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Chapitre 3 : Les pratiques dans la Grèce Antique

Analyse des exercices physiques et jeux : genèse et approche comparée des


pratiques (=continuités et ruptures avec les PP de la culture égyptienne)

2 formes de pratiques physiques dominantes : exercices physiques (manière de travailler le corps)


et jeux (moyen d'échange et spectacle).

Repères bibliographiques :

• Richter, les jeux des grecs et des romains (2000). Il effectue une approche diachronique,
l'étude est effectué dans le temps long.Etude de la culture grecque à la culture romaine.
Pour lui, les jeux = spectacle qui génère des enjeux économiques, philosophiques, sociaux
et culturels.
• Decker et Thullier, sport dans l’antiquité (2004) : sport = pratique de performance, de
compétition, à travers l’Egypte, la Grèce, et la Rome.
L'approche est aussi diachronique/longitudinal

I. Quelles valeurs ?

Matériaux : on a des écrits (poèmes) dans les lieux d’épreuves et temples sur des plaques de
bronze, de pierre, du marbre. Les poèmes nous informe sur tout un ensemble de la vie quotidienne
de la civilisation grecque.
Exemple : récit de Troïlos sur ses victoires de course de charres

Iconographies : peinture et scupture. La représentation des corps est semblable à celle sous
l’Egypte (caractérisée par la force)
Exemple : représentation d'un athléte qui tire à l'arc, la nudité est synonyme de gloire, de force, de
bonne santé physique et moral. La nudité est exhibée. Elle est symbole de la puissance de la
victoire.
On retrouve une certaine symétrie, on a une recherche d'équilibre et d'harmonie entre les différentes
parties du corps.
Exemple : un athlète va refuser de jouer de la flûte pour ne pas abîmer l'éthétisme de sa bouche.
• Discobole de Myron (450 avant JC) : on a une expression des techniques corporelles à
travers la posture (attitude avec laquelle le lanceur lance le disque : mécanique de la
période) et sur la manière de tenir le disque.
Pour faire l’histoire on va croiser les analyses : en travaillant sur les squelettes on remarque des
déformations, protubérances sur le radius et l’ulna : cale osseux qui se forme avec l’entraînement et
qui permet de tenir le disque et lancer plus efficacement.

Sur les boxeurs, on voit des stigmates (points de suture sur le visage, gonflement).
Sur les poèmes on identifie les boxeurs selon les traumatismes qu’ils ont sur eux :
• otholadias = oreille cassée
• otholataxis = oreille broyée.
Decker va croiser l’analyse de ces portraits de boxers avec l’analyse des boites crâniennes et leurs
déformations. Il en déduit la nature du coup voire même l’intensité.
Est-ce que les boxeurs portaient des équipements étant donnés l'intensité des coups ?
Les pratiques de la boxe peuvent être dangereuses voire mortelles

Infrastructures : la ville d’Olympie en Grèce laisse à l’historien un ensemble de traces : les pratique
physique vont être sacralisées. Exemple : stèles sont posées devant la stade d'Olympie, on voit des
statues de Zeus mais aussi des plaques de marbres sur lesquels sont notés les noms des tricheurs.
On comprend alors qu'il y a des règles et des codes, on découvre la nature des infractions et les
amendes.

2. Les pratiques grecques


Les pratiques physiques vont donc être caractérisées par une dimension sacrée et divine.

Hagiographique : faire l’histoire d’une personne en mettant en avant son caractère divin , magique ,
son caractère de simplet

Dans la Grèce antique la nudité représente la force , la bonne santé physique et morale , puissance .
La beauté est représenté par la symétrie du corps . Il existe des activités qui permet de maintenir
cette symétrie
Ex : Certaine personne ne veut pas jouer de la flute par peur de déformer sa symétrie

Les pratiques st violentes ,et agressive


Stigmate

L’otholadias est un lutteur qui va avoir l’oreille cassé


L’otholataxis est un combatteur qui a les oreilles brouillés

L’analyse de squelette , des structures , sites géographique vont nous donner des infos sur les
pratiques sportif

