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Les grands genres de la presse écrite et leurs caractéristiques II

CHAPITRE I : Démarche de l’écriture journalistique

I-1- REVISION : Les différents genres journalistiques

Le genre journalistique est une forme utilisée, une façon de s’exprimer pour
faire véhiculer un message.
- L’éditorial : C’est l’opinion d’un journal, il faut qu’il s’agisse d’un sujet
qui touche tout le monde pour que l’éditorial intervienne.
- La nouvelle
- Le compte rendu
- Le reportage
- L’interview
- L’enquête
- Le portrait
- La brève

I-2- La spécificité de l’écriture journalistique

a- Écriture simple
- Lecture par reconnaissance : Le mouvement de l’œil pendant la lecture
n’est pas linéaire, mais il est saccadé. L’œil peut lire aisément une phrase
si le cerveau reconnaît d’emblée chacun des mots qui la composent, Dans
le cas contraire, il trébuche et abandonne. Il n’est pas censé avoir un
dictionnaire constamment à porter de mains pour l’ouvrir.
- La mémoire de base : (c’est en fonction de la capacité de celui qui lie
qu’on écrit, c’est en fonction des mots que le lecteur a en tête pour lui
permettre de lire, alors le journalise utilise ce qu’il faut pour écrire). Il est
fonction du niveau d’instruction dont est extrêmement variable.
- La mémoire additionnelle : Le choix du vocabulaire doit être adapté à
son doctorat, mais le lecteur doit enrichir son vocabulaire par la lecture.
Le lecteur ne s’approprie aisément un texte si les mots qu’il contient sont
pour lui en mémoire.
- Terme à éviter : Les mots abstraient, les mots d’origines étrangères non
intégrer dans la langue courante, Les sigles (ONU, UNICEF) lorsqu’on
n’est pas sûr que chaque lecteur les comprend, le jargon, les mots
scientifiques, le langage recherché voir pédant qui satisfait celui qui écrit
et quelque intellectuel mais décourage ceux qui n’y ont pas accès, les
mots à sens multiple.
- Les redondances : Eviter les répétitions (en journalisme il faut éviter les
mêmes mots, deux fois le même mot signifie une faute), éviter les
formules creuses (il est évident que, pour ainsi dire, etc…), éviter les
pléonasmes (il est tombé par terre, il est monté en haut etc…)
Non seulement l’œil ne lit pas de manière continue la ligne du texte, mais il ne
lit pas tous les mots d’une phrase. Le cerveau procède par écrêtage ou le
repérage. Il repère les mots chargés d’information, il saute d’un mot à l’autre en
laissant tomber ce qui n’apporte pas d’information.

b- La concision

(C’est dire une réalité ou donner une information en peu de mot.)


La rapidité de la lecture, la compréhension et la mémorisation sont influencées
par sa longueur. Chaque phrase doit donner une information. Le mouvement de
l’œil pendant la lecture n’est pas linéaire, mais il est saccadé. L’œil ne déchiffre
pas l’ensemble des lignes, mais des parties de cette ligne, il photographie une
dizaine de caractère. L’unité de base de la lecture est le mot ou le groupe de mot.
Exemple : Exercice de lecture pour deux personnes, Cinq mots pour le 1 er et dix
10 mots.
Les mots les plus courts sont lus en une seule fois, une seule photographie
jusqu’à 10 (dix) signe, les mots les plus long nécessite deux prises de vue.
- Sujet, verbe complément « La mémoire immédiate » c’est la capacité du
lecteur à retenir ce qu’il vient de lire. Dans une phrase, la première partie
est mieux mémorisée que la seconde. Il est recommandé de faire des
phrases coute avec un maximum de phrase inférieur à 17mots, Au cas où
la phrase contient 17mots, le message entier sera mémorisé à 70% : la
première moitié à 90% et la seconde à 50%.

