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I.2.

7 L’ambiance acoustique actuelle

En raison d’une directive européenne de 2002 (2002/48/CE) transposée dans le droit français en 2006, les collectivités sont
désormais tenues d’établir une carte stratégique du bruit, destinée à répertorier les zones sensibles, informer leurs habitants, et
permettre aux acteurs socio-économiques d’envisager des solutions pour réduire le volume sonore dans les zones critiques.

Les cartes de bruit ainsi établies sont basées sur le calcul du niveau sonore équivalent exprimé en décibels, permettant de chiffrer
l’intensité moyenne d’un bruit sur une période donnée.

Deux indicateurs de niveau sonore sont représentés sur les cartes suivantes :

- Le Lden (DEN pour Day-Evening Night : Jour-Soirée-Nuit) est représentatif de la gêne moyenne sur une journée type. Il est
calculé à partir d’une combinaison des niveaux sonores sur les trois périodes 6h-18h (Jour), 18h-22h (Soirée) et 22h-6h (Nuit),
pondérés de manière à prendre en compte le fait qu’à niveau sonore constant, un bruit est plus gênant en soirée que le jour,
et encore plus la nuit.
- Le Ln (N pour Nuit) est le niveau sonore moyen pendant la période 22h-6h. Il est donc représentatif de la gêne sonore en
période nocturne.

Ces deux indicateurs sont donnés sur l’échelle des décibels pondérés A (dBA) pour lesquels la plage des valeurs s’étend de 50 dBA
(niveau de bruit ambiant dans un jardin calme) à 80 dBA (niveau de bruit sur le trottoir d’un grand boulevard aux heures de
pointe).

Les cartes de bruit établies sur le territoire de Puteaux ont été dévoilées en début d’année 2009.
Les cartes ci-contre sont des extraits des cartes de bruit (sources routières et ferroviaires confondues) au niveau du site de la
Z.A.C. Charcot.

Transposition des niveaux de


bruit Lden sur la photographie
aérienne du site de la Z.A.C.
Comme le montre l’illustration ci-contre, les niveaux de bruit moyens sur une
Charcot
journée type sont les plus élevés le long de l’avenue du Général de Gaulle et
des abords du rond-point des Bergères (ces niveaux sont compris entre 70 et
75 dBA).

Les zones les plus calmes sont localisées au cœur des deux îlots, dans des
secteurs quasiment non bâtis.

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I.2.8 Les documents d’urbanisme applicables

9 Le Schéma Directeur de la Région Ile-de-France (S.D.R.I.F.)

- Le S.D.R.I.F. adopté en 1994, toujours en vigueur

Comme le montre l’extrait de la carte de destination générale des sols du S.D.R.I.F. de 1994 (cf. Le S.D.R.I.F. insiste par ailleurs sur la nécessité d’accompagner la construction de logements d’une
chapitre I.1), les terrains de l’opération objet du présent dossier, comme la quasi-totalité du amélioration de la qualité urbaine, celle-ci passant par le renforcement de la trame verte
territoire de Puteaux, sont situés au sein des « espaces urbanisés » (trame de couleur saumon) d’agglomération et par la création de nouveaux espaces verts, en particulier dans les secteurs
auxquels sont attribués plusieurs grands objectifs : fortement carencés du cœur d’agglomération.

- créer les conditions d’évolution de ce tissu de façon à permettre la recherche d’un meilleur Sur le plan des transports, le site est localisé à proximité de l’une des liaisons d’Arc Express, projet
confort, le remplacement du patrimoine vétuste ou obsolète et l’accueil d’une partie de la destiné à améliorer la desserte de banlieue à banlieue.
population et des emplois nouveaux ;
Le SDRIF de 2008 n’étant pas rendu exécutoire, le SDRIF de 1994 est donc toujours en vigueur Il
- tirer parti de cet objectif ambitieux de construction pour élaborer et mettre en oeuvre un est toutefois à noter que le conseil régional, en association avec l’Etat, a relancé la révision du
projet urbain de reconquête des secteurs dégradés ou en voie de dégradation et SDRIF (Le décret du 24 Aout 2011 en approuvant le schéma de transport du Grand Paris Express
d’amélioration des autres secteurs ; vaut nouvelle mis en révision du SDRIF). Celui adopté en 2008, négocié et partagé avec de
nombreux acteurs locaux en constitue le socle. Les enjeux territoriaux, les objectifs et les principes
- assurer un meilleur équilibre entre les habitants et les emplois, particulièrement dans les d’aménagement, alors validés, sont réaffirmés.
zones où le déséquilibre est le plus marqué ; La loi du 15 juin 2011 visant à faciliter la mise en chantier des projets des collectivités locales d’ile
de France donne une existence au projet de SDRIF adopté en 2008 jusqu’en décembre 2013.
- assurer en tous lieux une qualité de vie aussi bonne que possible ; laisser ou rétablir toute leur
place aux commerces et aux activités économiques de proximité ; favoriser l’amélioration des
9 Le Plan de Déplacements Urbains d’Ile-de-France (P.D.U.I.F.)
services collectifs, sociaux, culturels, éducatifs et de transport ;

- veiller au maintien ou au développement d’une offre de logements diversifiée et notamment Comme cela est expliqué en détail dans le chapitre I.1 de la présente étude, le P.D.U.I.F. a mis en
éviter tout phénomène d’exclusion dans le cadre de la réhabilitation du tissu urbain. place des comités locaux de pôles et d’axes qui ont pour objectifs le développement des transports
collectifs lourds grâce à l’amélioration de l’offre et des dessertes qui doivent être réaménagées et
réactualisées pour mieux répondre aux attentes des usagers.

- Le projet de S.D.R.I.F. révisé en 2008 Parmi les lignes de bus desservant le site de la Z.A.C. Charcot et ses abords, seule la ligne n°158
(reliant le Pont de Neuilly à Rueil-Malmaison) doit faire l’objet d’un comité d’axe. Toutefois, à ce
Le site de l’opération est situé parmi l’un des « secteurs de densification préférentielle » stade de l’étude, ce comité n’a toujours pas été lancé.
représentés au moyen de points orange sur la carte de destination générale des différentes parties
du territoire de la région Ile-de-France (cf. carte jointe dans le chapitre I.1). Les transports de ce secteur ne font par ailleurs l’objet d’aucun comité de pôle (le comité le plus
proche est celui situé à La Défense).
Cette densification du tissu urbain existant présentant un potentiel de mutation important est l’une
des réponses à l’objectif nettement affirmé du projet de S.D.R.I.F. révisé de limitation de la
consommation d’espace.
Permettant également d’économiser les ressources et en particulier l’énergie, cette densification,
doit être globale selon le projet de S.D.R.I.F. révisé, au sens où elle concerne l’habitat (deux tiers
des logements à construire devant être édifiés dans les zones urbaines existantes) mais aussi les
activités, les services et les équipements.

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