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L'Écho d'Alger : journal

républicain du matin

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


. L'Écho d'Alger : journal républicain du matin. 1945-05-08.

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utilisation.commerciale@bnf.fr.
France éternelle, que la for
ce brutale croyait avoir terrassée,
tu renais plus puissante et plus MARDI 8 MAI 1945
belle au souffle de fa victoire I
Tes soldats sont tombés pour te Le plus sanglant conflit qui ait bouleversé l'humanité
rendre la vie.
Tu es forte du sang que tes fils
prend fin après 5 ans 8 mois 2 jours
Ont Vftirfté \ „ , de luttes titanesques ire est arrivé

Mp
Misærù.

îtions
kefs d’Etat alliés annonceront
officiellement cet après-midi
la cessaiioan des hostilités L i
I 0R5QUE dans !e nuit di
rediophonîstes de toute:
rent nous apprendre, d<
l^mbre 1918,
©és en ligne vin-
Spufflement d'une
les

émotion que nulle ottaqi *t jusqu'alors pro


voquée : « Demain, Or bes, Armistice...
»
I Nous n'avons eu que d* fs pour traduire le
vaincu n'o pu en différer l'aveu,
plus subtils artifices.
tcs qu'il ne l'ait tenté jusqu'au dernier
Rqis ses ruses n'ont pu avoir raison de
LE GENERAL DE GAULLE « C'est fini ! »
monde d'impressions qj

C'est fini î Et nous ne donniof


i
iüaîent en nous :

jjgà ces mots le sens


étriqué qui les aurait placés sur le J
annoncera la victoire au peuple de France
adoptée d'un commun accord (et qui y présent. Ils avaient
'audacieuse à scs débuts) : « Capitula- en nous de tels prolongements qui® fue dans l'hébétitude
où nous plongent les nouvelles qt|| ‘ssent les espérances,

L'exécuteur ^B^mcntaire d'Adolf Hitler s'est efforcé


d'esquiver la recci|»is$once de la défaite, tout en souhaitant
aujourd’hui à 15 heures nous les prononcions, ils vouiaie&i
nous, pour nos en&^^^pour
1'hujü : « C'est fini, pour

deflpapitulations partielles offertes au général « On nous 'au bout pour la « Der


que la somme des Ders », po*Éj| pas cela... Nous avons
Eisenhower semble équivaloir, aux yeux des Alliés, à la capi accompli la i
tulation totale du Reich.
C'est fj tftfpus et pasgBRix,
Est-ce l'évidence ou sont-ce des circonstances que nous »
ignorons encore qui ont arraché à l'amiral von Dœnitz la L'INSTANT HISTORIQUE SKe morts.^PliJx millions de mutilés, des
proclamation de reddition inconditionnelle diffusée hier d'un int la la France a payée pour
poste situé à la frontiè '^WmTQ. G. d'Eisinhower 'is règne ra|||P^and€, »
De toutes façons, es ,
f|^
!^ble pdj|f^toutes le^^fiési^^ris s'est libéré. Le pays
émise ajÉi|È|is
les troupes et pour somÉfe^ joursi
«æP ons Gn*‘ er s'est soulevé au jour du
fronts, comme la sign Û IflijWjnt Fe débarquement allié. Les sol-
posée au bas de l'acl
s'il
à peuM^üufà
Pe
la ÊÊtftonitrcm,
on^ü^ujourd'hui officiellement
m^éïtïon a eu lieu le
wJ^|rouye le Q.C, du^^pe%(|
ïÿcncm ^et rmer. revenue.
gentil#» d,an ^IÊ^ÈWfWencore la France
AjjÊ «yla^sauvé le monde sur
Le colonel général Custav JodL nouve^chef d'état mand vjjp Marne a tiré l'épée pour ré
On peut le dire aujourd'hui:
pondre au défi hitlérien.
l'espérance du salut a suivi
signé pour l'Allemagne. Jjk Æm Elle n'a pas été surclassée
chez les Français un long che a
minement, mais dont la pro ,|||P&e générJpUveî % «ia^^pur J par la valeur ou le courage.
gression a donné à JMgtâëéBz Elle a été écrasée par la ma
nationalaxtf^^^im^^ÿ Eis&BSvrer, d^^üuest, et
rite
pnmF|pel'acte
* ÆÊËr Æwi® JÈb $ÈÊ
dsg| <pnt
*a
le
été signé, pour la
chine.
Mais dans ce désastre, ce
prr lëj&turaal Sevez. üHgF qui sombrait ce n'était pas
rance,
seulement un grand peuple,
pul^r^vchons W m«â * nnoncâ officiellement la
pr ©fmVes hostilités
fin
c'était toutes les belles illu
sions fondées sur l'espoir d'une
société meilleure et de la li
cette vertu républicaihe*rp$ifê# Imprécise g e Gôrnmuniqué annonçant Le maréçhs! STALINE
berté des peuples.
Le générai DE GAULLE
ramené la victoire sous nos des hosSHës en Europe est ait ndu pour cet après-midi. dots d'Afrique ont débarqué
Quant à la France, héroïne
pituiation par le chef d'état- drapeaux. Ne nous en écar Journée de la Victoire sur nos cotes méridionales
ou martyre, elle était
demeu
major de la Wehrmacht. tons plus — ou le moins pos avant de monter vers Stras
sible — pour reprendre et rée, en 1939 comme en 1914,
Dès aujourd'hui, i! n'existe bourg et Colmar et de passer
Un communiqué officiel publié à Londres annonce que la journée le bouclier du monde. Et ce
ra plus un seul combattant ré de la victoire en Europe.
le Rhin,
gulier au pays d'Hitler. Si une sera considérée comme journée C'est pourquoi l'armistice
résistance locale persistait, el M. W. Churchill annoncera le jour V. Au cours de cette émission de 1945 rejoint celui de 1913.
le placerait ses auteurs en de prendront la parole à 15 heures. La France qui a souffert dans
hors des lois de la guerre. Le roi George VI s’adressera à son peuple à 20 heures. sa chair et dans son âme,
dans
adressera un message au pays
Car la guerre est finie, bien Le général de Gaulle, président du gouvernement français
finie.
Voici la paix par la victoire. aujoéfi&i&BS&l h<&Re anjÆÊ ra x^f 0 ses affections et
dans son or
gueil, a le droit de dire com
C'est
me les poilus de 1918 : «
fini î », Et d'élargir ces mats,
Que le sang ne coule plus en dans l'espace et dans le temps,
Europe, que le drapeau fran à la mesure de l'humanité et
çais flotte en Bavière, en Au des siècles à venir. C'est fini.
triche, au Piémont, que le Il faut que ce soit fini.
martyre enduré par la patrie A tant de souffrances subies
depuis six ans s'achèvesur cet stoïquement, à tant d'oppres
te réparation glorieuse, il y a
certes de quoi gonfler de joie
L A joie ! On aurait pu croire pour mêl&
que les annonces successives connus.
sa .joie à la joie d’in, d’extérioriser- .ptu.s Vite, plus coin- France ! Viventd’Jsly
plètement que les aînés, déjà les Cendant la
étudiants se formaient en
Déjà 4es étudiantsdela fcShilté, i^ufloyaij^^^ÿé^d^ux,
cortège tre vital
rue
qu’est le
les Alliés ! », des-
vers ce cen-
boulevard La fer-
sions, à tant de cruautés, à
cette tentative audacieuse de
et de fierté tous les cœurs qui des victoires remportées par
s <ÿ& /jr
chantant rière et la grande poste.
la force brutale qui a voulu
les Alliés ces derniers jours ceux des lycées ''"'éfïjXni « Vive la Cependant, devant les fenêtres de
forment le tabernacle vivant sur le Reich l’avaient amenuisée.Eh si jeunes et qu’ilékiftit elÿ le beÆpi
de la France.
Le président ROOSEVELT
bien, non ! il n’en fut rien. Elle
Mp1Jÿ ajgg
a||F
notre journal, notre poste de ra-
dio avait annoncé à cette partie Le président H. S. TRUMAN
faire rétrograder la civilisa
ST *ï
place éclata magnifique, lumineuse, dé- Æ# la « grande nouvelle ». La tion, tous les peuples unis et
De joie ! Mais aussi de gra pour défendre notre d’Al- J? ÈS& • • d’Alger
bordante dans toutes les rues « _ OWimaJ a
iJvlTI I ' ” U r*é* IAIO foule s'était massâgfelle applaudis- bouclier était fait, non de fer solidaires, frères —= non par le
titude envers celui qui, au dans le monde.
:
fleuries
^
:
qer. Par toutes les fenêtres 1# 1 tjfPÇL^lGi JWIW sait et mêlait sÆofiants aux hym-
de tricolore, les voix énormes des v * V *d0OJJ5p Q V *
f? nés alliés que
Ü&jSfadio retransmet- et d'acier, mais de la poil ri- sang reçu, mais par le sang
moment le plus douloureux du speakers de Radio-Paris faisaient
drame, montra le chemin qui Pour ce jour, nous
ramenait notre pays au camp abandonnons à une joie
des défenseurs du Droit. mélange que ne peuvent alté
pleuvoir la nouvelle. La nouvellefin!
nous La grande nouvelle. Celle de la
sans du cauchemar que nous
v-
-s
De la place
Rl-Oued
htxjfj&sœ
.
de
,
I^b--
cle la Poste à

tôt six ans, la fin de cetforgjjffi&le jL c’est ÆÊm iaisonÿj||i|l vofeR||. cspeaâiwS
e
Bab- du logis par les appels de la radio,
écuuteiio presque rdpH^^aïuai
hostilités.#et
s’'ét2gfip.#u, hujppsf liUjé-
le
ne de ses soldats.

