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TECHNIQUES DE COLLECTE ET TRAITEMENT DE L’INFORMATION

Préparé par

Jean-Pierre Ilboudo¸Ph.D Spécialiste de la Communication pour le développement Service de la


vulgarisation, de l’éducation et de la communication Division de la recherche, de la vulgarisation et de la
formation

TABLE DES MATIERES

1. LES NOTIONS DE COLLECTE ET DE TRAITEMENT DE L’INFORMATION


2. LES GENRES REDACTIONNELS
3. L’INFORMATION
4. LES ASPECTS ORAUX ET ECRITS DE L’INFORMATION - 5. LE JOURNALISME D’AGENCE
5. GESTION ET ANIMATION D’UNE PUBLICATION - 7. BIBLIOGRAPHIE
6. LES NOTIONS DE COLLECTE ET DE TRAITEMENT DE L’INFORMATION
la recherche;
et le traitement de l’information.
A) LES SOURCES D’INFORMATION
a) Les agences „
B) LA SCENE SOCIO -ADMINISTRATIVE ET TECHNIQUE NATIONALE
a) Les institutions répertoriées (organismes officiels publics ou privés)
b) Le terrain

C) L’INTERNET

C) LES TECHNIQUES DE COLLECTE DE L’INFORMATION

Les techniques généralement utilisées sont aussi les genres journalistiques qui servent à forger
l’information; elles sont au nombre de (4) quatre:

a. l’interview;
b. le reportage ;
c. le compte-rendu;
d. l’enquête.

Trois genres de situations parmi plusieurs, se présentent:


a. l’exploration;
b. la vérification;
c. l’approfondissement.
2. LES GENRES REDACTIONNELS
Le terme « genre rédactionnel » est connu également sous un autre synonyme appelé « genre
journalistique » On entend par « genre journalistique », l’outil dont dispose le journaliste ou le
correspondant pour « forger » l’Information: reportage, Interview, compte rendu, enquête, avant- papier,
brève, filet, billet... Le choix est large et permet au correspondant d’aborder son sujet.
„B) LA BREVE :
C’est une information courte, sans commentaires, répondant aux six questions de référence.

A) LES SIX QUESTIONS DE REFERENCE :


MESSAGE ESSENTIEL

QUI? QUOI?

OU? QUAND?

POURQUOI?

COMMENT?

CHUTE

LES VALEURS DE L’INFORMATION

VALEUR DE PERTINENCE

VALEUR PROBABILISTE

VALEUR D’ENJEU

„C) LE REPORTAGE : Genre majeur, il est l’instrument -roi du correspondant- parlons alors du
« reporter », mot anglais emprunté au français « rapporteur » (certains puristes vont jusqu’à écrire
« reporteur »). Il s’agit bien de rapporter ce qui a été capté, vu, entendu, et pourquoi pas senti, touché
et goûté.

„D) L’INTERVIEW : C’est le genre rédactionnel par excellence, l’outil premier et celui qu’on pratique
sans (toujours) le savoir. En effet, du matin au soir, le journaliste se doit de questionner: “Qu’est ce qui
s’est passé? Quand cela est-il arrivé? Comment le feu a-t-il pris? Comment l’inondation est-elle
survenue? Qui a appelé les secours? Combien de personnes sont sinistrées, sont sans abri? Pourquoi
y avait-il un bidon à essence dans la pièce? » On retrouve là les fameuses questions de référence.

Qui Quoi Où Quand N˚ de page NOTES PROPREMENT DITES

Zone disponible pour les compléments, rajouts,


questions à poser

NOTATIONS: les lieux, les gens, les attitudes et IDEES HORS SUJET à ne pas laisser
détails significatifs, n° de téléphone, etc. échapper
A chaque situation de terrain correspond un type d’entretien. L’entretien directif L’entretien semi -directif
Cette trichotomie (non-directif, directif et semi- directif) répond a des besoins pédagogiques; car dans la
réalité, nous faisons une combinaison du non-directif et du directif pour aboutir à du semi- directif qui
reste la forme d’entretien que nous utilisons quotidiennement dans la vie courante.

