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L’ARCHEOLOGIE, UNE DEMARCHE, DES SPECIALITES

Des collections d’antiquités de l’Empire romain aux « cabinets de curiosités » des


temps modernes, des premières fouilles de Pompéi (1748) à Arcisse de Caumont et
e
Jacques Boucher de Perthes, au milieu du XIX siècle, l’archéologie est née d’une
longue série d’évolutions. Loin des pratiques d’Indiana Jones et autres aventuriers
fournisseurs de musées, elle est aujourd’hui une science élaborée dont le but est
d’interpréter les vestiges matériels qui caractérisent les sociétés humaines.

L’œil sur la trace

Le sujet favori des archéologues est l’Homme. Or, depuis ses premiers outils et sa
sédentarisation, cet « Homme » n’a pas cessé de laisser des traces de ses activités, et
la liste est longue... Vestiges d’habitat, d’agriculture, d’élevage, de consommation,
d’artisanat, de culte, de pratiques funéraires, de guerre, etc., qu’elles soient mobilières
ou immobilières, ces traces matérialisent toujours des gestes et des comportements
sociaux. Observées dans leur contexte et selon une conception dynamique, elles
permettront de comprendre la nature, l’organisation et la fonction de la structure
découverte, plus largement de renseigner la connaissance de cultures et savoirs-faire.

Enfouis ou non, parfois immergés, l’archéologue est à l’affût de tous les indices :
empreintes « négatives », vestiges en pierre, céramique, métal, verre ou encore objets
et restes en matière organique (bois, textile, os, cuir, matières fossiles, charbons,
pollens, champignons, graminées…) Tout ce qui peut concerner l’action anthropique est
retenu.

Mais toutes les traces ne se conservent pas ! Plusieurs facteurs peuvent les faire
disparaître à plus ou moins long terme : écroulement, action des végétaux, des
bactéries, putréfaction, réactions chimiques avec le milieu de conservation, érosion,
pratiques agricoles, variation des niveaux marins, guerres, incendies, etc. Quels types
de traces observe-t’on en archéologie ? Quelques exemples…

-des vestiges de constructions (habitat, édifices cultuels et culturels publics,


militaires…) : trous de poteaux pointés en noir d’une maison néolithique (Photo 1),
fossés, empreintes de salines, fondations, murs, cave, seuil, escalier, étages, grenier,
décors muraux, clés, gonds, clous de construction, tuiles, gouttières…
-des traces funéraires : fosses, fossé, tumulus, stèle, dalle, tombe, restes de
linceul, sarcophage, urne, os inhumés ou incinérés, offrandes…
-des indices d’activité militaire : camps, fortifications, fossés de défense, traces
d’habitats légers, armement, équipement de soldat…
-des restes de la vie quotidienne : vaisselle, petite quincaillerie, os d’animaux de
consommation, fossés, fosses-dépotoirs, outils, éléments de vêtement (fibules,
boutons…), de toilette (peigne, fards, miroirs…), monnaies...
La démarche et les méthodes de l’archéologue

L’archéologie est une spécialité qui consiste à étudier tous les vestiges et traces
laissés par l’homme. Elle permet de retracer l’histoire de l’humanité, en relation avec
son environnement naturel terrestre, subaquatique ou marin. L’archéologie se
différencie de l’histoire par la source documentaire qu’elle convoite et par la
méthodologie qu’elle applique. En s’intéressant principalement aux vestiges matériels, la
profession s’est, en effet, donnée pour objectif d’éclairer les questions de vie
quotidienne, d’évolution des cultures, des techniques, de datation des changements,
etc. que l’histoire seule (les sources écrites), ne peut pas révéler. Le champ de la
discipline ne se limite donc pas aux seules périodes historiques, mais permet d’aborder
ces phénomènes depuis les époques les plus reculées (la Préhistoire) jusqu’aux
périodes contemporaines et même très récentes (Première et même Seconde Guerre
mondiale).

Intégrée aux domaines de la recherche scientifique et des sciences humaines,


l’archéologie respecte donc une méthodologie rigoureuse qui exige des compétences
variées. Contrairement aux idées reçues, ces dernières ne se limitent pas à la fouille !

