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蜗牛法语 2021 DALF C1 写作课 与其老师 Yuqi

第二讲课前作业

1.第一篇 Synthèse 的写作任务中有关 la gratuité 的两篇文章,老师进行了标注(见文末)。


请你重新阅读标注后的两篇文章,结合你写作业时的构思整理出一个大纲,本次作业要求用
简洁明了的中文列出大纲,上麦分享时对着中文大纲用法语介绍(建议中文不要写太复杂的
句子或成语,表述清楚逻辑即可)。【需要 3 名同学上麦分享】

2. Mini-synthèse à l’oral:按照以下表格中的内容,口头总结材料来源、主题、观点的相同点
和不同点。注意:准备过程中只允许记动词和转折词,不允许写逐字稿;对文中的表达可进
行适当替换、注意句子之间的转换衔接。【需要 2 名同学上麦,每名同学各总结一个 plan】

图1

图2
蜗牛法语 2021 DALF C1 写作课 与其老师 Yuqi

3. 阅读文章(见下页),并从文章中提取信息回答下列问题(摘抄整句或短句皆可),本作
业不用提交,但请大家务必仔细阅读文章,梳理清楚思路,直播课我们会公布参考答案,同
时阅读一篇按照以下问题顺序写成的 synthèse。

辩题 Sujet de débat :

文章来源 Source :

正方 Jacqueline Quéniart 的职业 :

反方 Claude Hagège 的职业 :

相同点

① 法国小学英语教学中存在什么问题?

Jacqueline Quéniart :

Claude Hagège :

② 学习一门外语应该什么时候开始?理由是?

Jacqueline Quéniart :

Claude Hagège :

不同点

① 双方针对英语教学的问题各提出了什么方案/建议?

Solution/Proposition de Jacqueline Quéniart :

Solution/Proposition de Claude Hagège :

② Est-ce qu’il faut parler comme les natifs ?

Jacqueline Quéniart :

Claude Hagège :
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Faut-il apprendre l'anglais dès l'école primaire ?


Par L’EXPRESS.fr

Pour
Jacqueline Quéniart
Professeur agrégée d'anglais, membre de la commission Thélot
« C'est une compétence indispensable à tout citoyen »

La commission Thélot [qui a chapeauté le « Grand débat national sur l'avenir de l'école » ] a considéré que
tous les élèves devaient apprendre, dès le CE 2 (相当于中国小学三年级), « l'anglais de communication
internationale» et que celui-ci devait faire partie du «socle commun de connaissances ». Au sein de la
commission, ce sont surtout les industriels, les universitaires, les parents et les hommes politiques qui ont
défendu l'idée que l'anglais était devenu une compétence indispensable. Par le rôle qu'il joue en économie,
dans les sciences, la technologie, la culture et les médias, il occupe une place à part parmi les langues
étrangères. En France, 96% des enfants le choisissent pendant leur scolarité.

Rendre son apprentissage obligatoire très tôt aiderait notre pays à retrouver son influence sur la scène
mondiale, écornée par notre insuffisance en anglais. Une récente évaluation des compétences des élèves de
15 et 16 ans dans sept pays européens le montre : les résultats des Français sont nettement inférieurs à ceux
des élèves des autres pays (Suède, Finlande, Norvège, Pays-Bas, Danemark et Espagne), où l'anglais est
obligatoire dès le primaire. Depuis 1996, le niveau a baissé. Notre façon d'enseigner est en cause, trop axée
sur la grammaire et l'écrit. Les élèves s'expriment peu, de peur de se tromper, surtout devant 30 élèves.

700 millions de personnes parlent anglais dans le monde. Or c'est la langue maternelle de moins de la moitié
d'entre elles. S'inspirant de travaux menés par des chercheurs anglais à l'université de Vienne, en Autriche,
les professeurs devraient abandonner l'idée d'enseigner une langue proche de la perfection des natifs. Ces
travaux préconisent d'étudier l'anglais en usage dans la communication internationale, pour parvenir à
distinguer ce qui est indispensable à l'oral de ce qui ne l'est pas. Par exemple, il n'est pas utile de s'acharner
sur certaines erreurs typiques des élèves - confondre les pronoms « who » et « which », durcir la
prononciation du « th » ... Il faudrait repenser la façon d'enseigner l'« anglais international ». Il s'agirait, en fait,
de déterminer ce qui serait évalué prioritairement dans le « socle commun ». Sans pour autant renoncer à
présenter les cultures et les littératures qui fondent l'identité de la langue. L'aptitude à l'écoute, l'éducation de
l'oreille, les stratégies de communication, la conscience linguistique ainsi développées prépareraient l'étude
d'autres langues dès la cinquième.
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Contre
Claude Hagège
Professeur au Collège de France, titulaire de la chaire de théorie linguistique
« Il faut promouvoir l'apprentissage de deux langues »

