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BARRY SOUAYIBOU
2 e Edition
FASCICULE
DE
CONSTRUCTION MECANIQUE
✓ Résume de cours ;
✓ Astuces ;
✓ Sujets type examens ;
✓ Corrigés.
4OOO FCFA
1
M. BARRY SOUAYIBOU
Préface
Nous espérons que cet ouvrage vous sera d’une très grande
utilité.
Nous serons très attentifs aux critiques et aux
suggestions au numéro WhatsApp ci-dessous de celles et
ceux qui auront utilisé ce fascicule.
56138028
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M. BARRY SOUAYIBOU
Sommaires
I- Projections orthogonales………………………… ….… page 6 à 13
II- Coupes et Sections………………………..……………..Page 14 à 17
III- Analyse fonctionnelles ………………………………….Page 18 à 23
IV- Lecture d’un dessin d’ensemble ………………………Page 24 à 34
V- Désignation des matériaux……..……………………….Page 35 à 38
VI- Filetages et Taraudages………………………………..Page 39 à 43
VII- Les Assembles mécaniques………………………. …Page 44 à 50
VIII- Tolérances dimensionnelles et Ajustements………..Page 51 à 55
IX- Cotation Fonctionnelle……………………………….....Page 56 à 58
X-Cinématiques……….…………….…………………… .. .Page 59 à 64
XI- Guidage en translation………………..………….… .....Page 65 à 67
XII- Guidage en rotation…….………… …… ….… ………Page 68 à 73
XIII-Embrayage…………..…………………………………...Page 74 à 75
XIV- Transmissions de Mouvements…………………….....Page 76 à 83
XV- Lubrification …………………………………………. ….Page 84
XVI- Etanchéité………………………………………….…….Page 85 à 88
Partie C : SUJETS…………………………………………Page 89 à 145
Sujet 1…………………………………………….Page 89 à 95
Sujet 2…………………………………………….Page 96 à 100
Sujet 3…………………………………………….Page 101 à 105
Sujet 4…………………………………………….Page 106 à 113
Sujet 5…………………………………………….Page 114 à 121
Sujet 6…………………………………………….Page 122 à 127
Sujet 7…………………………………………….Page 128 à 133
Sujet 8…………………………………………….Page 134 à 138
Sujet 9…………………………………………….Page 139 à 145
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2- Règles (normalisation)
• Les parties vues de la pièce (arêtes, surface) sont
dessinée en trait fort. Les parties cachées (arêtes,
surfaces, formes intérieures…) sont tracées en traits
interrompus.
• En cas de chevauchement, ou de superposition l’ordre
de priorité pour le tracé définitif des traits est :
a) Trait fort ;
b) Trait interrompu court ;
c) Trait mixte fin (axe…).
• Un trait continue fort ne coupe jamais un autre trait
continue forte
• Un trait continue fort ne s’arrête pas sur un trait
interrompu.
3- Disposition des vues
Pour la disposition des vues, il suffit d’appliqué la
méthode de projection européenne.
• La vue de face (donne plus de détails sur les formes
de la pièces) est positionnée au milieu des autres
vues ;
• La vue de gauche est placée à droite de la vue de
face ;
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Remarque :
• La méthode employée est habituellement indiquée
dans le cartouche, les symboles sont :
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5- Représentations particulières
A - Vues partielles
Si une partie seulement d’une vue est utile à la
compréhension, il est fréquent que l’on dessine une vue
partielle plutôt qu’une vue entière. Dans ce cas, seuls
les contours utiles sont représentés, le reste de la vue,
inutile, est supprimé.
Cette vue doit être limitée par un trait continu fin,
tracé à la main, ou par un trait en zigzag, à la règle.
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C - Vues locales
S’il n’y a pas d’ambiguïté, on peut effectuer une vue
locale pour préciser la partie de la pièce qui nous
intéresse au lieu d’une vue complète. Elle doit être
reliée à la vue correspondante par un trait mixte fin.
D - pièces symétriques
Un demi vu, parfois un quart de vue, remplace
avantageusement une vue complète lorsque les pièces sont
symétriques. Il doit être limitée par un trait d’axe et la
symétrie symbolisée par deux paires de petits traits fin
parallèles tracés perpendiculairement aux extrémités de ce
trait d’axe.
