Direction Stratégie Et Systèmes

Bulletin de Veille
Technologique
émis par La Société Algérienne de Production de l’Electricité

Vol 2021  - N° 08  : Aout 2021

www.spe.dz
Table des Matières
Améliorer l'efficacité des centrales électriques avec des traitements de surface nanocomposites...........................................................3
 Améliorer la production d'énergie avec un transfert de chaleur efficace........................................................................... 3
Les traitements de surface nanocomposites répondent à l'appel...................................................................................... 4
Permettre à l'industrie des combustibles fossiles de passer à l'ère des énergies renouvelables..................................5
Prolongation de la résistance et de la durée de vie des boulons de biellette............................................................................................... 5
Les avantages de la contrainte de compression.................................................................................................................. 6
Mettre la compression conçue à l'épreuve............................................................................................................................ 6
Dollars et bon sens................................................................................................................................................................... 6
L'Algérie recevra une assistance technique de l'USTDA pour moderniser son réseau..............................................................................7
Transition énergétique confrontée à un déficit d'approvisionnement en minéraux critiques potentiellement débilitant..........................7
La géopolitique, un problème d'approvisionnement en minerais....................................................................................... 9
Contrôle du carburant des turbines.................................................................................................................................................................. 10
Pleins feux sur les fournisseurs : Waukesha Bearings................................................................................................................................. 13
Niveaux de bruit dans les centrales énergétiques......................................................................................................................................... 15
Calendrier des événements.............................................................................................................................................................................. 15
ADIPEC.................................................................................................................................................................................... 15
CTOTF..................................................................................................................................................................................... 15
Experience POWER............................................................................................................................................................... 16
Références.......................................................................................................................................................................................................... 16
Améliorer l'efficacité des centrales électriques
avec des traitements de surface
nanocomposites
Il ne fait aucun doute que l'industrie de l'énergie
s'oriente vers la décarbonisation et les sources
renouvelables. Mais, malgré les 2,7 billions de dollars
dépensés dans les énergies renouvelables au cours de
la dernière décennie, cet avenir est encore loin.
Tout se résume à l'économie. Il est moins cher
d'exploiter une centrale à combustible fossile existante
que de construire de nouvelles capacités
renouvelables. Et bien que le coût des énergies
renouvelables ait considérablement baissé ces
dernières années, une grande partie du monde en
développement n'a pas accès aux ressources ou à
l'expertise nécessaires pour atteindre ces prix eux-
mêmes. Même les États-Unis dépendent toujours des
combustibles fossiles et des centrales d'énergie à partir
de déchets (EfW) pour fournir 60% de leur énergie à
partir de 2020. À moins qu'il n'y ait un changement
radical de politique ou de technologie, une grande
partie du monde continuera à dépendre des
combustibles fossiles. pendant au moins les deux
prochaines décennies.
Malgré le récent déplacement de l'attention et des
investissements vers les énergies renouvelables, nous
ne pouvons pas ignorer les combustibles fossiles. Au
contraire, il est peut-être plus important que jamais pour
nous de rechercher des moyens d'utiliser les
combustibles fossiles de manière plus durable, car il
existe une marge d'amélioration considérable.
Dans l'ensemble, la production d'énergie à partir de
combustibles fossiles fonctionne à environ 40 %
d'efficacité, ce qui signifie que la majeure partie de
l'énergie potentielle est perdue en chaleur plutôt que
convertie en énergie utilisable. La quantité de potentiel
perdu et de carburant gaspillé est presque insondable.
Empêcher ne serait-ce qu'une fraction de cette perte
d'énergie pourrait se traduire par des économies
significatives en termes de dépenses et d'émissions.
Améliorer la production d'énergie avec un transfert de
chaleur efficace
Les performances d'une centrale électrique peuvent
être mesurées par la quantité d'énergie utilisée par la
centrale pour générer un kilowattheure (kWh)
d'électricité, connu sous le nom de « taux de
chauffage ». Si une centrale était en mesure de réduire
son taux de chauffage - nécessite moins d'énergie pour
créer la même quantité d'électricité - cela
correspondrait à une réduction à la fois du carburant
utilisé et des émissions produites en tant que sous-
produit. Bien qu'il soit possible d'obtenir des
améliorations du taux de chaleur en utilisant des
sources de combustible plus denses en énergie, les
plus grandes améliorations proviennent de l'élimination
des sources d'inefficacité du transfert de chaleur tout au
long du cycle de production.
Regardons le charbon. Bien que les combustibles
fossiles aient une efficacité globale moyenne de 40 %,
les turbines à vapeur utilisant des sources de charbon
fonctionnent à seulement 34 %.Plus de la moitié de
cette perte d'efficacité se produit dans le condenseur,
où l'efficacité est dictée par la rapidité avec laquelle la
vapeur saturée chaude est convertie en eau liquide
lorsqu'elle transfère la chaleur dans un refroidisseur en
écoulement.
Deux facteurs ont un impact sur ce processus de
condensation. La première est la façon dont la vapeur
se condense en liquide. Lorsque la vapeur se
condense, elle forme généralement un mince film d'eau
à l'extérieur des tubes du condenseur. Et parce que
l'eau n'est pas aussi conductrice que le métal, le film de
condensat finit par agir comme une couche isolante
entre la vapeur chaude restante et les tubes froids,
limitant le transfert de chaleur efficace.
Les centrales peuvent doubler l'efficacité du
condenseur en favorisant ce qu'on appelle la «
condensation goutte à goutte », où le liquide se forme
en de nombreuses petites gouttelettes plutôt qu'en de
plus grandes couches de film (Figure 1). Ces
gouttelettes ont tendance à rouler rapidement sur la
surface du tube du condenseur, augmentant la vitesse
de condensation ainsi que la quantité de surface
disponible pour le transfert de chaleur. Dans des
conditions de laboratoire, un transfert de chaleur
efficace peut être théoriquement amélioré jusqu'à 100
fois en empêchant la formation de films de condensat.
1. Gouttelettes d'eau sur une surface non traitée (à gauche) et une surface traitée
(à droite) démontrant la différence entre la condensation en film et la condensation
goutte à goutte. Avec l'aimable autorisation : Oceanit
Le deuxième problème affectant l'efficacité du
condenseur est l'encrassement. Des organismes
biologiques et des particules de débris peuvent
s'accumuler à l'intérieur des tubes, créant une autre
couche isolante qui « encrasse » le condenseur et
empêche un transfert de chaleur efficace.
L'encrassement à lui seul réduit l'efficacité du transfert
de chaleur jusqu'à 10 %, augmentant la consommation
de carburant d'un degré similaire.
On estime que les coûts associés à l'encrassement des
échangeurs de chaleur équivalent à environ 0,25% du
produit intérieur brut (PIB) dans les pays hautement
industrialisés. De plus, ces dépôts modifient la texture
de la surface interne des tubes, perturbant l'écoulement
et diminuant l'efficacité du transfert de chaleur. Pour
gérer ces problèmes, de nombreuses centrales
nettoient fréquemment leurs tubes de condenseur, ce
qui peut nécessiter des temps d'arrêt importants et
impose des contraintes opérationnelles à la centrale.
Les deux problèmes sont des problèmes d'adhérence.
Autrement dit, une grande partie de la perte d'efficacité
subie dans le condenseur est le résultat de l'eau et des
particules qui s'accrochent au tube métallique, créant
des barrières physiques qui réduisent considérablement
le transfert de chaleur entre la vapeur chaude à
l'extérieur des tubes et l'eau froide à l'intérieur. La
solution semble donc simple : rendre les choses plus
difficiles à coller aux tubes du condenseur.
Les traitements de surface nanocomposites répondent
à l'appel
Compte tenu des températures extrêmes et de
l'intensité d'utilisation, les condenseurs sont des
environnements plutôt impitoyables. Ajoutez à cela les
exigences rigoureuses de l'industrie, et il est logique
que malgré la marge évidente d'amélioration de
l'efficacité, peu d'idées aient été retenues.
