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REPUBLIC OF CAMEROON REPUBLIQUE DU CAMEROUN

Peace-Work-Fatherland Paix –Travail-Patrie


¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨ ¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨
NATIONAL SCHOOL OF ECOLE NATIONALE
ENGENEERING SUPERIEUR POLYTECHNIQUE
¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨ DE YAOUNDE
¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨¨
INDUSTRAL AND MECANICAL
DEPARTEMENT DEPARTEMENT DU GENIE
INDUSTRIEL ET MECANIQUE

Rapport de fabrication mécanique :

Usinage complexe

Rédigée par : DANGA YOUMBI Jennifer Naomie

Matricule : 20P220

Sous la supervision de : Mr OLEMBE Roland & Mr CHENGOUE Anatole

Année scolaire 2022-2023


USINAGE COMPLEXE

Liste de matière

Introduction ........................................................................................................... 3

Situation 1 : usinage d’un arbre long (𝑙 ≥ 3𝑑) .................................................... 4

Cas 1 : l’arbre est creux .................................................................................... 4

Cas 2 : l’arbre est plein ..................................................................................... 6

Situation 2 : conception d’une roue dentée, pignon, crémaillère… ..................... 7

Détermination du rapport de transmission/du diviseur ..................................... 8

1. Méthode directe : ...................................................................................... 8

2. Méthode simple : ...................................................................................... 9

3. Méthode composée : ............................................................................... 10

Analyse indéterminée : ................................................................................ 11

4. Méthode différentielle : .......................................................................... 14

Situation 3 : centrage avec un plateau circulaire................................................ 16

i. Pointe montée dans la broche .................................................................... 16

ii. Comparateur fixé sur le plateau .............................................................. 16

iii. Comparateur monté dans la broche ........................................................ 17

Situation 4 : filetage à plusieurs entrées............................................................. 18

Le problème de la retombée dans le filet ........................................................ 20

Situation 5 : utilisation d’un mandrin à 04 mors indépendants ......................... 20

Situation 6 : réalisation d’une rainure avec un diviseur ..................................... 21

Situation 7 : usinage par abrasion ...................................................................... 22

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USINAGE COMPLEXE

Introduction
Les procédés d’usinage par enlèvement de matière sont des techniques d’usinage
de mise en forme largement utilisées dans le monde. Il existe de nombreux
procédés d’usinage (tournage, fraisage, le perçage, le découpage…) des pièces.
Quant à la réalisation des pièces complexes, elle nécessite l’utilisation des
machines-outils précis. Ainsi, au cours de ce semestre, il sera question pour nous
de maitriser l’utilisation, leur mode opératoire des machines-outils pour l’usinage
des pièces complexes et leur mise en œuvre.

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USINAGE COMPLEXE

Situation 1 : usinage d’un arbre long (𝑙 ≥ 3𝑑)


Cas 1 : l’arbre est creux
Nous avons un cardan assez long dont les cannelures sont usures. L’entreprise
décident de le ramené à l’atelier enfin de le remettre sur pied. L’arbre étant creux
on ne peut procéder à un montage mixte car, il est impossible de centrer l’arbre.
Dans ce cas on se pose dont la question à savoir comment procédé pour l’usinage
de cette cannelure, arbre ? Quel montage/ méthode doit on utiliser pour l’usinage
? Avoir après répondu à ces questions décrire le processus utilisé ?

1. Comment procéderiez-vous à l’usinage de ces cannelures sur un tour


parallèle ?

Dans ce cas, On doit utiliser des lunettes fixes pour assurer le montage de l’arbre
sur le mandrin. C’est une opération qui consiste à un montage d’une pièce de
révolution devant être usinée en bout en dont la longueur est trop importante pour
être usinée en l’air. La lunette est utilisée comme support d’extrémité, assure un
fonctionnement sans broutage. La lunette est installée sur les glissières du banc et
est fixée par le dessous à l’aide d’une plaquette frein. Les griffes coulissantes
nécessitent une lubrification permanente sur les points de contact, afin d’éviter
une usure prématurée. Pendant le montage, on doit effectuer les réglages
nécessaire à l’aide d’un comparateur pour le positionnement de la pièce, mettre
quelques gouttes d’huile sur la partie ou les touches sont en contact avec la pièce,
affiner le réglage des touches pour assurer la coaxiale.

Processus de montage :

- Desserrer les écrous hexagonaux


- Desserrer la vis moletée, et fixer la lunette en place
- Resserrer la vis moletée enfin que les grilles soient en contact avec la pièce
à usiner sans la serrer.

