Introduction

Actuellement, les ultrasons et les courants de Foucault sont les techniques non
destructives les plus utilisées et les plus étudiées .on a donc recours généralement aux
courants de Foucault et aux ultrasons.

Méthode Types de défauts Domaines Avantages Inconvénients

de détectés d’applicatio
contrôle n
Ultrasons Défauts internes et Tous les - Sensibilité - Nécessité d’un
débouchants en matériaux - Contrôle-en milieu de couplage
fonction du type élastiques immersion - Interprétation des échos
d’onde utilisée (métaux, (automatique) ou au - Etalonnage
composites, contact - Zone de silence sous la
bétons,…) - Localisation et surface
estimation de la d’inspection
longueur du défaut

Courants Défauts Matériaux - Sensibilité - Interprétation des

de débouchants conducteurs - Contrôle sans contact signaux
Foucault et sous-jacents d’électricité - Localisation des - Utilisation de pièces de
(jusqu’à 4 mm de défauts référence identiques aux
profondeur - Automatisation pièces contrôlées
environ) - Détection des défauts - Sensibilité à de
fins (jusqu’à  10 µm nombreux
d’ouverture) paramètres

Tableau VI.1- Caractéristiques des principales méthodes de CND

Effet de la variation de la géométrie du défaut courants de foucault

La figure VI.15 présente la géométrie du premier défaut de longueur de 3mm et de 2mm de
profondeur comme montrer sur le zoom
Figure Géométrie du premier défaut

Figure Géométrie du deuxième défaut

Figure Courbe ΔZ pour le premier Figure Courbe ΔZ pour

défaut le deuxième défaut
 Figure Superposition des deux courbes ΔZ

On remarque que les deux signaux affichent des impédances d’amplitude chacune
correspondante à la profondeur de son défaut. La largeur du signal bleu est plus grande que
celle du signal en rouge ce qui confirme la différence de la largeur des deux défauts.

Effet de la variation de la largeur du défaut sur la détection

Les défauts réalisés ont la même profondeur mais de largeurs différentes.

Figure Géométrie des trois défauts séparés

 Figure Courbe ΔZ pour les défauts séparés
Effet de la variation de la profondeur du défaut sur la détection
Pour voir l’effet de la variation de la profondeur du défaut sur la détection on propose une
géométrie de défaut présentée sur la figure

Figure Géométrie des trois défauts

Les trois défauts on les caractéristiques suivantes (du point de vue hauteur) :
i. Défaut le plus profond (défaut 1)
ii. Défaut moyen (défaut 2)
iii. Défaut le moins profond (défaut 3)
 Figure Courbe ΔZ pour les trois défauts

La courbe ΔZ est présentée sur la figure .

On remarque que les amplitudes correspondantes aux trois défauts sont presque les mêmes
sauf que la première est légèrement supérieur aux deux dernières. Cela peut être expliqué
par l’égalité de la largeur du capteur à celles des défauts, la raison pour la quelle la
détection de la profondeur des défauts n’a pas pu être détectée.

Forme du défaut

Figure Défaut en escaliers

 Figure - Courbe ΔZ pour la géométrie escaliers
On remarque ce qui suit :
1. La détection du défaut 1 a été réalisée ;
2. Celle du défaut 2 a été enregistrée comme celle d’un seul défaut, les deux parties de ce
dernier n’ont pas été détectées, mais le passage de la bobine entres les différentes zones a
été marqué par un pic encerclé sur la figure.
3. La détection du défaut 3 a été réalisée .
Ultrasons
Les ondes ultrasonores sont des vibrations mécaniques. Elles se propagent à l’intérieur
des matériaux avec des vitesses qui dépendent du milieu lui-même et du type d’onde. Dans
les matériaux métalliques, les fréquences d’utilisation courante vont de quelques centaines
de kilohertz à quelques dizaines de mégahertz. Dans ce domaine de fréquence,
l’amortissement dans l’air est tel qu’elles ne s’y propagent pratiquement pas.