La proposition du gouvernement de rendre obligatoire l'apprentissage d'une langue vivante dès le primaire,
pas forcément l'anglais, ne me satisfait pas. Parce qu'il est certain que les familles se précipiteront, de toute
façon, sur l'anglais. Et il n'y a aucune raison de renforcer la suprématie anglophone. La vocation de l'école,
c'est la transmission et l'innovation. C'est donc le plurilinguisme, l'apprentissage de deux langues étrangères,
non d'une seule, qu'il faut promouvoir à l'école primaire. Je suis hostile à l'enseignement de l'anglais seul,
comme c'est le cas dans les pays scandinaves, par exemple. Là-bas, cela peut se comprendre car la langue
du pays n'est pas parlée hors des frontières, alors que le français a une vocation internationale très ancienne.
L'Association des pays francophones réunit 50 pays aujourd'hui, ce qui veut dire qu'il y a des gens dans le
monde qui voient dans notre langue un autre choix. La domination de l'anglais n'est donc pas inéluctable.

C'est d'ailleurs l'une des langues les plus difficiles à apprendre, pour nous qui parlons une langue romane.
Plus que le russe ou l'arabe. L'anglais est « traître », avec son absence apparente d'inflexion et la grande
quantité de mots monosyllabiques. Il est cousu d'idiomatismes, de difficultés phonétiques. En fait, comme le
disait Churchill, « l 'anglais est une langue très facile à parler mal ». C'est pourquoi le concept d'« anglais de
communication internationale » laisse perplexe. Une langue est une langue. Et l'idéal, c'est de parler comme
les natifs !

Pourquoi parler plusieurs langues le plus tôt possible ? Pour des raisons neurophysiologiques : à partir de 10-
11 ans, les synapses, ces zones de contact entre les neurones, se sclérosent. Or elles jouent un rôle majeur
dans la rétention des souvenirs. A cela s'ajoute l'oreille. Jusqu'à 10-11 ans, elle est réceptive à tous les sons.
Ensuite, elle devient sélective : elle ne perçoit plus que les sons récurrents, entendus dans l'entourage.
Résultat : un francophone qui apprend l'anglais à 13 ans prononce difficilement les « h » car il ne les entend
pas. Enfin, les familles craignent que l'on n'apprenne trop de choses aux enfants. Or les capacités du cerveau
sont infinies et sous-exploitées par les programmes... Le plurilinguisme scolaire précoce n'existe nulle part
dans le monde. Cette idée devrait être promue par la France.
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Document n° 1

La gratuité, mais à quel prix ?

Une enquête éclairante et pédagogique décrypte ce florissant... business.

C'est l'un des business les plus lucratifs de notre époque : le gratuit. Il est partout. Dans les petits commerces, la
grande distribution, la presse, sur Internet… Tout est accessible, ou presque, sans débourser un centime : des
journaux offerts avec le sourire, des e-mails envoyés d'un simple clic et des réseaux sociaux accessibles sans taper
le code de sa carte bancaire. Évidemment, la réalité est plus nuancée et complexe car dans l'économie réelle ou
invisible, rien n'est jamais gratuit.

Du marché de Trouville en passant par les grandes enseignes et les géants du Net, cette enquête fouillée et
pédagogique, décortique les mécanismes du financement de la gratuité, qui derrière sa promesse peut coûter cher au
consommateur.

Prenez les offres promotionnelles dans la grande distribution : un paquet de chips avec 10% en plus, un paquet de
pâtes offert pour l'achat de deux… Une bonne affaire ? Pas vraiment puisque la gratuité est calculée à l'avance et
répercutée sur le prix final comme l'explique face caméra le gérant d'un supermarché. De façon générale, la gratuité
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possède plusieurs modes de financement : les dons (Wikipédia), les impôts (pour les usagers d'un service public) et
la publicité, le nerf de la guerre. C'est le cas des journaux gratuits dont le modèle économique repose à 100% sur la
pub (le coût d'une page équivaut à 30 secondes d'un spot diffusé avant le JT d'une grande chaîne). Le prix à payer ?
Une info forcément moins développée et encore plus dépendante des annonceurs que la presse traditionnelle.