Les progrès récents dans les revêtements et les
traitements de surface, cependant, offrent des
opportunités de mettre en œuvre des technologies
drop-in qui non seulement améliorent l'efficacité, mais
peuvent également être appliquées in situ aux
installations vieillissantes, permettant des améliorations
substantielles et immédiates de l'efficacité et de la
consommation de carburant (Figure 2) .
2. Un échangeur de chaleur avant et après l'application HeatX. L'image avant
représente environ six mois d'utilisation. Depuis qu'il a été traité avec HeatX, ce
même échangeur n'a pas eu besoin d'un nettoyage complet depuis plus de 54 mois,
contournant huit cycles de nettoyage intensif. Avec l'aimable autorisation : Oceanit
Par exemple, une équipe du Massachusetts Institute of
Technology (MIT) a récemment démontré comment un
mince revêtement de graphène peut être appliqué sur
des tubes de condenseur pour favoriser la
condensation goutte à goutte avec une bonne durabilité
et peu d'impact sur le transfert de chaleur . Les tests ont
montré que cette méthode pouvait améliorer le transfert
de chaleur d'un facteur quatre, entraînant une
augmentation de l'efficacité de 2 à 3 % et des
économies annuelles de carburant d'un million de
dollars. Et bien que le graphène soit encore assez cher,
les baisses de prix attendues au cours des prochaines
années pourraient en faire une solution viable.
Une autre solution peut être trouvée dans les
traitements de surface omniphobes (hydrofuges et
oléofuges) tels que HeatX, un nanocomposite qui
confère une énergie de surface extrêmement faible à la
surface sur laquelle il est appliqué. Cela empêche
l'encrassement d'adhérer et réduit la traînée de friction
sur la surface traitée sans compromettre l'efficacité de
transfert de chaleur d'origine du système. Une réduction
de l'encrassement a également l'avantage
supplémentaire d'augmenter la durée entre les
nettoyages.
Bien que ces types de traitements de surface existent
depuis un certain temps, les itérations précédentes
manquaient de durabilité ou devaient être appliquées
en une couche si épaisse qu'elles entravaient le
transfert de chaleur. Pour qu'un traitement de surface
soit adoptable, il doit non seulement empêcher
l'encrassement, mais également permettre un transfert
de chaleur efficace et nécessiter le moins de retouches
possible.
HeatX le fait particulièrement bien. Dans une étude
menée sur des échangeurs alimentés en eau de mer,
17
qui sont généralement très sensibles à l'encrassement
biologique et à l'érosion des particules de sable, le
revêtement de moins de 2 mils d'épaisseur a augmenté
le temps entre les nettoyages de six mois à plus de 54
mois, ce qui correspond à près de une réduction de 10
fois des coûts de maintenance et une réduction de 10
fois des temps d'arrêt. Lors de l'inspection, la surface
traitée n'avait aucune fixation visible d'encrassement
biologique et pouvait être nettoyée avec un simple
lavage sous pression.
Avec des temps d'arrêt réduits et un transfert de
chaleur amélioré, les traitements de surface comme
HeatX pourraient améliorer l'efficacité des centrales
électriques de plus de 3 % à 7 %.Sur un site d'essai,
cela s'est traduit par des économies de 2,125 millions
de dollars par an en coûts de carburant réduits, soit un
retour sur investissement (ROI) de près de 600 % sur
une période de cinq ans, avec une période de
récupération totale de moins de 6 mois.
De telles améliorations d'efficacité sont corrélées à des
économies massives de carbone. Pour chaque 1 GW
de capacité, les opérateurs peuvent voir des réductions
d'émissions de carbone de 300 000 tonnes de CO2 par
an. Si l'on considère la situation dans son ensemble,
l'amélioration du fonctionnement du condenseur aux
États-Unis a le potentiel d'éviter 221,3 millions de
tonnes d'émissions de CO2, ce qui équivaut à la
capacité de séquestration de 129 millions d'acres de
forêt. Si elle est appliquée à l'échelle mondiale, 1,26
milliard de tonnes métriques de CO2 pourraient être
évitées dans l'atmosphère, la même quantité de
carbone séquestrée par 1,5 milliard d'acres de forêt
chaque année ou 262 000 éoliennes fonctionnant
chaque année.
Permettre à l'industrie des combustibles fossiles de
passer à l'ère des énergies renouvelables
Les traitements de surface nanocomposites comme
HeatX offrent une opportunité exceptionnelle de
redéfinir le secteur des combustibles fossiles tel que
nous le connaissons, provoquant des changements
drastiques au sein de ces processus à forte intensité de
carbone. Au fur et à mesure que nous évoluons vers un
avenir plus vert, ces types d'innovations permettent au
changement de se produire maintenant, en minimisant
l'impact des combustibles fossiles sur lesquels nous
continuerons de compter pendant des années.
À mesure que des solutions et des politiques plus
durables se présentent, les solutions de remplacement
offrent également l'assurance que des normes de
performance élevées seront maintenues et que l'impact
économique global des changements perturbateurs
restera à un niveau acceptable pour ceux dont les
moyens de subsistance sont en jeu. Les traitements de
surface modernes peuvent révolutionner toutes les
parties et toutes les étapes du secteur de l'énergie, de
la production et du raffinage du charbon à la production
d'électricité à l'ammoniac et à la production
d'hydrogène.
—James Andrews est responsable du marketing chez Oceanit, une société « Mind-
to-Market » basée à Hawaï.
Prolongation de la résistance et de la durée de
vie des boulons de biellette
Les turbines sont l'épine dorsale de la production
d'électricité, il est donc important de maintenir les
performances optimales de toutes leurs pièces mobiles
pour un fonctionnement continu et efficace. Les boulons
de tirant qui relient les étages de turbine à gaz sont
susceptibles de se fatiguer par frottement au bord de la
zone de contact entre les rotors de turbine et les paliers
de tirant. Des particules d'oxyde peuvent s'incruster
dans les surfaces à ces endroits, créant des
concentrations de contraintes locales. Les fissures de
cisaillement peu profondes formées au bord des zones
de fretting peuvent initier des fissures de fatigue,
pouvant conduire à une défaillance au cours des
premières années de service.
1. Les boulons des tirants qui relient les étages des turbines à gaz sont susceptibles
de se fatiguer par frottement au bord de la zone de contact entre les rotors de la
turbine et les paliers des tirants. Avec l'aimable autorisation du groupe Lambda
Technologies
Les opérateurs de centrales inspectent fréquemment
les boulons des tirants pour résoudre ce problème, en
remplaçant les boulons qui présentent des signes de
dommages. Le remplacement d'un jeu de 12 boulons
peut coûter jusqu'à 400 000 $, sans compter les temps
d'arrêt substantiels qui ont une incidence sur l'efficacité
opérationnelle et les coûts de production d'électricité.
Une entreprise leader dans la transmission et la
17
production d'énergie a approché Lambda Technologies
avec un projet important : les aider à concevoir une
solution pour augmenter la résistance à la fatigue des
boulons de tirant (Figure 1) sans changer ni le matériau
ni la conception.
Les avantages de la contrainte de compression
Lambda a proposé d'introduire une compression
résiduelle dans le bord de la zone de contact des
boulons de tirant. Les avantages de la contrainte
résiduelle de compression sont bien connus dans les
milieux de l'ingénierie, car elle réduit les effets des
contraintes de traction appliquées. Une compression
résiduelle bénéfique peut être introduite par des
traitements de surface tels que le grenaillage, le
grenaillage au laser, le laminage profond et le
brunissage à faible plasticité (LPB).
