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Chapitre 1 guide des méthodologies de l’archéologie

Archéologie = étude de l’ancien (littéralement la science de l’ancien)

L’auteur présente l’origine de l’archéologie. S’intéresser à une histoire très ancienne est le
propre de toutes civilisations humaines. L’intérêt du passé est importante dans la haute
antiquité, cela concerne un petit nombre de lettré, d’élites, des spécialistes : les techniciens
de l’écrit (scribe). Cet intérêt pour le passé se voit vite dans les sites anciens, avec la
collection d’objet plus ancien que l’objet lui même. (Tombe du VIIeme siècle avec bague du
IIIeme siècle dedans). Toujours un intérêt, même qu’esthétique, à la conservation d’objets
anciens. Autour de la diffusion de l’écrit, cela marque un seuil dans la diffusion du savoir.
Diffusion d’une forme de savoir plus large qui ce centre autour de l’histoire, cherchant à
remonter dans le temps.

Rupture au moyen âge, avec une volonte lié à la christianisation faire rentrer le temps
historique dans le temps religieux. Les données historiques débordent des livres religieux,
qui se veulent historique. Une forme de vision linéaire de l’histoire du moyen-âge, avec un
début (création du monde) et une fin (apocalypse). Difficile pour ces sociétés qui pense que
le monde à -4000 ans (Av-JC). Alors que les sociétés antiques interprête le temps d’une
manière cyclique. Autre rapport au temps, qui permet de se projeté bien plus loin dans le
temps, antérieur, même si on en a perdu la trace.

Le système du temps linéaire est pourtant bien plus intégré dans notre monde moderne. Par
la langue, les friges chronologiques, on a changé le début (Big Bang). Intéressant car notre
propre structure mentale nous en rend dépendant. Nuancé l’aspect négatif du moyen-âge
donné par l’auteur.

Basculement important durant l’antiquité : la modernité apparait au XVIeme siècle, et


centrale dans notre rapport au passé, et en même temps forme d’horizon d’attente, une
forme de comparaison pour montrer notre modernité. La redécouverte du passé passe par
des nouvelles technologies (imprimerie) permettant la diffusion du savoir. Cette
redécouverte de l’antique peut se transformer en ressource à exploiter.

Les princes de la renaissance, puis les états européens, la possession d’oeuvre devient une
forme de puissance et de légitimiter, surtout quand les possessions proviennent du propre
sol. En même temps la connaissance d’anciens est ordonné, hiérarchisé, de plus en plus
complet et en même temps apparition des cabinets de curiosité qui correspondent à cette
manière de concevoir le savoir. Aspect de prestige qui existe encore aujourd’hui. La visite
des sites va ce mettre en place une pratique de visite, mise en valeur d’un patrimoine que
l’on peut visiter. Ceux qui visitent pratiquent le “grand tour”. Cela ce cristalise durant les
fouilles de Pompéi. Cette époque est également le pillage du marbre des monuments, pour
créé les palais des monuments créé durant l’antiquité. Ressource exploité, marché de l’art
transformé et exploité. Remise en cause de la vision biblique, se questionne sur l’existence
d’hommes avant Adam et Eve. Remise en question qui continue avec Darwin. Comment on
va faire quand on va prouver l’existence avant/après le déluge, chose impensable. Cela est
possible car les historiens se forment en réseaux, formant la communauté scientifique, des
hommes qui se lisent et débattent de différentes questions.
Finir lecture chapitre 1 : Mettre en avant les articulations, comment se construit ce récit,
particulièrement les grands personnages, les strates, les éléments qu’ils apportent. (Page 9
à la fin du livre)

Manuel d’archéologie médiévale et moderne : Joelle Burnouf, Danielle Arribet-Derouin,


Bruno Desachy, Florence Journot, Anne Nissen-Jaubert
Méthodes et initiations d’histoire d’archéologie : Phillipe Racinet et Joël Schwerdraffer

Archéologie de la France moderne et contemporaine : Gilles Bellan, Florence Journot


Archéologie de la mort en France : Lola Bonnabel
La révolution néolithique en France : Jean-Paul Demoule
Archéologie du territoire en France

Collect ouest-france pour les régions


Bibliographie archéologique : ed Belin, coll histoire de France et Mondes Anciens.

