Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
COLLECTION ÉNERGIE
Yves Jannot
Christian Moyne
Alain Degiovanni
Transfert de chaleur 1 porte sur la conduction et la convection. Il
examine le traitement de la conduction en régime transitoire,
élément indispensable pour l’optimisation des procédés et des
systèmes ainsi que pour tous les problèmes d’économie
Transfert de chaleur 1
d’énergie. Les nombreux exercices résolus permettent
d’appréhender l’ensemble des applications, que ce soit dans le
domaine du bâtiment, des transports, des matériaux ou de conduction et convection
l’environnement. Les annexes contiennent toutes les données
nécessaires à la résolution des exercices et seront une source
d’information précieuse.
Cet ouvrage est conçu pour les étudiants de master et d’école
d’ingénieurs qui s’intéressent à tous les aspects des transferts
thermiques, mais aussi pour les ingénieurs qui trouveront ici les
bases nécessaires à la compréhension de phénomènes
apparemment proches (conduction-convection-rayonnement),
Yves Jannot, Christian Moyne
Transfert de chaleur 1
mais qui demandent une forme de réflexion et d’approche
différente.
et Alain Degiovanni
Les auteurs
Yves Jannot est ingénieur de recherche CNRS au LEMTA de
l’Université de Lorraine.
Christian Moyne est directeur de recherche CNRS au LEMTA de
l’Université de Lorraine.
Alain Degiovanni est professeur émérite au LEMTA de
l’Université de Lorraine et directeur de recherche à l’Université
Internationale de Rabat au Maroc.
Z(7ib7i4-AFIAFA(
editions editions editions
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Transfert de chaleur 1
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
First published 2022 in Great Britain by ISTE Editions Ltd.
Apart from any fair dealing for the purposes of research or private study, or criticism or review,
as permitted under the Copyright, Designs and Patents Act 1988, this publication may only be
reproduced, stored or transmitted, in any form or by any means, with the prior permission in
writing of the publishers, or in the case of reprographic reproduction in accordance with the
terms and licenses issued by the CLA. Enquiries concerning reproduction outside these terms
should be sent to the publishers at the undermentioned address:
Any opinions, findings, and conclusions or recommendations expressed in this material are those
of the author(s), contributor(s) or editor(s) and do not necessarily reflect the views of ISTE Group.
Printed and bound in Great Britain by CPI Group (UK) Ltd., Croydon, Surrey CR0 4YY, March 2022
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Transfert de chaleur 1
conduction et convection
Yves Jannot
Christian Moyne
Alain Degiovanni
editions
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Collection dirigée par Alain Dollet
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Table des matières
Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
vi Transfert de chaleur 1
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Table des matières vii
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
viii Transfert de chaleur 1
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Table des matières ix
Annexes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 259
Nomenclature . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 299
Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 303
Index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 307
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Avant-propos
Outre son intérêt évident, que la transition énergétique actuelle ne démentira sûre-
ment pas, la thermique a une place à part parmi les sciences de l’ingénieur. Enseignée
souvent dès le début des cursus d’ingénierie, elle apprend à analyser les phénomènes
mis en jeu dans une situation réelle, à dégager les aspects importants et à en élaborer une
description susceptible de fournir, avant toute démarche plus sophistiquée, quelques élé-
ments de solution, voire si possible, une première solution approchée simple à calculer.
Dans tous les cas, la compréhension des processus de transfert de chaleur passe par
la résolution et surtout la méditation de quelques exercices allant de cas élémentaires
(pour commencer) à des situations plus complexes obligeant au final à une approche
simultanée des différents modes de transferts souvent couplés.
Ce cours de transferts thermiques est destiné aux étudiants de deuxième cycle uni-
versitaire et des écoles ingénieurs ainsi qu’aux ingénieurs praticiens. Il présente les
principaux modes de transferts thermiques : conduction, convection (volume 1) et rayon-
nement (volume 2). Le volume 2 comporte également deux chapitres sur des systèmes
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
2 Transfert de chaleur 1
Les exercices proposés sont tous corrigés de manière détaillée, ils présentent des
applications pratiques couvrant tous les aspects théoriques du cours. Certains exercices
longs sont de véritables études de cas et montrent que l’assimilation de ce cours permet
de résoudre des problèmes concrets dans de nombreux domaines d’intérêt comme par
exemple : calcul de l’évolution de la température et des déperditions thermiques d’un
bâtiment, calcul des pertes dans un double vitrage, mesure des propriétés thermiques de
solides, dimensionnement d’un échangeur de chaleur, dimensionnement d’un capteur
solaire.