Dans ce cas, LPB a été choisi pour sa répétabilité et sa
facilité d'application à l'aide de machines-outils
conventionnelles à commande numérique par
ordinateur (CNC). La nature hautement contrôlée du
processus a permis aux ingénieurs Lambda de sculpter
la compression aux niveaux optimaux pour les boulons
de tirant.
Le LPB est un processus mécanique qui applique un
champ de contrainte résiduelle conçu à la surface des
composants métalliques pour produire une couche
profonde et stable de compression résiduelle
bénéfique. La profondeur, l'amplitude et la distribution
de la compression sont conçues spécifiquement pour
chaque application afin d'offrir une résistance maximale
aux corps étrangers, à la fatigue due à la corrosion, au
fretting, à la fissuration par corrosion sous contrainte et
à d'autres mécanismes d'endommagement courants. Le
processus est bien connu dans les applications
aérospatiales, mais pas aussi couramment utilisé dans
l'industrie électrique.
L'armée a utilisé LPB pour des réparations sur des
avions tels que l'AV-8B Harrier II et le P-3 Orion. Le
processus LPB dispose également d'une certification de
méthode alternative de conformité (AMoC) de la
Federal Aviation Administration, et Delta Airlines a
passé un contrat avec Lambda pour traiter les cylindres
à jambe de force de son avion MD-88.
Mettre la compression conçue à l'épreuve
Chaque travail nécessite une phase d'ingénierie,
d'analyse du matériau, puis de mesure de la contrainte
résiduelle. Le LPB est effectué à l'aide d'une roue ou
d'un outil à bille pour rouler sur la surface du boulon du
tirant, en appliquant une compression en un seul
passage hautement contrôlé. La limitation du nombre
de cas où l'outil entre en contact avec la surface
maintient le travail à froid à un faible niveau, permettant
aux contraintes imposées aux boulons de rester stables
à haute température. Dans cette application, LPB a été
appliqué à l'aide d'un tour CNC Haas.
2. Ce graphique montre les avantages typiques dérivés du traitement de surface par
brunissage à faible plasticité (LPB) des boulons de tirant, par rapport aux boulons
non traités. Avec l'aimable autorisation du groupe Lambda Technologies
Des tests de fatigue (figure 2) ont été réalisés sur les
boulons de tirants traités au LPB et non traités, avec
des conditions simulées de fretting et de particules
d'oxyde incrustées. Le matériau des tirants s'est
détérioré d'un facteur cinq dans les tirants non traités.
Les tiges traitées au LPB ont vu leur résistance à la
fatigue plus de six fois améliorée, même avec des
dommages causés par l'oxyde et le fretting.
Des tests combinés thermomécaniques
supplémentaires pour des années d'exposition
thermique avec des contraintes de fonctionnement
nominales ont prouvé que les contraintes résiduelles de
compression induites par le LPB restaient stables
pendant le fonctionnement. Les résultats des tests ont
confirmé que les avantages du traitement LPB
permettraient aux boulons des tirants de résister à la
fatigue de frottement pendant toute la durée de vie
prévue des turbines à gaz qu'ils maintiennent
ensemble.
Dollars et bon sens
Plus de 160 boulons de tirants ont été traités avec LPB
dans les installations de Lambda Technologies à
Cincinnati, dans l'Ohio, ce qui se traduit par 14 jeux de
boulons qui n'auront jamais besoin d'être remplacés et
une économie de 5,6 millions de dollars pour le client
17
en matériaux seuls. L'ajout du coût de mise hors
service des turbines à gaz pour les réparations, estimé
à environ 1 million de dollars par arrêt, génère des
économies de près de 20 millions de dollars au moment
de la rédaction de cet article.
Lorsque des mécanismes endommagés ont un impact
sur les performances des composants, les techniques
d'amélioration de surface pour conférer une
compression conçue sont une solution rentable pour
garantir des performances fiables.
— N. Jayaraman, PhD est membre émérite du groupe Lambda Technologies, où il
était auparavant directeur de la recherche sur les matériaux.
L'Algérie recevra une assistance technique de
l'USTDA pour moderniser son réseau
Le gouvernement américain a donné son feu vert à une
subvention d'assistance technique à la Société
algérienne gestionnaire du réseau de transport de
l'électricité (GRTE), le gestionnaire du réseau de
transport en Algérie. L'objectif de la subvention est de
moderniser le réseau électrique de GRTE et d'aider
l'Algérie à passer aux énergies renouvelables.
L'aide de 588 100 $ du gouvernement américain aidera
GRTE à planifier le développement d'un système de
contrôle distribué automatisé qui lui permettra d'intégrer
l'énergie renouvelable provenant de sources solaires et
éoliennes dans son réseau. Ce système augmentera
l'efficacité du réseau de GRTE tout en renforçant sa
gestion des ressources de production d'électricité
distribuée de l'Algérie.
"Nous sommes fiers de soutenir cette opportunité non
seulement de renforcer les relations bilatérales entre
nos deux pays, mais aussi de nous joindre aux efforts
visant à garantir une énergie fiable, propre et
renouvelable pour le peuple algérien", a déclaré
Gautam Rana, chargé d'affaires. à l'ambassade des
États-Unis à Alger, lors d'une cérémonie de signature
virtuelle mercredi.
Outre le Chargé d'Affaires, des représentants du GRTE
et de l'Agence américaine pour le commerce et le
développement (USTDA) ont assisté à la cérémonie.
L'USTDA, qui a financé l'assistance technique, relie les
entreprises américaines aux opportunités d'exportation
en finançant des activités de préparation de projets et
de création de partenariats qui développent des
infrastructures durables et favorisent la croissance
économique dans les pays partenaires tels que
l'Algérie.
« Le soutien de l'USTDA à ce projet illustre notre
engagement à soutenir les infrastructures intelligentes
face au climat dans le monde entier », a déclaré Enoh
T. Ebong, directeur par intérim de l'USTDA. « L'objectif
de GRTE d'un avenir énergétique renouvelable est une
priorité que l'USTDA est fière de soutenir. L'assistance
de l'USTDA créera également des opportunités pour
GRTE de bénéficier des technologies américaines de
pointe alors qu'il se lance dans les mises à niveau
prévues de son réseau».
— Nomvuyo Tena
Transition énergétique confrontée à un déficit
d'approvisionnement en minéraux critiques
potentiellement débilitant
La construction de nouvelles centrales solaires
photovoltaïques et de parcs éoliens, et le soutien à
l'expansion des véhicules électriques (VE) et de
l'hydrogène vert comme cela est prévu pour atteindre
les objectifs de décarbonisation, augmenteront
considérablement la demande de cuivre, de nickel, de
cobalt, de lithium et d'éléments des terres rares. Mais
l'approvisionnement de ces minéraux essentiels
comporte déjà des risques, ce qui soulève de sérieuses
inquiétudes quant à leur disponibilité future.
Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), au
cœur de ce dilemme se trouve son évaluation selon
laquelle le système énergétique mondial est en train de
se transformer rapidement au-delà de l'accent mis
traditionnellement sur la consommation de carburant en
un système « intensif en matériaux ». Mais alors que
les matières premières énergétiques, telles que les
ressources en hydrocarbures qui ont alimenté le monde
pendant des décennies, continuent d'être
17
soigneusement surveillées et équilibrées, peu de
réflexion est accordée à la vaste gamme de minéraux
extraits nécessaires pour soutenir le boom requis de
l'énergie propre. L'une des raisons peut être qu'elles
sont difficiles à hiérarchiser car le type et le volume des
besoins en minéraux varient considérablement dans
l'éventail des technologies d'énergie propre.