Bibliographie archéologique Médiation : coll. à petits pas, éd. Inrap/Actes Sud Junior.

Naissance de l’archéologie dans la seconde moitié du XVIIe et surtout au XVIIIe siècle.


-Découverte de la tombe de Childéric à Tournai en 1653, travail d’archéologue car ne se
contente pas de décrire l’objet mais ce questionne sur son usage. Il a aussi essayer de
manipuler l’objet pour le comprendre. A écrit un traité sur la question, intégralement en latin.

1. A l’origine des archéologues : les “antiquaires”, et la recherche d’objets d’art pour les
musées et les collections

Notion d’antiquaire : la personne qui s’intéresserait au passé. Roma Instaurata par Flavio
Biondo, présentation de l’architecture romaine. Cet intérêt pour les choses anciennes
existent depuis l’antiquité, elle existe durant la période médiévale, centré autour de certains
personnages durant le médiéval. Hélène, mère de Constantin, qui l’aurait converti, aurait
fondé les premières fouilles archéologiques à Jérusalem, pour y trouver des reliques.
Notamment la relique de la passion. Dimension politique et religieuse très importante.
Dans la culture populaire, les artefacts, les reliques, ont d’autres sens. Intérêt pour les
périodes anciennes durant le moyen-âge, mais en lien avec la religion. S’inscrit dans une
légitimité politique et religieuse. Leur intérêt pour le passé est lié à une grille de lecture
politico-religieuse.

Explosion au XVIIIème siècle avec les fouilles financés par les états, et la création de
méthodologies. Quelle utilité déterrer si pas de quoi financer d’entretenir les bâtiments déjà
fouiller. Au XVIIIeme la question n’est pas là. Prototype de fouille systématique, question de
la mise en place des institutions qui vont gérer ces découvertes. Au XVIIIeme siècle va
naitre le lieu de musée. Les musées les plus anciens

Caylus (1692-1765) moment important, démarche de classement, dans le mouvement de


l’encyclopédie, il cherche à mettre en série toutes les formes antiques qu’il connaît. Il
propose de prendre chaque objet individuellement, le décrire précisément, analyser des
sources matérielles, faire ressortir les caractéristiques de l’objet, définir l’objet, interpréter
l’objet, mais en premier le dater et le localiser. Pas un hasard si le XVIIIeme est un moment
de bascule. Manière de décrire le réel pour l'interpréter ce met en place au moment des
lumières. Tout est classé, mis en forme, rapproché d’un point de vue stylistique.

Deux jalons : la description des objets puis la classification, démarche empirique.

Johann Joachim Winckelmann (1717-1768) : contextualisation des choses, conditions


historiques, géographiques, commanditaires. Pour lui les formes ont évolué dans le temps.
Description factuelle des objets. Les céramiques du néolithique n’ont rien à voir avec celles
de l’antiquité. Progrès technique, époque où l’expérimentation sur la matière traduit une
évolution. Deux constantes sur l’évolution d’une technique : la complexité et la
miniaturisation : dans le temps plus une technique est maîtrisée, plus on se spécialise, plus
la diversité des formes est importante, se traduisant par une miniaturisation (complexité et
miniaturisation).

Compare différentes couches géologiques qu’on compare la composition, si elles sont


similaires en termes de composition elles sont donc contemporaines. C’est la géologie
comparée. Idée applicable à l’archéologie, donnant des fourchettes de temps, avec les os ça
peut être des siècles, géologiquement millions d’années. Deux couches avec des vestiges
de la même époque sont contemporaines.

