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Ministère de l’enseignement supérieur

et de la recherche scientifique

Université de Monastir

Faculté de Pharmacie de Monastir

CARNET DE STAGE EN OFFICINE

6ème Année de Pharmacie

Nom & Prénom : MEGDICHE ALI


Maître de stage : Mme FOURATI RAKIA

Année Universitaire : 2016-2017


Stage réalisé du 01/06/2016 au 31/05/2017
Remerciements

Je tiens à exprimer particulièrement toute ma gratitude et mes

remerciements à Mme FOURATI RAKIA pour m’avoir pris en charge tout

d’abord, pour le temps consacré tout au long de mon stage et pour son aide et

ses conseils. J’espère égaler un jour votre ardeur au travail, la clarté et la

précision de vos idées.

Aussi je tiens à remercier Mme Fourati Sana et Mr Fourati Karim pour

l’ambiance conviviale, leur disponibilité et leur serviabilité qu'ils m'ont

consacrée et qui ont contribué par leur aide à l’élaboration et le déroulement

de ce travail dans les meilleures conditions.

Je remercie aussi tout le personnel de la pharmacie: Mr Jallouli Mohamed,

Mr Chaari Lassaad, Mme Cheikhrouhou Emna, Soui Faten et Ben Ammar

Monia pour leur accueil chaleureux, leur amabilité et pour l’intérêt qu’ils

m’ont porté.

Que ce travail soit l’expression de ma grande reconnaissance et de ma

respectueuse admiration.
Sommaire
I - Agencement de l'officine et rangement des médicaments............1
I-1 Définition juridique de l'officine....................................................1
I-2 Organisation de l'officine..............................................................1
I-2-1 Conditions de création d'une officine.....................................1
I-2-2 Agencement intérieur..............................................................2
I-2-3 Agencement extérieur.............................................................3
I-3 L'outil informatique.......................................................................3
I-4 Rangement des médicaments au niveau de l'officine................3
II-Gestion du stock.................................................................................4
II-1 Les commandes.............................................................................4
II-2 Réception des commandes.........................................................7
II-3 Saisie informatique de la commande.........................................7
II-4 Pointage des factures mensuelles :.............................................8
II-5 Inventaire.......................................................................................9
II-6 Gestion des périmés....................................................................9
II-7 Réglementation relative aux produits appartenant aux
différents tableaux.............................................................................10
II-8 Réglementation relatives à certains psychotropes..................15
III-Le pharmacien face à ses patients.................................................17
III-1 Validation et dispensation des ordonnances..........................17
III-2 Les ordonnances analysées........................................................20
III-3 Dispensation d’un produit conseil..............................................37
III-5 Autres activités..............................................................................44
IV-Validation et réalisation des préparations.....................................48
IV-1 Exonération.................................................................................48
IV-2 Règles d'étiquetages..................................................................49
IV-3 Types de préparations et tarification.......................................49
IV-4 Exemples de préparations officinales et magistrales............51
V-Maitrise des différents systèmes de couvertures sociales...........57
V-1 La Caisse Nationale d'Assurance Maladie: CNAM...................57
V-2 Les autres mutuelles...................................................................63
VI- Gestion des ressources humaines................................................64
VI-1 Différentes catégories d'employés dans une officine............65
VI-2 Différents types de contrats......................................................65
VI-3 L'établissement d'une fiche de paie.........................................66
VII Gestion des ressources financières: fiscalité au niveau de
l'officine.................................................................................................66
VII-1 Le pharmacien et le régime fiscal............................................66
VII-2 Les différents types de déclarations.......................................67
VIII Le pharmacien en tant qu'éducateur de la santé.......................68
Conclusion............................................................................................73
I - Agencement de l'officine et rangement des médicaments

I-1 Définition juridique de l'officine

D'après l'article 10 de la loi 73-55 du 3 août 1973, l'officine est définit par l'établissement
affecté à l'exécution des ordonnances magistrales, à la préparation des médicaments inscrits à
la pharmacopée et à la vente au détail des produits définis respectivement à l'article 28 et 21
de la présente loi.

I-2 Organisation de l'officine

I-2-1 Conditions de création d'une officine

L’exploitation d’une officine nécessite l’obtention d’une licence d’exploitation qui est
attribuée par arrêté du ministre de la santé publique après avis du Conseil National de l’Ordre
des Pharmaciens (CNOP) et mentionnant la catégorie de la licence (A ou B).

 Les officines de catégorie A : pharmacie de jour


Du 1er septembre au 31 mai , les heures d'ouverture pour cette catégorie d'officine
sont de 8h30 à 13h00 le matin et de 15h00 à 19h30 l'après-midi.
Du 1er juin au 31 août, les heures d'ouverture sont de 8h00 à 13h30 le matin et de
16h00 à 20h00 l'après midi.
 Les officines de catégorie B : pharmacie de nuit
Du 1 septembre au 31 mai, les heures d'ouverture pour cette catégorie d'officine sont
de 19h30 à 8h30 et de 20h00 à 8h00 pour la période du 1er juin au 31 août.

• Les autres conditions sont :

- Etre de nationalité tunisienne depuis 5 ans.

- Etre muni d’un diplôme Tunisien de docteur en pharmacie.

- Etre en règle avec la loi pour le service militaire.

- Etre inscrit à l’ordre des pharmaciens de Tunisie.

- Avoir un casier juridique sans reproche.

- Engagement sur l’honneur d’exécuter lui seul son métier et de respecter le code de
déontologie

1
I-2-2 Agencement intérieur

D'après l'arrêté du Ministre de la Santé Publique du 19 avril 1974, tout local destiné à la
création d'une pharmacie de détail doit avoir une superficie utile pour l'agrément de 50m²
au minimum dont au moins 30m² au sol et il doit comporter:
 Une salle de vente au public dont la hauteur sous plafond doit être de 2m80 au
minimum.
 Une salle de dépôt ou réserve bien ventilée.
 Un laboratoire destiné aux préparations magistrales et aux préparations
spécialisées de l'officine.
 Un cabinet de toilettes
 L'équipement technique du local qui doit comporter le matériel et les installations
nécessaires pour un bon fonctionnement de l'officine, en particulier l'eau potable,
le téléphone et le réfrigérateur.

L'officine où j'ai effectué mon stage possède une superficie de 78m². Elle est composée
de:
 La salle de vente:
C'est l'espace de contact avec les patients composé de:
 Un espace d'attente pour les patients
 Un comptoir permettant au personnel d'entrer en contact avec les clients, muni de
4 ordinateurs liés avec 4 caisses, 4 imprimantes, des tiroirs où sont rangés des
seringues, des compresses , des pansements et certains dispositifs médicaux( des
brossettes inter dentaire, des thermomètres...)
 Des rayons pour les produits de dermocosmétologies classés par gamme ( Avène,
Esth'elle, Ducray...)
 Des rayons de médicaments à haute rotation dont l'accès est réservé uniquement au
personnel ( médicaments O.T.C = Over The Counter) : Doliprane, Efferalgan,
Algésic, Panadol..) et de certains produits conseils comme les tisanes et les bains
de bouche.
 Le bureau de la pharmacienne qui lui est réservé pour réaliser ses tâches
administratives et dans lequel on trouve un ordinateur, un fax, un téléphone, une
bibliothèque contenant des documents utiles tels que VIDAL, Pharmacopée
Française (8ème édition) , le manuel du préparateur...
 Salle de ventes internes: Réservée au personnel, cette salle comprend des rayons
et des tiroirs coulissants où sont rangés les différentes spécialités
médicamenteuses par ordre alphabétique et par formes pharmaceutiques ainsi que
des rayons dans lesquelles sont mis les laits et farines pour bébé ( Aptamil,
Modillac, Primalac...) éloignées de la vue des patients afin d’encourager
l’allaitement maternel. On classe les laits par âges et par spécialités
 Une salle de stockage destinée à stocker les médicaments commandés en grandes
quantités
 Une salle d'injection.

2
 Un cabinet de toilettes
 Un laboratoire équipé de matériel nécessaire pour exécuter les différentes
préparations. Il est constitué:
 Une paillasse en marbre munie d'une balance Roberval, d'un trébuchet et
d'une balance électronique à haute précision ( 0.01 g)
 Un évier
 Un élément pour le stockage des produits chimiques, de phytothérapie
ainsi que des matériels tel qu'un mortier, un pilon, un gélulier, une
éprouvette graduée, une spatule, une baguette en verre...
 Le réfrigérateur: Il contient les médicaments qui doivent être conservés à
une température basse entre 2 et 8 degrés: il s'agit des médicaments
thermosensibles.

I-2-3 Agencement extérieur


L'officine dans laquelle j'ai effectué mon stage est de catégorie « A » (pharmacie de jour).
Elle est située à Sfax, sur la route Sidi Mansour. De l'extérieur on distingue:

 Une signalisation lumineuse sous forme de caducée de couleur rouge et verte et une
enseigne de couleur verte qui affiche le mot << pharmacie >> en arabe et en français.
 Deux vitrines d'exposition de part et d'autre de la porte vitrée où sont collées des
pancartes et des panneaux publicitaires le plus souvent fournis par les laboratoires de
fabrication des médicaments ou les laboratoires de fabrication des produits
parapharmaceutiques.
 A droite de la porte, est affiché un tableau comportant les horaires d'ouverture et de
fermeture de l'officine ainsi que le tableau de garde affichant la liste actualisée des
officines de garde.

I-3 L'outil informatique


Le système informatique est un outil indispensable pour la gestion de la pharmacie, étant
donné la complication des opérations. L'officine est munie du logiciel "OFFICINE18". Ce
logiciel permet la réalisation de différentes tâches allant de la gestion des données des
ventes journalières, des données d'achat journalières, des factures, la tenue du compte et
l'actualisation des données C.N.A.M et des autres mutuelles, jusqu'au suivi et
l'interprétation du mouvement de chaque produits même sur des années.

I-4 Rangement des médicaments au niveau de l'officine


Les médicaments dans la pharmacie sont rangés dans des tiroirs par forme galénique et
par ordre alphabétiques ce qui permet d'assurer un service rapide et efficace et d'éviter ou
minimiser tout risque de confusions ou d'erreurs.
 Les sirops et les poudres pour suspensions orales
 Les comprimés
 Les pommades, les crèmes et les gels ( usage externe)
 Les collyres et les pommades ophtalmiques
 Les suppositoires
 Les sachets

3
 Les gouttes buvables,
 Les ampoules buvables,
 Les ovules
 Les collutoires et les bains de bouche
 Les produits injectables,
 Les poches de sérum physiologique et glucose
 Les produits vétérinaires

Les granules et les doses homéopathiques se trouvent dans des tiroirs spécifiques classés par
ordre alphabétique et par concentration hahnemannienne.
Les spécialités du tableau B sont rangées dans une armoire fermant à double clé détenu par le
pharmacien titulaire et les psychotropes fermés à une clé.

Enfin, certains médicaments nécessitent des conditions de température bien particulière ce qui
impose leur conservation dans un réfrigérateur :
 Les vaccins (Vaxigrip®, Vaccin antitetanique®).
 Les insulines (Insulatard®, Actrapid®, Mixtard®, Lantus®,.)
 Des collyres (Xalatan®, Xalacom®),
 Des hormones (Ovitrelle®, Gonal F®)
 Des antibiotiques (Rifocine®),

II-Gestion du stock
La gestion du stock est une opération importante pour assurer le bon travail au sein de la
pharmacie. Elle a pour but d'éviter le sur-stockage et le risque de péremption des produits et
l'immobilisation d'argent inutile et aussi éviter le sous-stockage qui peut mener à la non
satisfaction de la clientèle et par conséquent sa répulsion. Ce processus est fondamental pour
développer le chiffre d'affaire d'une officine.

II-1 Les commandes


La préparation des commandes est réalisée en fonction de plusieurs critères :
- En fonction du mouvement des produits vérifié grâce à l’outil informatique.
- En fonction des besoins selon la saison, l'épidémie, la situation économique de la région, la
fluctuation des prix...
- Pour un patient particulier (exemple de produits chers, qui n'a pas une mise en place d’habitude
dans l’officine ou commande ferme)

Etablissement des commandes :

On peut différencier deux types de système pour l’établissement des commandes :

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 Commande à travers l’ordinateur

C’est une façon simple et efficace qui permet la bonne gestion du stock .Ce système repose
sur le calcul de cumul de sorties des produits fait informatiquement par le logiciel tout en
actualisant le stock.

Dans l'officine où j'ai effectué mon stage, la gestion du stock est bien facilitée par l'utilisation
du logiciel '' OFFICINE18 '' qui permet de présenter des données statistiques relatives à la
rotation des produits, et à chaque fois que le stock s'épuise on inscrit le nom du produit avec
la quantité demandée sur le carnet des commandes

 Commande à l’aide du système fiche-article

C’est un système ancien élaboré pour le contrôle du stock en alerte.

Ceci consiste à mettre des fiches sur le produit dans un ordre bien défini afin d’interpeler
l’attention du pharmacien que le stock minimal est atteint.

Ce système est utilisé avant l’informatisation de l’officine, néanmoins elle est encore utile en
cas de panne informatique ou dans d’autres circonstances.

 La commande se fait par téléphone ou par fax auprès des grossistes répartiteurs deux
fois par jour ( matin et après-midi)

Il existe différents types de commandes réparties comme suit :


*La commande groupée

*La commande journalière

*La commande urgente

*La commande ferme

*La commande en consignation

La commande groupée :

Elle consiste à commander chaque début de mois une grande quantité de produits. Elle vise à
réduire le nombre d'articles demandés dans les commandes journalières surtout ceux à grande
rotation. Ceci doit tenir compte des besoins saisonniers, des éventuelles épidémies et se baser
sur les statistiques de ventes des années précédentes. Par exemple, en automne, il est
intéressant de stocker une quantité importante de produits antipyrétiques, anti-inflammatoires,
vaccins antigrippaux …

Ce genre de commande présente des avantages tels qu’un gain de temps en réduisant le
nombre de commande et éviter la rupture de stock.

Bien qu’avantageuse, ce type de commande présente un risque de sur-stockage dû à


l’instabilité de la rotation des médicaments.

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La commande journalière :

Elle se fait suivant les statistiques de ventes journalières des produits. Elle consiste à
commander les produits dont le stock est en alerte de façon à en garder un stock minimal
prédéfini par le pharmacien. L'outil informatique fait le bilan des sorties du jour qui sert de
base pour la commande au fournisseur de notre choix ( Sopropha, Avenir, Omnipharm...). Ces
derniers appellent plusieurs fois par jour pour recueillir les commandes.

La commande urgente :

Elle consiste à se procurer d’urgence les produits indisponibles dans l'officine qui s’avèrent
pressants pour des clients donnés, ou les produits à quantités insuffisantes.

Ce type de commande est passé par téléphone au fournisseur le plus proche ou qui est connu
par la rapidité de sa livraison.

La commande ferme :

Le délai de livraison de la commande ferme est plus ou moins long vu la procédure


d'approvisionnement.

Elle concerne quelques médicaments ayant l'autorisation de mise sur le marché (AMM) dans
leur pays d'origine mais pas en Tunisie (exp: Rilutek)

Pour s'en approvisionner, le pharmacien doit déposer un dossier auprès de la direction de la


pharmacie et du médicament (DPM) renfermant:

 Une ordonnance médicale dûment remplie.


 Une lettre explicative signée par le médecin sous pli confidentiel justifiant la nécessité
de la prise de ce médicament.
 Un bon de commande avec en-tête portant signature et cachet du pharmacien
 Un timbre fiscal de 3 DT.
 Un chèque à blanc.

Une fois ce dossier visé par la DPM, il sera adressé à la pharmacie centrale de Tunisie (PCT)
qui possède à elle seule le monopôle d'importation des médicaments. Arrivé en Tunisie, la
PCT s'assure de la sécurité, l'efficacité et l'innocuité de ce médicament avant de lui accorder
une autorisation temporaire de mise sur marché (ATMM) qui va lui permettre d'être délivré au
malade. L'ATMM n'est plus valable après dispensation du médicament.

