Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Les gains qu'un résident d'un Etat contractant tire de l'aliénation de biens immobiliers situés dans
l'autre Etat contractant sont imposables dans cet autre Etat (art. 13 (1)).
Salaires, traitements et autres rémunérations similaires
Les salaires, traitements et autres rémunérations similaires qu’un résident d’un Etat reçoit au titre
d’un emploi salarié ne sont imposables que dans cet Etat. Toutefois, si l’emploi est exercé dans
l’autre Etat et sous certaines conditions, l’Etat où cet emploi est exercé peut aussi imposer ces
rémunérations (art. 15(1) et (2)).
En général, les salaires, traitements et autres rémunérations similaires, autres que les pensions,
payés par un Etat contractant, l'une de ses subdivisions politiques ou collectivités locales à une
personne physique, au titre de services rendus à cet Etat ou à cette subdivision ou collectivité ne
sont imposables que dans l’Etat qui paie lesdites rémunérations (art. 19 (1.a).
Pensions
Les pensions, rentes viagères et autres rémunérations similaires payées à un résident de l'autre
Etat contractant, au titre d'un emploi antérieur, ne sont imposables que dans cet autre Etat (art. 18
(1)).
Les pensions payées par un Etat contractant ou l'une de ses subdivisions politiques ou collectivités
locales, soit directement soit par prélèvement sur des fonds qu'ils ont constitués, à une personne
physique au titre de services rendus à cet Etat, à cette subdivision ou collectivité, ne sont
imposables que dans cet Etat. Toutefois, ces pensions ne sont imposables que dans l'autre Etat
contractant si la personne physique est un résident de cet autre Etat et en possède la nationalité (art.
19 (2)).
Elimination de la double imposition
La convention prévoit la méthode du crédit d’impôt pour éliminer les cas de double imposition
(art. 23 (1)).
Un crédit d’impôt fictif est prévu lorsque les exonérations et réductions d’impôts pour une durée
déterminée ont été accordées par la législation interne (relative à des incitations fiscales) de
l’autre Etat contractant (art. 23 (2)).
Procédure amiable
Une procédure amiable est prévue à l’article 25. Elle permet aux contribuables de demander aux
autorités fiscales de l’Etat de résidence de résoudre les difficultés ou de dissiper les doutes
auxquels peuvent donner lieu l’interprétation ou l’application de la présente convention.
Dispositions particulières
La convention prévoit le principe de la force d’attraction limitée (limited force of attraction)
qui permet à l’Etat où est situé l’établissement stable d’imposer les profits du siège étranger
relatif aux ventes effectuées directement par ledit siège notamment lorsque les marchandises
vendues par le siège sont similaires à celles vendues par son établissement stable (art. 7 (1.b et
c)).
La convention prévoit une branch profit tax au taux maximal de 5% sur les bénéfices qui sont
mis par l’établissement stable à la disposition de son siège à l’étranger (art. 10 (6)).
1. Principales dispositions de la convention de non double imposition entre le Maroc et
L’Espagne
La convention fiscale entre le Maroc et l’Espagne a été signée à Madrid le 10 juillet 1978 et est
entrée en vigueur le 16 mai 1985.
Retenues à la source
Les taux maximums retenus à la source sont :
• Dividendes :
• 10% du montant brut des dividendes lorsque le bénéficiaire effectif est une société
(à l’exclusion des sociétés de personnes) qui détient directement au moins 25% du
capital de la société qui paie les dividendes (art.10 (2.1°));
• 15% du montant brut des dividendes dans les autres cas (art.10 (2.2°)) ;
• Intérêts : 10% du montant brut des intérêts (art.11 (2)) ; et
• Redevances :
• 5% du montant brut des sommes versées en contrepartie de l’usage ou du droit à
l’usage de droits d’auteur sur des œuvres littéraires, artistiques ou scientifiques,
non compris les films cinématographiques et de télévision, qui sont payées dans
l’un des Etats contractants à une personne ayant son domicile fiscal dans l’autre
Etat contractant (art. 12 (2.a)) ;
• 10% du montant brut des sommes versées :
- en contrepartie de la concession de licences d'exploitation de brevets, dessins et
modèles, plans, formules ou procédés secrets, provenant de sources situées sur le
territoire de l’un des Etats contractants et payés à une personne domiciliée sur le
territoire de l’autre Etat (art. 12 (2.b)).