C- Précision

Il est important d’utilisé des mots précis et juste. Les termes, les gens, les
personnes sont vagues. Il faut plutôt designer de façon précise de qui il s’agit.
Chap II : Plan et source d’information journalistique

II-1- Les différents plans

- La pyramide inversée (compte rendu) : c’est donner les informations


les plus importante et terminé par les moindre. Elle est utilisée dans le
compte rendu
- Le plan démonstratif (Enquête et Analyse) : il convient bien pour un
article d’analyse ou une enquête. Il s’agit d’énoncé le message essentiel
(les conclusions de son analyse, de son enquête), puis d’étayer la
démonstration par une succession d’argument appuyer sur des faits. Il est
impératif d’éveillé a l’enchainement logique des arguments. Une bonne
hiérarchisation est nécessaire.
- Le plan dialectique (éditorial) : Cela consiste à donner la thèse et
l’antithèse.
- Le plan chronologique : c’est un récit qui tient compte du temps. Il peut
être utilisé pour raconter un match, une histoire du tribunal, …
- Le plan chronologique inversé : c’est un récit qui commence par la fin
d’un évènement et descend progressivement vers le début.
- Le plan analytique (dossier) : c’est un plan qui consiste a parlé dans un
article de la conséquence, de la cause et se termine par la solution. Il
s’inspire du plan de l’exposé historique : Causes – Principaux faits –
Conséquences ; mais en commençant par les faits, voir par les
conséquences avant de traiter du contexte et du pourquoi (Conséquences –
Causes – Solutions). C’est un plan très logique et qui permet de faire le
tour d’une question sans embrouiller le lecteur.
- Le plan scénario (Reportage) : il convient principalement pour un récit
(compte rendu, reportage, portrait). A la manière d’un film, d’une pièce
de théâtre, d’un roman, d’un documentaire, etc…, il s’agit de construire
une image autour d’une image dominante, d’un personnage central, d’une
pièce à conviction, d’un propos, etc…

II-2- Les sources d’informations

- Les différentes sphères : la très grande majorité des informations


publiées dans les journaux proviennent des organisations de toute nature
qui existe dans la société.
 Politique : cette sphère est constitué d’élu et des membres de
l’administration publique. Ce milieu intéresse le journaliste pour la
masse d’information qui régule la vie sociale qui y circule à savoir
les lois et règlements, mais aussi pour surveiller la gestion des biens
publics entre autres.
 Militaire : malgré la rigueur et le « verrouillage » des informations
le rédacteur approche si cela s’avère nécessaire la hiérarchie
militaire pour des éclairages indispensable à la bonne
compréhension de certains faits.
 Judiciaire : la presse a souvent des rapports compliqués avec le
milieu judiciaire. Le trio Presse – Justice – Police ne fonctionne pas
dans bien des cas. Néanmoins le journaliste chevronné y trouve son
compte par une approche intelligente et un bon carnet d’adresse.
 Économique et sociale : une grande partie des problèmes collectifs
du pays y sont concentré, le travail et la production de richesse
étant devenu l’enjeu premier du « politique », les oppositions y sont
fortes, les conflits fréquents d’où l’intérêt du journaliste a s’informé
sur ce milieu.
 Culturelle et loisirs : les producteurs et les diffuseurs de bien
culturel et de loisir (y compris le sport) ont toujours rechercher la
complicité bienveillante des journalistes.
 Associative : l’existence de très nombreuses associations livre et
parfois peux contrôler par les pouvoirs publics devrait être un gain
pour le journaliste

- Les instruments de l’échange des informations


 Communiqué de presse :
 Dossier de presse :
 Conférence de presse : elle est conférence lorsqu’il s’agit
exclusivement des journalistes. La conférence de presse permet un
contact avec un groupe de journaliste, elle est prévue longtemps à
l’avance. Les journalistes posent des questions au conférencier après
son exposé.
 Déjeuner de presse : il se déroule comme la conférence de presse
mais en plus intime et plus convivial. Il se pratique surtout avec
quelque journaliste sélectionné ou un seul
 Voyage de presse : c’est quand un groupe de journaliste est invité par
une organisation a accompagné un responsable sur le « terrain ». Il
peut s’agir de visiter une entreprise ou un centre commercial, de
parcourir un parcours touristique, etc…
 Entretien téléphonique : les responsables des institutions usent de ce
procédé pour donner des informations au journaliste ou pour le
sensibiliser à un fait jugé préoccupant.
 Courrier : une lettre, un fax, un message sur la boîte à lettre
électronique d’un journaliste. C’est un moyen simple d’alerté, d’attirer
l’attention, d’inviter à approfondir.
 Agence de presse : Associated Press (AP, agence américaine), Reuters
(Britannique), Agence France Presse (AFP, Française) sont les
principales sources d’informations des journalistes en matière
d’agence de presse. Il paye les services de ses agences en contractant
un abonnement.
 Internet : le réseau internet donne accès à une documentation illimité,
ouvre des portes, mets en contact avec des hommes et des femmes du
monde.
 Source documentaire : elles sont constituées des documents produits
par les organisations, des archives de la presse, des centres de
documentation spécialisé (science politique, pétrole, assurance, … des
informations de la presse au quotidien, etc…

