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Danse cours 4 SEM 4

Pina Bausch

Le sacre (du printemps) est imp depuis sa création car c’est le spectacle qui a connu le plus grd nbre
de reprises, d’appropriation, on a une version de Preljocaj, Maurice Béjart. Ces chorégraphes ont
vrmt voulu créer leur own version du Sacre dont finalement il ne reste pas bcp de trace (partition de
Stravinsky a du mal à être trouvée, c’est aussi assez difficile de retrouver les pas exactes), les
photographies des costumes ont qd même aidé à reproduire les mêmes costumes.

Est-ce le scandale de sa première rep qui en fait une œuvre mythique ? Ou est-ce la manifestation de
son intérêt chorégraphique ?

Le Sacre du Printemps tient vrmt une place singulière du chant chorégraphique. En fait la danse
classique et la contemporaine sont fondées sur 2 formes d’existences :

1 => classique : reprise et du renouvellement

2 => contemporaine : l’inédit et de la rupture

Dans la version initiale de 1913, le sacre n’a eu que 8 représentations et après 1970 on va avoir bcp
de relectures (dont celle de Pina Bausch) par des chorégraphes contemporains. Par ce qu’il a été
repris bcp de fois il a eu des appropriations diff, on peut se demander si on veut la forme originelle
du Sacre ? Ou s’il faudrait le renouveler ? Le réactualiser ?

Dans chorée de Pina Bausch on a des retours de la danse de Nijinski, on a tjrs côté sauvage et primitif
mais on retrouve des mouvts de danse classique mêlés à des mouvts de danse contemporaine.

Dans la version de PB, sacre est bcp plus terrien, et rapproche les éléments humains et matériel. Leur
corps est taché de terre = côté primitif => on cette lutte permanente des danseurs et de la terre.

Pina Bausch fige le mouvt, le mémorise, le reproduit puis le démultiplie à l’infini. Au lieu d’avoir une
attestation du rythme du sacre elle montre un processus de ritualisation, c’est plus le côté technique
du rythme qui l’intéresse. En face avec la musique iya deux mondes complétement diff = > les
hommes / les femmes. On a la une danse qui est organique plus qu’esthétique.

Œuvre : Le Sacre du Printemps, Pina Bausch

(Version de l’Opéra de Paris sur YouTube)

Les femmes portent des robes blanches. Les hommes portent uniquement des pantalons noirs, ce
sont eux qui décident du sort de l’élue. On a ce combat entre les hommes et les femmes, iya une
certaine tension qui est assez palpable. Les femmes ont des mouvt assez violent pour atteindre
« l’égalité de l’homme » et pour combattre un peu cette peur de l’homme. Les femmes chez Pina
Bausch jouent bcp avec leurs cheveux.

Iya à certains passages où on est plus dans une transe que de la danse. Cette version est
émotionnellement plus forte et dégage bcp de violence primitive. On est a des années lumières de la
chorée d’origine de Nijinski.

1978 : Kontakthof

Elle est jouée en 2000 et 2008 avec des danseurs amateurs.


C’est une succession de petites scènes sans lien apparent mais liées par le contact/ le thème de cette
pièce => le lien du contact que l’on peut créer lors d’une rencontre entre l’union de l’homme et de la
femme => la séduction, la violence, la manipulation etc…

On est ds une salle des fêtes un peu commune, et de dans iya des gens bien habillés, homme en
costume, femme en robe de soirée, on ne connait pas l’événement exact. La pièce traite aussi les
codes sociaux qui unissent une femme et un homme. PB va try de décortiquer les jeux de la
séduction et les marques du conformiste et de toutes nos attitudes dans « ces situations ».

Kontakthof veut dire « cour de contact » en allemand, PB dit elle-même « K est lieu de rencontre… »

Elle décortique les jeux de la séduction, les corps sont tels quels cad naturel au niv des attitudes de la
séduction.