Avancé comparable aux avancées de Darwin. Au XIXème siècle Thomsen et Darwin


arrivent à des idées semblables : remettent la question d’une historicité de l’humanité avec
le déluge. Classer les objets par objets et matériaux, bronze associé cuivre et étain, puis fer,
rajoute des opérations de plus en plus complexes. Réorganisation sur des bases
évolutionnistes, plus les formes sont variées et complexes, plus elles sont récentes.
Proposition d’une chronologie. Copenhague, plus vieux musée d’archéologie. Le rapport à
l’antique les écrase moins, car les vestiges romains n’existaient pas sur leur sol. Ce système
permet de classer les objets de l’antiquité jusqu’à l’an mille, encore utilisé aujourd’hui, avec
les âges de pierres, du bronze, du fer etc. Questionnement sur l’acquisition et la complexité
du bien semi-fini, du matériaux. Ouvre aussi une perspective comparative. Les sociétés,
pour obtenir des biens similaires, arrivent à des technologies similaires si elles ont des
besoins similaires. Peut mettre en rapport des objets du même degré de complexité mais
pas produit dans des espaces équivalents. Permet de faire de l’archéologie comparer. Se
compare en europe car le niveau technique est considéré comme comparable. Cette théorie
évolutionniste permet de réfléchir à un modèle historique, une première chronologie de la
préhistoire.

Champollion 1790-1832

Forme de langage commun, uniformisation, menant à un discours cohérent.


Méthodologiquement nombreux points communs. Champollion est important car avec les
hiéroglyphes il pose un regard sur la chronologie, car en traduisant les textes égyptiens il va
aussi les daté, en les datant il se rend compte qu’avec la chronologie diluviale est mauvaise,
car les égyptiens peuvent être suivie chronologiquement, montrant que le déluge ne tient
pas. Date centrale, car il faut créer d’autres chronologies, et la présence de règne datable
ainsi que d’inscription permet de le faire. Intérêt renforcé de la traduction de toutes les
langues anciennes conservées. Cela mène à des progrès importants pour les langues
égyptiennes, il peut avoir une écriture et plusieurs langues. Permettant de traduire des
écritures impossible à traduire avant.

Possibilité de comparaison globale reposant sur la typologie, comparée des choses, étude
des matériaux, si les objets sont humains ou naturels.

Typologie, quoi les objets (rattaché les objets à des objets similaires dans le temps)
Technologie, comment les objets (méthode de fabrication, recyclage, etc)
Stratigraphie, où les objets (dans quelles couches)

Ensemble d'éléments qui permet de travailler dessus.

Approche évolutionniste VS approche fonctionnaliste (évolution des objets, du mode


d’utilisation des objets).

Science qui s’est largement complexifié, peut pas être spécialiste de tout, spécialisation par
période (paléontologique ancien on tir vers les recherches naturelles). Ce confronte aux
sources matérielles mais aussi dans les sources écrites.

Pour la semaine prochaine : Lire chapitre télécharger. En complément page 13-22 sur
moodle

Archéologies nationales et nationalisme

Au XIXeme les états nations se forment, ce qui a conséquence de la naissance du roman


national. Met en place des fouilles à la recherche des époques mises en valeur pour créé le
roman national.

Incarné par entre 1800 et 1860 l’essor du sentiment national allemand, du Deutsches
Wörterbuch. Pour Jacob Ludwig Karl Grimm et Ernst Moritz Arndt cherche à prouvé une
identité culturelle allemande, établir une origine et l’occupation actuelle. Progressivement un
rôle de l’archéologie ce créé.

