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Exercice 2 Electrolyse d'une solution molaire de sulfate de zinc acidifiée par H2 SO4
Ce procédé illustre l'élaboration industrielle du zinc ; l'électrolyse constitue la dernière étape de la
métallurgie du zinc. L'anode est en graphite et la cathode en zinc. La première électrode est supposée
inattaquable. Le milieu est acidifié à pH = 0.
1) Tracer les courbes i = f(E) ; on supposera que les réactions électrochimiques aux électrodes sont
très rapides. pKA H2 SO 4 : <0 et 1,90
2) La surtension cathodique de l'eau est très importante. Prévoir les réactions aux électrodes : on
montrera qu’il est possible d’obtenir du zinc à la cathode. Donner la valeur minimale de la
tension aux bornes des électrodes. Comment se situe la tension réelle en comparaison ? Ecrire
l’équation de la réaction globale.
3) Avant l'électrolyse, le milieu électrolytique doit être épuré et soigneusement débarrassé des ions
Co2+ , Cu2+ et Cd2+ . Pourquoi ? Par quel procédé cela est-il réalisé ?
4) Un courant de 35 A passe pendant une heure à travers l’électrolyseur. Calculer la masse de zinc
formé. M(Zn) = 65,4 g.mol-1 . F = 96500 C.mol-1
5) La tension d'alimentation est de 2,50 V. Calculer le travail électrique nécessaire pour réaliser cette
électrolyse, en joules et en kWh.
Potentiels standard en V à 298 K
O2 / H2O : 1,23 H2O / H2 : 0 HSO4- / SO2 : 0,17 S2O82- / HSO4- : 2,08 Zn 2+/Zn : -0,76
Cd 2+/Cd : -0,40 Co 2+/Co : -0,29 Cu 2+/Cu : 0,34
Rép : 4) m = 42,2 g 5) W = 315000 J = 0,087 kWh
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Exercice 3 Electrométallurgie du manganèse
La phase finale de la métallurgie du manganèse est l'électrolyse d'une solution de sulfate de manganèse
(II) et d'acide sulfurique. Le pH sera supposé voisin de 0.
1) Positionner sur une courbe i = f(E) les différents potentiels standard donnés ainsi que les couples
redox associés en supposant les phénomènes électrochimiques infiniment rapides. pK A H2 SO4 : <0 et
1,90
2) Si on néglige le dégagement de dihydrogène et dioxyde de soufre à la cathode, écrire les équations-
bilan des réactions électrochimiques ayant lieu aux électrodes.
3) Quelle est la valeur de la tension minimale d'électrolyse ?
4) L'électrolyse s'effectue en utilisant une intensité de 38 kA. Quelle est la masse théorique de manganèse
que l'on doit obtenir en un jour ?
5) En réalité, on obtient 0,77 tonnes de Mn. Calculer le rendement de l'électrolyse.
6) On observe un léger dégagement gazeux et la formation d'ions sulfites à la cathode : Ecrire les
équations bilan des réactions associées à la formation de ces deux espèces chimiques.
Données à 25 °C ; E°(H+/H2 ) = 0,00 V E°(Mn2+/Mn) = -l,l7 V E°( HSO 4- / SO 2 ): 0,17
E° S2O 82- / HSO 4- ): 2,08 E°(O 2 /H2 O) = l,23V Mn = 54,9 g.mol-1
Réponses : 4) m = 934 kg 5) R = 0,82
Courbes intensité-potentiel (en ordonnée densité de courant en A/cm2 , en abscisse potentiel de l’électrode de
travail par rapport à l’ENH en V)
Ea désigne le potentiel auquel est portée l’anode et Ec potentiel auquel est portée la cathode.
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Exercice 5 Dépôt électrolytique de nickel
Exercice 1 Electrolyse d'une solution molaire de chlorure d’étain (II) SnCl 2 acidifiée avec HCl
Les deux électrodes sont en graphite et elles sont supposées inattaquables. Le milieu est acidifié à pH
= 4.
