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M.

BARRY SOUAYIBOU

2 e Edition
FASCICULE
DE
CONSTRUCTION MECANIQUE

BAC PRO {ETCH, MVA, SM, MI}


BAC TECHNOLOGIQUE {F1, F2, F3, E.}

✓ Résume de cours ;
✓ Astuces ;
✓ Sujets type examens ;
✓ Corrigés.

Réaliser par : BARRY SOUAYIBOU,


Professeur certifié de construction Mécanique.

Contacts : 56138028(WhatsApp) /62580875

4OOO FCFA

1
M. BARRY SOUAYIBOU

Préface

Ce fascicule de construction mécanique est destiné à


l’usage des élèves des lycées d’enseignement techniques ou
professionnels section technique des classes de BAC
Professionnel et BAC Technologique.
La construction mécanique tient une place importante dans
un examen du BAC PROFESSIONEL ET du BAC TECHNOLOGIQUE…,
car c’est à la fois une épreuve professionnelle et une
épreuve de culture générale. Le candidat doit être capable
de faire une analyse d’un ensemble technique, il doit
également faire preuve d’une bonne visualisation dans
l’espace et d’aptitude à un bon graphisme. Une bonne
connaissance des normes, de la technologie de construction
et la schématisation est également nécessaire.
Il est essentiellement divisé en 2 parties :
▪ La première partie pour les cours et astuces.
▪ La deuxième partie pour les sujets et leurs corrigés
Il a été élaboré afin d’ :
- Aider les élèves à avoir des contenues adapter ;
-Aider les élèves à organiser et structurer leurs
connaissances ;
- Aider les élèves à préparer les devoirs, les examens
scolaires et les concours ;

Nous espérons que cet ouvrage vous sera d’une très grande
utilité.
Nous serons très attentifs aux critiques et aux
suggestions au numéro WhatsApp ci-dessous de celles et
ceux qui auront utilisé ce fascicule.

56138028

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M. BARRY SOUAYIBOU

Sommaires
I- Projections orthogonales………………………… ….… page 6 à 13
II- Coupes et Sections………………………..……………..Page 14 à 17
III- Analyse fonctionnelles ………………………………….Page 18 à 23
IV- Lecture d’un dessin d’ensemble ………………………Page 24 à 34
V- Désignation des matériaux……..……………………….Page 35 à 38
VI- Filetages et Taraudages………………………………..Page 39 à 43
VII- Les Assembles mécaniques………………………. …Page 44 à 50
VIII- Tolérances dimensionnelles et Ajustements………..Page 51 à 55
IX- Cotation Fonctionnelle……………………………….....Page 56 à 58
X-Cinématiques……….…………….…………………… .. .Page 59 à 64
XI- Guidage en translation………………..………….… .....Page 65 à 67
XII- Guidage en rotation…….………… …… ….… ………Page 68 à 73
XIII-Embrayage…………..…………………………………...Page 74 à 75
XIV- Transmissions de Mouvements…………………….....Page 76 à 83
XV- Lubrification …………………………………………. ….Page 84
XVI- Etanchéité………………………………………….…….Page 85 à 88
Partie C : SUJETS…………………………………………Page 89 à 145
Sujet 1…………………………………………….Page 89 à 95
Sujet 2…………………………………………….Page 96 à 100
Sujet 3…………………………………………….Page 101 à 105
Sujet 4…………………………………………….Page 106 à 113
Sujet 5…………………………………………….Page 114 à 121
Sujet 6…………………………………………….Page 122 à 127
Sujet 7…………………………………………….Page 128 à 133
Sujet 8…………………………………………….Page 134 à 138
Sujet 9…………………………………………….Page 139 à 145

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Partie D : CORRIGES……………………………………..Page 146 à 180


Corrigés du sujet 1…………………………………Page 147 à 150
Corrigés du sujet 2…………………………………Page 151 à 155
Corrigés du sujet 3 …………………………………Page 156 à 158
Corrigés du sujet 4 …………………………………Page 159 à 163
Corrigés du sujet 5………………………………… Page 164 à 167
Corrigés du sujet 6…………………………………..Page 168 à 171
Corrigés du sujet 7…………………………………..Page 172 à 174
Corrigés du sujet 8…………………………………..Page 175 à 177
Corrigés du sujet 9…………………………………..Page 178 à 180

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M. BARRY SOUAYIBOU

I- REPRESENTATION D’UN PRODUIT : PROJECTIONS


ORTHOGNALES

1- Principe de la projection orthogonale


L’observation se place perpendiculairement à l’une des
faces de l’objet (pièce) à définir. La face observée est
ensuite projetée et dessinée dans un plan de projection
parallèle à cette face et situé en arrières de l’objet
(pièce). La vue, plane, dessinée obtenue est une
projection orthogonale de l’objet(pièce).
La figure ci-dessous représente 2 projections d’une pièce
qui sont vue de dessus et vue de droite.

Après avoir définir la vue de face, à partie de cette vue,


il est possible de définir cinq autres vues. Les autres
projections obtenues s’appellent les vues de droite, vues
de gauche, vues de dessus, vues de dessous et vues
d’arrières.
Remarque : les plus souvent trois vues, parfois moins,
suffirons pour définir la plupart des pièces.

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2- Règles (normalisation)
• Les parties vues de la pièce (arêtes, surface) sont
dessinée en trait fort. Les parties cachées (arêtes,
surfaces, formes intérieures…) sont tracées en traits
interrompus.
• En cas de chevauchement, ou de superposition l’ordre
de priorité pour le tracé définitif des traits est :
a) Trait fort ;
b) Trait interrompu court ;
c) Trait mixte fin (axe…).
• Un trait continue fort ne coupe jamais un autre trait
continue forte
• Un trait continue fort ne s’arrête pas sur un trait
interrompu.
3- Disposition des vues
Pour la disposition des vues, il suffit d’appliqué la
méthode de projection européenne.
• La vue de face (donne plus de détails sur les formes
de la pièces) est positionnée au milieu des autres
vues ;
• La vue de gauche est placée à droite de la vue de
face ;

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• La vue de Droite est placée à Gauche de la vue de


face ;
• La vue de dessus est placée en dessous de la vue de
face ;
• La vue de dessous est placée au-dessus de la vue de
face ;
• La vue de d’arrières est placée soit à l’extrême
droite ou à l’extrême gauche de la vue de face.

Remarque :
• La méthode employée est habituellement indiquée
dans le cartouche, les symboles sont :

Pour la méthode Européenne

Pour la méthode Américaine

• Sur l’alignement et des dimensions des vues :

• La vue de face est alignée horizontalement avec la


vue de droite, vue de Gauche et la vue d’arrières et
elles ont toutes la même hauteur.

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M. BARRY SOUAYIBOU

• La vue de face est alignée verticalement avec la vue


de dessus, vue de dessous et elles ont toutes la même
largeur.
• La largeur de la vue de gauche ou de la vue droite ou
la vue d’arrières correspond à la hauteur de la vue
de dessous (ou vue de dessus).

4- Correspondance des vues

Les dimensions de la pièce ou des formes se conservent


d’une vue à l’autre, sans variations, et peuvent se
déduire à partie des mêmes lignes de rappel verticales,
horizontales, etc.

Cette correspondance permet la construction des vues les


uns par rapport aux autres et est matérialisée par une
droite horizontale appelée ligne de renvoi, verticale ou a
450 suivant les vues concernées.

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5- Représentations particulières
A - Vues partielles
Si une partie seulement d’une vue est utile à la
compréhension, il est fréquent que l’on dessine une vue
partielle plutôt qu’une vue entière. Dans ce cas, seuls
les contours utiles sont représentés, le reste de la vue,
inutile, est supprimé.
Cette vue doit être limitée par un trait continu fin,
tracé à la main, ou par un trait en zigzag, à la règle.

Exemple avec vues partielle


B - Vues interrompues
Ce sont des vues partielles particulièrement utilisées
lorsque les pièces sont des longs et de section uniforme.
Deux traits fins ou en zigzag limitent les parties
raccourcies.

Exemple de vue interrompue

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C - Vues locales
S’il n’y a pas d’ambiguïté, on peut effectuer une vue
locale pour préciser la partie de la pièce qui nous
intéresse au lieu d’une vue complète. Elle doit être
reliée à la vue correspondante par un trait mixte fin.

Figure : Exemple de vues locales

D - pièces symétriques
Un demi vu, parfois un quart de vue, remplace
avantageusement une vue complète lorsque les pièces sont
symétriques. Il doit être limitée par un trait d’axe et la
symétrie symbolisée par deux paires de petits traits fin
parallèles tracés perpendiculairement aux extrémités de ce
trait d’axe.

Exemple pièces symétrique

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E - Méplats sur pièces de révolution

Faire ressortir les faces


planes en traçant
Les deux diagonales en
trait continu fin.

Exemple de méplats sur pièces de révolution


5- Astuces pour réussir la projection orthogonale d’une
pièce.
1- L’exécution des vues
• Faire l’esquisse tout le dessin en traits fins.
- Dessiner les rectangle d’encombrement.
- Dessiner chaque forme dans toutes les vues
en même temps, en commençant par la vue ou
la forme est le plus clairement représentée.
• Faire la mise au net en traits forts. Repasser
toutes les vues d’ensemble en balayant le dessin
de haut en bas pour les traits horizontaux de
gauche à droite pour les traits verticaux

2- Méthode pratique de correspondance des vues

• Etape 1 :

On trace, en trait fin, des


lignes de rappel horizontale
entre laGgg$
vue de face et la
vue de profil (gauche ou
droite).
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• Etape 2

On trace, en trait fin,


des lignes ce rappel
verticale entre la vue de
face et la vue de dessus
(ou dessous)

• Etape 3

On trace, en trait fin, des


lignes de rappel entre la vue
de profils (gauche ou droite)
et la vue de dessus(dessous)
En utilisant une droite
inclinée à 450 (ligne de
renvoi à 450)

• Etape 4

Une fois la vue dessinée, on


gomme les différentes lignes
de rappel (verticales,
horizontales et inclinées).