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USINAGE COMPLEXE

- Utiliser le comparateur pour le bon positionnement et le centrage de la pièce


enfin d’assurer la Co-axialité.

Fig. 1 : montage avec une lunette fixe

On constate plus tard que l’arbre en question est lui-même usure, et on désire le
charioter.

2. Comment procéderiez-vous à l’usinage de cet arbre sur un tour parallèle,


puisque l’on constate qu’avec une lunette fixe on ne peut usine sur toute la
longueur?

On doit utiliser des manchons avec centrage et épaulement enfin d’effectuer un


montage mixte puisque le centrage de la pièce est déjà réalisé.

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USINAGE COMPLEXE

Cas 2 : l’arbre est plein


Répondre aux mêmes questions données précédemment.

1. usinage en bout

Dans ce cas, on peut faire un montage mixte : mandrin/contrepointe.

Fig. 2 : montage mixte

2. usinage de l’arbre

La lunette à suivre est utilisée pour les opérations de tournage sur des pièces
longues et fines. Elle permet d'empêcher que la pièce ne plie sous la pression de
l'outil de tournage, éviter la flexion de l’arbre, le flambement. La lunette à suivre
est installée sur le coulisseau et suit le mouvement de l’outil de tournage. L’outil
est monte au même niveau que l’arbre, près de la lunette, le déplacement de l’outil
se fait en même temps que l’ensemble de la poupée mobile.

De même que la lunette fixe, pendant le fonctionnement on lubrifie les griffes (la
partie ou les griffes sont en contact avec la pièce).

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USINAGE COMPLEXE

Fig. 3 : montage avec une lunette suiveur

Situation 2 : conception d’une roue dentée, pignon, crémaillère…


Une roue dentée est un organe qui comporte des dents identique repartie sur toute
la circonférence du cylindre en part égale. On peut dont se poser la question à
savoir comment procède-t-on pour l’a réalisée ? Quelle méthode utilise pour la
réaliser ?

Dans ce cas, On peut utiliser un diviseur, elle est généralement utilise sur une
fraiseuse. L’appareil diviseur sert à indexer des rotations avec une très grande
précision et de diviser une pièce en partie égale dans le fraisage, le perçage, la
rectification des pièces tels que les engrenages, les crémaillères, les arbres
cannelés… il peut également servir à faire tourner la pièce a une vitesse
prédéterminée par rapport l’avance de la table pour l’usinage des cames, des
pignons hélicoïdales…

Les différentes parties du diviseur : plateau diviseur, le compas alidade


(fourchette), le pointeau, la manivelle alidade,

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USINAGE COMPLEXE

Fig. 4 : schéma d’un diviseur

Détermination du rapport de transmission/du diviseur :

- Marquer la broche
- Marquer la manivelle
- Tourner et faire la décompte du nombre de tours de manivelle effectué,
jusqu’à effectuer un tour de la broche.
- Le nombre de tours effectué par la manivelle, est considéré comme le
rapport de transmission de la broche

Il en existe 04 méthodes de division : direct, simple, composée et différentielle.

1. Méthode directe :
C’est une méthode plus productive et plus économique, plus simple et rapide pour
le fraisage des goujures, des carrées…

Principe : elle est utilisée lorsque le nombre de divisions à réaliser est un multiple
du nombre d’encoche. Le nombre d’intervalles à sauter, le nombre de tour de la
manivelle pour chaque division sera : n = N/Z Où N est le nombre d’encoches du
plateau et Z le nombre de divisions à réaliser.

Exemple : En quoi consistera la division directe pour tailler huit goujures


d’alésoir? On a :

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USINAGE COMPLEXE

Comme le plateau à 24 encoches est le seul qui est disponible, alors : Le nombre
de tours = 24/8 = 3 tours de la manivelle par division.

2. Méthode simple :
L’on peut se poser la question de savoir, que se passe-t-il lorsque n est un entier
décimale finie ? Dans ce cas, comment procèderait-on pour l’usinage d’un
pignon?

Dans ce cas, on peut utiliser des alidades. Le plateau d’alidades permet d’évoluer
d’une fraction de tour. On considère toujours l’écartement des alidades en
intervalles et est réglable.

