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Les Indo-Mauriciens en France

au carrefour des diasporas

Anouck Carsignol, IHEI, Genève/Inalco, Paris, 2009

La population indienne, majoritaire dans l’île Maurice, est porteuse d’un pluralisme culturel qui
permet aux migrants, non seulement de s’intégrer facilement à la société française, mais aussi de
jouer un rôle de médiation avec les autres communautés issues de l’immigration, – les diasporas
indiennes, africaines et européennes –, facilitant ainsi leur processus d’adaptation.

Chacune des quatre communautés mauriciennes a suivi une trajectoire migratoire spécifique, et
si celle des créoles a fait l’objet de plusieurs études(1), le parcours des Indo-Mauriciens reste
encore méconnu. Bien que majoritaires dans l’île, et bénéficiant d’un accès privilégié au pouvoir
politique, ils sont nombreux à se porter candidats à l’émigration et à choisir la France comme
principale destination.
Peu visibles, souvent assimilés aux membres des communautés indienne, pakistanaise ou sri-
lankaise installées en France, les Indo-Mauriciens passent inaperçus au sein de la diaspora
indienne. Ils conservent néanmoins leurs spécificités, notamment une identité à la fois insulaire
et à dimension universelle, imprégnée des multiples influences indiennes, européennes,
africaines et chinoises.

La population indienne de l’île Maurice : au contact de la France, de l’Inde et du monde

Véritable mosaïque culturelle, la société mauricienne est parvenue à concilier des influences tant
européenne qu’indienne, africaine et chinoise, et offre un mode de sociabilisation pluriel
particulièrement propice à l’intégration des immigrants mauriciens hors de leur pays d’origine.
L’héritage culturel français, conséquence d’un siècle de colonisation de 1715 à 1810, se
manifeste aujourd’hui encore dans les domaines linguistique, culturel, religieux et touristique. La
francophonie, l’Église catholique, les chaînes de télévision réunionnaises et métropolitaines, la
littérature, les journaux en langue française, ainsi que l’arrivée massive de plus de 200 000
vacanciers français par an jouent un rôle majeur dans l’orientation des flux migratoires des Indo-
Mauriciens. Au lendemain de l’indépendance de l’île, les conditions de vie difficiles poussent le
gouvernement mauricien et l’Église à faire de l’île Maurice une société d’émigration. Alors que
les pays d’accueil traditionnels tels que l’Angleterre ou l’Australie ferment leurs frontières, les
candidats au départ se tournent vers la France. L’ancien ministre des Affaires étrangères et de
l’Émigration, Gaëtan Duval, expliquait en 1975 : “Est-ce de notre faute à nous, si, dans nos
écoles, on nous fait écouter et chanter Péguy ? Tout homme a deux patries, la sienne et puis la
France.” Les liens historiques entre ces deux pays expliquent la présence d’environ 60 000
Mauriciens aujourd’hui en France.
Surnommée Chota Bharat (“La petite Inde”), l’île Maurice est marquée par l’influence du
sous-continent d’où sont originaires les deux tiers de sa population. Les langues indiennes sont
enseignées à l’école, les fêtes religieuses sont célébrées dans toute l’île, et le cinéma, la
nourriture et le mode vestimentaire indiens permettent aux Indo-Mauriciens de rester
profondément attachés à leurs racines. En France, les Indo-Mauriciens en contact avec les
membres de la diaspora indienne leur font bénéficier de leur connaissance de la langue et de la
culture française, et contribuent en retour à valoriser la culture indienne auprès d’un public
élargi.

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La cohabitation des communautés créole, chinoise, européenne et indienne à Maurice
donne par ailleurs à la “nation arc-en-ciel” une véritable dimension multiculturelle, que la
diaspora indo-mauricienne a intégrée dans son mode de vie. En contact permanent avec une
multitude de référents religieux, linguistiques ou culturels, les Indo-Mauriciens sont en effet
familiers de la notion d’“unité dans la diversité”. Leur capacité à se mouvoir dans un
environnement pluriel tout en préservant leur identité indienne constitue un atout majeur lors de
leur installation en France, en élargissant leur champ d’interactions sociales et en multipliant
leurs opportunités économiques.

