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SOMMAIRE
1. OBJET................................................................................................................................ 3
2. CONSISTANCE.................................................................................................................3
3. DOMAINE D’APPLICATION........................................................................................ 3
4. ENTITES CONCERNEES............................................................................................... 3
5. DOCUMENTS................................................................................................................... 3
6. LEXIQUE........................................................................................................................... 4
7. DESCRIPTION DE L’ACTIVITE.................................................................................. 4
8. FONCTIONS INTERVENANTS DANS L’ ACTIVITE............................................. 18
9. LISTE DES DOCUMENTS A ETABLIR..................................................................... 18
10. CLASSEMENT ET ARCHIVAGE................................................................................18
11. LOGIGRAMME.............................................................................................................. 18
12. NON-CONFORMITE..................................................................................................... 18
13. ANNEXES........................................................................................................................ 19
ANNEXE 1...............................................................................................................................20
ANNEXE 2...............................................................................................................................21
1.
La présente instruction a pour objet de définir les mesures à prendre pour la protection des
équipes de Maintenance (voie ,caténaire ,signalisation et télécommunication ) travaillant sur
la voie.
2. CONSISTANCE
La présente instruction :
3. DOMAINE D’APPLICATION
4. ENTITES CONCERNEES
5. DOCUMENTS
7. DESCRIPTION DE L’ACTIVITE
7.1 DEFINITIONS
LIBELLE DEFINITION
Brigade voie tout rassemblement de personnel comptant au moins 2
collaborateurs occupés dans les voies ou aux abords immédiats de
celle ci.
Collaborateur sécurité Collaborateur ayant les qualités et les connaissances requises pour
assurer ou faire assurer la fonction sécurité, selon les cas il est :
chef d’ unité de production ;
chef d’ unité de production confirmé ;
technicien ;
dirigeant travaux spécialement désigné a cette
fonction ;
surveillant travaux ;
un collaborateur désigné .
Délai d’annonce :Da le délai dont on dispose pour faire évacuer la zone dangereuse, à
partir du moment où un train a atteint le point de détection.
Le délai d’ annonce est calculé comme suit :
Dispositif à un seul agent de protection :
le délai d’ annonce est supérieur au délai de perception ajouté au Délai de
dégagement et au Délai de sécurité ;
Dispositifs à plusieurs agents de protection :
le délai d’annonce est supérieur au Délai de transmission ajouté au Délai de
dégagement et au Délai de sécurité .
Il est interdit à tout collaborateur de circuler sur les voies lorsqu'il n'est pas en service ;
Le collaborateur circulant seul sur les voies est tenu de redoubler de vigilance.
Le collaborateur circulant à pied dans les emprises du chemin de fer doit toujours, sauf
impossibilité ou nécessité de service (tournées), se tenir en dehors des voies, à une distance
d'au moins 1,50m du rail le plus proche.
Lorsqu'un collaborateur est amené à circuler sur une voie ou sur la zone dangereuse, il doit :
Porter une tenu réglementaire ne présentant pas d’objets traînants ;
Avant de s’engager sur cette voie, regarder attentivement dans les 2 directions, sans
oublier qu'en double voie un train ou une circulation qui vient de passer peut
cacher un autre train ou circulation venant en sens contraire ;
Sur une ligne à voie unique, redoubler d'attention pour ne pas se laisser surprendre par
les trains qui circulent dans l'un ou l'autre sens. Prendre la précaution de tourner
immédiatement la tête toutes les fois que se font entendre le sifflet d'une machine, le
bruit d'un train ;
Sur les lignes à double voie, dès l'approche d'un train, dégager immédiatement la zone
dangereuse quelle que soit la voie sur laquelle circule ce train sans oublier qu’un train
ou une circulation qui vient de passer peut cacher un autre train ou une circulation
venant en sens contraire ;
Ne pas perdre de vue qu’à un moment quelconque, la circulation des trains peut
exceptionnellement se faire à contre-voie, et qu’inversement, après une période de
circulation en voie unique, la circulation normale des trains sur les deux voies peut
être rétablie inopinément. En conséquence, il faut toujours se préoccuper des trains qui
peuvent venir dans l’une ou l’autre direction et prendre la précaution de tourner
immédiatement la tête, toutes les fois qu’on entend, derrière soi, un coup de sifflet de
machine ou le bruit d’un train en marche ;
Dans les gares où sont effectuées des manœuvres au lancer, redoubler de vigilance et
sauf nécessité absolue, circuler dans les entrevoies ;
Lorsqu’un collaborateur doit faire à un train des signaux d’arrêt, il se place, autant que
possible, en dehors des voies et de la zone dangereuse. Le collaborateur qui s’aperçoit
trop tard de l’arrivée d’un train, ne doit pas essayer de traverser les voies ;
Dans tous les cas, tout collaborateur- sécurité chargé de veiller à la sécurité d’un
groupe de collaborateurs réunis sur la voie ou amené à se déplacer le long ou à
proximité de la voie, doit avoir la même préoccupation et prendre la même
précaution ;
Toutes les fois que plusieurs collaborateurs sont réunis pour un travail susceptible d’engager
des voies parcourues par des trains et exécuté en régie ou à l’entreprise ; ils doivent être
placés sous la surveillance d'un collaborateur sécurité de l’Office qui doit sous sa
responsabilité, veiller à la sécurité des hommes et commander ou faire commander le
dégagement de la zone dangereuse à l’approche des trains des deux directions. Ce
collaborateur sécurité doit, obligatoirement s'aider de protecteurs et s'il y a lieu de guetteurs
munis de corne d'appel , de trompe à grande puissance et de drapeau blanc qu’il poste aux
points voulus.