-En général, l’archéologue commence par dépouiller la documentation qui peut le


mener sur la piste d’un site ou lui fournir des informations préalables sur ce dernier, s’il a
déjà été repéré. Cartes anciennes, gravures, toponymie, témoignages oraux (habitants),
archives de fouilles anciennes, etc. sont autant d’indices qui peuvent révéler ou
renseigner sur un site.
-Une première recherche sur le terrain permet ensuite de vérifier l’existence ou de
délimiter l’étendue de celui-ci. Si les autorisations légales sont obtenues, le chercheur
peut effectuer des prospections pédestres, aériennes ou géophysiques et chercher les
anomalies de relief, de végétation, ou les concentrations de matériels permettant
d’identifier le site.
-Si ces premières étapes s’avèrent insuffisantes pour sa compréhension,
l’archéologue peut envisager un décapage (Photo 3), voire un chantier de fouilles.
Lorsque le ministère juge l’opération nécessaire et l’équipe de chercheurs compétente,
une campagne de sauvetage, ou « programmée », peut être entreprise. Lors d’un
sondage à l’emplacement du fossé d’un camp romain (Photo 4), toutes les données
mises au jour sont relevées (plans, coupes, photographies) puis enregistrées
(coordonnées géographiques, inventaire, fiches stratigraphiques). Le mobilier est
ensuite prélevé et stocké dans des dépôts en attendant d’être archivé et étudié en
laboratoire.
-Enfin, l’étape la plus conséquente de la démarche archéologique est l’étude et
l’interprétation de ces données, qui doivent aboutir à une diffusion publique.
L’archéologue est un grand enquêteur. La datation des vestiges et leur situation dans la
chronologie du site constituent la base de son travail de réflexion. La stratigraphie et
l’évolution chrono-typologique de certains mobiliers permettent de proposer des
datations relatives tandis que les sources écrites, la numismatique ou encore des
moyens plus élaborés (dendrochronologie, carbone 14…) permettent de donner des
datations dites absolues. L’étude à proprement parler consiste ensuite à l’analyse fine
des objets, des données de fouille et à leur globalisation pour répondre aux questions
d’interprétation générale. Quelle est la chronologie du site ? Quelles structures y sont
présentes ? Quels rôles y tiennent les mobiliers ? Quelles fonctions remplissent ces
vestiges dans un contexte social ? Qu’apporte la connaissance du tout à l’histoire de la
période concernée ?

Les facettes de l’archéologie

L’archéologue est souvent polyvalent : il est tour à tour technicien, géomètre,


géographe, dessinateur, photographe, informaticien, statisticien, historien, historien de
l’art, sociologue, parfois ethnologue, ou artisan expérimental. De nos jours l’archéologue
moderne fait de plus en plus appel à des équipes multidisciplinaires. Mais sa formation
lui impose presque toujours une spécialité. En général, elle concerne une période ou
une civilisation : préhistorien, protohistorien, égyptologue, celtisant, hellénisant,
romanisant, médiéviste, modernes… La variété des vestiges conduit également les
chercheurs à mieux connaître un aspect en particulier des sociétés humaines :
archéologie du bâti, archéologie industrielle, archéologie urbaine… ou de leurs
productions manufacturées : étude des textiles, céramologie, étude des métaux, étude
lapidaire, numismatique… En outre, les spécificités de certaines investigations
nécessitent parfois une formation supplémentaire, notamment en archéologie urbaine,
subaquatique et sous-marine ou encore archéologie aérienne…

Et l’archéologue n’est pas seul ! De nombreuses sciences connexes permettent


des études toujours plus approfondies. C’est le cas des sciences naturelles telles que la
géologie (sédimentologie, pédologie), la paléobotanique (palynologie, carpologie…),
l’archéozoologie ou encore l’anthropologie physique et même parfois la médecine
légale… Ce sont également les sciences archéométriques qui apportent leur précieuse
contribution. Ces sciences physiques et informatiques appliquées à l’archéologie sont
issues des progrès de la recherche scientifique et permettent des découvertes toujours
plus étonnantes. Enfin, d’autres sciences humaines telles que l’histoire, l’histoire de l’art,
l’ethnologie, la sociologie, l’anthropologie sociale, la psychologie sont de précieuses
« collaboratrices ».