-pour la concession de licences d’exploitation de marques de fabrique ou de
commerce, pour la location du droit d’utilisation de films cinématographiques et
de télévision, les rémunérations analogues pour la fourniture d’informations
concernant des expériences d’ordre industriel, commercial ou scientifique ainsi
que les rémunérations pour des études technique ou économiques. Ce taux
s’applique aussi aux droits de location et rémunération analogue pour l’usage ou
le droit à usage d’équipements agricoles, industriels, portuaires, commerciaux ou
scientifiques (art. 12 (c)).
Définition de redevances
Voir la section précédente.
Imposition des bénéfices d’une entreprise
Les bénéfices d’une entreprise résidente d’un Etat ne sont imposables que dans cet Etat, à moins
que l’entreprise n’exerce son activité dans l’autre Etat par l’intermédiaire d’un établissement
stable qui y est situé (art.7 (1)).
L’expression « établissement stable » englobe également un chantier de construction ou montage
dont la durée est supérieure à 12 mois (art. 5 (2.g)).
Biens immobiliers
Les revenus qu'un résident d'un Etat Contractant tire de biens immobiliers y compris les revenus des
exploitations agricoles ou forestières sont imposables dans l'Etat Contractant où ces biens sont situés
(art. 6(1)).
Les gains qu'un résident d'un Etat contractant tire de l'aliénation de biens immobiliers situés dans
l'autre Etat contractant sont imposables dans l’Etat de situs desdits biens (art. 13(1)).
Salaires, traitements et autres rémunérations similaires
Les salaires, traitements et autres rémunérations similaires qu’un résident d’un Etat reçoit au titre
d’un emploi salarié ne sont imposables que dans cet Etat. Toutefois, si l’emploi est exercé dans
l’autre Etat et sous certaines conditions, l’Etat où cet emploi est exercé peut aussi imposer ces
rémunérations (art. 15 (1) et (2)).
En général, les rémunérations, autres que les pensions, payées par un des Etats contractants ou
l’une de ses subdivisions politiques ou collectivités locales, à une personne physique, au titre de
services rendus à cet Etat ou subdivision ou collectivité, ne sont imposables que dans cet Etat
(art. 19 (1)).
Pensions
Les pensions privées et les rentes viagères versées à un résident d’un Etat contractant ne sont
imposables que dans cet Etat (art. 18).
Les pensions payées par un Etat contractant ou l'une de ses subdivisions politiques ou collectivités
locales, soit directement soit par prélèvement sur des fonds qu'ils ont constitués, à une personne
physique au titre de services rendus à cet Etat, à cette subdivision ou collectivité, ne sont
imposables que dans cet Etat. Toutefois, ces pensions ne sont imposables que dans l'autre Etat
contractant si la personne physique est un résident de cet autre Etat et en possède la nationalité (art.
(19 (2)).
Procédure amiable
Une procédure amiable est prévue à l’article 25. Celle-ci permet aux contribuables de demander
aux autorités fiscales de l’Etat dont ils contestent l’imposition de résoudre les difficultés ou de
dissiper les doutes auxquels peuvent donner lieu l’interprétation ou l’application de la
Convention. Si leur réclamation demeure sans suite dans un délai de 6 mois, ils peuvent saisir les
autorités compétentes de l’autre Etat Contractant.
Observation
La convention ne prévoit pas une disposition relative à l’assistance administrative en matière de
recouvrement.
Définition de redevances
Le terme redevance désigne notamment les rémunérations de toute nature payées pour l’usage
ou la concession de l’usage d’un équipement industriel, commercial ou scientifique, ainsi que
pour des informations ayant trait à une expérience acquise dans le domaine industriel, commercial
ou scientifique (art.12 (3)).
Biens immobiliers
Les revenus qu'un résident d'un Etat contractant tire de biens immobiliers (y compris les revenus des
exploitations agricoles ou forestières) situé dans l'autre Etat contractant, sont imposables dans cet
l’Etat de situs (art.6 (1)).
Les gains qu'un résident d'un Etat contractant tire de l'aliénation de biens immobiliers situés dans
l'autre Etat contractant sont imposables dans l’Etat de situs (art. 13(1)).
Salaires, traitements et autres rémunérations similaires
Les salaires, traitements et autres rémunérations similaires qu’un résident d’un Etat contractant
reçoit au titre d’un emploi salarié ne sont imposables que dans cet Etat. Toutefois, si l’emploi est
exercé dans l’autre Etat et sous certaines conditions, l’Etat où cet emploi est exercé peut aussi
imposer ces rémunérations. (art.15 (1) et (2)).