La présence indo-mauricienne en France

L’arrivée en France des premiers Indo-Mauriciens à partir des années soixante-dix a été marquée
par un fort activisme politique, suivi par un repli identitaire éphémère. Depuis les années quatre-
vingt, les associations mauriciennes se distinguent par une volonté d’ouverture sur la société
française, et d’échanges avec les autres groupes issus de l’immigration, au premier rang desquels
figure la diaspora originaire du sous-continent indien.
Étant donné leur statut socio-économique et leurs aspirations professionnelles, et en
l’absence de données chiffrées, il est raisonnable de penser que les Indo-Mauriciens constituent
près de la moitié de la population mauricienne établie en France. Leur répartition spatiale est
principalement liée aux réseaux informels d’émigration et aux opportunités d’emploi. La
communauté mauricienne tamoule d’Alsace illustre le fonctionnement de ces chaînes
migratoires : le premier immigrant mauricien, un médecin tamoul installé à Strasbourg en 1970,
a fait venir ses proches qui, à leur tour, ont parrainé parents et amis. Aujourd’hui, les Tamouls
constituent la majorité des Mauriciens du Bas-Rhin et se retrouvent notamment à Hautepierre.
De la même façon, se sont rassemblés hindous et musulmans d’origine mauricienne à Bobigny
ou à Drancy, en Seine-Saint-Denis. Peu nombreux, les Indo-Mauriciens sont d’autant moins
visibles qu’ils sont souvent pris pour des Sri-Lankais, des Indiens ou des Pakistanais. Si les
“quartiers mauriciens” de Paris ou de Strasbourg révèlent à l’observateur attentif la présence
indo-mauricienne, leur vocation reste avant tout commerçante, les lieux d’habitation et les
associations étant dispersés en proche banlieue.
L’insertion professionnelle des Indo-Mauriciens est dans une large mesure facilitée par
les compétences qu’ils ont acquises dans l’île. À Maurice, le textile, la confection, l’hôtellerie et
la restauration constituent les secteurs clefs du développement économique. Bénéficiant d’un
savoir-faire, d’une grande capacité d’adaptation et d’une aisance à travailler en milieu
interculturel, les Indo-Mauriciens ont pu se faire embaucher dans les quartiers mixtes tels que le
Sentier, dans le 10e arrondissement parisien, ou les quartiers des gares, traditionnels bastions du
commerce ethnique. À leur arrivée, ils ont obtenu un emploi dans les services, la restauration et
la confection, ou dans les usines de production et de transformation de métaux à Strasbourg,
Lille, Le Havre et Marseille. Ces emplois ont parfois servi de tremplin vers une activité
commerciale indépendante, vers l’accès à des postes à responsabilité dans la fonction publique
ou dans le secteur privé.
Les femmes ont souvent débuté par une première expérience de couturière auprès d’employeurs
juifs, ou ont été recrutées comme aides domestiques.
Quant aux étudiants indo-mauriciens, ils sont installés à Paris, Lyon, Strasbourg, Bordeaux ou
Montpellier, où ils ont développé des associations, comme les Étudiants mauriciens de Lyon-
Rhône-Alpes. Elles participent activement à la promotion de la culture mauricienne et visent à
faciliter l’intégration des nouveaux venus en France. Du fait des migrations “en chaîne”, du
bassin d’emploi de l’Ile-de-France et de l’attractivité des universités de la capitale, la région
parisienne regroupe à elle seule les deux tiers de la population mauricienne de France.