Les annexes contiennent toutes les données physiques et les corrélations nécessaires
à la résolution des exercices et problèmes présentés et seront une source d’information
précieuse pour l’ingénieur.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Chapitre 1
1.1. Introduction
1.2. Définitions
Les transferts d’énergie sont déterminés à partir de l’évolution dans l’espace et dans
le temps de la température : 𝑇 = 𝑓(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡). La valeur instantanée de la température en
tout point de l’espace est un scalaire appelé champ de température. Nous distinguerons
deux cas :
– champ de température indépendant du temps : le régime est dit permanent ou sta-
tionnaire ;
– évolution du champ de température avec le temps : le régime est dit variable ou
transitoire.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
4 Transfert de chaleur 1
Si l’on réunit tous les points de l’espace qui ont la même température, on obtient une
surface dite surface isotherme. La variation de température par unité de longueur est
maximale le long de la normale à la surface isotherme. Cette variation est caractérisée
par le gradient de température.
𝜕𝑇
𝑔𝑟𝑎𝑑⃗ (𝑇) = 𝑛⃗ [1.1]
𝜕𝑛
avec :
– 𝑛⃗, vecteur unitaire de la normale ;
La chaleur s’écoule sous l’influence d’un gradient de température des hautes vers les
basses températures. La quantité de chaleur transmise par unité de temps et par unité
d’aire de la surface isotherme est appelée densité de flux de chaleur 𝜙 (W m-2) :
1 𝑑𝑄
𝜙= [1.2]
𝑆 𝑑𝑡
𝑑𝑄
𝜑= [1.3]
𝑑𝑡
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Généralités sur les transferts de chaleur 5
Il faut tout d’abord définir un système (𝑆) par ses limites dans l’espace et il faut en-
suite établir l’inventaire des différents flux de chaleur qui influent sur l’état du système
(voir figure 1.2).
𝜑 +𝜑 =𝜑 +𝜑 [1.4]
Il faut ensuite établir les expressions des différents flux d’énergie. En reportant ces
expressions dans le bilan d’énergie, on obtient l’équation différentielle dont la résolu-
tion permet de connaître l’évolution de la température en chaque point du système.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
6 Transfert de chaleur 1
1.3.2.1. Conduction
C’est le transfert de chaleur au sein d’un milieu opaque, sans déplacement de matière,
sous l’influence d’une différence de température. La propagation de la chaleur par
conduction à l’intérieur d’un corps s’effectue selon deux mécanismes distincts : une
transmission par les vibrations des atomes ou molécules et une transmission par les
électrons libres.
Le flux de chaleur transmis par conduction dans la direction 𝑂𝑥 peut donc s’écrire
sous forme algébrique :
𝜕𝑇
𝜑 = −𝜆 𝑆 [1.6]
𝜕𝑥
avec :
– 𝜙, densité de flux de chaleur transmis par conduction (W m-2) ;
– 𝜑, flux de chaleur transmis par conduction (W) ;
– 𝜆, conductivité thermique du milieu (W m-1 K-1) ;
– 𝑥, variable d’espace dans la direction du flux (m) ;
– 𝑆, aire de la section de passage du flux de chaleur (m2).
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Généralités sur les transferts de chaleur 7
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
Matériau 𝝀 𝐖𝐦 𝐊 Matériau 𝝀 𝐖𝐦 𝐊
Argent 419 Plâtre 0,48
Cuivre 386 Amiante 0,16
Aluminium 204 Bois (feuillu-résineux) 0,12-0,23
Acier doux 45 Liège 0,044-0,049
Acier inox 15 Laine de roche 0,038-0,041
Glace 1,9 Laine de verre 0,035-0,051
Béton 1,4 Polystyrène expansé 0,036-0,047
Brique terre cuite 1,1 Polyuréthane (mousse) 0,030-0,045
Verre 1,0 Polystyrène extrudé 0,028
Eau 0,60 Air 0,026
1.3.2.2. Convection
C’est le transfert de chaleur entre un solide et un fluide, l’énergie étant transmise par
déplacement du fluide. Ce mécanisme de transfert est régi par la loi de Newton :
𝜑 =ℎ𝑆 𝑇 −𝑇 [1.7]
avec :
– 𝜑, flux de chaleur transmis par convection (W) ;
– ℎ, coefficient de transfert convectif (W m-2 K-1) ;
– 𝑇 , température de surface du solide (K) ;
– 𝑇 , température du fluide loin de la surface du solide (K) ;
– 𝑆, aire de la surface de contact solide/fluide (m2).