En général, Les salaires, traitements et autres rémunérations similaires, autres que les pensions,
payées par un Etat contractant ou l'une de ses subdivisions politiques ou collectivités locales à une
personne physique, au titre de services rendus à cet Etat ou à cette subdivision ou collectivité, ne
sont imposables que dans cet Etat (art. 19 (1.a)).
Pensions
Les pensions et autres rémunérations similaires, payées à un résident d'un Etat contractant au titre
d'un emploi antérieur, ne sont imposables que dans cet Etat. Cette disposition s’applique aussi aux
rentes viagères (art.18 (1)).
Les pensions payées par un Etat contractant ou l'une de ses subdivisions politiques ou collectivités
locales, soit directement soit par prélèvement sur des fonds qu'ils ont constitués, à une personne
physique au titre de services rendus à cet Etat ou à cette subdivision ou collectivité, ne sont
imposables que dans cet Etat. Toutefois, ces pensions ne sont imposables que dans l'autre Etat
contractant si la personne physique est un résident de cet autre Etat et en possède la nationalité (art.
19 (2)).
Procédure amiable
Une procédure amiable est prévue à l’article 25. Les autorités compétentes s’efforcent de
résoudre les difficultés ou de dissiper les doutes auxquels peuvent donner lieu l’interprétation ou
l’application de la convention.
Dispositions particulières
La convention prévoit une branch profit tax au taux maximal de 5% sur les bénéfices qui sont
mis par l’établissement stable à la disposition de son siège à l’étranger (art. 10 (6)).
Observation
La convention ne prévoit pas une disposition relative à l’assistance administrative en matière de
recouvrement.
1. Principales dispositions de la convention de non double imposition entre le Maroc et
la Chine
La convention fiscale entre le Maroc et la Chine a été signée à Rabat le 27 Août 2002 et est
entrée en vigueur le 16 août 2006.
Retenues à la source
Les taux maximums retenus à la source sont :
• Dividendes : 10% du montant brut des dividendes (art.10(2)) ;
• Intérêts :
• 10% du montant brut des intérêts (art.11 (2)) ;
• 0% lorsque le bénéficiaire effectif est le Gouvernement de l’autre Etat contractant.
Les entités couvertes par le terme « Gouvernement » sont listées au paragraphe 3
de l’article 11;
• Redevances : 10% du montant brut des redevances (art.12 (2)).
Définition de redevances
Le terme redevance désigne notamment les rémunérations de toute nature payées pour l'usage ou
la concession de l'usage d'un équipement agricole, industriel, commercial ou scientifique ou pour
des informations ayant trait à une expérience acquise dans le domaine agricole, industriel,
commercial ou scientifique (art. 12 (3)).
Imposition des bénéfices d’une entreprise
Les bénéfices d’une entreprise résidente d’un Etat ne sont imposables que dans cet Etat, à moins
que l’entreprise n’exerce son activité dans l’autre Etat par l’intermédiaire d’un établissement
stable qui y est situé (art.7).
L’expression « établissement stable » englobe également :
• Un chantier de construction, de montage ou des activités de surveillance dont la durée est
supérieure à 6 mois (art. 5 (3.a) ;
• La fourniture de services, y compris les services de consultants, par une entreprise
agissant par l’intermédiaire de salariés ou d’autre personnel engagé par l’entreprise à
cette fin, mais seulement lorsque les activités de cette nature se poursuivent (pour le
même projet ou un projet connexe) sur le territoire de l’Etat contractant pendant une ou
des périodes représentant un total de plus de six mois dans les limites d’une période
quelconque de douze mois (art. 5 (3.b)).
Biens immobiliers
Les revenus (y compris les revenus des exploitations agricoles ou forestières) et les gains en
capital qu'un résident d'un Etat contractant tire de biens immobiliers situés dans l'autre Etat
contractant sont imposables dans cet autre Etat (art.6 (1)) et (art.13 (1)).
En général, les salaires, traitements et autres rémunérations similaires, autres que les pensions,
payés par un Etat contractant ou l'une de ses subdivisions politiques, collectivités locales à une
personne physique, au titre de services rendus à cet Etat ou à cette subdivision ou collectivité, ne
sont imposables que dans cet Etat (art. 19 (1.a)).
Pensions
Les pensions, rentes viagères et autres rémunérations similaires payées à un résident d’un Etat au
titre d’un emploi antérieur ne sont imposables que dans l’Etat de résidence de celui-ci (art.18
(1)).
