MESURE & TEST

baro-/altimètre
de précision
un instrument pluri-disciplinaire
Cela fait déjà près de 10 ans
qu’Elektor vous a proposé un
baromètre/altimètre à réaliser
soi-même. La technique n’est
pas restée les bras croisés
au cours de ces 2 lustres.
L’électronique met aujour-
d’hui à disposition des possi-
bilités totalement
impensables il y a
10 ans. Un capteur
de pression atmo-
sphérique de préci-
sion à mise en
forme du signal inté-
grée fournit le signal
de mesure qu’un sys-
tème à microcontrôleur
traite, mémorise, visua-
lise et, le cas échéant,
transfert vers un PC.

Caractéristiques techniques : Un coup d’oeil sur un baromètre clas-

7 fonctions de baromètre sique et un léger toc-toc sur sa verre ne
7 mesures relatives ou absolues d’altitude révèlent que peu de choses quant à
l’évolution future de la météo. C’est
7 gammes de mesure de –2000 à +10 000 m
bien plus la tendance barométrique
7 mesures d’altitude avec, en référence, un NdlM (Niveau de la Mer = ASL) virtuel –c’est-à-dire la rapidité, la taille et le
7 calibrations à 1 ou 2 points sens des variations de la pression
7 central d’acquisition de données à EEPROM pour 1 000 échantillons atmosphérique– qui permet de faire
des prévisions météorologiques relati-
7 intervalle d’échantillonnage compris entre 10 s et 8 h
vement fiables pour une période limi-
7 les données d’échantillonnage acquises déchargeables du PC tée à quelques heures. Il va sans dire
qu’un baromètre mécanique fournit

Elektor 11/98
54
des informations notablement moins
précises et le tapotement sur la vitre
risque plutôt d’avoir des conséquences
1 S-
élément
sur la durée de vie de l’instrument que actif
de lui faire fournir des informations de
tendance fiables.

PRESSION limite
de diaphragme prises de
E T A LT I T U D E latérale
S+ tension
S’il l’on veut intégrer un baromètre à,
par exemple, une station météo ou
l’utiliser en tant que régulateur de tem- résistance de jauge
pérature extérieur prévisionnel d’un de contrainte de
tension transverse
installation de chauffage central a
inévitablement besoin d’une version
électronique à pilotage par microcon- 1 4
trôleur qui soit précise et dispose en
outre –comme c’est le cas de la pré- PIN* 1. GROUND
sente réalisation, de l’une ou l’autre 2. +VOUT
3. VS
option intéressante. L’erreur totale 4. -VOUT 2 3
maximale (en mode baromètre) est 980097 - 14
inférieure à 2%, on dispose d’une pos-
sibilité de stockage des résultats de Figure 1. Le coeur du
mesure que l’on peut ensuite transfé- capteur de pression
rer vers un PC ou un autre micro-sys- est un diaphragme à Vu que l’altitude absolue mesurée ne
tème. Un baromètre permet de visua- élément piézo-résistif. dépend que de la pression atmosphé-
liser, en principe, outre la pression rique au niveau de la mer, il faudra,
atmosphérique, également l’altitude vu dans le cas de mesures de longue
que la pression et l’altitude sont 2 gran- Dans le cas d’une mesure absolue d’al- durée, adapter à intervalle régulier le
deurs intimement liées. D’autres fac- titude la référence est le niveau zéro, facteur PNN à la valeur de la pression
teurs tels que l’humidité et la tempéra- c’est-à-dire celui de la mer. Ceci atmosphérique régnant à ce moment-
ture jouent un rôle, éléments dont explique l’introduction dans notre là au niveau de la mer.
nous n’avons pas tenu compte vu que équation de la pression de référence
l’électronique requise par la compen- au niveau de la mer PNN. LE CAPTEUR
sation de ces grandeurs parasites La mesure de la pression atmosphé-
 P 
feraient de notre projet un monstre H a = H  rique fait appel à un BAP (Barometric
n’ayant rien d’une réalisation person-   Absolute Pressure Sensor pour capteur
 PNN 
nelle. Si l’on veut transformer un baro- de pression atmosphérique absolue)
mètre en altimètre il suffit en fait d’op- avec P = pression actuelle, du type MPXS4100A de Motorola. Ce
ter pour une échelle différente. La rela- PNN = pression régnant au niveau de capteur comporte un feuil très fin (dia-
tion entre elles est malheureusement la mer, phragme) sur lequel s’exerce une pres-
loin d’être linéaire vu qu’elle répond à H = altitude. sion donnée (figure 1). Le bord du dia-
la formule suivante : phragme est en contact avec un élé-
1 ment piézo-résistif qui accompagne
 P 5,2563 Figure 2. Le capteur toute déformation du diaphragme
1−
 