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
8 Transfert de chaleur 1
1.3.2.3. Rayonnement
C’est un transfert d’énergie électromagnétique entre deux surfaces (même dans le
vide). Dans les problèmes de conduction, on prend en compte le rayonnement entre un
solide et le milieu environnant et dans ce cas, nous avons la relation :
𝜑=𝜎𝜀𝑆 𝑇 −𝑇 [1.8]
avec :
– 𝜑, flux de chaleur transmis par rayonnement (W) ;
– 𝜎, constante de Stefan-Boltzmann (5,67 × 10-8 W m-2 K-4) ;
– 𝜀, émissivité de la surface ;
– 𝑇 , température de la surface (K) ;
– 𝑇 , température du milieu environnant la surface (K) ;
– 𝑆, aire de la surface (m2).
REMARQUE. Dans les relations [1.6] et [1.7], les températures peuvent indifférem-
ment être exprimées en °C ou K car elles n’apparaissent que sous forme de différen-
ces. En revanche, dans la relation [1.8], la température doit impérativement être
exprimée en K.
𝜑 = 𝑚̇ 𝑐 (𝑇 − 𝑇 ) [1.9]
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Généralités sur les transferts de chaleur 9
avec :
– 𝜑 , flux de chaleur entrant dans le système (W) ;
– 𝑚̇, débit massique (kg s-1) ;
– 𝑐, chaleur spécifique (J kg-1 K-1) ;
– 𝑇 , 𝑇 , températures d’entrée et de sortie (K).
𝜕𝑇
𝜑 = 𝜌𝑉𝑐 [1.10]
𝜕𝑡
avec :
– 𝜑 , flux de chaleur stocké (W) ;
– 𝜌, masse volumique (kg m-3) ;
– 𝑉, volume (m3) ;
– 𝑐, chaleur spécifique (J kg-1 K-1) ;
– 𝑇, température (K) ;
– 𝑡, temps (s).
𝜑 = 𝑞̇ 𝑉 [1.11]
avec :
– 𝜑 , flux d’énergie thermique généré (W) ;
– 𝑞̇ , densité volumique de puissance générée (W m-3) ;
– 𝑉, volume (m3).
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Chapitre 2
𝜑 +𝜑 =𝜑 +𝜑 [2.1]
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
12 Transfert de chaleur 1
avec :
– 𝜑 =− 𝜆𝑆 ;
–𝜑 =− 𝜆𝑆 ;
– 𝜑 = 𝑞̇ 𝑆𝑑𝑥 ;
– 𝜑 = 𝜌𝑐𝑆 𝑑𝑥 .