PV solaire. Les besoins en minéraux et les intensités
des centrales solaires photovoltaïques, qui
comprennent généralement des modules, des
onduleurs, des trackers, des structures de montage et
des composants électriques généraux, varient selon le
type de module. Le marché solaire photovoltaïque
d'aujourd'hui est dominé par les modules en silicium
cristallin (c-Si), suivis des technologies à couche mince
qui utilisent le tellurure de cadmium (CdTe), le
diséléniure de cuivre indium gallium (CIGS) et le
silicium amorphe (a-Si). Les technologies c-Si
nécessitent généralement environ 5 % de silicium, 1 %
de cuivre et moins de 0,1 % d'argent et d'autres
métaux. Les technologies à couche mince nécessitent
plus de verre mais moins de minéraux, principalement
du cadmium, du tellure, de l'indium, du gallium et du
sélénium. Les systèmes solaires photovoltaïques
distribués, qui ont tendance à avoir des onduleurs à
chaîne ou des micro-onduleurs, nécessitent 40 % de
cuivre en plus que les projets à grande échelle.
Combinées, ces exigences ont des implications
massives pour l'approvisionnement futur.
Si le monde s'apprête à tripler sa capacité solaire
photovoltaïque d'ici 2040, comme l'a demandé l'AIE
dans son « scénario de développement durable »
(SDS) – un scénario qui répond aux objectifs de
l'Accord de Paris – il en résultera un « quasiment
tripler » de sa demande de cuivre et augmenter sa
production de silicium de 45 % par rapport à 2020.
L'AIE, cependant, est optimiste que de nouveaux
progrès sur les technologies alternatives, y compris le
CdTe, les cellules solaires à pérovskite et les nouveaux
matériaux semi-conducteurs, contreront les projections
minérales actuelles pour les modules c-Si.
Éoliennes. Les éoliennes, qui comprennent une tour,
une nacelle, des rotors et une fondation, nécessitent du
béton, de l'acier, du fer, de la fibre de verre, des
polymères, de l'aluminium, du cuivre, du zinc et des
terres rares. Alors que les générateurs à induction à
double alimentation à boîte de vitesses dominent plus
de 70 % du marché éolien actuel, la croissance rapide
des générateurs synchrones à aimants permanents à
entraînement direct (DD-PMSG), y compris pour les
turbines offshore, a provoqué une ruée vers le
néodyme et le dysprosium. Dans le cadre de la SDS de
l'AIE, la demande pour les deux éléments de l'industrie
éolienne devrait plus que tripler d'ici 2040. La demande
de cuivre devrait également atteindre 600 kilotonnes
(kt) par an en 2040, car la croissance éolienne offshore
nécessitera plus de câblage.
Géothermie. Les projets géothermiques reposent sur de
l'acier spécialisé, riche en chrome, molybdène, nickel et
titane. Si la capacité géothermique fait plus que
quadrupler d'ici 2040, comme l'envisage la SDS, la
demande en minéraux géothermiques représentera
75 % de la demande totale de nickel provenant de
toutes les sources d'énergie à faible émission de
carbone, près de la moitié de la demande totale de
chrome et de molybdène et 40 % de la demande de
titane.
L'hydroélectricité. Alors que l'hydroélectricité a une
intensité minérale relativement faible par rapport à
d'autres sources d'énergie à faible émission de
carbone, elle utilise plus de béton que toute autre
source d'énergie. L'hydroélectricité nécessitera
également de futurs approvisionnements en cuivre et
en chrome, jusqu'à 2 % et 11 % de la demande totale
de toutes les capacités énergétiques à faible émission
de carbone en 2040, selon l'AIE.
Nucléaire. Le nucléaire, comme l'hydroélectricité, est
une technologie bas carbone avec une faible intensité
minérale. Il a généralement besoin de chrome, de
cuivre, de nickel, d'hafnium et d'yttrium (ainsi que
d'uranium, mais c'est une denrée déjà établie). Une
construction nucléaire à grande échelle de 60 % telle
qu'envisagée dans la SDS pourrait augmenter la
demande de chrome, de cuivre et de nickel. Cependant,
le combustible nucléaire avancé, les réacteurs de
nouvelle génération et les petits réacteurs modulaires
pourraient nécessiter d'autres minéraux.
Exigences de grille. Avec l'augmentation des dépenses
pour moderniser et étendre les réseaux existants, les
experts du secteur de l'électricité dans le monde
prévoient qu'une grande quantité de minéraux et de
métaux, y compris le cuivre et l'aluminium, seront
utilisés pour améliorer le réseau. "On estime qu'environ
150 [millions de tonnes (Mt)] de cuivre et 210 Mt
d'aluminium sont "bloqués" dans les réseaux
électriques qui fonctionnent aujourd'hui", a déclaré
l'AIE. Dans le cadre de la SDS, cette demande pourrait
doubler.
17
EVs et stockage de batterie. Le stockage des batteries,
qui devrait croître de façon exponentielle au cours des
deux prochaines décennies, est notamment la plus
intensive en minéraux de toutes les technologies bas
carbone. Les batteries lithium-ion utilisées dans les
véhicules électriques et le stockage d'énergie
contiennent plusieurs minéraux dans le matériau actif
de la cathode (par exemple, le lithium, le nickel, le
cobalt et le manganèse), l'anode (qui a besoin de
graphite) et le collecteur de courant (qui a besoin de
cuivre). Pourtant, la quantité de chaque minéral varie en
fonction de la chimie de la cathode et de l'anode.
Les moteurs EV sont également riches en minéraux.
Les moteurs à aimant permanent nécessitent des
éléments de terres rares comme le néodyme, le cuivre,
le fer et le bore. Alors que les experts s'attendent
généralement à des percées dans les technologies des
véhicules électriques, y compris leurs batteries, dans le
cadre de la FDS de l'AIE, la demande de nickel
augmentera de 41 fois, la demande de cobalt de 21 fois
et la demande de lithium de 43 fois. La demande de
batteries des véhicules électriques nécessitera
également 25 fois plus de graphite, 4 600 fois plus de
silicium et 15 fois plus d'éléments de terres rares. Le
stockage à l'échelle des services publics, quant à lui,
nécessitera 140 fois plus de nickel, de 0,4 kilotonne (kt)
en 2020 à 57 kt en 2040 ; une augmentation de 70 fois
de la demande de cobalt ; et une augmentation de 58
fois du manganèse pour répondre à la demande.
Hydrogène vert. Alors que la technologie des
électrolyseurs évolue encore, l'AIE a souligné que les
technologies existantes, y compris les alcalines, les
membranes échangeuses de protons (PEM) et les
cellules d'électrolyse à oxyde solide (SOEC),
nécessiteront des fournitures de nickel, de zirconium,
d'aluminium, de cobalt et de cuivre. Les technologies
PEM sont particulièrement riches en minéraux,
nécessitant du platine et de l'iridium. Les SOEC auront
également besoin de lanthane et d'yttrium
7. La transition vers un système d'énergie propre a mis en jeu « de nouveaux
modèles d'échanges énergétiques, de nouveaux pays et de nouvelles
considérations géopolitiques », a déclaré l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Cette figure montre des chaînes d'approvisionnement indicatives pour le pétrole et
le gaz (hydrocarbures traditionnels) et certaines technologies d'énergie propre.
Avec l'aimable autorisation de l'IEA
La géopolitique, un problème d'approvisionnement en
minerais
L'approvisionnement de cet ensemble diversifié de
minéraux nécessaires est aggravé par le fait que leur
production, leur transformation et leur consommation
sont florissantes parmi un groupe restreint de pays
(Figure 7), ce qui nécessite « de nouveaux modèles
d'échanges énergétiques, de nouveaux pays et de
nouvelles considérations géopolitiques en jeu, », a
déclaré l'AIE. Pour le lithium, le cobalt et les éléments
des terres rares, par exemple, les trois principaux pays
producteurs contrôlaient bien plus de 75 % de la
production mondiale. L'Afrique du Sud et la République
démocratique du Congo (RDC) dominent
respectivement 70 % de la production mondiale de
platine et de cobalt. Et la Chine, qui représentait 60%
de la production mondiale de terres rares en 2019, a
décroché des parts substantielles de la capacité
mondiale de raffinage des minéraux. Il détient 35 % du
marché du nickel, 50 % à 70 % pour le lithium et le
cobalt, et jusqu'à 90 % pour le traitement des terres
rares qui convertit la production minière en oxydes,
métaux et aimants.
