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SOMMAIRE

SOMMAIRE ……………………………………………………………………………..……1

INTRODUCTION………………………………………………………………………..……2

I- DEFINITION ET PRESENTATION DES SOURCES ARCHEOLOGIQUES


… ……………………………………………………………………………………….…..….3

II- L’IMPORTANCE DES SOURCES ARCHEOLOGIQUES DANS


L’HISTOIRE……………………………………………………………………………..….…4

III- LES LIMITES DES SOURCES ARCHEOLOGIQUES DANS L’ECRITURE DE


L’HISTOIRE………………………………………………………………………… ……. …5

CONCLUSION …………………………………………………………………………..……6

REFERENCE BIBLIOGRAPHIE………………………………………………….………….7

TABLE DES MATIERES……………………………………………………………………..8

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INTRODUCTION

La plupart des historiens anciens et contemporains partagent l’idée que l’écriture de


l’histoire doit servir à conserver ou à rappeler les événements mémorables et d’ordonner leurs
récits de manière chronologique. L’historien ne peut reconstituer les faits du passé que s'il a
accès à des sources. Sans elles, l'historien est contraint à se taire derrière une porte fermée
(CEDRIC H ; 2003). Pour ce faire, l’historien utilise diverses sources d’information issues
d’autres disciplines telles que les sources archéologiques dans l’écriture de l’histoire.
Dès lors quelle est la contribution des sources archéologiques dans l’écriture de
l’histoire ? mieux quelle est l’importance et les limites des dites sources dans la reconstitution
de l’histoire ?
La réponse à ces interrogations nous conduira successivement à définir et présenter les
différentes de sources archéologiques, leur contribution et leurs limites dans l’écriture de
l’histoire.

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I/ DEFINITION ET PRESENTATION DES SOURCES ARCHEOLOGIQUES

1- Définition de sources archéologiques

L’archéologie se définit comme la science qui, grâce à la mise à jour et à l’analyse des
vestiges matériels du passé, permet d’appréhender depuis les temps les plus reculés, les activités
de l’homme, ses comportements sociaux ou religieux et son environnement (cf. Petit Larousse
1998). Elle est également la science qui recherche et étudie les vestiges de la présence des
hommes du passé. L’archéologie peut être vue comme la science ou l’art de reconstituer la
façon dont les peuples constituent et actualisent leurs cultures et l’utilisation faite par certains
peuples des différentes étapes du temps et certaines informations par rapport à leur propre passé
(TOURE GNININ A D, 2018).
Partant de ces approches définitionnelles, les sources archéologiques peuvent être
considérées comme l’ensembles des traces matérielles (appelées les vestiges) laissées par les
humains dans le passé. Elles sont multiples et diverses.

2- Les différentes composantes de sources archéologiques

Les sources archéologiques se constituent d’une multitude de matérielles et d’objets. Elles


sont généralement mises à jour en fouillant le sol ou même les milieux marins. On peut citer
les ossement et squelettes, les foyers de feu, les outils et produits artistiques (peintures rupestres,
sculptures), les monnaies, les poteries, les sarcophages, les monuments, les épaves de navires,
les objets d’arts, les bijoux etc. On peut les catégoriser en trois grands groupes à savoir les
sépultures, les vestiges de l’architecture civile et sacrée et les objets du quotidien. Ce dernier se
compose des parures, des vêtements, des empruntes, des figurines, des dépôts d’objets (les amas
coquillers), des coquilles ou tesson de poterie etc. Ces différents vestiges récupérés et étudier
par l’archéologue dont les résultats sont mis à la portée des sciences constituent une source
importante pour l’historien. Ainsi, elle joue un rôle capital dans l’écriture de l’histoire.

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II- L’IMPORTANCE DES SOURCES ARCHEOLOGIQUES DANS L’ECRITURE DE
L’HISTOIRE

1- Une alternative à l’absence des sources écrites et orales

En absence de documents et face à des contrées vides, l’archéologie apporte des


réponses aux questions à travers les fouilles archéologiques. Les vestiges qui sont mis à jour
permettent d’écrire des livres entiers sur l’histoire africaine. Les fouilles archéologiques ont
par exemple permis de connaître la localisation précise des capitales de l’empire du Ghana et
du Mali. Aujourd’hui, si l’Afrique est qualifiée de berceau de l’humanité, c’est grâce aux
sources archéologiques qui ont démontré que les premiers ossements des ancêtres de l’homme
datant du Paléolithique inférieur ont été retrouvés en Afrique (MICHEL B et al, 2001). Par
ailleurs, les objets trouvés sont datés à l’aide du carbone 14 et analysés par des sciences
auxiliaires telles que la numismatique, la dendrochronologie, l’épigraphie, l’anthropologie, la
sociologie. Cela permet à l’historien de constituer une chronologie des faits dans l’écriture de
l’histoire c’est-à-dire la durée ainsi que la continuité ou discontinuité des groupes humains qui
les utilisaient.