𝜕𝑇 𝜕𝑇
𝜆𝑆 − 𝜆𝑆 𝜕𝑇
𝜕𝑥 𝜕𝑥
+ 𝑞̇ 𝑆 = 𝜌𝑐𝑆
𝑑𝑥 𝜕𝑡
soit :
𝜕 𝜕𝑇 𝜕𝑇
𝜆𝑆 + 𝑞̇ 𝑆 = 𝜌𝑐𝑆
𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑡
𝜕 𝜕𝑇 𝜕 𝜕𝑇 𝜕 𝜕𝑇 𝜕𝑇
𝜆 + 𝜆 + 𝜆 + 𝑞̇ = 𝜌𝑐 [2.2]
𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜕𝑧 𝜕𝑡
𝜕 𝑇 𝜕 𝑇 𝜕 𝑇 𝑑𝜆 𝜕𝑇 𝜕𝑇 𝜕𝑇 𝜕𝑇
𝜆 + + + + + = 𝜌𝑐
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝑑𝑇 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜕𝑡
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime permanent 13
𝜕 𝑇 𝜕 𝑇 𝜕 𝑇 1 𝜕𝑇
+ + = [2.3]
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝑎 𝜕𝑡
𝜕 𝑇 𝜕 𝑇 𝜕 𝑇
∇ 𝑇= + + =0 [2.4]
𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝜕 𝑇 1 𝜕𝑇 1 𝜕 𝑇 𝜕 𝑇 𝑞̇ 1 𝜕𝑇
+ + + + = [2.5]
𝜕𝑟 𝑟 𝜕𝑟 𝑟 𝜕𝜃 𝜕𝑧 𝜆 𝑎 𝜕𝑡
𝜕 𝑇 1 𝜕𝑇 𝑞̇ 1 𝜕𝑇
+ + = [2.6]
𝜕𝑟 𝑟 𝜕𝑟 𝜆 𝑎 𝜕𝑡
1 𝜕 1 𝜕 𝜕𝑇 1 𝜕 𝑇 𝑞̇ 1 𝜕𝑇
(𝑟𝑇) + 𝑠𝑖𝑛(𝜃) + + = [2.7]
𝑟 𝜕𝑟 𝑟 𝑠𝑖𝑛(𝜃) 𝜕𝜃 𝜕𝜃 𝑟 𝑠𝑖𝑛 (𝜃) 𝜕𝜓 𝜆 𝑎 𝜕𝑡
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
14 Transfert de chaleur 1
En effectuant un bilan thermique sur le système (𝑆) constitué par la tranche de mur
comprise entre les abscisses 𝑥 et 𝑥 + 𝑑𝑥, il vient :
= ⟹ 𝜆𝑆 = 𝜆𝑆
d’où = 𝐴 et : 𝑇(𝑥) = 𝐴 𝑥 + 𝐵.
𝜆
𝜙= (𝑇 − 𝑇 ) [2.9]
𝑒
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime permanent 15
REMARQUE. Le flux est constant, c’est un résultat général pour tout tube de flux
en régime permanent (système à flux conservatif).
C’est le cas des murs réels (schématisé sur la figure 2.4) constitués de plusieurs
couches de matériaux différents et où on ne connaît que les températures 𝑇 et 𝑇 des
fluides en contact avec les deux faces du mur de section 𝑆.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
16 Transfert de chaleur 1
d’où :
𝑇 −𝑇
𝜑=
1 𝑒 𝑒 𝑒 1 [2.10]
+ + + +
ℎ 𝑆 𝜆 𝑆 𝜆 𝑆 𝜆 𝑆 ℎ 𝑆
On a considéré que les contacts entre les couches de différentes natures étaient par-
faits et qu’il n’existait pas de discontinuité de température aux interfaces.
En réalité, compte tenu de la rugosité des surfaces, une microcouche d’air existe
entre les creux des surfaces en regard qui contribue à la création d’une résistance thermi-
que (l’air est un isolant) appelée résistance thermique de contact.
𝑇 −𝑇
𝜑=
1 𝑒 𝑒 𝑒 1 [2.11]
+ +𝑅 + +𝑅 + +
ℎ 𝑆 𝜆 𝑆 𝜆 𝑆 𝜆 𝑆 ℎ 𝑆
REMARQUE..
– Une résistance thermique ne peut être définie que sur un tube de flux.
– La résistance thermique de contact est négligée si le mur comporte une paroi iso-
lante ou si les parois sont jointes par soudure.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime permanent 17
C’est le cas le plus couramment rencontré dans la réalité où les parois ne sont pas
homogènes. Considérons à titre d’exemple un mur de largeur 𝐿 constitué d’agglomérés
creux (figure 2.6).
1
𝑅 =𝑅 +𝑅 + +𝑅 +𝑅
1 1 1 [2.12]
+ +
𝑅 𝑅 𝑅
On notera bien que cette solution n’est qu’approchée car le transfert réel est 2D du
fait des différences entre les conductivités thermiques 𝜆 et 𝜆 , avec :
𝑅 = ;𝑅 = ;𝑅 = ;𝑅 = ;𝑅 = ;𝑅 = ;
ℓ ℓ ℓ ℓ ℓ ℓ
1
𝑅 =
ℎ ℓ𝐿
Ce qui peut être schématisé par le schéma électrique équivalent représenté sur la
figure 2.7.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
18 Transfert de chaleur 1
𝑑𝑇 𝑑𝑇
𝜑 = −2𝜋𝑟𝐿𝜆 et 𝜑 = −2𝜋(𝑟 + 𝑑𝑟)𝐿𝜆
𝑑𝑟 𝑑𝑟
soit :
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime permanent 19
𝑟
𝑇(𝑟) − 𝑇 𝑙𝑛
𝑟
= 𝑟 [2.13]
𝑇 −𝑇 𝑙𝑛
𝑟
2𝜋𝜆𝐿(𝑇 − 𝑇 )
𝜑= 𝑟 [2.14]
𝑙𝑛
𝑟
Cette relation peut aussi être mise sous la forme : 𝜑 = avec 𝑅 = et être
représentée par le schéma électrique équivalent de la figure 2.9.