L’ ARCHEOLOGUE « AERIEN » : UN HOMME POLYVALENT

L’archéologie aérienne, une lubie de scientifique ?

Née des premières expériences photographiques depuis les premiers moyens


aériens (la Montgolfière, fin du XIXe siècle) et surtout du début du XXe siècle, cette
simple démarche de prospection informative est, depuis, devenue une véritable et
incontournable discipline. À la recherche visuelle de traces présentant un intérêt
archéologique selon une méthode particulière, elle a permis, notamment grâce à une
génération de chercheurs persévérants, de dresser une base de donnée inestimable
pour la connaissance de l’occupation du territoire au fil du temps. La plupart des
vestiges du passé sont, en effet sous nos climats, souvent totalement détruits et enfouis
dans le sol. Mais ce dernier conserve leur empreinte sous forme de traces, rarement
visibles et difficilement identifiables, qui réapparaissent soit dans les cultures (Photo 2),
soit dans les labours. Grâce aux moyens aériens, une vision plus globale et plus
compréhensible de ces vestiges est ainsi permise.

Les compétences techniques du « Chercheur volant »

Même si quelques rares archéologues assurent en même temps pilotage et


photographie, ce qui constitue un risque majeur, la plupart préfère une répartition des
tâches. La collaboration de l’archéologue avec le pilote est ici précieuse. Elle apporte à
la recherche un second regard et son habitude à piloter lui permet de placer
favorablement l’avion pour une vision optimale (lumière, contraste, angle de prise de
vue…).

En plus de sa solide formation d’archéologue, le chercheur en archéologie


aérienne connaît les rudiments de la photographie. Et ici, nul besoin de gros moyens,
comme l’a démontré R. Agache. L’appareillage utilisé est encore parfois un simple, mais
fiable, reflex 24x36mm, de préférence motorisé et semi-automatique, car bien adapté au
choix d’une vitesse d’obturation optimale. Les objectifs privilégiés sont standards (45/ 50
mm de focale) ou remplacés parfois par des zooms et téléobjectifs (moyenne et haute
altitude). Toutefois, aujourd’hui les appareils numériques offrent de plus en plus de
possibilités dont une grande capacité de stockage et d’informatisation rapide. De plus, il
n’y a plus lieu de reporter graphiquement en avion les sites repérés sur des cartes
détaillées, grâce au système GPS. Afin de ne pas manquer les opportunités,
l’archéologue aérien s’équipe généralement, pour le vol, de plusieurs appareils de
même type, mais aux accessoires différents (objectifs, filtres, films infrarouges - Photo 5
-, etc.

Le chercheur en archéologie aérienne est également un habitué des pratiques


aéronautiques. En vol, le repérage des sites s’effectuait, auparavant, grâce aux cartes
détaillées emportées dans l’avion (souvent cartes IGN au 1/100 000e et 1/50 000e).
Depuis peu, le GPS, relié automatiquement à l’appareil photographique, permet
d’obtenir de plus grandes précisions et un report avec l’outil informatique, directement
sur les cartes de l’IGN au 1/25 000e. Même si les conditions de prises de vues
aériennes étaient infiniment plus difficiles quand R. Agache a débuté, plusieurs
contraintes s’appliquent encore aujourd’hui : vibrations, défilement et vitesse de
décrochage en cas de ralentissement (ce dernier facteur s’applique moins de nos jours
car la prise de vue peut se faire à des vitesses de 1/1 000e ou 1/2 000e de seconde),
altitude autorisée indiquée sur les cartes aéronautiques selon les secteurs (150 m
minimum en plaine, variable au-dessus des villes selon leur importance), cockpit fermé
par mauvais temps, en encore le placement des ailes de l’avion. Deux types d’avions
monoplans (Photo 6) sont alors disponibles : les ailes hautes (Piper J3, Cessna) et les
ailes basses (Jodel, Rallye, etc.). Les premiers permettent une bonne visibilité sauf en
cas de virages trop serrés, les seconds également, à condition de placer l’archéologue à
l’avant.