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• Etape 1 :
• Etape 2
• Etape 3
• Etape 4
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I- Coupes
1- Coupe simple
La règle consiste à faire passer un plan fictif, appelé
plan de coupe, séparant ainsi la pièce en deux. La vue
coupée ne représentera donc qu’une partie de la pièce, ce
qui permet donc de rendre visible (traits forts) des
arêtes qui resteraient cachées dans le cas d’une vue
extérieure (traits interrompus fins).
• Le plan de coupe
Il est matérialisé par un trait d’axe, renforcé aux
extrémités par deux traits forts courts. Le sens indiquant
la partie de la pièce à conserver est indiqué par deux
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2- Demi-coupe
Lorsqu’une pièce présente un ou plusieurs plans de
symétrie, on peut réaliser une demi-coupe plutôt qu’une
coupe simple.
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Les règles sont les mêmes que pour les coupes simples :
l’indication du plan de coupe reste inchangée ; les deux
demis vus sont toujours séparés par un trait d’axe qui a
la priorité sur les autres types de traits.
3- Coupe-partielle
Si seul un détail localisé dans une pièce mérite d’être
Vu en coupe, on réalise une coupe locale ou coupe
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1. Sections sorties
Elles sont dessinées le plus souvent sur l’axe du plan de
coupe, si la place le permet ; l’inscription du plan
de coupe peut être omise.
2. Sections rabattues
Dessinées complètement en traits fins, ces sections sont
dessinées directement sur la vue usuelle ; par soucis de
clarté, les formes apparaissant sous la section rabattue
sont supprimées. L’indication du plan de coupe est
généralement inutile.
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1- Le besoin
Le besoin correspond à une nécessité ou un besoin exprimé
par un utilisateur. Ce besoin peut-être exprimer ou
implicite. Tout système ou mécanisme qu’on va utiliser
répond à un besoin. Pour donc répondre à ce besoin on va
définir ce qu’on appelle produit.
2- Le produit
Le produit c’est quelque chose qui va répond à un besoin.
Il existe 3 types de produit :
• Un Matériels (système technologique, objet) ;
• Un processus (chaine de fabrication, un projet) ;
• Un service (classer dans le domaine tertiaire).
❖ L’énoncé du besoin
Cette étape va permet de justifier l’existence du besoin
Il faut d’abord répondre à 3 questions suivantes :
• A qui (à quoi) le produit rend t-il service ?
• Sur qui (ou sur quoi) le produit agit-il ?
• Dans quel but ? (Quel est la raison d’être de mon
système ou de mon produit)
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SUR QUI
A QUI
PRODUIT
Exemple : un réveil
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5- Le diagramme “pieuvre“
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Elément Du
milieu
extérieure FP1 Elément Du
No 1 milieu
extérieure
Produit
FP2 No 2
FC3 Ou
Système FC1
FC2
FC4 Elément Du
Elément Du milieu
milieu extérieure No
extérieure No 4
3
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Exemple : un réveil
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6- L’actigramme AO
NOM DU SYSTEME
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I. MISE EN SITUATION
• REGLE 1
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LES GOUJONS
Un goujon est composé d’une
tige filetée à ses deux
extrémités, séparées par
une partie lisse :
- Il remplace une vis
lorsque le métal de la
pièce est peu résistant.
- Il remplace un boulon
lorsque les pièces à
assembler sont épaisses
Goujon ,M8-50,bm12
RONDELLE D’APPUI
Elle sert à
- Eviter de marquer les
pièces en augmentant les
surfaces de contact.
-Répartissent l’effort
de serrage en augmentant
la surface d’appui.
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RONDELLE GROWER
(RONDELLE FREIN)
Elles permettent d’éviter
le desserrage de l’écrou
GOUPILLE CYLINDRIQUE
PLEINE ET
ELASTIQUE(Mecanindus)
Une goupille cylindrique
ou une goupille élastique
est une cheville
métallique sert
notamment :
- A immobiliser une
pièce par rapport à
une autre pièce
(Goupille d’arrêt) ;
- A assumer la position
relative de deux
pièces (goupillées de
positionnement) ;
- A réaliser un axe a
chape,
- A assurer une sécurité
par cisaillement de la
goupille en cas de
surcharge, etc.