L’archéologie comme science du peuplement (1880-1940) expliquer par Gustaf Kossinna


(1858-1931) : met en place Sieffungearchéölogie, Siffungegeschichte. Pas juste la question
nationale, mais aussi ethnique. Raisonnement en termes raciales. A l’origine Gustaf
Kossinna est Philologue classique, travaillant sur la parenté entre les langues anciennes. Ce
qui est encore utilisé aujourd’hui. Théorise une zone de peuplement au nord de l’europe, qui
se répendrait sur le reste de l’Europe. Il fixe un cadre (Jutland) et renverse la vision
traditionelle des germains. Critique les auteurs classique, mais réutilise les éléments qui
l’intéresse pour son propre récit. Donner de la légitimité à l’archéologie, mais le moèdle de
Kossinna a duré dans le temps. Difficile de travailler sur certaines interprêtations des sites
historiques fouiller par les hommes de cette époque

L’internationalisation de l’archéologie :

Uniformisation des techniques, profite de la colonisation dans le processus d’archéologie


comparait. ça commence avec des perspectives classiques : Heinrich Schliemann
(1822-1890), Fouille de Troie (1871-1875), et de Mycènes (1874). On est capable d’identifier
des niveaux différents, méthodologie de lecture de l’archéologie, études statigraphique,
comparaison des ruines. Même époque : Arthur John Evans (1851-1941) : fouilles de
Cnossos à partir de 1900. Evans ne fait pas que fouiller le site, mais propose de reconstruire
en béton des éléments du palais, qui a beaucoup de défaux mais permet de mieux
s’imaginer le bâtiment. Permet de donner à voir les bâtiments, met en valeur la location.

Fouille de tumulus du grand serpent (Ohio, fouiler en 1848 par Squier et Davis). Les
civilisations amérindiennes n’ont pas été que des sociétés nomades / chasseur cueilleur,
sociétés qui a connu des phénomènes urbains.

émergence d’une communauté scientifique. Problème restitution des collections, les


collections des musées sont construit sur les collections d’autres pays.

Du cabinet de curiosité au musée :

Création des musées d’archéologie nationale dans les années 1850-1870.


British Museum 1759, Musée de Louvre 1793 : caractère encyclopédique.

Au milieu du XIXeme siècle : construction qui participe à l’archéologie nationale, comme le


Nationalmuseet de Copenhague en 1849, musée d’archéologie national (anciennement
d’antiquité) 1867

Vers une “archéologie modern” :

L’approche fonctionnaliste :

Godon Childe (1892-1957) ; Révolution néolithique et urbaine

D’un coté la question des niveaux techniques (matériaux, complexité des matériaux, du
commerce et du système économique), on cherche comment les mettre en parralèle avec
les hiérarchies sociales (voir la structuration de la société, que l’on peut percevoir par
l’analyse des tombes) et les habitats (variété de l’habitat, société où l’habitat est organisé en
ville). En croisant ses données cette approche permet de faire une interprétation
anthropologique et sociologique de ses époques.

Conclusion :

Sédentarité à moyen terme provoque l’apparition des villes.

L’approche typologique :

Gero von Merhart 1886-1959

La typolotique est importante car c’est l’évolution de la forme des objets, après les avoir
classer. Permet de se rendre compte que le classement peut toujours évoluer.
Enregistrement et stratigraphie :

Méthodes qui ont été développer, renforcer au cours du XXeme siècle, systématisé, réfléchi
sur comment techniquement on enregistre de manière les plus précises les informations
collecté. Enjeu scientifique sur comment enregistrer les choses. Enjeu majeure d’une
méthode destructive. Destructions des sources quand on les exhumes.

Débats culturalistes/naturalistes, évolutionnistes/diffusionniste,


historiscistes/anthropologiques :

Débats sur la question historicistes, débats qui sont encore important aujourd’hui, touche
plus les préhistoriens.

Quel sens donner à la discipline, quel est le principal fil d’analyse. Est que ce qui est étudié
part vers la géologie ou l’antropologie. Travailler sur les matériaux et leur conservation ?
Réfléchir aux formes des objets, ou aux gens qui les manipulent ? Les sites sont à étudier,
ou qu’un moyen pour étudier les hommes qui ont créé ce site.

Autre question : plutôt réfléchir dans une dimension évolutionniste ou diffusioniste : est que
c’est par le contacte avec d’autres gens on adopte une nouvelle manière de procédé / à
partir d’un certain moment évolue.