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II-REPRESENTATION D’UN PRODUIT : COUPES ET SECTIONS

I- Coupes
1- Coupe simple
La règle consiste à faire passer un plan fictif, appelé
plan de coupe, séparant ainsi la pièce en deux. La vue
coupée ne représentera donc qu’une partie de la pièce, ce
qui permet donc de rendre visible (traits forts) des
arêtes qui resteraient cachées dans le cas d’une vue
extérieure (traits interrompus fins).

• Le plan de coupe
Il est matérialisé par un trait d’axe, renforcé aux
extrémités par deux traits forts courts. Le sens indiquant
la partie de la pièce à conserver est indiqué par deux

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flèches nommer à l’aide de deux lettres (A-A, B-B, …).


• Les hachures
Les hachures apparaissent là où la matière est
effectivement coupée.
Elles sont réalisées en traits fins, inclinées de 30, 45
ou 60 degrés par rapport à la direction générale de la
pièce.
Sur un plan d’ensemble, le motif des hachures permet
d’identifier le type de matériaux des pièces. Mais sur un
dessin de définition, c’est toujours le motif d’usage
général qui est utilisé.

2- Demi-coupe
Lorsqu’une pièce présente un ou plusieurs plans de
symétrie, on peut réaliser une demi-coupe plutôt qu’une
coupe simple.

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Les règles sont les mêmes que pour les coupes simples :
l’indication du plan de coupe reste inchangée ; les deux
demis vus sont toujours séparés par un trait d’axe qui a
la priorité sur les autres types de traits.
3- Coupe-partielle
Si seul un détail localisé dans une pièce mérite d’être
Vu en coupe, on réalise une coupe locale ou coupe

partielle pour le représenter ; le contour délimitant la


zone coupée est un trait continu fin et il n’y a pas de
tracer de plan de coupe.
II - LES SECTIONS
Dans une coupe classique, toutes les parties visibles au-
delà du plan de coupe sont dessinées ; dans une

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Section, seule la partie coupée est représentée (là où la


matière est réellement coupée ou sciée).

1. Sections sorties
Elles sont dessinées le plus souvent sur l’axe du plan de
coupe, si la place le permet ; l’inscription du plan
de coupe peut être omise.

2. Sections rabattues
Dessinées complètement en traits fins, ces sections sont
dessinées directement sur la vue usuelle ; par soucis de
clarté, les formes apparaissant sous la section rabattue
sont supprimées. L’indication du plan de coupe est
généralement inutile.

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III- ANALYSES FONCTIONNELLES

L’analyse fonctionnelle est un l’ensemble de méthode qui


permet de décrire un mécanisme ou un système avec un
ensemble de diagramme qu’on utilise dans un bureau d’étude
ou dans les ateliers de conception.
Il existe 4 types de diagramme qui sont :
• Le Diagramme “bête à corne“
• Le diagramme “pieuvre“
• Le diagramme SADT
• Le diagramme FAST

1- Le besoin
Le besoin correspond à une nécessité ou un besoin exprimé
par un utilisateur. Ce besoin peut-être exprimer ou
implicite. Tout système ou mécanisme qu’on va utiliser
répond à un besoin. Pour donc répondre à ce besoin on va
définir ce qu’on appelle produit.
2- Le produit
Le produit c’est quelque chose qui va répond à un besoin.
Il existe 3 types de produit :
• Un Matériels (système technologique, objet) ;
• Un processus (chaine de fabrication, un projet) ;
• Un service (classer dans le domaine tertiaire).

❖ L’énoncé du besoin
Cette étape va permet de justifier l’existence du besoin
Il faut d’abord répondre à 3 questions suivantes :
• A qui (à quoi) le produit rend t-il service ?
• Sur qui (ou sur quoi) le produit agit-il ?
• Dans quel but ? (Quel est la raison d’être de mon
système ou de mon produit)

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M. BARRY SOUAYIBOU

Ces questions, il fois qu’on les a posés et trouvés des


réponses on va les organiser dans un diagramme qu’on va
appeler diagramme “bête à corne“.
3- Le diagramme “bête à corne“
Apres avoir répondu à ces questions on va les organiser le
diagramme comme suite

SUR QUI
A QUI

PRODUIT

DANS QUEL BUT

Exemple : un réveil

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M. BARRY SOUAYIBOU

4- Les fonctions d’un produit


Les fonctions correspondent aux services que notre système
doit répondre. Elles doivent obligatoirement être exprime
en termes de finalité. Les fonctions sont donc la réponse
a un besoin lorsqu’on conçoit un produit.
Remarque : on exprime toujours une fonction avec un verbe
à l’infinitive
Par exemple :
Une Agrafeuse : agrafer des feuilles
Les fonctions sont classe en 2 familles :
• Fonctions principales (FP) : elles sont la raison
d’être du produit.

• Fonction de contrainte (FC)


Elles sont la limitation à l’imagination des
concepteurs. Ces contraintes sont imposées par le
demandeur.
On cite par exemple :
▪ Sécurité ;
▪ Respect de l’environnement ;
▪ Délai pour l’étude ;
▪ Interchangeabilité ;
▪ Respect des normes, …
Ces fonctions de contrainte vont être en relation avec le
milieu extérieur du produit.
Milieu extérieur : tous les éléments ayant une interaction
avec notre produit
Apres avoir définir les FP et FC et le milieu extérieur on
va pouvoir les classés dans le diagramme “pieuvre“

5- Le diagramme “pieuvre“

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Elément Du
milieu
extérieure FP1 Elément Du
No 1 milieu
extérieure
Produit
FP2 No 2
FC3 Ou
Système FC1

FC2
FC4 Elément Du
Elément Du milieu
milieu extérieure No
extérieure No 4
3

Les fonctions principales (FP) et les fonction contraintes


(FC) sont définir avec des verbes d’action(infinitif).
Les FP relié 2 milieux extérieur en passant par le
produit.
Les FC ne sont pas reliés entre elle.
Pour un produit on peut avoir plusieurs milieux
extérieurs.
Plus on va définir les éléments du milieu extérieure plus
on aura des contraintes pour la conception du produit.

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Exemple : un réveil

FP 1 : Informer l’utilisateur de l’heure.


FP 2 : Réveiller l’utilisateur.
FC 1 : Être autonome en Energie.
FC 2 : Résister ou salissures.
FC 3 : Permet le réglage de l’heur.
FC 4 : Être facile à entretenir.

NB : Toutes ces FC vont imposer des choix de conception de


solution technique.

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6- L’actigramme AO

MATIERE D’ŒUVRE ENTRANT MATIERE D’ŒUVRE SORTANT


FONCTION DU SYSTEME

NOM DU SYSTEME

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IV- LECTURE D’UN DESSIN D’ENSEMBLE

I. MISE EN SITUATION

Il faut savoir qu’il existe 3 types de dessin technique :


• Le dessin d’implantation ;
• Le dessin d’ensemble ;
• Le dessin de définition.
A partir du dessin d’implantation on peut choisir un
système ou un sous-système et le représenter d’une façon
détaillée pour obtenir le dessin d’ensemble, à partir de
celui-ci nous pouvons choisir une seule pièce et le
représenter en une ou plusieurs vues et obtenir dans ce
cas un dessin de définition.
Dans cette partie nous allons voir comment lire un dessin
d’ensemble

II. LE DESSIN D’ENSEMBLE.

Le dessin d’ensemble contient les informations nécessaires


à la définition du produit (agencements des composants,
fonctionnement, etc.).
Elle est une représentation qui regroupe toutes les pièces
sans exception du mécanisme. Il représente la disposition
et la forme des pièces et permet de comprendre le
fonctionnement du mécanisme.
Elle est représentée en une ou plusieurs vues avec les
détails éventuels, sur un document de format normalisé
(A0, A1, A2, A3, A4). Ce document comporte aussi un
cartouche et une nomenclature. Voici ci-dessous cinq
règles Pour parvenir à lire convenablement un dessin
d’ensemble

• REGLE 1

Faire un regard global sur la planche afin de :

✓ Lire le nom du produit ; il est en général en


relation étroite avec sa fonction globale.

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✓ Reconnaître l’orientation du dessin à l’aide de la


flèche d’orientation. Un mécanisme est représenté
dans sa position de fonctionnement normal.
✓ Différencier entre les différentes vues à l’aide de
la mise en page.
• REGLE 2

✓ Consulter la mise en situation, la description du


système et éventuellement les schémas fonctionnels
fournis.
• REGLE 3
✓ Identifier les pièces standards (fournis par le
commerce) voir page 25 à 28 et les formes usuelles,
elles informent sur les assemblages entre les
pièces. Voir Page 29 à 31.
REGLE 4

✓ Identifier chaque pièce, sa forme exacte et son


mouvement.
✓ Consulter la nomenclature qui donne des
informations sur chaque pièce
✓ Procéder éventuellement par coloriage et faire la
correspondance entre les différentes vues du dessin
d’ensemble.
REGLE 5

✓ Susciter l’imagination pour identifier les formes


cachées et comprendre ainsi l’utilité des agencements
proposés.

