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I. Introduction
L’énergie éolienne, qui tire son nom du mot grec Éole (Dieu du vent), est
tout simplement l’énergie produite par le vent. Comme toutes les formes
d’énergie, l’énergie éolienne tire son origine du soleil, puisque ce sont les
différences de températures et de pressions induites dans l’atmosphère par
l’absorption du rayonnement solaire qui mettent les vents en mouvement.
a) Unités :
La vitesse du vent peut être exprimée par différentes unités :
b) Instrument de mesure :
Emplacement de l’anémomètre :
Un anémomètre doit respecter certaines règles d’emplacement. Il doit être
situé à une hauteur dégagée de 10 mètres.
Remarque :
On peut aussi évaluer la vitesse du vent par des échelles. Une des plus
souvent utilisées est l'échelle de Beaufort qui permet d’estimer la vitesse du
vent selon ses effets sur l’environnement. L’idée est simple : on ne peut pas
mesurer directement la vitesse du vent, mais certains indices (on observe
par exemple les effets du vent sur la surface de la mer, mouvement des
feuilles des arbres,…etc.) peuvent nous donner un ordre d’idée et donc
déterminer approximativement la vitesse du vent !
L’échelle de Beaufort n’est rien d’autre qu’une table de correspondance entre
les différentes observations et la vitesse du vent.
Nord
Vent du Nord
Sud
II.3 Comment lire la vitesse et la direction du vent sur une carte météo
1 drapeau = 50 noeuds
1 longue barre = 10 noeuds
1 petite barre = 5 noeuds
III. L’éolienne
III.1 Définition
Une éolienne se compose d’un grand nombre d’éléments que l’on peut
regrouper en trois parties bien distinctes : Le mât, le rotor et la nacelle.
• Sa puissance nominale
• Le diamètre de son rotor
• La hauteur de son mât
III.2.1 Le mât :
III.2.2 Le rotor :
Les pales :
Les pales de l’éolienne sont fixées en haut du mât, que l’éolienne soit
horizontale ou verticale. Elles sont entraînées par le vent, et leur mouvement
actionne le générateur qui produit ainsi de l’électricité.
La taille des pales varie d’une éolienne à l’autre. Leur longueur atteint
actuellement entre 30 et 55 mètres, soit un diamètre du rotor compris entre
60 et 110 mètres.
Le moyeu :
Le moyeu, appelé aussi « nez », est en général une pièce d’acier moulée. Il
supporte les pales et relie le rotor à la nacelle (à travers un arbre). Il fait
varier l’angle d’attaque des pales.
III.2.3 La nacelle :
La nacelle comporte :
La génératrice (l’alternateur) :
Eolienne tripales :
Eolienne bipales :
Eolienne monopale :
Remarque :
De nombreuses éoliennes possèdent également quatre pales voire
beaucoup plus mais elles sont plutôt destinées à un usage privé.
Une éolienne à axe horizontal est une éolienne dont le rotor du type
hélice est monté sur un axe horizontal, c’est-à-dire un arbre principal
horizontal (Les pales tournent autour d’un axe horizontal).
Toutes les éoliennes raccordées aujourd’hui au réseau sont construites
avec un rotor monté sur un axe horizontal. (Tous les schémas d’éoliennes ci-
dessus sont des éoliennes à axe horizontal).
Une éolienne à axe vertical est une éolienne dont le rotor est monté sur
un axe vertical (Les pales tournent autour d’un axe vertical).
Les éoliennes à axe vertical ont quelques avantages par rapport à celles à
axes horizontaux :
Elles vous permettent de placer les composants présents dans la nacelle
d’une éolienne à axe horizontal à terre, et vous n’avez pas besoin de
munir la machine d’une tour.
V.1 Avantages :
A une grande échelle, l’énergie éolienne est la moins chère de toutes les
énergies renouvelables (surtout dans les régions bien ventées).
