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L’histoire de la danse

Dans les années 1990, épisode de radicalité


La non danse

A partir de 2005 : vouloir renouer avec des éléments esthétiques qui avaient été deconstruits dans la
période qui précède.

Ce qui est contemporain, c’est une intention de se saisir d’un état du monde, de la danse, et de tenter
de résoudre les problèmes qui s’y posent.

Simple exposition de corps, sans mouvement, sans musique ni lumière. Beaucoup de nudité. A tes
tâches à accomplir.
Alain Buffard, Jerome Bel, Loic Touzé, Rachid Ouramdam, Boris Charmartz…

Comment on en est arrivé là ?


Tous ces chorégraphes ont été danseurs dans les compagnies de l’époque précédentes. Cette
génération précédentes est celle des auteurs, comme on parle du cinéma danseurs. Elle voulait sortir
du classique et du néoclassique, sans céder au minimalisme américain qui pointait sur la scène
française. Elle a bénéficié du soutien de Jacques Lang.

Trois influences importantes : la danse flamande, qui incarne une liberté et des esthétiques très
alternatives (Platel, Fabre…) sur les décombres de Mudra, est née en Belgique une danse qui vient
d’autres racines que celles qui prévalent sur la scène française.

Non plus comment dire telle ou telle chose ? Mais pourquoi on danse ? Qu’est-ce qu’on fait dans les
théâtres ?
Les chorégraphes de cette génération vont contester l’ordre des choses. Ce n’est plus possible de
continuer ainsi.

On quitte le frontal (dans Attention de Charmatz, opposition entre la voix et le corps qui chute).

L’acte sur scène : chorégraphie du corps qui ne sont pas corporels

Pas le phrasé, pas la qualité du mouvement,

On redessine le corps : non plus tête, corps pied. Mais comment on reconstitue le corps. On cherche
d’autres ressources que le spectaculaire.
Chorégraphier suppose de minorer la danse comme étant qu’un élément parmi d’autres de la
chorégraphie.

Chaque exécution est une recréation partielle de la pièce.

La période de 2005 à maintenant (2015)

On voit réapparaitre la notion de compagnie.


ON ne rejette plus le terme de compagnie. Même si c’est une ou deux personnes.
La danse danse revient, plus de réserve par rapport au mouvement.
La musique revient dans les pièces mais pas de manière illustratives ou de scansions ou de
cadencement, avec laquelle le propos chorégraphique dialogue, voire avec un autre art. Se féconder
les arts.
Retour du décor, mais il intervient comme un élément d’un jeu qui excède le décor. On voit
apparaître des scénographies d’auteurs.
Nadia Lauro

La lumière est comprise comme mouvement.

Ces éléments intègrent toute la critique du spectaculaire qui a précédé.

La question que faire devient plutôt de que faire dans ce monde-ci ?


La question du genre qui est très prégnante
La question de la guerre et de la violence comme thématique
Les postcolonial studies.
Mobilisation d’un patrimoine dit folklorique pour montrer que ce n’est pas du folklore mais des
danses sociales.

Régime d’une esthétique documentaire (opposition à une esthétique d’imaginaire) : des pièces
convoquent des témoignages, qui relève de l’enquête.

Une multiplication des lieux ou des types de lieux qui présentent de la danse.

Hybridité en cours, en perpétuel changement, en train de se changer.

Montée en flèche participative, qui demande au public de prendre part de ce qui se passe. Ex. : Ana
Boralo et Joao Galente,

La question des nouvelles technologies qui augmentent les possibilités de donner à voir et à
entendre.

Une histoire répétée au moins deux fois n’est pas seulement individuelle

Avec la musique dite classique on prend de la musique de danse et on y ajoute des rubato, donc en
injectant de l’irrégularité, on le rend non dansable.

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