L'extraction et le traitement de plusieurs minéraux essentiels sont concentrés dans
quelques pays, ce qui a suscité des inquiétudes quant à la fiabilité de
l'approvisionnement. Pour plus de détails sur ce graphique, voir l'infographie BIG
PICTURE de POWER de septembre 2021 : « Critical Mineral Concerns » Source :
POWER/USGS.
Ensuite, il y a des problèmes de coûts. Les prix de
certains minéraux sont à la hausse, même si les
ressources ne manquent pas. Si l'offre doit suivre la
demande à mesure que les transitions énergétiques
s'accélèrent, les pays dépendants de technologies
énergétiques propres n'auront peut-être pas d'autre
17
choix que de diversifier leurs sources
d'approvisionnement, a déclaré l'AIE. Cela nécessitera
un investissement solide et étendu dans la technologie,
la résilience de la chaîne d'approvisionnement et un
effort coordonné pour mettre en œuvre la durabilité.
Un élément crucial de cet effort consistera également à
aider les gouvernements propriétaires de ressources à
soutenir le développement de nouveaux projets et à
raccourcir les délais. La réduction de l'intensité
matérielle et l'encouragement de la substitution
matérielle joueront également un rôle important. Cela a
fonctionné pour l'industrie solaire, qui a réduit de 40 à
50 % son utilisation d'argent et de silicium dans les
cellules solaires au cours de la dernière décennie. Les
technologies émergentes telles que l'extraction directe
du lithium (DLE) et la récupération améliorée des
métaux à partir des flux de déchets ou des minerais à
faible teneur pourraient également réduire les volumes
d'approvisionnement futurs.
Plusieurs initiatives sur ce front sont déjà en cours,
notamment en ce qui concerne la production de lithium.
En juillet, la startup française GeoLith SAS a décroché
un contrat pour piloter sa technologie Li-Capt DLE dans
le cadre du projet de géothermie profonde United
Downs Deep Geothermal de Geothermal Engineering
(GEL) basé au Royaume-Uni à Cornwall, au Royaume-
Uni, d'ici la fin mars 2022. En août, GEL a déclaré à
POWER que des tests tiers ont révélé qu'il y a plus de
250 milligrammes par litre (mg/L) de lithium dans le
fluide géothermique sur le site de United Downs, "ce qui
est la concentration la plus élevée jamais découverte
dans les fluides géothermiques partout dans le monde.
" Des tests ont également montré que l'eau contient du
magnésium. GEL a déclaré que les résultats
soutiennent ses objectifs de produire 4 000 tonnes de
lithium par an d'ici 2026.
Une autre société, Vulcan Energy Resources, explore
quant à elle le rift du Rhin supérieur, qui se situe entre
Francfort en Allemagne et Bâle en Suisse, une zone
qui, selon elle, pourrait être la plus grande source de
lithium en Europe. Vulcan prévoit d'investir 1,7 milliard
d'euros (2 milliards de dollars) pour construire des
centrales géothermiques et des installations d'extraction
de lithium, et il aurait déjà conclu des accords avec le
constructeur automobile Renault et l'unité de batterie
sud-coréenne LG Chem.
Enfin, une autre solution très encouragée concerne le
recyclage des métaux de transition énergétique comme
le lithium et les terres rares. "La quantité de batteries de
véhicules électriques usagées atteignant la fin de leur
première vie devrait augmenter après 2030, à un
moment où la demande en minéraux devrait encore
augmenter rapidement", a noté l'AIE. « Le recyclage
n'éliminerait pas la nécessité d'investir continuellement
dans de nouvelles fournitures. Mais nous estimons que
d'ici 2040, les quantités recyclées de cuivre, de lithium,
de nickel et de cobalt provenant de batteries usagées
pourraient réduire les besoins d'approvisionnement
primaire combinés pour ces minéraux d'environ 10 %.
—Sonal Patel est rédacteur en chef associé principal de POWER.
Contrôle du carburant des turbines
Le contrôle du carburant des turbines à gaz est devenu
plus important que jamais. Que ce soit pour des raisons
d'émissions, de maintien de l'efficacité, de rentabilité de
l'usine ou d'augmentation de la durée de vie d'une
installation, les opérateurs et les propriétaires cherchent
des moyens pour mieux contrôler l'utilisation du
combustible. Voici les cinq principales raisons pour
lesquelles c'est le bon moment pour moderniser votre
système de carburant.
LES PIÈCES VIEILLISSANTES NE SONT PAS
FIABLES
Il existe un grand nombre de turbines à gaz qui
fonctionnent depuis dix, vingt, trente ans ou plus. Les
machines qui ont été utilisées intensivement sont
susceptibles d'avoir des vannes de combustible usées,
des dispositifs d'arrêt peu fiables ou des systèmes qui
ne répondent pas suffisamment aux instructions de
l'opérateur. Mais même les turbines de pointe qui n'ont
pas été utilisées fréquemment peuvent être gravement
endommagées par des systèmes ou des composants
de contrôle du combustible défectueux.
Le système d'arrêt et de contrôle du carburant gazeux de Continental Controls
comprend le dosage du carburant, des vannes d'arrêt pneumatiques redondantes,
17
des vannes pilotes, la mesure du débit, la rétroaction des NOx, la mesure du
pouvoir calorifique du carburant et l'élimination des fuites de gaz via une vanne
coaxiale.
Au fur et à mesure que ces unités vieillissent, les
composants s'usent. Cela peut entraîner des problèmes
de démarrage de la machine, ainsi que des arrêts non
programmés et la nécessité pour le personnel de
maintenance de surveiller en permanence les
commandes de carburant.
En outre, de nombreuses turbines sont équipées de
systèmes de contrôle du combustible qui sont soit mal
supportés, soit rendus obsolètes par l'équipementier. Il
arrive un moment où il devient trop lourd de se démener
continuellement pour trouver des composants ou
maintenir en fonctionnement des commandes
vieillissantes.
MANQUE DE RAPIDITÉ DE RÉPONSE
À notre époque, la vitesse est primordiale. Les
opérateurs exigent des turbomachines qui vont
démarrer rapidement sur demande et s'arrêter
instantanément en cas de problème. Le système de
contrôle du carburant doit répondre à ces attentes. Cela
signifie que les vannes doivent fournir le mélange
précis de carburant et que les coupures de carburant
doivent être effectuées en temps voulu.
Pourtant, les systèmes de contrôle du combustible ne
sont pas toujours à la hauteur. Dans certains cas, les
installations vieillissantes ont installé des vannes à bille
manuelles pour assurer le fonctionnement de leur
système de contrôle du carburant. Une telle technologie
n'a pas sa place dans une centrale à turbine à gaz
moderne. Même les systèmes de contrôle du
combustible standard peuvent ne pas être
suffisamment performants dans les conditions
actuelles. Les temps de réponse d'une demi-seconde à
une seconde (et jusqu'à deux secondes pour un moteur
lent) sont monnaie courante. De tels systèmes
fonctionnent à risque.
Les vannes à commande pneumatique doivent avoir
des temps de réponse de 200 millisecondes ou moins.
Ce n'est qu'à cette condition que l'opérateur peut avoir
l'assurance que les fermetures se produiront assez
rapidement pour éviter les dommages. De plus, il existe
des systèmes pneumatiques qui ne nécessitent qu'un
ampère à 24 volts CC.