 P   PNN 
de pression servant (jauge de contrainte) et présente ainsi
H
 
= aux mesures absolues une variation de sa résistance propor-
 PNN  22, 555⋅10−6 est disposé sur le dos tionnelle à la déformation et partant à
du diaphragme.
avec P = pression actuelle,
PNN = pression régnant au niveau de
la mer,
H = altitude.
2 Pression P1 Diaphragme

On fait la distinction entre une mesure

d’altitude relative et d’altitude absolue. Puce du capteur
(vue en coupe) Vide scellé
La différence est évidente : lors d’une derrière
mesure relative on mesure l’altitude le diaphragme
par rapport au point zéro. L’altitude Plaquette de
relevée se réfère au dit point zéro. contrainte

 P   P  980097 - 15a

H r = H
 
− H

N 

 NN   NN 
P P Couverture de puce Puce Couverture métallique
en gel silicone absolue en acier inoxydable
avec P = pression actuelle, P1 Boîtier epoxy
thermoplastique
PNN = pression régnant au niveau de Connexion
filiaire
la mer,
PN = pression de référence choisie,
H = altitude.
Les mesures relatives d’altitude n’ont
Châssis Soudure
de sens qu’à condition que la pression de conduction de la puce
atmosphérique à l’altitude de réfé- Élément absolu
P2 980097 - 15b
rence reste pratiquement constante.

