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1.

Principales dispositions de la Convention de non double imposition entre le Maroc


et l’Etat du Qatar
La convention fiscale entre le Maroc et l’Etat du Qatar a été signée à Agadir, le 17 mars 2006, et
est entrée en vigueur le 08 mai 2009. Il est à noter que ladite convention a été révisée le 27
décembre 2017. Il est à souligner que dès l’entrée en vigueur de cette dernière, les dispositions
de la convention de 2006 seront remplacées par celles de 2017.
Retenues à la source
Les taux maximums pour les retenues à la source sont:
• Dividendes (art. 10 (2)) :
• 5 pour cent du montant brut des dividendes, si le bénéficiaire effectif détient au
moins 10 pour cent du capital de la société qui paie les dividendes ;
• 10 pour cent du montant brut des dividendes dans les autres cas ;
• Intérêts: 10% du montant brut des intérêts (art.11 (2)) ;
• Redevances : 10% du montant brut des redevances (art. 12 (2)).
Définition de redevances
Le terme redevance désigne notamment les rémunérations de toute nature payées pour l’usage
ou la concession de l’usage d’un équipement agricole, industriel, commercial ou scientifique et
pour des informations ayant trait à une expérience acquise dans le domaine industriel,
commercial ou scientifique (savoir-faire), les rémunérations de toute nature payées
pour l’assistance technique et les prestations de services et de personnel autres que celles visées
aux articles 14 (professions indépendantes) et 15 (revenus d’emploi) de la Convention (art. 12
(3)).
Imposition des bénéfices d’une entreprise
Les bénéfices d’une entreprise résidente d’un Etat ne sont imposables que dans cet Etat, à moins
que l’entreprise n’exerce son activité dans l’autre Etat par l’intermédiaire d’un établissement
stable qui y est situé (art.7(1)).
L’expression « établissement stable » définie à l’art 5 englobe également :
• un chantier de construction, de montage ou des activités de surveillance s’y exerçant mais
seulement lorsque le chantier ou ces activités ont une durée supérieure à six (6) mois ;
• la fourniture de services, y compris les services de consultants, par une entreprise
agissant par l’intermédiaire de salariés ou d’autre personnel engagé par l’entreprise à
cette fin, mais seulement lorsque les activités de cette nature se poursuivent (pour le
même projet ou un projet connexe) sur le territoire de l’Etat contractant pendant une ou
des périodes représentant un total de plus de soixante (60) jours dans les limites d’une
période quelconque de douze mois ;
• une entreprise qui, pour exercer son activité commerciale dans un Etat contractant,
procure des services ou fournit des équipements et engins de location utilisés dans la
prospection, l'extraction ou l'exploitation des ressources naturelles dans cet Etat.
Biens immobiliers
Les revenus qu'un résident d'un Etat Contractant tire de biens immobiliers (y compris les revenus
des exploitations agricoles ou forestières) situés dans l'autre Etat Contractant, sont imposables
dans cet autre Etat (art. 6(1)).
Les gains qu'un résident d'un Etat contractant tire de l'aliénation de biens immobiliers situés dans
l'autre Etat contractant, sont imposables dans cet autre Etat (art. 13(1)).
Salaires, traitements et autres rémunérations similaires
Les salaires qu’un résident d’un Etat reçoit au titre d’un emploi salarié ne sont imposables que
dans cet Etat. Toutefois, si l’emploi est exercé dans l’autre Etat et, sous certaines conditions,
l’Etat où cet emploi est exercé peut aussi imposer ces rémunérations (art. 15(1) et (2)).
En général, les salaires, traitements et autres rémunérations similaires, autres que les pensions,
payées par un Etat contractant, l'une de ses subdivisions politiques ou collectivités locales à une
personne physique, au titre de services rendus à cet Etat ou à cette subdivision ou collectivité, ne
sont imposables que dans cet Etat (art. 19 (1. a)).
Pensions
Les pensions et autres rémunérations similaires, payées à un résident d’un Etat contractant au
titre d’un emploi antérieur, ne sont imposables que dans cet Etat. Cette disposition s'applique
également aux rentes viagères versées à un résident d'un Etat contractant. (art. (18) (1)).
Les pensions payées par un Etat contractant ou l'une de ses subdivisions politiques ou
collectivités locales, soit directement soit par prélèvement sur des fonds qu'ils ont constitués, à
une personne physique au titre de services rendus à cet Etat, à cette subdivision ou collectivité,
ne sont imposables que dans cet Etat. Toutefois, ces pensions ne sont imposables que dans l'autre
Etat contractant si la personne physique est un résident de cet autre Etat et en possède la
nationalité (art. (19)(2)).
Elimination de la double imposition
La convention prévoit la méthode de crédit pour éliminer la double imposition (art. 23).
Un crédit d’impôt fictif est prévu lorsque les exonérations ont été accordées par la législation
interne de l’autre Etat contractant et ce conformément à une mesure d’encouragement des