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III. ELEMENTS STANDANTS COURANTS

DESIGNATION REPRESENTATION FORME REELLE


LES VIS
Servent à réunir plusieurs
Pièces :
-La pression est exercée
par la tête (vis
d’assemblage).
-La pression est exercée
par l’extrémité (vis de
pression)

LES GOUJONS
Un goujon est composé d’une
tige filetée à ses deux
extrémités, séparées par
une partie lisse :
- Il remplace une vis
lorsque le métal de la
pièce est peu résistant.
- Il remplace un boulon
lorsque les pièces à
assembler sont épaisses
Goujon ,M8-50,bm12
RONDELLE D’APPUI
Elle sert à
- Eviter de marquer les
pièces en augmentant les
surfaces de contact.
-Répartissent l’effort
de serrage en augmentant
la surface d’appui.

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RONDELLE GROWER
(RONDELLE FREIN)
Elles permettent d’éviter
le desserrage de l’écrou

GOUPILLE CYLINDRIQUE
PLEINE ET
ELASTIQUE(Mecanindus)
Une goupille cylindrique
ou une goupille élastique
est une cheville
métallique sert
notamment :
- A immobiliser une
pièce par rapport à
une autre pièce
(Goupille d’arrêt) ;
- A assumer la position
relative de deux
pièces (goupillées de
positionnement) ;
- A réaliser un axe a
chape,
- A assurer une sécurité
par cisaillement de la
goupille en cas de
surcharge, etc.
CLAVETTE
Destinée à réaliser une
liaison en rotation entre
un arbre et un alésage.

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ANNEAUX
ELASTIQUES
POUR ARBRE et
POUR ALESAGE
(CIRCLIPS)
Les anneaux élastiques
sont destinés à arrêter
en
translation le mouvement
relatif de deux pièces.
( Faibles efforts axiaux)
ENGRENAGE
CYLINDRIQUE A
DENTURE DROITE
Composé de deux roues
dentées mobiles autour
d’axes parallèles
rapprochés. La roue qui a
le plus petit nombre de
dents
est appelée PIGNON.
SYSTEME
PIGNON-CREMAILLERE
Ce système est composé
d’une roue dentée et
d’une crémaillère. Il
permet de transformer un
mouvement de rotation en
un mouvement de
translation.

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M. BARRY SOUAYIBOU

RESSORT
Un ressort est un
élément de mécanisme qui
peut revenir à son état
initial après avoir subi
une déformation
relativement
importante.

COUSSINETS
On appelle coussinet une
bague insérée entre deux
organes mobiles l’un par
rapport à l’autre. Ils
sont destinées à réduire
le frottement et subir
l’usure.

ROULEMENT
On appelle roulement un
ensemble de pièces
insérées entre deux
organes mobiles l’un par
rapport à l’autre et
destiné à remplacer un
glissement par un
roulemet.

LES JOINTS
(Joint à lèvres)
Les joints sont utilisés
Pour obtenir l’étanchéité
d’une Enceinte d’un
Mécanisme.

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IV. VOCABULAIRE DES FORMES TECHNIQUES

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M. BARRY SOUAYIBOU

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M. BARRY SOUAYIBOU

V. EXEMPLE DE SYSTEME TECHNIQUE : CLE DE PLOMBIER

Mise en situation : cette clé,


permet à un plombier de serrer
ou de desserrer un écrou.

Pour régler la clé le manche 6


dans un sens ce qui provoque
l’écartement des mors 1 et 3.
La rotation du manche en sens
inverse permet les mors sur
l’écrou que l’on veut serrer

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M. BARRY SOUAYIBOU

❖ Lecture du dessin d’ensemble de la clé du plombier

a) Fonctionnement :

La rotation dans le sens ou dans l’autre du manche (4)


fixe sur la vis de manœuvre (3) par l’écrou (7). Entraine
les mors (1) et (2) en translation pour les rapprocher ou
les éloigner par l’intermédiaire des guides (5).

b) Etude technologique :

Questions Réponses
- Pourquoi le manche (4) est -léger.
- il en bois ? -Isolant
- Pourquoi a-t-on utilisé - pour assurer la
deux guides ? translation du mors (1) par
rapport à (2)
-Justifier la forme - Pour faciliter la
cylindrique du manche (4) ? manœuvre.
- Quel est le rôle de - Assembler les pièces (4)
l’écrou (7) ? et (6) avec (3)

- Donner l’utilité du -Pour obtenir les


filetage à gauche et du déplacement opposés des mors
filetage à droite sur la (1) et (2) sur la vis (3)
pièce (3).

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M. BARRY SOUAYIBOU

V- DESIGNATION DES MATERIAUX

I. DESIGNATION DES ALLIAGES FERREUX


1- Désignation des fontes
La désignation d’une fonte commence par EN- suivit des symboles
caractéristiques de cette dernière qui est :
• GJL pour les Fonte grise ou fonte à Graphite lamellaire.
• GJS pour les Fontes à graphite Sphéroïdal ;
• GJMB pour les fontes malléables à cœur noir ;
• GJMW pour les Fontes malléable à cœur blanc.
Ce symbole caractéristique est suivi d’un nombre qui représente la
résistance minimale à la rupture par extension ou résistance
minimale a la traction en MPa (Mega-Pascal) unité de Mesure de
Pression.
Ce nombre peut être suivit d’un second nombre qui représente le
pourcentage d’allongement après rupture.

Exemple :

EN-GJS 320-10 : C’est une Fonte à graphite sphéroïdal


ayant pour résistance minimal à la traction 320 MPa avec
10 % d’allongement après rupture.
EN-GJMB 750 : Fonte malléable à cœur noir avec une
résistance de 750des
2- Désignation MPa.
aciers

1- Aciers non alliés

Il y a trois grandes séries d’aciers non allie à savoir la


série C, la série E et la série S.
La désignation d’un acier non allié commence par le symbole de
la série à savoir C ou S pour les aciers non allié d’usage
général et E pour l’acier non allié de construction mécanique.
Le symbole de la série est suivi d’un nombre qui représente le
pourcentage de Carbone multiplie par 100 pour la série C et la
limite d’élasticité en MPa pour les autres série (E ; S)
Exemple :
C45 : Acier non allié d’usage général avec 0.45 % de
Carbone.
E250 : Acier non allié de construction Mécanique avec 250 MPa
comme limite d’élasticité.
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M. BARRY SOUAYIBOU

NB : la désignation d’un acier non allié peut-être précède


par la lettre G qui signifie que cet acier est apte au
moulage.
Exemple :

GE320 : Acier non allié de construction mécanique ayant


pour limite d’élasticité de 320 MPa (Méga Pascal) apte
au moulage
GC5 : Acier non allié d’usage général avec 0.05% de
Carbone apte au moulage.

2- Aciers alliés

2- 1 Aciers faiblement alliés

Aucun élément d’addition n’atteint la teneur 5%. La


désignation commence par le pourcentage de carbone "x 100
" suivi par les symboles chimiques des éléments rangés par
ordre des teneurs décroissant. Les teneurs sont
multipliées par un facteur variable en fonction des
éléments d’alliage.

ELEMENTS D’ADDITIONS FACTEURS


Cr, Co, Mn, Ni, Si, W, Mg. 4
Al, Be, Cu, Mo, Nb, Pb, Ta, Ti, V, Zr, Au. 10
Ce, N, P, S. 100
B 1000

Exemple :

20 Mo Cr 5 : Acier faiblement allié à 0,2% de Carbone, 0,5


% de Molybdène et quelques traces de Chrome.

2-2 Aciers fortement alliés

L’un des éléments d’addition atteint ou dépasse la teneur


5%. La désignation comporte la lettre X suivie de la même
désignation que celle des aciers faiblement alliés. Il n’y
a pas de facteur pour les éléments d’addition.
Exemple :

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X 10 Ni Cr 18-10 : Acier fortement allié à 0,1% de


Carbone, 18% de Nickel et 10% de Chrome (Acier inoxydable)

II- DESIGNATION DES ALLIAGES NON FERREUX

La désignation des alliages Non ferreux (alliage


d’Aluminium, alliage de cuivre, Alliage de Zinc, alliage
de Titane) utilise un code numérique pouvant être suivi,
si nécessaire, par une désignation utilisant les symboles
chimiques.
À l’exception du Titane la désignation d’un alliage non
ferreux commence toujours par le symbole chimique de
l’élément principale (Al pour l’Aluminium, Cu pour le
cuivre, Zn pour le Zinc, Ti pour le Titane…) suivit des
symboles des éléments d’addition et leurs pourcentages
réels.

Exemple :

EN AW-2017 [Al Cu 5 Mg Si] : désigne un alliage


d’aluminium avec 5 % de cuivre, des traces de magnésium et
de silicium.
Cu Zn 9 Sn 6 : Alliage de Cuivre avec 9% de Zinc et 6%
d’Etain.
Zr Au 10 Pb 8 P : Alliage de Zinc avec 10% d’Or, 8% de
Plomb et des Trace de Phosphore.

En ce qui concerne le Titane, Sa désignation est similaire


à celle des autres métaux non ferreux sauf que le
pourcentage de l’élément d’addition vient avant son
symbole chimique.
Exemple :
Ti 4V 3 W : Alliage de Titane avec 4% de Vanadium et 3% de
Tungstène.