D’autres catégories d’appareils peuvent être utilisées par le prospecteur :


- L’ULM (Photo 7) qui possède l’avantage de voler lentement et à basse altitude, qui
peut atterrir facilement, mais est cependant limité par des vents supérieurs à 40 km/h et
par le mauvais temps.
- L’hélicoptère, même s’il est sujet à de fortes vibrations,
- La montgolfière,
- Les appareils téléguidés, cerfs-volants et ballon captifs très utiles pour photographier
les sites en cours de fouilles,
- voire encore la grande échelle, l’échafaudage…

Un grand lecteur de paysages

Le chercheur en archéologie aérienne se détache du parcellaire géométrique des


cultures. Il connaît les vestiges types qu’il doit guetter et qui s’inscrivent souvent dans
des plans tout à fait irréguliers (Photo 8). De plus, il adapte sa recherche en fonction des
types de sols de la région prospectée (plaine, zone boisée, littoral, etc.).

En construisant en creux ou en élévation, l’homme a marqué le sol et le sous-sol de


« cicatrices » plus ou moins profondes (fondations, fossés, etc.). Si l’édifice a été
abandonné, voire détruit, plutôt que réinvesti par les hommes des époques postérieures
à son érection, un long processus de dégradation s’engagera. Mais paradoxalement,
celui-ci peut favoriser la conservation des vestiges dans le sol : comblement et
sédimentation des structures en creux, minéralisation d’éléments… Leur apparition
dépend alors du concours de plusieurs phénomènes, et dans le cas d’une implantation
en plaine, la répartition inégale de l’humidité dans le sol est souvent à l’origine de leur
visibilité.

Du simple « fantôme » aux restes de fondations, l’observation de ces traces dans le


paysage est également déterminée par plusieurs conditions :

-Des indices visuels révélateurs, que l’on peut classer en plusieurs catégories,
mais qui se combinent parfois :

Les indices contenus dans le relief ou indices topographiques et structuraux:


vestiges maintenus dans le modelage du paysage (Photos 10 et 11) (voies, chemins,
haies, bosquets - Photo 9 -…) ou/et reliefs (tertres, mottes, fortifications - Photo 18 -…)
Les anomalies de croissance des végétaux ou indices phytographiques : vestiges
en hauteur, marqués par des plantations issues d’une terre fertile de remblai (hauteur,
couleur verdoyante ou jaunissante, densité (Photos 12 et 13) ou vestiges de
constructions arasés marqués par des pousses malingres car mal irriguées (plus
courtes, espacées, qui jaunissent vite).
Les anomalies de couleurs des sols ou indices pédographiques : Vestiges de
substructions arasés, ou terre argileuse de structures comblées, arrachés régulièrement
par les instruments aratoires de l’agriculture intensive (Photo 14) (constructions
romaines, fossés).
Les taches d’humidité ou indices hydrographiques et maculiformes : vestiges
révélés par les infiltrations ou retenues d’eau, par la présence de vestiges où l’humidité
persiste (Photo 15 et 16) et dans des conditions climatiques particulières.

-Certaines conditions climatiques plus favorables que d’autres, ce qu’a démontré


R. Agache par des survols répétés. Et ici, il n’existe pas de conditions d’observations
idéales. En effet, les traces apparaissent différemment selon la pluviosité, la saison, la
lumière ou l’humidité. Autant d’opportunités que le chercheur doit saisir même si le
facteur « hasard » existe :

Les différents moments de la journée : le matin pour la rosée, le givre, le gel, les
taches d’humidité, la neige, et pour la lumière rasante - Photo 18 - (micro-reliefs), en
journée dans le cas d’averses de giboulées, de chutes de neige, en soirée pour les
ombres portées…
Les saisons : l’hiver après les labours et les semailles d’automne, lorsque la pluie
a rendu les terres plus compactes et que l’humidité de surface stagne plus longtemps -
Photo 19 - (structures creuses). Le printemps, après les fréquentes averses et avant
que les taches d’humidité ne sèchent. L’été, surtout en cas de sécheresse, lorsque les
anomalies de croissance apparaissent dans les champs cultivés (Photos 2 et 17),.