investissements (art. 24 (4)).
Procédure amiable
Une procédure amiable est prévue à l’article 25 qui permet aux contribuables de demander aux
autorités fiscales d’un Etat de résoudre les difficultés ou de dissiper les doutes auxquels peuvent
donner lieu l’interprétation ou l’application de la Convention.
Dispositions particulières
La convention prévoit le principe de la force d’attraction limitée (limited force of attraction) qui
permet à l’Etat où est situé l’établissement stable d’imposer les profits du siège étranger relatif
aux ventes effectuées directement par ledit siège notamment lorsque les marchandises vendues
par le siège sont similaires à celles vendues par son établissement stable (art. 7(1.b et c)).
La convention prévoit une branch profit tax au taux maximal de 10% sur les bénéfices qui sont
mis par l’établissement stable à la disposition de son siège à l’étranger (art. 10 (6)).
1. Principales dispositions de la Convention de non double imposition entre le Maroc
et le Royaume-Uni
La Convention fiscale signée entre le Maroc et le Royaume-Uni à Londres le 08 septembre 1981
est entrée en vigueur le 29 novembre 1990.
Retenues à la source
Les taux maximum pour les retenues à la source sont:
• Dividendes :
• 10% du montant brut des dividendes si le bénéficiaire effectif des dividendes est
une société qui contrôle au moins 10% du capital de la société qui paie les
dividendes;
• 25% dans les autres cas (art.10 (2)) ;
• Intérêts:
• 10% du montant brut des intérêts (art.11 (2)) ;
• 0% pour les intérêts reçus soit directement par un Etat contractant, soit pour son
compte (art. 11 (7)) ;
• Redevances : 10% du montant brut des redevances (art. 12 (2)).
Définition de redevances :
Le terme redevance désigne notamment les rémunérations payées pour :
• l'usage ou la concession de l'usage d'un équipement agricole, industriel, commercial ou
scientifique ne consistant pas en un bien immobilier visé à l'article 6 de la convention et
pour des informations ayant trait à une expérience acquise dans le domaine agricole,
industriel, commercial ou scientifique (art. 12 (3.a));
• des services de gestion, d’assistance technique, de consultation ou d’études sous certaines
conditions (art. 12 (3.b)).
Imposition des bénéfices d’une entreprise
Les bénéfices d’une entreprise résidente d’un Etat ne sont imposables que dans cet Etat, à moins
que l’entreprise n’exerce son activité dans l’autre Etat par l’intermédiaire d’un établissement
stable qui y est situé (art. 7(1)).
L’expression « établissement stable » englobe un chantier de construction, de montage ou
d'équipement dont la durée dépasse 183 jours (art. 5(2.i)).
Biens immobiliers
Les revenus de biens immobiliers sont imposables dans l’Etat où sont situés lesdits biens (art.6
(1)).
Les gains provenant de l'aliénation de biens immobiliers ou de l'aliénation de parts ou de droits
analogues dans une société de copropriété immobilière ou dans une société dont l'actif est
composé principalement de biens immobiliers sont imposables dans l'Etat contractant où les
biens immobiliers sont situés (art.13 (1)).
Salaires, traitements et autres rémunérations similaires
Les salaires qu’un résident d’un Etat reçoit au titre d’un emploi salarié ne sont imposables que
dans cet Etat. Toutefois, si l’emploi est exercé dans l’autre Etat et sous certaines conditions,
l’Etat où cet emploi est exercé peut aussi imposer ces rémunérations (art. 15(1) et (2)).
En général, les rémunérations payées par un Etat contractant à une personne physique au titre de
services rendus à cet Etat dans l’exercice de fonctions de caractère public ne sont imposables que
dans cet Etat (art. 19).
Pensions et rentes viagères
Les pensions, rentes viagères et autres rémunérations similaires payées à un résident d’un Etat
contractant au titre d’un emploi antérieur ne sont imposables que dans l'Etat de résidence du
récipiendaire (art.18 (1)).
Les pensions reçues au titre d’un emploi antérieur dans la fonction publique ne sont imposables
que dans l’Etat qui paie lesdites pensions (art. 19 (1) et (2)).
Elimination de la double imposition
En ce qui concerne les dividendes, intérêts et redevances, la double imposition est éliminée par la
méthode du crédit d’impôt (art. 22 (3.b)).
Pour les autres types de revenus, la convention prévoit la méthode de l’exemption lorsque les
revenus sont imposables au Royaume-Uni (pays de source de ses revenus). Toutefois, le Maroc
(pays de résidence) peut, pour calculer le montant de ses impôts sur le reste des revenus de ce
résident, appliquer le même taux que si les revenus en question n'avaient pas été exemptés (art.
22 (3.a)).
Procédure amiable
Une procédure amiable est prévue à l’article 24. Elle permet aux contribuables de demander aux
autorités fiscales d’un Etat de résoudre les difficultés ou de dissiper les doutes auxquels peuvent
donner lieu l'interprétation ou l'application de la Convention.
Observation
La convention ne prévoit pas une disposition relative à l’assistance administrative en matière de
recouvrement.