La commande de produits en consignation


Il y a deux types:
 Médicaments avec AMM en Tunisie: ce sont des médicaments coûteux et qui
nécessitent seulement un VISA PCT et on les trouve dans un petit dépôt au niveau de
CEPHARMA. Le pharmacien doit envoyer une ordonnance et un bon de commande.
(exemple: Xarelto)

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 Médicaments sans AMM en Tunisie: Ces médicaments sont conservés à la PCT
parce qu'ils ont été déjà importés. Ces produits nécessitent un VISA DPM et le
pharmacien doit présenter un dossier auprès de la PCT renfermant les mêmes
documents déjà cités pour la commande ferme. C'est la même procédure que la
commande ferme mais il n'y a pas de délai d'attente. (Exemple: Ursobilane).

II-2 Réception des commandes


A la réception des commandes, on commence à vérifier le bon de livraison : identité du
fournisseur, date, nom du pharmacien. Si tout est en règle, la cachet de la pharmacie est
apposé sur l'accusé de réception et puis on passe à la vérification de la commande :
o Conformité du nom de la spécialité ou du produit : forme galénique ; dosage,
présentation.
o Intégrité du contenant et du contenue
o Respect des conditions de conservation et de la chaine du froid pour les produits
nécessitant une réfrigération.
o Relever les dates de péremption de chaque boite.
o Vérifier la conformité de la quantité commandée par rapport à celle reçue et par
rapport à celle facturée.
o Vérifier s’il y a des produits manquants et la conformité des prix de ventes au public
mentionnés sur le bon de livraison à ceux indiqués sur les vignettes.
o S’il n’y a pas de vignette, mettre une étiquette portant le prix.
o En cas de réception d’un nouveau produit ou en cas de changement des prix, on saisit
le nom du produit et le changement à l’ordinateur.
o Vérification du stock pour chaque article lors du rangement des produits livrés.
o Après le pointage de la commande, on procède au rangement des produits en tenant
compte des dates de péremption : en général, ceux ayant la date de péremption la plus
proche devront être vendus avant les autres. C'est à dire, on met les produits qui ont la
date de péremption la plus proche en avant selon la règle de FIFO: FIRST IN FIRST
OUT.
 En cas de non conformité, il faut faire une réclamation au fournisseur
approprié. Cette réclamation est faite sous forme d'avoir: le produit sera alors
rendu à ce dernier.
En contre partie, le livreur fournira par la suite '' un bon de retour '' qui servira
à mettre à jour le stock et le relevé.

II-3 Saisie informatique de la commande


L'outil informatique joue un rôle très important dans la gestion des commandes.
En utilisant le logiciel OFFICINE18, le bon de commande sera enregistré tout en indiquant:
- Le nom du fournisseur
- Le numéro et la date du bon de livraison
- La désignation du produit et forme
- La quantité délivrée
- La date de péremption

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 On effectue les modifications nécessaires sur la fiche du produit s'il y a un
changement de prix.
 En cas de nouveau produit, il faut créer une fiche d'identité de celui-ci
saisissant sa désignation, sa forme, son dosage, le tableau auquel il appartient,
le laboratoire fabricant, son code PCT, sa catégorie (
Vital/Essentiel/Intermédiaire/Confort), son prix d'achat hors TVA et sa TVA,
son prix de vente TTC et si la produit est soumis à l'accord préalable (AP).

On vérifie que la somme à payer est conforme à celle inscrite au bon de livraison une fois la
saisie terminée. Le rangement des bons de livraison sera fait selon le fournisseur jusqu'à la fin
du mois. Il y a des fournisseurs qui sont payés chaque quinzaine.
 Calcul des prix de vente
Le calcul du prix de vente au public (PVP) est effectué selon la formule suivante :

PVP= (Prix d’achat x 100) / (100 – M)

Avec M : marge bénéficiaire


Pour les spécialités pharmaceutiques, la marge bénéficiaire n’est pas unique, elle est
dégressive selon 4 plages de prix :

Prix d’achat La marge bénéficiaire


Prix<1.022 DT 42,86%
1.023<Prix<1.596 DT 38,87%
1.597<Prix<9 DT 35,12%
Prix>= 9 DT 31,60%

- Le prix de vente au public est identique dans toutes les officines et le pharmacien est
tenu de respecter la marge bénéficiaire des médicaments.
- Les médicaments ne sont pas assujettis à la TVA.
- Pour les spécialités appartenant aux différents tableaux , on ajoute les honoraires de
responsabilités qui sont de 80 millimes pour les produits appartenant aux tableaux A et
C et 100 millimes pour les spécialités appartenant au tableau B
- Les produits de parapharmacie sont soumis à une TVA de 18% et les prix de vente
sont libres. La marge bénéficiaire adoptée est entre 35 et 50%.
- Les laits et les farines sont exonérés de la TVA : PVP= prix d’achat x 1,17.

II-4 Pointage des factures mensuelles :


Le pointage des factures mensuelles se fait par vérification des données qui y sont indiquées
par rapport au bons de livraison journaliers qu'on a reçus au préalable avec les commandes
journalières ou urgentes ainsi que les bons de retour et on doit trouver la même somme finale
que celle indiquée par le grossiste répartiteur.

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Ce dernier envoie à la pharmacienne vers la fin de chaque mois un relevé comprenant:
 nom du fournisseur
 date
 nom de la pharmacienne
 montant total, le taux de la TVA et la remise
 liste des bons de livraisons journaliers du mois écoulé
 les bons de retour

Le paiement se fait soit au comptant, qui est un mode qui fait bénéficier le pharmacien d'une
remise d'un maximum de 3% sur le montant global de la facture ( paiement maximum le 10
du mois qui suit) , ou par traite, qui est un mode qui permet au pharmacien de payer la facture
après un délai conventionnel de 90 à 120 jours et dans ce cas il n' y a pas de remise, ou en
espèce pour les petits montants, ou bien par chèque qui reste le paiement le plus utilisé et qui
présente l'avantage d'être simple, rapide et pratique et fournit une preuve de paiement.

II-5 Inventaire
C'est le fait de comparer le stock réel au stock informatisé pour déterminer d'éventuelles
différences entre le stock théorique et le stock réel en vue de les corriger. Le contrôle du stock
se fait de façon régulière et quotidienne pour prévenir toute erreur possible (omettre de saisir
une vente, saisir un produit à la place d’un autre, se tromper dans la saisie de la quantité
livrée…), et hebdomadaire à l’aide du mouvement de stock hebdomadaire.

A la fin de l’année, on procède à l’inventaire annuel, une tâche si exténuante et demande


beaucoup de temps et de concentration. Ce type d’inventaire vise à vérifier tout le stock de
l’officine.

II-6 Gestion des périmés

La question dont se soucient tous les officinaux est comment éviter les produits périmés ?
Il s’agit désormais d’un mal nécessaire néanmoins certaines mesures sont exigées afin de
limiter les dégâts :
Noter les dates de péremption sur ordinateur
Ranger les médicaments comme indiqué auparavant
Détenir un cahier pour les médicaments à date de péremption proche
Créer une étagère spéciale « pro-périmés » où les médicaments à date de
péremption proche sont rangés (cette étagère doit être à portée de vue de toute
l’équipe officinale)

Ces produits étant périmés, le pharmacien établit un état de ces produits et l’envoie vers le
centre de contrôle des impôts.

Un rendez-vous sera fixé pour la vérification et la destruction de ces produits.

Le pharmacien obtient un procès verbal qui sera conservé comme pièce comptable (la valeur
de ces produits sera déduite du bénéfice).

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En cas de produits appartenant au Tableau B, les produits sont gardés jusqu’à l’arrivée de
l’inspecteur qui se chargera de les détruire et de les noter dans le registre des sorties.

II-7 Réglementation relative aux produits appartenant aux différents tableaux


On distingue trois tableaux des substances vénéneuses :

 Tableau A : produits toxiques


 Tableau C : produits dangereux
 Tableau B : produits stupéfiants

Les produits du tableau A et C

 Produits du tableau A : <<substances toxiques>> qui présentent une grande toxicité à


très faible dose et dont l’écart entre la dose toxique et la dose thérapeutique est réduit.
 Produits du tableau C : <<produits dangereux>> dont l’utilisation peut être néfaste
sans surveillance médicale.

Régime du tableau A Régime du tableau C


Détention Dans des locaux ou armoires Hors de portée des personnes
fermés à clé à l’exception des étrangères à l’établissement à
spécialités . l’exception des spécialités, et
pour les acides et les bases
caustiques ils doivent être
enfermés à clé .
Conditions de Est interdit sauf indication par Est possible après le délai
renouvellement des le prescripteur et après le déterminé par le mode
ordonnances délai déterminé par le mode d’emploi , sauf indication
d’emploi . En cas de contraire du prescripteur . En
renouvellement , il doit être cas de renouvellement , il
retranscrit à l’ordonnancier doit être retranscrit à
sous un nouveau numéro. l’ordonnancier sous un
nouveau numéro d’ordre .
Inscriptions à porter sur L’ordonnance est rendue au L’ordonnance est rendue au
l’ordonnance malade portant : le cachet du malade portant : le cachet du
pharmacien , le numéro de pharmacien , le numéro de
transcription ainsi que la date transcription ainsi que la date
d’exécution et éventuellement d’exécution.
<<renouvellement interdit >>
Etiquetage

Avec une contre étiquette :


 Voie interne (Voies orale , perlinguale, sublinguale ,
rectale , vaginale , urétrale ou injectable ) :
Ne pas dépasser la dose prescrite

 Voie externe : Ne pas avaler

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Les produits du tableau B

Ce sont des produits toxicomanogènes ou qui peuvent devenir toxicomanogènes après


transformation. Les produits tableau B ou stupéfiants sont donc des susceptibles d’entrainer le
phénomène d’accoutumance.

 Approvisionnement
L’approvisionnement de ce type de produits se fait moyennant un bon de commande spécial,
de couleur rouge, extrait du « carnet à souches pour l’achat et la circulation des produits
stupéfiants » dont deux volets sont envoyés au fournisseur après avoir indiqué les données
suivantes par le pharmacien :
- L’identification du produit en mentionnant le nom, la forme, le dosage et la quantité
commandée et la date en toute lettre.
- Le nom, l’adresse, le cachet et la signature du pharmacien.

 Le carnet de souche comporte 50 bons de commande numérotés. Il est imprimé et


édité par le conseil national de l’ordre des pharmaciens (CNOP), et coté et paraphé par
le pharmacien inspecteur.
 La validité du bon de commande est de 48 heures.
 A la réception de la commande, on récupère l’un des volets envoyés sur lequel sont
déposés : la date de livraison, la ou les quantités réellement livrées en toutes lettres
ainsi que le cachet et la signature du grossiste.
 Les volets doivent être conservés pendant 3 ans à partir du 31 décembre de l’année en
cours.

 Détention
La détention de ces produits se fait dans une armoire fermée à double clé. Ces derniers sont
obligatoirement en possession par le pharmacien lui-même ou le pharmacien assistant)
La législation exige la détention d'une liste minimale de stupéfiants comportant:

Spécialité DCI Quantité détenue


Morphine injectable à 10 mg Chlorhydrate de morphine 10 ampoules injectables de 1
ml
Moscontin10 à 10 mg 1 boite de 14 comprimés
Moscontin30 à 30 mg Sulfate de 1 boite de 14 comprimés
morphine
Skenan LP10 à 10 mg 1 boite de 14 gélules
Skenan LP30 à 30 mg 1 boite de 14 gélules

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 Dispensation
Comme tous les médicaments tableaux, ces produits ne doivent être délivrés que sur
prescription médicale, mais dans ce cas, l'ordonnance prescrivant les stupéfiants doit être
blanche extraite d'un carnet à souche délivré par le conseil national de l'ordre des médecins
(CNOM) et doit comporter:
 Nom, prénom, adresse, numéro de téléphone et cachet du médecin prescripteur
 Numéro d'ordre du carnet à souche
 Nom, prénom, et adresse du malade
 Date en toutes lettres
 Nom du produit et son dosage
 Posologie et durée du traitement en toutes lettres

Une nouvelle réglementation en juin 2009 a limité géographiquement la dispensation des


produits tableau B. En effet, l'exécution d'une ordonnance prescrivant ces produits se fait par
un pharmacien d'officine de détail installé au gouvernorat du prescripteur ou au gouvernorat
où se trouve le lieu de résidence du malade.
Si l'ordonnance est présentée au delà d'un délai de 48 heures, elle ne peut être exécutée que
pour le reste de la période du traitement conformément à ce qui est prescrit sur ladite
ordonnance.
La durée du traitement est de 28 jours pour les stupéfiants sous forme orale ou transdermique
et 14 jours pour la forme injectable.

- Transcription à l'ordonnancier
Les substances du tableau B sont transcrits sur l'ordonnancier à l'encre rouge, en mentionnant
la date de la dispensation, le nom du médecin prescripteur, le numéro de transcription à
l'ordonnancier, le nom du produit, sa forme, son dosage et le nombre d'unités délivrées, ainsi
que le nom et prénom, le numéro de la carte d'identité nationale et l'adresse du tiers personne
à qui on délivre le médicament

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- Conservation des ordonnances
Les ordonnances étant non renouvelables doivent être obligatoirement conservées chez le
pharmacien pendant 3 ans à partir du 31 décembre de l'année en cours.

- Comptabilité

Le pharmacien détient deux registres permettant la comptabilité des stupéfiants:

Registre des sorties journalières


On inscrit sur ce registre la date de sortie, le numéro d'ordre à l'ordonnancier, le nom du
produit et la quantité délivrée
On arrête ce registre à chaque mois.

Registre d’entrées et de sorties mensuelles


C’est un registre retiré du conseil régional « CROPS », côté et paraphé par le pharmacien
inspecteur.
On doit y indiquer :
*Page gauche : inscription des entrées en mentionnant la date, la quantité reçue en toutes
lettres et en chiffres et le nom du fournisseur.
*Page droite: on note l'état mensuel des sorties. On précise la date, la quantité livrée en lettres
et en chiffres ainsi que la quantité restante en possession du pharmacien. Ce registre est arrêté
à la fin de chaque année.
 Ces deux registres doivent êtres conservés pendant 10 ans à partir du 31 décembre de
l'année au cours de laquelle ils ont été arrêtés

13
 Inventaire
Etat trimestriel des sorties des stupéfiants
Chaque trimestre, on doit déclarer l’état d’entrée et de sortie des stupéfiants et les envoyer à
l’ordre de M. le pharmacien inspecteur.
C'est un imprimé indiquant:
- Le numéro d'ordre de l'ordonnancier
- Le nom, prénom et adresse du prescripteur
- Le numéro de l'ordonnance extraite du carnet à souches
- Le nom et adresse du malade
- La date de prescription
- La date d'exécution de l'ordonnance
- Le nom du médicament et les quantités délivrées

Dans le cas où il n’existe aucune entrée ni sortie, le pharmacien mentionne le mot « néant ».

Inventaire annuel
Les pharmaciens sont également tenus d'établir un inventaire annuel indiquant, pour chaque
substance, les quantités existant dans l'officine au 1er janvier de l'année en cours, les entrées
et sorties au cours de l'année et les produits restant en stock le 31 décembre de la même
année. Cet inventaire doit être adressé au pharmacien inspecteur de la région avant le premier
février de l'année suivant l'année en question.
 Tout produit tableau B périmé est détruit en présence du pharmacien inspecteur. Celui-
ci note sur le registre des entrées et sorties au niveau de la partie réservées aux sorties
mensuelles, des produits détruits, les quantités détruites et le nouveau stock.

14
 Etiquetage

Double filet rouge

Avec contre étiquette pour la voie interne ( voie orale, perlinguale, sublinguale,
rectale, vaginale, urétrale ou injectable)

Ne pas dépasser la dose prescrite

II-8 Réglementation relatives à certains psychotropes

On appelle un médicament psychotrope toute substance agissant sur l’état du système nerveux
central (SNC) en modifiant certains processus biochimiques et physiologiques cérébraux.
Cette modification peut être traduite par une augmentation, une diminution ou être une
perturbation anarchique de la vigilance et/ou de l’humeur.
Quatre psychotropes sont régis par une circulaire spécifique :

 Trihexyphénidyle : PARKIZOL, ARTANE qui sont des antiparkinsoniens.


 Clonazépam : RIVOTRIL
 Diazépam : VALIUM Benzodiazépines
 Lorazépam : TEMESTA

Approvisionnement
L'approvisionnement de ces médicaments se fait par un bon signé par le pharmacien et portant
son cachet et signature avec la date ainsi que le nom et la quantité du médicament demandé.

