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A- L’ARCHÉOLOGIE ET L’HISTOIRE....................................................................................................3
LEÇON 2 : LES CIVILISATIONS DES PEUPLES PALÉO-NÉGRITIQUES DU CAM EROUN (LES PYGM ÉES ET
LES SAO) .............................................................................................................................................8
B- UN M ONDE DE CITÉS................................................................................................................. 18
1- La culture grecque.................................................................................................................. 21
2- La religion grecque................................................................................................................. 21
CONCLUSION : LES LEGS DE LA CIVILISATION GRECQUE A L’HUM ANITÉ............................................. 23
A- L’ARCHÉOLOGIE ET L’HISTOIRE
2- Archéologie et histoire
Puisque l’archéologie retrace le passé de l’humanité, elle fait bien partie des sciences
humaines. L'archéologie cherche à reconstituer le passé en prenant appui sur les vestiges
matériels qui en ont subsisté, par exemple par l'étude des anciens habitats réduits à l'état de
vestiges souterrains, ou d'édifices anciens dont les matériaux et techniques de construction
sont « lisibles ». Certaines civilisations antiques et africaines sont mal connues par des écrits
historiques et religieux. L’historiographie africaine s’appuie largement sur l’archéologie pour
démontrer que l’histoire africaine ne commence pas avec la colonisation tel que l’affirme
certains auteurs occidentaux. L’archéologie fournit ainsi les moyens fondamentaux d’étudier
de milliers de cultures et de société au cours des millénaires, pour lesquels il n’existe aucun
témoignage écrit.
2- Anthropologie et histoire
L’anthropologie tend à définir l'humanité en faisant une synthèse des différentes sciences
humaines et naturelles. L’anthropologie historique, étudie les corps retrouvés dans les fouilles
archéologiques et cherche à en tirer des éléments éclairant l'histoire des populations. L’une
des branches de l’anthropologie, à savoir, la paléoanthropologie étudie l’évolution humaine
c’est à dire les différentes étapes qui ont permis d'aboutir à l'homme moderne, Homo sapiens,
à partir de ses ancêtres primates.
B- SOCIOLOGIE ET HISTOIRE
Conclusion
L’histoire, la sociologie et les autres sciences sociales telles que l’anthropologie et
l’archéologie ont pour référent et objets communs le « cours historique du monde », mais les
analyses différentes et sont parfois complémentaires. Ce qui fait des sciences humaines et
sociales, des disciplines pluridisciplinaires.
1- Le découpage en Éons
Un éon est une très longue période de temps, de durée arbitraire. L’histoire de la T erre,
de sa formation à nos jours, est divisée en quatre éons à savoir :
2- Le découpage en ères
Une période géologique, ou plus simplement période, est une division d'une ère sur
l'échelle des temps géologiques. On distingue ainsi de manière chronologique :
-Le néogène
-le paléogène
-Le crétacé
-Le jurassique
-Le trias
-Le permien
-Le carbonifère
-Le dévonien
-Le silurien
-le Cambrien
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ARSÈNE-GUY-DAVY- M EBA : LES FUTÉS EN HISTOIRE 2NDE
-l’édicarien
I ntroduction
Une civilisation se définit comme l’ensemble des traits qui caractérisent une société sur
le plan culturel et social et technique d’une société ou d’un groupe de sociétés. Au Cameroun,
les premières civilisations sont les Sao et les Pygmées.
1- Définition et peuplement
Le terme pygmée vient du grec pygmaios, qui signifie « haut d'une coudée ». C’est un
individu caractérisé en générale par une petite taille. Ce sont les premiers habitants de la forêt
camerounaise. La plupart des études anthropologiques font mention de trois grands groupes
ethnique de pygmées au Cameroun :
-Les Baka qui peuplent actuellement la région de l’Est et du Sud (Djoum, M intom et
Dja)
-Les bakola dans le département actuel de l’Océan (lolodorf)
-Les bagyeli dans la zone de bipindi, campo
-Les Medzam dans la plaine T ikar
Ces communautés se considèrent comme peuple de la forêt en raison de la place
fondamentale que celle-ci occupe dans leur culture et leur mode de vie
La société basée sur la famille monogamique, sans dot, dans laquelle est reconnue
l’égalité de droits entre l’homme et la femme. I l n’y a pas de chef de campement. L’accent est
mis sur la valorisation de l’individu, mais la femme possède un rôle prédominent. Elle a
souvent le dernier mot car c’est elle qui a la charge de l’éducation des enfants, de la cuisine et
des soins à donner.