1. Principales dispositions de la convention de non double imposition entre le Maroc et


Mali
La convention fiscale entre le Maroc et le Mali a été signée à Bamako le 20 février 2014 et est
entrée en vigueur le 03 juin 2016.
Retenues à la source
Les taux maximums pour les retenues à la source sont:
• Dividendes :
• 5% du montant brut des dividendes si le bénéficiaire effectif est une société (autre
qu'une société de personnes) qui détient directement au moins 25% du capital de
la société qui paie les dividendes (art.10 (2.a)).
• 10% du montant brut des dividendes dans les autres cas (art.10 (2.b)).
• Intérêts :
• 10% du montant brut des intérêts (art. 11(2)) ;
• 0% lorsque les intérêts sont payés par le Gouvernement d’un Etat contractant au
Gouvernement de l’autre Etat contractant ou à sa Banque Centrale (art. 11(3))
• Redevances : 10% du montant brut des redevances (art. 12 (2)).
Définition de redevances
Le terme redevance désigne notamment les rémunérations de toute nature payées pour l'usage ou
la concession de l'usage d'un équipement industriel, commercial ou scientifique ou pour des
informations ayant trait à une expérience acquise dans le domaine industriel, commercial
agricole ou scientifique (savoir-faire) (art.12 (3)).
Imposition des bénéfices d’une entreprise
Les bénéfices d’une entreprise résidente d’un Etat ne sont imposables que dans cet Etat, à moins
que l’entreprise n’exerce son activité dans l’autre Etat par l’intermédiaire d’un établissement
stable qui y est situé (art.7).

L’expression « établissement stable » englobe également :


• Un chantier de construction, de montage ou des activités de surveillance s’y exerçant
dont la durée est supérieure à six (6) mois (art. 5 (3.a));
• La fourniture de services, y compris les services de consultants, par une entreprise
agissant par l’intermédiaire de salariés ou d’autre personnel engagé par l’entreprise à
cette fin, mais seulement lorsque les activités de cette nature se poursuivent (pour le
même projet ou un projet connexe) sur le territoire de l’Etat contractant pendant une ou
des périodes représentant un total de plus six (6) mois dans les limites d’une période
quelconque de douze mois (art. 5 (3.b)) ;
• La fourniture de services, d’installations, d’équipements et d’engins de location, utilisés
dans la prospection, l'extraction ou l'exploitation d’huiles minérales dans cet Etat (art. 5
(3.c)).
Biens immobiliers
Les revenus qu'un résident d'un Etat Contractant tire de biens immobiliers (y compris les revenus
des exploitations agricoles ou forestières) situés dans l'autre Etat Contractant sont imposables dans
cet autre Etat (art. 6 (1)).

Les gains qu'un résident d'un Etat contractant tire de l'aliénation de biens immobiliers situés dans
l'autre Etat contractant sont imposables dans cet autre Etat (art. 13 (1)).
Salaires, traitements et autres rémunérations similaires
Les salaires, traitements et autres rémunérations similaires qu’un résident d’un Etat reçoit au titre
d’un emploi salarié ne sont imposables que dans cet Etat. Toutefois, si l’emploi est exercé dans
l’autre Etat et sous certaines conditions, l’Etat où cet emploi est exercé peut aussi imposer ces
rémunérations (art. 15(1) et (2)).
En général, les salaires, traitements et autres rémunérations similaires, autres que les pensions,
payés par un Etat contractant, l'une de ses subdivisions politiques ou collectivités locales à une
personne physique, au titre de services rendus à cet Etat ou à cette subdivision ou collectivité ne
sont imposables que dans l’Etat qui paie lesdites rémunérations (art. 19 (1.a).