C’est le cas pratique d’un tube recouvert d’une ou plusieurs couches de matériaux
différents et où l’on ne connaît que les températures 𝑇 et 𝑇 des fluides en contact
avec les faces interne et externe du cylindre ; ℎ et ℎ sont les coefficients de transfert
de chaleur par convection entre les fluides et les faces internes et externes (voir figure
2.10).
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
20 Transfert de chaleur 1
d’où :
𝑇 −𝑇
𝜑= 𝑟 𝑟
𝑙𝑛 𝑙𝑛 [2.15]
1 𝑟 𝑟 1
+ + +
ℎ 2𝜋𝑟 𝐿 2𝜋𝜆 𝐿 2𝜋𝜆 𝐿 ℎ 2𝜋𝑟 𝐿
Ce qui peut être représenté par le schéma électrique équivalent de la figure 2.11.
Nous venons de donner la valeur de la résistance thermique pour quelques cas par-
ticuliers d’intérêt pratique. De façon plus générale, la résistance thermique d’un tube de
flux (voir figure 2.12) s’écrit :
𝑑𝑟
𝑅= [2.16]
𝜆(𝑟) 𝑆(𝑟)
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime permanent 21
Dans les exemples traités précédemment, le transfert de chaleur entre une surface à
température 𝑇 et le milieu environnant a été considéré comme purement convectif. Dans
le cas où le fluide en contact avec la surface est un gaz et où la convection est naturelle,
le transfert de chaleur par rayonnement avec les parois (à la température moyenne 𝑇 )
entourant la surface peut devenir du même ordre de grandeur que le transfert de chaleur
par convection naturelle et ne peut plus être négligé.
𝜑 = 𝜎𝜀𝑆 𝑇 − 𝑇
que l’on peut mettre sous la forme linéaire 𝜑 = ℎ 𝑆(𝑇 − 𝑇 ), ℎ étant appelé le coef-
ficient de transfert radiatif ℎ = 𝜎𝜀 𝑇 + 𝑇 (𝑇 + +𝑇 ).
Le coefficient de transfert radiatif ℎ varie peu pour des variations limitées des tem-
pératures 𝑇 et 𝑇 et peut pour un premier calcul simplifié être considéré comme cons-
tant. Par exemple avec 𝜀 = 0,9, 𝑇 = 60 °𝐶 et 𝑇 = 20 °C, la valeur exacte est ℎ =
6,28 W m K . Si 𝑇 devient égale à 50 °C (au lieu de 60 °C), la valeur de ℎ devient
égale à 5,98 W m K , soit une variation de seulement 5 %.
Dans le cas où la diffusion de la chaleur ne s’effectue pas selon une direction unique,
plusieurs méthodes de résolution peuvent être appliquées.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
22 Transfert de chaleur 1
Un problème de transfert de chaleur sur un système défini par ses limites spatiales
est caractérisé par l’équation de la chaleur et les conditions aux limites vérifiées par la
température sur les frontières du système. Ces conditions aux limites peuvent être :
La méthode de résolution par séparation des variables ne s’applique que si une seule
condition aux limites est non homogène. Cette méthode repose sur une décomposition
de la température en un produit de fonctions et sur le théorème de superposition des
solutions. Elle s’applique globalement de la manière suivante :
– recherche des fonctions de la forme 𝑇 (𝑥, 𝑦, 𝑧) = 𝑋 (𝑥)𝑌 (𝑦)𝑍 (𝑧) satisfaisant
au système formé par l’équation de la chaleur et les conditions aux limites homogènes ;
– recherche de la solution unique du système complet sous la forme 𝑇(𝑥, 𝑦, 𝑧) =
∑ 𝐴 𝑇 (𝑥, 𝑦, 𝑧) , les coefficients 𝐴 étant déterminés en utilisant la condition limite
non homogène.