cette France que l'on croyait


versé —— doivent répondre...
Hélas ! à l'actif de gloire de « C'est fini ï »
Alfred KLEPP1NG,
vaincue, on ne songes peut-
Mais qu'eût pu l'inoubliable rer les soucis d'avenir.
protestation du 18 juin 1940, Nous acclamons nos guides,
nos alliés, nos soldats. Nous
conflit qui dressait les
liberté contre le nazisme
cisme avilissants. Ce conÆK^ui,
pour la première fois que Id&mtoide
joie
etfflsÊ&s- au m
que
r.ha.ntc.
orr0 uDe
s^ro
ulouJggg*nse JjfSjff
et qJ|pOTeuijÉ!f|^s
Monnfcnt.l{§feMl^gnient
carQui
la jiParseiil||fe^.JM
chMèfjgat ad|pont, des^^^^?des
«pies,
être pas assez à inscrire les
quinze cent mille héros qui
est monde, ensanglanta VBSlB&nité et> dcjSHBK;, aussuffëpffiÿK^snt, des
honorons nos morts. flpffreur.^gjipo- étaient tombés pour la liberté
entière. Ce conflit giganLemgm du- S ’àgite匿53Fcréent,
gestesj^^^rs
corps
cette
Mais demain recommence rant lequel des millions vîmes jg S et^ljflWs gqfe du monde !
nations épw&æZde li- gLurs ^^K'es, rpu.iiÆm nmi mw qui léÿpyplace sur
ront les durs travaux : rebâ de toutes les
berté trouvèrent la mort^^^rifianU^^er ^^^ ls ’nnnf, /jggpr.on
tÆÊmgs
jÆÈgjit
e
rçanbute cb
Jxsçàrds cewS&m.
'
wa&b ’ vie
1
i^K-biale. Dd$ Mais si l'Allemagne nazie
tir la France, reconstruire un leur vie pour que six Wjj&Qfâ. crie1|»®* avait dissocié nos forces, elle
monde, réaliser une paix. verd&fa n'avait pas abattu notre âme.
Ce serait mentir que de ras maintenant
est notre chant ^ Marseillaise » et en
bran. lissant joie
ont pu voir ainsi ? » bî On n'est vaincu que lorsqu'on
surer le peuple sur l'aisance tre vieux chant révolutionnaire de j. ÛUS j eg (jj'a'peaux qu’ils
92, ce chant qui est presque devenu Des CO nfetti — d,’où soi- « Y a d’là joie abdique. Et la France n'a ja
de ces tâches, les plus lour l’hymne de toutes les démocraties. trouver
fcent_ij s ces j eLlx d e papier ? — voici qui nous suit, nous accom
pagne vers Belcourt, Carnot, le long des mais abdiqué.
des que l'Histoire ait jamais de 16 heu- jaillissent des mains soudain ou- quais,
Il était un peu moinsn’était du
piuit multicolore, des du boulevard Catalysée par la voix de de
imposées à une génération. res. La nouvelle encore qu’of- vertes en des boulevard Baudin, de la rue Car
Mais chaque citoyen du mon ficieuse. Radio-Paris Vannonçait serpentins se croisent au-dessus banderoles, not et de la rue de Lyon. Partout, Gaulle, elle s'est battue à l'ex
toutes les cinq minutes. C’était com- têtes et rejoignent les cafés grand ouvert-, ils
de trouvera une force dans sa me un leit-motiv de victoire et ce i es oriflammes, les bannières qui, devant les
à cla- sent là rassemblés, ces genscloches, que le térieur et elle a résisté héroi-
leit.motiv sortait de toutes les tou t à coup, se sont mises auement au cœur même de
propre conscience si, au delà cri des sirènes, le son
maisons et faisait éclater sur le vi- q U0i le long des quais, des boulc- le bruit énorme de la foule qui se
des
des intérêts respectables qu'il sage de la foule la joie, cette joie vards et des rues.
cette rue par la ville, ont arrachés les à
soutenir, il évo chacun éprouvait à l’annonce g Bab-el- Dued. elle est. quotidienne
a le devoir de
que occupation
de la fin des grandes misères hu- j 0 i Gi à son comble. Sur la place magasins leur :
l'idéal sont fermés, les ateliers
que à chaque difficulté maines. triangulaire, où
visoirement
les
arrêtés
trams
et ou
sont pro-
l’on s’ar- ont clos leur porte, la maisondans est
qui arma son bras. Déjà la foule, le peuple d’Alger,
fâche le journal du soir en ou- vide : il n’y a
plus de vide que
Le général en chef
EISENHOWER
tenait plus en place, on quittait la
L'ECHO D'ALGER. ne
les travaux, les bureaux, on se grou- bliant de réclamer sa monnaie, cie-. rue.
(Lue la suite en deuxième page)
sentir la joie du voisin, centaines de personnes, jetees hors
M. Winston CHURCHILL (Lire la suite en deuxième page) pait pour
DE TOUT UN PEU
ENFIN !
La capitulation de l’Allemagne
« Des bombardiers américains et bri
tanniques ont lancé deux cents tonnes
de vivres sur la région de Rotterdam. »
Cette information vaut un bulletin de
victoire.
Enfin ! Les Allemands étant vaincus,
les avions ne sont plus détournés de
La Victoire Plusieurs 48 heures après l'annonce de la fin des hostilités Le Japon désirerait LA JOIE D’ALGER
leur mission humanitaire. Comme les sol
dats vortt redevenir des hommes, les
bombardiers vont reprendre le rôle qu’ils et la Paix divisions allemandes L'Assemblée consultative signer la paix
n’auraient jamais dû cesser de jouer.
ont déjà avec la Chine
(Suite de la première page) homme dont le fils est quelque part
Celui de portér aide et secours à ceux
qui souffrent et n’ont pas le temps d’at
tendre et, abolissant les distances, de
rappricher les peuples.
(Suite de la première page) été désarmées tiendra une séance exceptionnelle etpréparer un terrain
Des cortèges se forment, se gon
flent, s’étirent et englobent .es hé
en Allemagne », il reviendra, di
tes ? dans quelques jours ?
S’ils ont accompli jusqu’à présent une C'est ainsi que se dégage sitants, ceux qui ne veulent pas Mais oui ! c’est fini; et l’Algé
*uvre de mort, c’était pour pouvoir se ront chez les Alliés Q.G. de la 2 e armée britannique encore croire et qui sont bientôt rie, la Tunisie, le Maroc, l’Afrique
consacrer plus vite à une œuvre de vie. un senti (d’Yves Causse, correspondant 3e Paris. — Dès que sera officiel objet que la célébration de la vic
d'entente avec les Alliés forcés de croire que tout cela est du Nord verront un jour très pro
Mais, ce qu’il faudra jamais ou unanime et un principe fini, terminé et que les fils, les che surgir de la mer ceux qui de
blier, c’est que, sinecette invention fran ment F.-F.). — Une série de conférences lement déclarée la fin des hostili toire des Nations Unies, se tiendra
dérouler maris, les pères vont rentrer... puis trois ont repris le combat
çaise a été « déroutée » depuis 1914 permanent qui guideront les ont commencé de se hier, tés en Europe, l’Assemblée consul 48 heures après l’annonce de l’é ans,
à Lunebourg, entre les représen tative Devant la mairie d’Huèsein-Dey, pour que la France vive...
sur là grande voie du progrès humain, cœurs vers un culte intransi provisoire sera convoquée vénement, délai nécessaire du fait Washington. — Des ballons d’es des soldats attendent la
c’est à cause de l’Allemagne, et encore tants du groupe d’armées alleman pour une séance exceptionnelle. la plupart des délégués sont sai japonais en vue de la signature parade qui en armes Jean-Pol GERARD.
de l’Allemagne, et toujours de l’Alle geant de la paix. des du général Blumentritt et les que
Cette séance, qui n’aura d’autre actuellement absents de Paris. de la paix ont été lancés auprès joie populaire l’accent va mettre dans cette
magne ! Alliés, concernant diverses ques du des mar CEREMONIE
A. K. tions découlant de l’instrument de gouvernement de Tchoung- ches militaires. Un camion rentre
¥ ¥ ¥ J* reddition. LemaréchalMontgomery
King, annonce aujourd’hui Cons à la caserne
tantin Brown avec son détachement au quartier général
BIJOUTERIE BANULS, 5, rue du Coq
(angle Chaussures André, 14, rue Isly ) Enfin dans notre
propre sieurs Sur le front du 30e corps, plu
divisions allemandes ont déjà
Unepaix très dure Star ».
dans 1’ « Evening de « première classe » couvert de de la 5 Région
drapeaux et la sentinelle va jus aérienne
(89.616) maison reconquise l'usur L’intérêt des tentatives
¥. ¥ ¥ sur été désarmées, notamment la 7e di le maréchal réside dans le fait que le Japon
actuelles qu’à
Et
présenter
si
les armes...
retournons
A peine la nouvelle était-elle con
G. CHARLET, DECORATEUR
est transféré provisoirement
,
pateur, réfléchissons au sens vision
sur
de parachutistes,
l’aérodrome de Cuxhaven.
stationnée
devraêtre imposée Rokossovski désirerait, non seulement signer la ville, c’est une mer humaine
paix avec la Chine, mais surtout bat inlassablement les flancs de mais
nous vers la
qui
nue qu’une cérémonie fort simple
très émouvante, révélatrice
i9 bis, boulevard Carnot ^ (96.174 b.) de nos épreuves. des sentiments
¥ ¥ ¥ Nous combattu Le roi d’Angleterre préparer un terrain d’èhtente avec notre voiture., Trottoirs et chaus de profond patrio

aux Allemands
avons pour tisme qui animent tous les
sées sont couverts de badauds. Une borateurs du général Pierre colla
HOTEL-RESTAURANT des Glacières,
propriété du « Petit Boufarikois à la la liberté, condition de la di
Montagne », Atlas blidéen, 1.200 métrés
exprime la gratitude
de son peuple
se sont rencontrés les Alliés.
vieille femme sè précipite en pleu së défoulait
au quartier
Weiss,
général de
altitude. Direction OLCINA Henri. Ou gnité humaine. Nous avons hier à Wismar NOUVELLES BRÈVES rant dans les bras d’uh soldat an la 5 e région aérienne.
verture 10 juin-15 octobre 1945. Pour repoussé les compromis offerts au général Eisenhower estime le président Truman
glais : je vous embrasse pour el e, Dans la cour d’honneur,
en pré
retenir pension, s’adresser chez OLCINA murmura-t-elle : elle, c'est la mère sence du général Pierre Weiss,
PARIS. 13® anniversaire de l’assa- en
Henri, traiteur, BOUFARIK. (50.045) par ceux qui nous proposaient Londres. — Le roi d’Angleterre a Le
sinat de Paul Doumer à été çomrnéroré hier dé ce soldât allié qui a compris touré des officiers de son état-ma