2- Un RESERVOIR d’information sur le passé des peuples

Les sources archéologiques sont un moyen pour l’historien de disposer des informations
capitales sur le passé d’un peuple. Elles renseignent sur l’alimentation, les cultures matérielles,
les échanges économiques, les structures sociales et la vie culturelle des population
anciennes (DEVISSE. J, 1982). A partir de ces informations, même s’il n’est pas possible pour
le moment d’aboutir à un montage clos, achevé de l’histoire, du moins voit - on se dessiner des
lignes nouvelles de raisonnement et des hypothèses de travail fructueux. Ainsi par une
démarche méthodique qui lui est propre, l’historien vérifie la réalité des informations en
s’appuyant sur d’autres sources (source orale et écrite) pour construire son récit.
Selon (Burnouf et al. 2012) cette science de la société perçue à travers les indices
matériels, l’archéologie est une source « sédimentaire » dont les données confrontées à celles
tirées des archives sont productrices de discours historiques plus riches, mieux étayés.

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III / LES LIMITES DES SOURCES ARCHEOLOGIQUES DANS L’ECRITURE DE
L’HISTOIRE

1- Problème de datations et de conservation

Les archéologues ne disposent pas de documents permettant de donner une date précise
aux objets ou aux événements. Les dates sont souvent données en comparant des styles des
objets et les inscriptions sur les tablettes par exemple, pour déterminer des époques relatives ou
des approximations. La légitimité des sources archéologiques peut être remise en cause par des
jugements à l’emporte-pièce, considérant qu’elle n’a de raison d’être que s’il n’existe pas
d’autres sources d’informations. Largement répandue il y a encore quelques décennies, cette
idée a aujourd’hui tendance à s’estomper mais il est parfois difficile de terrasser des concepts
historiographiques profondément assimilés depuis le XIXe siècle (DEMOULE et al. 2009).
Traiter des limites des sources archéologiques revient aussi à parler de la conservation
des objets archéologiques. Selon Jean Paul Demoule, c’est l’une des limites importantes de
l’archéologie : la conservation des matières organiques, bois, tissu, cuir, plume… seules les
matières minérales (objets en pierre, poteries, ossements) perdurent sans être endommagés.

2 / Problèmes de reconstitution et d'interprétation

A partir des résultats de leurs fouilles, les archéologues peuvent proposer des
reconstitutions. Mais il peut parfois y avoir des erreurs d'interprétation des sites. Par exemple,
on a longtemps cru que les hommes avaient d'abord maîtrisé l'élevage et l'agriculture et
qu'ensuite ils étaient devenus sédentaires. Aujourd'hui, les archéologues pensent qu'il y a
d'abord eu sédentarisation. Les archéologues peuvent comprendre les textes inscrits sur les
tablettes d'argile, mais leur interprétation est délicate et souvent erronée.
De plus, l’archéologie est trop scientifique et nécessite de gros moyens financiers pour
les recherches. C’est un travail physique d’extérieur qui peut être exercé dans des conditions
difficiles et nécessite des outils particuliers. Elle entraine également un allongement de la durée
des travaux qui peuvent se révéler extrêmement préjudiciable aux collectivités et au dynamisme
de leurs territoires.

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CONCLUSION

Au terme de cet exposé, il convient de retenir que les sources archéologiques occupent
une place importante dans l’écriture de l’histoire. Elles apportent à l’historien de précieuses
informations non seulement sur la civilisation des peuples du passé, mais aussi sur l'importance,
la structure sociale, la durée ainsi que la continuité ou discontinuité des groupes humains.
Toutefois, les données archéologiques présentent parfois des limites et faiblesses de datation,
de reconstitution et d’interprétation dont l’historien se doit de les aborder avec une très grande
prudence dans la reconstitution des faits.

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BIBLIOGRAPHIE

CEDRIC HUMAIR, Les sources muettes de l’histoire africaine, 2003, 1-5p

JEAN DEVISSE, L’apport de l’archéologie à l’histoire de l’Afrique occidentale entre le Ve et


le XIIe siècle, 1982, 158p

TOURE Gninin Aïcha Desline, INITIATION A L’HISTOIRE ET A L’ARCHEOLOGIE,


2018, 4-5 p.

DEMOULE J.-P et al. 2009. La fabrique de l’archéologie en France. Coédition La


Découverte/Inrap/INHA, 2009, 7-8p

BURNOUF J ET AL. Manuel d’archéologie médiévale et moderne, Armand Colin, Paris


(collection U Histoire), 2012, 5p.

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TABLE DES MATIERES

SOMMAIRE …………………………………………………………………………….……1

INTRODUCTION………………………………………………………………………..……2

I- DEFINITION ET PRESENTATION DES SOURCES ARCHEOLOGIQUES …….…..….3

1- Définition de sources archéologiques …………………………………………………3

2- Les différentes composantes de sources archéologiques ……………………………..3

II- L’IMPORTANCE DES SOURCES ARCHEOLOGIQUES DANS L’HISTOIRE


………………………………………………..……………………………….………….….…4

1- Une alternative à l’absence des sources écrites et orales ………………………………4

2- Un réservoir d’information sur le passé ………..…….………………………….…….4

III- LES LIMITES DES SOURCES ARCHEOLOGIQUES DANS L’ECRITURE DE


L’HISTOIRE………………………………………………………………………… ……. …5

1- Problème de datations et de conservation ……………………………………………..5

2- Problèmes de reconstitution et d'interprétation ………………………………..………5

CONCLUSION …………………………………………………………………………..……6

REFERENCE BIBLIOGRAPHIE………………………………………………….………….7

TABLE DES MATIERES ………………………………………………….…………………8

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