1) Tracer les courbes i = f(E) ; on supposera que les réactions électrochimiques aux électrodes sont
très rapides.
2) Prévoir les réactions aux électrodes. Donner également la valeur minimale de la tension aux
bornes des électrodes. Comment se situe la tension réelle en comparaison ?
Peut-il se former des ions Sn4+ ?
3) La surface de la cathode est S = 3,00 m2 . La densité de courant qui la traverse est maintenue
constante à la valeur J = 35 A.m-2 . L’usine de production comporte 50 cellules d’électrolyse.
Calculer la masse d’étain déposé en une journée (24 h).
M(Sn) = 118,7 g.mol-1 . F = 96500 C.mol-1
4) La tension d'alimentation est de 1,90 V. Calculer le travail électrique nécessaire pour réaliser cette
électrolyse, en joules et en kWh.
5) Quels sont les sous-produits susceptibles de se former aux électrodes et de diminuer le rendement
de l’électrolyse ?
Potentiels standard à 298 K
O2 / H2O : 1,23 0, H2O / H2 : 0 Cl2 /Cl- : 1,40 Sn2+/Sn : -0,14 Sn4+/Sn2+ : 0,15
Rép : 2) umini = 1,13 V 3) i = 105 A, m = 277 kg, 4) 239 kWh = 8,6.10 8 J
AUTRES EXERCICES
Exercice 3 Nickelage électrolytique
Dans la cellule d’électrolyse étudiée, la cathode est constituée de nickel et le bain électrolytique de
sulfate de nickel 1 mol.L-1 légèrement acidifiée à l’acide sulfurique (pH = 4,5).
On donne à 25 °C : E°(Ni2+/Ni) = -0,25 V E° (SO 4 2-/SO 2 ) = 0,22 V
a) Ecrire les demi-réactions qui ont lieu à la cathode. Laquelle l’emporte ? Peut-on craindre un
dégagement de dioxyde de soufre à cette électrode ?
b) Pour obtenir le meilleur rendement dans la production de nickel, vaut-il mieux se placer à pH = 0 ou
à pH = 4,5 ?
c) Afin de protéger une pièce de fer d’une surface totale S = 0,20 m2 , on veut déposer sur celle-ci une
couche de nickel de 30 m d’épaisseur. Sachant que le courant d’électrolyse est I = 5,0 A, en
déduire la durée de l’électrolyse.
Densité du nickel : d = 8,9. 1 Faraday = 96500 C. M(Ni) = 58,7 g.mol-1 .
Réponses : c) t = 9,84 h
La solution d’indium récupérée après plusieurs extractions contient 95,7 % en masse d’indium, les autres
métaux étant essentiellement du fer et du cuivre. Elle peut alors être traitée en vue de récupérer l’indium
métallique. Une première électrolyse permet d’obtenir le métal avec une pureté de l’ordre de 95 %. Une
étape d’électro-raffinage est alors nécessaire pour atteindre une pureté en indium proche de 99,99%.
L’anode est constituée d’indium impur, la cathode est en titane et l’écartement entre les deux électrodes est
de l’ordre de 25 à 30 mm. Un panier anodique permet de récupérer les boues formées par les impuretés, il
est constitué d’une toile en polypropylène dont les pores sont de 2 m. On évite ainsi la dissémination de ces
boues dans l’électrolyte. L’électrolyte est constitué par une solution aqueuse de chlorure de sodium à
100g.L-1 dont le pH est ajusté à 2 par ajout d’acide chlorhydrique.
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Dans la suite, on considèrera pour simplifier que les seules impuretés présentes avec l’indium sont le
cuivre et le fer.
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2- Quel(s) phénomène(s) cause(nt) la différence d’allure des branches anodique et cathodique pour
l’indium (présence ou non d’un palier) ?
3- Compte tenu de la composition de l’anode et de la valeur du potentiel imposé, indiquer les réactions
envisageables à cette électrode.