adressé ce soir au général Eisenho New-York. — Selon un commen L'entrevue a été empreinte matin par l'Association des écrivains com toute la .signification de ce baiser jor, des sous-officiers et du
CARNET un ordre prétendu impecca wer un télégramme exprimant la tateur américain, le président Tru d'une très grande cordialité battants. ët gui pleure... per
man serait d’avis qu’une paix'très sonnel civil, les drapeaux alliés
Naissances. — Monsieur Gilbert ble en échange de notre indé gratitude de son peuple poùr la ma dure devra être imposée ALGER. — Selon la radio
l’amiral Dœnitz aurait interdit,,
allemande, ;
impossible d’aborder à la gran- étaient levés au milieu d’un pro
Terrier et Madame, née Simone Chanut, pendance, à qui nous tenons nière dont lui-même et les troupes mands et qu’il faudra détruire aux Alle Q. G. du 21 e d’armées.
— Le ma tivité des « loups garons » danâtoute ac
les ré de poste : les vagues humaines fond silence que devaient troubler
placées sous ses Qrdres ont su con les réchal Montgomery a déjeuné fiuent et refluent, ci.es mononjes bientôt les accents de la Marseil
voifS font part dé la naissance de leur cartels industries fa au gions occupées de l’ouest.
fils Jean-Louis à Alger, le 3 mai 1945. plus qu'à la vie. duire cette « complète et écrasan des lourdes, de jourd'hui avec le maréchal Rokos nous encerclent, les étudiants, les laise.
(96.176 bis) çon que l’Allemagne devienne un sovski à Wismar. Cette première
Mariages. — Madame Paul Détour
A la lumière de notre sacri te victoire sur l’Allemagne »•
pays agricole, et que cet état de rencontre a été empreinte d’une Dans -l'Enseignement joie premiers qui surent organiser la Le général Pierre Weiss, dans une
Aujourd’hui, les généraux choses dure pendant un demi-siè- très grande cordialité. Des toasts de ce jour, tournent sans ces allocution improvisée mais qu’il pui
nous fait part du mariage de sa nièce, fice, comprenons notre com LA et. sans chantent, rient et sa aux sources mêmes du grand
Mademoiselle Suzanne Détour, avec le Eisenhower et Alexander cië. POUR FETER FIN se cesse
docteur Georges Pélissier, ex-chef de bat. ont été portés à la gloire des ar DES HOSTILITES entraînent dans leùr théorie tous •gmour qu’il porte à la France et à
clinique et chargé de cours à la Faculté Car le vainqueur de cette et le maréchal Montgomery La presse britannique mées alliées, au premier ministre ceux qu'ils rencontrent : soldàts la liberté, exalta la victoire des
de médecine. En raison d’un deuil ré
félicite de la fin Churchill et au président Truman. L’Inspection académique communi français et indigènes, soldats an Alliés. Il tin.t à rappeler l’armis
cent, le mariage a été célébré le 28 avril guerre, c'est l'Homme. Le parleront à la radio se A BERLIN que : glais dont le flegme se fond dans tice du 25 juin 1940, celui que n’a-
J945, danS la plus stricte intimité.
(96.145 bis) vaincu est celui qui a nié la Londres. — Demain, immédiateT du long cauchemar M. le Ministre de. l’Éducation na
Des bourgmestres sont installés tionale a décidé que (dus établisse cette exaltation unanime, soldats vaient pu accepter ceux qui, déjà,
ment après M. Churchill, plusieurs ments scolaires vaqueront dans le,s américains qui sourient et sè lais étgiont aux côtés du général de
— Monsieur R. Mauriès, propriétaire, liberté de l'Homme.
sent partir dans cette farandole Gaulle ; cet armistice qui avait pu
et Mqdami Yvonne Dutheil, vous font grands chefs militaires, notamment Londres. — A l’approche de l’an par les autorités soviétiques conditions suivantes dès que sera
faire dire au chef actuel du gou
part de leur mariage, qui a été célébré Qu'au delà des tristes dis le général Eisenhower, le maréchal nonce officielle de la cessation de Moscou. Des postes de com
proclamée la cessation
1° Si la nouvelle est
des hostilités : inconnue pour eüx,..
le 28 avril, dans la plus stricte intimité. Montgomery et le général Alexan la guerre en Europe, tous les jour mandement— mi.itaire soviétique la matinée, congé l’après-tnidi connue dans La première joie passée, la rçie vernement français : « La France
(96.174) ciplines imposées par les ba der le
a conservé jusqu’à la huit cëttè a perdu une bataille, mais elle n’a
prendront la parole à la radio. naux se félicitent de la fin du long
fonctionnent maintenant dans tou; lendemain matin ; et
¥ ¥ ¥
BIJOUTERIE C A R L E tailles, l'âme humaine retrou cauchemar. 2" Si la nouvelle est connue l’après- agitation, cette cohue énorme, , bas perdu la
ces phétiques quiguerre », paroles pro
les quartiers de Berlin. Des bourg midi, congé toute la journée fols défilés sont actuellement
3, rue Sadi-Carnot la clarté de France le « Dans quelques heures, dans mestres ont été choisis parmi les
du len de la jeunesse, ces dra pleinement
ve sous Mme Churchill demain.
innombrables donc réalisées.
ALGER (88.409) est décorée quelques jours au plus, nous rece habitants ayant souffert du régim peaux : « C’est
¥ ¥ ¥ sens de sa dignité et l'élan du le du premier minis bien fini, cette fois, a dit cet B.
« Drapeau du travail » tre », écrit le « Daily Mail ». Le nazi ou parmi ceux qui se tinrent
vrons message nous
Dès que vous quitterez vos vêtements vers sa grandeur.
dehors du L >,rti.
A ORAN
de laine, apportez-les à S.P.A.M., qui
les intacts. Ce sera la plus belle contri Moscou. — Mme Churchill a été « Daily Herald » déclare : « Le enOn a procédé à la distribution L'ALLEMAGNE D'HIER ET DE DEMAIN Oran. — A l’annonce de la capi
vous permettra de conserver décorée soif, au Kremlin, par M. peuple britannique pourra donner tulation de l’Allemagne, une foule
S.P.A.M., 38, rue Michelet, Alger. Télé bution ce de cartes de rationnement à la
que la France, épurée Chvernik, vice-président du Prédi- libre cours à sa joie à cette heure pulation et à la mobilisation po
De la Sainte-Wehme
phone 395-14. (52.335) des immense s’estj rassemblée sur le
¥ ¥ ¥ dium suprême de l’U.R.S.S-, de l’or décisive du
par la douleur, puisse appor dre du Drapeau du travail en plusieurs mois, il supporta seul le ingénieurs et techniciens allemands conflit dont, pendant boulevard Clemenceau, en particu
NETTC\AGE QUOTIDIEN de 800 bu la remise marche fr.go- lier devant la maison des Alliés où
reaux et tous locaux. Ets H. Lamarche. ter au monde.
« »,
récompense de l’activité qu’elle a poids ». Le « Daily Telegraph » rifiques, pour en des
étaierij. communiquées
abattoirs et des fabriques les nouvelles.
T il. 338-50. (96.108) déployée sein du Comité britan termine son éditorial en adressant Plusieurs cortèges furent organi

au Wehrwolf
L'ECHO D'ALGER. au de conserves, afin d’éviter la perte
¥ x
viticuCteurs...¥ nique d’aide à la Russie. un souvenir à ceux qui permirent de centaines de tonnes de viande. sés, entre autres celui de la C.G.T.
Demandez à vos fournisseurs le SOU aux nations libres d’arracherla vic Les pontonniers soviétiques éta qui se rendit au monument aux
toire et qui tombèrent face à l'en blissent des passerelles sur la Sprée morts sous les acclamations de la
FRE MOUILLABLE S. 9345 en échange
de vos bons de soufre ordinaires
Sans erreur possible, sans préparation
A LACONFERENCE
DESAN-FRANCISCO nemi. pour remplacer les ponts détruits foule. Les sirènes des bateaux mu
girent et la liesse continua tard
délicate ou laborieuse
Le « Times », enfin, soulignant Le génie procède à la démolition dans la nuit.
EAU + S. 9345 = SOUFRE MOUILLE les difficultés qui attendent encore des barricades qui se trouvent dans
les Alliés dans leur écrasante tâ toutes les parties de la ville. A CONSTANTINE
Renseignements et démonstrations :
SOCIETE ROUTIERE COLAS
Rue de Dole, ALGER
(Suite de la première page)
Les consultations
bles des amendements communs. pelle che d’administrer l’Allemagne, rap Sur
« Une dépense d’énergie ques, les médecins allemands pro
l’ordre des autorités soviéti VOLKSTURM ou Wehrwolf, pression marché
rien n’a tenu devant la tête dans la Wehrmacht, un soldat capitulation
noir. Une fort? Constantine

