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Sujet 1 et 2 : Journal de regard et Dossier de Présentation

In the street, d'Helen Levitt, est un film documentaire réalisé en 1948 qui nous plonge dans
la vie quotidienne des rues de New York. Le film est composé d'une succession de scènes,
sans narration ni commentaire, qui nous présentent des moments de vie ordinaires : des
enfants qui jouent, des gens qui travaillent, des passants qui se croisent.

Impressions et sensations

La première fois que j'ai vu ce film, j'ai été frappée par son réalisme et son humanité. Les
images sont d'une grande beauté, mais elles ne sont pas lisses ou artificielles. Elles
montrent la vie telle qu'elle est, avec ses imperfections et ses beautés.

En regardant In the street, j'ai ressenti un mélange de sensations :

● De la joie et de l'émerveillement, devant la beauté du monde ordinaire. J'ai été


particulièrement touchée par les scènes de jeux d'enfants. Les enfants sont libres et
spontanés, et ils expriment leur joie de vivre de manière simple et directe. J'ai trouvé
ces scènes très poétiques et émouvantes.

Les enfants sont les premiers à m'avoir captivée. Ils sont pleins de vie et d'énergie, et ils ne
se soucient pas des conventions sociales. Ils jouent, ils courent, ils rient, ils crient, ils se
chamaillent... Ils vivent le moment présent, sans se soucier du passé ou du futur.

Je me souviens particulièrement d'une scène où une petite fille saute à la corde, en


chantant une chanson enfantine. La petite fille est pleine de joie et d'énergie. Ses
mouvements sont fluides et gracieux. Elle semble flotter dans les airs, comme une
danseuse. Je suis restée envoûtée par sa beauté et sa grâce.

Une autre scène qui m'a marquée est celle de deux garçons qui jouent à la guerre. Les
garçons courent et se cachent, en s'amusant comme des fous. Leurs mouvements sont vifs
et dynamiques. Ils semblent se transformer en animaux sauvages, en luttant contre un
ennemi invisible. J'ai trouvé cette scène très amusante et énergique.

Enfin, j'ai été touchée par la scène d'un groupe d'enfants qui jouent à la marelle. Les enfants
s'amusent ensemble, en riant et en criant. Leurs mouvements sont libres et spontanés. Ils
semblent danser, en suivant les mouvements de la marelle. J'ai trouvé cette scène très
joyeuse et innocente.

● De la tristesse et de la compassion, devant la fragilité de la vie. Le film nous


montre la vie dans toute sa complexité, avec ses joies et ses peines. Il nous rappelle
que la vie est précieuse et qu'il faut la chérir.
Les scènes qui m'ont le plus émue sont celles qui mettent en scène la fragilité de la vie. Je
pense notamment à la scène d'une vieille femme qui traverse la rue, avec difficulté. La
vieille femme est fatiguée et affaiblie. Ses mouvements sont lents et hésitants. Elle semble
vaciller, comme si elle pouvait tomber à tout moment. Cette scène m'a rappelé la fragilité de
la vieillesse et la nécessité de prendre soin des personnes âgées.

Une autre scène qui m'a touchée est celle d'un homme sans-abri qui dort sur un banc.
L'homme est seul et démuni. Ses mouvements sont figés et immobiles. Il semble figé dans
le temps, comme si la vie lui avait tourné le dos. Cette scène m'a rappelé la misère et la
solitude qui existent dans le monde.

Enfin, j'ai été émue par la scène d'un enfant qui pleure. L'enfant est triste ou blessé. Ses
mouvements sont spasmodiques et désordonnés. Il semble brisé, comme si sa joie de vivre
avait été anéantie. Cette scène m'a rappelé la douleur et la souffrance qui peuvent toucher
les enfants.

● De l'énergie et de la vitalité, devant la pulsation de la rue. Le film nous montre la


ville comme un lieu vivant, où les gens se croisent et s'entremêlent. Il nous donne une
impression de mouvement et de dynamisme.

Les scènes qui m'ont le plus impressionnée par leur énergie sont celles qui mettent en
scène la foule. Je pense notamment à la scène où une foule de personnes marche dans la
rue. La foule est dense et animée.

J'ai été également frappée par la dimension chorégraphique des gestes quotidiens qui
sont mis en scène. Les scènes de jeux d'enfants, de travail ou de simple déplacement sont
d'une grande richesse chorégraphique. Elles nous montrent comment les gestes du
quotidien peuvent être transformés en mouvements poétiques et expressifs.

Les gestes quotidiens dans la danse moderne et contemporaine

Les gestes quotidiens ont toujours été une source d'inspiration pour la danse moderne et
contemporaine. Les chorégraphes s'intéressent à la beauté et à la richesse expressive de
ces gestes, qui sont souvent considérés comme banals ou ordinaires.

Exemples

Voici quelques exemples de gestes quotidiens qui sont mis en scène de manière artistique
dans le film In the street :

● Les jeux d'enfants sont souvent représentés comme des mouvements libres et
improvisés. Les enfants sautent, courent, dansent, sans contrainte. Ces mouvements
sont pleins de joie et de vitalité.
● Les gestes du travail sont souvent représentés comme des mouvements répétitifs et
mécaniques. Les gens marchent, portent des objets, s'affairent. Ces mouvements
peuvent être perçus comme une forme de poésie du quotidien.
● Les gestes du déplacement sont souvent représentés comme des mouvements
fluides et gracieux. Les gens marchent, courent, descendent des marches. Ces
mouvements peuvent être perçus comme une forme de danse.

