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DESSALEMENT
ENTARTRAGE – FOULING
BIOFOULING – CORROSION
BASES THÉORIQUES
MOYENS DE PRÉVENTION
PROBLÈMES ENVIRONNEMENTAUX
1
COLMATAGE OU FOULING :DIFFÉRENTS TYPES DE DÉPÔTS
En fait un dépôt est en général constitué par un mélange de ces différents types
auxquels il faut rajouter les produits de corrosion , les précipités résultants des
réactifs ajoutés (antitartres, floculants) …
2
ENTARTRAGE
OU
SCALING
3
Problèmes d’entartrage
4
PROBLEMES D’ENTARTRAGE
Dépôts de sels minéraux sur les surfaces d’échange de chaleur ou de
matière (membranes)
- le carbonate de calcium CaCO3 (calcite, aragonite),
- le sulfate de calcium (anhydrite, hemihydrate, gypse),
- l’hydroxyde de magnésium Mg(OH)2 (brucite),
- le sulfate de baryum BaSO4,
- le sulfate de strontium Sr SO4,
- le fluorure de calcium Ca F2,
- des silicates de calcium dont CaSiO3,
- des silicates de magnésium dont MgSiO3,
- le silico-aluminate de sodium (analcite),
- le ferro silicate de sodium (acmite),
- la silice SiO2.
ENTARTRAGE COLMATAGE
OU OU
SCALING FOULING
(chimie en solution) (physico-chimie en suspension) 5
CONDITIONS POUR QU’IL Y AIT
ENTARTRAGE
6
ENTARTRAGE : ASPECT THERMODYNAMIQUE
7
SOLUBILITÉ DES PRINCIPAUX TARTRES RENCONTRÉS
EN DESSALEMENT
Température en °C
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ASPECT CINETIQUE DE L’ENTARTRAGE
9
CINÉTIQUE DE PRÉCIPITATION D’UN COMPOSÉ
ENTARTRANT TYPE Ca CO3 ou Ca SO4
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ASPECT CINETIQUE DE L’ENTARTRAGE
ZONE METASTABLE
Il existe une taille critique en dessous de laquelle un nucleus est instable et tend à
se redissoudre. Au delà, le nucleus pourra croître. Ceci correspond à une
sursaturation à dépasser pour avoir la nucléation.
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DÉFINITION DE LA SURSATURATION
Coefficient de sursaturation
courbe de
précipitation = C/C*
concentration
C C = concentration de la solution
C* = concentration à la saturation
zone métastable
C*
Ecart de saturation
E = C – C*
courbe de solubilité Pourcentage de saturation
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CARBONATE DE CALCIUM : EQUILIBRES
CALCO-CARBONIQUES
14
DÉPÔTS DE CARBONATE DE CALCIUM :
INDICE DE LANGELIER : IL
IL = pH – pHS
15
DÉTERMINATION DU pH DE SATURATION pHS
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EXEMPLE DE CALCUL DE L'INDICE DE
LANGELIER : CAS DE L'EAU DE MER DE LA
MÉDITERRANÉE
Analyse de l'au de mer de
la Méditerranée : mg/l meq/l mg/lCaCO3
pH = 8,2 Ca 450 22,4 1.120
t = 25°C HCO3 153 2,5 125
TDS = 39.000
IL = pH - pHs
pHs = pCa + pAlk + pC
Calcul Abaques
pCa 1,95 2,0
pAlk 2,60 2,6
pC 2,34 2,3
pHs 6,89 6,9
IL = pH – pH5 + 1,3 + 1,2 18
DIAGRAMME DE SOLUBILITÉ DU SULFATE
DE CALCIUM DANS L’EAU DE MER
I – solubilité de l’anhydrite
CaSO4, O H2O
II – solubilité de l’hémihydrate
CaSO4, ½ H2O
IV – limite de métastabilité de
l’anhydrite
Température en °C 19
CALCUL DE L’INDICE DE SURSATURATION
D’UN SEL : CAS DU SULFATE DE CALCIUM
• Constante de solubilité à t °C
Ksp = [Ca]lim [SO4]lim en (moles/litre)2
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Force ionique I (moles/litre)
FORCE IONIQUE D’UNE SOLUTION
1
I = mi.zi2
2
mi : concentration molaire de l’ion i en moles/litre
zi : charge ionique de l’ion i
1
I = [ ci.zi] x 10-3
2
ci : concentration de l’ion i en meq/litre
zi : charge ionique de l’ion i 22
FORCE IONIQUE D’UNE SOLUTION :
EXEMPLE DE CALCUL
Ca = 10 meq/litre Cl = 13 meq/litre
1
I= [10 * 2 + 6 * 2 + 12 * 1 + 13 * 1 + 9 * 2 + 6 * 1] 10-3
2
I = 40,5.10-3
23
INDICE DE SURSATURATION :
EXEMPLE DE CALCUL
25
DIFFÉRENTES FORMES DE SILICE DANS LES
EAUX
La silice peut être présente dans les eaux sous 3 formes différentes :
26
LA SILICE RÉACTIVE OU SILICE DISSOUTE
• La silice réactive ou silice dissoute est constituée par l’acide mono
silicique, acide faible :
H2O • OH Si HO • H2O
HO • H2O 27
SOLUBILITÉ DE LA SILICE EN FONCTION
DU pH à 25°C
•DEGAZAGE
•PROBLEMES DE REGULATION de pH :
Sous dosage/sur dosage
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INHIBITEURS D’ENTARTRAGE
• Produits chimiques que l’on injecte à très faible dose (quelquels ppm) dans
l’eau de mer ou l’eau saumâtre et qui ont la propriété d’éviter ou de diminuer les
dépôts de tartre.