L’archéologue aérien n’est pas qu’un archéologue en l’air !

Comme tout archéologue, ce spécialiste doit se constituer analyste. En effectuant


une première interprétation de ses nombreux clichés, plusieurs contrôles des vestiges
au sol (dans certains cas, des sondages archéologiques préalablement autorisés -
Photo - 20) et en croisant ensuite les diverses archives, aux cartes, à tout document
susceptible de l’aider, il peut proposer ses interprétations. C’est ainsi que la
photographie aérienne, qui couvre souvent de multiples structures sur des époques très
longues, permet de mettre en évidence des types d’architecture, leur évolution, leurs
caractéristiques géographiques, etc. Enfin, en tant que scientifique, sa mission aboutit à
la diffusion obligatoire des données accumulées ce qui débouche généralement sur des
conférences, des expositions et surtout des publications …

Il est nécessaire de se reporter au film du DVD où toutes ces images sont


replacées dans leur contexte précis.
Légendes des photos utilisées dans le livret

Photo 1 : Cuiry-lès-Chaudardes (02) – Trous de poteaux soulignés en noir qui occultent les anomalies
révélatrices d’une maison du début du néolithique (voir film DVD)

Photo 2 : Noyelles-sur-Mer (80) – Un sondage de contrôle permet de constater les raisons de la


croissance accélérée dans les cultures de cercles de l’Age du Bronze. Le remblai est plus fertile car
ailleurs la craie affleure.

Photo 3 : Cuiry-lès-Chaudardes (02) – Fouille de l’URA12, de Jean-Paul Demoule faisant apparaître les
trous de poteaux d’une grande maison néolithique.

Photo 4 : Liercourt-Erondelle (80) – Ce sondage montre le remblai d’un fossé du camp romain qui
explique les anomalies dans les cultures.

Photo 5 : Cottenchy (80) – Photographie infrarouge révélant une villa gallo-romaine.

Photo 6 : Avion (Piper) remarquablement adapté à la prospection aérienne.

Photo 7 : ULM permettant de voler à basse altitude, à vitesse réduite, lorsque le vent est modéré.

Photo 8 : Condé-Folie (80) – Plan d’une ferme de tradition gauloise apparaissant grâce à des traces
d’humidité.

Photo 9 : Amiens Nord (80) – Le bosquet en forme d’étoile marque l’emplacement d’un fortin du début du
XVIIe siècle.

Photo 10 : Saint-Vaast (80) – Grande voie romaine d’Empire de Lyon à Boulogne.

Photo 11 : Liercourt-Erondelle (80) - Grande levée de terre de l’oppidum.

Photo 12 : Tartigny (80) – Nécropole gauloise apparaissant grâce à des anomalies dans la croissance des
céréales.

Photo 13 : La Chaussée-Tirancourt (80) – Les petits pois jaunissent plus vite à l’emplacement d’un fossé
romain comblé.

Photo 14 : Talmas (80) – Un petit fanum gallo- romain apparaissant après un labourage profond.
Photo 15 : - L’Etoile (80) – Camp néolithique (sur la colline voisine de l’oppidum) réapparaissant grâce à
des taches évanescentes d’humidité.

Photo 16 : Corbie (80) – Taches d’humidité rémanente révélant l’emplacement d’un fortin du siège de
Corbie, en 1636, par Louis XIII.

Photo 17 : Bertangles (80) – Enclos protohistoriques apparaissant dans un champ de céréales qui ont
versé après un orage, car elles ont poussé trop vite, ce qui faisait croire à des sabbats de sorcières.

Photo 18 : Vismes-au-Mont (80) – Ombres portées sur un site enneigé, faisant bien apparaître les reliefs
d’un retranchement médiéval avec deux mottes castrales.

Photo 19 : Noyelles-sur-Mer (80) – Enfant marchant sur les taches d’humidité dues à la rosée, à
l’emplacement d’un cercle de l’âge du bronze (ici surligné en jaune).

Photo 20 : Objets archéologiques et faunistiques provenant d’un sondage autorisé.

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