III- DESIGNATIONS DES MATIERES PLASTIQUE

Un plastique est un mélange dont le constituant de base


est une résine ou polymère, à laquelle on associe des
adjuvants (plastifiants, antioxydants…) et des additifs
(colorants, ignifugeants). En ce qui concerne la
désignation des autres métaux non ferreux tel que les

36
M. BARRY SOUAYIBOU

matières plastique on les désigne généralement par leurs


noms.

5- Les différents constituant des alliages et leur symbole

ELEMENTS D’ALLIAGE SYMBOLE CHIMIQUE


Aluminium Al
Antimoine Sb
Argent Ag
Azote N
Béryllium Be
Bismuth Bi
Bore B
Cadmium Cd
Cérium
2- Les formes technique Ce
Chrome Cr
Cobalt Co
Cuivre Cu
Etain Sn
Fer Fe
Gallium Ga
Lithium Li
Magnésium Mg
Manganèse Mn
Molybdène Mo
Nickel Ni
Niobium Nb
Phosphore P
Plomb Pb
Silicium Si
Soufre S
Titane Ti
Tungstène W
Vanadium V
Zinc Zn
Zirconium Zr
Tantale Ta
or Au
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M. BARRY SOUAYIBOU

VI- FILETAGE ET TARAUDAGE

1- Définition
Un filetage est obtenu à partir d’un cylindre (arbre) ou d’un
trou (alésage) sur lequel ont été réalisées une ou plusieurs
rainures hélicoïdales. On dit qu’une tige est « filetée » et
qu’un trou est « taraudé ». Une tige filetée est aussi appelée
vis et un trou taraudé écrou.
La partie pleine restante est appelée : FILET

Opération de
FILETAGE

Un écrou est fileté intérieurement : TARAUDE

Opération
de
TARAUDAGE

Les pièces filetées sont d’une utilisation


1- Emplois
fréquente en mécanique
Un filetage peut avoir différentes
applications :
▪ ASSURER un effort de pression entre des
pièces pour les immobiliser les unes
par rapport aux autres.
Exemple : Vis d’assemblage ou de pression,
écrous, boulons, goujons.

▪ TRANSFORMER un mouvement de rotation en un mouvement de


translation : Système Vis-Écrou
Exemple : Mors mobile d’un étau.
38
M. BARRY SOUAYIBOU

2 – Caractéristique des filetages et des taraudages


Pour qu’un écrou puisse être assemblé à une vis, les deux
éléments doivent avoir les mêmes caractéristiques : Profil du
filet ; Sens de l’hélice ; Diamètre nominal ; pas ; nombre de
filet.

Profil du filet
Il existe différents types de profils :
Profil Trapézoïdal : (Transmission de mouvement avec efforts
importants)
Profil Rond : (efforts importants et chocs)
Profil Gaz : (Robinetterie, tuyauterie)
Profil Dissymétrique : « À dents de scie » (transmission
d’efforts dans un seul sens)
Le profil METRIQUE ISO : Il est le profil le plus utilisé dans la
visserie courante de commerce.

Diamètre nominal
Le diamètre nominal correspond au plus GRAND diamètre du
filetage (d) ou du taraudage (D).

Condition de montage : d = D

Pas
Le pas est la distance
entre 2 “sommets”
consécutifs d’un même
filet

39
M. BARRY SOUAYIBOU

Sens
Le sens de l’hélice est dit « à droite » si en mettant
l’axe de la vis vertical le filet monte vers la droite.
Il est dit « à gauche » si le filet monte vers la gauche.

Nombre de filets
Sur un même cylindre, on peut exécuter un ou plusieurs filets

Généralement une vis ne comprend qu’un seul filet.


3- Représentations des taraudages (Taraudage débouchant)

40
M. BARRY SOUAYIBOU

(Taraudage borgne)

4- Représentations des éléments filetés

41
M. BARRY SOUAYIBOU

f. Cotation des éléments filetés

42
M. BARRY SOUAYIBOU

VII- LES ASSEMBLAGES MECANIQUE

I- Les assemblages mécaniques amovibles

Objectifs :

Permettre d’obtenir une liaison rigide ou élastique qui


sera articulée ou fixe avec possibilité de démontage sans
détruire son mode d’assemblage.
Les éléments filetés :

1- Les vis

• Vis d’ensemblage

Les vis sont des tiges cylindriques métalliques


filetées à la tête particulière (empreinte,
forme). Elles se combinent avec un écrou ou
s’assemblent avec le support (vis parkers)

Désignation normalisée

Vis H – M10 x 50 – 8-8


• H : Forme de la tête de la vis (H :
hexagonale, C : cylindrique)
• M 10 : Filetage métrique (ISO) Diamètre

nominal 10 mm
• 50 : Longueur filetée
• 8.8 : classe de qualité

Une vis à tête hexagonale de diamètre d=10,


43
Filetage métrique ISO, de longueur 50 et de
classe de qualité 8-8
Désignation normalisée
M. BARRY SOUAYIBOU

REPRESENTATION DES VIS D’ASSEMBLAGE

Représentation Désignation
de la tète

CHC

CX

CS

CLS

FBS

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M. BARRY SOUAYIBOU

FBH

FS

FH

FHC

• Vis de pression

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M. BARRY SOUAYIBOU

2- les Boulons
Un boulon est composé d’une vis et d’un écrou de même
diamètre. Les pièces à réunir sont simplement percées de
trous lisses. On obtient ainsi un assemblage économique
de plusieurs pièces par pression des unes sur les
autres.

3- Les Goujons
Un goujon est composé d’une tige, filetée à ses deux
extrémités et d’un écrou de même diamètre. les deux
parties filetées doivent être séparées par un tronçon
lisse.

4- Les écrous
L’écrou est une pièce mécanique recevant une tige filetée
(vis) pour assurer une liaison entre deux pièces

46
M. BARRY SOUAYIBOU

• Représentation des écrous

REPRESENTATION DESIGNATION
Hexagonal
H
Embase
HE

Borgne

Carré
Q

Créneaux
HK

Auto freinée
HFR

Ecrou à oreilles

• DESIGNATION NORMALISEE COMPLETE D’UN ECROU :


Ecrou [symbole du type], [Profil du filetage] [∅ nominal]
x [pas] – [classe de qualité] - [type de pas]

Remarque : En général, la désignation


normalisée se limite couramment à :
Ecrou [symbole du type], [Profil du
filetage] [∅ nominal]
Exemple :
Ecrou H, M8 : Ecrou hexagonal; profil
metrique de diametre nominal 8 mm

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M. BARRY SOUAYIBOU

5- Les rondelles

Il existe deux types de


rondelle à savoir la rondelle
freine et les rondelles
d’appui.

• Rondelle d’appui

Les rondelles d’appui permettent de proteger


la surface de la pièce qui va être serrée en
evitent de marquer les pièces en augmentant
la surface de contact entre les pièces.

• Rondelle de freinage
Le rondelles freins est un disque d’une
faible épaisseur mais qui a une grande
utilité. En s’intercalant entre la vis et
une pièce à serrer, elles garantissent la
bonne adhésion et permetteent de préserver
la surface de contact.
Autrement dit il permet d’eviter le
desserage de l’ecrou cause des vibrations
qui pourrait advenir.
6- Les goupilles

Une goupille peut avoir plusieurs fonctions :


▪ Immobiliser une pièce par rapport à une autre ;
▪ Positionner une pièce par rapport à autre ( goupille de
positionnement)
▪ Servir d’axe ;;

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M. BARRY SOUAYIBOU

▪ Servir de pièce de securité : cisaillement en cas de


surchage.
Remarque: Lorsque l’assemblage d’un arbre sur un moyeu est
soumis à des efforts importants, on utilise la clavette.

7- les Anneaux élastique

un anneau elastique est un composante


d’assemblage mécanique généralement montée
dans une gorge réalisée sur des portées
cylindrique extérieures( arbres, axes…) ou
dans des alésage.
Fonction :
▪ Permet de réaliser des arrets axiaux,
des rattrapades de jeu destinés à
reduire le bruit de fonctionnement des
mécanismes etc.
▪ arreter en translation le mouvement
relatif de deux pièce.

8- les clavettes
En mécanique, une clavette est une pièce qui a pour fonction de
lier en rotation deux pièces (liaison de moyeux).

49
M. BARRY SOUAYIBOU

Les clavettes ont notamment été


longuement utilisées pour
assembler les manivelles de
pédalier de bicyclette à l’axe
du pédalier, avant la
généralisation d’autres types
d’axes de pédalier.

II- Les assemblages mécanique permanents


On appelle assemblage permanent tout moyen d’assemblage
qui, pour sa désolidarisation, nécessite la destruction de
la liaison ou d’une des pièces assemblées.
Il existe plusieurs type assemblages mécanique permanents
à savoir :
▪ Assemblage par soudage
▪ Assemblage Par collage
▪ Assemblage par obstacle
▪ Assemblage par rivetage
• Exemple d’assemblage mécanique permanents : le rivetage
Le rivetage est une opération permettant d’assembler des
pièces dont un seul côté est accessible.
Un rivet est constitué d’une tige cylindrique terminée à
une extrémité par une tête de forme variable. Apres mise
en place, l’autre extrémité est refoulée.