Détention
Ce type de médicament doit être rangés hors de la portée des personnes étrangères à
l'établissement dans un tiroir fermé à clé
Dispensation
L'ordonnance doit être numérotée, de couleur bleue tirée d'un carnet à souche.
Cette ordonnance bleue doit être aussi lisible et doit comporter:
 Nom, prénom, numéro de la CIN et adresse du malade
 Nom, prénom, qualification, numéro d'inscription à l'ordre, signature et cache du
médecin prescripteur
 Durée du traitement
 La date de prescription
 Le nom du produit, le dosage et la posologie

15
L'exécution de cette ordonnance se fait obligatoirement sous la responsabilité directe du
pharmacien qui doit être obligatoirement installé au gouvernorat du lieu d'exercice du
médecin prescripteur ou au gouvernorat où réside le malade.
Le pharmacien doit vérifier qu'il ne s'agit pas de prescriptions répétées (chevauchement) ou
excessives ( la posologie doit être conforme) et il faut vérifier aussi que la durée du traitement
ne dépasse pas 3 mois et on doit demander la CIN du malade ou du tiers dont le numéro doit
être mentionné sur l'ordonnance.
 Il ne faut jamais associer le clonazépam et le trihexyphénidile en raison de la
potentialisation de l'effet euphorisant du trihexyphénidile par le clonazépam.

Transcription à l'ordonnancier
La transcription se fait à l'encre verte, puis on mentionne le numéro de transcription au
niveau de l'ordonnance qui reste en possession du pharmacien.

Comptabilité
On envoie au pharmacien inspecteur l'état trimestriel des sorties des psychotropes à chaque
trimestre.

16
III-Le pharmacien face à ses patients

III-1 Validation et dispensation des ordonnances


 L'ordonnance:
L'ordonnance est une entité juridique qui engage la responsabilité du médecin prescripteur et
du pharmacien dispensateur vis-à-vis du patient bénéficiaire. C'est une prescription écrite,
datée et signée par son auteur où il indique le traitement.
Le prescripteur peut être un médecin, médecin dentiste, vétérinaire...
 Modèle d'ordonnance
MALADE
PRESCRIPTEUR Sexe Prénom/Nom Age
Coordonnées Qualité Nom
Date

Docteur X
Qualité
Adresse complète
Code CNAM
Tél. Le ../../....
Patient ( sexe, âge)

1/ Médicament X
un comprimé le matin pendant huit jours
2/ Médicament Y
Tableau A : 1Cp matin, midi, soir, 3 mois à renouveler
Posologie en
lettres
Tableau C : Posologie
Posologie en et mode
chiffres d’emploi

3/ Médicament Z
2 applications par jour qsp 15 jours
Signature et
cachet du
médecin
prescripteur
Dr. X

17
 Validation
La validation de l'ordonnance consiste en premier lieu à valider l'aspect réglementaire qui doit
comporter:
 Nom, prénom, adresse, numéro de téléphone du médecin prescripteur et son code
CNAM
 Date de la prescription
 Nom et prénom du malade
 Médicaments: dénominations, formes galéniques, dosage, unités de prise,
posologies, voies d'administration, durée du traitement.
 Cachet et signature du médecin prescripteur
En deuxième lieu, la validation de l'ordonnance nécessite la validation de l'aspect
pharmacologique:
 Situer l'objectif thérapeutique principal
 Déterminer les éventuels objectifs thérapeutiques secondaires
 Vérifier si l'ordonnance comporte des médicaments à marge thérapeutique étroite
(MTE) ou nécessitant une surveillance biologique particulière.
 S'informer sur les paramètres physiologiques du patient: sexe, âge, poids, alcool,
tabac, mode de vie et tenir compte de la grossesse et de l'allaitement
 S'informer sur les paramètres pathologiques: antécédents individuels et familiaux,
pathologies associées, insuffisance rénale, hépatique, cardiaque, HTA, diabète,
allergie à un ou plusieurs médicaments...
 S'informer sur les paramètres thérapeutiques: contraception, automédication, forme
galénique contre indiquée et vérifier d'il y a prise d'autres médicaments afin
d'éviter une éventuelle interaction médicamenteuse.
 Vérifier les posologies indiquées en vérifiant la dose totale par 24H et par prise et
en tenant compte des caractéristiques pharmacocinétiques des médicaments
( Médicament à libération prolongée, médicament gastro-résistant)
 Analyser les associations médicamenteuses afin de détecter les interactions
médicamenteuses pouvant perturber un équilibre physiologique ou thérapeutique
ou bien pouvant augmenter les effets indésirables des médicaments associés ce qui
pourrait mettre la vie du patient en danger.

Les interactions sont classifiées selon la gravité :

Association contre indiquée: on refuse de délivrer. Le patient doit revoir son


médecin pour rectifier la prescription.
Association déconseillée: on peut délivrer mais on insiste sur la conduite à tenir
durant le traitement et on conseille le patient de revoir son médecin.
Précaution d’emploi: on prodige les conseils nécessaires
A prendre en compte: on prodige les conseils nécessaires

18
 Exécution de l'ordonnance
 L’ordonnance étant validée, on peut récupérer les médicaments en faisant attention que le
produit soit le bon et en évaluant la quantité respective de chaque produit qui doit couvrir
la totalité de la durée du traitement après avoir vérifié le dosage et la posologie et s'être
assuré de la forme pharmaceutique.
 Vérifier si le patient bénéficie d'une couverture sociale: caisse nationale d'assurance
maladie (CNAM) ou autre mutuelle ( STAR, STEG, SONOTRAK...). Si oui, il faut:
 Identifier le type de remboursement et vérifier la validité du carnet de soins et sa
conformité avec l'ordonnance.
 Saisir la prescription sur ordinateur à l'aide du logiciel informatique.
 Vérifier la durée du traitement et sa classification selon le système de
remboursement.
 Déterminer le nombre de boites à délivrer.
 Transcrire éventuellement sur l'ordonnancier.
 Dispenser les médicaments en vérifiant les quantités, le dosage, la date de
péremption.

 Délivrance et informations nécessaires au patient pour un bon usage


Les médicaments prescrits à l'ordonnance seront placés devant le patient et examinés un à un
avec explication détaillée et correcte sur les modalités d'utilisation après avoir mentionné le
numéro de transcription sur l'ordonnancier et les prix sur l'ordonnance et avoir remplie les
documents d'assurance maladie:
 Détailler le rôle de chaque médicament
 Proposer un plan de prise des médicaments pour certains patients s'avère utile et
bénéfique.( surtout chez les polymédiqués)
 expliquer au patient comment prendre les médicaments: fréquence de prise, moment
de prise par rapport au repas...
 Informer le patient sur les précautions d'emploi et les effets indésirables éventuels
ainsi que ceux sans conséquences graves par exemple formation de selles noires avec
les sels de fer...
 Eduquer le malade à l'observance thérapeutique
 Attirer l'attention du malade sur les effets indésirables et les signes d'alertes: signes
d'hypoglycémie avec les antidiabétiques par exemple.
 Au moment de dispensation, on doit s’assurer que le patient a bien compris et assimilé
les informations et les conseils concernant son traitement (mode d’emploi, la
posologie, les moments de prises ainsi que les précautions à prendre quant au bon
usage de ses médicaments...) afin d'éviter les risques de confusion surtout chez les
personnes âgées ou illettrées
 Il faut porter des conseils judicieux aux patients en mettant l’accent sur les mesures
hygiéno-diététiques d'ordre général et en rapport avec les médicaments et la
pathologie (régime hyposodé au cours d’un traitement aux corticoïdes, prendre les
produits à base de fer loin des repas et éviter les produits contenant du calcium comme
le lait et les fromages, se laver les mains plusieurs fois par jour en cas de rhume, éviter
le lever brutal en cas de traitement avec des produits hypotenseurs…)
19
III-2 Les ordonnances analysées

Ordonnance N° 1:

 Contenu de l'ordonnance
20
Levothyrox®125 cp.............1cp/j
Calperos®500 cp................. 1cp/j
 Traitement de trois mois

 Analyse réglementaire:
 Date de l'ordonnance: présente et valide: 12/12/2016
 Identification du malade: Nom et prénom: mentionnés ; le médecin n'a pas
mentionné l'âge du patient
 Identification du prescripteur: Nom, prénom, adresse et numéro de téléphone
mentionnés, signature et cachet présents et valides
C'est une ordonnance médicale pour les affections prises en charge intégralement(APCI):
 Le code conventionnel du médecin existe
 Nom du bénéficiaire figure
 Le code APCI est correct: 02 : pour la dysthyroïdie
 La durée du traitement est mentionnée: 3 mois
 La date de prescription est ≤ 10 jours par rapport à la date de présentation de
l'ordonnance à l'officine.
 Ordonnance valide de point de vue réglementaire

 Analyse pharmacologique

Spécialités Forme D.C.I Classe Indications


pharmaceutique thérapeutique
Levothyrox® Comprimés Lévothyroxine Hormone Dysfonctionnement
125µg sodique thyroïdienne de la thyroïde:
qui a un rôle clé Hypothyroïdie
dans les
différentes
fonctions de
l'organisme
Calperos®500 Comprimés à Carbonate de Calcium Hypocalcémie post
mg sucer calcium para-
thyroidectomie

 Objectif thérapeutique: traitement de l'hypothyroïdie et de l'hypocalcémie.


 Médicaments à marge thérapeutique étroite: La lévothyroxine sodique est une
hormone de synthèse à marge thérapeutique étroite. Une attention particulière est
indispensable lors de la délivrance du Levothyrox®.
 Interactions médicamenteuses: précautions d'emploi lors de l'association des produits à
base de calcium avec des hormones thyroïdiennes: diminution de l'absorption des
hormones thyroïdiennes.
 Il faut prendre les sels de calcium à distance des hormones thyroïdiennes ( plus
de 2 heures si possible)

21
 Analyse des posologies

Spécialité Doses usuelles Doses prescrites Commentaires

Levothyrox® 25 à 200 µg/j 1cp/j Posologie respectée


125µg
Calperos®500 mg 1 à 2 cp/j 1 cp/j Posologie respectée

 Effets indésirables et contre-indications

Spécialités Contre-indications Effets indésirables


Levothyrox® 125µg - Hypersensibilité à la - Réactions allergiques
levothyroxine ou à l'un (Prurit, œdème de
des excipients Quincke, Urticaire...)

- Hyperthyroïdie - Hyperthyroïdie

- Cardiopathies - Ostéoporose
décompensées
- Tachycardie
- Insuffisance cardiaque
- Tremblement
- Coronaropathies
- aggravation de toute
- Troubles du rythme non cardiopathie( insuffisanc
contrôlés. e cardiaque, angor...)

Calperos®500 mg - Hypersensibilité à - Réactions allergiques


l'un des constituants
- Hypercalcémie,
- Hypercalcémie, Hypercalciurie
Hypercalciurie
- Troubles digestifs:
- Lithiase calcique constipation,
flatulence, nausées,
- Calcifications douleurs
tissulaires épigastriques,
(néphrocalcinoses) diarrhées
faiblesse musculaire,
- Phénylcétonurie arythmie ( en cas de

22
surdosage)
 Approvisionnement de l'ordonnance

Spécialités Forme et présentation Durée du traitement Nombre d'unité


à délivrer
Levothyrox® Boite de 30 comprimés 3 mois à raison de 1 cp/j 3 boites
125µg dosés à 125 µg
Calperos®500 Boite de 30 comprimés à 3 mois à raison de 1 cp/j 3 boites
mg sucer dosés à 500 mg

 Délivrance au patient
Plan de prise

Médicament 8H 12H 20H


Levothyrox® 1 cp à jeun, 30 minutes avant le petit
déjeuner
Calperos® 1 cp, à distance du Levothyrox, de
préférence après 2 heures

Conseils au patient:
 Informer la patiente sur la nature de sa maladie et la nécessité de suivre les instructions
de son médecin en insistant sur l'importance de la bonne observance dans la
prévention de l'évolution de sa maladie.
 Conseiller le patient à suivre un régime alimentaire sain et équilibré: en consommant
des protéines maigres, des légumes, des fruits, de bonnes graisses comme les omégas
3,des aliments riches en fibres, et des portions appropriés pour le régime peuvent aider
au contrôle ou à la prévention de maladies associées aux troubles de la thyroïde
 Conseiller le patient à pratiquer une activité physique (marche, natation...) ce qui peut
certainement aider à lutter contre la prise de poids, la fatigue et la dépression.
 Pour s'assurer de l'efficacité du traitement, il faut conseiller le patient de prendre le
Levothyrox le matin à jeun et éviter de le prendre au même temps que le lait ou avec
des compléments alimentaires contenant calcium, fer, magnésium, ou zinc.
 Une exposition au soleil semble intéressante pour éviter les carences en vitamine D et
pour favoriser l'absorption intestinal du calcium.
 Manger des aliments riches en iode (matière première pour fabriquer les hormones
thyroïdiennes) 1 à 2 fois par semaine.
 Eviter les aliments et les boissons à base de soja ou de café car cela va favoriser la
diminution de l'absorption des hormones thyroïdiennes.
 Un bilan sanguin une fois par un est recommandé.

Date Superviseur Signature

23
Ordonnance N° 2

24
 Contenu de l'ordonnance
Peridys sirop...............1 dose de 9 kg *3/j
Enterogermina...........1 ampoule buvable*2/j
Smecta....................... .1/2 sachet * 2/j
Sulfatrim sirop........... 1/2 cuillère à café *3/j
Camomigel.................. 2 application/j sur les gencives
 La durée du traitement est de 5 jours.

 Analyse réglementaire
 Date de l'ordonnance: présente et valide: 19/09/2016
 Identification du malade: Nom et prénom: mentionnés ; le médecin n'a pas mentionné
l'âge du patient. par contre, il a mentionné le poids qui est 9 kg duquel on peut déduire que
l'âge du bébé est ≅ 10 mois.
 Identification du prescripteur: Nom, prénom, adresse et numéro de téléphone
mentionnés, signature et cachet présents et valides
 Ordonnance valide de point de vue réglementaire

25
 Analyse pharmacologique

Spécialités Forme DCI Classe Indications


pharmaceutique thérapeutique
Péridys® 1mg/ml Suspension Dompéridone Antiémétique - Nausées et vomissements
buvable - Sensation de distension
épigastrique
- Gênes au niveau supérieur
de l'abdomen ou
régurgitations gastrique
Enterogermina® Ampoule buvable Spores de Probiotique - Troubles gastro-intestinale
2 milliards/5ml bacillus intestinal sous - Diarrhée
clausii forme de - Traitement curatif et
suspension préventif du déséquilibre
microbienne de la flore bactérienne
intestinale notamment en
cas de traitement
antibiotique ou
chimiothérapie
Smecta® 3000mg Sachets Diosmectite Anti-diarrhéique - Diarrhée aigue chez
l'enfant et le nourrisson en
complément de la
réhydratation orale et chez
l'adulte
- Douleurs liées aux
affections
oestrogastroduodénales et
coliques

Sulfatrim Suspension Sulfametoxaz Association - Infections à Pneumocystis


200mg/5ml/40mg/ buvable ol/ d’antibiotiques carinii
5ml Trimétroprim de la famille des - Infections urinaires chez
sulfamides et l'enfant et le nourrisson
des - Infections digestives
diaminopyrimidi - Fièvre thyphoïde
nes. - prostatites

Camomigel Gel de massage Extrait de Plante - Poussées dentaires chez le


gingival camomille médicinale nourrisson
romaine - Inflammation des gencives
chez le nouveau-né.

26
 Objectif thérapeutique: Traitement de la gastroentérite chez le nourrisson.
 Médicaments à marge thérapeutique étroite: Néant
 Interactions médicamenteuses: Précautions d'emploi concernant l'utilisation
concomitante de Smecta avec tout autres médicaments à cause du risque de diminution
d'absorption de ces derniers.

