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L’Étranger d’Albert Camus,

Albert Camus un grand écrivain et philosophe français. Son œuvre est complète et composée
de poèmes, pièces de théâtre, romans, nouvelles et essais. Il est récompensé par le Prix Nobel
de littérature.Albert Camus utilise son œuvre pour promouvoir ses idées et opinions sur le
communisme, la guerre, l'Allemagne fasciste et le stalinisme.
En 1942, il publie son premier roman, L'Etranger, qui appartient à son cycle sur l'absurde. Le
roman a été décrit de plusieurs manières : le portrait d'un sociopathe, une critique de la société
qui n'accepte pas dans ses rangs mais apparemment dépourvue de toute humanité ou, sous un
autre angle, une histoire postcoloniale.
Quelques mois seulement après n'avoir montré aucune ombre d'émotion lors des funérailles de
sa mère, le protagoniste du roman L'Étranger, Meursault, tue un Arabe. C'est alors que
l'histoire se divise. D'abord, il nous emmène dans le passé, où l'on assiste à la vie relativement
banale d'un fonctionnaire d'Alger : la mort de sa mère, son amitié avec son voisin Raymond,
sa relation avec un ancien collègue, l'aide apportée à Raymond pour se venger sur une petite
amie prétendument infidèle. A partir de là, cependant, les choses deviennent de plus en plus
tendues, car la petite amie de Raymond est algérienne, et son frère suivra les Français pour
venger son honneur. Meursault le rencontre à un moment donné sur la plage et lui tire dessus,
dans un moment de désorientation inexplicable.
Cette oeuvre philosophique débute par une phrase presque aussi connue que le roman :
"Aujourd'hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas." Le livre raconte l'histoire
d'un homme, Meursault, dans le contexte colonial de l'Algérie française. Ce personnage
principal, qui semble détaché du monde qui l'entoure, va commettre un acte irréparable et se
retrouver face à la justice. Même lors de son procès, Meursault reste étranger à la société dans
laquelle il vit, un incompris. Albert Camus dévoile son point de vue sur cet homme : "On aura
cependant une idée plus exacte du personnage, plus conforme en tout cas aux intentions de
son auteur, si l'on se demande en quoi Meursault ne joue pas le jeu. La réponse est simple : il
refuse de mentir."
Camus donne vie à ce personnage et vit aussi à travers lui. Créer un monde dans lequel il
choisit d'être qui il veut, un monde dans lequel il décide y compris les conséquences des faits.
Dans le roman, Meursault se comporte le plus normalement possible pour sa nature mais finit
par être classé comme étranger à la société car il n'a pas l'esprit grégaire, il ne joue pas à ce
jeu. Placé dans des situations limites, il refuse de mentir, plaçant son âme parmi les morts.
Enfance (Nathalie Sarraute)
Enfance est une autobiographie écrite par Nathalie Sarraute (1900-1999), publiée en 1983.
En 1983, Nathalie Sarraute publie un récit autobiographie intitulé Enfance. Dans celui-ci
l'auteure relate les souvenirs de ses onze premières années passées entre la France, la Suisse et
la Russie, jusqu'à son entrée en sixième. D'une grande originalité, l'ouvrage est écrit sous la
forme d'un dialogue entre l'écrivaine et son double qui par ses mises en garde, ses
interrogations, et ses scrupules l'aide à rédiger l'autobiographie la plus objective possible.
Représentant la conscience critique de l'auteure, cette seconde voix narrative l'aide ainsi à
déjouer les pièges traditionnels de l'écriture autobiographique. Construit à partir de fragments
de souvenirs, d'images et de situations marquantes, l'œuvre ne fait pas un récit exhaustif de
l'enfance de l'auteure. À travers ce monologue intérieur, Nathalie Sarraute qui se parle à elle-
même et se contredit livre ainsi une autobiographie originale et sans complaisance.
Les codes de la littérature, Pour l’autobiographie, on attend :
Un récit rédigé à la première personne, le “je” étant l’essence même de ce genre.
L’auteur, le narrateur et le protagoniste sont une seule et même personne.
Dès le début, le sujet, le cadre et la chronologie des événements sont donnés.
Pour Enfance, l’auteure vient casser ces codes. Dans l’œuvre autobiographique, Nathalie
Sarraute est en discussion avec une version antérieure d’elle-même à qui elle s’adresse,
laissant de côté les lecteurs. Dans la même idée, elle se refuse dès les premières lignes à
définir le sujet de cette autobiographie. Le cadre, l’origine ou la chronologie ne sont donnés
que bien plus tard dans le récit
Parmi les souvenirs de la petite fille dans son enfance, on retrouve ses escapades avec son
père, ses vacances à Interlaken ou Beatenberg en Suisse où elle découvre sa belle mère et tisse
des liens avec elle de façon un peu maladroite. Souvenirs de balades ou de moments en
familles, la petite fille garde un souvenir assez bon de cet endroit.
Les souvenirs disposés dans ce livre ne sont pas classés, le plus ancien n’est pas le premier, la
temporalité ne joue aucun rôle ici, simplement les souvenirs sont racontés comme s’ils
revenaient en mémoire au hasard, comme ils seraient racontés lors d’une conversation. C’est
la voix de l’enfant qui organise les souvenirs selon l’importance de ces derniers.
De même, les différents souvenirs n’ont pas de taille déterminée par la durée du souvenir, là
encore c’est l’enfant qui décide si le souvenir est longuement raconté ou s’il est rapidement
exploré. Le temps sur lequel s’étend le souvenir n’a aucune incidence sur la durée de la
narration.

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