Mode opératoire :

Lorsque le nombre de division n’est pas un diviseur de k

Soit z le nombre de division souhaité, nombre de tour de la manivelle (𝑛𝑚𝑎𝑛)


𝑛𝑚𝑎𝑛 =𝒌 𝒛

On choisit un nombre de trou q tel que 𝒒 = 𝑎𝒛, avec 𝑎𝜖ℕ

𝑂𝑛 𝑝𝑒𝑢𝑡 é𝑐𝑟𝑖𝑟𝑒 𝑛𝑚𝑎𝑛 = 𝑃 𝑎×𝑘 𝑎×𝑧 = 𝑄

P est le nombre de trou dont la manivelle doit tourner sur le plateau de Q

Application :

L’on veut usiner une roue de 06 dents à l’aide d’un diviseur dont son rapport est
2
de 40. Par calcul on trouve = 6 ∗ . On doit effectuer 06 tours complets de la
3

9
USINAGE COMPLEXE

2 2
manivelle plus de tours de la manivelle. Comment donc effectuer de tours de
3 3

la manivelle ?

- Cherchez dans le plateau de diviseur, une rangée dont le nombre de trous


est un multiple du dénominateur (03 dans notre cas).
- L’on a trouvé la rangée N°2 dont le nombre de trous est de 21. Multiplier
22
le numérateur et le dénominateur par 11. L’on obtient 𝑛 = 6 ∗
33

- Placer le pointeau sur le départ de la rangée de 33 trous, placer la premier


alidade en appui contre le pointeau, compter 22 intervalles soit 23 trous,
placer la deuxième alidade au 23ème trou. Ensuite fixer les alidades, et
exécuter le premier cran.
- Dégager le pointeau, faire 06 tours comptés à partir de la première alidade,
ensuite engager le pointeau au 23ème trou en appui sur la deuxième alidade.
- Déplacer les alidades, puis effectuer le 2ème cran.

3. Méthode composée :
Elle est utilisée dans le cas ou notre nombre n est une fraction rationnelle dont
aucune rangée du plateau de division n’est un multiple du dénominateur. Dans ce
cas comment procède-t-on ?

Exemple : soit à tailler 57 dents d’une roue dentée. Quelle sera l’évolution
nécessaire pour passer d’une dent à une autre avec un diviseur de rapport 40. Nos
plateaux disponibles sont :

40
On a : 𝑛 = , on ne dispose pas de rangée multiple de 57 trous.
57

40
- Décomposons, le dénominateur de la fraction en un produit
3∗19

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USINAGE COMPLEXE

- Trouvons deux nombres X et Y tels que (X+Y) ou (X-Y) soit égale à 40.
De plus, tels que X soit multiple de 03 et Y multiple de 19.
40 21 19 7 1 7 11
- On trouve X=21 et Y=19, = + = + = +
3∗19 3∗19 3∗19 19 3 19 33

- Monter sur le diviseur les plateaux 1 et 2


- Régler l’alidade à 07 intervalles sur le plateau avant, rangée de 19 trous
- Régler l’alidade à 11 intervalles sur le plateau arrière, rangée de 33 trous
- Effectuer 07 intervalles, soit 08 trous, sur la rangée de 19 trous du plateau
avant, à l’aide de la manivelle. Engager le pointeau avant.
- Dégager le pointeau arrière et tourner, dans le même sens que lors de la
première évolution, l’ensemble plateau-manivelle de 11 intervalles, soit 12
trous, sur la rangée de 33 trous du plateau arrière. Engager le plateau arrière.

NB : les évolutions sont à faire dans le même sens lorsque les fractions s’ajoutent
(X+Y): en sens inverse, lorsque les fractions se soustraient (X-Y).

Analyse indéterminée :
La division composée conduit toujours à la recherche des solutions entières de
l’équation du type : 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 𝑐 (1) résultant de l’équation
𝑁 𝑥 𝑦
= +
𝑍 𝑎 𝑏

Avec 𝑁= 𝑐 ; 𝑧=𝑎∗𝑏

Z est le nombre de divisions à réaliser

𝑁 est le rapport du diviseur

𝑎 et 𝑏 sont choisis de telle sorte qu’il existe au moins une circonférence sur le
plateau avant dont le nombre de trous est un multiple de 𝑎 et une autre
circonférence sur le plateau arrière dont le nombre de trous est un multiple de 𝑏.

RESOLUTION DE L’EQUATION (1)

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USINAGE COMPLEXE

Quitte à diviser 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 par leur pgcd on peut supposer que 𝑎 ,𝑏 𝑒𝑡 𝑐 sont premiers
entre eux.

CONDITIONS D’EXISTENCE D’UNE SOLUTION ENTIERE

Si 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 ne sont pas premier entre eux alors l’équation (1) n’admet pas de solution
entière.