Mais la gratuité a pris ces dernières années une dimension autrement plus spectaculaire avec l'explosion des géants
du Web. Elle est même devenue la base d'une nouvelle économie sur laquelle les géants Google (Youtube,
Gmail…) et Facebook, pour ne citer que les plus connus, ont bâti des fortunes colossales. Évidemment, ces empires
n'ont rien d'entreprises philanthropiques. Si elles permettent d'envoyer des e-mails ou de s'inscrire sur un réseau
social sans débourser un centime, c'est dans le cadre d'une stratégie mûrement réfléchie. Et là encore, c'est
l'internaute qui en paye le prix fort, sans forcément en avoir conscience… Sans révélation fracassante, le
documentaire montre surtout comment tous les services gracieusement offerts par ces mastodontes virtuels
possèdent leurs contreparties : un fichage en bonne et due forme des utilisateurs et de leurs données personnelles…

Âge, sexe, localisation, derniers achats effectués sur le Net, goûts personnels, sites visités… Des informations
stockées par des murs d'ordinateurs dans des data centers et analysées par des algorithmes, avant d'être
commercialisées auprès d'annonceurs prêts à payer cher pour mieux connaître les habitudes et goûts de leurs clients
potentiels. Lesquels se retrouvent destinataires de publicités Internet ciblées apparaissant de manière souvent
intempestive, voire carrément intrusives, quand ils surfent sur le Net. Comme le résume parfaitement l'universitaire
Alain Rallet : "Quand c'est gratuit, c'est que vous êtes devenu le produit." L'économie Internet a poussé cette
logique glaçante à son paroxysme.

Quand c'est gratuit, qui paye ? Dimanche soir, 20h50, France 5

Éric Mandel - Le Journal du Dimanche dimanche 30 octobre 2016

Document n° 2

« Demain, presque tout sera gratuit »

Dans son dernier livre « La Nouvelle Société du coût marginal zéro » (Ed. Les Liens qui libèrent), le célèbre
économiste américain Jeremy Rifkin, qui a conseillé Angela Merkel, ne pronostique rien de moins que la fin du
capitalisme actuel. Grâce à l'explosion des plates-formes de partage.

Capital : Vous annoncez le déclin du capitalisme. A-t-il jamais été aussi puissant qu'aujourd'hui ?

Jeremy Rifkin : Nous arrivons en effet à l'aboutissement du système capitaliste traditionnel. A force de trouver de
nouvelles technologies pour réduire leur coût marginal - le coût de production d'une unité supplémentaire - les
entrepreneurs sont en passe de le réduire à zéro. Et donc d'atteindre la gratuité généralisée. Or sans chiffre
d'affaires, plus de profit. Et donc plus de capitalisme. Ce mouvement vers la gratuité a déjà commencé dans le
monde virtuel, notamment la presse et la musique. Il se poursuit dans l'éducation, avec l'explosion des Mooc («
massive open online course ») déjà suivis par des millions d'étudiants dans le monde, ou dans la finance avec le
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court-circuitage des banques par le financement participatif (« crowdfunding »). La grande nouveauté, c'est que le
phénomène atteint désormais le monde physique.

Capital : La gratuité se profile-t-elle aussi pour les télécommunications ?

Jeremy Rifkin : Oui. Aux Etats-Unis, la FCC (NDLR : commission fédérale des communications) encourage
actuellement le développement de super-réseaux Wi-Fi, en réallouant une partie des fréquences utilisées jusqu'alors
par les chaînes de télévision. Ces antennes pourront arroser des étendues bien plus vastes que nos actuels hotspots
Wi-Fi. Et franchir plus facilement les murs d'immeubles et les montagnes. On se dirige donc vers un Wi-Fi gratuit
partout. Le coût des infrastructures n'est pas négligeable, mais il baisse très rapidement.

Capital : Admettons que votre prophétie se réalise. Qui aura envie d'innover demain, s'il n'a pas espoir d'en tirer un
certain profit financier ?

Jeremy Rifkin : Mais que font les auteurs de logiciels open source, de blogs, de vidéos YouTube ou d'ebooks
gratuits ? Des millions d'individus créent déjà sans volonté d'enrichissement. Dans le monde entier, les jeunes
générations sont de plus en plus des entrepreneurs sociaux. L'an passé, une étude réalisée auprès de 9.000 lycéens a
montré qu'ils préféreraient travailler dans les hôpitaux prestigieux plutôt que chez Google ou Facebook. De
nombreux Etats américains encouragent les sociétés telles que la société Patagonia qui ont des actionnaires, mais
dont les statuts leur permettent de donner la priorité à leurs engagements sociaux et environnementaux. Je ne dis
pas que le capitalisme classique va disparaître. Je dis qu'on va voir émerger un monde hybride dans lequel les
plates-formes collaboratives sans but lucratif auront de plus en plus de place.

Capital : La France est-elle bien armée pour cette révolution ?

Jeremy Rifkin : Oui, elle est en excellente position. Car elle a des géants mondiaux dans les transports, la
construction, les télécoms ou l'énergie. Pierre Bellon (Sodexo), Henri Proglio (ex-EDF), les groupes Bouygues et
Schneider Electric sont très intéressés par mes travaux. En Europe, la France sera un acteur clé de cette
transformation avec l'Allemagne, beaucoup plus que l'Angleterre ou l'Italie. Même si vous devez accomplir vos
réformes structurelles en parallèle.

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