L’annonce de la
Tel. 608-51 et 608-52 (4.015) à cinq La position de la France est, :
comparable à celle qui permit de cèdent à la visite des maisons en poussée des armées alliées. soupçonné d’avoir mauvais esprit lemagne sans conditions de l’Al
¥ ¥ ¥ grosso modo, la suivante main provoqué dans la ville
sur le Trusteeship tient de l’amendement
:
préservant poursuivre la guerre contre l’Alle vue de leur désinfection nécessitée Wehrmacht et S.S. ont été battus, est appelé « schwarzes Schaf », a
enthousiasme indescriptible,
CONFIDENCE I! un les
C’est Tante LINE qui a pris le res San-Francisco. — Tandis que les la validité des pactes bilatéraux magne et provoqua l’effondrement par le grave état sanitaire qui rè vaincus, dispersés. mouton noir).
gens s’embrassent, hurlent leur
taurant AMPERE, rue Ampère. échanges ae vues à quatre sont contre les agresseurs ; extension et sensationnel de ce pays, sera en gne dans la ville en ruines. Le Wehrwolf — qu’il vaudrait Secrète, elle ne l’est qu’à moi joie, victoirè, victoire,
arrêtés sur le problème polonais, des pouvoirs de l’Assembléedans la core nécessaire restaurer mieux traduire en français « loup- tié. Il y a des réunions publiques vient ce mot re
depuis la révélation de l’arresta mesure où cela n’affaiblira pas les vie ordonnée, dont l’absence empê
pour y une Von Neurath cervier » et non « loup-garou », qui sont annoncées avec la men sur toutes les lèvres. Dans les
l'animation
AUJOURD'HUI tion des chefs de la résistance prérogatives du Conseil de sécurité. cherait de recueillir les fruits de
polonaise à l’intérieur, d’autres Les petites et les puis la victoire et retarderait la recons
et le général Beck paraît être une sorte de « Sainte- tion suivante, concernant l’orateur ble. Les cloches
Wehme » accommodée au goût de principal : « Der bekannte Fcme- volée.
rues, est
sonnent
à son
à
com
toute
problèmes évoluent lentement. Les sances accepterontmoyennes truction de notre patrie. ont été capturés l’époque, niais tout aussi dange morder » (Le Célèbre assassin de les drapeaux Aux fenêtres, aux balcons
ET DEMAIN finalement Autriche claquent au vent, c’est
le »
réunions des comités ont été jus droit de veto des grandes. Ce droit Le « Times » analyse également en reuse que le modèle primitif. la Sainte-Wehme) et ces bandero
la victoire.
qu’à présent décevantes parce qu? de veto se traduit, dans la struc dans un long éditorial les raisons Que le « Wehrwolf » pour l’ins les « Verraeter Verfallen der Fe-
la discussion des questions ne pro ture du Conseil de sécurité, par une de l’attitude de l’U.R.S.S. envers la G.Q.G. allié. — Parmi les prison tant et sans doute pour longtemps me (les traîtres sent livrés à la A TUNIS
JOURS FÉRIÉS cédure n’est pas encore terminée. disposition prévoyant une majorité Pologne : « La leçon amère de l’ex
Dans certains de ces comités, on qualifiée de sept voix, dont celles périence, écrit-il, la Russie fait de l’ancien ambassadeur d’Allemagne ne doit pas faire oublier que de
niers faits en Autriche, se trouvent encore soit réduit à l’impuissance Sainte-Wehme).
Heines est un des plus célèbres militaire Tunis. — Succédant à la revue
qui s’est déroulée ce ma*
ne compte pas pouvoir travailler des Cinq Grands. la sécurité de sa frontière occiden von Mackensen, l’ancien ministre tout temps les sociétés secrètes ont dirigeants. tin à l’occasion du deuxième an
réellement avant le milieu de la Après les départs temporaires de tale le premier objectif de sa poli des Affaires étrangères von Neu fleuri dans « les Allemagnes » de Il devait être exécuté parce que niversaire de la libération dé Tu
semaine. D’autre part, les consul MM. Spaak et Soong, M. Pleven tique. Confiante que la victoire éli rath, et le général Beck. jadis et se sont ëpanouiès dange trop dangereux, en même temps nis, l’annonce de la capitulation
Pa ris. La présiden tations à 5 sur le Trusteeship se prépare à partir demain et M. Mo- minera le danger allemand pour les se # reusement au temps de la Répu que Roehm et ses amis, au cours sâns conditions de l'Allemagne à
-- poursuivent. Dans la réunion te lotov prochainement. La conféren générations à venir, elle ne veut pas Londres. — Wilhelm Breuckel, blique de Weimar. de la fameuse nuit du 30 juin
ce du Gouvernement nue samedi soir par les représen ce, malgré de nombreuses questions tolérer la plus légère possibilité qui fut l’adjoint personnel de Hit A îi’en pas douter, il demeurera 1934 où Hitler, Gœring et Gœb- criptible. provoqué un enthousiasme indes
communique : tants de la Grande-Bretagne, de épineuses, travaille maintenant ré qu’un autre pays de l’Europe orien ler jusqu’en 1941 et le docteur Frick, chland dans ce qui fut le « Grossdeuts- bels donnèrent de leurs personnes Le carrefour
des ilôts, des petits grou pour se débarrasser de partisans Ferry de l’avenue Jules-
l’U.R.S.S., dés U.S.A., de la Chi gulièrement en commissions. tale, s’àppuyant peut-être sur l’ex gouverneur du protectorat de Bohê pes de »fanatiques, est noir de monde qui hur
Le Gouvernement a ne et de la France, la délégation M. Molotov visite les chantiers térieur, puisse un jour devenir pour me-Moravie, sont tombés aux mains et d’armes qui auront munis d’ârgent devenus gênants. le joie applaudit
pour mis Les gouvernements successifs qui les sa diffusent les haut-parle^rs. et aux nouvel
française a exprimé ses opinions elle une source de danger ou d’em des Alliés. que
décidé que ie jour où sur la nécessité d’aborder progres de constructions navales Kaiser barras. De là sa méfiance envers sion d’abattre non seulement leurs ne voulaient faire aucune peine à Partout
les drapeaux clàquent au
sivement la solution des problè toute proposition d’inclusion dans compatriotes soupçonnés de com la Reichswehr où se recrutaient la vent et la foule se fait de plus en
sera annoncée la fin mes et en toute connaissance de San-Francisco. — M. Molotov, ac le gouvernement polonais d’élé COMMENT plaisance, voire de simple loyauté, plupart des affiliés de la Wehme, plus
dense. La joie est à son com
cause. Le Trusteeship ne constitue compagné de M. Harriman, ambas ments hostiles ou pouvant le de SERA ANNONCEE envers les représentants des gou ne faisaient pas beaucoup de zèle ble...
des Hostilités et la jour ni vernements alliés, mais d’empêcher pour châtier les assassins. Si, d’a
une panacée universelle, ni un sadeur des Etats-Unis à Moscou; de venir. à tout prix ces derniers d’exécuter venture, le crime était flagrant, AU MAROC
née du lendemain se mot magique. Il est apparu que la M. Gromyko, ambassadeur de LA CESSATION les consignes implacables mais jus l’administration i noyautée » par
formule du trusteeship n’aVait l’UR.S S. à Washington, et de plu PARIS. — Une délégation mexicaine, les affiliés sé chargeait de faire Rabat. — La grande nouvelle a
ront considérés comme d’ailleurs pas reçu des délégations, sieurs personnalités, a visité hier chargée d'entamer dos négociations avec DES HOSTILITES tes qui leur seront données. éclaté à Rabat et à Casablanca.
les idées constructives ou les vues les chantiers de constructions na plusieurs pays d'Europe en vue de l’ex Toutes ces organisations secrètes disparaître les dossiers compromet
de terreur qui firent parler d’elles tants. Y avalt-il cependant une Aussitôt après le déjeuner, les clo
jours fériés. critiqujs nécessaiies. Dans de nom vales Kaiser. portation, après la guerre,
dises mexicaines, est arrivée à Paris.
des marchan La Préfecture communique :
condamnation ches se sont mises à sonner et ies
breux cas, les plans n’apparaissent La cessation des hostilités sera an de l’armistce de 1918 à 1935, date ? Ou bien on laissait
noncée officiellement par les sirènes à laquelle elles furent régulièré- le coupable s’enfuir à l’étranger ou sirènes à mugir tandis que les sal
La sœur pas encore mûrs. La délégation
française souligna quelques-uns de
LA GUERRE DANS LE PACIFIQUE de la défense passive, des usines, des
navires et par les cloches qui en
meht Intégrées dans la fameuse bien, si l’on avait dû se résigner ves d’artillerie
attendue.
saluaient la fin tant
Gestapo sont connues sous le nom à l’enfermer entre quatre
l’amnistiait au bout de murs, on
du général de Gaulle
ces cas particuliers tirés de la lon
gue expérience coloniale
les remarques de MM. Pleven et
française,
ua délégation américaine accueillit
Australiens et Hollandais treront en action dans le département
en même temps
salves d’artillerie.
M. le
que seront tirées des de Sainte-Wehme.
On trouve mention de cette mois.
Ministre plénipotentiaire, Sainte-Wehme dès l’empire de Sur 376 crimes
quelques
politiques, entre
dans
tant,
Partout des groupes se forment
les rues et défilent en chan
l’aspect des deux villes est
indescriptible.
et Jean Borotra Naggiar avec d’autant plus d’inté
Tarakan gouverneur général de l’Algérie pré
sidera une cérémonie au monument Charlemagne et son action va en 1919 et 1923, 354 pouvaient être dits
Ce soir, le résident générai ren
rêt qu’avant ces réunions, on
croyait dans les milieux américain":,
ont occupé le centre de aux morts et déposera
l'autel de la Patrie dressé sur les
son obole à s'amplifiant
Charles-Quint
jusqu’au régime
qui réussit à la ré
de de droite, 22 de gauche. Parmi ceux
de gauche, 17 furent
sanctionnés, parmi ceux de droi
poursuivis et dra une visite officielle au Sultan.
étaient que la France s’opposerait aù trus
marches de la Grande Poste, le même
jour ou le lendemain à partir de
duire à l'impuissance.
un seul ! La Tunisie a célébré
teeship en général, se joignant no 18 heures. Pendant plusieurs siècles, les te... Au fur et à les
Les journaux, la radio et les haut- princes laïcs ou ecclésiastiques al nées passaient; l’audace de mesure que an
dans le même camp tamment à la Grande-Bretagne Manille. Les troupes austra caines attaquent de puissantes pàrleurs
dans son opposition au « Trustee
ship stratégique » proposé par les liennes et —hollandaises ont occu positions établies par l’ennemi à
placés en de nombreux
points de la ville, donneront le dé
tail des cérémonies et dés manifes
lemands eurent plus d’une fois
maille à partir avec cette Sainte- tre. On connaissait les noms des
« justiciers » ne faisait que
ces le
croî 2 anniversaire
e
que MM. Daladier des U.S.A. La prochaine consultation pé samedi le centre de laassurées,
cinq puissances sur le trustee Tarakan. Elles se sont
ville de l’ouest de Davao. Plusieurs batte
ries côtières ont été réduites au
tations prévues. Wehme, ces « francs-jüges » qui, assassins, mais les personnes de
après un cérémonial compliqué, meuraient impunies. de sa libération
d’autre part, la possession totale silence et un matériel d’àviation décidaient
et Raynaud ship aura lieu mardi.
de l’aérodrome de l'ile. considérable a été saisi. Le gouvernement espagnol ennemis. de faire disparaître ses On ne s’étonnera pas de trouver
M, Spaak est parti parmi les dirigeants le docteur Frick
pour Bruxelles A Mindanao, les troupes améri- Au sud de Riou-Kiou s’apprête Plus d'un potentat local fut ainsi qui devint, par la suite, ministre Tunis. — C’est dans une atmo
i .
Paris. — Parmi les prisonniers pondant de F.P. : —
San- ’rancisco. D’un corres
LES ATRO CITÉS AL LEMANDES La flotte britannique à mettre sous séquestre retrouvé soit poignardé, soit, pendu de l'Intérieur d’Hitler (il s’était sphère d’attente fievreuse de la
haut et court. Il va sans dire que spécialisé dans la fabrication des consécration de la capitulation
Rappelé
politiques internés dans le camp où ce à Bruxelles, le docteurd’urgen Spaak bombarde l’île Micako les biens du Reich Ces exécutions n’étaient pas ins faux passeports et des fausses piè allemande et de liesse générale que
se trouvaient MM. Daladier et a quitté hier San-Francisco pirées par un esprit de justice ces d’identité), le lieutenant-colo anniversaire la Tunisie a célébré ie deuxième
Raynàud êt les généraux Gamelin avion. Le problème posé
et Wéygand, figuraient également tour du roi Léopold estpar
par
le re 55.000 détenus Guam. — Des unités de la flotte Madrid. — Le gouvernement es distributive
britannique du Pacifique ont bom pagnol s apprête, croitron, à appo souvent n’avaient et populaire, mais tfès nel von Bock qui devait devenir un
d'autres mobiles des stratèges de la Wehrmacht au Par une
de sa libération.
pure journée ensoleil-
la sceuf du général de Gaulle et qui nécessite la présence à leBruxel motif bardé des aérodromes de l’île de ser les scellés sur les immeubles les cérémonies ont commencé
Micako, dans le groupe des Saki- appartenant à l’Etat allemand et que le chantage et l’extorsion des cours de cette guerre. lée,
Jêân Borotra. les du ministre des Affaires étran trois fonds. Les victimes désignées étaient par une grande prise d armes qui
Les correspondants de guerre si gères. sont morts en ans shama, au sud de Riou Kiou, à mettre sous séquestre les biens Dès après l’armistice, les cadres poursuivies non seulement dans le a soujigné la magnifique renais
causant des dégâts importants. 18 du Reich. de la Reichswehr sance de l’armée française, récol
gnalent que les Américains qui pé La proposition des Etats-Unis avions nippons ont été détruits. dériverait comptaient de Reich mais en territoire étranger:
nétrèrent dans le camp furent at dans le camp tes
Cette
du
décision des dou nombreux soi-disant patriotes qui le professeur Lessing, assassiné en tant depuis deux ans sur tous les
taqués par les S.S. qui se trou plaçant sous le contrôle Les bombardiers américains gouvernement espagnol sur se groupèrent en plusieurs mouve Autriche â 40 kilomètres de la fron champs de bataille, du Rhin en Au
vaient dans les environs, et qu’ils
durent Sê défendre contre un en
du conseil de sécurité de concentration bombardent Saigon l’existence,
gouvernement
à l’heure actuelle,
allemand.
d'un ments.
C’est Ils se proposaient de châtier qui poursuivis
tière ; en 1933 les frères Rotter triche, d’Italie
dans le Lichtenstein où magnifique moisson de lauriers. Le
en Allemagne, une
le système interaméricain Manille. — Des bombardiers d’ailleurs, ajoute-t-on, cette incer conque était considéré comme ils s’étaient réfugiés (comme de défilé auquel participaient dés dé
nemi supérieur en nombre, jusqu’à
l’arrivée des renforts appelés par est rejeté par les Républiques
Borotra, qui avait réussi à s’échap
de Neuengamme lourds américains ont attaqué titude qui explique l’absence de
l’arsenal, la base navale, le port démonstrations officielles à l’occa « traître landesverrater », c’ést-à-dire vait le faire récemment l’honorable tachements alliés s’est déroulé "U
à son pays ». Pierre Laval) ; le docteur Bell, ami milieu des acclamations chaleureu
de l’Amérique latine et les dépôts de carburants de sion de la moi’t d’Hitler. Dans l’in « Rœhm, qui possédait une docu- ses d’une fouie ihnombrab e.
per. Saigon, allumant de vastes incen tervalle, les Allemands d’Espagne Il y eut ainsi, dès 1919, parmi de I
A 11 heures, une délégation du
New-York. — Les Républi mentation sur la Sainte-Wehme
Le président Nitti de l’Amérique latine, écrit Strasbourg. — D'Yves Causse, dies. Lés appareils ennemis qui oentinuent à brûler et à déména les plus notoires de ces associât on exécuté
dans le Tyrol autrichien au général municipal, conduite par ie
conseil
libéré, est arrivé à Paris leques correspondant
« New-York Herald Tribune » ont Le camp de concentration de Neu
de guerre de F.P. : tentaient d’intercepter les appa ger leurs archives et à dissimuler
reils américains ont été abattus et les stocks appartenant à leurs so gade d’Eberhardt (du nom de son cours
l’« Orgesch » de Bavière, la bri
de la même année ; l'ingé Cha dy Hayder et M. Mon-
catégoriquement rejeté la deman nieur Formis, partisan du Front tety, vice-président délégué, s’est
Le président Nitti, libéré derniè de formulée engamme est vide de détenus poli 3 ont été probablement détruits. ciétés. On apprend que, fin avril, chef), la ligue agraire de Pomé Noir d’Otto Strasser (nazis dissi rendue au tombeau du Soldat in
rement par les forces américaines, Etats-Unis par la délégation des tiques. Les Allemands ont évacué Tous les bombardiers alliés sont les fonctionnaires allemands ranie, le corps franc Oberland, l'or
Sah-Francisco et ont ganisation dents), qui avait installé un cen connu, au pied duquel une gerbe
est arrivé aujourd’hui à Paris. à pro les 27.000 internés, et nettoyé de rentrés à leurs bases. reçu trois mois de solde « Konsul ». d’écoutes en Tchécoslovaquie de fleurs a été déposée. Une minu
posant de placer le système inter- fond comble toutes les barra- 20 navires japonais sont coulés fonds de prévision.
comme La longue série de crimes fut tre
américain sous le contrôle du con en inaugurée, si l’on peut dire, par thold> Jakob, 1934 ; enfin le journaliste Brr- te de silence fut ensuite observée,
MM. Yvon Delbos seil de sécurité ». ques. Mais ils n’ont pas pensé à
Les nazis de Barcelone
(
enlevé de force à Bâle, pendant laquelle toutes les pensées
détruire four crématoire et la par l’aviation américaine l’exécution d’une bonne de Mu
et Ybarnegaray Selon le journal new-yorkais, une chambre à le
55.000 détenus mou prépareraient nich, soupçonnée de fournir à la testations du gouvernement ce qui provoqua de véhémentes pro allaient à la mémoire de tous ceux
gaz. New-York. On annonce offi à cacher helvéti des nôtres qui. à Mediez-e!-Bab.
ont atterri au Bourget Etats mesure est considérée par les rurent en trois ans à Neuengam ciellement que— des superforteres- des personnalités allemandes commission interalliée des rensei que (1935*.
telle se
à Mateur, ail Djebel-Zaghouan ver
de l’Amérique latine comme En novembre, il en mourait Ses basées aux Mariannes ont at gnements politiques.
Paris. — MM. Yvon Delbos et contraire me.
doctrine de Monroe 150 par jour. Si la Sainte-Wehme fit moins sèrent leur sang pour que la Tu
Ybarnegaray, ainsi qu’une trentai et à l’acteàdela Chapultepec. taqué cette nuit quatre aérodro Madrid. — Selon des informa Au milieu de 1919, tous les agents parler d’elle dans les années qui nisie redevienne libre.
ne de personnes, déportées en Al Pour faire disparaître les preu mes nippons dans nié de Kiou tions de bonne soürce. les nazis de secrets de ces organisations filrèilt précédèrent la guerre c’est que ses
Les délégués de l’Amérique latine ves de leurs crimes, iés S.S. tüê- Sioü. Barcelone attendraient l’arrivée par les animateurs du fameux coup objectifs, avec l’avènement d’Hitler,
lemagne, sont arrives par la voie auraient avisé la délégation des rent leurs compatriotes chargés de Sur le front yougoslave
des airs cet après-midi à l’aéro U.S.A., Des appareils américains en avion de personnalités allemandes d’Etat de Kappe et LuUwitz — avaient été atteints. Ses chefs, ré-
drome du Bourget. au cours d’un meeting se torturer les victimes. Il avait mission dans le détroit de Corée qu’ils se prépareraient à cacher deux de leurs chefs — qui avaient pétons-le, s’installèrent dans la
cret provoqué par M. Rockleller, 2.000 Français et Belges ydans ce et de Thushima,
Les honneurs militaires n’ont pu sous-secrétaire ainsi que dans les espérant que leur arrivée passera pour objectif la subversion de la Gestapo, lui inculquèrent ses mé COPRJVICA
leur être rendus car, parmi eux, exception à d’Etat, que si une camp. Les Français y arrivèrent eaux dü sud-est de Corée ont cou inaperçue. iaible et naissante République pour thodes expéditives.
projet n’était La guerre actuelle liii substituer un régime de dicta On peut être sûr que parmi les
navi
est libérée
quelquês-unsdes rapatriés n’avaient faite ce pas en quatre convois venant de Com- lé ou endommagé samedi 20
pas été autorisés à rentrer en en faveur du système inter piègne et de Belfort. D’après mes nippons pal-mi lesquels plu ture militaire. Fort heureusement, Allemands qui échapperont aux
France. américains, tous les pays de l’Amé interlocuteurs, des héros de la ré res sieurs pétroliers. a coûté aux Etats-Unis une grève générale empêcha que bombardementset aux « accidents »
rique latine voteraient en bloc sistance, Bernard Morey et JaU- D’autre part, les positions japo 274 milliards de dollars le coup réussit. C’était la premiè de la guerre, il y aura un nom
D'éminentes personnalités contre la proposition des Etats- bert.y, Bussiers, ancien préfet de naises du sud d’Okinawa olit été re lois —- mais aussi, hélas, la bre élevé d’affiliés anciens ou de Belgrade. — Le- communiqué du
retracent les horreurs Unis. Marseille, Malraux, frète de l'écri puissamment bombardées, Washington. Le secrétaire au dernière qùe les syndicats alle disciples nouveaux de la Sainte- G.Q.G. de l’armée yougoslave an