7.3.1 METHODE DE PROTECTION
La sécurité du personnel appelé à effectuer des travaux dans une zone dangereuse est assurée
par les deux dispositifs suivants :
Les collaborateurs de protection doivent savoir qu’ils tiennent en main la vie des personnes et
que toute inattention ou toute négligence de leur part peut être la cause d’accidents
extrêmement graves. Ils doivent en conséquence , garder leur attention constamment en éveil
et ne se laisser distraire sous aucun prétexte. En cas de doute, ils doivent faire dégager la voie
et la zone dangereuse.
Les collaborateurs de protection ne doivent en aucun cas participer au travail. Ils ont
pour mission de tout mettre en œuvre pour faire arrêter le train si un incident survient
lors de la transmission de l’ alerte ou lors de la libération de la zone dangereuse .
7.3.2.1.3 VIGILANCE
Sous aucun prétexte , un collaborateur de protection ne peut quitter son poste sans y avoir été
autorisé et sans être préalablement remplacé. IL ne peut se laisser distraire ni engager la
conversation avec des collaborateurs ou des personnes étrangères au service.
Les collaborateurs de protection doivent veiller à leur propre sécurité.
Leur rôle ne se limite pas seulement à faire attention aux trains annoncés et attendus mais
consiste surtout à rester constamment sur le qui vive de manière à alerter immédiatement
l'équipe dont ils assurent la protection dès qu'une circulation est en vue, un train pouvant
survenir à tout moment de n'importe quelle direction. L'annonce des circulations est faite par
des coups de trompe prolongés avec présentation du drapeau blanc déployé. Ces directives
sont à rappeler périodiquement par les collaborateurs sécurité aux collaborateurs protecteurs
et guetteurs avant leur mise en place
Dans le cas d’un seul collaborateur de protection ( il a une visibilité suffisante dans tous les
sens), celui ci doit regarder dans toutes les directions d’où les trains peuvent arriver sans
s’attarder à regarder trop longtemps dans la même direction.
Dès qu’il s’aperçoit qu’un mouvement va atteindre le point de détection, il donne l’alarme et
s’assure de la libération de la zone dangereuse.
DESIGNATION MISSION
Collaborateur de protection à Guetter l’arrivée des trains se dirigeant vers la zone
distance( guetteur) dangereuse et donner l’alerte aussitôt qu’un train a atteint le
point de détection ;
S’assurer que l’alerte a bien été reçu selon le cas soit par :
le collaborateur de protection voisin en aval ;
tous les collaborateurs de protection du chantier.
Collaborateur de protection Guetter et être à l’écoute des signaux d’alerte et les
intermédiaire de proximité transmettre promptement ;
Donner l’alarme dès réception de l’alerte ;
S’assurer de la libération de la zone dangereuse ;
le cas échéant s’assurer que le collaborateur de
protection suivant retransmet bien le signal d’alerte.
Les collaborateurs de protection sont placés sur la piste, l’accotement ou un autre endroit d’où
ils peuvent présenter facilement le signal et intervenir utilement.
Ils sont en principe le long de toutes les voies sur lesquelles les trains peuvent circuler en se
dirigeant vers le chantier .
