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Philosophie de la

logique
ensemble des problèmes théoriques qui
relèvent traditionnellement de la logique

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logique.

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La philosophie de la logique est une
partie de la philosophie des sciences qui
s'intéresse à l’ensemble des problèmes
théoriques qui relèvent traditionnellement
de la logique, comportant
essentiellement la question de son
essence[1], son histoire depuis son
origine aristotélicienne et à l'intérieur de
la question philosophique, de l'extension
de son domaine et de ses limites, aux
côtés de la philosophie du langage, de la
philosophie des sciences, du
psychologisme et des mathématiques.

Étymologie

Article détaillé : Logique.


S'agissant du sens de la « logique »,
venant du grec logiké epistémé où elle
signifiait un des secteurs de l' « être »,
celui du logos, à côté de l'éthos et de la
phusis, conformément à la division de la
philosophie en trois branches, ce sens
reste du point de vue philosophique un
problème[2].

Origine et fondement
traditionnel de la Logique

Article détaillé : Histoire de la logique.

Pour Hervé Barreau[3], Aristote a dominé


par ses prises de positions
philosophiques l'âge de la science
grecque. Un âge qui s'est prolongé
jusqu'au Moyen Âge et à la Renaissance.
Aristote ne considérait pas la logique
comme une science mais comme un outil
de raisonnement, propédeutique à la
science mais sans objet particulier[4].

La logique transcendantale de Kant.

La logique dialectique de Hegel.

La logique formelle entre les mains des


mathématiciens : La mathématisation de
la logique en deux étapes.

1. L'algèbre de Boole
2. La logique des relations de De
Morgan.
Ensuite le lien avec les mathématiques
est trop fort pour isoler la philosophie de
la logique pure (voir philosophie des
mathématiques).

Pierce met en valeur le caractère général


de la relation d'illation et réinterprète
avec elle la syllogistique aristotélicienne.
Il introduit les quantificateurs
modernes[4].

Frege relie la logique des fonctions avec


la logique des propositions grâce à
l'analyse de la proposition (fonction,
argument) et à l'usage réglé des
quantificateurs. Première axiomatique de
ces deux logiques[4].
Russell et Whitehead finalisent la logique
formelle, couramment enseignée au
début du xxie siècle en deux parties :
logique des propositions et logiques des
prédicats[4].

Questions philosophiques

Le questionnement philosophique d'une


science en particulier est une extension
de la philosophie des sciences en général
(voir à ce sujet : Philosophie des
sciences).

Ce questionnement porte notamment sur


la discipline, sur son histoire (sa
mathématisation par exemple) et sur les
liens qu'entretient ou non cette discipline
avec d'autres disciplines.

La question principale reste le statut


même de la logique : Qu'en est-il de son
fondement et notamment du principe de
non-contradiction ? Quid du principe du
tiers exclu ? Devra en outre être justifiée
la distinction habituelle entre la théorie
du jugement et la théorie du syllogisme.

Articulation de la logique avec les


logiques modales (possible, impossible,
nécessaire)[4] ?

La logique formelle actuelle, outil pour


toutes les disciplines scientifiques et en
particulier les mathématiques, est elle
féconde dans d'autres champs de la
connaissance ? (1re remarque de Hervé
Barreau, p. 23)[4]

La nature des nouvelles logiques créées


par certaines disciplines : La
chronosophie comme une logique du
temps par analogie à la géométrie qui
serait une logique de l'espace[4] ?

Impacts sur la logique des travaux de


Gödel sur la consistance et la
complétude en mathématiques[4].

Concernant l'approche philosophique de


la logique relative à la question de la
définition de son essence, il convient
entre autres de se rapprocher de la
contribution du philosophe Martin
Heidegger (voir l'article Heidegger et la
logique).

Notes et références

Note

Références

1. Jean Greisch De la logique


philosophique à l'essence du
langage : la révolution copernicienne
de Heidegger no 69, éditions de
Minuit, mars 2001
2. Françoise Dastur Heidegger
Bibliothèque des Philosophies VRIN
2007 page 125
3. « Hervé Barreau (1929-2014) (http
s://data.bnf.fr/fr/11890326/herve_ba
rreau/) [archive] », sur data.bnf.fr
(consulté le 1er septembre 2022)
4. Barreau Hervé, L'épistémologie, Paris,
PUF Que sais-je ? 8e éd., 2013, 127 p.
(ISBN 9782130626077), p. 17

Bibliographie

W.V.O. Quine, Philosophie de la logique,


trad. fr. par J. Largeault., Paris, Aubier-
Montaigne, 1976
Pascal Engel, La norme du vrai,
philosophie de la logique, Paris,
Gallimard, 1989
Edgar Morin, La méthode, Tome 4, Les
Idées, Le Seuil, Nouvelle édition, coll.
Points, 1996
Michael Dummett Traduit par Fabrice
Pataut, « Philosophie de la logique (htt
p://www.leseditionsdeminuit.eu/f/inde
x.php?sp=liv&livre_id=206
2) [archive] », 1991
Denis Bonnay & Mickael Cozic (éd.),
Philosophie de la logique, Vrin, 2009,
(ISBN 978-2-7116-1796-8)

Articles connexes

Bibliographie de logique et de
philosophie du langage
Logique mathématique
Philosophie des mathématiques
Principia Mathematica

Liens externes

(en) [PDF] Bibliographie de philosophie de la


logique et des mathématiques (http://
www.ucl.ac.uk/philosophy/LPSG/Ch2
2.pdf) [archive] de la London
Philosophy Study Guide (http://www.uc
l.ac.uk/philosophy/LPSG/) [archive]

Notice dans un dictionnaire ou une


encyclopédie généraliste : Britannica
(https://www.britannica.com/topic/phil
osophy-of-logic) [archive]
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