Pensions
Les pensions, rentes viagères et autres rémunérations similaires payées à un résident de l'autre
Etat contractant, au titre d'un emploi antérieur, ne sont imposables que dans cet autre Etat (art. 18
(1)).
Les pensions payées par un Etat contractant ou l'une de ses subdivisions politiques ou collectivités
locales, soit directement soit par prélèvement sur des fonds qu'ils ont constitués, à une personne
physique au titre de services rendus à cet Etat, à cette subdivision ou collectivité, ne sont
imposables que dans cet Etat. Toutefois, ces pensions ne sont imposables que dans l'autre Etat
contractant si la personne physique est un résident de cet autre Etat et en possède la nationalité (art.
19 (2)).
Elimination de la double imposition
La convention prévoit la méthode du crédit d’impôt pour éliminer les cas de double imposition
(art. 23 (1)).
Un crédit d’impôt fictif est prévu lorsque les exonérations et réductions d’impôts pour une durée
déterminée ont été accordées par la législation interne (relative à des incitations fiscales) de
l’autre Etat contractant (art. 23 (2)).
Procédure amiable
Une procédure amiable est prévue à l’article 25. Elle permet aux contribuables de demander aux
autorités fiscales de l’Etat de résidence de résoudre les difficultés ou de dissiper les doutes
auxquels peuvent donner lieu l’interprétation ou l’application de la présente convention.

Dispositions particulières
La convention prévoit le principe de la force d’attraction limitée (limited force of attraction)
qui permet à l’Etat où est situé l’établissement stable d’imposer les profits du siège étranger
relatif aux ventes effectuées directement par ledit siège notamment lorsque les marchandises
vendues par le siège sont similaires à celles vendues par son établissement stable (art. 7 (1.b et
c)).
La convention prévoit une branch profit tax au taux maximal de 5% sur les bénéfices qui sont
mis par l’établissement stable à la disposition de son siège à l’étranger (art. 10 (6)).
1. Principales dispositions de la convention de non double imposition entre le Maroc et
L’Espagne
La convention fiscale entre le Maroc et l’Espagne a été signée à Madrid le 10 juillet 1978 et est
entrée en vigueur le 16 mai 1985.
Retenues à la source
Les taux maximums retenus à la source sont :
• Dividendes :
• 10% du montant brut des dividendes lorsque le bénéficiaire effectif est une société
(à l’exclusion des sociétés de personnes) qui détient directement au moins 25% du
capital de la société qui paie les dividendes (art.10 (2.1°));
• 15% du montant brut des dividendes dans les autres cas (art.10 (2.2°)) ;
• Intérêts : 10% du montant brut des intérêts (art.11 (2)) ; et
• Redevances :
• 5% du montant brut des sommes versées en contrepartie de l’usage ou du droit à
l’usage de droits d’auteur sur des œuvres littéraires, artistiques ou scientifiques,
non compris les films cinématographiques et de télévision, qui sont payées dans
l’un des Etats contractants à une personne ayant son domicile fiscal dans l’autre
Etat contractant (art. 12 (2.a)) ;
• 10% du montant brut des sommes versées :
- en contrepartie de la concession de licences d'exploitation de brevets, dessins et
modèles, plans, formules ou procédés secrets, provenant de sources situées sur le
territoire de l’un des Etats contractants et payés à une personne domiciliée sur le
territoire de l’autre Etat (art. 12 (2.b)).
-pour la concession de licences d’exploitation de marques de fabrique ou de
commerce, pour la location du droit d’utilisation de films cinématographiques et
de télévision, les rémunérations analogues pour la fourniture d’informations
concernant des expériences d’ordre industriel, commercial ou scientifique ainsi
que les rémunérations pour des études technique ou économiques. Ce taux
s’applique aussi aux droits de location et rémunération analogue pour l’usage ou
le droit à usage d’équipements agricoles, industriels, portuaires, commerciaux ou
scientifiques (art. 12 (c)).
Définition de redevances
Voir la section précédente.
Imposition des bénéfices d’une entreprise
Les bénéfices d’une entreprise résidente d’un Etat ne sont imposables que dans cet Etat, à moins
que l’entreprise n’exerce son activité dans l’autre Etat par l’intermédiaire d’un établissement
stable qui y est situé (art.7 (1)).
L’expression « établissement stable » englobe également un chantier de construction ou montage
dont la durée est supérieure à 12 mois (art. 5 (2.g)).
Biens immobiliers
Les revenus qu'un résident d'un Etat Contractant tire de biens immobiliers y compris les revenus des
exploitations agricoles ou forestières sont imposables dans l'Etat Contractant où ces biens sont situés
(art. 6(1)).
Les gains qu'un résident d'un Etat contractant tire de l'aliénation de biens immobiliers situés dans
l'autre Etat contractant sont imposables dans l’Etat de situs desdits biens (art. 13(1)).
Salaires, traitements et autres rémunérations similaires