UN RIVET

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M. BARRY SOUAYIBOU

VIII- TOLERANCES DIMENSIONNELLES ET AJUSTEMENTS

I- Tolérances dimensionnelles

a. Nécessité des tolérances

L'imprécision inévitable des procèdes d'usinage fait


qu'une pièce ne peut pas être réalisée de façon
Rigoureusement conforme aux dimensions fixées d'après les
exigences fonctionnelles. C'est pour cette raison qu'il a
fallu tolérer que la dimension effectivement réalisée soit
comprise entre deux dimensions limites, compatibles avec
un fonctionnement correct de la pièce.

b. Éléments d’une cote tolérances

Formule à connaitre
✓ Cote Maximale : CMax = CN + es
✓ Cote Minimale : CMini = CN + ei
✓ Cote moyenne : Cmoy :(CMax + CMini)/2
✓ IT= es-ei ou IT = CMax – CMin

• CN : Cote Nominale
• IT: Interval de Tolerance
• CMax: Cote maximale
• CMini : Cote minimale
• Toutes les dimensions linéaires (cote & tolérance) doivent être
exprimées dans une même unité. En construction mécanique,
l’unité normalisée est le millimètre "mm".

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M. BARRY SOUAYIBOU

II- Ajustements
a- Inscription d’un ajustement

Un ajustement est un montage précis


(assemblage) de deux pièces de
mêmes dimensions nominales.
L’inscription d’un ajustement
comporte la cote nominale, commune
aux deux pièces (ex : φ22), suivie
d’abord de la position et la
qualité de la tolérance relative à
l’alésage (ex : H7), puis de la
position et la qualité de la
tolérance relative à l’arbre (ex :
p6). Le montage du coussinet (2)
dans le corps (3) nécessite un
ajustement avec serrage.

b- Nature d’un ajustement


On distingue 3 types d’ajustements :
▪ Ajustement avec jeu ; quelles que soient les deux pièces
tirées dans le lot, il existe un jeu de montage.
▪ Ajustement incertain ; le montage des deux pièces peut
être avec jeu ou serrage.
▪ Ajustement serré (ou serrage) ; quelles que soient les
deux pièces tirées dans le lot, leur montage se fait
avec serrage.
Détermination d’un ajustement ‘‘calcul des jeux’’
• On calcul d’abord le jeu maxi et le jeu mini de
l’ajustement :

▪ Jeu Maxi = Alésage Maxi (Cmaxi) – Arbre Mini (Cmini) = ES – ei

▪ Jeu Mini = Alésage Mini (Cmini) – Arbre Maxi (Cmaxi)= EI – es

52
M. BARRY SOUAYIBOU

NB :
 Le terme Arbre désigne la pièce (surface) mâle
ou contenue. On lui affecte les lettres
minuscules (exemple : es ; ei)
 Le terme Alésage désigne la pièce (surface)
femelle ou contenant. On lui affecte les
lettres majuscules (exemple : ES ; EI)

• Ensuite en fonction du signe du jeu maxi et jeu mini on


conclue

Nature Ajustement
Jeu Maxi > 0
ET Ajustement avec Jeu
Jeu Mini ≥ 0
Jeu Maxi ≤ 0
Si ET Ajustement Avec Serrage
Jeu Mini < 0
Jeu Maxi > 0
ET Ajustement incertain
Jeu Mini < 0

c- Ajustements couramment utilisés

Pièces dont le mouvement


nécessite un jeu H9/c9
Important. H9/d9
Ajustement autorisant un Guidage avec jeu important
mouvement. Guidage avec jeu moyen H8/e8
Pièces Mobiles l’une Exemple : Coussinet /Arbre. H8/f8
par rapport à l’autre Guidage précis, faible jeu H7/g6
(Ajustement avec jeu) fonctionnel H6/g5
Montage légèrement dur
(positionnement) H8/h7
Assemblage à la main H7/h6
Exemple : Alésage /
Couvercle
Ajustement n’autorisant
pas de mouvement. Montage serré, sans
détérioration des pièces

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M. BARRY SOUAYIBOU

Au démontage. H7/k6
Pièces immobiles l’une Assemble au maillet H7/m6
par rapport à l’autre. Exemple : Coussinet /
(Ajustements avec Alésage
Serrage) Montage serré avec
détérioration possible des H8/s8
surfaces au H8/u7
Démontage
Assemblage à la presse H7/p6

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M. BARRY SOUAYIBOU

IX- COTATION FONCTIONNELLE

1- Méthode d’établissement d’une chaine de cote.

2) Repérer les surfaces terminales et les surfaces de


Liaison (ou de contact) :

Les surfaces terminales et de liaison doivent être


PERPENDICULAIRES à la direction du vecteur cote-
condition.

55
M. BARRY SOUAYIBOU

2- Equations de projection et calculs

Soit la chaîne de côtes de la cote-condition a


▪ EQUATION DE PROJECTION :
Les cotes sont positives dans le sens du vecteur cote-condition et
négatives dans le sens opposé.
Cote condition = somme des cotes positives - la somme des cotes
négatives.

a = a1 – a2
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M. BARRY SOUAYIBOU

▪ JEU MAX (a MAX) :


▪ JEU min ( a min) :
La cote-condition est
maximale quand les La cote-condition est
dimensions des vecteurs minimale quand les dimensions
positifs sont maximales et des vecteurs positifs sont
les dimensions des vecteurs minimales et les dimensions
négatifs sont minimales. des vecteurs négatifs sont
maximales.
a max = a1 max – a2 min
a min = a1 min – a2 ma

▪ INTERVALLE DE TOLERANCE DU JEU (IT a) :


IT a = a max – amin
Ou

IT a = Somme des IT des pièces = IT a1 + IT a2


▪ REGLES A RESPECTER

✓ Les cotes sont positives dans le sens du vecteur cote-


condition et négatives dans le sens opposé ;
✓ Il n’y a qu’une seule cote par pièce dans une chaîne de
cote ;
✓ Une cote relie toujours deux surfaces d’une même pièce ;
✓ L’origine du premier vecteur est confondue avec
l’origine du vecteur cote condition (le point) ;
✓ L’extrémité du dernier vecteur est confondue avec
l’extrémité du vecteur cote condition (la flèche).

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M. BARRY SOUAYIBOU

X- CINEMATIQUES

I- MISE EN SITUATION
La cinématique des solides est l’étude de leurs
mouvements. Il existe deux types de mouvement
élémentaire :

▪ La Translation rectiligne d’une


ligne
Exemple : un tiroir par rapport au
meuble.
▪ La rotation autour d’un axe
Exemple : aiguille d’une montre par
rapport au cadrant

Attention : pour définir un mouvement, il est nécessaire


de fixer une référence.
La notion de mouvement est toujours relative, c’est le
mouvement d’un élément par rapport à un autre élément
Exemple : MOUVEMENT D’UNE ROUE (1) DE VELO :

▪ Par rapport au cadre (2) du


vélo : Mouvement de rotation.

▪ Par rapport à la route (0) :


mouvement de translation

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M. BARRY SOUAYIBOU

Dans l’espace, un solide en mouvement possède 6


mouvements :
▪ 3 Translations :
• Translation suivant l’axe X
• Translation suivant l’axe Y
• Translation suivant l’axe Z

▪ 3 Rotation
• Rotation suivant L’axe X
• Rotation suivant L’axe Y
• Rotation suivant L’axe Z

II- LES LIAISONS MECANIQUE


Un mécanisme est un ensemble de pièces relies entre elles
par des liaisons en vue de réaliser une fonction
déterminer. Une liaison est donc une relation de contact
entre deux pièces.
Concernant cette partie,
▪ Il faut savoir reconnaitre une liaison
▪ Connaitre le nombre de degrés de liberté
▪ Connaitre la représentation plane des liaisons

Ci-dessous le Tableau des différents types de Liaisons et


leurs caractéristiques

59
M. BARRY SOUAYIBOU

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M. BARRY SOUAYIBOU

61
M. BARRY SOUAYIBOU

III- CLASSE D’ÉQUIVALENCE

Les classes d’équivalence, ou bloc cinématiquement


équivalent (B.C.E.), regroupent toutes les pièces liées
entre elles n’ayant pas de mouvement relatif entre elles.
Autrement dit, une classe d’équivalence cinématique (cec)
un ensemble de pièces mécaniques reliées entre elles par
des liaisons encastrement.
Une classe d’équivalence peut être désignée par une lettre
majuscule
EXEMPLE : Une table est constituée de quatre pieds et d’un
plateau qui sont fixé les uns aux autres. Une table est
donc constituée de cinq éléments qui forment une seule
classe d’équivalence.
Pour lier des éléments entre eux, on peut les souder, les
coller, les emmancher en force (encastrer).

IV- GRAPHE DE LIAISON


Le Graphe de liaison est un outil indispensable pour la
résolution des mécanismes, il permet de visualiser rapidement
l’ensemble des liaisons sans pour autant avoir des contrainte
de géométrie. Il permet également de faciliter le traçage du
schéma cinématique.
Pour tracer le graphe de liaison on doit connaitre :
• Les classes d’équivalences :( pièces ou ensemble de pièces
sans mouvement relatifs) sont représenter par des cercles
avec le nom de la classe ou des numéros .
• Les liaisons entre deux classes sont représentées par des
traits(arcs) entres deux cercles.
REMARQUE : concernant le bâti on ajoute un élément graphique
pour montrer qu’il est fixe.

62
M. BARRY SOUAYIBOU

Nota bene : il faut éviter


lorsque cela est possible de
croiser les segments représentant
les liaisons entre classes.

V- LE SCHEMA CINÉMATIQUE
Lors d’une étude, un mécanisme est représenté sous la
forme d’un dessin d’ensemble. Si le mécanisme est
complexe, il sera utile de le schématiser et de le
représenter sous forme d’un schéma cinématique.
Le schéma cinématique résume donc le dessin d’ensemble et
permet de mieux comprendre le mécanisme.
Ces schémas sont réalisés à l’aide de symbole graphique
qui modélisent les liaison cinématique entre les
solide(pièces)
METHODOLOGIE
Les étapes pour réaliser un schéma sont toujours les mêmes.