CLAVETTE
Destinée à réaliser une
liaison en rotation entre
un arbre et un alésage.
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ANNEAUX
ELASTIQUES
POUR ARBRE et
POUR ALESAGE
(CIRCLIPS)
Les anneaux élastiques
sont destinés à arrêter
en
translation le mouvement
relatif de deux pièces.
( Faibles efforts axiaux)
ENGRENAGE
CYLINDRIQUE A
DENTURE DROITE
Composé de deux roues
dentées mobiles autour
d’axes parallèles
rapprochés. La roue qui a
le plus petit nombre de
dents
est appelée PIGNON.
SYSTEME
PIGNON-CREMAILLERE
Ce système est composé
d’une roue dentée et
d’une crémaillère. Il
permet de transformer un
mouvement de rotation en
un mouvement de
translation.
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RESSORT
Un ressort est un
élément de mécanisme qui
peut revenir à son état
initial après avoir subi
une déformation
relativement
importante.
COUSSINETS
On appelle coussinet une
bague insérée entre deux
organes mobiles l’un par
rapport à l’autre. Ils
sont destinées à réduire
le frottement et subir
l’usure.
ROULEMENT
On appelle roulement un
ensemble de pièces
insérées entre deux
organes mobiles l’un par
rapport à l’autre et
destiné à remplacer un
glissement par un
roulemet.
LES JOINTS
(Joint à lèvres)
Les joints sont utilisés
Pour obtenir l’étanchéité
d’une Enceinte d’un
Mécanisme.
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a) Fonctionnement :
b) Etude technologique :
Questions Réponses
- Pourquoi le manche (4) est -léger.
- il en bois ? -Isolant
- Pourquoi a-t-on utilisé - pour assurer la
deux guides ? translation du mors (1) par
rapport à (2)
-Justifier la forme - Pour faciliter la
cylindrique du manche (4) ? manœuvre.
- Quel est le rôle de - Assembler les pièces (4)
l’écrou (7) ? et (6) avec (3)
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Exemple :
2- Aciers alliés
Exemple :
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Exemple :
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1- Définition
Un filetage est obtenu à partir d’un cylindre (arbre) ou d’un
trou (alésage) sur lequel ont été réalisées une ou plusieurs
rainures hélicoïdales. On dit qu’une tige est « filetée » et
qu’un trou est « taraudé ». Une tige filetée est aussi appelée
vis et un trou taraudé écrou.
La partie pleine restante est appelée : FILET
Opération de
FILETAGE
Opération
de
TARAUDAGE
Profil du filet
Il existe différents types de profils :
Profil Trapézoïdal : (Transmission de mouvement avec efforts
importants)
Profil Rond : (efforts importants et chocs)
Profil Gaz : (Robinetterie, tuyauterie)
Profil Dissymétrique : « À dents de scie » (transmission
d’efforts dans un seul sens)
Le profil METRIQUE ISO : Il est le profil le plus utilisé dans la
visserie courante de commerce.
Diamètre nominal
Le diamètre nominal correspond au plus GRAND diamètre du
filetage (d) ou du taraudage (D).
Condition de montage : d = D
Pas
Le pas est la distance
entre 2 “sommets”
consécutifs d’un même
filet
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Sens
Le sens de l’hélice est dit « à droite » si en mettant
l’axe de la vis vertical le filet monte vers la droite.
Il est dit « à gauche » si le filet monte vers la gauche.
Nombre de filets
Sur un même cylindre, on peut exécuter un ou plusieurs filets
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(Taraudage borgne)
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Objectifs :
1- Les vis
• Vis d’ensemblage
Désignation normalisée
Représentation Désignation
de la tète
CHC
CX
CS
CLS
FBS
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FBH
FS
FH
FHC
• Vis de pression
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2- les Boulons
Un boulon est composé d’une vis et d’un écrou de même
diamètre. Les pièces à réunir sont simplement percées de
trous lisses. On obtient ainsi un assemblage économique
de plusieurs pièces par pression des unes sur les
autres.