Zanés : bloque de pierre à l’entrée des stades et sur ces blocs de pierres , il y avait des statues de
cuivre . On y retrouve aussi sur ces zanés des inscription qui témoigne de fait marquant des jeux ,
des faits de tricherie , les amandes qu’ils ont dû payer

a) Exercices physiques

Ces exercices sont le plus souvent pratiqués sous une forme agonale (agôn = compétition), càd sous
une forme compétitive. On doit éduquer le corps au combat, à la lutte.
La mise à mort est toujours symbolique, l'adversaire ne doit pas être tué. C'est Dieu qui décide du
vainqueur . Ces pratiques sont organisées autour du principe de l’ORDALIE : c’est la destinée. Toutes
les actions sont liées au JUGEMENT DE DIEU/au destin.
Ces jeux ont un enjeu éducatif et psychologique, ils doivent participer à l'éducation du corps et de
l'esprit. La pratique physique est considéré comme un moyen d'épanouissement personnel. C'est un
moyen d'équilibrer le citoyen. C'est un moyen d'entrer dans le Kosmos : rentrer dans l'ordre du
monde, être en équilibre avec l'univers, la terre, l'eau et l'air.
Ces pratiques sont sous la direction d'un pédotribe : un maître d'exercice physique, il est vétû d'un
manteau et d'un long bâton fourchu. Ce bâton lui permet de corriger les mauvaises attitudes des
élèves, on est sur une éducation de correction, de soumission. A partir de 12 ans, l'enfant grec va
exercer son corps.
Ils pratiquent dans le Palestre : les jeunes peuvent s'y exercer jusque 18 ans.

Cette éducation vise plusieurs objectifs :


– objectif hygiénique
– objectif de divertissement, de défoulement
– objectif de préparation militaire
– objectif de célébration divine : honorer et se rapprocher des Dieux.
Dans la Grèce antique, un imbécile est un individu qui ne sait ni lire ni nager.
On pratique des exercices aquatiques mais également des jeux de balles.

Jeu de la balle Céleste : un des joueurs se renversant en arrière lance sa balle vers le ciel les autres
bondissent et leur ambitions et de la saisir avant qu’elle touche terre le joueur cherchait a lancer la
balles le plus verticalement possible, cette balle était une petite boule de métal ou de pierre qui était
entouré de laine. C'est un jeu de lancer-attraper qui nécessite de l'adresse et des qualités
physiques.

La balle au bond : Il s'agit de frapper vigoureusement sur le sol de manière à la faire rebondir
recevoir le bond et la renvoyer de nouveau avec la main. Nécéssité de qualité d'adresse et physique
Ces deux jeux sont des jeux individuels.

La balle des éphèbes : ce jeu est plus collectif, il est réservé à une certaine population. Les éphèbes :
pas atteint la maturité sexuelle et pas de poils, barbe. On trace une ligne médial avec de part et
d’autre la ligne des deux camps c’est un jeu d’envoi et de renvoi ou le but est de renvoyer la balle
par-dessus le camp adverse, le jeu se termine lorqu’une des deux équipes marque. Le lancer
s'effectue à la main mais il y a des jeux de pied juste pour relever le ballon.

La Phaeninde : porte le nom d’un professeur de gymnastique, ici le terrain est variable en fonction
des coups joué, il n’y a pas de délimitation précise au début du jeu, c’est un jeu d’envoi et de renvois
si la balle n’est pas renvoyé le jeu s’arrête, le jeu prend fin lorsque l’un des équipes n’arrive pas à
renvoyer la balle au point de départ. Jeu d'adresse qui nécessité des qualités physiques.

Dans tous ces jeux, l'athlète doit conserver la grâce, la pureté. Et cela malgré la sueur, la boue voire
la poussière. Ces exercices physiques sous forme de jeux de balles sont des rites initiatiques dans la
culture grecque.
Ces jeux de balles ont une fonction ludique mais aussi une fonction éducative on éduque les jeunes
hommes

Ils sont régis par un principe : l’Ordalie = le résultat est lié à la destinée, c’est le jugement de Dieu, il
décide le vainqueur. L’athlète met sa vie en jeu, et Dieu va décider si il est méritant ou pas.

Ces exercices sont organisés autour d’une mort symbolique : on ne doit pas tuer l’adversaire.
Quand il y a des combats armés, le combat doit s’arrêter dès qu’il y a du sang qui jaillit.