Les vannes de dosage du carburant doivent également
être capables de fonctionner au bon rythme. Les
vannes de dosage de carburant entièrement électriques
offrent un contrôle du débit en temps réel pour
distribuer la bonne quantité de carburant au bon
moment, comme le demande le système de commande
de la turbomachine. Tout est lié à la réalisation des
objectifs de performance, tout en évitant la possibilité
de ne pas respecter les normes d'émissions.
MANQUE DE COMPÉTENCES
Il n'y a pas si longtemps, les usines fonctionnaient avec
de grandes équipes de personnel d'exploitation et de
maintenance qualifié. Mais la demande de faire
beaucoup plus avec beaucoup moins de personnel a
radicalement modifié le tableau des compétences dans
les installations. Si l'on ajoute à cela le vieillissement de
la main-d'œuvre et le nombre croissant de départs à la
retraite, il n'y a plus de place pour les systèmes de
turbine difficiles ou peu fiables.
Les commandes de carburant ne doivent donc pas être
le maillon faible. Au lieu d'être composés de multiples
éléments assemblés au fil des ans et nécessitant une
attention constante, ils doivent être unifiés en un seul
système complet et automatisé de dosage, de
fermeture et de contrôle du carburant. Idéalement, ces
systèmes pré-assemblés devraient inclure un
actionnement électrique à faible puissance afin
d'éliminer la nécessité d'alimenter des lignes électriques
supplémentaires à haute puissance pour actionner des
vannes motorisées. Il est même possible de faire
fonctionner les vannes de contrôle du carburant à la
même pression que le gaz entrant.
Ces systèmes allègent la tâche du personnel moins
expérimenté de l'usine en lui offrant une solution
technique testée, intégrée et pouvant être mise en
place. Le personnel expérimenté peut être en mesure
d'acheter les différents composants et de les assembler
de manière compétente - s'il en a le temps. Mais la
génération qui entre sur le marché du travail exige des
systèmes sans fuite et prêts à l'emploi. Ils veulent
consacrer leur temps à la vue d'ensemble -
performances globales, économie de l'usine et
conformité aux normes d'émissions - et non à la routine
consistant à ajuster les vannes, vérifier les fuites et
résoudre les problèmes de contrôle du carburant.
RÉPONDRE AUX NORMES LES PLUS RÉCENTES
Les normes évoluent en permanence. Les normes de
sécurité ont considérablement évolué au cours des
vingt dernières années. De nos jours, les niveaux de
sécurité SIL 2 ou 3 sont la norme pour les nouvelles
vannes. L'arrêt rapide de l'alimentation en combustible
17
de la turbine à gaz est un autre aspect de la sécurité.
Le flux de gaz doit s'arrêter immédiatement en fonction
des systèmes de contrôle de l'usine ou en cas de perte
de pression de pilotage.
Les anciens systèmes n'ont pas les capacités de
sécurité des dernières commandes de carburant. Les
systèmes les plus récents sont dotés de vannes d'arrêt
pneumatiques redondantes et d'une architecture de
blocage et de purge pour éviter les fuites. En outre, ils
offrent des vannes pilotes : Un piston à ressort est
activé par la pression du système pour ouvrir la vanne ;
lorsque la pression est relâchée, la vanne se ferme
immédiatement. Cette caractéristique de sécurité est un
mécanisme de sécurité important. Ceux qui utilisent des
systèmes entièrement électriques peuvent toutefois
subir des retards de fermeture en cas de coupure de
courant.
De nombreuses autres normes s'appliquent. Ceux qui
souhaitent opérer en Europe doivent répondre aux
exigences ATEX, qui sont constamment affinées. En
Amérique du Nord, les vannes, les composants et les
systèmes sont soumis à la certification ASME. De
même, les réglementations sur les émissions
deviennent de plus en plus strictes. Les exploitants de
turbines à gaz doivent maintenir les émissions de NOx
et autres en dessous des limites réglementées. Plus
récemment, la conformité au méthane gazeux a été
ajoutée à la charge de conformité.
Ce collecteur du système d'arrêt et de contrôle du combustible gazeux de
Continental Controls, avec contrôleur intégré et capteurs de température, de
pression et d'autres paramètres, a fonctionné avec succès sur une turbine à gaz en
Californie du Sud.
Les anciens systèmes de contrôle des combustibles ne
répondent pas à certaines de ces normes. Ils ont du
mal à rester conformes et n'ont pas la flexibilité
nécessaire pour gérer le passage d'un combustible à
fort BTU à un combustible à faible BTU, ou vice versa.
Cependant, des systèmes sont disponibles avec des
ensembles complets de contrôle du combustible
entièrement certifiés et testés pour répondre aux
exigences locales.
MAUVAISE ÉCONOMIE
Les systèmes de carburant inefficaces ont un impact
significatif sur les performances et la rentabilité des
usines. La possibilité de démarrer, d'arrêter et de régler
rapidement les différents éléments du contrôle du
combustible se traduit directement par une amélioration
de l'économie et une capacité à répondre aux
demandes du marché. Les systèmes plus anciens n'ont
pas le degré de réactivité nécessaire.
Le manque de fiabilité des composants ou du système
ouvre la porte à des arrêts imprévus. Cela peut faire la
différence entre une installation rentable et une
installation non rentable. Ceux qui investissent dans
des systèmes modernes de contrôle du carburant de
bout en bout obtiennent une plus grande certitude
quant aux performances. Il en résulte une réduction des
risques et des résultats économiques plus prévisibles.
SYSTÈME D'ARRÊT ET DE CONTRÔLE DU
COMBUSTIBLE GAZEUX
Le système d'arrêt et de contrôle du carburant gazeux
de Continental Controls est un train complet de
carburant comprenant le dosage du carburant, des
vannes d'arrêt pneumatiques redondantes conformes
aux normes de sécurité et autres normes industrielles,
des vannes pilotes, la mesure du débit, le retour
d'information sur les NOx, la mesure du pouvoir
calorifique du carburant et l'élimination des fuites de
gaz via une vanne coaxiale. Ce système intégré
comprend un contrôleur avec des capteurs de
température, de pression et d'autres paramètres. Tous
les composants sont préassemblés, soudés, testés,
certifiés et livrés sur un seul collecteur.
La conception permet une mesure précise du débit, de
la pression ou du contrôle de position, même en cas de
variation de la contre-pression ou d'autres effets de
l'application qui pourraient rendre les autres techniques
de mesure moins précises. La mesure du débit de
carburant, par exemple, est disponible pour l'utilisateur
à des fins de contrôle, d'affichage et d'enregistrement
avec une précision de lecture de ±2 % ou 0,5 % de la
pleine échelle, selon la valeur la plus élevée. Le
contrôle du débit de carburant est effectué par un
ordinateur électronique. Cet ordinateur reçoit le signal
de demande de carburant de 4 à 20 mA et le compare
17
au signal de débit de carburant provenant du
débitmètre intégré. Il ajuste ensuite l'orifice
d'étranglement pour modifier le débit de carburant selon
les besoins afin que le débit de carburant mesuré soit
égal à la demande de carburant. Le contrôle est basé
sur le calcul du débit massique, et pas seulement sur la
pression ou la position.
Il assure une fermeture rapide et sûre du gaz naturel,
est certifié SIL 2 à 3 et peut se fermer en moins de 200
millisecondes. Le système est testé sous pression avec
des vannes qui se ferment de manière étanche aux
bulles en cas de perte de pression de pilotage. Cette
solution intégrée convient aux opérateurs et aux
reconditionneurs qui cherchent à réparer ou à
remplacer un système d'alimentation en carburant
existant sur des turbines à gaz jusqu'à 50 MW.
— BY RICK FISHER
Pleins feux sur les fournisseurs : Waukesha
Bearings
La technologie ISFD, présentée ici dans le cadre d'un palier lisse à patins oscillants
Flexure Pivot, fournit une rigidité et un amortissement précis pour augmenter la
stabilité dynamique du système rotor/roulement. Avec l'aimable autorisation de
Waukesha Bearings.