• Etudier le dessin d’ensemble ;


• Identifier des classes d’équivalence (ou B.C.E) ;
• Identifier la nature des liaisons entre les pièces ;
• Réaliser le graphe des liaisons ;
• Tracer le schéma cinématique.

Exemple de schéma cinématique

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M. BARRY SOUAYIBOU

XI- GUIDAGE EN TRANSLATION

1- Définition

La solution constructive qui réalise une liaison


glissière est appelée guidage en translation.
Les termes courants associés sont nombreux : rail,
guide, coulisseau, glissière, etc....

2- Différents type de Guidage

GUIDAGE AVEC CONTACT DIRECT GUIDAGE SANS CONTACT DIRECT


On classe dans ce type Afin de supprimer les inconvénients des
de liaison celles liaisons glissière à contact direct, il
réalisées à partir de est possible dans certaines réalisations
surfaces planes ou de maintenir entre les surfaces de
cylindriques, le liaisons un espace évitant tout contact
contact solide étant solide.
prépondérant Pour ce type de guidage
· Les vitesses de déplacements
peuvent être élevées ;
· l'usure des surfaces solides est
pratiquement nulle ;
· Il est particulièrement adapté
aux guidages de précision.
· Bien entendu, se pose le
problème de l'étanchéité et de la
récupération de l'huile

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M. BARRY SOUAYIBOU
3- Guidage par Glissement

Guidage Prismatique Guidage


cylindrique
Guidage sans Guidage avec système de réglages de jeu Il y a guidage
système de Généralement utilisé pour des mouvements en translation
réglages de relatifs importants ; lorsque la
jeu Le réglage de jeu est obtenu par déplacement pièce guidée
d'une cale. n’a plus qu’un
Généralement mouvement de
utilisé pour Translation
des mouvements possible. Les
de faibles cinq autres
amplitudes et degrés de
des liberté ayant
déplacements été supprimés
Intermittents à l’aide
; D’obstacles.
Leur blocage
est nécessaire
après mise en
position ;
Les
ajustements
choisis
déterminent le
jeu de
fonctionnement
convenable

Exemple de guidage cylindrique


▪ Clavette libre ;
▪ Arbre cannelé (arbre moteur et le crabot d’une boîte de
vitesses).

4- Guidage par éléments roulants


La réalisation de glissière à roulement consiste à
intercaler entre le guide et le coulisseau des éléments
roulants qui peuvent se présenter sous différentes formes
(billes, rouleaux...). Le phénomène exploité est la faible
énergie dissipée au niveau d'un contact roulant par
rapport à un contact glissant.

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M. BARRY SOUAYIBOU

Douille à bille Système de guidage a


galets Guidage à rouleaux

Pour faciliter les mouvements, il est avantageux de remplacer le


glissement par un roulement.

Pieds de table sur rouleaux

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M. BARRY SOUAYIBOU

XII- GUIDAGE EN ROTATION

1- Définition
La liaison pivot est réalisée par une solution
constructive appelée guidage en rotation. Le guidage en
rotation est nécessaire dans de nombreux cas (moteurs,
roues de véhicules, hélices d'avion ou de turbine...).
On appelle arbre le contenu, logement ou alésage le
contenant.
2- Fonction à assurer
Le guidage en rotation en phase d'utilisation doit assurer
les fonctions suivantes :
• Positionner l'arbre et le logement : notions de jeu
et de précision de guidage ;
• Permettre un mouvement relatif (rotation) : notions
de rendement et de vitesse de rotation ;
• Transmettre les efforts : dimensionnement des pièces
et durée de vie du montage ;
• Résister au milieu environnant : fiabilité,
matériaux, étanchéité, protection, etc....
• Être d'un encombrement adapté (voire minimal) ;
• Minimiser les niveaux de bruit et de vibrations

3- les principales solution constructives

Les solutions constructives qui permettent d'établir un


guidage en rotation entre deux pièces s'appuient sur
différents principes et mettent en œuvre des technologies
diverses qu'on peut les classer selon quatre catégories
comme l'indique le schéma suivant :

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M. BARRY SOUAYIBOU

3.1-Guidage en rotation par contact direct

Le guidage en rotation est obtenu par


contact direct des surfaces
cylindriques arbre/logement. Des
arrêts suppriment les degrés de
liberté en translation.
Avantages : Coût peu élevé
Figure. Contact direct
Inconvénients : frottements
Domaine d'utilisation :
A cause des risques d'échauffement, cette solution est à réserver
aux domaines suivants :
· Faibles vitesses ;
· Efforts transmissibles peu élevés.

3-2-Guidage en rotation par interposition de bagues de


frottement
Le principe du contact direct est amélioré en interposant
des bagues de frottement qui vont
· Diminuer le coefficient de frottement ;
· Augmenter la durée de vie de l'arbre et du logement ;

68
M. BARRY SOUAYIBOU

· Diminuer le bruit ;
· Reporter l'usure sur les bagues.
Bague de frottements
▪ Coussinets ▪ Bagues
Les coussinets sont des bagues PTFE(Polytétrafluoroéthylène)
cylindriques en bronze ou en
Matière plastique, montées serrées Elles sont constituées d'un
dans l'alésage. L'arbre est monté support en tôle roulée, sur
lequel est fritté une couche de
glissant dans le coussinet.
bronze. Cette couche est
imprégnée de PTFE et d'additifs
antifriction

Figure. Exemple de montage de coussinets.

4- les roulements
4-1-Avantages du roulement :
Le guidage par palier lisse (coussinets) présente les
inconvénients suivants : Usure, Echauffement, Perte de
puissance par frottement.
Pour éviter ces inconvénients, une solution consiste à
interposer des éléments roulants entre les pièces mobiles
(arbre et alésage)

Difficultés de réalisation :

▪ Obtention d’une dureté suffisante des chemins de


roulements
▪ Maintien des éléments roulants les uns par
rapport aux autres.
▪ Obtention d’un jeu fonctionnel faible pour une
bonne précision du guidage.

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M. BARRY SOUAYIBOU

Solution :

Utilisation d’un ensemble complet appelé ROULEMENT


constitué de :
▪ Deux bagues dans lesquelles sont usinés les
chemins de roulement
▪ Les éléments roulants
▪ Un système de maintien des éléments roulants appelé
cage
Avantages :

▪ La fabrication en grande série permet des prix


de revient intéressants
▪ Le roulement constitue un tout qui peut être
facilement changé en cas d’usure
▪ La valeur du jeu fonctionnel est garantie par le
fabricant
4-2-Constitution

1 : Bague extérieure, liée à l’alésage


(logement du roulement)
2 : Bague intérieure, liée à l’arbre
3 : Case, assure le maintien des
éléments roulants
4 : Eléments roulants, situés entre
les deux bagues :

4-3-Classification

▪ En fonction de la forme de l’élément roulant : Billes


; Rouleaux (cylindriques, coniques, tonneaux) ;
Aiguilles.

70
M. BARRY SOUAYIBOU

▪ En fonction du mouvement relatif possible entre les


bagues : Aucun (roulements rigides) ; Rotulage
(roulements à rotule).
▪ En fonction de la direction de la charge principale
supportée : Radiale ; Radiale + Axiale ; Axiale seule.

4-4-Désignation normalisée
EXEMPLE : ROULEMENT 30 BC 02 Roulement rigide à billes Ø30
série 02.
30 : Diamètre de l’arbre supportant le roulement.
BC : Type du roulement.
02 : Série qui permet de déterminer le diamètre extérieur
et la largeur.
4-5-Critère de choix
Le roulement est choisi en fonction de plusieurs critères
: Vitesse de rotation ; Direction et intensité des
efforts.

• Roulements à billes, à rouleaux


▪ Vitesse élevée
cylindriques, à aiguilles.

• Faible ou moyen : Roulements à


▪ Effort radial billes.
• Important : Roulements à rouleaux
ou à aiguilles.

• Faible : Roulements rigide à


billes
• Moyen : Roulements à billes à
contact oblique
• Important : Roulements à
▪ Effort axial
rouleaux coniques
• Très important : Roulements +
Butée

71
M. BARRY SOUAYIBOU
4-6-Différents types de roulements

Roulement rigide 1 rangée


de billes Roulement à billes à
contact oblique

Roulement à aiguilles
Roulement à rouleaux Roulement à rouleaux
Coniques Cylindriques

Roulement à Butée à billes


Roulement à rotule sur
rotule sur bille simple effet
rouleaux

72
M. BARRY SOUAYIBOU

XIII- EMBRAYAGE

I- DEFINITION

L’embrayage est un dispositif


d’accouplement entre un arbre dit
moteur et un autre dit récepteur. Du
fait de sa transmission par
adhérence il permet une mise en
charge progressive de l’accouplement
ce qui évite les à-coups qui
pourraient provoquer la rupture
d’élément de transmission ou l’arrêt
du moteur dans le cas d’une
transmission avec un moteur
thermique.
L’embrayage est nécessaire sur les véhicules automobiles à moteur
thermique qui doivent continuer a tourné même si le véhicule est à
l’arrêt. Le désaccouplement facilite aussi le changement de rapport
de vitesses.
II- ROLE D’UN EMBRAYAGE

▪ Assurer un démarrage progressif ou rapide de la machine pour


l’amener à sa vitesse de régime.
▪ Assurer un accouplement progressif (embrayage) entre le moteur et
le récepteur jusqu'à leur parfaite liaison en limitant les à-coups.
▪ Permettre le désaccouplement (débrayage) en marche ou à l’arrêt
entre le moteur et le récepteur par une manœuvre simple et facile
exigeant le minimum d’effort.