 Pour éviter de diminuer l’efficacité d’un autre traitement, il convient d’espacer la


prise de SMECTA de tout autre médicament(plus de 2 heures si possible)

 Analyse des posologies

Spécialité Doses usuelles Doses prescrites Commentaires

Peridys® 0.25mg/kg par prise 3 fois 1 dose 9 kg*3/j avant le Posologie respectée
par jour repas

Enterogermina 1 à 2 ampoules/j 1 ampoule buvable * Posologie respectée


® 2/j

Smecta® 1 à 2 sachets/j 1/2 sachet*2/j Posologie respectée

Sulfatrim® 30mg/kg/jour de 1/2 cuillère à café * 3/j Posologie respectée


sulfaméthoxazole et
6mg/kg/jour de
triméthoprime qui peuvent
être augmentés de moitié
en cas d'infections sévères

Camomigel 2 à 3 application/j 2 fois/j sur les gencives Posologie respectée

27
 Effets indésirables et contre-indications

Spécialités Contre-indications Effets indésirables

Peridys® - Hypersensibilité - Réaction anaphylactique


connue à la - Agitation,nervosité
dompéridone ou à - Somnolence
l'un des excipients. - Bouche sèche
- Prolactinome - Rétention urinaire
- Hémorragie gastro- - Atteinte hépatique
intestinale - Arythmie
- Insuffisance
hépatique modérée à
sévère.

Enterogermina® - L'utilisation de ce
produit comme
injectable est contre- -
indiquée

Smecta® - Hypersensibilité à - Constipation


la diosmectite ou à - Flatulence, vomissements
l'un des excipients - Urticaire, éruption, prurit,
angio-œdème
Sulfatrim® - Hypersensibilité à la - Eruption cutanée
sulfaméthoxazol/ prurigineuse
triméthoprime (en - Hyperthermie
particulier, - Insomnie
hypersensibilité aux - Nausées/vomissements
sulfamides) ou à l'un
- Rhabdomyolyse
des excipients
- Prématurés et - Atteintes hépatiques
nouveau-nés - Vascularite
- Atteinte sévère du - Anurie
parenchyme
hépatique

Camomigel - Personnes - Rhinites allergiques


asthmatiques - nausées, vomissements
- Allergie aux pollens

28
 Approvisionnement de l'ordonnance

Spécialités Forme et Durée du Nombre d'unité à


présentation traitement délivrer
Peridys® Suspension buvable 3 jours à raison de 1 flacon
dosée à 1mg/ml en 9kg*3/j
flacon de 200 ml
avec seringue
graduée en
kilogramme pour
administration orale.
Enterogermina® Boite de 10 ampoules 5 jours à raison de 1 1 boite
de 5 ml ampoule buvable*2/j
Smecta® Boite de 30 sachets 5 jours à raison de 1 boite
de poudre pour 1/2 sachet*2/j
suspension buvable
Sulfatrim® Suspension buvable 5 jours à raison 1/2 1 flacon
en flacon de 100 ml cuillère à café*3/j
Camomigel Gel gingival en tube 5 jours à raison de 2 1 tube
de 15 g applications/j

 Délivrance au patient
Plan de prise

Médicament 8H 12H 20H

Peridys® 1 dose de 9kg, 15 1 dose de 9kg, 15 1 dose de 9kg, 15


minutes avant le petit minutes avant le minutes avant le
déjeuner déjeuner dîner
Enterogermina® 1 ampoule 1 ampoule

Smecta® 1/2 sachet 1/2 sachet

Sulfatrim® 1/2 cuillère à café, 1/2 cuillère à café, 1/2 cuillère à café,
après le petit après le déjeuner après le dîner
déjeuner

29
Camomigel 1 application 1 application

Conseils au patient
 Respecter les posologies, la fréquence des prises et la durée du traitement
 Insister sur le fait qu'un traitement par antibiotique doit être terminé même s'il y a
disparition des symptômes.
Pour Peridys®
 Il est recommandé de prendre peridys avant les repas pour ne pas altérer son
absorption qui peut être retardée en cas de prise après les repas
 Il faut respecter un intervalle de 4-6 heures entre deux prises.
Pour Sulfatrim
 L'administration de Sulfatrim se fera de préférence au cours des repas pour minimiser
les troubles digestifs
 Bien agiter le flacon avant l'emploi

Conseils hygiéno-diététiques
 Se laver les mains avec de l’eau et du savon, en faisant mousser au moins pendant 15
secondes. Et ce, le plus souvent possible : avant de préparer le biberon de votre bébé,
avant et après avoir changé sa couche, après chaque passage aux toilettes... Cela va
permettre d'éliminer les germes et réduire les risques de contamination manu portée.
 Au moindre signe de gastro autour de vous, évitez tout contact direct avec votre bébé.
 Evitez les collectivités, les lieux clos, les lieux « à risque » comme les cabinets
médicaux, les hôpitaux… , bien évidemment dans la mesure du possible.
 Le bébé doit ainsi suivre un régime alimentaire spécifique excluant les laitages, les
fruits (en jus ou crus) ainsi que les légumes verts.
 Il est aussi primordial de faire boire le bébé très souvent, afin de prévenir la
déshydratation qui peut en effet survenir très rapidement et avoir de graves
conséquences
 Conseiller les parents du bébé de se renseigner auprès du médecin traitant sur une
éventuelle vaccination contre les gastro-entérites.

Date Superviseur Signature

30
Ordonnance N°3

31
 Contenu de l'ordonnance

Il s'agit d'une ordonnance médicale pour affection prise en charge intégralement (APCI 01)
prescrite par un spécialiste en endocrinologie.

Amarel®2mg cp.................................1cp/j
Glucophage®850mg cp................. 1cp*2/j
 Traitement de trois mois

 Analyse réglementaire

 Date de l'ordonnance: présente et valide: 20/01/2017


 Identification du malade: Nom et prénom: mentionnés ; le médecin n'a pas
mentionné l'âge du patient
 Identification du prescripteur: Nom, prénom, adresse et numéro de téléphone
mentionnés, signature et cachet présents et valides
C'est une ordonnance médicale pour les APCI:
 Le code conventionnel du médecin existe
 Nom du bénéficiaire figure
 Le code APCI est correct: 01 : pour le diabète insulinodépendant ou non
insulinodépendant ne pouvant être équilibré par un simple régime
 La durée du traitement est mentionnée: 3 mois
 La date de prescription est ≤ 10 jours par rapport à la date de présentation de
l'ordonnance à l'officine.
 Ordonnance valide de point de vue réglementaire

 Anomalies relevées:

32
 La posologie des médicaments tableaux sont écrites en chiffres or elles doivent être
mentionnées en toutes lettres car Amarel® et Glucophage® appartiennent au tableau
A.
 Le poids du patient n'est pas indiqué (facultatif)
 L'âge du patient n'est pas indiquée (facultatif) mais on peut le déduire à partir du
carnet de soins présenté.

 Analyse pharmacologique

Spécialités Forme D.C.I Classe Indications


pharmaceutiqu thérapeutique
e

Amarel® 1mg Comprimés Glimépirid Sulfamide Diabète de


e hypoglycémiant qui type II,
agit en stimulant la lorsque le
sécrétion de l'insuline régime
par le pancréas alimentaire,
l'exercice
physique et
la réduction
pondérale
seuls ne sont
pas suffisants
pour
contrôler à
eux seuls le
taux de sucre
dans le sang
Glucophage®85 Comprimés Métformine Biguanide possédant Diabète de
0 mg des effets anti- type II en
hyperglycémiants, monothérapi
réduisant la glycémie e ou en
basale et association
postprandiale. C'est en particulier
un lorsque le

33
insulinosensibilisateu régime
r alimentaire
et l'exercice
physique ne
sont pas
suffisants
pour rétablir
l'équilibre
glycémique.

 Objectif thérapeutique: traitement du diabète non insulinodépendant ( type II)


 Médicaments à marge thérapeutique étroite: Néant
 Interactions médicamenteuses: pas d'interactions médicamenteuses

Le diabète type 2 est défini par une glycémie supérieure à 1.26 g/l (7 mmol/l) après un jeun de
8 heures et vérifiée à deux reprises espacées de 1 mois.
Il s'agit d'une bithérapie pour le traitement du diabète type II après l'échec de la monothérapie(
objectif glycémique non atteint: HbA1c inférieure ou égale à 7)

Suivant les nouvelles recommandations de la HAS (Haute Autorité de Santé), le schéma


général de la prise en charge du diabète type 2,propose une hiérarchisation dans le recours aux
molécules:

 Monothérapie: Il est recommandé de prescrire la metformine en 1ère intention. En


cas d'intolérance ou de contre-indication (IR, IH grave, acidocétose...) , les sulfamides
hypoglycémiants prennent place.
Les avantages de metformine se présente par une bonne efficacité, un faible coût, un
effet neutre sur le poids et risque très faible d'hypoglycémie.
 Bithérapie: Si l'objectif glycémique n'est pas atteint malgré une monothérapie par
metformine, l'association metformine+sulfamide hypoglycémiante est recommandé en
surveillant la prise de poids et la survenue d'hypoglycémie.

 On remarque que le médecin a bien suivi le schéma et les recommandations de la HAS


dans le choix des médicaments et on a eu recours à une bithérapie orale associant
metformine et glimépiride et respectant les posologies usuelles.

 Analyse des posologies

Spécialité Doses usuelles Doses prescrites Commentaires

34
Amarel® 2mg 1 à 6mg/j 1cp avant le repas de Posologie respectée
midi

Glucophage®850 Progrssivement: 1 cp*2/j Posologie respectée


mg 500 à 1000mg par
prise en 2 à 3 prises
par jour sans
dépasser 3g par
jour

 Effets indésirables et contre-indications

Spécialités Contre-indications Effets indésirables

Amarel® 2mg - Hypersensibilité à l'un - Réactions allergiques:


des constituants éruption cutanée,
notamment aux prurit, démangeaisons,
sulfamides urticaire
- Diabète de type I - Hypoglycémie
(insulinodépendant) - Troubles gastro-
- Insuffisance rénale ou intestinaux
hépatique grave - Troubles visuels
- Coma diabétique - Troubles
hépatobiliaires:
élévation des enzymes
hépatiques
Glucophage®850 mg - Hypersensibilité à la - Nausée, vomissement
metformine ou à l'un des - Diarrhée
excipients - Douleurs abdominales
- Grossesse/allaitement - Perte d'appétit
- Insuffisance - Sensation de goût
rénale/insuffisance métallique dans la
hépatique grave bouche
- Acidocétose

35
 Approvisionnement de l'ordonnance

Spécialités Forme et Durée du Nombre d'unité à


présentation traitement délivrer
Amarel® 2mg Boite de 30 3 mois à raison de 1 3 boites
comprimés dosés à 2 cp/j
mg

Glucophage®850 Boite de 60 3 mois à raison de 1 3 boites


mg comprimés dosés à cp*2/j
850 mg

 Délivrance au patient
Plan de prise

Médicament 8H 12H 20H


Amarel® 2mg 1 cp avant le repas
(de préférence au
début du déjeuner)
Glucophage®850 1 cp juste après le 1 cp juste après le
mg repas du petit dîner ou au milieu du
déjeuner ou au milieu dîner
du repas

Conseils au patient
 On recommande au patient un suivi régulier auprès de son médecin traitant, au moins
tous les 3 mois ou même plus fréquemment si nécessaire.
 La modification des habitudes alimentaires des diabétiques n'est pas à exclure pour
obtenir un bon contrôle de la glycémie:
 Prendre 3 repas équilibrés par jour à un horaire régulier et éviter de sauter l'un
d'eux.
 Eviter le grignotage entre les repas principaux et limiter la consommation
d'aliments sucrés et peu nutritifs (gâteaux, pâtisseries, sucreries...)
 Privilégier l'eau pour s'hydrater plutôt que les jus de fruits et les boissons
sucrées.

36
 Augmenter la consommation d'aliments riches en fibres car ils ralentissent
l'absorption des sucres par le système digestif et facilitent le contrôle du taux
de sucre dans le sang ( fruits, légumes...)
 Préférer les féculents issus de céréales complètes ( pain complet, riz complet,
pâtes complètes...)
 Eviter de boire l'alcool avec le traitement car cela va majorer l'effet
hypoglycémiant des médicaments.
 Pratiquer une activité physique régulière , par exemple 30 minutes de marche par
jour.
 Une auto-surveillance de glycémie par le patient est nécessaire
 S'assurer de bien sécher entre les orteils après s'être lavé les pieds pour éviter
l'apparition de mycoses.

Date Superviseur Signature

III-3 Dispensation d’un produit conseil


Un bon nombre de personnes se présentent quotidiennement à la pharmacie afin de s'informer
sur leurs traitements ou pour demander conseil voir un médicament pour leurs plaintes
somatiques. Le pharmacien est un professionnel de santé et doit avoir un rôle primordial pour
soulager les maux de ses patients, par des conseils adéquats et même par certaines règles
hygiéno-diététiques. Il peut être amené à délivrer quelques médicaments sous forme de
conseil et en aucun cas des produits listés. Cependant, certains cas nécessite un diagnostic et
par conséquent une orientation vers le médecin s'impose.
Pour prodiguer un bon conseil, il faut tout d'abord mettre en confiance le patient dans un
espace confidentiel et pouvoir écouter sa plainte ou sa quête. Ensuite, on procède à un
interrogatoire qui se base essentiellement sur les questions suivantes:

o Ce symptôme est-il récent? fréquence?


o L'avez-vous déjà eu? Si oui, a-t-il été traité et quel a été le traitement?
o Suivez-vous actuellement une médication pour traiter ce symptôme? Si oui, laquelle et
quelles sont les posologies?
o Prenez-vous d'autres médicaments?
o S'il y a de la fièvre?
o S'il y a une allergie connue à un médicament?

Enfin, après avoir délivré le médicament, le pharmacien doit expliquer le mode d'utilisation
au patient , la posologie, l'heure de prise du médicament ( par rapport aux repas) ainsi que des
règles hygiéno-diététiques garantissant l'obtention d'une réponse thérapeutique optimale.

 Etudes de cas
37
 Cas n°1 : Les poux

La pédiculose du cuir chevelu est une parasitose externe contagieuse due aux poux de tête.
Cette infestation de la peau se manifeste essentiellement par des sensations de grattage du cuir
chevelu. La transmission s'effectue surtout par contact direct, de tête à tête surtout dans les
crèches et les jardins d'enfants.
En pharmacie, il existe plusieurs types de produits vendus sous forme de shampoings, lotions
et spray pour un traitement efficace contre les poux. Par exemple POUXIT lotion ( à base de
diméticone), POUXIT XF lotion ( à base de diméticone+penetrol)

Pour que le traitement soit efficace il faut:


 Appliquer le produit si vous trouvez des lentes ou des poux dans la tête de votre enfant
en passant un peigne fin dans ses cheveux mouillés
 Ne pas laisser le produit sur la tête au-delà de la période indiquée ( 1H de pose pour
POUXIT lotion)
 Traiter mèche par mèche en vous assurant que tout le cuir chevelu est couvert par le
produit
 Bien appliquer le produit derrière les oreilles et la nuque.
 Rincer ensuite abondamment après le temps de pose recommandé
 Enlever les lentes et les poux morts avec un peigne fin.
 Refaire une seconde application une semaine après, afin de tuer les jeunes lentes ou
nymphes rescapées de la première application.
 Laver les draps, vêtements, serviettes de toilette à 60°C, et désinfecter les peignes et
brosses.
Pour limiter les risques d'infestation en cas d'épidémie, on conseille lors de la délivrance du
traitement d'attacher les cheveux longs, éviter le contact directe tête à tête et ne pas partager
chapeaux, bonnets, serviette de bain, peigne...

 Cas n°2 : La fièvre chez le nourrisson et l’enfant

C’est l’une des principales préoccupations des parents, qui viennent demander conseil. La
fièvre peut être due à une cause simple telle que la poussée dentaire, certaines vaccinations …
Cependant, elle peut signaler l’installation d’une maladie.