A travers ces principes, les exercices physiques révélent 3 enjeux :


• un enjeu social : montre sa capacité à exercer une fonction sociale. Il montre sa capacité
d'Homme, c'est un moyen pour l’adolescent de montrer ses capacités physiques pour passer
à l’âge adulte, et en particulier leur capacité à avoir une épouse.
• un enjeu politique : L’enjeu est que par l’exercice et les combats, ils vont montrer leur
capacité à participer dans la vie politique (valeurs morales comme le respect des règles).
• un enjeu militaire : l’exercice va permette tout à la fois de montrer sa capacité à diriger, à
se battre et à commander un groupe et parallèlement de s’accoutumer à l’effort et à la
souffrance (exemple: endurer le froid ou la chaleur). C’est une forme d’éducation corporelle
Ces épreuves physiques participent à l’intégration sociale des jeunes grecs.

b) Combats et compétitions

On aura différentes formes de jeux compétitifs :


• On a des courses de chars, où on y acquiert des qualités physiques et morales
• On retrouve des compétitions de pugilat : combat avec les mains et poing et son équipé d’une
lanière de cuir enduite de graisse qui entoure le poignet et l’avant bras le but est d’envoyer
3fois son adversaire à terre) : violent mais ne va pas jusqu’à la mort (mort symbolique
uniquement). Il y a un arbitre.
• On a aussi le pancrace, c'est un combat avec les pieds et les mains. Tous les coups sont
permis mais on n'a pas le droit de tuer l'adversaire.lOn a deux types :
le Kato Pankration : combat qui se poursuit au sol
le Ano Pankration : interdiction de combattre au sol, uniquement debout
• On a aussi de la lutte debout ou au sol (présence d’un arbitre muni d’un fouet : le coup de
fouet ne peut pas être porté sur la tête) on peut y mettre des coups de tete mais les coups
de poing sont interdits. On retrouve des traces de règlement sur des plaques de bronzeà
Olympie : on n'a pas le droit de briser les doigts de l'adversaire, conservation de l'intégrité
physique de l'adversaire.
• On a des courses à pied : 2 types de courses sont organisées :
le diaulos : course de 400m (courte), aller-retour en passant par le poteau en bout de piste
• le dolichos : course de 4400m (longue)le but n’est pas d’aller le plus vite possible mais de
conserver la même allure pour conserver ses forces
• des courses à pied en armes : Hoplitodromos = course avec casque, bouclier, jambières, 400
à 4000m
Les éphèbes (jeunes hommes) sont exclus de cette course, car il faut de la maturité pour la
pratiquer.
• Combat armé le combat est arrêté dès que le sang jaillit, on doit aller à la mort symbolique
• Lancer du solos : lancer un bloc de métal. Le vainqueur reçoit un gros bloc de fer brut, qui
est une provision de fer pour 5 ans.
• Tir à l’arc : tir sur un pigeon, accroché avec une corde en haut d’un mat.
• Lancer de javelot = l’ankylé : dans le poème d’Homer (l’Iliade) on retrouve les récompenses :
femme, jument, chaudron : permettent l’ascension sociale.
Pour lancer ce javelot d'1m80, les athlètes utilisent 2 actions de propulsions du javelot : il est
tenu à une extrémité et poussé par un doigt par translation / la partie supérieure du javelot
est entouré d’une lanière de cuir, tenue par l’athlète, il fait une translation et tire sur la
corde, ce qui crée une rotation, pour un jet plus lointain. Cela nous renseigne sur les
connaissances techniques de l'époque.

Le lancer de disque : ce disque pèse entre 1 et 4kg, il mesure 20cm de diamètre ce qui
explique la nécessité lors d’une prise particulière. Pour faciliter le grip le disque va être
enduit de sable. Pour avoir la plus grande trajectoire on met le disque au dessus de la tête
et effectue un mouvement de balancier. Les premiers recors sont aux alentours de 29m. La
base de lancer s’appelle le valvis, l’ensemble de ces exercices physique permettent de
préparer le soldat, le jeune homme, et sont pratiqué dans des lieux spécialisés. On
recherche des qualités de force et d'habiletés.
Les règles sont fluctuantes, elles varient en fonction des zones géographiques.

Les activités donnent des indications sur les valeurs humaines et aussi des informations sur la
connaissance scientifique (sur la représentation de la dynamique).

Les récompenses nous renseignent sur la valeur de ces activités :


– Le vainqueur de la course de char reçoit un trépied de 22 mesures (qui va au feu) il est
l'équivalent de 12 bœufs
– Le vainqueur de la course de char reçoit une femme habile aux travaux, ouvrière et
irréprochable
– Le vainqueur de la lutte peut recevoir une femme industrieuse qui vaut 4 bœufs
Ces jeux peuvent être pratiqués sous une forme individuelle à l'entrainement mais peuvent aussi
être pratiqués sous forme de jeux : les premiers jeux identifiés au 8ème avant JC.

c) Les jeux antiques

On peut analyser les activités physiques à travers l’architecture et les infrastructures.