„ASPECTS REDACTIONNELS

a. Qui? Quoi? Où? Quand? Comment? Pourquoi?


b. Précision
c. Clarté
d. Concision
e. Style: simple et direct
f. Privilégier l’élément informatif
g. Faire les articles en fonction du type d’organe (presse écrite ou Radio)
h. Temps de conjugaison: présent, passé-composé
i. Choix du sujet (éviter les nouvelles vite périssables)

Six questions: Qui? Quoi? Où? Quand? Comment? Pourquoi?

1. Choix du sujet et tri sélectif


2. Intérêt personnel et collectif
3. Objectivité (authenticité): véracité
4. Signification
5. Crédibilité
6. Diversification des sources d’information
7. Clarté dans la rédaction
8. Précision
9. Concision
10. Style (tenir compte du type d’organe; radio ou presse écrite)
11. Simplicité
12. Temps de conjugaison: par excellence passé-composé et présent
13. Méthode de travail rigoureuse
14. Travailler vite et bien
15. Documentation
16. Chapeau + développement + chute
17. Privilégier l’élément informatif

3 L’INFORMATION

a) Valeur de pertinence Loi de proximité (valeur de pertinence): Valeur probabiliste Valeur d’enjeu
Le style de l’information: Témoin: actif ou sélectif CORRESPONDANT Actif Sélectif
„B) LA STRUCTURE D’UNE DEPECHE

Structure de la pyramide inversée:

a. Eléments les plus importants: premier paragraphe


b. Les détails 3. Développement: les autres feuillets

Pour être crédible, une bonne dépêche d’agence doit être:


a. basée sur des faits
b. rapide
c. concise
d. exacte
e. complète
f. intéressante
C) LA REDACTION JOURNALISTIQUE, L’INFORMATION ET LE STYLE JOURNALISTIQUE EN
PRESSE ECRITE
But et règles Faire connaître et comprendre au plus grand nombre.
La préparation Matériaux
La construction Les moyens de construction.
Les 5W, un réflexe journalistique

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« Combien, qui, quoi, comment, où, quand, pourquoi » : plusieurs fois par jour, nous (nous) posons ces
questions pour en savoir davantage. En journalisme, ces questions se posent obligatoirement pour tous
les sujets traités et doivent absolument trouver une réponse. Elles doivent devenir un réflexe, dès la
recherche d’information puis au cours de la rédaction de l’article.
Répondre aux 5 W (de l’anglais « What, Who, Where, When, Why » – en français, « Quoi Qui, Où,
Quand, Pourquoi ») dans chaque article de presse constitue une règle fondamentale et impérative du
journalisme.
Règles d’or
Il ne peut pas y avoir de compromis sur les quatre premiers W. Le lecteur, le téléspectateur, l’auditeur a
besoin de repères : où et quand cela s’est-il passé, qui est concerné, que s’est-il passé.
Dire le plus clairement possible en quoi consiste l’action.
Exemple : « Il y aurait des désaccords au sein de l’équipe dirigeante » est une mauvaise
information. « Pierre et Jean se disputent la présidence » est une meilleure information.
Toujours identifier le sujet de l’action.
Exemple : « La rentrée des classes a été repoussée » est une mauvaise information. « Le
ministre de l’Éducation repousse la rentrée des classes » est une information plus claire.
Toujours dire précisément où se passe l’évènement que l’on relate.
Toujours dire avec précision quand s’est passé l’évènement que l’on relate.
Si l’on ne dispose pas de ces renseignements, il faut tout faire pour les rechercher. Une information n’a
de valeur que si la réponse à ces quatre questions fondamentales est donnée. Un journaliste ne devrait
jamais donner une nouvelle qui ne les comporte pas. Cette règle s’applique à tout et peut aider, voir
guider, la construction de l’article.
Il peut arriver que l’on doive rédiger un article sans connaître la réponse au cinquième W, le «
Why (Pourquoi) » ou le « How (Comment) «Une démarche plus poussée de recherche et d’analyse de
l’information pourra néanmoins permettre de trouver une réponse.
« CQQCOQP »
« Combien, qui, quoi, comment, où, quand, pourquoi » : « CQQCOQP », un moyen mnémotechnique
pour les garder en tête.
Source.

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