En effet supposons :

∃ 𝑛 ∈ℕ; 𝑎 =𝑎1𝑛 𝑒𝑡 𝑏 =𝑏1𝑛 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎1; 𝑏1 ∈ ℕ

Donc 𝑛 divise 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 et par conséquent divise 𝑐

Absurde car 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 Sont premiers entre eux

Si 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont premier entre eux alors, d’après le théorème de Bézout, l’équation


(1) admet au moins un couple solution d’entiers.

RECHERCHE D’UNE SOLUTION PARTICULIERE

Sans nuire à la généralité supposons 𝑎 < 𝑏,

𝑐−𝑏𝑦
𝑥= ∈ℤ
𝑎

𝑐−𝑏𝑦
Il est clair que n’est pas forcément dans ℤ
𝑎

Remarquons que pour 𝑦 = 𝑦𝑖∈ [0;1;…; 𝑎−1] 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑖 ∈ [0;1;…; 𝑎−1],

𝑐−𝑏𝑦
La division admet également
𝑎

𝑟𝑗∈ [0;1;…; 𝑎−1] restes avec 𝑗 ∈ [0;1;…;𝑎−1] tous distincts deux a deux

Ainsi il existe au moins un reste 𝑖0 ∈ [0;1;…; 𝑎−1] pour lequel 𝑦=𝑦𝑖0 implique un
𝑐 − 𝑏𝑦𝑖0
reste nul et pour ce 𝑦𝑖0 nous avons 𝑥 = 𝑥𝑖0 = ∈ℤ
𝑎

Solution générale 𝑥=𝑥𝑖0 –𝑘𝑏 𝑒𝑡𝑦=𝑦𝑖0 +𝑘𝑎, 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘∈ℤ

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USINAGE COMPLEXE

𝑁 𝑥𝑖0 𝑦𝑖0
Finalement, = +
𝑍 𝑎 𝑏

PROCESSUS DE REALISATION

Monter sur le diviseur les plateaux ayant des circonférences respectant les
conditions sur a 𝑒𝑡 𝑏.

On procède sur le plateau avant comme dans le cas du diviseur simple avec 𝑛 =
𝑥𝑖0
et on l’engage avec avant le pointeau.
𝑎

On procède sur le plateau avant comme dans le cas du diviseur simple avec n =
l’engage avec avant le pointeau et en respectant les conditions suivantes

Si 𝑥𝑖0 > 0, On tourne la manivelle dans le même sens que dans le cas du plateau
avant. Sinon, on le tourne dans le sens oppose que dans le cas du plateau avant.

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USINAGE COMPLEXE

4. Méthode différentielle :
Elle est utilisée pour les divisions en nombre premiers, lorsque la méthode simple
ne conduit pas au résultat souhaité en raison du nombre limité des rangées de trous
des plateaux (dont le dénominateur qui est un nombre premier n’a pas de de
multiple comme nombre de trous d’une rangée).

Exemple : on souhaite réaliser une roue dentée de N = 53 trous avec un diviseur


ayant pour rapport de transmission K =40. On donne les plateaux de trous
disponibles :

40
𝑛= Est une fraction irréductible, et dans nos différents plateaux, il n’y a
53

aucune rangée de 53 trous (la division simple n’est pas réalisable). Dans ce cas,
nous devons utiliser la méthode différentielle.

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USINAGE COMPLEXE

- Choisir un nombre N’ proche de 53 qui rend la division simple réalisable.


40 10 30
Dans notre cas, on choisir N’= 52 on obtient : 𝑛′ = = = On
52 13 39

prendra donc le plateau N°3.


30
- Dans ce cas, la division simple, va consister à faire tour de manivelle,
39

soit l’intervalle des alidades est de 30 intervalles, soit 31 trous de la rangée


de 39 trous.
- Cette division va aboutir à la réalisation de 52 dents, or l’on veut 53 dents
à notre roue dentée, dont 01 division en moins. Il faut donc corriger cette
erreur, cela peut se faire en faisant tourner le plateau à trous dans le même
sens ou pas que la manivelle par l’action d’un train d’engrenage à
dimensionner.

𝑘(𝑁′ −𝑁) 𝑍𝐴
= 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑁 < 𝑁 ′
𝑁′ 𝑍𝐵
Selon la valeur de N’ on a : {𝐾(𝑁−𝑁′) 𝑍𝐴
= 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑁 ′ < 𝑁
𝑁′ 𝑍𝐵

On nous donne la liste de roue dentées disponible pour notre train : 24-24-30-32-
36-40-45-50-55-60-65-70-80-100 dents.