Elektor 11/98 55

3 logiciellement que matériellement,
Figure 3. Structure
la pression. L’élément interne du capteur BAP nible sans trop de pro-
du capteur se com- MPXS4100A à mise en blèmes.
porte comme un forme du signal. Le capteur fournit un
potentiomètre : une signal de sortie entre
fois la tension d’ali- de 0,3 à 4,9 V linéaire-
mentation appliquée, on peut, à partir ment proportionnel à une plage de
de la tension de sortie du capteur, déri- pression s’étendant elle entre 20 et
ver la pression. 105 kPa (200 à 1 050 mb). L’erreur maxi-
Il existe 3 types de capteurs. Dans le cas male introduite par le capteur n’est que
de capteurs de pression différentiels on de 1,8% sur la plage de température
applique une pression sur les 2 faces allant de 0 à 85 °C. Le capteur fournit
du diaphragme, le capteur fournissant un signal utilisable même à – 40 et
une tension proportionnelle à la diffé- +125 °C et supporte des surpressions
rence entre les 2 pressions. Un second (longue durée) jusqu’à 400 kPa et
type de capteur, le capteur-étalon, (brèves) jusqu’à 1 000 kPa.
connaît une structure similaire, la réfé- On voit en figure 3 que le capteur com-
rence étant dans ce cas-là la pression porte, outre l’élément détecteur de
ambiante, la tension de sortie donnant pression proprement dit, quelques
la pression atmosphérique relative. sous-ensembles fonctionnels addition-
Dans le cas du capteur de valeur absolue nels, à savoir une compensation de
utilisé ici la chambre située derrière le température, 2 étages d’amplification
diaphragme est étanche par rapport à et un circuit d’asymétrisation destiné à
l’extérieur et se trouve à une pression convertir le signal différentiel de
de référence (figure 2). La tension de mesure en un signal référencé à la
sortie rend la pression absolue, très masse. À eux tous, ces modules garan-
exactement ce qu’il nous faut dans le tissent un signal de sortie relativement
cas d’un altimètre, d’une station linéaire sur la plage allant de 20 à
météorologique (mobile) ou d’un baro- 105 kPa (sensibilité de 54 mV/kPa),
mètre. Notons, qu’au départ, ce cap- courbe représenté en figure 4. La fonc-
teur fut développé pour des applica- tion de transfert répondant à la for-
tions automobiles, pour les camions mule suivante :
plus spécifiquement mais qu’il VOUT = VS ⋅ (P⋅0,01059–0,1518) ± E
convient tout particulièrement à la pré- où VS = 5,1 V ± 0,25 V,
sente application. Son P: pression [kPa] et
avantage premier est Figure 4. La courbe E: Erreur totale
qu’il est relativement caractéristique du cap- Le comportement
bon marché et dispo- teur est linéaire entre linéaire et la plage
20 et 105 kPa.
4 autre. Le contrôleur possède son
56
balayée par la tension de sortie per-
mettent une association aisée, tant
avec un convertisseur A/N et un
microcontrôleur.
LE
CONVERTISSEUR A/N
La conversion du signal analogique en
signal numérique se fait à l’aide d’un
spécialiste pour les signaux de mesure
de faible fréquence, nous avons
nommé le AD7715-5 d’Analog Devices,
un convertisseur Σ-∆ à 16 bits. Dans la
perspective des spécifications du cap-
teur, on pourrait penser qu’une résolu-
tion de 16 bits en cas de mesure à une
température ambiante relativement
constante est inutile, mais il apparaît
qu’elle permet une résolution d’alti-
tude de 1 m.
Le AD7715 dispose d’un tampon d’en-
trée symétrique et d’un amplificateur à
gain programmable (PGA = Program-
mable Gain Amplifier). Vu que l’entrée
AIN(–) et la broche REF IN(–) se trou-
vent toutes 2 à la masse, le convertis-
seur travaille asymétriquement et
requiert un signal d’entrée compris
entre 0 et 2,5 V (en cas de gain unitaire
du PGA). Ceci implique la prise de
2 diviseurs de tension entre le capteur
et le convertisseur qui divisent par 2
très précisément et le signal de mesure
(R1/R2) et la tension de référence
(R3/R4). Les tensions de mesure et de
référence atterrissent au modulateur
Σ–∆ terminé par un filtre numérique.
Le signal de sortie numérique DOUT
apparaît sous forme sérielle de sorte
qu’il ne faut établir qu’un nombre
faible de liaisons avec le microcontrô-
leur. Le convertisseur offre au contrô-
leur (outre le gain du PGA évoqué plus
haut), de nombreuses autres possibili-
tés permettant d’agir sur le fonction-
nement. On dispose, outre du registre
de données à 16 bits, d’un total de
3 registres de 8 bits de large qu’il est
possible, par le biais de DIN, de para-
métrer ou de lire (Communication,
Setup et Test). La seule chose impor-
tante à savoir dans ce contexte est que le
convertisseur est à auto-calibrage et
que de plus, il exécute, aux ordres du
contrôleur, ce processus de temps à
propre oscillateur, qui basé sur le
quartz X1 qu’il est, travaille à une fré-
quence de 2,457 6 MHz. La fréquence
d’horloge de lecture provient elle de la
broche SCLK du contrôleur.
LE CONTRÔLEUR
Et nous voici arrivés au contrôleur, un
dérivé du 8051, baptisé AT89S53-12 par
Atmel. Nous avons opté pour cette
solution mono-puce de manière à réa-
liser un montage le plus compact pos-
sible. Ce choix a bien évidemment des
conséquences : le contrôleur adopté
doit disposer et de RAM et de ROM.
Elektor 11/98
 5V 5V 5V