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La mobilisation politique des premiers immigrés mauriciens

Les années qui suivent l’installation des Indo-Mauriciens en France sont marquées par une forte
visibilité médiatique, du fait de leur engagement politique en faveur de la régularisation des sans-
papiers. En 1973-1974, les premiers arrivants, en grande partie clandestins, participent à
plusieurs grèves de la faim et contribuent à la fondation du Mouvement des travailleurs
mauriciens (MTM). Leur militantisme s’inscrit dans la continuité de leur engagement à Maurice,
dans un contexte de lutte pour l’indépendance, de récession économique et de répression
politique.
En France, dans un élan de solidarité intercommunautaire et de cohésion nationale, les
Mauriciens s’unissent et s’associent aux Maghrébins, Africains et Pakistanais pour obtenir un
droit de séjour. Les distinctions ethniques et religieuses, si présentes à l’île Maurice, perdent leur
intérêt sur le territoire français où tous les immigrés sont traités d’égale manière par les autorités.
L’exil, la précarité et la situation de minorité ont fait prendre conscience aux Mauriciens de leur
identité commune, comme le constate un internaute sur un cyberforum animé par les Mauriciens
de la diaspora :

“J’ai deux impressions liées à mes expériences à Paris et à Londres. Pour caricaturer, à
Paris, un Mauricien est un Mauricien : il se rapproche d’un autre Mauricien
indépendamment de sa religion ou de ses origines sociales. À Londres, un Mauricien
s’attache davantage à l’appartenance religieuse de l’autre Mauricien qu’il croise. […] À
Londres, la communauté indo-pakistanaise est tellement importante que le Mauricien se
sent chez lui et ne ressent pas le besoin de rechercher son 'semblable'. D’ailleurs, si ce
Mauricien rencontre un autre Mauricien, il se montre plus sélectif ! En France, la
communauté indo-pakistanaise est tellement limitée que le Mauricien se sent une
minorité parmi les minorités, d’où sa tendance à ne pas faire de distinctions entre
Mauriciens.”

Les associations culturelles et religieuses : facteur de division ou de cohésion ?

À partir de 1981 en France, le droit de fonder une association est étendu aux personnes issues de
l’immigration. Cette mesure s’accompagne d’une multiplication du nombre d’associations indo-
mauriciennes de type communaliste. Le militantisme politique des primo-arrivants fait place à
une mobilisation sur une base religieuse et communautaire, et les regroupements tels que
l’Association des hindous mauriciens de France, l’Association franco-hindoue mauricienne,
l’Association des musulmans mauriciens de France, l’Association musulmane mauricienne de
l’océan Indien, l’association tamoule Lumière reflètent des préoccupations culturelles,
confessionnelles, voire politiques, divergentes. La structure des associations incite les Indo-
Mauriciens à reconstituer les clivages socioreligieux en cours à Maurice : musulmans et hindous
ne fréquentent plus les mêmes magasins d’alimentation, les uns préférant s’approvisionner dans
les boutiques halal négligées par les autres. Les stratégies matrimoniales prennent de plus en
plus en compte les affinités religieuses, les médias mauriciens s’adressent exclusivement à
certaines communautés, lesquelles tournent le dos à une mauricianité commune pour s’identifier
à un groupe confessionnel plus large, qu’il soit musulman, hindou, tamoul ou catholique.
Les frontières qui séparent les différentes communautés sont néanmoins poreuses et
s’estompent en de nombreuses occasions. Le pèlerinage de Pinterville en l’honneur du père
Laval, véritable héros national, organisé chaque année en Normandie, donne ainsi l’opportunité à
tous les Mauriciens, venus de France, mais aussi de Belgique ou d’Allemagne, de se retrouver
autour d’un pique-nique et d’un concert de sega après la cérémonie religieuse. Si la plupart des
participants sont de confession catholique, nombreux sont les musulmans et hindous à venir

