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Groupe Scolaire Mère THERESA CELESTE République du Congo

Discipline-Travail-Progrès Unité*Travail*Progrès
Département de Français
Classe : PTC

THEME :
LA MORT DANS L’ETRANGER D’ALBERT CAMUS

Exposé de français

Groupe 2 :
Chef de groupe : OKOYE Parole
Participants :
- BODZEKE Exaucia
- OKEMBA Roland

Sous la supervision de Mr ENDZONGO Romuald

Année Scolaire 2022-2023


PRENSENTATION DU SUJET

I. Introduction
1. Situation de l’œuvre
2. Le problème posé
3. La problématique

II. Développement
1. Explication du concept
2. Résumé de l’œuvre
3. Bibliographie de l’auteur
4. Leçon de morale

III. Conclusion
1. Bilan du travail
2. Point de vue du groupe
3. Bibliographie
I-Introduction
Dans l’étranger d’Albert Camus on trouve plusieurs thèmes
dont figures la mort. En s’interrogeant sur ce thème, le MICRO
ROBERT définit la mort comme la << fin corporelle de la vie>>.
Alors dans l’étranger la mort existe-t-il ?

II-Développement
ALBERT CAMUS, écrivain Français d'origine Algérienne est née
le 7 Novembre 1913 à Mondovi, en Algérie. Son père est dans une
exploitation vinicole. Sa mère est presque illettrée.
En AOUT 1914, elle s’installe avec ses deux fils en à Alger dans un
quartier de Belcourt où habitera le héros de l’étranger. Son mari est
tué pendant la guerre, le 17 Octobre 1914. Elle va mener avec ses
enfants une existence misérable.
En 1923, CAMUS entre au lycée d’Alger où Il va briller par son
intelligence et obtient son baccalauréat en 1930, il entre en lettres
supérieures en 1931.
En 1933, avec l’accession d’HITLER au pouvoir, il milite au
mouvement antifasciste, puis adhère pour peu de temps au parti
communiste. Il occupe de petits emplois pour ses études. Il se marie
en 1934 et divorce deux ans plus tard. En 1935 il présente un diplôme
d’études supérieures sur les rapports de l’hellénisme et du
christianisme. Aussi propose-t-il de surmonter l’hellénisme
qu’engendre le sentiment d’absurdité de l’univers par une prise de
conscience lucide ouvert au monde.
Pour des raisons de santé, il ne pourra passer l’agrégation de
philosophie ; la tuberculose l’empêche de devenir professeur. Il est
aussi sensible aux injustices de la colonisation.
Par ailleurs, il poursuit une carrière de journaliste et fonde le
journal <<Alger république>>.Il va lutter pour l’émancipation
musulmane.
Lors de la seconde guerre mondiale, il participe la résistance et
devient rédacteur en chef du journal clandestin << combat>>, le titre
de l’une de ses romans. Il obtient le prix Nobel littérature en
1957.Pendant la guerre d’Algérie, il est partagé entre son amour pour
son pays natal et son souci de justice. Il meurt dans un accident de la
route, le 4 janvier 1960.
L'Étranger est particulièrement marqué par la mort. Dores et déjà,
il convient de signaler sur le plan formel, l'œuvre adopte une
structure sous-tendue par la mort: le récit s'ouvre par la Mor la mère
de Meursault à l'asile de Marengo, la première partie du roman
s'achève par la mort l'Arabe et le livre se ferme sur la mort probable
de Meursault, à la guillotine.
Ainsi, il s'affiche dans l'œuvre trois types de mort: la mort naturelle,
la mort criminelle, la mort inhérente à la sentence de la justice.
La mort naturelle c'est-à-dire celle de la mère de Meursault est
annoncée par le narrateur de l'incipit « Aujourd'hui, maman est
morte» .Cette phrase annonce la fin d'une existence. La maman de
Meursault connaît une mort naturelle à la sénescence. Elle est vieille.
Toutefois, Meursault pense que «cela ne veut rien dire». A Travers
cette réaction, se profile en filigrane la conception que Meursault a
de ce phénomène.