Une discipline jeune : cet aspect politique apparait dans les années 60. On ne créé pas une
discipline de 0, il y a une volonté de cassé des codes, le premier étant qu’il ne sert à rien. Le
second est comment on fait pour développer des questionnements autonomes qui ne sont
pas uniquement défini par l’histoire des textes. Travailler sur le village à partir d’uniquement
de sources matérielles produites par les villages, pour développer un objet autonome, qui
sera ensuite confronté aux sources écrites.

Lire chapitre 3 sur la question de la stratigraphie.

Absent durant la partie stratigraphie

La notion de “fait”.

-Un fait regroupe des U.S. constituant une structure cohérente.


-Toute les US … (voir diapo)

La notion d’”ensemble”.

La datation et conservation du mobilier et des structures

Nouvelles techniques permettant de retranscrire des lieux patrimoniaux ou des documents,


sans risquer de les endommager, pour préservé au maximum les originaux.

Diverses notations :
au lieu de AV JC remplacé avant notre ère, ou -, nombre arbitraire (au lieu de décennies ou
de quarts de siècles). Emplois des règnes (époque hadrianique par exemple).

Correspond à une vision linéaire du temps, impacté par notre religion. C’est aussi notre
manière de narrer une histoire. (Début, milieu, fin)

Il existe desfacteurs d’incertitude. On donne la probabilité la plus forte et la fourchette (100 +


ou - années, période d’intertitude de 30 ans). Plus la fourchette est réduit, plus la qualité est
grande. Correspond à l’échelle de temps où on travail.

La stratigraphie et le principe de la chronologie relative permet de construire des dates. Date


relative car exprimé en relation, les éléments sont daté les uns par rapports aux autres.

voir diapo “La stratigraphie et le principe de la chronologie relative”

On se concentre sur la stratigraphie, la typochronologie et la sériation.

TPQ = Terminus post quem (limite la plus ancienne)

TAQ = terminus ante quem (limite la plus récent

L’apport des datations absolues

Plusieurs méthodes : voir diapo

Datation absolue = résultat chiffré avec plus ou moins de précision

Les différentes méthodes : lié à des questions d’échantillon

On choisie la méthode selon ce qu’on cherche à savoir et la chronologie sur laquelle on


travail. Par exemple le carbone 14 pour travailler sur l’époque du paléolithique ne fonctionne
pas, car ça date d’il y a trop longtemps

Méthodes basées sur la variation d’un cycle naturel

Les arbres ont un cycle de croissance plus ou moins important selon les cernes annuels, en
fonction du climat, les bonnes années le cerne est plus large, une mauvaise année le cerne
sera plus réduit. Les arbres d’une même essence réagissent de manière similaire. L’aubier
permet quant à lui l’année de coupe de l’arbre, mais pas nécessairement l’année
d’utilisation. Important de savoir car permet de connaitre pour les travaux de grand ampleur /
navale car certains arbres sont séché, généralement 5 ans. Mais potentiellement permet de
daté une structure, voir à la saison. Méthode de datation très précise, même si elle a ses
limites.

Marche mieux dans les régions très forestière avec de nombreux arbres, comme la
scandinavie
Méthodes bases sur la variation d’un cycle naturel

Archéomagnétisme sert essentiellement à daté des fours. Toutes les structures soumises à
des chauffes longues et importante. L’argile enregistre la position du nord magnétique, et
quant il est découvert on peut déterminer quelle a été la date de la dernière utilisation du
four.

Méthodes radiactives :

Carbonne 14 cherche à mesurer la présence de ses isotopes du carbonne 14. La demi vie
du carbonne pour totalement disparaitre est d’environs 10 000 ans. Le carbonne 14 est créé
simplement par l’atmosphère dans laquelle nous vivons. Il est présent dans l’atmosphère.
Carbonne 14 permet de daté assez précisément. Cependant petites variations existent. A
partir des années 50 on a réussi à maitriser le processus de calibration de désintégration de
carbonne. Il existe des variations dans l’atmosphère.