3- Les Goujons
Un goujon est composé d’une tige, filetée à ses deux
extrémités et d’un écrou de même diamètre. les deux
parties filetées doivent être séparées par un tronçon
lisse.
4- Les écrous
L’écrou est une pièce mécanique recevant une tige filetée
(vis) pour assurer une liaison entre deux pièces
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REPRESENTATION DESIGNATION
Hexagonal
H
Embase
HE
Borgne
Carré
Q
Créneaux
HK
Auto freinée
HFR
Ecrou à oreilles
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5- Les rondelles
• Rondelle d’appui
• Rondelle de freinage
Le rondelles freins est un disque d’une
faible épaisseur mais qui a une grande
utilité. En s’intercalant entre la vis et
une pièce à serrer, elles garantissent la
bonne adhésion et permetteent de préserver
la surface de contact.
Autrement dit il permet d’eviter le
desserage de l’ecrou cause des vibrations
qui pourrait advenir.
6- Les goupilles
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8- les clavettes
En mécanique, une clavette est une pièce qui a pour fonction de
lier en rotation deux pièces (liaison de moyeux).
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UN RIVET
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I- Tolérances dimensionnelles
Formule à connaitre
✓ Cote Maximale : CMax = CN + es
✓ Cote Minimale : CMini = CN + ei
✓ Cote moyenne : Cmoy :(CMax + CMini)/2
✓ IT= es-ei ou IT = CMax – CMin
• CN : Cote Nominale
• IT: Interval de Tolerance
• CMax: Cote maximale
• CMini : Cote minimale
• Toutes les dimensions linéaires (cote & tolérance) doivent être
exprimées dans une même unité. En construction mécanique,
l’unité normalisée est le millimètre "mm".
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II- Ajustements
a- Inscription d’un ajustement
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NB :
Le terme Arbre désigne la pièce (surface) mâle
ou contenue. On lui affecte les lettres
minuscules (exemple : es ; ei)
Le terme Alésage désigne la pièce (surface)
femelle ou contenant. On lui affecte les
lettres majuscules (exemple : ES ; EI)
Nature Ajustement
Jeu Maxi > 0
ET Ajustement avec Jeu
Jeu Mini ≥ 0
Jeu Maxi ≤ 0
Si ET Ajustement Avec Serrage
Jeu Mini < 0
Jeu Maxi > 0
ET Ajustement incertain
Jeu Mini < 0
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Au démontage. H7/k6
Pièces immobiles l’une Assemble au maillet H7/m6
par rapport à l’autre. Exemple : Coussinet /
(Ajustements avec Alésage
Serrage) Montage serré avec
détérioration possible des H8/s8
surfaces au H8/u7
Démontage
Assemblage à la presse H7/p6
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a = a1 – a2
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X- CINEMATIQUES
I- MISE EN SITUATION
La cinématique des solides est l’étude de leurs
mouvements. Il existe deux types de mouvement
élémentaire :
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▪ 3 Rotation
• Rotation suivant L’axe X
• Rotation suivant L’axe Y
• Rotation suivant L’axe Z
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V- LE SCHEMA CINÉMATIQUE
Lors d’une étude, un mécanisme est représenté sous la
forme d’un dessin d’ensemble. Si le mécanisme est
complexe, il sera utile de le schématiser et de le
représenter sous forme d’un schéma cinématique.
Le schéma cinématique résume donc le dessin d’ensemble et
permet de mieux comprendre le mécanisme.
Ces schémas sont réalisés à l’aide de symbole graphique
qui modélisent les liaison cinématique entre les
solide(pièces)
METHODOLOGIE
Les étapes pour réaliser un schéma sont toujours les mêmes.
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1- Définition
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3- Guidage par Glissement
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1- Définition
La liaison pivot est réalisée par une solution
constructive appelée guidage en rotation. Le guidage en
rotation est nécessaire dans de nombreux cas (moteurs,
roues de véhicules, hélices d'avion ou de turbine...).
On appelle arbre le contenu, logement ou alésage le
contenant.