5 5VA 5V JP1
C7
C13
R6 1 8x 10k

100n
10µ
10V 44 2 3 4 5 6 7 8 9
C18 C12

D0
D1
D2
D3
D4
D5
D6
D7
R5
100n 100n
35 32
EA/VP PSEN

10k
5VA 6 15 C8
10 43 D0
RESET P0.0 10µ
A D 42 D1
R3 P0.1
9
REF+
5 2
P1.0 P0.2
41 D2 5V
25k5 RESET 10V
10 1 3
IC3 40 D3 K1
1% REF– IC2 SCLK P1.1 P0.3
C17 14 4 39 D4 1 2
DIN P1.2 P0.4
7 13 5 38 D5 UO 3 4 RS
AIN+ DOUT P1.3 P0.5
100n
IC1 2 8 12 6 37 D6 R/W 5 6 E
AIN– DRDY P1.4 P0.6
4 7 36 D7 D0 7 8 D1
AD7715 CS P1.5 P0.7
MPX
R1 AN-5 8
P1.6
D2 9 10 D3
4 11 A D 16
25k5 9 24 RS D4 11 12 D5
CLK P1.7 P2.0
S4100A 1% IN OUT AT89S53 P2.1 25 R/W D6 13 14 D7
2 X1 3 14 INT0 -12JC 26 E 15 16 SW1
R2 R4 P2.2
3 C1 C2 15 INT1 27 SW1 SW2 17 18 SW3
P2.3
25k5

25k5

C3 C4 16 28 SW2 SW4 19 20 SW5

T0 P2.4
17 29 SW3
470n 1% 1% 470n T1 P2.5
22p 22p 5V
30 SW4
P2.6
2.4576MHz 33 ALE/P 31 SW5 UO
P2.7 C14
5V 11 19
C15 RXD RD
13 18 100n
TXD WR
8
100n X1 X2
7 22 21 20 1
X2 A0
K2 5 IC4 2
11 8 SDA A1
C2+ C1+ 6 3
1 DCD 15 13 C6 C5 SCL A0
C2+ IC5 C1–
6
AT24C16 7
5 2 WP
JP2 T1OUT T1IN 22p 22p
2 RxD
18 1
7 RTS T2OUT T2IN 11.0592MHz 4
I 4 3
3 TxD R1IN R1OUT IC6
R 19 20 LP2950CZ5.0 5V
8 R2IN R2OUT
D1
12 K3 1N4001
4 DTR V– S1 L1 5VA
16 MAX233 17
9 C2– V–
10 14 4µH7
5 C2– V+ D2
R7
BAT85