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LES POLYPHOSPHATES
Liaisons – P – O – P - sensibles à la
température et susceptibles de former des
précipités d’orthophosphates de Ca :
(PO4)2Ca3 par hydrolyse.
POLYACRYLATES
CH2 C CH2 C
COOH COOH
CH2 - PO 3 H 2
c) AMINO-PHOSPHONATES N CH2 - PO 3 H 2
CH2 - PO 3 H 2
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MECANISME D’ACTION D’UN PRODUIT
ANTITARTRE
35
INFLUENCE DES INHIBITEURS D’ENTARTRAGE
SUR LA MORPHOLOGIE DES DÉPÔTS
36
PERFORMANCES DES PRODUITS ANTITARTRE
EN OSMOSE INVERSE :
CAS DU CARBONATE DE CALCIUM
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PERFORMANCES DES PRODUITS ANTITARTRE EN
OSMOSE INVERSE : CAS DES DIFFÉRENTS SELS
AUTRES QUE CaCO3
polyacrylates : 2.000 à 10.000 daltons
dose : 2 à 5 ppm
2 R Na + Ca++ R2 Ca + 2 Na+
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ÉLIMINATION DE DÉPÔTS DE TARTRE
SULFATÉS : ACTION CURATIVE
Les tartres sulfatés ne sont pas dissous par les acides. Une
élimination est difficile. Plusieurs méthodes envisageables :
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PRINCIPAUX DEPÔTS EN OSMOSE INVERSE
partie
soluble
Acide
partie acides
filtre insoluble humiques
partie
soluble
acides
fulviques 46
STRUCTURE SCHÉMATIQUE
D’UN ACIDE FULVIQUE
47
BIOFOULING EN OSMOSE INVERSE
48
BIOFOULING EN OSMOSE INVERSE
Conséquences :
• augmentation de la perte de charge dans les modules par suite de la diminution
des sections de passage de l’eau à traiter ;
• entartrage par suite d’une augmentation localisée de la concentration de l’eau à
traiter ;
• attaque chimique éventuelle des métaux (corrosion) ou des membranes
(acétate de cellulose) par des composés acides produits par les bactéries (acides
organiques en général).
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CROISSANCE BACTÉRIENNE :
PHÉNOMÈNE EXPONENTIEL
• Le transport de chlore des usines de production vers les sites d’utilisation pose des
problèmes de sécurité et de coût.
• Or, l’eau de mer contient des teneurs élevées en chlorures :
Eau de mer standard : 19,35 g/l
Méditerranée : 21,5 g/l
Golfe (Koweït) : 24,9 g/l
• On peut donc produire du chlore sur place par électrolyse de l’eau de mer avec des
électrodes soit en graphite, soit en titane platiné ou ruthénié (électrodes DSA*.
•On obtient à l’anode……….. Cl- + 2OH- - 2e OCl- + H2O
Cl- - e 1/2 Cl2
H2O – 2e 1/2 O 2 + 2H+
à la cathode……. 2 H2O + 2e H2 + 2OH-
• La consommation électrique est d’environ 4 - 5 kWh/kg de chlore produit
53
* Dimensionally Stable Anode
ÉLECTROLYSEUR D’EAU DE MER A ÉLECTRODES DE
GRAPHITE ET INVERSION DE POLARITÉ (photo CEA)
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BIOFOULING ET CHLORATION : CAS DE LA
STATION DE DESSALEMENT DE GABÈS (TUNISIE)*
• Unité d’osmose inverse prévue pour traiter une eau saumâtre à 3,2 g/l
chargée en sulfates et en calcium (400 mg/l) :
- capacité de 22.500 m3/jour, extensible à 30.000 m3/jour ;
- modules d’osmose inverse en polyamide spiralée.