Waukesha Bearings fournit des paliers
hydrodynamiques à film fluide, des systèmes de paliers
magnétiques actifs et des technologies d'amortissement
et d'étanchéité sur mesure pour les turbomachines des
marchés du pétrole et du gaz, de la production
d'énergie, de la marine et de l'industrie. Les ingénieurs
utilisent des codes de conception et des outils prédictifs
pour adapter les paliers de butée, les paliers lisses ou
les paliers combinés afin d'obtenir des performances
optimales sur toute la plage de fonctionnement de la
machine.
Le palier Maxalign de Waukesha Bearings, par
exemple, est doté d'un pivot à billes spécialisé, d'une
lubrification dirigée et d'un refroidissement du bord de
fuite afin d'augmenter la fiabilité et de réduire la perte
de puissance pour les équipements rotatifs dont le
diamètre de l'arbre est supérieur à 300 mm. Les
ingénieurs optimisent la taille des roulements et les
matériaux des patins et adaptent l'isolation, le vérinage
hydrostatique et l'instrumentation en fonction des
besoins.
"Chaque application est unique, c'est pourquoi nous
concevons chaque roulement pour qu'il réponde aux
exigences de performance, qu'il s'agisse de patins
inclinés ou de profil fixe, de babbitt, de bronze, de
polymère ou de céramique, et qu'il soit petit, moyen ou
grand", a déclaré Andrea Masala, chef de produit chez
Waukesha Bearings.
Les solutions de roulements à film fluide de Waukesha
Bearings soutiennent l'évolution du marché vers la
décarbonisation. Pour le CO2 supercritique, l'hydrogène
et d'autres applications à haute densité de
puissance[1], l'amortisseur à film fluide intégré et les
joints d'amortisseur à poche contribuent à assurer la
stabilité des systèmes rotodynamiques.
Les paliers lisses à film fluide dotés de la technologie
ISFD sont idéaux pour les applications nécessitant une
rigidité et un amortissement optimisés. Initialement
utilisée pour résoudre les problèmes des
turbomachines soumises à de fortes vibrations dues à
un déséquilibre ou à une instabilité du rotor, la
technologie ISFD est utilisée sur des applications à
grande vitesse et à haute densité de puissance, telles
que les compresseurs à engrenage intégral et les
compresseurs en ligne.
Les compresseurs et les turbines étant conçus pour des
pressions et des vitesses plus élevées afin d'atteindre
le plein potentiel de l'hydrogène et du sCO2,
l'intégration de la technologie ISFD permet d'obtenir des
systèmes rotor/roulement avec des vitesses
périphériques de tourillon supérieures à 130m/s.
"La rigidité et l'amortissement contrôlés de la
technologie ISFD, ainsi que le placement précis des
vitesses et des modes de rotor critiques qu'elle permet,
aideront à faire face aux forces déstabilisantes
potentielles dans le système et à minimiser la réponse
de déséquilibre", a déclaré Masala.
La stabilité peut être encore améliorée par l'application
de joints amortisseurs à poche. Basés sur l'analyse du
17
débit, ils peuvent s'adapter à une gamme de vitesses et
de conditions de gaz pour contrer les instabilités
induites par les joints. Waukesha Bearings travaille
également sur de nouveaux joints amortisseurs de
poche afin d'augmenter encore les caractéristiques
d'amortissement et de réduire les fuites.
SYSTÈMES DE PALIERS MAGNÉTIQUES
Waukesha Magnetic Bearings est impliqué dans le
développement de la technologie des paliers
magnétiques depuis plus de 30 ans. Les applications
difficiles dans les hautes pressions et les gaz agressifs
ont poussé le marché vers une solution mécanique
avec une architecture de contrôleur. Une fonctionnalité
de contrôleur élevée est disponible pour les contrôleurs
à faible puissance (pour les applications inférieures à 1
MW) et les contrôleurs à forte puissance (pour les
applications supérieures à 25 MW).
La modularité est un autre élément des systèmes de
Waukesha Magnetic Bearings. Le contrôleur Zephyr,
par exemple, offre suffisamment de souplesse pour
intégrer des fonctions logicielles et matérielles dans le
même boîtier. La mise en service automatisée est
également disponible. Il s'agit d'un processus
reproductible qui offre une autonomie de mise en
service et de maintenance aux OEM et aux utilisateurs
finaux, avec une formation, une assistance à distance
et un service sur le terrain assurés par des spécialistes
des paliers magnétiques actifs (AMB).
Le contrôleur de paliers magnétiques monté sur patins,
introduit par Waukesha Magnetic Bearings en 2019,
réduit le temps d'installation et évite la nécessité de
longs câbles de terrain entre le contrôleur et la
machine. Les contrôleurs AMB montés sur patins
peuvent offrir une modularité pour des unités de
différentes tailles, un fonctionnement sans huile et la
commodité de la maintenance à distance que les
paliers à film fluide ne peuvent pas offrir. Les
régulateurs AMB montés sur patins sont principalement
utilisés dans les turbodétendeurs des usines de
traitement du gaz, mais ils ont également été utilisés
dans diverses industries et services.
Le turboexpanseur-compresseur ARES AMB de L.A. Turbine est doté du premier
contrôleur à paliers magnétiques sur patins de l'industrie. Avec l'aimable
autorisation de L.A. Turbine.
JOINTS À BROSSE
Les joints à brosse sont couramment utilisés dans les
turbines à gaz et à vapeur pour minimiser les fuites et
améliorer les performances. Ils sont également
appliqués pour augmenter l'efficacité des compresseurs
fonctionnant avec des systèmes à film fluide ou à
paliers magnétiques.
Le joint à brosse de Waukesha Bearings est garni de
poils en alliage qui dévient avec le mouvement du rotor
et subissent une usure minimale. Cela permet de
réduire l'espace de fuite entre la surface d'étanchéité et
le rotor. Les bandes de poils peuvent être remplacées
sans avoir à jeter l'ensemble du joint.
Sur les compresseurs équipés de l'AMB, les joints à
brosse protègent et complètent les joints à labyrinthe.
L'espace entre le rotor lévité et le joint à labyrinthe doit
correspondre à la distance entre le rotor et les paliers
auxiliaires. Sinon, lors de la descente en roue libre, le
rotor pourrait entrer en contact avec les dents du joint à
labyrinthe et les faire rouler. Le fait de compléter les
joints à labyrinthe par des joints à brosse réduit les jeux
d'étanchéité et les fuites pendant le fonctionnement.
Lors de la descente du rotor, les poils se déforment en
réponse au poids du rotor, protégeant ainsi le joint. Les
poils reviennent à leur état d'origine lorsque le rotor est
remis en lévitation.
Joint à brosse modulaire sur un compresseur équipé d'AMB. Avec l'aimable
autorisation de Waukesha Bearings.
ANALYSE ROTORDYNAMIQUE
Les solutions personnalisées reposent sur l'analyse
rotodynamique. Dans les turbomachines équipées
d'AMB, les roulements, le rotor et le processus sont
profondément intégrés dans le façonnage de la
dynamique de la machine. Les ingénieurs de
17
Waukesha Bearings collaborent avec les ingénieurs
des OEM tout au long de la conception et du
développement afin de comprendre les besoins de
l'application et de soutenir l'optimisation de la
conception du rotor. La mesure directe des forces et
des déplacements avec les paliers magnétiques, et la
corrélation avec les conditions de fonctionnement,
permet de caractériser l'interaction mécanique et le
processus. Les algorithmes de contrôle prennent en
compte les effets déstabilisants des joints et les
conditions de perturbation du processus.
"Dans les applications traditionnelles de production
d'énergie, de pétrole et de gaz, nous voyons les
équipementiers et les utilisateurs finaux pousser les
équipements à produire plus d'énergie avec le même
encombrement, à fonctionner plus efficacement et à
être plus flexibles sur le plan opérationnel", explique M.