10k
6 9

BT1
K4 C9 C11 C16
9V P1
100µ 10µ 10µ
15
16
17
18
19
20

16V 10V 10V

D3 4k7 L2

S2 S3 S4 S5 S6
1N4001 C10 4µH7

10µ 10V
–U
980097 - 11

Figure 5. Schéma du baro-/altimètre avec capteur,

convertisseur, contrôleur, mémoire, pilote RS-232 et
La mémoire existante, 12 Koctets de alimentation.
ROM-Flash et 256 mots de 8 bits de
RAM, est relativement limitée (vu que la
mémoire de ROM stocke la majorité
du programmet et les constantes et que tion sérielle et, de par sa caractéristique multiplier par un facteur d’erreur de
la RAM sert aux variables et à la pile). « Flash », peut être effacé et pro- température (TF) pouvant aller jusqu’à
Il est impossible, partant, d’effectuer les grammé sur la platine. L’utilisation 3. Ceci nous donne, pour le capteur
calculs en virgule flottante de sorte d’un contrôleur ISO (In System Pro- proprement dit, une erreur totale (E)
qu’on se trouve forcé de procéder à des grammable) nous a paru intéressante de :
conversions (relativement complexes). non seulement en raison de l’aspect E = ± (1,5 kPa ⋅ TF ⋅ 0,01059 ⋅ VS).
Restons-en là pour le moment, l’aspect financier, mais aussi en raison de la Cette erreur est reproduite sur la
« logiciel » constituant le plat de résis- possibilité de programmer soi-même le courbe de la figure 4. Le diviseur de
tance du second article consacré à cette contrôleur et partant de se lancer dans tension R1/R2 divise le signal de
réalisation. une adaptation éventuelle du logiciel. mesure par 2. La tolérance des résis-
Le port 1 sert à la commande du Nous reviendrons à cet aspect des tances peut se traduire par une erreur
convertisseur, à la lecture des données choses dans l’article publié dans le additionnelle de 2% de la tension de
de mesure et à la communication avec numéro de décembre d’Elektor. mesure. Vu d’autre part que la tension
le PC par le biais de l’interface RS-232 de référence passe elle aussi « aux
(MAX233). Les ports 0 et 2 pilotent un ERREUR DE MESURE mains » d’un diviseur de tension (et
affichage LCD et scrutent le clavier de Chacun de composants utilisés dans qu’elle aussi pourrait entraîner une
commande (constitué des 5 touches S2 cet appareil de mesure constitue une erreur de 2%), il est évident qu’il fau-
à S6) montés sur une platine distincte. source potentielle d’erreur de mesure. dra s’assurer de l’identité des valeurs
Le contrôleur est relié à une EEPROM Au niveau du capteur l’erreur maxi- des résistances des dits diviseurs.
pilotée par le biais d’une liaison bifi- male de pression atteint, à l’intérieur Le convertisseur A/N constitue la
laire. Cette EEPROM a une capacité de la plage de température allant de 0 source d’erreur suivante. Il est heureux
mémoire de 16 Kbits, ce qui corres- à 85 °C, ±1,5 kPa. Dans les zones que le convertisseur dispose d’une
pond à 1 000 échantillons de 16 bits. situées de part et d’autre de la dite fonction d’auto-calibration évoquée
Un mot encore au sujet du contrôleur. Il plage, de –40 à 0 °C et de +85 à plus haut, fonction qui ajuste le point
possède une interface de programma- +125 °C, cette erreur de pression est à zéro et le débattement à pleine échelle

Elektor 11/98 57
6 H5
S2 S3 S4 S5 S6 H6
Liste des composants

Résistances :
K4 R1 à R4 = 25kΩ5 1%
S1 + BT1 - R5,R7 = 10 kΩ
K3 C10 C14 R5 980097-1
R6 = réseau de 8 résistances de

H2
JP1
R3
H3
D2 10 kΩ
R4
D1 P1 = ajustable 4kΩ7
IC4 C7
D3 C2
K2 C11 C12 C18
C9 IC6 Condensateurs :
JP2 X2
IC2 C1,C2 = 470 nF MKT
R X1 C3 à C6 = 22 pF céramique
C13
C1 C7,C8,C11,C16 = 10 µF/10 V vertical
IC3
C6 C9 = 100 µF/16 V vertical
IC5

C4 R2
I
R1 C10 = 10 µF/16 V vertical
C3 IC1
C15

C5 C12 à C15,C17,C18 = 100 nF

céramique
1-790089
R6 ROTKELE )C(
K1
C17
Selfs :
C8 L1,L2 = 4µH7
H4

R7

L1

H1
P1 L2 C16 Semi-conducteurs :
D1,D3 = 1N4001
D2 = BAT85
IC1 = MPXS4100A (Motorola,
Conrad 143200)
IC2 = AD7715AN-5 (Analog Devices)
(C) ELEKTOR
980097-1 IC3 = AT89S53-12JC
IC4 = AT24C16
IC5 = ADM233L (Analog Devices)
(= MAX233)
IC6 = LP2950CZ5.0