• Prétraitement :
- aération destinée à oxyder Fer et Manganèse ;
- filtres à sable ( SDI = 4 1 ;
- filtres à diatomées (0,1 µ ) ;
- filtres à cartouches (5 µ) ;
- vaccination avec H2SO4 à 99 % (pH = 7,1)
- séquestrant à base de phosphonates ;
- chloration avec de l’hypochlorite de sodium (avant 1996)
- déchloration avec du bisulfite de sodium (avant 1996).
55
* Kamel Fethi, Chheibi Habib – Desalination 136 (2001) 263-272
BIOFOULING ET CHLORATION : CAS DE LA STATION DE
DESSALEMENT DE GABÈS (TUNISIE) (suite)*
• Biofouling apparu dès les premiers mois d’exploitation (mise en service : juin
1995) : il s’est manifesté par une recrudescence bactérienne dès que le chlore
est éliminé par le bisulfite :
- augmentation des pertes de charge,
- nettoyage fréquent (1 fois par ligne toutes les 3 semaines),
- disponibilité de la station réduite à 76 %.
58
PROBLÈME DE BIOFOULING RENCONTRÉ A
TAMPA BAY, Floride, USA
Tiny Asian green mussels, originally native to the Indian and Pacific oceans,
were found to be clogging filters at the plant. It is thought that they were
accidentally introduced into Tampa Bay in ballast water from a bulk cargo ship
59
CORROSION
PAR L’EAU DE MER
60
61
SÉRIE GALVANIQUE DE DIFFÉRENTS
MATERIAUX DANS L’EAU DE MER
Noble et cathodique - Platine
- Graphite
- Titane
- Hastelloy C (62 Ni, 17 Cr, 15 Mo)
- 18-8 Mo acier inoxydable passivé
- 18-8 acier inoxydable passivé
- Inconel passivé (80 Ni, 13 Cr, 7 Fe
- Monel (70 Ni, 30 Cu)
- Cupro-nickels (60-90 Cu, 40-10 Ni)
- Bronzes (Cu-Sn)
- Laiton (Cu-Zn)
- Hastelloy B (60 Ni, 30 Mo, 6 Fe, 1 Mn)
- Inconel
- 18-8 Mo acier inoxydable
- 18-8 acier inoxydable
- Acier inoxydable au chrome
- Acier ou fer
Actif et anodique - 2024 aluminium (4,5 Cu, 1,5 Mg, 0,6 Mn)
62
MATÉRIAUX ENVISAGEABLES POUR LE
DESSALEMENT DE L’EAU DE MER PAR
OSMOSE INVERSE
Le choix des matériaux d’une unité de dessalement d’eau de
mer par osmose inverse doit tenir compte des conditions
particulières du procédé :
•Température ambiante (0 à 45 °C),
• Eau de mer complètement aérée,
• pH pouvant être légèrement acide (pH 6),
• Cycles de lavages à pH acide (pH=2) et basique (pH=12),
• Pression élevée (50 – 70 bars)
• Vitesses variables (eau de mer stagnante à 2 m/s).
64
ACIERS INOXYDABLES DUPLEX
Ces aciers ont une très bonne résistance à la corrosion par piqûres dûe, en
particulier, aux chlorures.
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COMPOSITION DE QUELQUES ACIERS INOXYDABLES
Composition en %
Famille de
Matériaux Désignation Cr Ni Mo N Cmax PREN
304 18 9 - - 0,08 18
316 L 17 12 2 - 0,03 24
Austéniques 317 L 18,5 14 3,5 - 0,03 30
254 SMO 20 18 6 0,20 0,20 44,2
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MATÉRIAUX POUR OSMOSE INVERSE :
PLASTIQUES RENFORCÉS
• Dans une unité de dessalement par osmose inverse, le coût des tuyauteries,
coudes, manchons, vannes…. représente environ 20 % du coût d’investissement
compte tenu du coût élevé des inox (duplex….).
• L’utilisation des plastiques renforcés (pour tenir aux pressions élevées) devrait
permettre une diminution sensible des coûts (~10 %) avec un avantage non
négligeable pour la construction, cette technique ne demandant pas de soudure
haute pression inox.
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PRINCIPAUX PROBLEMES ENVIRONNEMENTAUX
RENCONTRES EN DESSALEMENT
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PROBLÈMES DE REJETS DES USINES DE
DESSALEMENT
1. Rejets du prétraitement : eau de lavage des filtres
principalement
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PROBLÈME DU DEVENIR DES MODULES
D'OSMOSE INVERSE EN FIN DE VIE
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CONSOMMATION D'ÉNERGIE DES DIFFÉRENTS
PROCÉDÉS DE PRODUCTION D'EAU POTABLE
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DESSALEMENT ET EFFET DE SERRE :IMPORTANCE DE
LA SOURCE D’ÉNERGIE
g de carbone x 3,67 = g de CO2
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