III- CLASSIFICATION DES EMBRAYAGES

1- Embrayages instantanés
Ce sont des embrayages dont l’entrainement se fait par obstacle.
Il en existe deux types qui sont : embrayage à Griffes, embrayage à
dentes.
De conception simple et économique, leurs manœuvres se fait
obligatoirement à l’arrêt ou à très faible vitesse.
Avantages : Les arbres accouplés ont absolument la même vitesse
angulaire.
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Inconvénients : Difficile d’embrayer en marche et surtout en charge.
M. BARRY SOUAYIBOU

Embrayage à griffes Embrayage à dente

2- Embrayages progressifs (à friction)


Ces embrayages sont caractérisés par les avantages suivants :
▪ Une mise en charge progressive de l’accouplement entre arbre
moteur et arbre récepteur ce qui évite les à-coups ;
▪ Une manœuvre qui peut être effectuée en marche ;
▪ Permet de lancer un moteur à vide ;
▪ Coupler en marche plusieurs appareils sur le même moteur.

Dans le fonctionnement de ces embrayages, on distingue 4 périodes :

1 Engagement : l'arbre d'entrée et de sortie ne tournent pas à


la même vitesse ; il y a alors glissement entre les disques, donc
dissipation d'énergie par frottement, sous forme de chaleur. Cette
phase est à limiter dans le temps, même si elle est inévitable et
permet de solidariser graduellement le moteur du récepteur. L'usure
aura lieu pendant cette phase ;
2 Embrayage engagé : Les arbres (menant et mené) tournent à la
même vitesse. L’adhérence parfaite des surfaces en contact transmet
la puissance du moteur vers le récepteur ;

3 Débrayage : Les surfaces actives se desserrent et s’écartent ;


l’arbre mené poursuit sa rotation décroissante jusqu’à l’arrêt
complet ;

4 Embrayage débrayé : Les surfaces actives sont séparées par un


jeu l’arbre mené est immobile, l’arbre menant continue à tourner.

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M. BARRY SOUAYIBOU

XIV- TRANSMISSION DE MOUVEMENT

I- TRANSMISSION ENTRE ARBRE RAPPROCHES

1- Roues de Friction
a- Fonction
Transmettre par adhérence, un
mouvement de rotation continu
entre deux arbres rapprochés.
L’adhérence est assurée par un
système presseur.

b- Principales caractéristiques
▪ Avantages
▪ Inconvénients
• Fonctionnement silencieux ;
• Glissement entre les
• Réalisation simple et économique. roues ;
• Efforts importants sur
les paliers d’où
l’usure ;
• Transmission de faible
puissance.
c- rapport de transmission r
𝑵𝟐 𝑾𝟐 𝒅𝟏
r = 𝑵𝟏 = 𝑾𝟏
=
𝒅𝟐
N : vitesse de rotation ou Fréquence
de rotation en tr/min
W : vitesse angulaire en rd/s
d : Diamètre du poulie en mm
𝟐𝝅𝑵
W = 𝟔𝟎
d- Couple de transmission

Le couple maximum transmissible vaut : C = P x f x R2


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M. BARRY SOUAYIBOU

2- Engrenages
a- Fonction
Transmettre un mouvement de rotation par
obstacle entre deux arbres rapprochés.
b- Définition
Ensemble de deux roues dentées
complémentaires
Pignon : la plus petite des deux roues
dentées
Roue : la plus grande des deux roues
dentées
Si une roue dentée (1) entrainé une roue dentée (2) alors
▪ La roue dentée (1) est la « Menante »
▪ La roue dentée (2) est « Menée »

c- différentes types d’engrenages

Engrenages droits à denture


droite.
Simples - Economiques.

Engrenages droits à denture


hélicoïdale.

Plus performants que les


précédents - Silencieux

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M. BARRY SOUAYIBOU

Engrenages coniques.

Pour arbres
concourants

Engrenages roue et
vis sans fin.

Rapport de réduction
très important.
Il est donné par la
relation suivante

d- caractéristiques géométriques d’une roue dentée

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M. BARRY SOUAYIBOU

Remarque :
▪ L’entraxe est la distance entre les axes des roues ;
▪ Dans le cas des engrenage intérieurs, d1 est le diamètre
primitif de la couronne et d2 celui du pignon.

e- Rapport de transmission r
l’utilisation de roues dentées de diametres differents permet
d’obtenir une modification de la frequence de rotation de l’arbre
recepteur n2 par rapport à la frequence de rotation de l’arbre moteur
n1.
On définit le rapport de transmission
𝑵𝟐 𝒗𝒊𝒕𝒆𝒔𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝒓𝒐𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒓𝒐𝒖𝒆 𝒎𝒆𝒏é𝒆
r = 𝑵𝟏 = 𝒗𝒊𝒕𝒆𝒔𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝒓𝒐𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒓𝒐𝒖𝒆 𝒎𝒆𝒏𝒂𝒏𝒕𝒆 et l’on montre qu’il vaut :

𝒅𝟏 𝒁𝟏
𝒓= = 𝒁𝟐
𝒅𝟐
Avec Z1 nombre de dents de la roue 1 et Z2 nombre de dents de la
𝑵𝟐 𝒅𝟏 𝒁𝟏
Roue 2 en résumé : r = 𝑵𝟏 = = 𝒁𝟐
𝒅𝟐
N : vitesse de rotation ou Fréquence de rotation en tr/min
d : diamètre de la poulie en mm 78
M. BARRY SOUAYIBOU

f- train d’engrenage
Une combinaison d’engrenage s’appelle
un train d’engrenage.
Fonction : Transmettre une puissance
d’un arbre d’entrée vers un arbre de
sortie, avec ou sans modification de
la vitesse ou du sens de rotation.

Cinématiquement les trains d’engrenage sont classe en deux


familles :
▪ Les trains simples ou ordinaire ;
▪ Les trains épicycloïdaux ou planétaire.

Rapport de transmission du train

𝑵𝟐 𝑾𝟐 𝒅𝟏 𝒁𝟏
▪ r = 𝑵𝟏 = = = 𝒁𝟐
𝑾𝟏 𝒅𝟐

𝑵𝒔 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒊𝒕 𝒅𝒖 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒅𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒓𝒐𝒖𝒆𝒔 𝒎𝒆𝒏𝒂𝒏𝒕𝒆


▪ r = 𝑵𝒆 = (-1)n 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒊𝒕 𝒅𝒖 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒅𝒆𝒏𝒕𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒓𝒐𝒖𝒆𝒔 𝒎𝒆𝒏é𝒆
n : nombre d’engrenage a contacts exterieurs
Remarque :
• Si r=1 Alors N sortie = N entrée ;
• Si r<1 Alors N sortie < N entrée le train est un réducteur de
vitesse ;
• Si r>1 Alors N sortie > N entrée le train est un multiplicateur de
vitesse.

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M. BARRY SOUAYIBOU

II- TRANSMISSION ENTRE ARBRES ELOIGNES

1- Poulies et courroies

a- Fonction
Transmettre par adhérence, à l’aide d’un lien
flexible « courroie », un mouvement de rotation continu
entre deux arbres éloignés.
b- Principales caractéristiques

Avantages Inconvénients
(Par rapport aux pignons-chaines)
▪ Transmission silencieuse ▪ Durée de vie limitée
▪ « Grandes » vitesse de ▪ Couple transmissible faible pour
transmission (de 60 à 100 les courroies plates
m/s pour les courroies ▪ Tension initiale de la courroie
plates) nécessaire pour garantir
▪ Grand entraxe possible l’adhérence
entre les poulies

c- Principaux types de courroies

Types Caractéristiques

- -Faciles à plier mais


peuvent débarquer par
glissement (quitter la
poulie)
Courroies - Très silencieuses,
Plates -absorbent les chocs
- Transmission de vitesses
élevées 100 à 200 m/s.
- le rendement peut
atteindre 98 %
Exemples d’utilisation :
Broyeur.