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rendre hommage à l’apôtre de l’île Maurice, à l’instar des membres de l’AMMOI (Association
des musulmans mauriciens de l’Océan indien) ou de l’Association franco-hindoue mauricienne.
Autre lieu de rassemblement œcuménique, Lourdes attire de nombreux Indo-Mauriciens,
visiteurs ou pèlerins, hindous, musulmans ou catholiques, également fascinés par le miracle de
l’Apparition. De même, lors du festival de Ganesh organisé par la communauté tamoule à Paris
au début du mois de septembre chaque année, des Mauriciens de toutes confessions se mêlent à
la foule de spectateurs et de fidèles venus présenter des pujas (“offrandes”) à la divinité.
Les soirées dansantes sont aussi l’occasion de retrouvailles entre Mauriciens. S’il est vrai
que les goûts musicaux sont propres à chaque communauté, le sega n’en demeure pas moins
fédérateur et apprécié de tous, comme le souligne le président de l’Association franco-hindoue
mauricienne : “Chez un Indo-Mauricien, on peut être sûr de trouver beaucoup de films et de
musique indienne. Le sega au contraire est purement chrétien, créole, mais nous, les Indiens, on
aime ça, on adore ça, on danse là-dessus, c’est mauricien avant tout. Dans les soirées, on met du
sega, de la musique européenne, indienne…on met un peu de tout. Dans nos fêtes, il y a des
Européens, des Antillais, des Indiens, des Réunionnais, parfois des Malgaches ou des Indiens
d’Afrique du Sud.” Nombreuses sont les soirées “océan Indien”, “Sega blues”, ou encore
“Bollywood Night”, annoncées sur des sites internet aux noms évocateurs – “allonsbouger”,
“brianipoulet”, “mauritius paradise” – qui s’adressent non seulement aux Mauriciens mais aussi
à tous les amateurs de musique créole et indienne.
Les cyberforums animés par les Mauriciens expatriés contribuent à souder la
communauté et alimentent une réflexion sur l’intégration et l’identité mauricienne en
diaspora(1). Sur la toile, les internautes tentent de transcender les clivages ethnoreligieux, et
nombreux sont ceux qui refusent de divulguer leur identité pour éviter de reproduire en France
les stéréotypes communalistes, ethniques ou castéistes en cours à l’île Maurice. Les discussions
en ligne débouchent régulièrement sur un rassemblement sous forme de pique-nique, permettant
aux adhérents d’ancrer leur communauté virtuelle dans la réalité.

“ On est avant tout Européens”… “On est tous un peu Indiens !”

Le syncrétisme qui s’opère à l’occasion de rassemblements collectifs religieux ou festifs se


manifeste aussi au niveau individuel. Les signes d’appartenances multiples se juxtaposent dans le
salon de Christian, où les représentations des divinités hindoues côtoient les statues de la Vierge.
Nandini cuisine aussi bien le carry poulet que la tarte aux mirabelles, et Akshay “vit à la
française, mais consomme mauricien”. Mahesh ne fait pas exception en portant en pendentif une
croix, et au poignet le nada chari, bracelet rouge symbole de vœu pieux dans l’hindouisme. De
confession hindoue, il se rend souvent à la messe et y emmène ses enfants. Quant à Nandini, elle
n’aurait manqué pour rien au monde la venue de Sha Rukh Khan en 2006 à Paris, à l’occasion du
festival du film indien au Grand Rex. En affichant leur identité culturelle plurielle, les Indo-
Mauriciens offrent non seulement une vitrine de leur pays, mais se font aussi les ambassadeurs
du sous-continent. Ils contribuent notamment à dynamiser, en France, le marché des produits
culturels, vestimentaires et alimentaires indiens, tant en amont – importation, diffusion – qu’en
aval – consommation, valorisation.
Les Mauriciens restent attachés à la nourriture de leur pays, et certains viennent de loin
pour se ravitailler dans les épiceries et boutiques du 10 e arrondissement parisien ou du quartier
de la gare, à Strasbourg. Brèdes-sousoux, gâteaux-piments, mangues confites, dholl puri ou
achards, les produits importés de l’île Maurice, du sous-continent indien, d’Afrique ou des
Antilles, s’adressent à une clientèle variée qui comprend en majorité des insulaires, mais aussi
des Français, Pakistanais, Sri-Lankais et Indiens, ainsi que des Maghrébins, Africains et
Antillais, friands de saveurs exotiques ou nostalgiques des parfums de l’océan Indien.
Le cinéma de Bollywood constitue aussi une filière de choix pour les magasins de CD et
DVD des quartiers mauriciens. Parmi les nombreux commerces du faubourg Saint-Denis

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spécialisés dans la distribution de musiques et films indiens, les boutiques tenues par des Indo-
Mauriciens sont reconnaissables à leur rayon Sega, qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. Et si on
tend l’oreille, on peut distinguer, au cours des conversations animées en français, en hindi ou en
urdu, quelques bribes de créole mauricien qui reviennent comme un refrain.