Divers :
X1 = quartz 2,457 6 MHz
X2 = quartz 11,059 2 MHz
JP1 = embase à 2 contacts +
cavalier
JP2 = embase à 3 contacts +
cavalier
K1 = embase mâle à 2 rangées de
10 contacts (HE10) avec rebord
K2 = embase sub D à 9 contacts
femelle encartable en équerre
K3 = embase-jack d’alimentation
encartable
K4 = connecteur à 1 rangée de
6 contacts (mâle et femelle)
BT1 = pile compacte 9 V avec
connecteur à pression
S1 = interrupteur unipolaire
S2 à S6 = touche D6-R-RD avec
capuchon D6Q-RD-CAP (ITC)
boîtier tel que, par exemple, Bopla
E435
affichage LCD à 2 lignes de
16 caractères
5 cm de câble en nappe à
20 conducteurs
connecteur pour câble plat
support pour IC3

lors de la mise sous tension et ensuite

toutes les 30 minutes de fonctionne-
ment. On n’a donc pas à se soucier
d’erreurs de gain ou de dérive en tem-
pérature; il en va de même en ce qui
concerne les codes manquants (des
données perdues à la suite d’une chro-
nologie malencontreuse). La non-linéa-
Figure 6. Cette platine rité de 0,0015% du contrôleur est le
double face à trous métalli- seul élément dont il faille tenir compte
sés permet la réalisation dans le calcul d’erreur. Tous comptes
d’un montage compact. faits, le contrôleur reçoit des données
qui présentent, après étalonnage, une

58 Elektor 11/98
 erreur inférieure à 1,8%. En l’absence
de calibration, cette erreur peut
atteindre, au pire des cas, 5,8%.

RÉALISATION
Revenons, avant de passer à cette
étape, quelques instant au schéma.
L’alimentation du montage se fait soit
par le biais d’une embase-jack recevant
la tension fournie par un adaptateur-
secteur de 12 V, soit à l’aide d’une pile
compacte de 9 V. Vu la consommation
de courant de 25 mA, l’utilisation d’une
pile de 9 V est hors de question pour
une alimentation longue durée de cet
instrument de mesure. Rien n’interdit
d’alimenter le montage simultanément
à l’aide de ces 2 sources de tension, les
diodes D1 et D2 évitant qu’elles ne se
trouvent confrontées l’une à l’autre.
Un régulateur de tension régule cette
tension à 5 V. Le L2950CZ-5.0 utilisé ici
est un régulateur dit « micropower » qui
se caractérise par un courant de repos
(75 µA typique) et une perte de tension
(moins de 400 mV extrêmement faibles.
Le régulateur peut fournir jusqu’à
100 mA. En aval du régulateur l’ajus-
table P1 dérive la tension de contraste
U0 destinée à l’affichage LCD. Les cir-
Figure 7. Exemplaire cuits intégrés de la partie numérique
terminé de la platine. sont eux aussi connectés directement à
la sortie du régulateur. Une paire de
selfs, L1 et L2, découplent la tension de
Figure 8. Exemple de 5 V envoyée d’une part au capteur et
face avant pour notre de l’autre à l’entrée de tension de réfé-
instrument de mesure. rence et assure l’alimentation analo-
gique de la partie analogique du
convertisseur.
Il faudra commencer par séparer les
2 parties constituant la platine repré-
senté en figure 6. La platine la plus
petite reçoit les 5 touches et l’em-
base K4 avant d’être montée sur le cou-
vercle du boîtier préparé d’après les
indications du gabarit de face avant de
la figure 7. On utilisera, pour la platine
ON principale un fer à souder à panne fine
POWER vu le faible écartement des pistes et
OFF l’implantation relativement dense des
composants. La soudure sera faite avec
soin, vu qu’il devient extrêmement
BAROMETER & ALTIMETER délicat d’éliminer une erreur de sou-
dure. Attention tout particulièrement à
la polarité des composants en ayant
une, et aux ponts de soudure malen-
contreux.
Une fois que tous les composants
auront trouvé place sur la platine (qui
devrait alors ressembler comme
2 gouttes d’eau à celle de la figure 8),
que le circuit imprimé aura été monté
dans le boîtier et que le couvercle aura
été doté du clavier et de la face avant il
MODE

ENTER

ESCAPE

ne restera plus qu’à voir d’un peu plus

près le processus de programmation, à
nous intéresser à la calibration, à la des-
cription du logiciel et au mode d’em-
ploi, ce qui signifie qu’il vous faudra
attendre le prochain numéro d’Elektor.
(980097-1)
980097-F

Elektor 11/98 59