Exemple : Delphes.
Les stades se trouvent en dehors de la ville, ce sont des espaces ouverts qui se situent près des
temples car l’exercice physique est considéré comme un moyen d’épanouissement personnel qui
permet à l’individu de rentrer dans l’ordre du monde (le Kosmos).
On trouve dans cette ville des gymnases, des espaces aquatiques et des pistes.
L’examen des pistes montre qu’il y a des tribunes (contrairement à Olympie, ce sont des espaces
naturels), les courses sont donc un lieu de spectacle. Sur les pistes on trouve des infos sur les
règles de ces activités (ligne de départ matérialisée par des pierres).

Ces infrastructures sont le lieu d’exercices physiques mais aussi de spectacles sous la forme de
jeux. Les premières traces de jeux se trouvent à Olympie : 8ème siècle avant JC.
Ces jeux ont une fonction identitaire : ils sont là pour construire et renforcer l'unité du peuple grec.
Ces jeux ont également une fonction religieuse

Ces jeux vont mettre en évidence une organisation sur la forme de loi et de principe pour ces
manifestations.
Ces jeux sont très structurés et règlementés : pendant l’organisation de ces jeux, il est mis en place
une trêve lors des jeux de l'Olympie, c'est un arrêt des combats et des conflits entre tous les
peuples de la Grèce antique.= l’Ekecheiria, traité qui garantit la sécurité et la paix pour toutes les
familles, les artistes, les commerçants et les athlètes qui vont vers Olympie pour la compétition.

Ce traité est diffusé dans la civilisation par 2 types d’acteurs :


- Le message de paix et l’annonce des jeux sont annoncés par des Hérauts qui se servent de
salpinx (instruments à vent / trompette) pour avertir la population de la mise en place du
traité et de l'ouverture des jeux.
- Les Spondophores, sont porteurs du message du traité de paix et du début des épreuves
olympiques.

Ces jeux sont contrôlés par les Hellanodices (juges/arbitre) : ils se distinguent par le port d’une
grande toge de couleur pourpre.
Chaque juge est équipé d’une baguette ou d’un fouet pour soumettre les athlètes à leur autorité.
Ils sont logés au prytanée : c'est là où brûle la flamme olympique, c'est le lieu où sont célébrés les
vainqueurs des différentes épreuves.

L'hyppodrome est l'endroit où sont réalisés les courses de char.


• Le bouleutérion : endroit où se réunissent les hellanodices pour organiser les épreuves.
On trouve dans ce lieu l’ensemble des archives des différents jeux passés.
• Le léonidaion : c’est une auberge réservée aux héllanodis.
A Olympie, on utilise des espaces naturels, les pistes sont placées dans les vallées afin de se
servir des hauteurs (collines) comme tribunes.

Piste d’Olympie :
Elle est délimitée par deux lignes : le therma, la ligne d'arrivée et l'aphésis, la ligne de départ.
La ligne de départ est matérialisée par une bande de pierres, elle a 2 fonctions :
• devant cette ligne on a 2 carrés avec un trou entre les 2, c’est un système de barrières qui se
baissent afin que les concurrents partent en même temps. La bande de pierres est creusée
avec 2 rainures : pour poser les pieds et faire un bon départ (ancêtre des starting-blocs).
On appelle ces rainures des batères.
• Sur cette ligne de départ et devant l'aphésis, on a deux blocs de pierres on y fixe deux
bâtons : ce sont les hysplex. C'est un matériel qui vise à préserver l'égalité des chances
entre les concurents, entre ces deux bâtons est tendue une corde.

d) Combats mythiques

On a des traces homériques de ces combats (dans les poèmes et archives judiciaires) :
Combat mythique : CREUGAS et DAMOXENOS, ces 2 combattants s’affrontent jusqu’au coucher du
soleil et ils n’arrivent pas à se départager et donc là va être appliquée la loi du KLIMAX : qui est une
FRAPPE SANS ESQUIVE de la part de l’adversaire avec en plus la possibilité pour celui qui frappe de
CHOISIR LA POSTURE DE L’ADVERSAIRE.

Le premier frappeur est tiré est sort (principe de l’ORDALIE).


- C’est CREUGAS que Dieu à désigner comme premier frappeur.
- Il demande à DAMOXENOS de baisser sa garde au visage
- Il le frappe au visage mais le coup n’est pas gagnant.
- DAMOXENOS va frapper à son tour et il demande à CREUGAS de lever le coude
- Il le frappe au niveau des côtes et lui déchire la peau/les côtes/les entrailles.
CREUGAS décède mais DAMOXENOS ne gagne pas car il n’a pas respecté la règle de la mort
symbolique. CREUGAS, bien que mort, est désigné vainqueur.

