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Université : Abdelmalek Essaadi Année: 2020/2021

FST : Faculté des Sciences et Techniques d’Al Hoceima M25 : Semestre 5


Département : Chimie

T.D de TAE

SERIE N 2

I : On désire nickeler un objet C en utilisant une solution aqueuse de sulfate de nickel (II).
Pendant une durée t = 12 minutes. L’objet C est une sphère de rayon r = 3cm. L’épaisseur du
dépôt est supposée homogène. Calculer :
1- la masse de nickel déposée sur C
2- Le volume de nickel déposé sur C
3- L’épaisseur de nickel déposée sur C
Données : Ni (M = 58,693 g/mol)  (Ni) = 8,9 g/cm3.

II : On souhaite déposer une épaisseur de 10 µm de cuivre sur une plaque de 1m2. L’intensité
est réglée à 50 A.
Calculer le temps de dépôt électrolytique
Mcu = 63,5 g/mol. Masse volumique du cuivre (Cu) = 8,95 g/cm3. Le rendement est
supposé à 100%

III: Pile et complexation


L’ammoniaque donne avec les ions Ag+ un complexe Ag(NH3)n+.
On construit une pile de concentration dont la fem varie en fonction du volume V
d’ammoniac versé

Ag / AgNO3 (1L ; 10-4 mol/l) // AgNO3 (1L ; 10-4 mol/l) + NH3 (V ; 5 mol/l / Ag

V(ml) 2,0 4,0 6,0 8,0 12,0 16,0 20,0

fem 180 216 237 252 273 287 300

Déterminer n et β, la constante globale de formation du complexe.

IV : Les systèmes proposés sont rapides et on ne tient pas compte des couples de l’eau.
1-Etablir la relation entre la vitesse d’une réaction chimique et intensité.
2-Quels phénomènes peuvent limiter une réaction électrochimique.
3-Tracer l’allure de la courbe intensité-potentiel dans les deux cas présentés ci-après. On
donne les potentiels standard EFe3+/Fe+ = 0,77 V et Ecu2+/Cu = 0.34 V
a- une électrode de platine plongeant dans un mélange tel que [Fe2+] = 0,10 mol/l et
[Fe3+] = 0,01 mol/l.
b- une lame de cuivre plongeant dans une solution de cu2+ à la concentration [Cu2+]
= 0,10 mol/l.
4- Tracer l’allure de la courbe intensité-potentiel pour une électrode de platine plongeant
dans une solution aqueuse désaérée de pH = 5,0. La surtension pour l’oxydation de
l’eau vaut, dans ces conditions, 0,50 V et celle pour la réduction de l’eau 0,20 V.
5- Comment est modifiée la courbe précédente si on fait buller du dioixygène (on
prendra 0,10 V de surtension pour la réduction de O2) ?
6- Tracer l’allure des courbes intensité-potentiel pour rendre compte des résultats
expérimentaux suivants :
a- le fer oxydé par une solution d’acide chlorhydrique mais pas le cuivre
b- le cuivre est oxydé par une solution d’acide nitrique (avec dégagement de
NO(g) mais pas par une solution d’acide chlorhydrique.
c- le plomb n’est pas oxydé par une solution d’acide chlorhydrique
7- L’aluminium très pur n’est pas attaqué par les solutions acides (de pH inférieur à 3). Si
on touche la plaque d’aluminium avec un fil de platine, on observe un important
dégagement gazeux sur le fil de platine.
Interpréter ces résultats expérimentaux.
8- Donner l’expression de la force électromotrice d’une pile en tenant compte des
surtensions et de la chute ohmique
9- Donner la tension minimale d’électrolyse.
V:
À V0=20,0 mL de solution de sulfate de fer (II) de concentration C0, on ajoute
progressivement une solution acidifiée de dichromate de potassium de concentration
C=4.10-2 mol.L-1. L’équivalence est obtenue après addition d’un volume de solution oxydante
égale à VE = 12,1 mL.
1. Rappeler quelles conditions doit vérifier une réaction de titrage.
2. Ecrire l’équation de la réaction de titrage et calculer sa constante d’équilibre
thermodynamique
3. Déterminer la concentration C0 de la solution de fer (II).
4. Soit E, le potentiel, par rapport à une électrode standard à hydrogène, d’une électrode
de platine plongeant dans la solution lors du titrage. Exprimer E = f(V), où V est le
volume, exprimé en mL, de solution de dichromate de potassium ajouté à pH = 0 :
a. pour 0 < V < VE ;
b. pour VE < V ;
c. pour V = VE.
5. Calculer le potentiel redox à l’équivalence (V = VE). Tracer la courbe E = f(V).
6. déterminer graphiquement les potentiels redox standard E°Fe2+/Fe3+ et E°Cr2O72-/Cr3+ .

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