Les gestes quotidiens comme expression de la vie

Les gestes quotidiens sont une forme d'expression de la vie. Ils nous révèlent la
personnalité, les émotions et les aspirations des gens. Ils nous montrent comment les gens
interagissent avec leur environnement et avec les autres.

Le film In the street nous montre que les gestes quotidiens peuvent être une source
d'inspiration artistique. Ils peuvent être utilisés pour créer des mouvements beaux,
expressifs et émouvants.

Conclusion

In the street est un film qui nous invite à regarder le monde différemment. Il nous montre la
beauté de la vie ordinaire, dans ses gestes les plus simples. Ce film est un hommage à la
vie, à sa fragilité et à sa force.

En conclusion, je trouve que In the street est un film remarquable qui nous offre une
vision unique de la vie quotidienne. Le film est beau, émouvant et riche en
enseignements. Il nous invite à regarder le monde avec un nouveau regard, à voir la
beauté dans les choses simples et à apprécier la vie dans toute sa complexité.

Café Müller est une pièce chorégraphique de Pina Bausch, créée le 20 mai 1978 par le
Tanztheater Wuppertal. Elle est considérée comme l'une des œuvres les plus importantes
de la danse contemporaine, et elle a marqué un tournant dans l'œuvre de Pina Bausch, en
la dirigeant vers une danse plus réaliste et plus engagée.

Le contexte

Pina Bausch est née en 1940 à Solingen, en Allemagne. Elle étudie la danse à la
Folkwangschule d'Essen, où elle rencontre le danseur Rolf Borzik. Ils fondent ensemble le
Tanztheater Wuppertal en 1973.

À l'époque, la danse contemporaine est dominée par l'abstraction. Pina Bausch, quant à
elle, s'intéresse au réel et au quotidien. Elle cherche à créer des pièces qui touchent les
spectateurs au plus profond de leur être.
La création

Café Müller est née d'une collaboration entre Pina Bausch et le compositeur Hans Werner
Henze. La pièce est inspirée de l'enfance de Pina Bausch, qui a grandi dans un
café-dancing.

La scène est plongée dans l'obscurité. Les danseurs, vêtus de vêtements sombres, évoluent
dans un espace délimité par des murs de béton. Ils se touchent, se frôlent, se heurtent. Ils
dansent, ils pleurent, ils crient.

La musique, composée par Hans Werner Henze, est sombre et intense. Elle renforce
l'atmosphère de tension et de désespoir qui se dégage de la pièce.

La signification

Café Müller est une pièce qui explore les thèmes de l'amour, de la perte, de la solitude et de
la violence. Elle est une réflexion sur les relations humaines et sur la difficulté de
communiquer.

La pièce peut être interprétée de différentes manières. Elle peut être vue comme une
métaphore de la condition humaine, ou comme une exploration des traumatismes de
l'enfance.

L'impact

Café Müller a été un succès critique et public. Elle a marqué un tournant dans l'œuvre de
Pina Bausch, en la dirigeant vers une danse plus réaliste et plus engagée.

La pièce a été reprise de nombreuses fois par le Tanztheater Wuppertal, et elle a été
montée par d'autres compagnies de danse dans le monde entier.

Les « Associations d'idées »

Pina Bausch a proposé aux spectateurs de Café Müller un texte intitulé « Associations
d'idées ». Ce texte, qui est lu avant la représentation, donne des pistes de réflexion sur la
pièce.

Le texte est composé d'une série de mots et d'expressions qui évoquent les thèmes de la
pièce. Ces mots sont organisés en une série de phrases qui forment un poème.

Voici quelques exemples de phrases tirées des « Associations d'idées » :


● « Une plainte d'amour. »

Cette phrase évoque la douleur de l'amour perdu ou non partagé. Elle peut également être
interprétée comme une métaphore de la condition humaine, qui est souvent marquée par la
souffrance.

● « Se souvenir, se mouvoir, se toucher. »

Ces trois verbes évoquent les trois dimensions de l'expérience humaine : le passé, le
présent et le futur. Ils suggèrent également l'idée de communication et de relation.

● « Adopter des attitudes. »

Cette phrase évoque les masques que nous adoptons pour nous protéger des autres ou
pour nous conformer aux attentes sociales. Elle suggère également l'idée de jeu et de
théâtre.

● « Se dévêtir, se faire face, déraper sur le corps de l'Autre. »

Cette phrase évoque la vulnérabilité et l'exposition de soi. Elle suggère également l'idée
d'intimité et de contact physique.

● « Chercher ce qui est perdu, la proximité. »

Cette phrase évoque le désir de retrouver quelque chose ou quelqu'un qui nous est cher.
Elle suggère également l'idée de solitude et de manque.

Les « Associations d'idées » sont un moyen pour Pina Bausch de partager sa vision de la
pièce avec les spectateurs. Elles invitent les spectateurs à réfléchir à la pièce et à en faire
leur propre interprétation.

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