2- Fonction à assurer
Le guidage en rotation en phase d'utilisation doit assurer
les fonctions suivantes :
• Positionner l'arbre et le logement : notions de jeu
et de précision de guidage ;
• Permettre un mouvement relatif (rotation) : notions
de rendement et de vitesse de rotation ;
• Transmettre les efforts : dimensionnement des pièces
et durée de vie du montage ;
• Résister au milieu environnant : fiabilité,
matériaux, étanchéité, protection, etc....
• Être d'un encombrement adapté (voire minimal) ;
• Minimiser les niveaux de bruit et de vibrations
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· Diminuer le bruit ;
· Reporter l'usure sur les bagues.
Bague de frottements
▪ Coussinets ▪ Bagues
Les coussinets sont des bagues PTFE(Polytétrafluoroéthylène)
cylindriques en bronze ou en
Matière plastique, montées serrées Elles sont constituées d'un
dans l'alésage. L'arbre est monté support en tôle roulée, sur
lequel est fritté une couche de
glissant dans le coussinet.
bronze. Cette couche est
imprégnée de PTFE et d'additifs
antifriction
4- les roulements
4-1-Avantages du roulement :
Le guidage par palier lisse (coussinets) présente les
inconvénients suivants : Usure, Echauffement, Perte de
puissance par frottement.
Pour éviter ces inconvénients, une solution consiste à
interposer des éléments roulants entre les pièces mobiles
(arbre et alésage)
Difficultés de réalisation :
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Solution :
4-3-Classification
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4-4-Désignation normalisée
EXEMPLE : ROULEMENT 30 BC 02 Roulement rigide à billes Ø30
série 02.
30 : Diamètre de l’arbre supportant le roulement.
BC : Type du roulement.
02 : Série qui permet de déterminer le diamètre extérieur
et la largeur.
4-5-Critère de choix
Le roulement est choisi en fonction de plusieurs critères
: Vitesse de rotation ; Direction et intensité des
efforts.
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4-6-Différents types de roulements
Roulement à aiguilles
Roulement à rouleaux Roulement à rouleaux
Coniques Cylindriques
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XIII- EMBRAYAGE
I- DEFINITION
1- Embrayages instantanés
Ce sont des embrayages dont l’entrainement se fait par obstacle.
Il en existe deux types qui sont : embrayage à Griffes, embrayage à
dentes.
De conception simple et économique, leurs manœuvres se fait
obligatoirement à l’arrêt ou à très faible vitesse.
Avantages : Les arbres accouplés ont absolument la même vitesse
angulaire.
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Inconvénients : Difficile d’embrayer en marche et surtout en charge.
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1- Roues de Friction
a- Fonction
Transmettre par adhérence, un
mouvement de rotation continu
entre deux arbres rapprochés.
L’adhérence est assurée par un
système presseur.
b- Principales caractéristiques
▪ Avantages
▪ Inconvénients
• Fonctionnement silencieux ;
• Glissement entre les
• Réalisation simple et économique. roues ;
• Efforts importants sur
les paliers d’où
l’usure ;
• Transmission de faible
puissance.
c- rapport de transmission r
𝑵𝟐 𝑾𝟐 𝒅𝟏
r = 𝑵𝟏 = 𝑾𝟏
=
𝒅𝟐
N : vitesse de rotation ou Fréquence
de rotation en tr/min
W : vitesse angulaire en rd/s
d : Diamètre du poulie en mm
𝟐𝝅𝑵
W = 𝟔𝟎
d- Couple de transmission
2- Engrenages
a- Fonction
Transmettre un mouvement de rotation par
obstacle entre deux arbres rapprochés.
b- Définition
Ensemble de deux roues dentées
complémentaires
Pignon : la plus petite des deux roues
dentées
Roue : la plus grande des deux roues
dentées
Si une roue dentée (1) entrainé une roue dentée (2) alors
▪ La roue dentée (1) est la « Menante »
▪ La roue dentée (2) est « Menée »
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Engrenages coniques.
Pour arbres
concourants
Engrenages roue et
vis sans fin.
Rapport de réduction
très important.
Il est donné par la
relation suivante
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Remarque :
▪ L’entraxe est la distance entre les axes des roues ;
▪ Dans le cas des engrenage intérieurs, d1 est le diamètre
primitif de la couronne et d2 celui du pignon.
e- Rapport de transmission r
l’utilisation de roues dentées de diametres differents permet
d’obtenir une modification de la frequence de rotation de l’arbre
recepteur n2 par rapport à la frequence de rotation de l’arbre moteur
n1.
