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 Études et Recherches

D’un point de vue économique, alors que l’approche réactive permet de repousser
au maximum les premières opérations de réhabilitation, celles-ci n’en demeurent
pas moins coûteuses. L’approche proactive permet aux gestionnaires d’ouvrage
d’anticiper les opérations de maintenance et de réparation en minimisant, à long
terme, les coûts engendrés. La figure 5 illustre les coûts des deux approches.

Figure 5 : Comparaison des coûts respectivement engendrés par les stratégies réactives et
proactives de maintenance des structures en béton

Une approche économique à long terme permet de considérer le coût total d’une
structure en béton comme étant la somme des coûts engendrés par les différentes
phases de la construction (équation 14) : dimensionnement (Cdim), construction
(Ccons), coûts engendrés pendant la durée de service de l’ouvrage (Cdur), démolition
(Cdem).
C T  Cdim  Ccons  Cdur  Cdem (14)

Les coûts engendrés pendant la durée de service de l’ouvrage (équation 15)


représentent la somme des coûts de maintenance (Cmain), de suivi et d’investigations
(Cinv), de réparation (Crep) et ceux consécutifs à la défaillance de l’ouvrage (Cdef).
Cdur  Cmain  Cinv  Crep  Cdef (15)

Les coûts relatifs aux stratégies réactives et proactives de maintenance des


structures en béton armé représentés sur la figure 5 diffèrent par le coût des
opérations qui ont lieu lors de la durée de service de l’ouvrage (équation 15). Un
raisonnement à long terme permet de minimiser les coûts d’entretien Cmain, les coûts
de réparation Crep et de défaillance Cdef, et donc le coût total d’un ouvrage en béton
armé.

Cette analyse technico-économique des différentes stratégies possibles pour le


suivi, la maintenance et la réhabilitation de structures en béton armé existantes
permet de statuer sur l’intérêt du recours aux techniques non destructives pour
l’optimisation de la durée de vie des structures neuves et existantes.

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