Sur le plan religieux, les pygmées sont monothéistes car ils adorent un seul dieu appelé
"KEW EM ". T outefois, ils pratiquent le totémisme. Et l’esprit de la forêt « Jengi » occupe une
place importante dans leur religion
Les Sao sont un ancien peuple de noirs, premiers à avoir bâti une authentique
civilisation dans le bassin du lac T chad qui couvre aujourd’hui le nord du Cameroun, le nord-
est du Nigeria et le sud-est du Tchad. Ce fut un peuple de géant dont la civilisation aujourd’hui
disparue a suscité un grand intérêt scientifique.
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D’après les sources archéologiques, ils viendraient de la Vallée du Nil
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ARSÈNE-GUY-DAVY- M EBA : LES FUTÉS EN HISTOIRE 2NDE
I nstallés dans le bassin du lac T chad, ils y ont développé une grande et brillante civilisation
qui eut des échos même chez les égyptiens qui les connaissaient et qui les appelaient T ehenou
ou noirs de grande taille. D’après Cheick Anta Diop, les Sao étaient d’ailleurs en parfaite
relation avec les Égyptiens. Les chroniqueurs et voyageurs arabes furent les premiers à
signaler leur présence dans cette partie de l’Afrique. I ls ont fait état de la présence d’un peuple
de géants à la peau noire, connus sous le nom de ‘’So’’.
2- La civilisation Sao
Les Sao vivaient en cités encloses dans une muraille de terre crue cernées de fortifications
et de remparts, et occupaient des buttes anthropiques ou villages de huttes en bordure d’eau.
De nombreux objets retrouvés lors des fouilles archéologiques et leur mise à jour ont
apportés des connaissances sur la civilisation Sao. La plupart de ces objets sont en terre cuite.
Ce qui fait de cette civilisation une civilisation de la terre cuite. Les Sao maîtrisent également
l’argile et la céramique.
Les Sao étaient aussi des pêcheurs et des agriculteurs. I ls rendaient un culte à leurs
ancêtres, au génie de l’eau, et pratiquaient le totémisme. Les Sao inhumaient leurs défunts dans
des doubles jarres2. Les inhumations étaient regroupées en cimetières. Les grandes jarres
servaient aussi à cacher les jeunes enfants lors des périodes troubles, pour les protéger de la
violence.
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le corps du défunt , en position fœtale, ét ait enterré dans une grande jarre servant de cercueil puis recouvert
d’une aut re
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I ntroduction
L'Égypte ancienne (ou aussi Égypte antique) est une ancienne civilisation d'Afrique du
nord, qui s’est formé vers 3150 av. J.-C., et se développa pendant 3 000 ans sous la forme d'un
empire, jusqu’en 31 av. J.-C., avec la conquête de l'Empire romain. L’Égypte pharaonique est
la civilisation égyptienne au temps des pharaons. Elle se subdivise en 3 périodes appelées
empires et entrecoupées par des périodes d instabilités appelées périodes intermédiaires.
C'est vers le début du Néolithique que des tribus commencent à se rassembler dans la
fertile vallée du Nil, pour aboutir à la constitution de deux royaumes politiquement distincts
mais étroitement liés par une culture commune : la Haute-Égypte au sud, et la Basse-Égypte
au nord. Historiquement, le premier roi égyptien était Narmer, à qui l’on attribua la victoire
sur la basse Égypte et l’unification du pays. I l établit sa capitale royale à M emphis. Sous le
règne des souverains qui lui succédèrent, l’Égypte se dota d’un puissant système
gouvernemental. Le pouvoir du roi reposait sur sa nature divine : il était considéré comme le
fils de Ra, le dieu-soleil, ce qui lui donnait l’immortalité. Cette période constitue les premières
dynasties de l’Égypte antique.
À partir des textes et des vestiges archéologiques, les historiens ont pu découper l’histoire
de l’Égypte pharaonique en époque distinctes à savoir, les premières dynasties, l’ancien empire,
le moyen empire et le nouvel empire.