En calculant l’équipage de roue pour notre train d’engrenage : on a :

𝐾(𝑁−𝑁′ ) 𝑍𝐴 𝑍𝐶
= ∗ 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑁 ′ < 𝑁
𝑁′ 𝑍𝐵 𝑍𝐷

40(53 − 52) 40 5∗8 45 40


= = = ∗
52 52 4 ∗ 13 36 65

Ainsi, on aura les roues menantes A et C ayant 45 et 40 dents respectivement. Les


roues menées B et D auront 36 et 65 dents respectivement.

Le sens de rotation dépendra de la valeur de N’.

𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑁 ′ < 𝑁 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑛𝑖𝑣𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑡 𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑡𝑒𝑎𝑢 𝑡𝑜𝑢𝑟𝑛𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑛 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑖𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠𝑒


{
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑁 < 𝑁 ′ 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑛𝑖𝑣𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑒𝑡 𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑡𝑒𝑎𝑢 𝑡𝑜𝑢𝑟𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑚𝑒𝑚𝑒 𝑠𝑒𝑛𝑠.

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USINAGE COMPLEXE

Ainsi dans notre cas, la manivelle et le plateau tournent en sens inverse.

Situation 3 : centrage avec un plateau circulaire


Le fraisage avec un plateau circulaire nécessite une bonne Co-axialité entre l’axe
de la broche, et l’axe de l’alésage du plateau : centrage du plateau. Elle peut se
faire en trois méthodes :

i. Pointe montée dans la broche


Mode opératoire :

- Monter la console de la fraiseuse pour amener la pointe dans l’alésage du


plateau
- Ajuster le plateau pour permettre l’emboitement

Fig6. : schéma du montage

ii. Comparateur fixé sur le plateau


Mode opératoire :

- Monter un mandrin fixe dans la broche.


- Placer le comparateur de telle manière que sa base aimantée soit sur le
plateau et le palpeur sur le mandrin

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USINAGE COMPLEXE

- Débrayer le système roue et vis sans fin, pour permettre une rotation
manuelle et rapide du plateau
- Ajuster le plateau selon la variation de l’aiguille du comparateur jusqu’à ce
qu’elle reste quasi-immobile pour une rotation complète du plateau.

Fig7. : schéma du montage du comparateur monté sur le plateau

iii. Comparateur monté dans la broche


Mode opératoire :

- Fixer le comparateur dans la broche de telle manière que le palpeur de ce


dernier soit sur la pièce à centrer et sa base aimanté sur la broche.
- Débrayer le système roue et vis sans fin, pour permettre une rotation
manuelle et rapide du plateau
- Ajuster le plateau selon la variation de l’aiguille du comparateur jusqu’à ce
qu’elle reste quasi-immobile pour une rotation complète du plateau.

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USINAGE COMPLEXE

Situation 4 : filetage à plusieurs entrées


Elle est utilisée lorsqu’on, veut obtenir un déplacement rapide de l’écrou ou de la
pièce filetée (tubes de dentifrice, capuchons de stylos…) tout en conservant un
diamètre de noyau maximal. En effet, dans le cas d’un filetage en une entrée (un
filet), l’avance est identique au pas du profil, alors que pour un filetage à plusieurs
filets, l’avance (Ph) est égale au produit du pas du profil (P) par le nombre de
filets (n). On peut donc déterminer le nombre de filets d’une vis simplement en
comptant le nombre de filets au bout de la vis.

Fig8. : comparaison entre 1 filet et 2 filets

Le processus de réalisation d’un filetage à plusieurs entrées est la suivante : cas


d’un filetage à deux entrées M10*3 P 1.5

- Faire un montage mixte de pièce


- Afficher sur la boite de vitesse, le pas de l’hélice Ph = n*P et non le pas du
profil (dans notre cas Ph = 3, n=2).
- Régler la manivelle du chariot porte-outil à zéro.
- Faire le filetage de la pièce pour le premier filet
- Ensuite, faire un déplacement de la manivelle chariot porte-outil de P (dans
notre TP P=2mm soit 20 graduations)
- Faire le filetage de la pièce pour le deuxième filet (on s’est arrêté après ce
deuxième filet lors de notre TP).

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USINAGE COMPLEXE

- Répéter l’opération (n-1) fois jusqu’à le nième filet.

NB : Le calcul de la pénétration se fait en utilisant le pas du profil et non le pas


de l’hélice.