Pour assurer une bonne protection il faut que :
Le guetteur le plus éloigné du chantier, dans chaque sens d’arrivée des trains (ou le
protecteur posté auprès du chantier dans le cas ou la visibilité est assuré pour lui sans
guetteur ), puisse apercevoir ceux –ci au plus tard lorsqu’ils se trouvent à une distance
du chantier égale à la distance d’annonce calculée pour tous les cas à considérer ;
La distance entre deux collaborateurs de protection successifs ou entre un
collaborateur de protection et les collaborateurs à protéger soit au plus, égale à la
distance d’audition satisfaisante ;
Il est à noter que la distance d’audition peut varier d’un moment à l’autre ( bruits extérieurs,
déplacement des machines , etc., ).
Deux collaborateurs de protection voisins puissent s’apercevoir entre eux ou le
collaborateur de protection le plus proche des collaborateurs à protéger puissent se
voir nettement. A ce propos, il ne doit pas être perdu de vue que la visibilité peut
varier d’un moment à l’autre et les dispositions nécessaires doivent être prises en
conséquence ( éclairement, passage des trains sur la voie voisine, progression du
travail ) ;
La position des guetteurs doit être déterminée de manière que ces guetteurs se voient et que le
plus proche de l'équipe soit vu et entendu du collaborateur- sécurité.
Dans le cas de brouillard, de vent de sable, etc. ... ou, dans le cas où l'effectif ne permet
Un signale sonore allongé, éventuellement répété, doit être donné par le premier
collaborateur de protection au plus tard lorsque le train est arrivé à la distance d’annonce .
Les autres collaborateurs de protection répètent ce signal immédiatement à l’aide d’un
drapeau blanc déployé.
La nuit et dans les tunnels le signal sonore est accompagné de l’agitation du feu blanc.
Si un collaborateur de protection ayant donné le signal d’avertissement constate que le
collaborateur de protection aval n’en tient pas compte ou si le dernier collaborateur de
protection posté le plus près de la brigade constate que les collaborateurs n’obtempèrent pas à
l’ordre ou réoccupent la voie avant le passage du train, ils doivent en conclure que le signal
acoustique n’a pas été perçu ou que des circonstances spéciales empêchent d’en tenir compte.
Dans ce cas , ils se déplacent le plus rapidement possible à la rencontre du train et présentent
les signaux mobiles d’arrêt dont ils disposent pour provoquer le freinage d’urgence ( drapeau
blanc agité , main levée , ……..).
Les collaborateurs de protection ne doivent pas être en possession d’un tableau indiquant les
heures de passage des trains réguliers et facultatifs sur la zone de travail.
Etre muni d’au moins une corne d’appel ou une trompe à grande puissance. Avant le
travail, il s’assure que le son des cornets est satisfaisant. Toutefois, lorsqu’il y fait
usage d’engins mécanique ou de moteurs à explosion générant beaucoup de bruit ( par
exemple : bourreuses individuelles , tirefonneuses, meuleuses, …. ) le collaborateur ou
les collaborateurs de protection voisins des engins donnent l’alerte avec un moyen
d’alarme acoustique puissant. IL en est de même à l’occasion des travaux en tunnel ou
lorsque la brigade travaille dans des zones bruyantes dont le bruit est susceptible de
couvrir accidentellement le son de la corne d’appel.
Tenir en main, le jour , un drapeau blanc , la nuit d’une lanterne à feu blanc.
L’annonce des circulation est faite par des coups de trompe allongés avec présentation
du drapeau blanc déployé.
Pour les grands travaux ( RVB, RCB, renouvellement appareils de voie ou des rails,
etc. ) , il y a lieu de doter le collaborateur de protection de proximité, sur les lignes à
double voie :
o D’une torche à flamme rouge après avoir s’assurer de sa date de
validité ;
Le collaborateur sécurité est responsable de la sécurité des agents .Il lui appartient de prendre
les mesures nécessaires pour prévenir les accidents .
Il doit former et faire entraîner son équipe pour améliorer d’avantage les conditions de
sécurité.
Qu’aucune activité ne peut être exercée dans la zone dangereuse sans que chacun des
collaborateurs ne soit parfaitement au courant :
o De l’activité à exercer ;
o Des méthodes utilisées ;
o Des risques liés à la circulation ferroviaire, aux circonstances dans
lesquelles l’activité est exercée et aux conditions locales ;
o De l’étendue de la zone dangereuse ;
o Des emplacements de dégagement et des possibilités d’accès ;
o De la méthode de protection exercée ;
o De la manière de quitter les lieux en toute sécurité à la fin de l’activité.
IL en résulte que :
Avant le début des travaux il choisit et place les collaborateurs de protection selon les essais
Dès qu’il est alerté par le collaborateur de protection le plus proche ou dès qu’il aperçoit un
train à la distance d’annonce, le collaborateur responsable de la sécurité veille:
IL n’ autorise les collaborateurs à revenir sur les voies qu’après s’être assuré auprès des
collaborateurs de protection qu’aucun train ne survient.