Masala. "Du point de vue des paliers à film fluide, cela
se traduit par des exigences de réduction de la perte de
puissance, une capacité de charge plus élevée, des
caractéristiques dynamiques de paliers très précises et
la capacité de gérer des températures plus élevées,
des démarrages et des arrêts fréquents et des
conditions hors conception. Ces exigences sont
satisfaites par une combinaison d'éléments de
conception, tels que le refroidissement du bord de fuite,
la technologie ISFD et les joints d'amortissement, et de
matériaux de roulement avancés, tels que l'étain
polymère et l'aluminium."
— BY Drew Robb
Niveaux de bruit dans les centrales
énergétiques
Les niveaux de bruit dans les usines nécessitent l'utilisation de casques et de
systèmes audio pour les visites, la formation et la communication avec les
travailleurs.
Peter Drucker a dit un jour : "La chose la plus
importante en communication est d'entendre ce qui
n'est pas dit". Avec tout le respect que je dois au
fondateur de la théorie moderne du management, si
Drucker avait passé plus de temps sur le sol d'une
centrale énergétique, il aurait peut-être déclaré que la
chose la plus importante dans la communication est
d'entendre ce qui est dit.
Les centrales énergétiques sont des lieux bruyants. Le
niveau de bruit peut varier en fonction de la source
d'énergie de l'usine et de l'endroit où l'on se trouve par
rapport aux équipements en fonctionnement. Un niveau
sonore de 80 décibels (dB) est considéré comme
désagréable, 85 est le seuil de bruit fort, et 110 est
classé comme extrêmement fort. Les seuils de douleur
et de perte auditive permanente potentielle sont
respectivement de 140 et 150 décibels.
Les niveaux sonores moyens sont assez similaires pour
les centrales à charbon et les centrales à gaz, les deux
se situant en moyenne entre 80 et 85 dB. Toutefois,
l'exposition prolongée au bruit dans une centrale au gaz
tend à être plus importante, avec une moyenne
pondérée dans le temps (MPT) de 78 dB contre 69 pour
le charbon.
L'énergie éolienne est relativement silencieuse, malgré
les plaintes de certains qui s'opposent à la construction
d'éoliennes près de leur maison. 55 dB sont produits à
proximité immédiate de l'éolienne elle-même. À 300
mètres (la distance minimale par rapport aux
habitations voisines), le bruit n'est en moyenne que de
43 dB. À 500 mètres, le niveau sonore tombe à 38 dB.
Cependant, les niveaux de bruit des équipements
individuels dans n'importe lequel de ces types de
centrales peuvent atteindre 155 dB lorsqu'ils font
fonctionner des turbines à combustion ou des moteurs
diesel. Cela peut entraîner des problèmes de sécurité
liés à l'audition et des demandes d'indemnisation des
travailleurs. Le Bureau of Reclamation, qui supervise la
gestion des ressources en eau, y compris les barrages
et les centrales hydroélectriques, rapporte qu'un quart à
un cinquième de ses coûts d'indemnisation des
travailleurs sont liés à la perte d'audition. L'exposition
au bruit au fil du temps, même à de faibles décibels,
peut avoir un effet cumulatif. Cela peut entraîner
17
d'autres problèmes de santé, notamment des entreprises et les professionnels du
problèmes cardiovasculaires. pétrole, du gaz et de l'énergie se
réuniront en personne, en toute
NIVEAUX DE BRUIT ET COMMUNICATION sécurité, pour s'engager et
identifier les opportunités qui
Malgré les mesures de réduction du bruit visant à généreront une nouvelle valeur
protéger les personnes contre la perte d'audition, le dans un paysage énergétique en
bruit généré par le fonctionnement des équipements évolution.
peut rendre difficile d'entendre quelqu'un d'autre parler. Location
La voix humaine est généralement mesurée à Abu Dhabi Exhibition Center
seulement 60 dB. Elle est donc susceptible d'être Additional https://www.adipec.com/
brouillée, même dans une usine relativement calme. Un Information
niveau de bruit de fond de 85 dB signifie que les gens
doivent élever la voix pour être entendus par une
personne située à un mètre de distance.

85 dB peut sembler anodin, mais un bruit de ce niveau

peut créer plus de problèmes que ceux résultant de 150
dB. Pourquoi ? À ce niveau plus élevé, il est évident
pour toutes les parties que la communication est CTOTF
impossible. Il n'y a aucun risque de mal interpréter un
message qui ne peut pas être entendu du tout. En Evenement 19 - 23 september 2021
revanche, lorsque des personnes parlent par-dessus un Date/Date
bruit de fond de l'ordre de 85 dB, un seul mot ou une Description La CTOTF organise deux
seule phrase peut être mal compris sans qu'aucune des événements semestriels, au
parties n'en soit consciente. Cela peut entraîner de printemps et à l'automne. Nos
mauvaises décisions, des performances inefficaces, sponsors et membres sont invités à
une collaboration affaiblie et des accidents. présenter des tables rondes, qui
sont des discussions techniques
En équipant toute personne travaillant dans une sur tous les aspects de la
centrale énergétique bruyante d'un système de production d'électricité, de la
communication composé d'un casque ou d'écouteurs conception et de la mise en service
avec un microphone, la voix de l'orateur peut être à la maintenance et aux
transmise directement à un récepteur qui permet de reconstructions. Pour offrir un
l'entendre à travers un autre jeu d'écouteurs. Ces événement sûr, notre conférence
systèmes, conçus à l'origine pour les visites d'usines virtuelle du printemps 2021 s'est
bruyantes, sont mains libres lorsqu'ils sont utilisés avec achevée en avril et nous avons
un microphone porté sur la tête. Avec ce système en accueilli près de 500 participants,
place, il n'y a aucun problème pour entendre les dont plus de 350 étaient des
instructions, les avertissements ou le partage directeurs, des gestionnaires et
d'informations. Le seul obstacle restant à la des ingénieurs de centrales
communication sera d'entendre ce qui n'est pas dit. électriques. Nous avons eu plus de
120 participants sponsors et avons
— BY RICK FARRELL
accueilli des étudiants en génie
des grandes universités et de
Calendrier des événements
HBCU à l'échelle nationale.
ADIPEC
POWER Magazine, partenaire
Evenement 15-18 November 2021 média de CTOTF, a également
Date/Date participé avec d'autres presses de
Description Hébergé par l'Abu Dhabi National production d'électricité. Nos
Oil Company (ADNOC), l'ADIPEC sponsors et membres ont présenté
est le lieu de rencontre le plus 25 sessions de table ronde, attirant
influent au monde où les régulièrement plus de 100
participants par session, le tout
17
 dans un environnement virtuel.
Location Omni Scottsdale Resort & Spa at
Montelucia, Paradise Valley,
Arizona, United States
Additional https://ctotf.org/home/index.php
Information

Experience POWER

Date / date 18 - 21 octobre 2021

de l'événement
La description Le seul événement en direct de
2021 couvrant toute la chaîne de
valeur de l'énergie pour l'industrie
électrique, offrant le meilleur
contenu avec des sessions et une
technologie plus pertinentes que
tout autre événement de
production d'électricité.
Emplacement Henry B. Gonzalez Center | San
Antonio, TX
Information https://www.experience-
additionnelle power.com/

Références
www.powermag.com
www.powerengineeringint.com
www.turbomachinerymag.com
www.smart-energy.com

La mission de la division veille est d’assurer la veille

stratégique (technologique, normative, concurrentielle,
economique ...) au sein de la société algérienne de
production d'électricité, pour plus de détails, veuillez
contacter la division veille.

Pensez à l'environnement. Imprimez ce document

seulement si vous en avez vraiment besoin.
SPE – Aout 2021 -

17