 L’interrogatoire
L’interrogatoire doit porter sur :
 L’âge du malade
 Le degré de la fièvre
 La date d’apparition de la fièvre et son évolution
 Les signes associés
 Les activités faites juste avant l’apparition de la fièvre (exposition au froid ou au soleil
ou à un changement brutal de la température, alimentation douteuse, vaccination…)

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 Conseils généraux
1. Inciter à la consultation médicale immédiate
2. Proposer de boire fréquemment
3. Découvrir l’enfant (vêtements légers)
4. Vérifier la température de la chambre (elle ne doit pas dépasser les 20 degrés)
5. Contrôler la température de l’enfant régulièrement (à l’aide d’un thermomètre
électronique pédiatrique)
6. Aérer la chambre
7. Eviter l’exposition au froid

 Traitements médicamenteux

On peut administrer du Paracétamol et/ou de l’Ibuprofène.Il existe aussi des produits


homéopathiques tels que Belladona 9Ch granule.
On doit insister qu’il s’agit d’une mesure d’urgence et que la consultation médicale est
obligatoire en rappelant le danger de l’aggravation de cet état (convulsion, troubles de
conscience, perte de poids …)

 Cas n°3 : La poussée dentaire


Plusieurs parents se présentent avec leurs bébés qui ont une poussée dentaire, une
inflammation locale notamment au niveau des gencives avec des troubles digestifs, une
hyper salivation, et avec des pleurs persistants.
On peut alors conseiller :

 Un gel gingival (PANSORAL®) : à masser délicatement sur les gencives du bébé par
un doigt propre 2 à 3 fois par jour, permettant de calmer les douleurs.
 CAMILIA® : soin homéopathique : solution buvable en récipients unidoses stériles
prêtes à l’emploi, à verser directement dans la bouche de l’enfant et masser
délicatement la gencive enflammée 2 à 3 fois par jour pendant une période de 3 à 8
jours.
 Un antalgique comme le paracétamol : CETAMOL ou EFFERALGAN sirop à partir
de 3 mois.
 On peut également conseiller les anneaux de dentition (conservés au réfrigérateur)
permettant d’apporter un soulagement à la gencive du bébé.

 Cas n°4 : L’érythème fessier du nourrisson


Le traitement repose essentiellement sur les Conseils hygiéno-diététiques :
 Le pharmacien doit rappeler aux parents que le bébé doit être changé très
fréquemment dès qu’il a sali ou mouillé sa couche ( toutes les 3 heures)
 L'érythème est parfois dû aux couches, il est donc préférable d'utiliser les couches
pharmaceutiques.
 Eviter les couches trop serrées car cela va favoriser la macération et donc l'irritation en
retenant plus d'humidité.

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 Eviter les crèmes contenant des parfums, des antiseptiques alcooliques ou lingettes
humides jetables irritantes et tout produit susceptible d'irriter la peau du bébé
 Eviter l'utilisation du talc car il colle et irrite la peau.
 Conseiller les bains de siège dans une solution antiseptique comme CYTEAL ® car on
craint les surinfections, et préférer les produits hypoallergéniques pour laver le bébé
comme le gel lavant SAFORELLE® spécial pédiatrie ou savon de marseille, les pains
surgras MUSTELLA® ensuite, rincer rigoureusement à l’eau tiède et sécher
soigneusement les fesses sans frottement sur l’érythème mais en tamponnant pour
limiter la douleur.
 Protéger le siège contre les urines et les matières fécales par une pate à l’eau non
occlusive et conseiller pour l’érythème sec des crèmes à l’oxyde de zinc comme
DERMOVIT A+D®, MITOSYL®, PEDIAKIDS crème de change, MUSTELLA crème
de change
 Dans la mesure du possible, il est conseillé de laisser les lésions à l'air.
 S'il y a apparition de fièvre ou diffusion de l'érythème, il est impératif de consulter un
médecin.

 Cas n°5 : Inflammation et Maux de gorge

Le mal de gorge est en fait davantage un symptôme d'une autre maladie


(refroidissement, angine, allergie) plutôt qu'une maladie en soi.

Tout d'abord, il faut commencer par poser plusieurs questions: date d'apparition, fièvre, gêne à
la déglutition, sensation de brûlures, haleine désagréable, fumeur ou non...

 Médicaments conseillés
- Les anesthésiques et les antiseptiques locaux:
 Collutoire: VERAX BLU ( Chlorhydrate de benzydamine), ANGIFLASH,
HEXASPRAY®
 Gargarisme: VERAX BLU , ELUDRIL
 Pastilles: DRILL, CANTALENE
- Les enzymes anti-inflammatoires: MAXILASE (ALPHA-AMYLASE)
- Les antalgiques: NOVADOL, DOLIPRANE, CETAMOL...
- Les produits homéopathiques: HOMEOVOX, CORYZALIA, MERCUR SOL

 Conseils généraux

- Boire beaucoup, notamment de l'eau et des tisanes ainsi que des boissons ou tisane
avec du miel.
- Manger des aliments liquides (soupes,...) pour diminuer la douleur à la déglutition.
- Eviter les aliments acides et trop salés pour ne pas irriter davantage la gorge.

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- Protéger le cou et la gorge du froid avec un foulard ou une écharpe, surtout en
hiver.
- Eviter de trop parler ou de crier pour ne pas aggraver la situation.
- Eviter les locaux enfumés et si possible ne pas fumer pendant votre mal de gorge
(action très irritante du tabac sur la muqueuse de la gorge).

 Si apparition de fièvre > 38°C, envoyer le patient vers le médecin

 Cas n°6 : La grippe

Il s’agit d’une association des symptômes : fièvre élevée, céphalées, courbatures et sensation
de malaise général.

 Médicaments conseil

-FERVEX®, GRIPEX®, NOVEX® : Ces médicaments associent un antalgique


antipyrétique ( Paracétamol) permettant une sédation de la fièvre et de la douleur, un
antihistaminique (phéniramine) qui permet de réduire les rhinorrhées, les
larmoiements et les éternuements et de la vitamine C pour lutter contre la fatigue et
pour une compensation en acide ascorbique de l'oraganisme.
-DOLIPREX: association d'un antalgique antipyrétique (paracétamol) et d'un
vasoconstricteur ( Pseudoéphédrine) qui va agir comme décongestionnant lors de
sensations de nez bouché et de la vitamine C.
-DOLIRHUME: association d'un antalgique antipyrétique (paracétamol) et d'un
vasoconstricteur ( Pseudoéphédrine)
-OSCILLOCOCCINUM® : Une dose matin et soir pendant 1 à 3 jours.
-PARAGRIPPE® : 2 comprimés à sucer toutes les heures.
 Mesures hygiéno-diététiques :
- Sommeil et repos
- Eviter le tabac
- Boire beaucoup d’eau
- Lavage soigneux des fosses nasales et des mains.

 Cas n°7 : La toux

Le conseil repose sur l’interrogatoire :

 Age du patient
 Depuis combien de temps il tousse
 La toux est-elle sèche ou grasse
 Est-ce qu’elle est accompagnée d’autres signes tels que fièvre, essoufflement ou
écoulement nasal.
 L’état physiologique du patient (diabétique, hypertendu, asthmatique …)
 Traitement en cours

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Si c’est une toux sèche :
Ce type de toux est improductive et sans expectoration. Elle est irritante, parfois sous forme
de quinte de toux et pouvant gêner la nuit. Le plus souvent elle est signe d'une infection ORL.
Le traitement dure en moyenne 4 à 5 jours. Si les symptômes persistent, il faut consulter le
médecin.
 Il est important de déterminer la cause qui peut être due à un écoulement nasal, au tabac, à
certains médicaments (inhibiteur de l'enzyme de conversion : les IEC).

Le traitement sera symptomatique

 Les antihistaminiques : TOPLEXIL®, EUCAMPHINE®, CALMATUX®,


PAXELADINE®
 Homéopathie : STODAL® , DROESTUX®
 Les antitussifs opiacés : la codéthyline (PECTO6®), dextrométorphane (DRILL® ,
PECTOLYSE®)

 Pour diminuer l'irritation liée à la toux, boire des boissons chaudes sucrées.
Parfois, la toux sèche se transforme en toux grasse, il est alors important de revoir le
traitement et d'arrêter l'antitussif contre-indiqué en cas de toux grasse.

Si la toux est grasse :


Elle est donc productive ; elle vise à libérer les voies aériennes respiratoires et éviter
l’encombrement bronchique.On utilise des expectorants qui augmentent les sécrétions fluides
et/ou des fluidifiants qui diminuent la viscosité des sécrétions et facilitent ainsi leur
élimination comme :
 N-acetylcysteine : MUCOLATOR®, MUCOLYSE®
 Carbocysteine : BRONCHOKOD®, RHINATHIOL®
 Ambroxal: MUXOL®
 Essence de thérebentine: OZOTHINE®
 Homéopathie: STODAL®
 Phytothérapie: PLANTHIOL®

 Il ne faut pas hésiter à orienter le patient au médecin si la toux est persistante depuis plus
de 10 jours, fièvre supérieur à 38.5°C, présence de dyspnée associée lors de la montée des
escaliers par exemple ou toux provoquée par l'effort.

Autres conseils
 Les spécialités contenant la carbocystéine sont proscrites chez les enfants de moins de
2 ans.
 Si le sujet est asthmatique, un traitement antitussif pourrait gêner le traitement en
cours il faut alors orienter le malade vers son médecin,
 Si le traitement est pris pendant 5jours et l’état n’est pas amélioré il faut orienter le
malade vers le médecin.

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 Prendre les expectorants 2 à 3 fois par jour et ne pas en prendre moins de 2 heures
avant le coucher pour éviter l’étouffement.
 Pour les diabétiques, on conseille les sirops sans sucre : BRONCHOKOD, DRILL
expectorant (toux grasse), DRILL (toux sèche)
 Pour les conducteurs éviter les antitussifs opiacés et antihistaminique car il y a un
risque de somnolence et sédation
 Pour la femme enceinte, conseiller les préparations homéopathiques : STODAL®
DROSETUX®
 Dormir la tête légèrement surélevée
 Veiller à maintenir la chambre fraiche et aérée.
 Ne pas associer un antitussif et un expectorant.
 Cas n°8 : La constipation

La constipation est l'émission trop rare de selles trop dures, sèches et difficile à évacuer. Elle
se définit par:

- Adulte : moins de 3 selles par semaine pour les personnes en bonne santé
- Enfant : moins de 1 selle par 2 jours
- Nourrissons: moins de 1 selle par jour

Il faut procéder par un interrogatoire détaillé pour:

- Préciser le caractère ancien ou récent de la constipation


- Chercher une cause iatrogène
- Chercher une cause alimentaire

 Les conseils hygiéno-diététiques


Il faut toujours débuter un traitement par les mesures hygiéno-diététiques :

 boire beaucoup d’eau (au minimum 1.5L par jour)


 éviter les aliments ralentisseurs du transit (Les viandes, le riz, les bananes...)
 Enrichir également son alimentation en fibres qui augmentent la fréquence des selles et
améliorent leur consistance (légumes verts et certains fruits frais). L’utilisation de l’huile
d’olive permet aussi d’améliorer le transit
 bien mastiquer les aliments
 Pratiquer une activité physique régulière
 se prêter à la selle à heure fixe et dès que le besoin se fait ressentir.

 Traitement médicamenteux
En cas d’échec des mesures hygiéno-diététiques on peut conseiller quelques médicaments
laxatifs :

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Laxatifs mécaniques : qui accélèrent le glissement du bol intestinal par ramollissement
et lubrification du contenu du gros intestin : LAXAFINE® (huile de paraffine) , GLYSS ®
(glycérine)
Laxatifs osmotiques : Elles ramollissent les selles par un appel d’eau dans l’intestin et
augmentent l'hydratation et le volume du contenu colique: OSMOLAX® ou ILAX® (macrogol
4000)
Laxatifs stimulants : qui augmentent la motricité de l’intestin. Le traitement par laxatifs
stimulants doit toujours être bref (pas plus de 8 à 10 jours) : Tisane Esth'elle® Constipation à
base séné.
Laxatifs de lest: Ces laxatifs modifient la consistance des selles. Ils contiennent des
mucilages ou des fibres alimentaires qui permettent d'avoir des selles plus volumineuses et
plus molles. Leur effet débute habituellement 48 heures après la prise du traitement
Laxatifs de contact ou par voie rectale: Ces laxatifs provoquent l'expulsion des selles
par contraction du rectum. Ils ne doivent pas être utilisés de façon prolongée, car ils risquent
d'entraver le réflexe normal de contraction du rectum qui permet l'évacuation des selles:
NORMACOL LAVEMENT, GLYSS (glycérine), LAXAGEL ( docusate sodique)

 Cas n°9 : La diarrhée


La diarrhée correspond à l'émission des selles généralement liquide, avec un volume plus
important que la normale. On parle de diarrhée s'il y a plus de 3 selles molles ou liquides par
jour.
L'interrogatoire doit se baser sur:
- depuis combien de temps?
- S'il y a des symptômes associés ( nausées, vomissements, fièvre...)
- S'il y a un traitement en cours ( antibiotique)
- Autres cas dans l'entourage?

 Mesures hygiéno-diététiques

- Boire beaucoup d'eau pour éviter la déshydratation


- Privilégier les féculents riches en amidon tel que le riz et bien salé pour compenser les
pertes sodiques et les bananes
- Lavages des mains, des toilettes...
- il est recommandé de limiter tout ce qui est gras, sucré ou épicé donc on évite autant
que possible les pâtisseries, la charcuterie...

 Traitement médicamenteux

- Les anti-diarrhéiques : réduisent l'activité excessive des intestins et améliorent


l'absorption des liquides: SMECTA® (diosmectite), ACTAPULGITE® (attapulgite)
- Levures et pro-biotiques: neutralisent les toxines et reconstituent la flore intestinal:
ENTEROGERMINA®, ULTRA-LEVURE® (saccharomyces boulardii)

44
III-5 Autres activités
L'homéopathie
Un médicament pour usage homéopathique obtenu à partir de produits, substance ou
compositions appelés souche homéopathique par des dilutions successives.
Le principe de l’homéopathie se base sur deux notions :
 La similitude : une même substance peut provoquer une maladie qu’elle peut guérir à
très faibles doses. Cette même substance peut guérir des pathologies différentes mais
dont les signes cliniques sont semblables.
 L’infinitésimalité : les médicaments homéopathiques sont très faiblement dosés en
substances actives.
L’effet thérapeutique est d’autant plus marqué que la dose est faible.
Ces médicaments homéopathiques peuvent être administrés à tous les âges de la vie, du
nourrisson au vieillard, dans toutes les conditions physiques, y compris pendant la grossesse.
Il s’agit d’une alternative qui est de plus en plus intégrée dans les protocoles
thérapeutiques et surtout qui trouve sa grande place en officine comme source de
produits conseil ce qui a permis de diminuer la consommation de produits allopathiques
dans le but de minimiser leurs effets indésirables
Il existe différentes formes de produits homéopathiques. on peut citer :
 Les granules : sont présentés sous forme de tube. Leur désignation comporte le nom
latin de la souche suivi du degré de dilution. On peut citer à titre d'exemple: Arnica
montana 9ch indiquée en traumatologie : les courbatures, Belladona 9ch pour les maux
de gorge
 Les doses : sont présentés aussi sous forme de petits tubes.Leur désignation comporte
le nom latin de la souche suivi du degré de dilution.
 Pommades : ,Cicaderma® : favorise la cicatrisation des plaies
 Comprimés : Sédatif PC® : traitement d’une anxiété légère et des troubles du
sommeil
 Sirops : Stodal®, Drosetux® : toux sèche
 Solutions buvables : Camilia® :poussée dentaires de nourrisson
 Globules : Oscillococcinum® : réduit la durée des symptômes de la grippe. Elle peut
être utilisée comme traitement préventif de la grippe avec l'influenzinum.
 Suppositoires : Avenoc® : dans le traitement des hémorroïdes.