Les pensions payées par un Etat contractant ou l'une de ses subdivisions politiques ou
collectivités locales, soit directement soit par prélèvement sur des fonds qu'ils ont constitués, à
une personne physique au titre de services rendus à cet Etat, à cette subdivision ou collectivité,
ne sont imposables que dans l’Etat qui les paie. Toutefois, ces pensions ne sont imposables que
dans l'autre Etat contractant si la personne physique est un résident de cet autre Etat et en
possède la nationalité (art. (19 (2)).
Elimination de la double imposition
La convention prévoit la méthode du crédit d’impôts pour éliminer la double imposition (art.23
(1)).
Un crédit d’impôt fictif est prévu lorsque les exonérations et réductions d’impôts ou toutes autres
incitations fiscales ont été accordées pour une période déterminée par la législation interne de
l’autre Etat contractant et ce dans le cadre de la promotion du développement économique (art.
23 (3)).
Procédure amiable
Une procédure amiable est prévue à l’article 25. Elle permet aux contribuables de demander aux
autorités fiscales de l’Etat de résidence de résoudre les difficultés ou de dissiper les doutes
auxquels peuvent donner lieu l’interprétation ou l’application de la présente convention.
Dispositions particulières
La convention prévoit une branch profit tax au taux maximal de 10% sur les bénéfices qui sont
mis par l’établissement stable à la disposition de son siège à l’étranger (art. 10 (6)).
Observations
La convention ne prévoit pas une disposition relative à l’assistance administrative en matière de
recouvrement.
1. Principales dispositions de la convention de non double imposition entre le Maroc et
l’Allemagne.
La convention fiscale entre le Maroc et l’Allemagne a été signée à Rabat le 07 juin 1972 et est
entrée en vigueur le 08 octobre 1974.
Retenues à la source
Les taux maximums retenus à la source sont :
• Dividendes :
• 5% du montant brut des dividendes lorsque le bénéficiaire effectif est une société
qui détient directement au moins 25% du capital de la société qui paie les
dividendes (art. 10(2.1)) ;
• 15% du montant brut des dividendes dans les autres cas (art. 10(2.2)) ;
• Intérêts :
Les rémunérations versées par un Etat contractant, par un « Land » ou par une de leurs
subdivisions politiques, collectivités locales ou personnes morales de droit public, à une
personne physique résidente de l’autre Etat contractant au titre de services rendus, sont
imposables dans le premier Etat (qui verse les rémunérations). Ces rémunérations sont exonérées
de l’impôt dans l’autre Etat (celui de résidence du récipiendaire) lorsque le bénéficiaire possède
la nationalité du premier Etat (qui verse les rémunérations) sans posséder en même temps la
nationalité de l’autre Etat (celui de résidence du récipiendaire) (art. 18 (1°)).
Pensions
Les pensions et autres rémunérations similaires versées à un résident d’un Etat au titre d’un
emploi antérieur ne sont imposables que dans cet Etat (art.19).
Elimination de la double imposition
Pour l’Allemagne :
La méthode du crédit d’impôt pour les dividendes (art.10), intérêts (art.11), redevances (art.12),
tantièmes, jetons de présence et rétributions similaires visées à l’article 16 et certaines
rémunérations versées par l’Etat (art. 23. 1° (2)).
La méthode de l’exemption avec progressivité pour les autres types de revenus (art. 23 1° (1)).
La convention prévoit un crédit matching de 15% pour les dividendes et de 10% pour les intérêts
provenant du Maroc qui ont été exonérés ou imposés à un taux inférieur à 15% (pour les
dividendes) de 10% (pour les intérêts) et sous certaines conditions (art. 22 (1. 3° et 4°).
Toutefois, le crédit matching sera de 15% pour les intérêts lorsque lesdits intérêts sont versés par
les institutions visées au protocole final de la convention (art. 22 (1. 4°).
Pour le Maroc :
La méthode de l’exemption avec progressivité pour les revenus imposables en Allemagne
conformément aux dispositions de ladite convention (art. 22 (2°)).
La méthode du crédit d’impôts pour les dividendes, intérêts et redevances (art. 23 (2°)).
Pour les dividendes, intérêts et redevances, la méthode du crédit d’impôts s’applique (art.23 2°
(2)).
Procédure amiable
Une procédure amiable est prévue à l’article 25. Elle permet aux contribuables de demander aux
autorités fiscales de l’Etat de résidence de résoudre les difficultés ou de dissiper les doutes
auxquels peuvent donner lieu l’interprétation ou l’application de la présente convention.
Observation
La convention ne prévoit pas une disposition relative à l’assistance administrative en matière de
recouvrement.