Les salaires, traitements et autres rémunérations similaires qu’un résident d’un Etat reçoit au titre
d’un emploi salarié ne sont imposables que dans cet Etat. Toutefois, si l’emploi est exercé dans
l’autre Etat et sous certaines conditions, l’Etat où cet emploi est exercé peut aussi imposer ces
rémunérations (art. 15 (1) et (2)).
En général, les rémunérations, autres que les pensions, payées par un des Etats contractants ou
l’une de ses subdivisions politiques ou collectivités locales, à une personne physique, au titre de
services rendus à cet Etat ou subdivision ou collectivité, ne sont imposables que dans cet Etat
(art. 19 (1)).
Pensions
Les pensions privées et les rentes viagères versées à un résident d’un Etat contractant ne sont
imposables que dans cet Etat (art. 18).
Les pensions payées par un Etat contractant ou l'une de ses subdivisions politiques ou collectivités
locales, soit directement soit par prélèvement sur des fonds qu'ils ont constitués, à une personne
physique au titre de services rendus à cet Etat, à cette subdivision ou collectivité, ne sont
imposables que dans cet Etat. Toutefois, ces pensions ne sont imposables que dans l'autre Etat
contractant si la personne physique est un résident de cet autre Etat et en possède la nationalité (art.
(19 (2)).

Elimination de la double imposition


La méthode du crédit est prévue pour les dividendes, intérêts et redevances (art. 23 (2)).
La convention prévoit la méthode de l’exemption avec progressivité pour éliminer la double
imposition lorsque l’imposition est attribuée de par la présente convention à l’Etat de la source
du revenu. Dans ce cas, l’Etat de résidence peut tenir compte du revenu exonéré mais seulement
pour déterminer le seuil d’imposition sur le reste des revenus (art.23 (1)).

Procédure amiable
Une procédure amiable est prévue à l’article 25. Celle-ci permet aux contribuables de demander
aux autorités fiscales de l’Etat dont ils contestent l’imposition de résoudre les difficultés ou de
dissiper les doutes auxquels peuvent donner lieu l’interprétation ou l’application de la
Convention. Si leur réclamation demeure sans suite dans un délai de 6 mois, ils peuvent saisir les
autorités compétentes de l’autre Etat Contractant.
Observation
La convention ne prévoit pas une disposition relative à l’assistance administrative en matière de
recouvrement.

1. Principales dispositions de la convention de non double imposition entre le Royaume


du Maroc et la République de Corée.
La convention fiscale entre le Maroc et la Corée (Sud) a été signée à Rabat le 27 janvier 1999 et
est entrée en vigueur le 16 juin 2000.
Retenues à la source
Les taux maximums retenus à la source sont :
• Dividendes :
• 5% du montant brut des dividendes lorsque le bénéficiaire effectif est une société
(en dehors des sociétés de personnes) qui détient directement au moins 25% du
capital de la société qui paie les dividendes (art. 10 (2.a));
• 10% du montant brut des dividendes dans les autres cas (art. 10 (2.b)).
• Intérêts :
• 10% du montant brut des intérêts (art.11 (2)) ;
• 0% lorsque (i) le bénéficiaire effectif est le Gouvernement de l’autre Etat
contractant ou sa Banque Centrale ou (ii) les intérêts sont payés au titre de la vente
à crédit de tout équipement industriel ou scientifique à un bénéficiaire résident de
l’autre l’Etat contractant (art. 11(3)).
• Redevances :
• 5% du montant brut des redevances de droit d’auteur et autres paiements
similaires pour la production ou reproduction de toute œuvre littéraire,
dramatique, musicale ou artistique (à l’exclusion des œuvres cinématographiques
et de celles sur disques ou vidéos pour la télévision) (art.12 (2.a)) ;
• 10% du montant brut des redevances pour les autres cas (art.12 (2.b)).