Accroche
À l’heure où la France cherche à (re)définir son identité nationale, la diaspora indo-
mauricienne offre un modèle de sociabilisation alternatif, fondé sur l’harmonisation des
relations intercommunautaires et la valorisation de la diversité culturelle.

Les mariages mixtes sont sans doute la meilleure illustration du brassage interculturel
auquel prennent part les Indo-Mauriciens en France. De nombreuses alliances ont lieu entre des
Indo-Mauriciens et des immigrants issus du sous-continent indien. Ce phénomène d’endogamie
au sein de la diaspora indienne s’explique non seulement par la proximité linguistique, religieuse
et culturelle qui lie les différents groupes d’origine sud-asiatique entre eux, mais aussi par un
système de stratégie matrimoniale complexe, hérité du sous-continent indien et duquel dépend la
sauvegarde du patrimoine familial. Quant aux mariages entre Indo-Mauricien(ne)s et
Français(e)s, ils représentent les unions exogamiques les plus fréquentes. Quoi de plus normal,
pour des immigrants qui se considèrent “avant tout comme Européens” ?(2)
Depuis la campagne “J’aime mon île”, initiée par Silven Ramsamy depuis la commune de
Sarcelles pour redorer le blason de Maurice au lendemain des émeutes intercommunautaires de
1999, l’heure est à la valorisation de l’unité mauricienne. Les regroupements de type
communautariste tendent progressivement à disparaître au profit d’associations mauriciennes à
vocation d’échanges intra- et intercommunautaires. Situés au carrefour des diasporas indiennes,
africaines et européennes, les Indo-Mauriciens se positionnent, en France, comme de véritables
intermédiaires culturels, acteurs privilégiés de l’intégration au local et de l’ouverture au “global”.
À l’heure où la France cherche à (re)définir son identité nationale, la diaspora indo-mauricienne
offre un modèle de sociabilisation alternatif, fondé sur l’harmonisation des relations
intercommunautaires et la valorisation de la diversité culturelle.

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Notes

1)- Halajkann 1994, Perrot 1983, Massamba 2005.


2)- RadioMoris.com, Ile-Maurice.com
3)- Entretien avec Akshay, Strasbourg, septembre 2006

Bibliographie

Ashok B., La Présence des Indiens du Nord en Ile-de-France, thèse de doctorat, Paris IV, 1997.
Halajkann M., “Migration des femmes mauriciennes vers la France. L’originalité d’un
processus”, Migrations et Sociétés, n° 35, sept.-oct. 1994.
Lehembre B., L’île Maurice, Paris, Karthala, 1984
Malepa C., “Quelques notes de recherche d’une étude menée sur l’immigration mauricienne dans
la région lyonnaise”, Association des ruralistes français, “L’étranger à la campagne”, 18 e
colloque national, Nantes, 10-11 juin 1993.
Massamba C., Mobilisations et enjeux identitaires. Ethnographie d’un groupe de jeunes
Mauriciens créoles à Paris, mémoire de DESS, université Paris VII, septembre 2005.
Perrot M., “Ici, les gens sont étranges”, L’émigration matrimoniale des Mauriciennes, Hommes
et Migrations, n° 1176, mai 1994, p. 37-40.
Perrot M., Les Mariées de l’île Maurice, Paris, Grasset, 1983.
Vuddamalay V., Lau Thi Keng J.-Cl., “Quelques aspects de la migration mauricienne”, Hommes
et Migrations, 1126, novembre 1989, p. 41-46.

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