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M. BARRY SOUAYIBOU

- Puissance transmissible
élevée (emploi de gorges
multiples)
- Faible encombrement,
Courroies tension réduite sur l’arbre.
trapézoïdales - Bonne stabilité latérale.
- Risque de coincement dans
la gorge
- Rendement = 92 %
Exemples d’utilisation :
- Tour parallèle
- Perceuse sensitive

-Transmission silencieuse
sans glissement (rapport
précis).
Courroies - Une des deux poulies doit
crantées être flasque afin que la
courroie ne sorte pas des
poulies0
Exemples d’utilisation :
- Entrainement de l’arbre à
cames de moteurs
D’automobile.
- Déplacement d’une tête
d’imprimante.

d- Rapport de transmission

Le rapport de transmission (r) est égal :

𝑵𝒑𝒐𝒖𝒍𝒊𝒆 𝒎𝒆𝒏é𝒆 𝑹𝒑𝒐𝒖𝒍𝒊𝒆 𝒎𝒆𝒏𝒂𝒏𝒕𝒆 𝒅𝒑𝒐𝒖𝒍𝒊𝒆 𝒎𝒆𝒏𝒂𝒏𝒕 𝑾𝒑𝒐𝒖𝒍𝒊𝒆 𝒎𝒆𝒏é𝒆


r = = = =
𝑵𝒑𝒐𝒖𝒍𝒊𝒆 𝒎𝒆𝒏𝒂𝒏𝒕𝒆 𝑹𝒑𝒐𝒖𝒍𝒊𝒆 𝒎𝒆𝒏é𝒆 𝒅𝒑𝒐𝒖𝒍𝒊𝒆 𝒎𝒆𝒏é𝒆 𝑾𝒑𝒐𝒖𝒍𝒊𝒆 𝒎𝒆𝒏𝒂𝒏𝒕
N : vitesse de rotation ou Fréquence de rotation en tr/min
W : vitesse angulaire en rad/s
d : Diamètre du poulie en mm
V : Vitesse de déplacement linéaire en mm/s
R : rayon de la poulie en mm

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M. BARRY SOUAYIBOU

2- Pignons et Chaines

Fonction
Transmette par obstacle, à
l’aide d’un lien articlé «
chaine », un mouvement de
rotation continu entre deux
arbres éloigné parallèles.

b- Principales caractéristiques

Inconvénients
Avantages (Par rapport aux poulies-
courroies)
- Longue durée de vie - Plus bruyantes
- Entrainement de plusieurs - Vitesse de rotation plus
arbres récepteurs en même faibles
temps - Lubrification nécessaire.
- Supportent des conditions de
travail plus rudes que les
poulies-courroies.
- Transmission sans glissement

c- Rapport de transmission

Le rapport de transmission (r) est égal :

𝒏( 𝒑𝒊𝒈𝒏𝒐𝒏 𝒎𝒆𝒏é) 𝒁(𝒑𝒊𝒈𝒏𝒐𝒏 𝒎𝒆𝒏𝒂𝒏𝒕 𝒅 (𝒑𝒊𝒈𝒏𝒐𝒏 𝒎𝒆𝒏𝒂𝒏𝒕)


r = = =
𝒏(𝒑𝒊𝒈𝒏𝒐𝒏 𝒎𝒆𝒏𝒂𝒏𝒕) 𝒛(𝒑𝒊𝒈𝒏𝒐𝒏 𝒎𝒆𝒏é) 𝒅 (𝒑𝒊𝒈𝒏𝒐𝒏 𝒎𝒆𝒏é)

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M. BARRY SOUAYIBOU

XV- LUBRIFICATION

1- Définition
La lubrification est le fait d’apporter un corps (solide,
liquide ou gazeux) entre deux solides en mouvement relatif
dans le but de favoriser le glissement entre deux surfaces
flottantes.
2- Les Fonctions réalisées par le système de lubrification
sont :
• Réduire les frottements et l’usure
• Evacuer la chaleur
• Eviter le grippage
• Evacuer les impuretés
• Protéger contre l’oxydation et la corrosion
• Participer à l’étanchéité

3- Lubrification des liaisons glissière

Elle assure une protection contre la corrosion ; elle est


nécessaire pour maintenir la précision, la fiabilité, la
durabilité et ralentir l'usure ;
Une lubrification à la graisse suffit dans la plupart des
cas ;
Si le frottement doit être très faible, il faut utiliser
de Préférence des huiles ;
Les additifs solides sont à éviter.

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M. BARRY SOUAYIBOU

XVI- ETANCHEITE

1. FONCTION ETANCHEITE

Le dispositif d’étanchéité doit :


• EMPECHER les impuretés du milieu extérieur d’accéder
aux surfaces à protéger.
• EMPECHER le fluide de s’échapper vers le milieu
extérieur.

2. TYPES D’ETANCHEITE

Selon la liaison (fixe ou mobile) entre les pièces P1 et


P2, on distingue les types d’étanchéités suivante :

Mouvement relatif S1/S2 Type d’étanchéité à réaliser


Fixe Etanchéité STATIQUE
Mobile en Translation Etanchéité DYNAMIQUE
Mobile en Rotation Etanchéité DYNAMIQUE

3. ETANCHEITE STATIQUE

A- PAR CONTACT DIRECT :


Etanchéité assurée uniquement par l’état des surfaces en
contact entre les pièces P1 et P2, sans élément
d’étanchéité supplémentaire (sans joint). Cette étanchéité
peut être réalisée soit :
• En rodant les surfaces de contact à lier l’une sur
l’autre afin d’obtenir des états de surfaces
parfaits. Exemple : Raccord à joint conique

• En utilisant un produit de collage et d’étanchéité.

NB : CETTE SOLUTION EST ONEREUSE

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M. BARRY SOUAYIBOU

B- PAR INTERPOSITION D’UN JOINT (ETANCHEITE


INDIRECTE) :

Etanchéité réalisée en interposant entre les deux


surfaces à étancher un joint de commerce. Il peut s’agir
• D’un Joint plat :

• D’un Joint Torique :

3- ETANCHEITE DYNAMIQUE

Les technologies mises en œuvre dépendent des mouvements


relatifs entre les deux pièces.
• CAS D’UNE TRANSLATION :
Dans ce cas, on utilise des joints toriques ou de section
sensiblement carrée :
▪ Joint torique à section circulaire

▪ Joint quadrilobes (Section « carrée ») :

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M. BARRY SOUAYIBOU

 CAS D’UNE ROTATION :


On peut utiliser un joint torique lorsque la vitesse de
rotation reste faible.
Lorsque la vitesse de rotation est importante, on utilise
un joint à lèvre :

▪ Joint à lèvre à frottement radial :

▪ Joint à lèvre à frottement axial (Joint V. RING) :

On peut également dans certain cas, prévoir une étanchéité


sans frottement avec les pièces, exemples :

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M. BARRY SOUAYIBOU

▪ Par chicanes Par rondelles « Z »

SYMBOLISATION DES JOINTS A LEVRES :

 REPRESENTATION GENERALE :
Dans TOUS LES CAS, le contour exact du joint est
représenté par un rectangle. La croix centrale, peut être
complétée par une flèche indiquant l’étanchéité principale
assurée :

 REPRESENTATION PARTICULIAIRE :

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PARTIE SUJETS

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Sujet 1 M. BARRY SOUAYIBOU

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M. BARRY SOUAYIBOU
Sujet 2

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M. BARRY SOUAYIBOU

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M. BARRY SOUAYIBOU

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100
M. BARRY SOUAYIBOU

Sujet 3

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102
M. BARRY SOUAYIBOU

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104
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M. BARRY SOUAYIBOU

Sujet 4

106
M. BARRY SOUAYIBOU

107
M. BARRY SOUAYIBOU

108
M. BARRY SOUAYIBOU

109
M. BARRY SOUAYIBOU

110
M. BARRY SOUAYIBOU

111
M. BARRY SOUAYIBOU

112
M. BARRY SOUAYIBOU

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M. BARRY SOUAYIBOU

Sujet 5

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M. BARRY SOUAYIBOU

116
M. BARRY SOUAYIBOU

117
M. BARRY SOUAYIBOU

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M. BARRY SOUAYIBOU

119
M. BARRY SOUAYIBOU

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M. BARRY SOUAYIBOU

121
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Sujet 6

122
M. BARRY SOUAYIBOU

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M. BARRY SOUAYIBOU

124
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M. BARRY SOUAYIBOU

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M. BARRY SOUAYIBOU

Sujet 7

128
M. BARRY SOUAYIBOU

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130
M. BARRY SOUAYIBOU

131
M. BARRY SOUAYIBOU

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M. BARRY SOUAYIBOU
Sujet 8

134
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135
M. BARRY SOUAYIBOU

136
M. BARRY SOUAYIBOU

137
M. BARRY SOUAYIBOU

138
M. BARRY SOUAYIBOU

Sujet 9

139
M. BARRY SOUAYIBOU

140
M. BARRY SOUAYIBOU

141
M. BARRY SOUAYIBOU

142
M. BARRY SOUAYIBOU

143
M. BARRY SOUAYIBOU

144
M. BARRY SOUAYIBOU

145
M. BARRY SOUAYIBOU

PARTIE CORRIGES

146
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 1
1

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M. BARRY SOUAYIBOU

Corrigé 1
1

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M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 1
1

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M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 1
1

150
M. BARRY SOUAYIBOU

CORRIGE DU SUJET 2
Corrigé 2
2

151
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 2

152
M. BARRY SOUAYIBOU

Corrigé 2
2

153
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 2
2

154
M. BARRY SOUAYIBOU

Corrigé 2
3

155
M. BARRY SOUAYIBOU

CORRIGE DU SUJET 3
Corrigé 3
3

156
M. BARRY SOUAYIBOU

Corrigé 3

157
Corrigé 3 M. BARRY SOUAYIBOU

158
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 4

CORRIGE SUJET 4 159


M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 4

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Corrigé 4 M. BARRY SOUAYIBOU

161
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 4

162
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 4

163
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 5

CORRIGE SU SUJET 5
164
Corrigé 5 M. BARRY SOUAYIBOU

165
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 5

166
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 5

167
M. BARRY SOUAYIBOU

Corrigé 6

168
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 6

169
Corrigé 6 M. BARRY SOUAYIBOU

170
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 6

171
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 7

CORRIGE DU SUJET 7 172


M. BARRY SOUAYIBOU

Corrigé 7

173
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 7

174
M. BARRY SOUAYIBOU

CORRIGE DU SUJET 8
Corrigé 8

175
M. BARRY SOUAYIBOU

Corrigé 8

176
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 8

177
M. BARRY SOUAYIBOU

CORRIGE DU SUJET 9

Corrigé 9

178
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 9

179
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 9

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