de Buchenwald et de Dora A l’annonce de la fin vain, l’évêque de Montaubarf et Le président des Philippines Trésor fait connaître que la guerre mands et —les partis de gâucbe dic Wehme. nonce la iibération de l'important
des hostilités plusieurs autres évêques dont ils ne actuelle a coûté jusqu’à présent aux taient leurs volontés aux agita Le « Wehrwolf » n’a fait peur à centre de communications de Co-
Paris. — Les déportés politiques, connaissent pas les noms se trou fait arrêter deux de ses fils U.S.A. 274 milliards de dollars, soit teurs. personne. Il a même fait sourire. privica, situé en Croatie, à 75 ki
membres de la Résistance, dont les La conférence c!e San-Francisco veraient dans un hôpital allemand collaboration quatre fois et demi plus que toute ; Ceux-ci ne furent nullement dé Ce n’est peut-être qu'une façade lomètres au nord-est de Zagreb.
noms suivent Charles Richier, encore dirigé par eux.
pour les autres guerres auxqttel es les couragés par ce dernier échec. Ils d’opérette et toute provisoire du D’autre part, les forces yougosla
a été suspendue
:
professeur à la Faculté de méde Les détenus étaient employés avec les Japonais U.S.A. participèrent. En 1914-18. allaient procéder méthodiquement. travail souterrain que ne manque ves opérant en Slovénie ont achevé
cine de l’Université de Paris ; San-Francisco. — De Géraud Jou dans les usines, faisaient le métier Washington. l’Amérique avait dépensé 42 mil" Puisqu’il M’était pas possible de ront pas d’accomplir une poignée le nettoyage de Gorltza, en face
Le president
Maurice Hewitt, professeur au ve, correspondant de F.-P. : de térrassier ou travaillaient dans des Philippines —ordonné l’arres liards de dollars. Les conflits pré relnuci’ les masses, il fallait déca de fanatiques et de stipendiés, car d’une résistance acharnée. Dans ce
Ce matin, la conférence de San- les caves à faire des tresses pour tation de deux de ses fils pour col cédents n’avaient grève son bud piter les élites, massacrer les chefs aucun de ces fanatiques ni hier, ni secteur, 350 prisonniers politiques
Conservatoire national de Paris ; a
lé colonel Heurtaux, ancien com Francisco a été suspendue à l’an emballages. Ce dernier emploi était laboration avec les Japonais. Ils get que
de 17 milliards. C'est ainsi que fut assassine aujourd’hui, ni sans doute demain, ont été libérés.
mandant de l’escadrille des Cigo nonce des nouvelles venant d’Eu le plus dur. Les détenus n’étaient ont été incarcérés à Manille et se Walther Ratlienau, ministre du n’a manqué, ne manque et ne man
gnes ; Olivier Richet élève de rope et annonçant la fin des hos presque pas vêtus, pieds nus même ront jugés en même temps que
l’Ecole polytechnique, ont à leur tilités.
L’entrée du roi Léopold Commerce, auteur d’un plan qui quera d’argent. L’arrestation de chefs polonais
hiver. Ils recevaient aurait établir
en territoire suisse
en ne presque d’autres Philippins accusés de col pu entre les Alliés Une poignée d’hommes perdus par les Russes
tour retracé la vie infernale des Un courant se dessine en faveur rien à manger. Les caves n’étaient laboration. et l’Allemagne un « modus viven dont l’un des principaux slogans
camps de Buchenwald et de Dora, de la poursuite des travaux à un pas aérées ; les coups de matra n’est pas confirmée di » acceptable pour les deux par est et demeure : « Mieux vaut exé
où ils furent internés rythme accéléré. Les conditions ne ques pleuvaient et les internés y Communiqué du G.O-G. allié en ties. Victime de la Saintè-Wehme cuter dix innocents que de laisser Un démenti du gouvernement
Us rappelèrent divers procédés sont pas mauvaises car, si l’on ex mouraient par centaines ; pour le Méditerranée : Berne. — On ne confirme pas aussi Kurt Eisner, président dû courir un seul coupable ».
employés par les Allemands, tels cepte celui de la Pologne, les prin moindre murmure, l’interné passait du côté suisse l’entrée du roi Léo- Conseil polonais de Londres
Le nombre des bâtiments enne po'd bavarois. On peut compter sur eüx pour
que la faim, le froid, l’entassement cipaux sujets de litige ont été apla par la chambre des tortures ou la mis qui se sont rendüs à Ancône en territoire helvétique. De 1919 à 1928, les crimes de rendre illusoire cette crainte mani
dans des blocks poussé jusqu’à nis. chambre à gaz. où il était pendu. s’élève à 23. Parmi eux, on compte Une certaine inquiétude viennent de plus en plus nombreux festée par certains pour une fra Londres (Reuter). Le gouver
deux mille détenus sur cinq cents L’inclusion de la France dans le En cas d’alertes aériennes, les un sous-marin, sept vedettes lan On compte officiellement plus ternisation des occupants alliés nement polonais Londres
mètres carrés, l’habillement réduit directoire des Cinq Grands appa 3 ou 4.000 internés étaient entassés ce-torpilles et cinq bâtiments lé règne à Bruxelles en
de 200 à l’actif de ce qu’on com la population allemande.
avec
lifié hier
de
soir de pure Invention
a qua
au minimum, la misère morale, qui raît aujourd’hui comme certaine dans les fameuses caves à tresses. gers. Bruxelles, — Dans les milieux mence à appeler la Reichswehr Ceux-là doivent se souvenir que l’accusation selon laquelle les chefs
tuèrent, au cours du premier tri après des tergiversations dues prin Les Allemands faisaient faire pla Le nombre des prisonniers faits gouvernementaux belges, dé noire, autrement dit secrète (noir jamais celle-ci, même avant Hitler, polonais que les Russes ont arrê
mestre de cette année, treize mille cipalement à la volonté des qua ce à coups de matraques ; nom sur ces unités s'élève à 1 300. Le clare ne rien savoir du sorton du roi on allemand « schwartz » désigne n’a sérieusement combattu la san tés s’étaient livrés à des actes de
détenus sur un total permanent tre puissances invitantes de pré breux étaient ceux qui mourraient draguage des mines dans le nord Léopold, et 11 règne une certaine tout ce qui est clandestin. C'est glante Sainte-Wehme. sabotages contre les forces armées
de quarante mille. senter aussi rapidement que possi étouffés. de l’Adriatique se poursuit. inquiétude à son sujet. d’outre-Rhih que nous vient l’ex- R. J. soviétiques.
En présence de M. Yves CHATAIGNEAU
Les Délégations financières
se sont réunies, hier, en séance extraordinaire