La phytothérapie
Il s’agit d’une médication à base d’extraits de plantes qui consiste à traiter certaines
pathologies. La phytothérapie utilise les plantes ou certaines de leurs parties comme les
racines, les tiges ou les feuilles.
En effet, chaque plante possède des vertus et des propriétés, ainsi elles sont utilisées sous
formes de gélules, crèmes, boissons ou autres pour aider le corps à trouver son équilibre et
guérir naturellement.
Exemples de spécialités à bases de plantes :
 Grossi vit® : pollen + saccharomyces cerviciae (levure de bière) : pour la prise de
poids

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 Pectine de pomme® : facilite la digestion, piège les sucres et les graisses et possède
un effet coupe faim.
 Mémoire et concentration® : lécithine de soja+racine de Ginseng+ huile de poisson:
pour les troubles de mémoires et les périodes d'examens.
 Naturalium Echinacée: pour stimuler les défenses naturelles et pour lutter contre les
infections virales
 Veino Draine®: ginkgo biloba + vigne rouge+ fucus + menthe poivrée: utilisé pour
traiter les jambes lourdes en favorisant le retour veineux

 Bien que la phytothérapie est considérée comme une médecine douce, néanmoins, certains
produits présentent des contre-indications (par exemple : le millepertuis est contre-indiqué
avec les anti-vitamines K)
Les laits et produits diététiques pour nourrissons
L'OMS recommande vivement l'allaitement au sein exclusivement pendant les six premiers
mois suivant la naissance. De six à 24 mois voire plus, l'allaitement doit être complété par une
alimentation.
Au niveau de la pharmacie, on distingue différentes variétés de lait selon l'âge:
 1er âge : de 0 à 6 mois
 2ème âge : de 6 mois à 1 an
 3ème âge : de 1 à 3 ans

Certains laits sont destinés à certaines pathologies :


 Laits AR Anti régurgitation : conçus pour réduire la sévérité de la régurgitation chez
les nourrissons. Ils sont épaissis par des épaississants tel que l'amidon. Exemple:
Modilac AR, Primalac AR,
 Laits HA Hypoallergénique : utilisé dans le but de réduire le risque de développer
une allergie à la protéine de vache. Ce type de lait est réservé aux enfants ayant un
antécédent d’intolérance aux protéines du lait de vache dans la fratrie. Exemple :
Aptamil HA…
 Laits LF: Lait sans lactose: destiné aux nouveau-nés ayant une intolérance au lactose
ou souffrant d'une gastro-entérite. Exemple: Primalac LF
 Laits confort : utilisé pour les troubles digestifs bénins, il est facile à digérer et évite
les ballonnements. Exemple: Aptamil confort
 Laits pour nourrissons prématurés ou de faibles poids à la naissance permettant
des apports énergétiques plus importants (plus riches en acides gras polyinsaturés, en
calcium, phosphore et minéraux; et moins riches en lactose et électrolytes). Exemple :
Pré-Modilac, Pré-Aptamyl
 Laits CS: Anti constipation : avec une formule enrichie en lactose permettant la
prévention et le traitement de la constipation, par une composition. Exemple: Modilac
CS
Les farines

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Il s’agit de céréales infantiles qui doivent compléter l’alimentation lactée de l’enfant à partir
de l’âge de 4 mois. Elles permettent de stimuler le gout de l’enfant et d’augmenter l’apport
glucidique.

On trouve alors :

 De 4 à 6 mois : farines sans gluten ; BLEVIT PLUS®


 A partir de 6 mois : farines avec gluten tout en veillant à varier les goûts
(CERELAC®…)

Toutefois, il est possible d’introduire dès l’âge de 4 mois, à l’alimentation du nourrisson, les
purées de légumes (pommes de terre, brocoli…) ou de fruits cuits (pomme…).

Les produits vétérinaires :


Au niveau de l’officine, quelques produits vétérinaires sont présents, on peut citer :

 BIAVERM® : un traitement vermifuge sous forme de comprimés sécables, destiné


à traiter les affections parasitaires chez les chiens et les chats : ascaridioses,
ankylostomoses et taeniasis.
 FRONTLINE®: un spray à base de fipronil utilisé chez les chats et les chiens
pour éliminer les puces, tiques et poux.
 BOVIGASTRYL®: un régulateur de rumen sous forme de poudre orale à base de
gentiane, methionine, acide propionique, gluconate de cobalt et vitamine B6 utilisé
pour traiter les troubles gastriques et métaboliques chez les bovins, ovins et caprins

Les délégués médicaux


Les délégués médicaux des différentes firmes pharmaceutiques sont des informateurs
thérapeutiques chargés de promouvoir les produits des firmes qu'ils représentent et de donner
au corps médical toutes les informations relatives à ces produits. Ils effectuent ainsi des visites
fréquentes et collectent également toutes les remarques, critiques ou demandes d'informations
complémentaires. Ils constituent ainsi un véritable trait d'union entre le corps médical et les
laboratoires de médicaments

La dermopharmacie
C'est un domaine très vaste vu la multitude de marques qui sont actuellement mises sur le
marché. Ces produits parapharmaceutiques ont des indications diverses et font partie de
l'activité quotidienne du pharmacien.
parmi les gammes disponibles on peut citer selon les soins procurés à la peau:

 Les écrans solaires


Ce sont des préparations visant à protéger la peau des effets néfastes des rayonnements
solaires UV ou IR.
 AVENE
Selon le type de peau, on peut distinguer:
- Peaux intolérantes: crème minérale
47
- Peaux normale à mixte: émulsion
- Peaux sèches: crème

Comment choisir un écran solaire ?


 Selon le phototype : plus la peau est claire plus l’indice de protection est élevé.
 Selon le type de peau : sèche ou grasse ou mixte : pour la peau sèche on conseille la
forme crème et la forme émulsion pour la peau grasse.
 Selon les zones d’application : Tout le corps : lait

 Conseils associés
 Appliquer 20 minutes avant l’exposition au soleil
 Renouveler l’application chaque 2 heures
 Eviter l’exposition au soleil entre 12 heures et 16 heures
 Respecter la date de péremption après la première ouverture

 Les crèmes réparatrices

 AVENE
- CICALFATE: crème réparatrice pour peaux sensibles et irritées à base de sucralfate,
sulfate de cuivre et de zinc et eau thermale d'Avene.

 Les produits anti-tâches

 DUCRAY
- MELASCREEN (acide azélaique)

 PHARMACERIS
- Pharmaceris W (WHITENING): (vitamine C,E et l'huile de canola) peut être utilisé
pour tout types de peaux.
 L’hyperpigmentation cutanée est le résultat d’une production accrue de mélanine suite à
un dysfonctionnement touchant le cycle de mélano-genèse.
Les conseils généraux à donner sont:
 L’exposition solaire est systématiquement néfaste , des écrans solaires de haut indice
de protection sont appliqués plusieurs fois par jour
 Les substances connues photo sensibilisantes (parfum, produits chimiques) doivent
être bannies.
 La prise d’oestroprogestatifs sera rediscutée : remplacement par d’autres méthodes de
contraception.

 Les soins capillaires


- DUCRAY SQUANORM : antipelliculaire utilisé en cas de pellicules séches.

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- DUCRAY NEOPTIDE, CREASTIM et CHRONOSTIM: des lotions antichute pour
les chutes occasionnelles ou chroniques des cheveux. Il est recommandé d'associer le
complément alimentaire DUCRAY ANACAPS pour un résultat optimal.

 Les dispositifs médicaux


Une gamme très hétérogène de produits: seringues, pansements, ceintures abdominales et
lombaires, chambres d'inhalation pour enfants et bébés, tensiomètres, aiguilles de stylos à
insuline, appareil de mesure de la glycémie...

IV-Validation et réalisation des préparations


Les préparations sont réalisées dans le laboratoire, un lieu propre et bien aéré pourvu de tout
l'équipement nécessaire pour effectuer ces préparations selon les normes de bonnes pratiques
(mortier, bain marie, balance Roberval et de précision, éprouvettes, flaconnage de différentes
contenances, différentes étiquettes...) On y trouve stockées certaines matières premières
nécessaires à la réalisation de préparations officinales ou magistrales.

IV-1 Exonération
Un médicament est dit exonéré quand il renferme une ou plusieurs substances vénéneuses
( produits tableau A , B ou C ) à des doses inférieurs ou égales à celles indiquées dans les
tableaux d'exonération présentés comme suit:

Colonne 1 Colonne 2 Colonne 3


Noms des Formes Non divisés en Divisés en Quantité
substances pharmaceutiques prises prises ( doses maximale de
vénéneuses ou voie (concentration limites par substances
d'administration maximale unité de prise, remises au
pour cent, en en grammes) public, en
poids) grammes

 Si le médicament est divisé en prises, on vérifie les colonnes 2 et 3.


 Si le médicament est non divisé en prises, on vérifie les colonnes 1 et 3.
 Si les conditions sont validées la préparation est exonérée.

IV-2 Règles d'étiquetages


Toute préparation exécutée à l'officine doit porter une étiquette qui permet son identification.
Le choix de chaque étiquette se fait en tenant compte de la voie d'administration de la
préparation et de la présence ou non de substances vénéneuses ainsi que l'exonération.

Préparation Voie interne Voie externe

49
Contenant une (ou des) Etiquette blanche et contre Etiquette rouge et contre
substance(s) vénéneuse(s) à étiquette rouge portant la étiquette rouge orangé
dose(s) non exonérée(s) mention " Ne pas dépasser portant la mention " Ne
les doses prescrites" pas avaler"

Préparations ne contenant
pas de substances Etiquette blanche et contre
vénéneuses ou contenant étiquette non rouge portant
une (ou des) substance(s) Etiquette blanche la mention "Usage externe"
vénéneuse(s) à dose(s)
exonérée(s)

 La voie interne: orale, perlinguale, transcutanée, vaginale, rectale, urétrale, et parentérale.


 La voie externe: cutanée, nasale, auriculaire, oculaire, les gargarismes et les collutoires.

L’étiquette doit comporter les mentions suivantes :


 Nom, prénom et adresse du pharmacien
 Le nom de la préparation (pour les préparations officinales) ou le numéro de transcription
à l’ordonnancier (pour les préparations magistrales)
 La posologie et le mode d'emploi

IV-3 Types de préparations et tarification


On distingue 2 types de préparations:

Préparations officinales
On entend par préparation officinale tout médicament préparé en pharmacie selon les
indications de la Pharmacopée et destiné à être dispensé directement aux patients
approvisionnés par cette pharmacie. Il s’agit de préparations à usage courant, pouvant être
préparées à l’avance et ne nécessitant pas d’inscription sur l’ordonnancier.
Des documents comme la pharmacopée, le guide du préparateur et l’officine servent pour la
réalisation de ces préparations.
L’étiquetage d’une préparation officinale vise principalement à informer le professionnel et le
patient. Couramment l’étiquette est blanche et renseigne sur : le nom et l’adresse du
pharmacien et le nom de la préparation selon la pharmacopée. Le mode d’emploi et la
posologie sont mentionnés à l’utilisateur lors de la dispensation. Plus une contre étiquette
blanche portant la mention "Usage externe"

Préparations magistrales

La préparation magistrale représente tout médicament préparé extemporanément en


pharmacie selon une prescription destinée à un malade déterminé dont la formule est
déterminée par le médecin. Ces préparations doivent être transcrites sur l’ordonnancier.
Après analyse de l’ordonnance médicale, et vérification de la disponibilité des matières
premières, la préparation est effectuée selon les règles de la formation galénique en consultant
50
les monographies de la pharmacopée et le dictionnaire Vidal (si la formule inclut des
spécialités).

Tarification
Les règles de tarification sont établies par le syndicat des pharmaciens d'officine de Tunisie :
Pour chaque opération effectuée il y a une indemnité. Exemples:
 Préparation de 2 composants: 1.500 DT
 Majoration de 0.250 DT pour chaque produit en plus des 2 premiers?
 Produits tableaux: T.A : 0.080 DT , T.C : 0.080 DT et T.B : 0.100 DT
 Indemnité de manipulation: 0.750 DT
 Indemnité de transcription à l’ordonnancier :0, 625 DT

 En plus il faut ajouter le prix du conditionnement primaire vide (pot vide, flacon en verre
vide...)

 Si la préparation renferme plusieurs produits tableaux, le pharmacien est tenu de


considérer un seul honoraire.

 Le calcul du prix des préparations se fait de façon informatisée grâce au logiciel


informatique utilisé : on indique les matières premières et leurs quantités, le
conditionnement et on y ajoute les indemnités correspondantes à la préparation.

IV-4 Exemples de préparations officinales et magistrales


 Préparations officinales:

PREPARATION OFFICINALE N°1

Eosine aqueuse à 2%
Formule :

Eosine ………………………20g

Eau distillée ………….QSP 1000 mL

 Mode de préparation :
 Peser 20g d’éosine à l'aide d'une balance

51
 Dissoudre quantité d'éosine pesée dans une quantité suffisante d'eau
distillée dans un bécher
 Transvaser cette solution dans l'éprouvette graduée et compléter jusqu'à
1000 mL avec l'eau distillée
 Agiter le mélange jusqu’à dissolution et laisser reposer.
 Filtrer le produit et conditionner dans des flacons en verres de 60 mL.

 Etiquetage :
La préparation ne contient pas de substances vénéneuses : étiquette blanche. Elle est destinée
à la voie externe : contre étiquette non rouge mentionnant "usage externe".

 Emploi :
Cette solution contient un antiseptique local léger à visée asséchante. Elle est utilisée dans le
traitement d’appoint des lésions cutanées susceptibles de s’infecter, notamment en cas
d’érythème fessier. Elle est aussi très utilisée pour les soins du cordon du nouveau-né.

Date Superviseur Signature

PREPARATION OFFICINALE N°2

Alcool boriqué
Formule

Acide borique ……….........1.2g


Alcool 60 …………….......QSP 30 ml

 Propriétés de l’acide borique


L’acide borique se présente sous forme d’une poudre cristalline blanche soluble dans l’eau et
l’alcool. C’est un antiseptique, antibactérien, insecticide, c’est aussi un très bon désodorisant
et régulateur de transpiration .
L'alcool à 60° est un liquide incolore obtenu après mouillage de l'alcool à 95°

 Mode opératoire
 Peser la quantité requise d’acide borique.

52
 Mettre l’acide borique dans l’Erlenmyer, et le dissoudre à froid dans une quantité
suffisante d’alcool 60°
 agiter de temps en temps et laisser reposer 24H puis filtrer.
 Transvaser l’acide borique dans l’éprouvette et compléter par l’alcool jusqu’à 30 ml et
bien mélanger.
 Remplir dans des flacons en verre puis étiqueter.

 Emploi
 Antiseptique en cas de brûlures ou coupures
 Antiseptique en lavage auriculaire
 Eczéma dans les oreilles
 Oreilles bouchées

 Etiquetage

Cette préparation ne contient aucune substance vénéneuse Il s’agit d’une solution destinée à
être appliquée par voie externe: étiquette blanche mentionnant nom et adresse du pharmacien,
le nom de la préparation et le mode d'emploi et une contre étiquette non rouge portant la
mention "Usage externe"

Date Superviseur Signature

PREPARATION OFFICINALE N°3

Vaseline Salicylée à 2%
Formule :

Acide salicylique ……………….2g

Vaseline ……………………….98g

 Mode opératoire :
 Peser l’acide salicylique, bien triturer et tamiser la poudre.
 Ajouter la vaseline déjà pesée par petites quantités et l’incorporer jusqu’à obtention
d’une pommade homogène.
 Conditionner dans un pot en plastique et le conserver dans le réfrigérateur.

53
 Etiquetage :
La préparation ne contient pas de produits vénéneux : étiquette blanche. Elle est destinée à la
voie externe : contre étiquette non rouge mentionnant " usage externe"

 Emploi :
Grâce aux propriétés kératolytiques de la vaseline salicylée, cette préparation est utilisée pour
le traitement de la peau sèche et squameuse et elle est aussi conseillée dans les dermatites
séborrhéiques notamment en cas de croûtes de lait chez le nourrisson.

Date Superviseur Signature

PREPARATION MAGISTRALE

54
Cette ordonnance porte:

- L'identification du prescripteur
- L'identification du malade
- La formule de la préparation magistrale
- La date et la durée du traitement
Formule et validation de l'ordonnance

HE VEGETAROME
HE AIL................................................25mg
55
HE THYM A LINALOL ..................25mg
HE CAMOMILLE ROMAINE........25mg
HE CLOU DE GIROFLE.................25mg
1 suppo*2/j, pendant le 14ème

15ème et 16ème jours lunaires

traitement de 3 mois:18 suppo

Excipients
 TIXOSIL: C'est un excipient utilisé pour adsorber les huiles essentielles.
 WITEPSOL: ou cire qui est une masse grasse synthétique, constitue l'excipient de la
préparation.
 HUILES ESSENTIELLES: Pour les huiles essentielles, on change la quantité à utiliser
en millilitres avec la formule suivante: Volume huile essentielle= m/d ; avec d : la densité
du composant et m: la masse prescrite par le médecin.