Chap III – Objectif d’une écriture journalistique

3-1- Écrire pour informer

- Informations insolites : le normal, l’habitude, le permanent n’entre pas


dans la catégorie a publiée. « Quand un chien mord un banquier ce n’est
pas une information. Si un banquier mord un chien s’en ai une ». Un
évènement digne d’être relaté dans un journal se caractérise d’abord par
son anormalité.
- Information nouvelle : le journaliste est un chasseur de nouvelle. Il ne
fait correctement son travail que s’il s’intéresse en permanence aux
évènements de l’actualité. En principe, les faits relatés dans les journaux
doivent être nouveau ou être abordé sous un angle nouveau.
- Intérêt général : le journalisme devrait s’intéressé a la vie publique et
aux individus qui concours à l’organisation et s l’activité collective, ou
dont le travail a un impact plus large. La référence à la vie privée est
interdite dans bon nombre de pays.
- Sens de l’information : l’un des critères de sélection des faits est la
signification. Un évènement non significatif ne doit pas être retenu en
principe. L’appréciation du journaliste déterminera à tout moment cette
signification. Le lecteur sera attentif à la pertinence de ses choix, de son
regard car il lui demande de replacer l’évènement ou la situation dans son
contexte par rapport à l’actualité d’abord par rapport a l’histoire
contemporaine ensuite. Un fait n’est rien sans l’explication qui permet au
lecteur de se faire son idée sur l’importance qu’il doit lui accorder.
- La loi de proximité : ce qui est intéressant pour le lecteur c’est ce qui le
touche, ce qui peux lui être utile et ce qui est le plus proche de lui.
 L’actualité : on est plus réceptif a des faits, des évènements, des
situations qui se produise ou sont présenté dans le moment présent.
Le passé compte moins de même que le futur. Hormis le futur
immédiat, il peut être concerné par les conséquences des faits en
question. D’autre part, le lecteur s’intéresse d’avantage a un fait s’il
a un rapport avec les évènements dont les médias parlent au
moment où il se produit : l’organisation tous les 4ans des JO. On
s’intéresse à ce qui est nouveau, pas ce qui dure. Ainsi les conflits
armés aussi sauvage et médiatisé soit-il ne captive plus le public au
bout d’un moment même si l’intensité des combats ne diminue pas.
Si le journal veut continuer à intéresser les lecteurs, il doit faire
preuve d’invention et de créativité.
 Les grands instincts : tout ce qui concerne l’homme dans ses
dimensions fondamentale attire l’intérêt, éveille la curiosité :
l’instinct vital, l’amour, le plaisir, la mort, la haine, la violence, la
jalousie… rare sont les individus qui ne se passionne pas pour les
faits divers : les accidents, les crimes, les procès.
 La géographie : on est enraciné dans une ville, une région,
on est originaire, on est née quelque part. ce rattachement à
une culture locale a des origines, est extrêmement puissant.
Le lecteur s’intéresse donc à ce qui est géographiquement
le plus proche de lui : sa ville, sa région, son pays. Plus
l’information est éloignée moins il se sent concerné sauf
s’il as des raisons de le faire : ses propres origines, des
proches qui habite dans cette région ou dans ce pays
étranger, une résidence secondaire.
 La loi du mort kilomètre : c’est combinaison de la loi des grands
instincts et de la géographie. On minimise un évènement lointain
même s’il est dramatique avec de nombreux mort (accidents
d’avion) et on accorde une grande place à un évènement proche de
même nature même si les victimes sont peu nombreuses.
 Le groupe socio professionnel : l’appartenance à une
profession garantie l’intérêt pour tout ce qui touche à cet
univers spécialisé. Plus généralement l’appartenance à un
groupe donné (les cadres, les médecins, les salariés d’une
entreprise, les retraités, les femmes ingénieurs, …)
provoque une demande informations de ce groupe. On
attend d’une presse professionnelle ou de rubrique
spécialisé qu’elle vous apporte des renseignements utiles
pour votre métiers, votre carrière, votre vie.

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