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SOMMAIRE ……………………………………………………………………………..……1
INTRODUCTION………………………………………………………………………..……2
CONCLUSION …………………………………………………………………………..……6
REFERENCE BIBLIOGRAPHIE………………………………………………….………….7
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INTRODUCTION
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I/ DEFINITION ET PRESENTATION DES SOURCES ARCHEOLOGIQUES
L’archéologie se définit comme la science qui, grâce à la mise à jour et à l’analyse des
vestiges matériels du passé, permet d’appréhender depuis les temps les plus reculés, les activités
de l’homme, ses comportements sociaux ou religieux et son environnement (cf. Petit Larousse
1998). Elle est également la science qui recherche et étudie les vestiges de la présence des
hommes du passé. L’archéologie peut être vue comme la science ou l’art de reconstituer la
façon dont les peuples constituent et actualisent leurs cultures et l’utilisation faite par certains
peuples des différentes étapes du temps et certaines informations par rapport à leur propre passé
(TOURE GNININ A D, 2018).
Partant de ces approches définitionnelles, les sources archéologiques peuvent être
considérées comme l’ensembles des traces matérielles (appelées les vestiges) laissées par les
humains dans le passé. Elles sont multiples et diverses.
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II- L’IMPORTANCE DES SOURCES ARCHEOLOGIQUES DANS L’ECRITURE DE
L’HISTOIRE
Les sources archéologiques sont un moyen pour l’historien de disposer des informations
capitales sur le passé d’un peuple. Elles renseignent sur l’alimentation, les cultures matérielles,
les échanges économiques, les structures sociales et la vie culturelle des population
anciennes (DEVISSE. J, 1982). A partir de ces informations, même s’il n’est pas possible pour
le moment d’aboutir à un montage clos, achevé de l’histoire, du moins voit - on se dessiner des
lignes nouvelles de raisonnement et des hypothèses de travail fructueux. Ainsi par une
démarche méthodique qui lui est propre, l’historien vérifie la réalité des informations en
s’appuyant sur d’autres sources (source orale et écrite) pour construire son récit.
Selon (Burnouf et al. 2012) cette science de la société perçue à travers les indices
matériels, l’archéologie est une source « sédimentaire » dont les données confrontées à celles
tirées des archives sont productrices de discours historiques plus riches, mieux étayés.
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III / LES LIMITES DES SOURCES ARCHEOLOGIQUES DANS L’ECRITURE DE
L’HISTOIRE
Les archéologues ne disposent pas de documents permettant de donner une date précise
aux objets ou aux événements. Les dates sont souvent données en comparant des styles des
objets et les inscriptions sur les tablettes par exemple, pour déterminer des époques relatives ou
des approximations. La légitimité des sources archéologiques peut être remise en cause par des
jugements à l’emporte-pièce, considérant qu’elle n’a de raison d’être que s’il n’existe pas
d’autres sources d’informations. Largement répandue il y a encore quelques décennies, cette
idée a aujourd’hui tendance à s’estomper mais il est parfois difficile de terrasser des concepts
historiographiques profondément assimilés depuis le XIXe siècle (DEMOULE et al. 2009).
Traiter des limites des sources archéologiques revient aussi à parler de la conservation
des objets archéologiques. Selon Jean Paul Demoule, c’est l’une des limites importantes de
l’archéologie : la conservation des matières organiques, bois, tissu, cuir, plume… seules les
matières minérales (objets en pierre, poteries, ossements) perdurent sans être endommagés.
A partir des résultats de leurs fouilles, les archéologues peuvent proposer des
reconstitutions. Mais il peut parfois y avoir des erreurs d'interprétation des sites. Par exemple,
on a longtemps cru que les hommes avaient d'abord maîtrisé l'élevage et l'agriculture et
qu'ensuite ils étaient devenus sédentaires. Aujourd'hui, les archéologues pensent qu'il y a
d'abord eu sédentarisation. Les archéologues peuvent comprendre les textes inscrits sur les
tablettes d'argile, mais leur interprétation est délicate et souvent erronée.
De plus, l’archéologie est trop scientifique et nécessite de gros moyens financiers pour
les recherches. C’est un travail physique d’extérieur qui peut être exercé dans des conditions
difficiles et nécessite des outils particuliers. Elle entraine également un allongement de la durée
des travaux qui peuvent se révéler extrêmement préjudiciable aux collectivités et au dynamisme
de leurs territoires.
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CONCLUSION
Au terme de cet exposé, il convient de retenir que les sources archéologiques occupent
une place importante dans l’écriture de l’histoire. Elles apportent à l’historien de précieuses
informations non seulement sur la civilisation des peuples du passé, mais aussi sur l'importance,
la structure sociale, la durée ainsi que la continuité ou discontinuité des groupes humains.
Toutefois, les données archéologiques présentent parfois des limites et faiblesses de datation,
de reconstitution et d’interprétation dont l’historien se doit de les aborder avec une très grande
prudence dans la reconstitution des faits.
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BIBLIOGRAPHIE
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TABLE DES MATIERES
SOMMAIRE …………………………………………………………………………….……1
INTRODUCTION………………………………………………………………………..……2
CONCLUSION …………………………………………………………………………..……6
REFERENCE BIBLIOGRAPHIE………………………………………………….………….7