Définition de redevances
Le terme redevance désigne notamment les rémunérations de toute nature payées pour l’usage
ou la concession de l’usage d’un équipement industriel, commercial ou scientifique, ainsi que
pour des informations ayant trait à une expérience acquise dans le domaine industriel, commercial
ou scientifique (art.12 (3)).

Imposition des bénéfices d’une entreprise


Les bénéfices d’une entreprise résidente d’un Etat ne sont imposables que dans cet Etat, à moins
que l’entreprise n’exerce son activité dans l’autre Etat par l’intermédiaire d’un établissement
stable qui y est situé. (art.7).
L’expression « établissement stable » englobe également un chantier de construction ou de
montage dont la durée est supérieure à 8 mois (art. 5(2.h)).

Biens immobiliers
Les revenus qu'un résident d'un Etat contractant tire de biens immobiliers (y compris les revenus des
exploitations agricoles ou forestières) situé dans l'autre Etat contractant, sont imposables dans cet
l’Etat de situs (art.6 (1)).

Les gains qu'un résident d'un Etat contractant tire de l'aliénation de biens immobiliers situés dans
l'autre Etat contractant sont imposables dans l’Etat de situs (art. 13(1)).
Salaires, traitements et autres rémunérations similaires
Les salaires, traitements et autres rémunérations similaires qu’un résident d’un Etat contractant
reçoit au titre d’un emploi salarié ne sont imposables que dans cet Etat. Toutefois, si l’emploi est
exercé dans l’autre Etat et sous certaines conditions, l’Etat où cet emploi est exercé peut aussi
imposer ces rémunérations. (art.15 (1) et (2)).
En général, Les salaires, traitements et autres rémunérations similaires, autres que les pensions,
payées par un Etat contractant ou l'une de ses subdivisions politiques ou collectivités locales à une
personne physique, au titre de services rendus à cet Etat ou à cette subdivision ou collectivité, ne
sont imposables que dans cet Etat (art. 19 (1.a)).

Pensions
Les pensions et autres rémunérations similaires, payées à un résident d'un Etat contractant au titre
d'un emploi antérieur, ne sont imposables que dans cet Etat. Cette disposition s’applique aussi aux
rentes viagères (art.18 (1)).
Les pensions payées par un Etat contractant ou l'une de ses subdivisions politiques ou collectivités
locales, soit directement soit par prélèvement sur des fonds qu'ils ont constitués, à une personne
physique au titre de services rendus à cet Etat ou à cette subdivision ou collectivité, ne sont
imposables que dans cet Etat. Toutefois, ces pensions ne sont imposables que dans l'autre Etat
contractant si la personne physique est un résident de cet autre Etat et en possède la nationalité (art.
19 (2)).

Elimination de la double imposition


La convention prévoit la méthode du crédit d’impôts (art. 23 (1)).

Procédure amiable
Une procédure amiable est prévue à l’article 25. Les autorités compétentes s’efforcent de
résoudre les difficultés ou de dissiper les doutes auxquels peuvent donner lieu l’interprétation ou
l’application de la convention.
Dispositions particulières
La convention prévoit une branch profit tax au taux maximal de 5% sur les bénéfices qui sont
mis par l’établissement stable à la disposition de son siège à l’étranger (art. 10 (6)).