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Les forme des pyramides évoque les rayons obliques du soleil, permett ant au roi défunt d’accéder au paradis.
L’édificat ion de ces gigantesques struct ures de pierre demandait une main-d’œuvre considérable mobilisée
pendant plusieurs dizaines d’années. Lorsque le pharaon décédait , son corps ét ait momifié. On insérait des
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amulet t es ent re les couches de bandelet t es, avant de placer la momie dans un ou plusieurs cercueils. Ainsi,
préservé, le corps devait fournir à l’âme un abri ét ernel.
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Pyramides de Gizeh
2. Le moyen Empire
Le M oyen Empire suit la première période intermédiaire, et précède la deuxième période
intermédiaire.
En effet, la première période intermédiaire est marquée par des raids étrangers, le
morcèlement du territoire, l’apparition de la famine et les mouvements de révolte. Sous le
règne de M ontouhotep I I , le pays est réunifié, marquant ainsi la fin de la première période
intermédiaire et le début du M oyen Empire. C'est une période prospère. La capitale principale
est d'abord située à T hèbes, d'où sont originaires les rois de la XI e dynastie, puis à I tchtaouy
au sud de M emphis. Le pharaon renforce son pouvoir en abaissant celui de la féodalité
provinciale et en assurant, de son vivant, la succession au trône.
Vers 1640 avant J.-C., le moyen empire s’effondra. La période instable qui suivit est
dite deuxième période intermédiaire. L’unité égyptienne est ébranlée par l’afflux des
populations Sémites venue d’Asie. Ainsi les Hyksos établis dans la zone du delta, profitent de
l’affaiblissement du pouvoir des pharaons des XI I I X ieme et XI V dynasties pour conquérir
toute la Basse-Égypte.
3. Le Nouvel Empire : l’Age d’or de l’Égypte
Pendant que le Nord est sous la domination des Hyksos, le Sud résiste aux conquérants.
Les princes de T hèbes, qui contrôlent le reste du territoire, entreprennent de libérer le
territoire. Le pharaon Amosis 1ier parvient finalement à chasser les hyksos et réunifié le pays
ouvrant ainsi la période du nouvel empire.
Le nouvel Empire est la période la plus prospère durant laquelle l’Égypte antique atteint
son apogée. Les souverains s’attachent à étendre l’influence de l’empire au-delà de la vallée du
Amenhotep ;
Thoutmôsis ;
Hatchepsout ;
Akhénaton ;
Toutânkhamon ;
Horemheb ;
Ramsès ;
Séthi ;
Taousert ;
Sethnakht.
Les grecs sont venus du Nord de l’Europe et ont occupé la péninsule grecque par vagues
successives : d’abord les Achéens qui développent une brillante civilisation dite mycénienne et
les Doriens à partir de 1200 Av J.-C qui s’installe sur les côtes de l’Asie M ineure. Les grecs
sont nés de ce mélange de peule. Vers les I Xe et X siècle Av J.-C., les grecs s’organisent en
cités indépendantes, mais unies par la langue, la culture et la technique.
B- UN M ONDE DE CITÉS
Les Grecs ne vivent pas dans un seul grand royaume, mais dans de petits états
indépendants appelées cités (Polis en grec). Ce sont des cités rivales, mais elles partagent une
même culture (Langue, religion, mode de vie).
I ls sont constitués d’une ville et d’une campagne environnante. T outefois, ces cités
possèdent :
-Un port réservé au commerce
-une Agora (lieu central de la cité où l’on pratique le commerce et dans lequel s’exerce la
vie politique)
-une acropole : colline sacrée où se trouvent les temples dédies aux divinités
Les cités se font la guerre afin d’agrandir leur territoire. Alors que certaines cités-États
ont une superficie limitée, certaines comme Sarthe ou Athènes dominent de vastes régions.
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Les inst it ut ions polit iques at héniennes :
-La Boulé : La Boulè est une assemblée restreint e de cit oyens chargés des lois de la cit é. Elle a ét é ét ablie par
Solon en -594. Elle était com posée de 400 homm es. Le rôle de la Boulê était de recueillir les proposit ions de lois
des cit oyens.