On définit le rapport de transmission
𝑵𝟐 𝒗𝒊𝒕𝒆𝒔𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝒓𝒐𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒓𝒐𝒖𝒆 𝒎𝒆𝒏é𝒆
r = 𝑵𝟏 = 𝒗𝒊𝒕𝒆𝒔𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝒓𝒐𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒓𝒐𝒖𝒆 𝒎𝒆𝒏𝒂𝒏𝒕𝒆 et l’on montre qu’il vaut :
𝒅𝟏 𝒁𝟏
𝒓= = 𝒁𝟐
𝒅𝟐
Avec Z1 nombre de dents de la roue 1 et Z2 nombre de dents de la
𝑵𝟐 𝒅𝟏 𝒁𝟏
Roue 2 en résumé : r = 𝑵𝟏 = = 𝒁𝟐
𝒅𝟐
N : vitesse de rotation ou Fréquence de rotation en tr/min
d : diamètre de la poulie en mm 78
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f- train d’engrenage
Une combinaison d’engrenage s’appelle
un train d’engrenage.
Fonction : Transmettre une puissance
d’un arbre d’entrée vers un arbre de
sortie, avec ou sans modification de
la vitesse ou du sens de rotation.
𝑵𝟐 𝑾𝟐 𝒅𝟏 𝒁𝟏
▪ r = 𝑵𝟏 = = = 𝒁𝟐
𝑾𝟏 𝒅𝟐
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1- Poulies et courroies
a- Fonction
Transmettre par adhérence, à l’aide d’un lien
flexible « courroie », un mouvement de rotation continu
entre deux arbres éloignés.
b- Principales caractéristiques
Avantages Inconvénients
(Par rapport aux pignons-chaines)
▪ Transmission silencieuse ▪ Durée de vie limitée
▪ « Grandes » vitesse de ▪ Couple transmissible faible pour
transmission (de 60 à 100 les courroies plates
m/s pour les courroies ▪ Tension initiale de la courroie
plates) nécessaire pour garantir
▪ Grand entraxe possible l’adhérence
entre les poulies
Types Caractéristiques
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- Puissance transmissible
élevée (emploi de gorges
multiples)
- Faible encombrement,
Courroies tension réduite sur l’arbre.
trapézoïdales - Bonne stabilité latérale.
- Risque de coincement dans
la gorge
- Rendement = 92 %
Exemples d’utilisation :
- Tour parallèle
- Perceuse sensitive
-Transmission silencieuse
sans glissement (rapport
précis).
Courroies - Une des deux poulies doit
crantées être flasque afin que la
courroie ne sorte pas des
poulies0
Exemples d’utilisation :
- Entrainement de l’arbre à
cames de moteurs
D’automobile.
- Déplacement d’une tête
d’imprimante.
d- Rapport de transmission
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2- Pignons et Chaines
Fonction
Transmette par obstacle, à
l’aide d’un lien articlé «
chaine », un mouvement de
rotation continu entre deux
arbres éloigné parallèles.
b- Principales caractéristiques
Inconvénients
Avantages (Par rapport aux poulies-
courroies)
- Longue durée de vie - Plus bruyantes
- Entrainement de plusieurs - Vitesse de rotation plus
arbres récepteurs en même faibles
temps - Lubrification nécessaire.
- Supportent des conditions de
travail plus rudes que les
poulies-courroies.
- Transmission sans glissement
c- Rapport de transmission
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XV- LUBRIFICATION
1- Définition
La lubrification est le fait d’apporter un corps (solide,
liquide ou gazeux) entre deux solides en mouvement relatif
dans le but de favoriser le glissement entre deux surfaces
flottantes.