HE Ail: nom latin: Allium sativum. L'huile essentielle d'ail est utilisée pour ses
propriétés anti-infectieuses, antibactériennes et vermifuges. Elle est indiquée pour
les infections virales ou bactériennes, les infections intestinales notamment en cas
de vers ou parasites intestinaux.
Calcul: HE Ail= 25mg*18=0.45g/1.045=0.43 ml
HE Thym à linalol: nom latin: Thym vulgaris linaloferum. Elle est utilisée pour
ses propriétés stimulantes immunitaires, purifiantes et fortifiantes. Elle est
antibactérienne, parasiticide, vermifuge et antispasmodique légère. Elle est indiqué
pour la bronchite, la grippe et l'asthénie.
Calcul: HE thym à linalol= 25mg*18=0.45/0.885=0.51 ml
HE Camomille romaine: appelée aussi camomille noble ou grande camomille.
Nom latin: Chamaemelum nobile ou Anthemis nobilis. L'huile essentielle de
camomille romaine est utilisée pour ses propriétés antispasmodiques puissantes,
anti-inflammatoires, antiprurigineuses et antiparasitaires. Elle est indiquée en cas
de douleurs spasmodiques abdominales, parasitose intestinale et même dans les
rhumatismes.
Calcul: HE camomille romaine: 25mg*18=0.45/0.898=0.5 ml
HE Clou de girofle: appelé aussi Giroflier. Nom latin: Syzygium aromaticum
(anciens noms : Eugenia caryophyllata). Elle est utilisée pour ses propriétés
digestives, anti infectieuses, anti-parasitaires et stimulantes. L'huile essentielle du
giroflier est indiquée dans les spasmes intestinaux, diarrhées infectieuses, dans les
infections virales ou bactériennes et aussi dans les dysenteries amibiennes.
Calcul: HE Clou de girofle: 25mg*18=0.45/1.057=0.43 ml

56
 La formule finale est comme suit:

 HE AIL...................................................0.43ml
 HE THYMA LINALOL.......................0.51ml
 HE CAMOMILLE ROMAINE...........0.5ml
 HE CLOU DE GIROFLE.....................0.43ml
 TIXOSIL.................................................1.5g
 WITEPSOL............................................18g

Mode opératoire
- Peser le witepsol et mettre dans un bain mari
- Peser le tixosil et les huiles essentielles et mélanger dans un mortier jusqu'à adsorption
des huiles essentielles dans le tixosil.
- on ajoute le contenu du mortier sur le witepsol totalement fondu et mélanger à l'aide
d'une baguette en verre jusqu'à homogénéisation.
- Laisser le mélange refroidir un peu puis le remplir dans les moules de suppositoires
appropriés
- Mettre les moules au réfrigérateur jusqu'à solidification des suppositoires.

Etiquetage
La préparation doit se conserver au froid et ne contient pas de substances vénéneuses.
L'étiquette sera donc blanche mentionnant le nom, prénom et adresse de la pharmacie, le
numéro de la préparation transcrit à l'ordonnancier ainsi que le mode d'emploi expliqué au
patient à la délivrance.

Date Superviseur Signature

57
V-Maitrise des différents systèmes de couvertures sociales
Le système d’assurance maladie est caractérisé par une complémentarité entre le secteur
libéral et le secteur publique.
On distingue:
 Le régime de base ou régime obligatoire géré par la CNAM (Caisse Nationale de
l’Assurance Maladie).
 Les mutuelles (régimes complémentaires)

V-1 La Caisse Nationale d'Assurance Maladie: CNAM


D'après l'article 1 de la loi n°2007-41 du 2 août 2004, la CNAM est un régime d'assurance
maladie institué au profit des assurés sociaux et leurs ayant un droit fondés sur les principes
de solidarité et l'égalité des droits dans le cadre d'un système sanitaire complémentaire qui
englobe les prestations servies dans le secteur privé et publique.
C'est une nouvelle institution introduite par la réforme d’assurance-maladie, qui a notamment
pour objectif d’unifier les régimes d’assurance maladie et des prestations sanitaires dans le
pays. En effet, c’est pour la première fois que la gestion du risque maladie, auparavant
effectuée par la CNSS et la CNRPS, est unifiée en une seule caisse, la CNAM.
Bénéficiaire de la CNAM
La loi 2004-74 du 2 aout 2004 portant institution d’un régime d’assurance maladie a fixé une
liste de ceux ayant droit au régime d’assurance maladie, à savoir:
 L’assuré social.
 Le conjoint ne bénéficiant pas d’une couverture légale contre la maladie.
 Les descendants de l’assuré social :
 Enfants mineurs.
 Fille quelque soit son âge sans revenu et non mariée.
 Enfants handicapés
 Les bénéficiaires d’une pension de survivants et sans couverture sociale personnelle.
 Les ascendants à charge sans couverture légale contre la maladie.

Classement des médicaments


La CNAM a établit un classement des médicaments à l'officine en:
 Médicaments conforts (C) qui ne sont pas remboursables
 Médicaments vitaux (V), essentiels (E) et intermédiaires (I) qui sont
remboursables à différents taux.
 La communication et la mise à jour de cette liste est faite automatiquement grâce au
logiciel informatique

Les filières
On distingue 3 filières de soin:
a) La filière publique : Carnet bleu
58
Les adhérents de cette filière de la CNAM peuvent obtenir leurs médicaments des
établissements publiques (hôpital, dispensaire …) et non pas de l’officine.

Cependant, en vue que quelques médicaments ne sont pas disponibles dans ces
établissements, il est permis au patient d’acheter son médicament de l’officine privée en
payant la totalité des frais.

b) La filière privée : Carnet rouge


Dans cette filière, l'assuré s'engage à recourir préalablement au médecin de famille qui doit
être conventionné avec la CNAM.

En se présentant à l'officine, le patient doit obligatoirement présenter son carnet de soins et


on doit vérifier les informations suivantes:

 La validité du carnet de soins qui est de couleur rouge.


 La conformité entre l'identité du patient avec celle de l'assuré ou de ses ayants droits
( conjoint, ascendant, descendant) mentionnés sur le carnet de soins
 Le délai entre la date de prescription et la date de dispensation qui ne doit dépasse 10
jours.
 Que le médecin prescripteur est le médecin de famille: l’ordonnance n’est validée en
tant que CNAM que lorsque celle-ci provient du médecin de famille.
 Dans le cas d’ordonnance provenant d’un spécialiste, on doit trouver la mention de
«OMF » (Orienté par le Médecin de Famille) sur le verso de l'ordonnance
accompagnée du cachet et signature du médecin spécialiste ainsi que son code
conventionnel.
 La durée du traitement doit être au maximum 1 mois

N.B
 Il existe cependant une exception pour les médecins pédiatres, ophtalmologues et
gynécologues dont la mention « OMF » n’est pas exigée.
 Les médecins dentistes étant non conventionnés avec la CNAM, l’assuré paie
l’intégralité des frais et se sert d’un bulletin de soin rempli par le médecin dentiste et
par le pharmacien pour être remboursé ultérieurement par la CNAM.
 L’ordonnance doit impérativement être gardée par le pharmacien pour pouvoir
réclamer ses honoraires auprès de la CNAM.

Au cours de la saisie informatique de l'ordonnance, on vérifie si l'adhérent a déjà une fiche


présente dans le logiciel à partir du matricule ou du nom de l'adhérent ( possibilité de
changement du matricule), sinon on crée une nouvelle fiche en saisissant:

 Le matricule
 Le nom, prénom et adresse
 La caisse d'affiliation
 Le numéro CNSS ou CNRPS

59
 Le numéro de téléphone
 Le médecin de famille
 Date d'expiration du carnet de soin
 Le nom et le prénom, le lien de parenté, la date de naissance, le plafond pour chaque
ayant droit mentionné sur le carnet.

L’assuré paie seulement 30% des frais des produits remboursables. Le reste des frais (70%)
sera remboursé ultérieurement pour le pharmacien par la CNAM. Pour les médicaments non
pris en charge par la CNAM comme les médicaments classés comme confort, il paie la totalité
de la somme.
L’assuré possède un plafond de 200 dinars (plus 50 dinars pour chaque ayant droit) chaque
année. Au-delà, il ne sera pas pris en charge jusqu’à renouvellement.

c) Régime de remboursement : Carnet vert


Elle permet à l'affilié de bénéficier à la fois des prestations sanitaires du secteur privé et ceux
du secteur public.
Au niveau de l'officine, ce dernier présente:
- Son carnet de bordure verte encore valide mentionnant toutes les informations
nécessaires ( identité, identifiant unique, adresse, durée de validité de ce support, code
conventionnel, ascendants et descendants)
- L'ordonnance dont la prescription ne doit pas dater de plus de 2 mois
- Le bulletin de soin signé et cacheté par le médecin conventionné
On procède alors à la vérification de toutes ces données puis à la validation de l'ordonnance et
la dispensation des médicaments.
A la dispensation, on colle les vignettes dans l'espace réservé sur le bulletin de soin tout en
inscrivant la date de dispensation et le montant total ainsi que le cachet de la pharmacie avec
signature et le code conventionnel (l'identifiant CNAM) de l'officine.
Pour les produits sans vignette, on se contente de mettre la notice intérieure sur laquelle on
met le numéro de lot avec cachet et signature de la pharmacie. Cette opération sera
mentionnée sur l'ordonnance.
Tandis que pour les produits qui ne portent ni vignette ni notice, on inscrit " S.V S.P " (sans
vignette sans prospectus) suivi du numéro de lot sur l'ordonnance avec cachet et signature de
la pharmacie.
A la fin de la dispensation, on imprime au verso de la prescription la date de dispensation, le
montant global, les détails de la vente avec le code PCT de chaque produit.

 Ceci fait, on remet la totalité des papiers à l'affilié qui les présentera lui-même à la
CNAM pour le remboursement.

Services spéciaux de la CNAM :


Les Affections Prises en Charge Intégralement: APCI

60
La CNAM prend en charge intégralement une liste d’affections chroniques ou lourdes qui est
fixée par un arrêté ministériel. A la demande de son médecin traitant, le patient atteint d'une
affection chronique dépose un dossier complet (une demande d’adhésion accompagnée d’un
rapport médical détaillé) et peut bénéficier d'une admission en APCI ( dans le cadre du tiers
payant ou dans le cadre de remboursement des frais)

 Si le patient a adhéré au régime de remboursement, il paie l’intégralité des frais et sera


remboursé ultérieurement par la CNAM.
 En cas d’assuré au régime tiers payant, le patient paie 30% des frais. Le reste sera
remboursé par la CNAM.

L’assuré doit présenter la feuille de la décision de prise en charge au médecin et au


pharmacien. Conventionnellement, le médecin indique dans l’ordonnance que le patient est
bénéficiaire d’une décision de prise en charge en inscrivant le code de l’APCI approprié
(exemple : 01 pour le diabète).

Une fois à l'officine, le patient se présente avec son carnet de soin, l'ordonnance médicale
comportant le traitement prescrit pour une période maximale de 3 mois et la décision
d'admission en APCI qui doit comporter:

 Le nom du bénéficiaire, le numéro de son ID et sa signature


 Son matricule CNAM
 Le code de sa pathologie
 La période de prise en charge
 Le nom du médecin traitant ainsi que son code professionnel

 La validité de la décision de prise en charge intégrale est celle du carnet de soin. Pour
certaines affections, elle est automatiquement renouvelable.
 Cette rubrique présente des avantages pour le patient :
Les frais de ces médicaments ne seront pas déduits du plafond
La dispensation des médicaments se fait pour des durées de traitement plus larges
(jusqu’à 3 mois de traitement)
Limitation de consultations médicales

LISTE DES AFFECTIONS PRISES EN CHARGE


INTEGRALEMENT

APCI
1. Diabète insulinodépendant ou non insulinodépendant ne pouvant être équilibré par
le seul régime.

2. Dysthyroïdies.

3. Affections hypophysaires.

4. Affections surrénaliennes.

61
5. HTA sévère.

6. Cardiopathies congénitales et valvulopathies.

7. Insuffisance cardiaque et troubles du rythme.

8. Affections coronariennes et leurs complications.

9. Phlébites.

10. Tuberculose active.

11. Insuffisance respiratoire chronique.

12. Sclérose en plaques.

13. Epilepsie.

14. Maladie de Parkinson.

15. Psychoses et névroses.

16. Insuffisance rénale chronique.

17. Rhumatismes inflammatoires chroniques.

18. Maladies auto-immunes.

19. Tumeurs et hémopathies malignes.

20. Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin.

21. Hépatites chroniques actives.

22. Cirrhoses et insuffisance hépatique.

23. Glaucome.

24. Mucoviscidose

Médicaments soumis à l’accord préalable:AP

Dans le cadre des affections prises en charge intégralement, certains médicaments sont soumis
à l’accord préalable.
Exemple: Plavix, Ator, Lyrica, Lantus Solostar...

Au niveau de l'officine, le patient doit présenter l'ordonnance du médecin traitant


conventionné accompagné de l'accord préalable qui doit préciser sous forme de tableau la
désignation et le code PCT de la spécialité, la durée du traitement, le tarif référentiel, le
nombre de conditionnement accordé et le montant total.

62
 La validité de cet accord est de 30 jours à partir de la date de sa délivrance par la
CNAM et on délivre que la quantité précisée par l'accord.
 Le pharmacien garde l'original de cet accord qui fera partie de son dossier de
remboursement qu'il dépose à la CNAM avec l'ordonnance dans un délai maximal
d'un mois.
 Le dossier de remboursement comporte
 L'accord préalable comportant la date de dispensation avec cachet et signature
de la pharmacie et aussi le nom et prénom du bénéficiaire ainsi que son
numéro de CIN et sa signature
 L'ordonnance imprimée au verso (la date de dispensation, le montant global et
à rembourser, les détails de la vente avec le code PCT du produit)
 Une facture avec tout les détails nécessaires ( matricule et nom et prénom de
l'adhérent, code conventionnel de la pharmacie et du prescripteur, la
désignation et le code PCT de la spécialité ainsi que le montant global et le
montant à rembourser)
 Un bon de livraison mentionnant la spécialité délivrée avec cachet et signature
de la pharmacie ainsi que la signature du bénéficiaire.
 La CNAM rembourse sur la base du tarif référentiel (c’est-à-dire le générique le moins
cher). En cas de médicaments n’ayant pas de générique, la CNAM rembourse la
totalité des frais sinon le patient paiera la différence lors de la dispensation.

63
V-2 Les autres mutuelles

En plus de la CNAM, l'officine peut établir des conventions avec d'autres organismes tels que
BNA, SONEDE, STEG ( prise en charge complète), SONOTRAK...
Dans l'officine où j'ai effectué mon stage, la pharmacie est conventionnée avec la STEG
( Société Tunisienne de l'Electricité et du Gaz) et avec la SONOTRAK (Société Nouvelle de
Transport de Kerkennah)
Selon la convention, les assurés ne payent rien au moment de la dispensation tandis que
d'autres payent une certaine participation ( 10% pour les assurés de la SONOTRAK) et le
reste sera remboursé par leurs organismes sur la base d'un bordereau accompagné des
ordonnances dispensées.
Généralement, l'assuré doit se présenter avec une ordonnance médicale et un bulletin de soin
comportant:
 Son nom et prénom, son matricule, sa signature

64
 Le nom du médecin prescripteur, avec le cachet, la signature et la date.
On doit coller les vignettes sur le bulletin de soin ou sur l'ordonnance ainsi que le cachet de la
pharmacie et la signature.
S'il n'y a pas de vignette, on met la notice et on mentionne sur l'ordonnance le numéro de lot
correspondant.
En l'absence de prospectus et de vignette, on met sur l'ordonnance "SV SP" avec numéro du
lot et cachet et signature.
On appose le cachet, l'arrêté et la signature sur l'ordonnance.
Sur le bulletin de soin, on mentionne le montant total, la date de dispensation et on met le
cachet et la signature.
Exemple: SONOTRAK

 Mutuelle du personnel de la SONOTRAK

Elle concerne uniquement le personnel de cette société ainsi que les membres de sa famille
( conjoint, enfants)
Dans ce cas, le taux de prise en charge des médicaments est de 90% et le bénéficiaire ne paye
que les 10% restantes.
Tous les produits sont remboursables par cette société ( y compris les produits
parapharmaceutiques)
Après avoir exécuté les différentes tâches mentionnées précédemment, on note dans un
bordereau d'envoi ( fourni par la société) le nom et prénom de l'adhérent, le matricule de
l'adhérent, le nom du malade, le numéro du bulletin de soin ( mentionné à l'intérieur du
bulletin), le montant à rembourser, la date de dispensation et la signature de l'adhérent.

65
VI- Gestion des ressources humaines
La bonne gestion des ressources humaines est indispensable pour le développement et
l'amélioration de la performance d'une entreprise, ce qui s'applique aussi à l'officine.
Cette tâche est réservée au pharmacien titulaire qui se charge de:
- Gérer les recrutements, intégrer ses employés et leurs procurer une formation
continue couronnée d'une évaluation régulière de leurs compétences.
- mettre un organigramme opérationnel qui précise la tâche de chaque employé selon
ses compétences et de l'adapter en fonction des contraintes ( absence pour maladie,
accouchement...