M. Abel ABEILLE est élu président à l'unanimité

« Nous pouvons être fiers de la part prise par l'Al


gérie dans la délivrance de la Pûtrie. »
Yves CHATAIGNEAU.

Au cours d'une conférence de presse

M. SANSON, secrétaire général des A.C.


a exposé les buts
de son voyage en Afrique du Nord
La Wehrmacht est définitivement battue
L’ECHO D’ALGER
par les armées de la Liberté 20, rue de i* Liberté, Alger. I el. 3/3-80, 81, 82. Adr. télegi. I 50
L'amiral Dœnitz a donné aux troupes allemandes
1 Fr Publicité: AGENCE HAVAS, 57, rue d’isly, Alger
Echo Alger. Ch. pu Alger 19-25 *> PARIS : IP, r. Feydeau, 2» Tel. 352-82, 83 (Concessionnaire Agence Africaine)

l'ordre de capituler sans conditions


Les hostilités ont cessé sur le front de la 1” armée française
Dans une proclamation diffusée par le poste de Flensburg LONDRES. radio allemande de

La LA DERNIÈRE PHASE DE LA GUERRE
Flensburg a annoncé que l'amiral Dœnitz
Le comte Schwerin von Kosi:k a ordonné la capitulation sans conditions Lesforces allemandesde Norvège
de toutes les troupes allemandes com

annonceia capitulation au peuple allemand battantes.


ont capitulé
“ L'acte de reddition remet l’Allemagne
L'évacuation du Danemark est commencée
Londres. — La radio de Flensburg, apres avoir annonce que l'ami- haute expression au cours des an-
rai Dœnitz ordonnait la reddition sans conditions de toutes les forces ; nees de guerre dans l’esprit de ca
combattantes allemandes, a diffusé la proclamation suivante du comte | maraderie du front et dans la vo
Schwerin von Kosick au peuple allemand : | Ion té d’entr’aide au milieu des de
et le peuple allemand
morts de cette guerre. Leurs sacri tresses qui ont affecte la patrie.
« Hommes et femmes
des, le haut commandement
alleman
procla fices nous imposent les plus gran Travaillons honnêtement entre les mains des vainqueurs Alger. — Selon la xadio fran
çaise, la radio anglaise a annonce
La Suède participerait Les forces allemandes
me la rcddiiio.i sans conditions alde des obligations. Noire sympathie va que les forces allemandes de Nor à l’élimination des Allemands seront désarmées en Suède
toutes les forces combattantes tout blessés et a tous à l’élaboration de la paix vège ont capitulé sans conditions
avant aux Stockholm.
lemandes En tant que premier mi ceux à qui la lutte a porte des coups. déclare le GENERAL JODL et serait, en échange, admise — La question de la
» Nous devons aussi reconnaître Le ministre d’Allemagne reddition des forces allemandes de
nistre du gouvernement du Reich, » Personne ne doit se faire d’ii- cette loi comme base de toutes nos
qui signa pour les vaincus parmi les Nations Unies Norvège est maintenant résolue. El
nomme par l’amiral de la flotte lusion sur la dureté des conditions relations avec les auties nations, en Suède avait remis les se rendront en Suede pour se
pour traiter les questions militai qui vont nous etre imposées par nos Nous devons la reconnaître et la
res, je me tourne vers la nation ennemis. Nous devons maintenant ! respecter comme l’expression de nos eux légations alliées le document San-Francisco. — Certains mi faire désarmer.
allemande en cette heure tragique faire confiance au des: in et ne pas sentiments New-York. — La radio américai Après signature de la reddi lieux de San-Francisco pensent On signale, d’autre part, que le
intimes. Notre respect xa constatant cette capitulation chef des S.S. de Norvège a quitté ce
d° notre histoire. de questions. Personne j des traités sera aussi sacré pouj ne rapporte que le général Eisen- tion, le général Jodl et le générai qu une des conséquences de la pro
nous poser Londres. — On mande de Stoc clamation par les « Trois Grands » pays pour une destination incon
» Après une lutte héroïque qui ne peut douter que l'avenir serai nous que notre but. appartenir à hower n’a pas personnellement as Friedfc irg ont été reçus par le gé kholm à l'agence
années, après dur Reuter que, se de la victoire et de la cessation des nue.
a duré près de six pour tout le monde et ext-I la famille européenne des nations sisté à la signa'ure de l’acte de néral Eisenhower Le général Jod lon le « Dagens Nyheter », le doc
des sacrifices immenses, l’Allema capitulation des troupei alleman a déclaré : « Je considère que l’acte
hostilités pourrait affecter la Suède L’évacuation du Danemark
géra ,pe nous des sacrifices dans | et démobiliser toutes les forces mo- teur Thomsen, ministre d’Allema de la façon suivante
gne a succombé devant l’écrasante tous les domaines de la vie Nous!raies et matérielles suscitées par la des. C’est son chef d’état-ma'or de reddition remet l'Allemagne ex la Suède

Copenhague. Le général De-
puissance de ses adversaires. Con devons accepter cette charge et i le généra! Walter Bedell Smith qu le peuple allemand entre les mains gne en Suède, de retour d'Oslo, participerait aux opérations neces
guerre. Alors nous pourrons espé- aurait aussitôt remis aux légations wing a eu hier —une entrevue avec
tinuer la guerre signifierait une ef nous en tenir fidèlement aux obii-jrer recouvrer la liberté, sans la- a signé pour lui. des vainqueurs. » alliées à Stockholm le dcoument
saires à l’élimination de tous les
le roi Christian. Il a démenti les
fusion de sang et des destructions galions que nous nous sommes im-| quelle une nation ne peut vivre L’amiral Dœnitz éléments allemands de Norvège et
informations selon lesquelles
inutiles Le gouvernement, qui se posées. Mais nous te devons pas ; dans laau<ïignité. constatant la capitulation des serait en échange admise parmi les le
Les grands chefs troupes allemandes de Norvège. réchal Montgomery viendraitma
rend compte de sa responsabilité désespérer ni nous laisser aller à annonce la fin de la guerre Nations unies. au
» Joignons à notre fierté pour la Danemark. Il a, d’autre part, or
pour l’avenir de la nation, a été une muette résignation lutte héroïque livrée par notre na sous-marine donné au général allemand Linde-
contraint a la suite de l’effondre tion, la détermination,en tant qu’é-
ment de toutes ses forces mate Nous devons parcourir le chemin léments du nom de civilisés de l’Oc alliés Londres, w Selon ia radio bri
LES DERNIERES OPERATIONS MILITAIRES man de commencer l’évacuation-c!e
rielles, de solliciter de l’ennemi la
cessation des hostilités. d’un sombre avenir cident chrétien, de travailler
nêtement à l’élaboration de la paix
hon tannique, l’amiral Dœnitz a an
noncé la fin de la guerre sous-ma Les forces allemandes ses troupes estimées à 2 ou 300.00J
hommes. Les soldats allemands se
retirent vers la partie de l'Allema
Les conditions de nos ennemis » Une fois de plus nous devons qœ devra être digne des meilleu rine et donné l’ordre à tous les gne occupée par les forces du ma
sous-marins allemands de rejoin
seront dures
parcourir le chemin d'un sombre res traditions de notre nation. Puis
avenir. De l’effondrement du passe, se Dieu ne pas nous abandonne
tache de l’ami sachons préserver et sauver une dans notre effort. Puisse-t-il nous
dre leurs bases. combattant en Tchécoslovaquie réchal Montgomery où ils seront
entièrement désarmés.
» La plus noble L’écrasante supériorité des Alliés Violents combats à Copenhague
ral de la flotte et de son gouver chose . notre unité, la communau- | accorder sa bénédiction dans notre