2- Les Fonctions réalisées par le système de lubrification
sont :
• Réduire les frottements et l’usure
• Evacuer la chaleur
• Eviter le grippage
• Evacuer les impuretés
• Protéger contre l’oxydation et la corrosion
• Participer à l’étanchéité
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XVI- ETANCHEITE
1. FONCTION ETANCHEITE
2. TYPES D’ETANCHEITE
3. ETANCHEITE STATIQUE
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3- ETANCHEITE DYNAMIQUE
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REPRESENTATION GENERALE :
Dans TOUS LES CAS, le contour exact du joint est
représenté par un rectangle. La croix centrale, peut être
complétée par une flèche indiquant l’étanchéité principale
assurée :
REPRESENTATION PARTICULIAIRE :
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PARTIE SUJETS
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Sujet 1 M. BARRY SOUAYIBOU
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M. BARRY SOUAYIBOU
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M. BARRY SOUAYIBOU
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M. BARRY SOUAYIBOU
Sujet 2
96
M. BARRY SOUAYIBOU
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M. BARRY SOUAYIBOU
98
M. BARRY SOUAYIBOU
99
M. BARRY SOUAYIBOU
100
M. BARRY SOUAYIBOU
Sujet 3
101
M. BARRY SOUAYIBOU
102
M. BARRY SOUAYIBOU
103
M. BARRY SOUAYIBOU
104
M. BARRY SOUAYIBOU
105
M. BARRY SOUAYIBOU
Sujet 4
106
M. BARRY SOUAYIBOU
107
M. BARRY SOUAYIBOU
108
M. BARRY SOUAYIBOU
109
M. BARRY SOUAYIBOU
110
M. BARRY SOUAYIBOU
111
M. BARRY SOUAYIBOU
112
M. BARRY SOUAYIBOU
113
M. BARRY SOUAYIBOU
Sujet 5
114
M. BARRY SOUAYIBOU
115
M. BARRY SOUAYIBOU
116
M. BARRY SOUAYIBOU
117
M. BARRY SOUAYIBOU
118
M. BARRY SOUAYIBOU
119
M. BARRY SOUAYIBOU
120
M. BARRY SOUAYIBOU
121
M. BARRY SOUAYIBOU
Sujet 6
122
M. BARRY SOUAYIBOU
123
M. BARRY SOUAYIBOU
124
M. BARRY SOUAYIBOU
125
M. BARRY SOUAYIBOU
126
M. BARRY SOUAYIBOU
127
M. BARRY SOUAYIBOU
Sujet 7
128
M. BARRY SOUAYIBOU
129
M. BARRY SOUAYIBOU
130
M. BARRY SOUAYIBOU
131
M. BARRY SOUAYIBOU
132
M. BARRY SOUAYIBOU
133
M. BARRY SOUAYIBOU
Sujet 8
134
M. BARRY SOUAYIBOU
135
M. BARRY SOUAYIBOU
136
M. BARRY SOUAYIBOU
137
M. BARRY SOUAYIBOU
138
M. BARRY SOUAYIBOU
Sujet 9
139
M. BARRY SOUAYIBOU
140
M. BARRY SOUAYIBOU
141
M. BARRY SOUAYIBOU
142
M. BARRY SOUAYIBOU
143
M. BARRY SOUAYIBOU
144
M. BARRY SOUAYIBOU
145
M. BARRY SOUAYIBOU
PARTIE CORRIGES
146
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 1
1
147
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 1
1
148
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 1
1
149
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 1
1
150
M. BARRY SOUAYIBOU
CORRIGE DU SUJET 2
Corrigé 2
2
151
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 2
152
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 2
2
153
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 2
2
154
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 2
3
155
M. BARRY SOUAYIBOU
CORRIGE DU SUJET 3
Corrigé 3
3
156
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 3
157
Corrigé 3 M. BARRY SOUAYIBOU
158
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 4
160
Corrigé 4 M. BARRY SOUAYIBOU
161
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 4
162
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 4
163
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 5
CORRIGE SU SUJET 5
164
Corrigé 5 M. BARRY SOUAYIBOU
165
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 5
166
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 5
167
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 6
168
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 6
169
Corrigé 6 M. BARRY SOUAYIBOU
170
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 6
171
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 7
Corrigé 7
173
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 7
174
M. BARRY SOUAYIBOU
CORRIGE DU SUJET 8
Corrigé 8
175
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 8
176
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 8
177
M. BARRY SOUAYIBOU
CORRIGE DU SUJET 9
Corrigé 9
178
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 9
179
M. BARRY SOUAYIBOU
Corrigé 9
180