Ce combat mythique nous informe sur les lois et les règles en vigueur lors des combats mais il nous
renseigne aussi sur les techniques corporelles. « Comment un adversaire peut transpercer
l'estomac d'un adversaire à poings nus ? »
– Les combattants sont équipés de plaques de fer.
– on retrouve tout un ensemble d’équipement, de petit objet :
ARYBALLE : petit flacon qui est remplit d’huile d’olive qui est mise sur le corps, c'est un
moyen pour l’athlète d’une part de réguler la tension du corps (décontractant) et de se
protéger du froid. En effet les athlètes doivent concourir nus, les femmes n’ont pas le droit
de s’approcher du lieu d’épreuve pendant la période de jeux.
- Quand ça fait des petites boules (sable ou terre qui se colle sur la peau) sur le corps, ils vont
se racler le corps avec des STRIGILLES.
- On a également des SUSPENSOIRS : lanière de cuir qui permet d’attacher le sexe lors de
l’activité.
- La nudité permet de vérifier leur masculinité, les athlètes et les entraineurs sont donc nus.
Jusqu'aux Jeux Olympiques de Barcelone, les athlètes féminines étaient obligés de passer
un test de féminité.

Ces jeux se retrouvent prioritairement à Olympie près d'Athènes mais on a aussi des traces de ces
jeux dans l’ensemble de la civilisation grecque.

Ces jeux vont se diffuser et se diversifier sous différentes formes dans tout l’empire grec.

- La 1ère forme de jeux : les Jeux Olympiques tous les 4 ans au mois de juillet/août en
l’honneur d’HERCULE et de ZEUS –> on y cultive la force. Il peuvent avoir lieu a Olympie ou à
Némé

Les jeux sont un moyen de se rapprocher des dieux.

- 2ème type de jeu, les Jeux néméens : Ils sont organisés au mois d’avril/mai tous les 4 ans
l'année qui précède les Jeux Olympiques.
- 3ème type de jeu, les Jeux isthmiques et ils honorent POSEIDON principalement jeux
aquatiques. Ces jeux sont organisés à Corinthe
- 4ème jeu, les Jeux Pythiques, ils sont organisés à Delphes en l'honneur d'Appolon. Valeurs
d'esthétisme, de beauté, de grâce.

Les femmes sont toujours exclues de ces jeux

Cependant on voit à Olympie l’organisation de jeux réservés aux femmes : les jeux héréens

e) Les jeux féminins

5ème type de jeu, les Jeux héréens : ils sont organisés à OLYMPIE au mois de septembre tous les 4
ans qui sont en l’honneur de HERA qui est l’épouse de Zeus. Ce sont des jeux uniquement réservés
aux femmes mais elles sont vétûes
Ces activités sont organisées selon des catégories d’âges, des plus jeunes aux plus âgées. Les
épreuves sont réduites. On les récompense par des couronnes d'olivier ou des portions de vaches
sacrifiées à Athéna.

Les jeux Antiques vont être interdits au 4ème siècle après JC par l'empereur Théodose 1er. Ils sont
abolis en raison de la corruption, du dopage mais aussi parce qu'ils commencaient à véhiculer des
valeurs trop païennes, qui n'étaient pas assez en relation avec la culture religieuse.

CONCLUSION :
Un des enjeux de ce cours est de voir si le passé peut éclairer le présent et en particulier de voir si
le discours médiatique qui fonde les JO sur les JA est de l’ordre du réel ou non.

Une première approche comparée :

- Organisation :
Il y a une même périodisation tous les 4 ans.
- JA : étaient toujours à Olympie venait pour célébrer les dieux,
- JO : change de lieu à chaque olympiade.

- Concurrents :
- JA grec : que pour les grecs (construction identitaire),
- JO : tout le monde peut participer, jeux pour handicapés.

- Nature des épreuves :


- JA : jeux éclectiques : athlétiques, combat, cours, lancer. Pas de règles universelles.
on se confronte sur un temps, un espace, aux autres.
- JO : lieu de différentes formes de pratique culturelle, pour être intégrées dans le
programme olympique, les règles doivent être universelles.

- Récompenses :
- JA : symbolique qui permettent une ascension sociale et de se rapprocher des Dieux
→ récompense sacrée (biens matériels et symboliques comme le laurier)
- JO : alors que depuis Barcelone 1992, les professionnels peuvent participer aux JO →
récompense non sacrée. Bien matériel important, récompense d'état, argent,
mercedes (JO de Barcelone)

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