En effet, il trouve normale la mort de sa mère, car toute existence


est appelée à s'arrêter un jour. L'homme naît, grandit, vieillit et
meurt. Aucun homme ne jouit d'une éternité sur terre. C'est
pourquoi Meursault ne traduit aucun sentiment de chagrin, de
tristesse. Il n'est nullement ébranlé par cette douloureuse épreuve
qu'il supporte avec stoïcisme. La preuve est qu'il ne comprend pas
pourquoi les gens doivent pleurer un mort: « La femme pleurait
toujours. J'étais étonné parce que je ne la connaissais pas. J'aurais
voulu ne plus l'entendre. Pourtant je n'osais pas le lui dire. » . Au-delà
d'un simple dérangement, Meursault veut insister d'abord sur le
caractère implacable de la mort ensuite sur l'inutilité de tergiverser
quand la mort arrive. Ainsi tout homme doit se résigner à cette
fatalité dans la méditation, le recueillement. Ce sentiment de
profonde méditation se traduit dans l'œuvre à travers le stoïcisme de
Meursault.
L'Etranger nous donne de percevoir une autre dimension de la
mort: la mort criminelle. Elle se caracterise dans l'œuvre par le
Meurtre de l'Arabe. En effet, Meursault tue un arabe, à la plage, qui
n'avait apparemment aucun antécédent avec lui. C'est donc sans
raison qu'il pose cet acte délictueux. Au départ de l'action, il sied de
préciser que c'est lui qui empêche la première catastrophe en retirant
le revolver de Raymond. Malheureusement, il se trouve être
l'exécuteur sans raison de l'homicide
Cette mort est corollaire de la violence, du désir de vengeance, de
l'absurde. Elle peut traduire aussi le malaise profondément vécu par
une société dont les différenteg couches se présentent en
antagonistes et ont du mal à s'harmoniser véritablement. Meursault
ne saisit pas lui-même les réelle's motivations qui ont présidé à cet
acte répréhensible. On a l'impression qu'il trouve judicieux
l’assassinat d'un Arabe. Ce qui peut alors traduire un sentiment de
racisme. Car lorsque ses co- prisonniers de la première cellule (en
majorité arabe) lui demandent les motifs de son incarcération, il
répond avec un courage déroutant j'ai dit que j'avais tué un Arabe et
ils sont restés silencieux .
On peut lire à travers cette réponse la banalité de la mort, de surcroît
d'un Arabe. Meursault ne craint pas une réaction de la part des
Arabes co-détenus avec lui et qui viennent d'apprendre l'assassinat
de l'un des leurs. En condamnant Meursault sur un autre fait que
l'homicide de l'Arabe, la justice renforce ce sentiment de banalité de
la mort. Il est tout à fait absurde que l'on admette lit raison évoquée
par Meursault, en accusant le soleil.

Par ailleurs, L'Etranger présente un autre type de mort. Celle-ci,


contrairement à la mort naturelle, à la mort criminelle, est décrétée
par la justice, conformément aux principes juridiques. Meursault a
tué un Arabe. Il a ainsi posé un acte délictueux. Après le procès la
sentence est prononcée Meursault la présente en ces termes«...
j'aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple
français». Cette phrase renvoie à la peine capitale. Donc Meursault
doit être tué pour meurtre commis sur Arabe

En souhaitant que les gens viennent nombreux assister à sa mort,


Meursault marque ainsi son indignation face à une justice qui
supprime injustement la vie. Toutefois, comme à la mort de sa mère,
Meursault ne laisse transparaître aucun sentiment d'angoisse, de
panique devant sa mort annoncée On a l'impression que pour lui la
mort est une libération, un moment de bonheur, «une mort
heureuse>> devant cette nuit chargée de signes et d'étoiles, je
m'ouvrais pour la première fois à la tendre indifference du monde.
De l'éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j'ai senti que j'avais été
heureux, et que je l'étais encore)
Dans le récit, la mort se présente aussi comme un tremplin en ce qui
concerne la mise en évidence de certaines valeurs culturelles; même
si cette démarche est d'avance récusée par Meursault. Il trouve par
exemple, absurde les pleurs des femmes rassemblées autour de la
bière de sa mère. Toutefois, il va sans dire qu'ici se manifeste la
solidarité. Tout l'asile se sent concerné.

III-conclusion
En somme, nous pouvons l’étranger aussi «étrange» soit-il resemble
un roman policier ou l’assassinat est connu dès les première lignes et
ou tout l’intérèt se concentre sur l’approche du hatiment . Ainsi
l’oeuvre se résume à la seconde phrase de Camus << sans notre
société tout homme qui ne pleure pas a l’énterement de sa mère
risqué d’etre condamné à mort>>.

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