La sécurité d’une brigade opérant dans une voie principale dépend dans une large mesure du
trafic et de la manière dont le travail est organisé en fonction du temps disponible. C’est
pourquoi, le chef de la brigade tiendra compte des possibilités qui lui sont offertes entre les
passages des trains.
Pour cela, il dispose d’un tableau indiquant les heures de passage sur le chantier des trains
réguliers et facultatifs. Chaque fois que possible, il s’informera des particularités du service
des trains de la journée envisagée pour compléter ou corriger les données du tableau qui ne
sont qu’indicatives. IL ne permettra à aucun moment le relâchement de l’attention des
collaborateurs de protection et du personnel.
Le chef de la brigade doit s’assurer régulièrement que tous les collaborateurs de protection
sont parfaitement au courant des consignes qu’ils doivent respecter . IL veillera également à
l’existence et au bon état des équipements de sécurité des collaborateurs de protection ( corne
d’appel, drapeaux…. ) et de la brigade ( lanterne à 4 feux , moyens d’alarme acoustiques :
trompe à grande puissance).
Indépendamment des mesures prescrites ci-avant, le chef de la brigade prend dans chaque cas
particulier, les mesures complémentaires de sécurité justifiées par des circonstances locales
exceptionnelles.
C. Garage du personnel :
Dans les têtes de faisceaux des grandes gares et autres endroits dangereux ou d’accès difficile,
le collaborateur - sécurité, avant d’entamer le travail, détermine l’emplacement dans lequel
les collaborateurs doivent se retirer lorsqu’ils dégagent les voies à l’approche d’un train. Il
détermine également l’itinéraire à suivre pour y parvenir et donne connaissance à haute voix
à tout le personnel. Lorsqu’il peut y avoir doute, ces emplacements sont matérialisés par des
moyens appropriés.
Toutefois, dans le cas de plus de deux voies, les conditions dans lesquelles devront se garer
les ouvriers pourront être, s’il y a lieu, différentes et dans ce cas, le collaborateur- sécurité
devra préciser aux collaborateurs les endroits où ils devront se garer.
IN0512/MIF Version 00 14/07/2005 Page 13 sur 21
Les collaborateurs doivent regarder du côté d'où vient le train afin d'éviter d'être heurtés par
des cordages, bâches ou chargements défectueux. La réoccupation des voies ne peut se faire
que sur ordre du collaborateur - sécurité.
Lorsque le travail est exécuté dans un souterrain ou sur un viaduc de grande longueur, le
collaborateur -sécurité doit redoubler de prudence et ne pas hésiter à désigner un protecteur
pour chaque groupe d'équipe appelé à travailler isolément.
La protection doit être prévue de façon telle que les collaborateurs , après avoir réaliser les
travaux de remise en état de la voie et dégager le matériel et outillage , aient le temps de
rejoindre les niches ou refuges sans précipitation.
Si les refuges et niches sont insuffisants, le personnel doit dégager complètement l'ouvrage..
Les collaborateurs ne doivent s'engager à nouveau sur la voie que si l'ordre de reprise du
travail est donné.
Il est interdit de réduire la capacité de garage des niches ou refuges par des dépôts de toute
nature.
Pour le tunnel, l’unité de production doit disposer d'un éclairage de chantier convenable. Les
niches les plus proches du chantier doivent être éclairées.
E. Suppression de la protection :
Dès l’annonce d’un train et après avoir réaliser les raccords et remise en état de la voie pour
permettre le passage du train à la vitesse autorisée sur le chantier ; les collaborateurs ONCF
ou Entreprise doivent se garer sur l'accotement le plus proche en dehors de la zone
dangereuse et ne plus traverser la voie devant le train arrivant.
Les agents doivent interrompre le travail quelque que soit la voie sur laquelle ils se trouvent
et dégager immédiatement la voie et la zone dangereuse des voies de tout outillage ou
Sur les lignes à double voie ou en cas de deux autres voies parallèles, avec entrevoie de moins
de 4,50 m , les deux voies doivent être dégagées quelle que soit celle sur laquelle le train
circule.
En double voie, les collaborateurs ne reviennent sur la voie qu'après ordre du collaborateur-
sécurité qui doit s'assurer auparavant qu’aucune circulation n'approche en sens inverse.