Contrôle et inspection par ultrasons

Nous avons contrôlé nos deux échantillons étudiés par la technique d’ultrasons par immersion par
écho émetteur-récepteur, dont les paramètres du générateur et les caractéristiques de la sonde sont
les suivantes:
Figure - a) signal sur une pièce saine
b) en présence des fissures de 0,5cm et 1.25 cm de largeur

Les différents et principaux types de défauts :

Les fissure :

1 Fissures transversales :
Une fracture dans le métal déposé qui traverse la soudure.

Figure Fissures longitudinales [Dar96]

2. Fissures longitudinales :
 Une fracture dans le métal déposé dans le sens de la longueur de la soudure.

Figure - Fissures transversales

Défauts de soudage

Concavité excessive: (insuffisamment rempli)

La quantité de métal d’apport sur la dernière passe est insuffisante

Figure Concavité excessive

Pénétration incomplète ou manque de pénétration :
Les arêtes de la racine du joint de soudure n’ont pas été fusionnés ensemble,
habituellement au fond du chanfrein en V simple avec ou sans épaulement (talon).

Figure - Pénétration incomplète

 Un désalignement des pièces à souder (Offset ou Hi-Lo) et un remplissage insuffisant
à la racine du joint :

Figure - Remplissage insuffisant à la racine du joint

Manque de fusion [Dar96]: (sur les côtés des plaques)

Longs espaces vides allongés entre le dépôt de soudure et les surfaces du joint.

Figure - Manque de fusion

 Manque de fusion entre les passes :
Zones de manque de fusion le long de la surface du cordon et aux abords de la passe de
soudure. Normalement, c’est un manque de chaleur.

Figure - Manque de fusion entre les passes

Caniveau
 Caniveau externe :
Sur la surface externe le long du joint de soudure et sur le bord de l’arête, amincissement
du métal de base provoquant un « undercut ».

Figure - Caniveau externe

 Caniveau interne à la racine
Sur la surface interne le long du joint de soudure, amincissement du métal de base
provoquant un «underdut ».

Figure - Caniveau interne à la racine.

 Concavité interne à la racine
Sur la surface interne le long du joint de soudure, dépression dans le centre du cordon à
la racine provoquant un creux à cette même racine.
.

Figure - Concavité interne à la racine.

 Cratère à la racine localisé
Sur la surface interne le long du joint de soudure, dépression très sévère dans le centre
du cordon à la racine provoquant un creux mais habituellement
Localisé.

Figure Cratère à la racine localisée.

Inclusions
 Inclusions de laitiers et d’oxydes :
Le laitier provenant de la fusion des éléments non métalliques de l’enrobage étant moins
dense que le métal fondu doit normalement flotter à la surface de ce dernier, de sorte
qu’après refroidissement, il est relativement facile de l’éliminer. Il peut arriver
cependant que des particules de laitiers restent incluses dans la masse de la soudure.

Figure Inclusions de laitiers et d’oxydes

Le soudage en une seule passe avec électrode de forte pénétration sur des bords
insuffisamment écartés peut aussi entraîner des inclusions de laitiers.

Les inclusions d’oxydes ont une origine différente. Elles proviennent de l’oxydation des
éléments métalliques formant le bain de soudure.

 Inclusions de laitier en interpasse :

Ce sont habituellement des impuretés non métalliques qui se sont solidifiées à la surface
de la soudure et qui n’ont pas été correctement enlevées lors du nettoyage.
 Figure - Inclusions de laitier en interpasse .

 Inclusions de laitier en lignes allongées : (en chemin de fer)

Ce sont habituellement des impuretés non métalliques qui se sont solidifiées à la surface
de la soudure et qui n’ont pas été correctement enlevées entre les passes.

Figure -Inclusions de laitier en lignes allongées.

Porosités :
Les porosités sont constituées par des bulles de gaz qui n’ont pu se dégager lorsque le
bain était liquide et restent occluses dans la masse du cordon. On les trouve sous la
forme de chapelets ou de nids.

 Porosités ou soufflures enlignées la racine du joint :

Petites poches d’air rondes ou légèrement allongées, alignées et regroupées tout le long
du joint dans le centre de la largeur de la photo rayon x.

.
 Figure - Porosités ou soufflures enlignées la racine du joint.

 Porosités dispersées :
Petites poches gazeuses éparpillées au hasard de grosseurs variées.

Figure - Porosités dispersées.