ne reconnaissent pas la reddition


nement est d’épargner le plus grand té nationale qui a trouvé sa plus tâche. » rend impossible la poursuite entre la police
nombre possible de 'des allemandes de la lutte et les Quisling danois
dans cette dernière phase de la
guerre Que la cessation de la guer A LA CONFERENCE DE SAN-FRANCISCO explique-t-il à la flotte
Londres. — La radio de Prague,
Copenhague. De violents com
bats ont éclaté—à Copenhague en
re n’ait pas été immédiate et si Londres. — Dans l’ordre du jour Un groupe motorisé
multanée à l'est et à l’ouest s’ex contrôlée par les Allemands, a dé tre les forces de police danoises ve
qu’il a adressé à la flotte sous- américain est signalé
plique par cette unique raison Dans L
cette heure, qui est une des plus
automatisme des accords régionaux marine allemande pour lui ordon
ner la cessation immédiate des hos
claré aujourd’hui que le comman
dant en chef allemand en Tché à 72 km. au sud de Linz
nant de Suède et celles des Quœ-
ling danois soutenues par les S.S.
graves pour la nation allemande, coslovaquie ne reconnaissait pas la et les « loups garous ». La place
tilités, l'amiral Dœnitz explique que reddition ordonnée par l’amiral G.Q.G. des forces expéditionnai de l'hôtel de ville a été le centre
nous nous inclinons devant les la supériorité écrasante des Alliés
et le droit de décision du Conseil de sécurité rend impossible la poursuite de la
Dœnitz.
La bataille pour Prague 3'
res alliées (de Georges Heuze, cor
respondant de guerre de F.P.) : La
de combats qui se sont prolongés
HITLER lutte.
poursuit
armée américaine a poursuivi sa
progression
dans les rues et sur les toits. 12 per
sonnes ont été tuées et 150 blessées.
sur toute l’étendue du
est réglé par un amendement
Le cabinet de guerre se De nouveaux engagements se sont
avait pris britannique Frontière allemande. — L’insur front.
parvenus
Des
rection de Prague s’est étendue a est de Piisen.
éléments blindés sont
à Susice, à 64 km. au sud-
également produits à Elseneur.
Les autorités alliées

ses dispositions de M M Bi dault et Molotov s’est réuni hier


Londres. — Le cabinet de guer
plusieurs villes de la Tchécoslova
quie. Dans la capitale même, la forces Au sud du front tenu par les
du général Patton, un grou
rendent hommage
à la population danoise
pour fuir
confusion règne parmi les soldats motorisé est parvenu à 72 km.
. re britannique s’est réuni hier ma allemands. Certains détachements pe
sud de Linz. Copenhague. — Le général De-
tin, et la séance a duré toute la continuent à se battre tandis que auDevant la r armée américaine, l wing, représentant le général Eisen
matinée. Selon 1’ « Evenlng Stan d’autres abandonnent les armes de deux nouvelles unités allemandes
révélé l'agence Domeï Les consultations à cinq sur le TRUSTEESHIP dard », plusieurs ministres se sont vant les patriotes tchèques. La lutte appartenant
hower et le maréchal Montgomery
rendus plus tôt que d'habitude â au groupe d’armées au Danemark, a adressé en leur
Lond’,e l>. Domeï an se poursuivent leur travail, attendant que M.
est particulièrement violente aux G qui n’avaient pas encore ca nom à la population danoise un
— L agence Maréchal Montgomery abords du poste de Radio-Prague pitulé,
« »,
nonce selon une nouvelle oifiusee Churchill leur communique à 1 a- feront leur soumission défi message lui rendant hommage pour
qui est aux mains des patriotes. Les nitive aujourd’hui à 22 heures. la part prise dans la lutte com
par un poste de radio quelque part San-Francisco. — Une grande sa mis d’accord et qui est conçu en vance l’heure à laquelle il parlera S.S. ont exécuté un certain nombre mune,
dans le sud de l'Allemagne, que tisfaction règne dans les milieux à la radio. de civils considérés comme franc- La division bleue espagnole
Hitler avait pris toutes disposi ces termes :
Les journalistes britanniques tireurs. combattait en Autriche LES ATROCITÉS ALLEMANDES
tions pour s'échapper en avion de des résultatsla conférence
français de a la suite c Le Conseil de sécurité devra Le gouvernement tchécoslovaque
Berlin à la d'rnière minute, afin acquis à la fin de. la être curiomœ ciiaque fois qu’il con félicitent le roi George
d'aller as'tirer ailleurs la dbecùon semaine.
blème,
En
celui
effet,
qui
un
consiste
grand
à
pro
concilier
vient de faire usage
gements ou organismes régionaux
de cta arran
et expriment leur gratitude
a lancé du micro de Londres un
avertissement aux Allemands pour
contre les 5” et 8 e armées
alliées
Quatre millions
de son pays faire
Un avion spécial était rêt à l’em l’automatisme des accords régio en vue de l'application sous son à M. Churchill leur savoir que tous les pa
Londres. — La radio britanni
,
porter, qui levait décoller d’une naux et le droit de décision du
grande avenue traversant Berlin Conseil de sécurité, est maintenant
autorité de mesures coercitives.
Mais aucune mesure coercitive ne Londres. — A l’occasion de la vic
triotes portant un brassard de
vaient être considérés et traités que annonce que les 5 e et 8 e ar d'êtres humains
comme des soldats et que les Alle mées se sont heurtées, en péné
-lest en ouest. Mais, toujours se réglé par l’amendement sur lequel devra être appliquée en vertu des toire, l’Association des journalistes mands qui contreviendraient aux trant en Autriche, à la résistance
lon ''agence nippone. Hitler décida MM. Bidault et Molotov se sont arrangements régionaux ou par des britanniques a adressé un message lois de la
dans la nuit de demeu.er à son organismes régionaux sans l’assen de félicitations au poi George. guerre seraient punis. d’éléments
tamment à
ennemis épars, et no
celle d’unités de la di ont été massacrés
timent du Conseil de sécurité », ex Les journalistes ont également Les Allemands sont maîtres
p-ste et d'y attendre la mert. vision bleue espagnole.
Le sort d’Hitler Une mission militaire
cepté lorsque les mesures prévues
dans les arrangements régionaux
adressé un télégramme à M. Chur d’une partie de la capitale Les hostilités ont cessé dans'I’usinedemort"
chill, lui exprimant leur gratitude Front du
sur le front
sont dirigées contre le renouvelle sud. Les autorités
française pour le rôle élevé qu’il a assumé allemandes maîtresses —
ne restera
ment de la politique d'agression de
la part des Etats agresseurs dans
noblement à la tête de la Grande-
Bretagne en guerre et pour sa con tin
d'une par
tie de Prague ont publié hier ma de la r” armée française l d'OSVECIM
s'apprête à partirla guerre actuelle. » Les Etats si tribution à la victoire alliée. une proclamation dv comman Q.G. de la l r * armée française.
plus longtemps gnataires devront rendre compte dement allemand imposant le cou On annonce officiellement que Moscou. — La presse soviétique
Berlin au Conseil de sécurité, dans le pius A NEW-YORK vre-feu de 22 h. f 5 heures, or — les hostilités ont cessé sur le front publie aujourd’hui
une énigme un rapport de
pour bref délai, des mesures qu’ils au donnant la fermeture des portes et de la l r ® armée française.

Paris.
raient été amenés à prendre en
Le journal « Ce Soir » exécution de l’application des bits
Plusieurs des
menaçant
fenêtres
de
de
la
tous
peine
les
de
immeubles,
mort tout Les combats ont cessé
la
sur
commission
l’« usine
chargée d enquêter
de mort » d’Osvecim,
où plus de quatre millions d'hom
écrit LA PRAVDA annonce —qu’une mission militaire arrangements. civil trouvé en possession d’armes, dans Breslau
française dirigée par le général de La clause relative « aux Etats centaines de milliers
et annonçant l’exécution d’otages
ci Londres. Selon la radio de
mes et de femmes ont été massa
crés par ordre du gouvernement
Moscou. — De Jean Champe Bauchesne s’apprête à partir pour agresseurs dans la guerre actuelle » en cas d’agression contre les — allemand.
nois, correspondant de F.P. : Ke Berlin, dont le partage symbolique a été insérée à la demande de
levant les déclarations de l’amna. a été décide entre les quatre gran l U R.S.S. et, de l’avis général, elle de personnes vils allemands. Prague, contrôlée par
La radio allemande a annoncé mands, tous les combats ont cesse Le camp d’Auschwitz constitue
les Alle