La protection des équipes travaillant sur la voie demande parfois la mise en place d’un
effectif important. Cette effectif augmente avec la vitesse des trains. Pour bien optimiser la
protection des équipes , il est donc nécessaire de :
Soit regrouper les travaux en organisant des équipes travaillant en même temps l’une à
côté de l’autre bénéficiant de la même équipe de protection ;
Soit réaliser les activités et opérations demandant un nombre important d’agent de
protection sous l’organisation de l’interception.
Lorsque le distance d’annonce dépasse 2700m, Il est plus commode de travailler sous le
régime de l’interception ( zone surlignée en jaune du tableau objet de l’annexe 1).
Indépendamment des outils nécessaires à son travail, chaque collaborateur en tournée doit être
porteur :
D'un drapeau roulé rouge et d'un drapeau rouge sur jalon ferré ;
De boites de pétards complètement garnies avec 12 pétards au moins et 18 dans le cas
d’une double voie ;
Et s'il y a lieu, d'une lampe portative , notamment la nuit et dans les tunnels.
La mise en voie des engins à moteurs (tirefonneuses, groupe de meulage, groupe de bourrage)
n'est conditionnée que par la mise en place d'un nombre suffisant d'agents pour retirer les
engins de la voie compte tenu de la visibilité reconnue comme nécessaire.
Pour tenir compte de certaines particularités du tracé ou rétrécissement des abords de la voie
les dispositions suivants sont à appliquer :
L'organisation de l'interception de voie et la mise en place de la couverture réglementaire sont
obligatoires dans tous les cas où des obstacles peuvent ralentir la mise hors voies des
engins notamment (liste non limitative):
Tunnels
Tranchées étroites
Ouvrage d'art de grande longueur
Cas de mauvaise visibilité (tranchées en courbe, abords de Tunnels etc..).
Avant toute utilisation d'engins, les conditions de visibilité sont à vérifier par le Chef de
District qui doit remettre des directives précises au dirigeant et collaborateur de sécurité après
avoir fait des essais de dégagement de voie.
Une consigne Etablissement de visibilité, dont un exemple est illustré en annexe, définira les
zones où il est nécessaire d'assurer la protection du personnel par l'organisation d'une
interception de voie en fonction du travail à exécuter.
Pour renforcer la sécurité des collaborateurs travaillant avec les engins à moteur sur les
parcours à double voie, un protecteur supplémentaire est "collé" à l'engin ou assis sur la plate-
Si le bruit émis par les machines utilisées ( bourreuses à main, groupe électrogène ou de
soudure, meuleuses, etc., ) ou les engins mécaniques motorisés ( bourreuses, régaleuses,
dégarnisseuses, etc. ) ou le bruit ambiant est de nature à pouvoir diminuer la perception des
signaux acoustiques provenant du collaborateur de protection au point que les collaborateurs
utilisateurs ne les entendent plus avec netteté, les mesures de sécurité spéciales ci-après sont à
prendre en complément des mesures normales :
Le collaborateur de protection qui annonce les trains, prend place à une vingtaine de
mètres de la ou les machines de manière à ne pas être gêné par leur bruit et un aide
collaborateur de protection est posté à proximité immédiate du collaborateur ou des
collaborateurs utilisateurs. LE COLLABORATEUR AIDE AU COLLABORATEUR de
protection peut être le dirigeant si rien ne s’y oppose ;
Lorsque des collaborateurs d’une équipe doivent transporter des pièces lourdes ou
encombrantes ( celles qui ne peuvent être manipulées que par plus de 2 collaborateurs ) pour
traverser une voie ou la longer en engageant le gabarit obstacle ou la zone dangereuse, la
sécurité des collaborateurs est obtenue par l’interdiction de la circulation sur la voie
considérée .
Le collaborateur sécurité doit s’ assurer que le gabarit de la voie contiguë reste dégagé
avant, pendant et à la fin des travaux ( vérifier le matériel roulant avant son engagement sur
la voie interceptée , procéder au verrouillage des portes côté entrevoie).
la mise en place d’un dispositif de protection pour annoncer les circulations sur les voies
contiguës est obligatoire.
Sans objet.
Sans objet.
11. LOGIGRAMME
Sans objet.
12. NON-CONFORMITE
Sans objet.
13. ANNEXES
ANNEXE 2
Sur une ligne à double voie le Chef de district a programmé un chantier sur voie 1 comportant
deux opérations, le nivellement par bourrage Groupe Geismar et le contrôle du désaxement et
hauteur caténaire de la caténaire par une règle .
la vitesse limite voie sur voie 1 est de 120 km/h, celle de la voie 2 est de 140 km/h.