Observation
La convention ne prévoit pas une disposition relative à l’assistance administrative en matière de
recouvrement.
1. Principales dispositions de la convention de non double imposition entre le Maroc et
la Chine
La convention fiscale entre le Maroc et la Chine a été signée à Rabat le 27 Août 2002 et est
entrée en vigueur le 16 août 2006.
Retenues à la source
Les taux maximums retenus à la source sont :
• Dividendes : 10% du montant brut des dividendes (art.10(2)) ;
• Intérêts :
• 10% du montant brut des intérêts (art.11 (2)) ;
• 0% lorsque le bénéficiaire effectif est le Gouvernement de l’autre Etat contractant.
Les entités couvertes par le terme « Gouvernement » sont listées au paragraphe 3
de l’article 11;
• Redevances : 10% du montant brut des redevances (art.12 (2)).
Définition de redevances
Le terme redevance désigne notamment les rémunérations de toute nature payées pour l'usage ou
la concession de l'usage d'un équipement agricole, industriel, commercial ou scientifique ou pour
des informations ayant trait à une expérience acquise dans le domaine agricole, industriel,
commercial ou scientifique (art. 12 (3)).
Imposition des bénéfices d’une entreprise
Les bénéfices d’une entreprise résidente d’un Etat ne sont imposables que dans cet Etat, à moins
que l’entreprise n’exerce son activité dans l’autre Etat par l’intermédiaire d’un établissement
stable qui y est situé (art.7).
L’expression « établissement stable » englobe également :
• Un chantier de construction, de montage ou des activités de surveillance dont la durée est
supérieure à 6 mois (art. 5 (3.a) ;
• La fourniture de services, y compris les services de consultants, par une entreprise
agissant par l’intermédiaire de salariés ou d’autre personnel engagé par l’entreprise à
cette fin, mais seulement lorsque les activités de cette nature se poursuivent (pour le
même projet ou un projet connexe) sur le territoire de l’Etat contractant pendant une ou
des périodes représentant un total de plus de six mois dans les limites d’une période
quelconque de douze mois (art. 5 (3.b)).
Biens immobiliers
Les revenus (y compris les revenus des exploitations agricoles ou forestières) et les gains en
capital qu'un résident d'un Etat contractant tire de biens immobiliers situés dans l'autre Etat
contractant sont imposables dans cet autre Etat (art.6 (1)) et (art.13 (1)).

Salaires, traitements et autres rémunérations similaires


Les salaires, traitements et autres rémunérations similaires qu’un résident d’un Etat reçoit au titre
d’un emploi salarié ne sont imposables que dans cet Etat. Toutefois, si l’emploi est exercé dans
l’autre Etat et sous certaines conditions, l’Etat où cet emploi est exercé peut aussi imposer ces
rémunérations (art. 15(1) et (2)).

En général, les salaires, traitements et autres rémunérations similaires, autres que les pensions,
payés par un Etat contractant ou l'une de ses subdivisions politiques, collectivités locales à une
personne physique, au titre de services rendus à cet Etat ou à cette subdivision ou collectivité, ne
sont imposables que dans cet Etat (art. 19 (1.a)).
Pensions
Les pensions, rentes viagères et autres rémunérations similaires payées à un résident d’un Etat au
titre d’un emploi antérieur ne sont imposables que dans l’Etat de résidence de celui-ci (art.18
(1)).
Les pensions payées par un Etat contractant ou l'une de ses subdivisions politiques ou
collectivités locales, soit directement soit par prélèvement sur des fonds qu'ils ont constitués, à
une personne physique au titre de services rendus à cet Etat, à cette subdivision ou collectivité,
ne sont imposables que dans l’Etat qui les paie. Toutefois, ces pensions ne sont imposables que
dans l'autre Etat contractant si la personne physique est un résident de cet autre Etat et en
possède la nationalité (art. (19 (2)).
Elimination de la double imposition
La convention prévoit la méthode du crédit d’impôts pour éliminer la double imposition (art.23
(1)).
Un crédit d’impôt fictif est prévu lorsque les exonérations et réductions d’impôts ou toutes autres
incitations fiscales ont été accordées pour une période déterminée par la législation interne de
l’autre Etat contractant et ce dans le cadre de la promotion du développement économique (art.
23 (3)).

Procédure amiable
Une procédure amiable est prévue à l’article 25. Elle permet aux contribuables de demander aux
autorités fiscales de l’Etat de résidence de résoudre les difficultés ou de dissiper les doutes
auxquels peuvent donner lieu l’interprétation ou l’application de la présente convention.

Dispositions particulières
La convention prévoit une branch profit tax au taux maximal de 10% sur les bénéfices qui sont
mis par l’établissement stable à la disposition de son siège à l’étranger (art. 10 (6)).
Observations
La convention ne prévoit pas une disposition relative à l’assistance administrative en matière de
recouvrement.
1. Principales dispositions de la convention de non double imposition entre le Maroc et
l’Allemagne.
La convention fiscale entre le Maroc et l’Allemagne a été signée à Rabat le 07 juin 1972 et est
entrée en vigueur le 08 octobre 1974.
Retenues à la source
Les taux maximums retenus à la source sont :
• Dividendes :
• 5% du montant brut des dividendes lorsque le bénéficiaire effectif est une société
qui détient directement au moins 25% du capital de la société qui paie les
dividendes (art. 10(2.1)) ;
• 15% du montant brut des dividendes dans les autres cas (art. 10(2.2)) ;

• Intérêts :

• 10% du montant brut des intérêts (art.11 (2)) ;

• 0% lorsque le bénéficiaire effectif est :


• Pour l’Allemagne (art. 11 (3.1°)) :
- La Deutsche Bundesbank
- La Kreditanstalt fuer Wiederaufbau
- La Deutsche Gessellschaft fuer wirtschafliche Zusamenarbeit/mbh.
• Pour le Maroc (art. 11 (3.2°)) :
- la Banque du Maroc

• Redevances : 10% du montant brut des redevances (art.12 (2°)).