Datation par potassium-argon : permet d’aller plus loin dans le temps

Datation par Uranium-Thorium : permet d’aller plus loin dans le temps

Datation par thermoluminescence : assez proche dans l’esprit de l’archéomagnétisme


(cherche à identifier le nord magnétique à la dernière cuisson) ici cherche à détecter les
cristaux de quartz, qui ont piégé de la lumière au moment où ils ont été cuit, mesurant
l’énergie libéré grâce à un rayon

Archéologie et sciences de l’environnement

1. L’archéobotanique

L’archéobotanique : croisé de la botanique, l’archéologie et l’ethnologie dans le but de


reconstituer le paysage passé et la mettre en lien avec les relations entre l’homme et le
monde végétal.

Déboisement lié à l’élevage fait que l’homme a un impact sur l’environnement depuis 12 000
ans.

2. L’antracologie

Du grec charbon, l’anthracologie est l’étude des charbons de bois tirés de sculptures de
combustions d’artefacts ligneux carbonisés ou des couches naturelles.

Permet de savoir quel bois a été utilisé, soit est que le bois était déjà en charbon de bois où
est que c’était une bûche qui a brûlé. Charbon de bois permet une meilleur facilitation,
chauffe plus vite et fais moins de fumée.
3. La carpologie

Travaille sur toutes les semences découvertes dans des sédiments archéologiques datant
des derniers 10 000ans.

4. L’étude des phylothiques


Laisser les traces minérales des végétaux laissé sur des outils

5. La palynologie

L’étude des spores, des graines de pollens pour identifier le type, l’espèce de végétaux.
Pour savoir en moyenne les plantes représenté

Définition de l’archéozoologie :

Discipline qui étudie les relations de l’homme avec le monde animal dans le passé.
Travaille sur les restes animaux, les os généralement, qu’on identifie grâce à une collection
auquel on le compare. On va donc le mesuré, ce qui permet un âge, un sexe à l’individus
caractériser. Selon la zone où l’on découvre les ossements, la signification change. On
compte par type d’os, par reconnaitre et décrire les espèce animal présentes, puis on
réfléchit à la nature entre l’homme et l’animal

1. Identification des restes osseux et comparaison anatomique avec une collection de


référence.

2. La biomètrie est une des méthodes utilisées en archéozoologie, en mesurant pour


estimer d’après les mesures anatomiques le caractère sauvage ou demestique, le
sexe, l’âge d’un individu ou d’un groupe d’animaux donné.

L’élément scientifique pour connaître l’âge osseux d’un individu le plus important est le
cartilage de l’os.

Individus animaux doemstiques plus dur à identifier car peuvent être castrer.

La domestication change la forme du corps, rendant plus complexe l’identification.


L’utilisation de l’animal change les formes des corps au fil du temps.

3. La biochrnologie tente de reconstituer l’âge, voire la saison, d’abbatage ou de décès


d’un animal d’après les étapes de croissance des os (permettant de savoir si les
élevages avaient pour but de produire de la viande, ou autre chose, et si y a une
grosse différence entre femelle et mâle, que les mâles meurt plus vite, c’est élevage
laitier)

4. Documenter des groupes humais par des pratiques spécifiques aux mondes
animales : entre la découverte de poule, d’aigle, de faucons, pas la même chose
entre une volière et une basse cour. Faut chercher à définir la consommation de
l’animal à une époque donnée. Développement des villes au XIIeme siècle met
d’autres chose en avant, itinéraire de chasse-marais qui mène à une consommation
énorme, faisant diminuer la taille de ses espèces, qui regagne en taille quand la
peste noir tue énormément de gens. Aprovisionnement de la ville en poisson.

La paléométallurgie

étudier la place des métaux sur les sites et environnements sociaux.

Qu’est-ce que la paléométallurgie ?

Branche de l’archéologie des techniques qui étudie les anciennes chaînes opératoires des
métaux

Recherche pluridiscinaire

Historiographique plutôt récente

Chaîne opératoire du fer : chaque activité humaine créé des déchets permettant d’identifier
les déchets pour reconstituer les faits.