66
VI-1 Différentes catégories d'employés dans une officine

Le personnel embauché est classé en catégories professionnelles selon lesquelles il sera


rémunéré:
 Catégorie 1 : agent sans qualification : femme de ménage, coursier,…
 Catégorie 2 : agent qualifié: caissier, vendeur, aide-préparateur
 Catégorie 3: agent confirmé: caissier confirmé, vendeur confirmé, préparateur...
 Catégorie 4: technicien supérieur, préparateur capable de diriger une équipe, de faire
des injections s'il est formé.
 Catégorie 5: préparateur chef: celui qui le plus d'ancienneté
 Cadres de la pharmacie: pharmacien, pharmacien assistant

 Droits et devoirs des employés dans le cadre de la convention collective

 Nombre d'heure de travail: 40 heures par semaine ==> 2080H/an


La répartition des horaires de travail doit être organisée de façon à assurer la présence d'un
personnel suffisant au sein de l'officine.
Pour une femme allaitante ce nombre d'heures par semaine est ramené à 34 heures pour
qu'elle puisse assurer 1 heure de tétée par jour.
 Nombre de jours de congés: un mois de congé annuel payé et un repos hebdomadaire
obligatoire sont les droits de tout employé.
 Les jours fériés: majoration de 100%
 Congés de maternité: 2 mois
 Congés exceptionnels: peuvent être accordés à plein traitement et sans entrer en ligne
de compte dans le calcul des congés de repos ( décès d'un ascendant ou descendant...)
 Congés de maladie: 5 jours si justifié par un certificat médical. Au delà de ces 5
jours, l'employé est payé par la CNSS sous forme d'indemnités.

VI-2 Différents types de contrats

Stage d'Initiation à la Vie Professionnelle: SIVP


Le stage d’initiation à la vie professionnelle est un contrat entre l’employeur et le bureau de
travail. Il est destiné aux diplômés de l'enseignement supérieur depuis 6 mois et à la recherche
d'un emploi.
Ce stage permet à l'employé de s'intégrer à la vie professionnelle et d'acquérir de l'expérience.
L’employé perçoit un salaire de l’employeur et un de l’état (250DT/mois).
La durée de ce contrat est de 1 an non renouvelable, l’employeur dans ce cas est exonéré du
payement de la CNSS et de l’impôt sur le revenu.
Contrat d'Emploi Formation: CEF
C’est un contrat qui concerne les nouveaux préparateurs et aides-préparateurs. Il concerne les
sujets n’ayant pas obtenu le diplôme de baccalauréat.

67
C’est un contrat entre le pharmacien et ses apprentis : les stagiaires ayant effectué leur stage
de fin d’études à l’officine, peuvent être recrutés par leur maitre de stage.
Le contrat est renouvelable jusqu’à la fin de la formation..
Les contractuels :
 CDD : Contrat à durée déterminée : C’est un contrat à l’essai et l’employeur seul aura la
faculté de juger la compétence de l’employé et de prendre la décision.
 CDI : Contrat à durée indéterminée : Sauf en cas de faute grave, qui peut mettre fin au
contrat.
.

VI-3 L'établissement d'une fiche de paie

Une fiche de paie (ou bulletin de paie) est établie en 2 exemplaires : Une copie pour
l’employé et une autre pour l’employeur. Cette fiche doit comporter les indications suivantes

- Le nom du pharmacien et le numéro de CNSS de la pharmacie.


- Le nom/prénom de l’employé, son numéro de CIN, son matricule de CNSS et sa
catégorie.
- Le salaire de base : c’est le salaire accordé sur la base du nombre d’heures légal de
travail par mois fixé à 173h/mois (40h/semaine) selon la grille de salaire élaborée par
la convention collective.
- Le nombre d’heures supplémentaires.
- Les primes : prime de transport, prime de présence.
- Le salaire brut : c’est le salaire de base auquel s’ajoutent les primes et la rémunération
sur les heures supplémentaires.
- Le salaire imposable : salaire brut auquel on soustrait la cotisation CNSS.
- Le salaire net: c'est la somme perçue après déduction de la retenue à la source du
salaire imposable.

VII Gestion des ressources financières: fiscalité au niveau de l'officine

VII-1 Le pharmacien et le régime fiscal

L’officine est considérée comme une entreprise soumise au régime réel au niveau des impôts.
C'est le régime d'imposition auquel appartient le pharmacien, c'est à dire le pharmacien est
tenu d’avoir une comptabilité et de présenter un état financier, ainsi que de respecter ses
obligations à l’égard de l’état au niveau social, commercial ou fiscal.
Avant d'ouvrir son officine, le pharmacien doit demander une inscription au registre du
commerce pour avoir une patente.

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VII-2 Les différents types de déclarations
Déclaration mensuelle
Chaque mois avant le 15 du mois suivant, le pharmacien doit remettre un document qui
comporte:
 Nom, prénom, adresse et matricule fiscal
 Les impôts qui sont:
 Les retenues à la source
- Retenue à la source sur les salaires des employés
- Retenue à la source sur le loyer du local ( ≈ 15%)
- Retenue à la source sur les honoraires d'un prestataire de service (ex: un
huissier notaire, un avocat, le comptable ((≈ 5%))
 TFP: Taxe sur la formation professionnelle: ≈ 2% du montant total des salaires bruts
consacrée aux centres de formation professionnelle.
 FOPROLOS: Fonds pour la promotion des logements sociaux: ≈ 1% des montants
totaux des salaires bruts des employés
 TVA: Taxe sur la valeur ajoutée imposée sur les produits assujettis à la TVA.
 TCL: Taxe destinée aux communautés locales: ≈ 0.2% du chiffre d'affaire.

Déclaration trimestrielle
 Cotisation Trimestrielle à la CNSS
Déclaration sur les employés

La cotisation à la CNSS est trimestrielle. Elle doit être faite avant le 15 du mois suivant le
trimestre. En cas de retard, des pénalités journalières sont facturées par la CNSS.
Chaque mois, sont payés à la CNSS:
- 25.75% du salaire pour la sécurité sociale ( 16.57% par l'employeur et 9.18 du salaire
brut par l'employé)
- 0.5% du salaire pour les accidents de travail.

Déclaration personnelle du pharmacien


Chaque pharmacien doit adhérer à la CNSS ( caisse nationale de sécurité sociale)
C'est un régime obligatoire. Il comprend 9 catégories avec la possibilité d'adhérer à la
catégorie 5 au minimum. Ces catégories correspondent à un revenu et la catégorie 5
correspond à 4 fois le SMIG ( salaire minimum interprofessionnelle garanti) ou SMIC (salaire
minimum interprofessionnelle de croissance)
Il s'agit d'une couverture pour la pension de retraite, l'invalidité et la pension aux survivants
en cas de décès, et une couverture maladie par la CNAM.

Acomptes provisionnels
Il s'agit d'une avance de 90% sur les impôts calculé sur la base du bénéfice de l'année
précédente. Cette avance est payée en 3 tranches de 30% chacune d'impôts calculés de l'année
précédente. Ces tranches sont payées ainsi:

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 1ère tranche: avant le 25 juin
 2ème tranche: avant le 25 septembre
 3ème tranche: avant le 25 décembre de l'année en cours
Ils seront déduits par la suite des impôts figurant sur la déclaration annuelle de l'année en
question.

Déclaration annuelle
 Déclaration de l'impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP)
C'est une déclaration du bénéfice annuel sur lequel seront payés les impôts sur le revenu des
personnes physiques. Cette déclaration a lieu tous les ans avant le 24 avril. Elle comporte:
- Le chiffre d'affaire annuel
- L'avance payée ( acomptes provisionnels)
- Le reste à payer ou éventuellement le report si les acomptes provisionnels sont
supérieurs aux impôts à payer

Le pourcentage des impôts à payer est fixé en fonction du bénéfice annuel:


- 0-1500 dinars/an :0%
- 1501-5000 dinars/an :15%
- 5001-10000 dinars/an :20%
- 10001-20000 dinars/an :25%
- 20001-50000 dinars/an :30%
- ¿ 50000 dinars/an :35%

 Déclaration de l'employeur
Chaque année, et avant le 28 février, le pharmacien déclare la liste des employés au cours de
l'année avec le total de leurs salaires ainsi que toutes les retenues à la source effectuées.

VIII Le pharmacien en tant qu'éducateur de la santé

En plus de son rôle principal qui consiste à la validation et la dispensation des ordonnances et
la dispensation des produits conseils, le pharmacien doit assurer d'autres fonctions dont la plus
importante est l'éducation sanitaire.

 Un rôle dans la lutte contre le tabagisme


Le pharmacien doit informer de l’impact néfaste du tabagisme sur la santé. Il doit inciter les
gens à arrêter de fumer tout en les sensibilisant sur le danger sur la santé et les maladies que
peut engendrer le tabac ( maladies cardiovasculaires, hypertension artérielle, bronchite
chronique..) . En effet, La fumée de tabac contient un cocktail de produits toxiques dont la
nicotine qui est très diffusible et passe directement dans le sang. Elle constitue le principal
agent d'accoutumance.
Si un fumeur décide d'arrêter de fumer, il faut l'encourager et le motiver car la motivation est
un élément indispensable pour y arriver.

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Le spécialiste du médicament pourrait proposer un substitut nicotinique qui facilitera le
sevrage tabagique comme le patch (dispositif transdermique), les gommes à mâcher, les
pastilles à sucer…
L'accompagnement et le suivi des patients en sevrage tabagique sont très importants tout en
leur conseillant de résister pour mieux supporter l'impact du sevrage nicotinique.
 Un rôle dans la lutte contre les maladies sexuellement transmissibles: MST
Les MST constituent une menace pour la santé publique, de ce fait le pharmacien doit avoir la
responsabilité en tant qu'éducateur de santé de diffuser quelques informations concernant:
 L'éducation sexuelle par la transmission de messages faciles à comprendre
 L'éviction des rapports à risque
 La protection par l'usage des préservatifs
 Encourager les sujets à se faire examiner en cas de doute ou en cas d'apparition de
symptômes évocateurs.
 Une bonne hygiène avant et après chaque rapport

 La lutte contre l’automédication


Elle s’agit d’un des principaux soucis des professionnels de la santé.
En effet, le réflexe, devenu banal, de s’acheter des médicaments sans recourir à l’avis d’un
médecin peut s’avérer à la longue plus préjudiciable qu’on ne le pense.
Qui dit abus de consommation, dit automédication, un phénomène qui ne cesse de prendre de
l’ampleur avec des dégâts incommensurables sur la santé et surtout une efficacité de plus en
plus réduite des médicaments.
Ceci constitue un danger incalculable, vu que le contrôle médical est négligé.
Le pharmacien doit impérativement lutter contre ce phénomène puisqu’il s’agit de l’unique
professionnel qui dispose de la vente des produits médicamenteux.
Il doit inciter les patients à consulter leur médecin, exiger une ordonnance en cas de produits
appartenant à un Tableau et vérifier la cause de cette automédication afin de mieux l’encadrer.
Il ne faut pas oublier de souligner le danger qui se rattache à cette pratique.

 La sensibilisation à la vaccination
Pour se protéger et protéger les autres, la vaccination est essentielle. Elle évite certaines
maladies infectieuses chez les enfants ou les adultes, elle protège les personnes fragiles de la
contagion, évitent les épidémies et permettent même de faire disparaître certaines maladies.
La vaccination constitue un des moyens essentiels de prévention des maladies infectieuses et
virales.
→ Le pharmacien doit inciter les parents à respecter le calendrier vaccinal.
→ Pour cela, il doit mettre à leur disposition tous les vaccins nécessaires et leur
rappeler les dates de vaccination.
→ Certains vaccins sont obligatoires alors que d’autres sont recommandés
→ Pour chaque vaccin, respecter le nombre d'injections et ne pas oublier les rappels.

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 Nouveau calendrier vaccinale de la république tunisienne

 La vaccination en préscolaire

Age Vaccins Observations


A la naissance BCG •Vaccin contre la tuberculose : 1 seule dose le
plus tôt possible après la naissance : ne sont
plus indiquées dans la suite de cette 1ère ni la
pratique de l’IDR à la tuberculine ni le rappel
par le BCG

HBV-1 1ère injection de vaccin anti-hépatite B: à


administrer dans les 12h qui suivent la
naissance quelque soit le résultat de la
sérologie de l’hépatite B chez la mère:
Euvax B®

A 2 mois Pentavalent-1 •1ère injection de vaccin Pentavalent qui inclut


+ le vaccin de l'hépatite B, le DTC (vaccin contre
VPI-1 la diphtérie. le tétanos, la coqueluche) et le
vaccin Hib (contre l'haemophilus type b )

•1ère prise du vaccin injectable contre la


poliomyélite.

A 3 mois Pentavalent-2 •2éme prise du vaccin Pentavalent


+
VPO-1 •1ére dose orale du vaccin contre la
poliomyélite .

A 6 mois Pentavalent-3 •3éme prise du vaccin Pentavalent


+
VPO-2 •2éme prise du vaccin polio oral.
+
VPI-2 •2éme injection de vaccin polio injectable
A 12 mois RR-1 •1ère prise du vaccin anti-rougeoleux et anti-
rubéole.
A 18 mois DTC-4 Rappel par les vaccins DTC , VPO et anti-
VPO-3 rougeoleux et anti-rubéole.
RR-2

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 Calendrier vaccinal scolaire et universitaire

Age Vaccins Observations

1ère année de l'école de VPO+RR Rappels faits aux élèves


base ( 6 ans) en 1ère année de l'école
de base
2 ème année de l'école de DT Rappels en 2ème année
base ( 7 ans) de l'école de base
6 ème année de l'école de DT+VPO+RR Rappel en 6ème année de
base ( 12 ans) l'école de base
3ème année secondaire DT+VPO Rappel e 3ème année
(18 ans) secondaire
Cycle supérieur Vaccin anti -hépatite B Vaccin anti -hépatite B
pour les futurs
professionnels de santé

 Vaccination des femmes en âge de procréation

Age Vaccins Observations

Mise à jour de la DT1 Dés le 1er contact avec la


vaccination antitétanique structure de santé
DT2 1 mois après le DT1

DT3 1 an après le DT2

DT4 5 ans après le DT3

DT5 Tous les 10 ans après le


DT4
Mère en post-partum Vaccin de la rubéole Pour les femmes non
immédiat immunisées contre la
rubéole.

73
 Le vaccin antigrippal

La grippe est une maladie infectieuse fréquente et contagieuse. Le virus responsable se


transmet par voie aérienne. Il faut compter de 1 à 3 jours avant que les premiers symptômes
apparaissent : fièvre, courbatures, toux, catarrhe.

La grippe dure généralement de 3 à 5 jours. Lorsqu'elle se complique d'une surinfection


bactérienne, elle peut évoluer vers une pneumonie et entrainer une asthénie prolongée. La
durée de l'épidémie est variable d'une année à une autre.
 Le vaccin
Il est élaboré selon les recommandations de l'OMS à partir du virus de l'année précédente. Il
est conseillé de se faire vacciner dès les premiers jours du mois d'octobre.
 Protection
Le vaccin confère une protection dans 70% à 80% des cas. En effet, on peut être vacciné et
attraper une grippe, mais son intensité et le risque de complications seront considérablement
diminuées.
 Personnes concernées en priorité
La vaccination est recommandée à toutes les personnes chez lesquelles la grippe est
susceptible d'entrainer de graves complications :

- Les sujets âgés.


- Les diabétiques.
- Les cancéreux.
- Les insuffisants respiratoires et cardiaques
- Elle est fortement conseillée aux asthmatiques et aux gros fumeurs.
- Enfants.

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Conclusion

Durant cette période de stage officinal, j’ai pu accéder aux diverses activités de
l’officine ce qui m’a permis de mettre en pratique les connaissances théoriques acquises tout
au long de mon parcours universitaire.

Ce stage était d'une grande importance où l'on apprend chaque jour. J’ai constaté que
la rigueur, la précision et la discipline doivent être présentes à tous les niveaux, qu’il s’agisse
de la délivrance des ordonnances, des conseils portés aux patients ou de la gestion.

Je conclurai par le fait que les rapports humains tiennent une place essentielle et que la
relation patient-pharmacien est à privilégier. Ce métier est basé sur la confiance et le conseil ,
deux valeurs qu’il faut s’efforcer de préserver.

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