5- Indiquer, en justifiant, sous quelle(s) forme(s) le cuivre et le fer, présents initialement avec l’indium,
sont récupérés.
Rép : -0,50 V
L’électrode en plomb plonge dans une solution aqueuse désaérée (sans dioxygène dissous) d’acide
sulfurique de pH ≈ 0 et de température fixée à 300 K.
Par convention, l’intensité surfacique anodique est comptée positivement, l’intensité surfacique cathodique
négativement.
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Les ions sulfate SO 4 ne sont pas électro-actifs.
1.4.12 Ecrire les équations des réactions électrochimiques correspondant aux parties (ab) et (cd) de la
courbe intensité-potentiel.
1.4.13 Expliquer succinctement pourquoi la densité de courant J est quasi-nulle sur les parties de courbe
(bc) et (ef). Nommer, pour cette dernière, le phénomène à l’origine d’une intensité quasi-nulle.
1.4.14 Expliquer simplement la décroissance observée pour la partie de courbe (de). Ecrire l’équation de la
réaction électrochimique correspondante.
1.4.15 Ecrire l’équation de la réaction électrochimique correspondant à la partie de courbe observée au-delà
du point f.
1.4.16 Pourquoi est-il nécessaire de ne pas dépasser une tension limite lors de la charge de
l’accumulateur si celui-ci est scellé ?
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J (A/m2)
-1 b c e f
-0,9 0 +0,4 +1 +1,8 +2 E(V)
5) Le potentiel standard du couple AgCl/Ag est-il supérieur ou inférieur au potentiel standard du couple Ag +/Ag. Justifiez.
Calculer le potentiel redox du couple AgCl/Ag
Chaque solution est analysée avec un potentiostat muni de ses trois électrodes.
Quelles électrodes choisir ?
2) On dispose de trois solutions :
a) AgNO3 2,5.10-3 mol/L HClO4 0,100 mol/L
b) AgNO3 5,0.10-3 mol/L HClO4 0,100 mol/L
c) KCl 2,5.10-3 mol/L HClO4 0,100 mol/L
Donner dans chaque cas l’allure de la courbe i = f(E) et la commenter.
AgCl qui tombe dans le fond de la cellule n’est pas électroactif..
Exercice 2 Electrolyse d'une solution molaire de chlorure d’étain (II) SnCl 2 acidifiée avec HCl
Les deux électrodes sont en graphite et elles sont supposées inattaquables. Le milieu est acidifié à pH
= 4.
6) Tracer les courbes i = f(E) ; on supposera que les réactions électrochimiques aux électrodes sont
très rapides.
7) Prévoir les réactions aux électrodes. Donner également la valeur minimale de la tension aux
bornes des électrodes. Comment se situe la tension réelle en comparaison ?
Peut-il se former des ions Sn4+ ?
8) La surface de la cathode est S = 3,00 m2 . La densité de courant qui la traverse est maintenue
constante à la valeur J = 35 A.m-2 . L’usine de production comporte 50 cellules d’électrolyse.
Calculer la masse d’étain déposé en une journée (24 h).
M(Sn) = 118,7 g.mol-1 . F = 96500 C.mol-1
9) La tension d'alimentation est de 1,90 V. Calculer le travail électrique nécessaire pour réaliser cette
électrolyse, en joules et en kWh.
10) Quels sont les sous-produits susceptibles de se former aux électrodes et de diminuer le rendement
de l’électrolyse ?
Potentiels standard à 298 K
O2 / H2O : 1,23 H2O / H2 : 0 Cl2 /Cl- : 1,40 Sn2+/Sn : -0,14 Sn4+/Sn2+ : 0,15
Rép : 2) umini = 0,15 V 3) i = 105 A, m = 277 kg, 4) 239 kWh = 8,6.10 8 J
consommation massique d'énergie, c'est-à-dire l' énergie nécessaire pour déposer 1 kg de cuivre.
Rép : 3) W = 2,42 kWh.kg-1