Fig9. : chariotage de la pièce fig10. : réalisation du premier filet

Fig11. : réalisation du second filets

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USINAGE COMPLEXE

Le problème de la retombée dans le filet


Les vis se font en plusieurs passes de profondeur croissante. Après une passe, le
problème qui se pose est de retomber dans le filet pour la passe suivante. Voici
deux procédés pour y arriver :

Après avoir fait une passe, on dégage l’outil et on fait tourner la machine à
l’envers jusqu’au point de départ en maintenant la vis-mère embrayée
(éventuellemnt à la main).

Si l’on débraye la vis-mère, il faut reculer d’une distance qui soit à la fois multiple
du pas p de la vis et de celui de la vis-mère, PVM. On calcule à cette fin le plus
petit commun multiple (ppcm) des deux pas. On peut alors ré-embrayer la vis-
mère après avoir reculé d’une logueur multiple de ce ppcm. Ainsi, si la vis à un
pas p=1,6mm et la vis-mère, un pas PVM = 10mm, on a :

𝑝𝑝𝑐𝑚(16,100)
𝑝𝑝𝑐𝑚(1,6,10) =
10

On a : ppcm(16,100) = 400

D’où finalement ppcm(1,6,10)=40

On pourra donc embrayer à nouveau la vis-mère après avoir reculé de tout


multiple de 40mm, soit 40, 80, 120, 160,… mm. Ceci peut etre systéùatisé en
réglant deux butées pour le chariot, une pour la fin de course et l’autre, pour le
début de celle-ci.

Situation 5 : utilisation d’un mandrin à 04 mors indépendants


Les quatre mors ont un déplacement indépendant entre eux. Elle est plus utilisée
pour l’usinage des pièces prismatiques, le désaxage pour faire un alésage très
précis.

Mode opératoire :

- Monter le mandrin à 4 mors indépendants

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USINAGE COMPLEXE

- A l’aide de la pointe et du mandrin, déterminer le centre du perçage (avant


trou de perçage)
- Faire un montage à l’air de la pièce
- Dresser la pièce
- Faire un déplacement des mors du mandrin pour effectuer la hauteur de
pointe de la pièce ceci grâce à la poupée mobile et la contre pointe.
- Effectuer le perçage de la pièce

Fig12. : processus de percage de la pièce

Situation 6 : réalisation d’une rainure avec un diviseur


Mode opératoire :

- Mesurer le diamètre de la pièce (D) et de l’outil (d) : D=130mm, d=18mm


- Tangenter l’outil à fraiser sur la pièce montée dans le diviseur
- Calculer le nombre de tours de la manivelle à effectuer enfin que l’outil soit
situé sur l’axe de la pièce

On sait qu’un tour de la manivelle équivaut à un déplacement de 05 mm, de plus


pour arriver au centre de la pièce l’outil doit effectuer un déplacement de 74mm.
74
De ce fait, l’on doit utiliser = 14.8 𝑡𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑚𝑎𝑛𝑖𝑣𝑒𝑙𝑙𝑒. Soit 14 tours
5

complets de la manivelle plus 40 graduations.

- Positionner l’outil sur la l’axe de la pièce. Fraiser la pièce

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USINAGE COMPLEXE

- Suivant le nombre de rainure à réaliser sur la pièce, définir le type de


division à utiliser.

Fig13. : obtention de la rainure avec un diviseur sur une fraiseuse

Situation 7 : usinage par abrasion


1. historique

L’abrasion est à l’origine de l’usinage par coupe à l’outil. Il suffit en effet de


frotter l’un contre l’autre deux corps cristallins pour les désagréger et
naturellement c’est le plus dur qui triomphe le plus tendre.

2. principes

L’usinage par abrasion consiste à désagréger les pièces métalliques au moyen de


cristaux coupants. Les abrasifs utilisés actuellement sont très durs.

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USINAGE COMPLEXE

3. Application de l’abrasion

Elles sont conditionnées par les caractéristiques et les aptitudes de l’abrasif :

- Dureté très élevée, voisine de celle du diamant ;


- Formation du copeau de très faible épaisseur.
- L’usinage des pièces dures ;
- L’enlèvement de très faibles passes ;
- L’amélioration des états de surface ;
- La haute précision.

4. les techniques d’abrasion

La technique de l’usinage par abrasion comprend:

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USINAGE COMPLEXE

- le meulage : la rectification, l’affûtage, l’ébarbage, le tronçonnage,


- le rodage et la superfinition
- le polissage

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