-Collecter la matière, le fer sur terre, élément chimique, métal Fe. Extrêmement rare à l’état
natif le fer météoritique, seule souce de fer à l’état natif. Quelques objets ont été fondé à
partir de météoritique. Très présentsur terre en forme d’oxyde,de sulfure, minerai ferrique.
Les teneurs en fer sont viariable selon le minéral férifié.

Différentes techniques d’extractions : les minières, les mines, l’exploitation des karsts
(éléments calcaire remplie, oxyde de fer qui se bloque des les karst)

Les fouilles et la stratigraphie permet d’appréhander la manière de fouiller, et d’extraire les


minéraux

La seconde étape est la réduction

Qu’est que le fer : le fer est ductile, permet de former deux alliages avec du carbonne : le
premier est l’acier (avec 0,02% à 2% de carbonne) alliage forgeable très résistant (technique
qui demande une autre technique de forge), le second la forge (2% et 6,7%) alliage avec
bonne coulabilité, une bonne résistance à la chaleur mais très cassante.

Point de fusion à 1535° = procédé indirect, car à la base on a de la fonte.

Comment obtient-on du fer ?

Sidérurgie au début impossible d’obtenir la température de fusion du fer, les oxydes de fer
présent dans les minerais doivent donc subir un traitement réducteur afin d’obtenir du fer à
l’aide d’un bas fourneau. Procédé dit direct, seulement au XIIIeme-XIVeme siècle que le
procédé indirect apparait.
A la sortie on obtient dufer brut, qu’on appelle une “éponge de fer”, pas exploitable
directement à la forge, il faut la compacter en la martelant et la réchauffant. A la fin on
obtient des produits semi fini qui ont différentes formes, pouvant être exploiter directement
ou commercialiser.

Le minerai avant d’être transformer doit être trié, lavé, grillé. D’un point de vue
archéologique ça ne se voit quasiment pas, parfois on peut retrouver un peu de minerai, ou
le contexte permet d’identifier le foyer.

Les bas fourneaux apparaissent en occident entre l’âge du fuerau VIIIeme siècle jusqu’au
IVeme siècle avant J.C.,a la base des bas fourneaux à usage unique, puis des bas
fourneaux réutilisable.

Forte concentration de déchets, pour faire beaucoup de fer il faut beaucoup de déchets.
Grande force de rejet,les scories peuvent être équivalent à nos terrils dans le nord. Dans
ces zones de rejet on trouve les déchets : minerai grillé,ou non, scorie écoulé.

Tracer le fer : les études de provenance

Pour faire simple : chaque minerai à son identité propre, la scorie, qui se retrouve dans les
produits fini. Cela permet avec les éléments actuels d’identifier la provenance du fer.
Procédure invasive (objet coupé en deux, puis polie)

Une forge peut être très différente, ç a peut être un petit espace itinérant avec comme seul
besoin d’un foyer dans le sol. Très peu d’indice archéologique. Peu avoir un foyer de forge,
avec parois pour protéger des courants d’air, support de frappe en pierre, percutant,
travaillant assis / accroupie. Enfin ferronier actuel avec énormément d’outils, foyer, enclme.

Travailde mise en forme.

Le travail du fer se fait dans un atelier, les forges sont représentés dans l’iconographie
ancienne (antiquité par exemple). Au moyen âge les forgerons ont tendance à ce redresser
avec l’apparition des soufflets.

Deux éléments importants dans la constitutions des espaces = le foyer (peut être en terre
crue/brique dépendant) et le support de frappe (pierre, tas métallique), les deux devant être
proche. Déchet caractéristique quand on frappe le fer : la battiture, diffèrentes morphologies,
très peu déplaçable, se retrouve dans le sol de la forge. Pourdétecter la battiture, et donc les
forges,on utilise un détecteur à susceptiblité magnétique.

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