Dœnitz, suivant lesquelles Hitler des puissances. fera disparaître toutes les objec plus tard que les troupes de la dans Breslau, capitale de la Silé
manifesté leur Wehrmacht concentrées aux envi sie, qui constituait l’une des po
joie un hallucinant exemple
serait tombe dans la capitale du
rteieh, la « Pravda » écrit ;
L’U.R.S.S. se chargera de l’est tions pouvant encore être formu
de la ville, le Etats-Unis en con lées contre l’automatisme des ac Général Juin
ont rons de Prague pourront être uti ches allemandes subsistant à une de la barbarie allemande
Maintenant que l’annee roug trôleront le sud, la Grande-Breta cords régionaux. lisées contre les patriotes si les grande distance en arrière des li
«
New-York. — Sans attendre la circonstances l’exigent. Moscou. — Des experts, représen
es t a Benirp le sort d’Hitler ne gne s’en verra attribuer iouest et Le texte franco-soviétique a été gnes.
tant toutes les branches de la mé
restera plus longtemps une enigme les Français en occuperont le nord. maintenu à défaut du texte com proclamation officielle, et bien que La 3 e armée américaine Le maréchal Staline decine, et parmi lesquels se trouve
Le voile de mystère par lequel les Ils auront ainsi sous leur contrôle mun des autres grandes puissances, les autorités ne souhaitent pas de
fascistes allemands cherchèrent a les trois districts de Pankow, Rei- dont la rédaction avait été envisa trop grandes manifestations, puis avance vers Prague...
annonce l'occupation le docteur
Ferrand,
Limousin, de Clermont-
ont été chargés d’enquê
couvrir l’épilogue de leur repré nickendorf et Prenzlauer. gée vendredi après-midi, mais dont que la guerre contin e dans le Pa Prague. — Radio-Prague a-an
sentation criminelle sera soulevé. Dans les quatre zones 1 adminis l’idée fut ensuite abandonnée par cifique, New-York a célébré dans noncé ce matin que les Américains de Breslau ter sur le camp d’Auschwitz. Les
le plus grand enthousiasme la nou ont occupé Beroun, localité située à premiers résultats de leur enquête
Le mythe bouiion de la « mort tration se fera de la meme façon. les Américains, comme il ressort Alger- Un ordre du jour du ont établi
héroïque » du Fùhrer sera d.ssipé E le se fondera sur le ptlncipe des délcarations que fit M. Stetti- velle de la reddition de l’Allema 25 km. de Prague. Dans la région maréchal Staline — que
les tuait le plus hallucinant ce camp consti
gne, donnée par une agence de Rakowik-Beroun-Pribran, de puis troupes du maréchal Koniev ont annonce que exemple
Où sont les principaux meneurs du contrôle indirect, c’est-à-dire nius samedi matin. presse. santes formations alliées avancent achevé l’occupation de Breslau. que le monde ait jamais connu de
que les diverses tâches administra (Lire la suiten deuxième page) Une foule estimée à plusieurs la science mise au service de la
nazis ? direction de la capitale tché Wilhelmshafen
tives seront effectivement exécu centaines de milliers de personnes en coslovaque. barbarie.
Où sont aujourd’hui les princi tées par les fonctionnaires alle M. Churchill parlera se porta vers Times Square agi HIMMLER SERA TENU
mands,
paux meneurs nazis ? Les uns représentants sous
mais le contrôle des
jeudi radio tant des drapeaux et criant sa joie. par A un nouvel appel à l’aide lancé
les pr.friotes tchèques, la B.B.C.
est atteint
de l’autorité occu
n existent plus et les autres sont pante. 800 officiers, sous-ofticiers par La censure se relâche en Amérique a répondu : « Les secours arri et Cuxhafen occupé PERSONNELLEMENT
le p’us loin possible. Le supe.oe au peuple anglais vent ».
bourreau Himmler aurait voulu et hommes de troupe français se Washington. — La « Paname- G.Q.G. des F.E.A. — Les forces RESPONSABLE
ront
jouer un rôle de premier pian, avec On prévoit,nécessaires à cet effet. rican Airways » a annoncé qu’a ...et progresse sur un front polonaises de la l re armée cana
d’autre part, l’arrivee Londres. — M. Churchill s’adres partir de mercredi prochain, une de 225 kilomètres dienne ont atteint Wilhemshafen. DES ATROCITES
ses propositions provocatrices de à Berlin jeudi soir radio la dont le port, gravement endomma
capitulation partielle, devant ia giments d’un ou de plusieurs ré sera tion britannique,
par à
l’occasion
na nouvelle réglementation de la cen Front de la 3’ armée américaine. gé, contient la carcasse d’un croi COMMISES AU CAMP
Grande-Bretagne et les Etats-Unis, français. à du sure permettra la publication préa
mais son offre rejetée, il dispa cinquième anniversaire de sa no lable des dates de départ et d’ar front — La 3' armée progresse sur un seur ennemi de 6.000 tonnes. Les D'AUSCHWITZ
M. Churchill félicite
mination comme premier ministre, rivée des Clippers transatlantiques de Karavard, de 225 km. Partie de l’ouest blindés de la 2 e armée britannique
raît sans laisser de traces. coïncidant avec l’invasion par les elle a atteint, après ont occupé Cuxhaven et toute la Moscou. — Dans un article con
Le grand amiral Dœnitz ayant
perdu sa flotte, s’est fais à la bar forces allemandes, de la Hollande, C’est un grand jour avoir occupé Piisen. des points si région avoisinante. Dans ce sec sacré aux criminels de guerre, la
re du vaisseau allemand en perdi
M. Edouard Herriot de la Belgique et du Luxembourg pour la Hollande tués à 30 km. au nord de Regen teurs, les Alliés ont dénombré « Pravda » déclare qu’Himmler se
et d’autres à 45 km. à l’est de cette 120.000 prisonniers allemands, dont ra personnellement tenu pour res
tion, sans grand enthousiasme ville. 50.000 ont déjà été rassemblés dans ponsable des atrocités commises au
ù'ailleurs. Il serait bien vain de Moscou. — M. Edouard Herriot Sur le front de La Rochelle a déclaré le prince Bernard lo
chercher une trace quelconque a reçu un télégramme d; félicita
La
Londres. — Selon la B.B.C.: A la calité située à 33 km. °6* division a atteint uno la région dé Hambourg. camp J.’Auschwitz où 12.000 per
d’enthousiasme dans son message tions du premier ministre britan suite de la capitulation des trou Linz. Au sud de la ville, 2.000 sol au nord de Aucun communiqué officiel sonnes périrent quotidiennement.
Au cours d’une trêve
au peuple allemand. La composi nique, M. Churchill. pes allemandes de Hollande, le prin dats hongrois de l’état-major suprême allié La presse américaine
675 prisonniers français se sont rendus.
tion du « gouvernement de Dœ cc Bernard a fait 1er déclarations On déclare ailleurs qu’au n’a confirmé
suivantes : par encore la demande
nitz i n’a pas été annoncée. A l’ex EN ESPAGNE ont été remis aux autorités jour nombre des prisonniers faits par la la reddition totale forces approuve
ception du poste de ministre des
Affaires étrangères, toutes les pla Front de la Rochelle. — Au
« C’est un grand pour nous 3'
que celui de la' délivrance du peu Michel. a. .née se trouve le vice-amiral
des formulée par la France
/ ennemies Europe sujet des réparations
ces sont, en effet, manifestement
vacantes. Ce gouvernement de deux
Les antifranquistes cours d’une trêve de huit' heures,
675 prisonniers français ont été re
ple hollandais qui a lutté coura
geusement et n’a jamais capitulé. Les blindés de Patton
en
Etat-major des forces expédition
au
mis aux autorités françaises. Il nous faut maintenant réorgani sont aux abords de Prague naires New-York. — Commentant la
membres, on ne sait d’ailleurs pas alliées. — A 15 heures 45, demande formulée
ser notre armée afin de participer l'état-major suprême des forces ex au sujet des réparations par la France,
au juste où il se trouve et le lieu plusieurs Un chalutier allemand
de sa résidence fait l’objet de con ont qui tentait de s'enfuir
à la libération des Indes néerlan
daises. Celle-ci acquise, nous pour annonce que
Londres. — La
les
radio
tanks
britannique
du général péditionnaires alliées n’avait publié main-d'œuvre allemande, le par New-
la
jectures sans fin. Ce gouvernement aucune déclaration officiels prmet- York Times », déclare qu’un «
original mérite vraiment le titre
de « coidmission de la liquidation
engagements est ramené dans un port français
Paris. — Le Ministère de la ma
rons nous mettre à l’œuvre pour Patton sont aux abords de Prague. tant d'annoncer jusqu’à cette heu système
reconstruire rotre pays. » L’armée Koniev est
re, la reddition totale des forces ar que celui qui a consisté à réclamer
beaucoup plus
tel
réaliste
du 3* Reich. »
Le corps de Gœbbels avec la garde civile rine communique :
Des vedettes rapides de la ma
Le gouvernement portugais est entrée en Bohême cune mées allemandes en Europe et au à l’Allemagne, après la première
Information à ce sujet n’avait guerre mondiale, d'énormes somr es
rine française, qui ont participé au ne reconnaît plus Londres. — La radio de Prague, été autorisée. d’argent qui n'ont jamais été
aurait été découvert blocus des poches allemandes de les représentants nazis contrôlée par les Allemands, an N D.L.R. — La même mise au payées. —
à Berlin Les pertes sont lourdes l’Atlantique, ont été engagées au
comme ceux du gouvernement Koniev nonce que les troupes du maréchal point a été diffusée depuis Londres
cours de ces dernières nuits avec ont franchi la frontière sé et Washington par Reuter et l’As- L’aviation des Balkans
Moscou — Selon des înlorma- des deux côtés des bâtiments ennemis qu’elles ont légitime de l’Allemagne parant la Saxe de la Bohême. sociation-Press.
ions ion encore confirmées, les canonnés et refoulés. Un chalutier
Madrid. — Les éléments armés qui tentait de s'enfuir été Lisbonne. — Le gouvernement aux mains
De son côté, la radio de Prague,
diffusé L’île Rugen servait attaque le trafic routier
corps dî Gœbbels et de sa œmme antiiranquistes cap des patriotes, a
au nord ouest de Fiume
manifestent une turé par un hydravion d’une a
ont été trouvés dans un abri près grande activité dans pa Maréchal Alexander portugais a signifié hier au minis la même nouvelle. de base d’essai
du Reichstag, à Berlin. la région de trouille de reconnaissance, et ra tre du Reich, Halem, qu’il n’était
la Sierra de Albàrracin. Ils ont mené dans un port français.
(S. 3.008 à 3.017)
plus en mesure de reconnaître les Les armées Malinovsky pour les armes secrètes Une G.Q.G. allié en Méditerranée. —
petite formation de bombar
Pour dépister les richesses eu ces jours derniers plusieurs en chef de la police allemande représentants diplomatiques et con Eremenko fait Front
Le et ont nord. — L’île Rugen, dont diers de l’aviation des Balkans a
allemandes camouflées à l’étranger gagements avec la garde civile. Les JERUSALEM. — Un département officiel de Norvège a disparu sulaires nazis comme ceux du gou leur jonction à Olmutz les forces du maréchal Rokossovs- attaqué, hier, le trafic. routier au
pertes ont été lourdes des deux la radiodiffusion en Palestine, complètement en vernement légitime de l’Allemagne. ki se sont emparées hier, consti nord-ouest de Fiume. On ne signale
Paris. — Des services spéciaux côtés. distinct du service radiophoniqnue actuel, sera
inauguré le l«r juin. Il sera dirigé par M. Stockholm. — Le chef de la poli Toutes les installations et proprié Prague. Le poste de Radio- tuait un avant-poste stratégique aucune autre mission de la M.A.A.F.
des états-majors alliés examinent On signale également une acti Edwin Samuel et contrôlera les programmes ce allemande en Norvège a dispa tés de l’Etat allemand ont été mi Prague libre —
l’armée l’ennemi qui l’avait transfor
actuellement les archives des ban vité de ces éléments dans les ré arabes. Juifs et la partie anglaise de ces annonce que pour Les chasseurs ont continué à pa
programmes. ru. Des déserteurs allemands tra ses sous scellés et seront trans du maréchal Malinovsky et celle mée forteresse. Les soldats so trouiller au-dessus des régions oc
ques et des firmes allemandes pour gions de Teruel et de Valence. STRASBOURG. — Lady Baden Powel, versent en grand nombre la fron férées à la commission alliée Al du général Eremenko, ont réalisé viétiques .
ont trouvé de nombreux cupées. 180 sorties environ ont été
dépister les richesses camouflées a Avant de regagner la Sierra, ils chef du scoutisme international, est arrivée tière et viennent en y
l’étranger. hier a Strasbourg où elle a été reçue par la se rendre aux au lemagne ou au gouvernement alle leur jonction dans la région d'Ol terrains d’essai pour l’artillerie et effectuées. Tous nos appareils ont
ont emmené quelques otages. municipalité. torités suédoises. . mand reconnu par les Alliés mutz. pour les armes secrètes allemandes rejoint leurs bases.

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