V.2 Inconvénients :
Le principal inconvénient est le coût élevé d’un projet éolien (de l’étude à
l’exploitation).
S %&
!" # $#!
Colonne d′air
1
= ù =
2
1
=
2
= =
3 = 45
Avec :
8 ∶ " ! ! : ! # "!; !; ; #
8 ∶ # < ! à ′!; é! # #?! ! # ;
@ ∶ " ! ! # "!; # ; "! # # A ; #
@ ∶ # < ! #
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∶ # < !à ′ " #
B B = =
C = DE F B − H= F B − H
=C = F B − H F H
E=
∆ = EF B − H= F B − H
JK3LMK 3KçO ∆
= = = F B − H F H
KE5P
B +
=
3 = F B − HF B + H
R
3 F OMPPSJ K 3é O5é3STUKH
45 =
F OMPPSJ K MP5VJMTUKH
45 = X − YX + Y
B B
:= ; F : ∈ \0,1_ H
8
45 = F − `HF + `H
45
= \−F + `H + F − `HF + `H_ = F + `HF − `H
`
: −∞ -1 1/3 +∞
45 ′F`H − + −
+∞ d
45 e
0 −∞
L′intervalle \0,1_
1 1
:= ⟺ = 8
3 3
16
12 = = 0.59
27
d
3é O5é3STUK ES` = MP5VJMTUK
e
Comme toutes les machines, les éoliennes ont un rendement que l’on
appelle rendement aérodynamique. Pour estimer les performances
aérodynamiques des éoliennes et en déduire l’énergie qui peut être fournie, il
est nécessaire de faire une étude aérodynamique des pales du rotor. Cette
étude est également nécessaire pour optimiser le design des pales du
rotor.
Bord de fuite
Intrados
Corde
Vent relatif
Pour bien comprendre l’action du vent sur les pales, on doit penser à
l’effet d’une masse d’air en mouvement sur une surface qu’elle la traverse.
En effet, lorsque le vent souffle sur une surface oblique, d’une part il pousse
cette surface vers l’arrière (force de traînée), mais d’autre part soulève cette
surface (Force de portance). A l’échelle d’une pâle, le vecteur représentant
l’action du vent en un point est la résultante de deux forces
aérodynamiques : la portance (Lift force) et la traînée (Drag force).
:
Portance Résultante
Vent Trainée
Force de Trainée :
Puisque l’éolienne est fixée sur le sol, la trainée a un effet nul et
n’apporte rien au fonctionnement de l’éolienne. C’est donc la force de
portance qui soulève les pales et qui fait tourner l’hélice autour de son axe,
dans un plan perpendiculaire à la direction du vent.
Force de Portance :
Dans le profil d’une pâle, c’est-à-dire la forme d’une coupe transversale
de cette pâle, on distingue l’extrados (le dessus de la pâle) et l’intrados (les
dessous de la pale). L’écoulement de l’air est plus rapide sur l’extrados que
sous l’intrados. Or, le principe de Bernoulli dit qu’à mesure que la vitesse
d’un fluide augmente, la pression exercée sur un corps diminue (6 +
1/2 " = !). On en déduit que la pression exercée par l’air sur la pale est
inférieure sur l’extrados que sous l’intrados. Cette différence de pression
provoque une aspiration vers le haut qui explique la portance.
Formulation :
La force verticale de portance op d’une aile en Newton (N) vaut :
Cq = r 4q
où :
La
a force horizontale de traînée os d’une aile en Newton (N) vaut :
C` r 4`
• Cs : coefficient de traînée
La vitesse spécifique
Le coefficient de puissance
Le coefficient de couple
a) La vitesse spécifique
v wx
u
r r
3
45 =
r
c) Le coefficient de couple
4E 45
44 = =
4S u
• €
=X Y
B •B
Ci-dessous les valeurs prises par ‚ pour les différents types de terrains
partagés généralement en 4 familles :