- L’Ecclésia ou l’assemblée des cit oyens : C’est une assemblée souveraine exerçant l'essent iel du pouvoir
législat if. Elle vote les lois en général avec la présence de 6000 cit oyens. Ces vot es se font à m ain levée et à la
majorit é simple. N'import e quel cit oyen peut prendre la parole et proposer une mot ion.
- Les m agistrat s : qui gèrent les affaires courantes et veillent à l'application des lois
- L'Héliée ou tribunal du peuple : C’est un tribunal populaire est composé de 6000 cit oyens, âgé de plus de 30
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ans. Il rend just ice. Les verdict s sont sans appel et immédiatement exécut oires
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Tribunaux populaires
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1- La culture grecque
Les grecques vivent en cités politiquement divisée, mais ont une culture commune qui les
différencie des autres cultures qu’ils appellent « barbares ». De ce fait, ils pratiquent les mêmes
activités économiques telle que la culture du blé, la vigne et l’olivier ; le commerce entre les
cités. I ls pratiquent les mêmes modes d’expression artistiques à savoir : la poésie, la sculpture,
la poésie. Les jeunes grecs apprennent les mêmes textes tel que les poèmes d’Homère (l’I liade
et l’Odyssée6) rédigés au VI I I e siècle av. J.-C. Le grec est la langue commune à toutes les cités.
2- La religion grecque
Les Grecs croient en une multitude de dieux : ils sont polythéistes. I ls pensent que les
dieux interviennent dans la vie des hommes. L’ensemble de ce ces dieux constituent le
« Panthéon » 7. Les grecs demandent l’aide des dieux 8 en faisant des offrandes et en consultant
des oracles. I ls honorent les dieux en organisant des concours sportifs et artistiques dans le
cadres des jeux olympiques9. C’est un concours qui a lieu tous les quatre ans et organisé entre
les cités grecques antiques en l'honneur du dieu Zeus et son épouse Héra sur la montagne de
l’Olympe10. Les dieux sont vénérés dans des temples et des sanctuaires panhelléniques11. La
mythologie occupe une place importante dans la religion12.
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Ces poèmes racont ent les avent ures des héros grecs ayant vécu des expériences fant ast iques. Ce sont t rès
souvent des demi-dieux c’est -à-dire le fruit d’une union entre un dieu et êtres humains
7
-Zeus dieu suprême des Grecs
-At héna la déesse de la sagesse et de la guerre
-Apollon, dieu de la musique et de la poésie
-Poséidon, dieu de la mer
-Herm ès, dieu des voyageurs et du comm erce
8
Tous les dieux ont une apparence humaine et se comport ent comme des humains
9
Les jeux sont organisés dans le sanct uaire d’Olympie, mais aussi à Delphes, Némée et Corint he. Chaque at hlèt e
concourrait pour sa cit é avec des épreuves t el que la lut t e, le disque, la course, le marathon. Les premiers J.O
ant iques ont eu lieu en 776 av. J.-C.
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L'Olympe est traditionnellement le domaine des dieux de la myt hologie grecque et le sanctuaire de Zeus, dieu
suprême des grecques.
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L’exist ence de sanct uaire est l’expression d’une cult ure et de croyances communes. Ces sanct uaires part icipent
à l’unit é du monde grec. Chacun d’entre eux est dédié un dieu part iculier ex : le sanct uaire de Delphes dédié au
dieu Apollon
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Exemple: la naissance de l'univers. Le chaos donne la vie à Ouranos (le ciel) et Gaiai (la t erre) t ous deux ancêt res
de Zeus. Après avoir m utilé son père (chronos, le temps), Zeus part age le pouvoir avec Poséidon, Hadès et
Déméter.
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Il y a aussi les héros (m i-homm e mi- dieu). En fait se sont des homm es qui ont réalisé des exploit s de leur vivant
et ont été ensuit e " héroïsé" (comm e Héraclès ou Hercule)
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Zeus
Les legs de la civilisation grecque à l’humanité sont multiples. On estime que les Grecs
sont à l'origine d'une nouvelle manière d'appréhender le monde affranchissant la pensée des
dogmes religieux et mettant l'homme au cœur de leurs réflexions. On les considère comme les
fondateurs de la philosophie (les présocratiques, Socrate, Platon), et les précurseurs de
l'investigation scientifique (physique, mathématiques, astronomie) copiée en Égypte antique.