Définition de redevances :
Le terme redevance désigne notamment les rémunérations de toute nature payées pour l’usage
ou la concession de l’usage d’un équipement agricole, industriel, commercial ou scientifique ne
constituant pas un bien immobilier et pour des informations ayant trait à une expérience acquise
dans le domaine agricole, industriel, commercial ou scientifique, et des rémunérations pour les
études économiques ou techniques (art. 12 (3)).
Imposition des bénéfices d’une entreprise
Les bénéfices d’une entreprise résidente d’un Etat ne sont imposables que dans cet Etat, à moins
que l’entreprise n’exerce son activité dans l’autre Etat par l’intermédiaire d’un établissement
stable qui y est situé (art. 7).
L’expression « établissement stable » englobe également un chantier de construction ou de
montage dont la durée est supérieure à 6 mois (art. 5 (2°.8)).
Biens immobiliers
Les revenus provenant de biens immobiliers sont imposables dans l’Etat où ces biens sont situés
(art. 6 (1)).
Les gains provenant de l'aliénation de biens immobiliers sont imposables dans l’Etat contractant
où ces biens sont situés (art. 13(1)).
Salaires, traitements et autres rémunérations similaires
Les salaires, traitements et autres rémunérations similaires qu’un résident d’un Etat contractant
reçoit au titre d’un emploi salarié ne sont imposables que dans cet Etat. Toutefois, si l’emploi est
exercé dans l’autre Etat et sous certaines conditions, l’Etat où cet emploi est exercé peut aussi
imposer ces rémunérations (art. 15(1) et (2)).

Les rémunérations versées par un Etat contractant, par un « Land » ou par une de leurs
subdivisions politiques, collectivités locales ou personnes morales de droit public, à une
personne physique résidente de l’autre Etat contractant au titre de services rendus, sont
imposables dans le premier Etat (qui verse les rémunérations). Ces rémunérations sont exonérées
de l’impôt dans l’autre Etat (celui de résidence du récipiendaire) lorsque le bénéficiaire possède
la nationalité du premier Etat (qui verse les rémunérations) sans posséder en même temps la
nationalité de l’autre Etat (celui de résidence du récipiendaire) (art. 18 (1°)).
Pensions
Les pensions et autres rémunérations similaires versées à un résident d’un Etat au titre d’un
emploi antérieur ne sont imposables que dans cet Etat (art.19).
Elimination de la double imposition
Pour l’Allemagne :
La méthode du crédit d’impôt pour les dividendes (art.10), intérêts (art.11), redevances (art.12),
tantièmes, jetons de présence et rétributions similaires visées à l’article 16 et certaines
rémunérations versées par l’Etat (art. 23. 1° (2)).
La méthode de l’exemption avec progressivité pour les autres types de revenus (art. 23 1° (1)).

La convention prévoit un crédit matching de 15% pour les dividendes et de 10% pour les intérêts
provenant du Maroc qui ont été exonérés ou imposés à un taux inférieur à 15% (pour les
dividendes) de 10% (pour les intérêts) et sous certaines conditions (art. 22 (1. 3° et 4°).
Toutefois, le crédit matching sera de 15% pour les intérêts lorsque lesdits intérêts sont versés par
les institutions visées au protocole final de la convention (art. 22 (1. 4°).
Pour le Maroc :
La méthode de l’exemption avec progressivité pour les revenus imposables en Allemagne
conformément aux dispositions de ladite convention (art. 22 (2°)).
La méthode du crédit d’impôts pour les dividendes, intérêts et redevances (art. 23 (2°)).
Pour les dividendes, intérêts et redevances, la méthode du crédit d’impôts s’applique (art.23 2°
(2)).
Procédure amiable
Une procédure amiable est prévue à l’article 25. Elle permet aux contribuables de demander aux
autorités fiscales de l’Etat de résidence de résoudre les difficultés ou de dissiper les doutes
auxquels peuvent donner lieu l’interprétation ou l’application de la présente convention.
Observation
La convention ne prévoit pas une disposition relative à l’assistance administrative en matière de
recouvrement.

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