Ca dure 3h, cette pièce est finalement assez dure comme œuvre, certaines scène sont un peu âpre,
un peu cruelle car iya certaines vérités que l’on prend un peu en pleine face, cela interroge aussi.
Chaque personnage a aussi sa propre personnalité ds la pièce.

Sur cette succession de tableaux, on va voir que la femme est sous une influence masculine assez
oppressante, et les gestes sont suivis de la vie quotidienne (des gestes intimes, liés au contact et à la
relation homme/femme.

Vers la fin du spec, on voit une femme en robe légère, et iya des hommes qui arrivent en costumes
noirs. La femme est immobile impassible, les hommes viennent un par un l’embêter. Finalement ils
sont 9 et peu à peu les gestes deviennent de plus en plus violents, brutaux et agressifs sous l’effet de
la vitesse et de la répétition des gestes.

Dans ce spec il y a too des scènes parlées ainsi que des danses de couples.

En 2000 iya une reprise avec des personnes plus âgées et une autre en 2008 avec des jeunes.

Le film où on a choisi des jeunes a été tourné en une année.

A la base Kontakthof est le lieu de la dénonciation d’un corps qui doit se contrôler mais qui ne peut
pas.

Livre sur Pina Bausch, L’arche le langage chorégraphique de Pina Bausch de Brigitte Gauthier

Identification sociale chez les jeunes : les ados s’associent à partir d’un élément spécifique commun
(les vêtements par ex) => les stéréotypes de la vie en grp sont abandonnés au profit de la différence,
de la multiplicité, iya cette unité qui permet aux jeunes de se retrouver.

Iya une période après ou iya Walzer en 1982, Nelken en 1982 et Viktor en 1986 et Vollmond 2006.

Nelken : Il y a une centaine d’œillets mis sur scène, certains passages sont assez emblématiques
comme la Nelken Line qui représente les quatre saisons, il y a également le langage des signes. A la
fin on à l’accordéoniste qui marche sur les œillets.

Dans Viktor elle dénonce aussi les codes de la danse classique (une danseuse met de la viande dans
ses pointes et danse avec) => pour dénoncer la douleur qu’on éprouve lorsqu’on pratique cette
danse.

Dans Vollmond il y a de l’au qui coule sur scène. Il y a tjrs cette guerre entre homme et femme. Ils
sont douze sur scène. La musique est assez électro à certains moments. Cette pièce est vrmt
l’incarnation de l’être humain, de la solitude. Pina Bausch cherche à montrer les écarts entre l’image
de l’idée qu’on a de soi et l’image que l’on est vrmt.

Conclusion : Dans le Tanztheater on retient les éléments de pur créativité, intime et sociaux de la vie
quotidienne. PB cherche a reproduire ses observations de la société a travers le Tanzthater. Elle a
développé le Tanztheater car la danse n’arrive plus à exprimer l’état du monde, il y a une
dénonciation de la classe sociale avec la danse classique. Elle va mélanger le théâtre à la danse pour
pouvoir vrmt s’exprimer et ce Tanztheater nait un peu d’une double révolte, celle de contrainte de la
danse classique et de l’autre une revendication de nouvelles formes. Elle se sert de la théâtralité
pour provoquer une réflexion chez le spectateur. Pina Basch retient surtout les formes du théâtre
(monologue, les échanges un peu abruptes, la traversée sur scène) et aussi l’espace car il est un
facteur de théâtralisation.

On peut presque dire qu’elle se fait chorégraphe de la mise en scène. Avant même le début du
spectacle elle se sert d’éléments sur scène qui vont lui permettre de les intégrer au tanzthéater.

Si on étudie de plus près tous ses spectacles on assiste à une amélioration de la théâtralisation on
s’aperçoit aussi que ce sont surement les moment de théâtralisation qui servent à nous donner une
réflexion sur le rapport homme/femme. Elle a vrmt su s’adapter à l’évolution de la société, dans sa
description des rapport homme/femme elle se fait al a fois anthropologue (cad elle raconte des
choses qui ce sont passés) et visionnaire.

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