Nous allons illustrer cette méthode à travers la résolution d’un problème 2D. Con-
sidérons une plaque dont trois côtés sont maintenus à une température 𝑇 et le quatrième
à 𝑇 (voir figure 2.14). Par un changement de variable, on peut se ramener au cas où
𝑇 = 0.
+ =0 (a)
𝑇(0, 𝑦) = 0 (b)
𝑇(𝑒, 𝑦) = 0 (c)
𝑇(𝑥, 0) = 0 (d)
𝑇(𝑥, 𝑒) = 𝑇 (e)
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime permanent 23
Figure 2.14. Schéma d’une plaque avec températures imposées sur les côtés
𝑇(𝑥, 𝑦) = 𝑋(𝑥)𝑌(𝑦)
On en déduit que :
=− =𝐾
où 𝐾 est une constante car les deux fonctions 𝑋 et 𝑌 dépendent l’une de 𝑥 et l’autre de 𝑦.
On a :
et :
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
24 Transfert de chaleur 1
Les deux conditions ne sont pas réalisables simultanément, donc la constante 𝐾 est
négative et égale à −𝜔 .
Dans ce cas :
𝑋 = 𝐴 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑥) + 𝐵 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑥)
𝑌 = 𝐶 𝑐𝑜𝑠ℎ(𝜔𝑦) + 𝐷 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝜔𝑦)
et :
et 𝑇(𝑥, 𝑦) = 𝐸 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑥)𝑠𝑖𝑛ℎ(𝜔𝑦) :
La solution générale est une superposition des solutions à variables séparées qui
forment une base de l’espace des solutions soit :
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime permanent 25
𝑇
= 𝑐𝑜𝑠(𝜔 𝑒)
𝜔
soit :
𝑇
𝑇(𝑥, 𝐿) 𝑠𝑖𝑛(𝜔 𝑥) 𝑑𝑥 = [(−1) − 1]
𝜔
On a également :
𝑠𝑖𝑛(𝜔 𝑥)𝑠𝑖𝑛(𝜔 𝑥) 𝑑𝑥 = 0 si 𝑚 ≠ 𝑛
d’où :
𝑒𝐸
𝑇(𝑥, 𝐿) 𝑠𝑖𝑛(𝜔 𝑥) 𝑑𝑥 = 𝐸 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝜔 𝐿) 𝑠𝑖𝑛 (𝜔 𝑥) 𝑑𝑥 = 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝜔 𝐿)
2
2 𝑇 [(−1) − 1] 2 𝑇 [(−1) − 1]
𝐸 = =
𝑒 𝜔 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝜔 𝐿) 𝑚𝜋 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝜔 𝐿)
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
26 Transfert de chaleur 1
𝜑 = 𝜆𝐹(𝑇 − 𝑇 ) [2.18]
avec :
– 𝜆, conductivité thermique du milieu séparant les surfaces S et S (W m-1 K-1) ;
– 𝑇 , température de la surface 𝑆 (K) ;
– 𝑇 , température de la surface 𝑆 (K) ;
– 𝐹, coefficient de forme (m).
Si les dimensions longitudinales sont grandes devant l’épaisseur e des parois (suppo-
sée constante), les coefficients de forme des différents éléments ont pour valeur :
𝑆
𝐹 =
𝐿
𝐹 = 0,54 𝐷
𝐹 = 0,15 𝐿
avec :
– 𝑆 , aire de la paroi i ;
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime permanent 27
𝜑= 𝜆 𝐹 𝛥𝑇 + 𝜆𝐹 𝛥𝑇 + 𝜆𝐹 𝛥𝑇
avec :
– 𝜆 , conductivité thermique (équivalente si paroi multicouche) de la paroi i
(W m-1 K-1) ;
– 𝛥𝑇 , différence de température entre les faces intérieure et extérieure de la paroi i
(°C).
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
28 Transfert de chaleur 1
i,j+1
Δy
i-1,j i,j i+1,j
Δy
i,j-1
Δx Δx
𝜕𝑇 1 𝜕𝑇 1
𝜕 𝑇 𝑖 + ,𝑗 − 𝑖 − ,𝑗 𝑇(𝑖 + 1, 𝑗) + 𝑇(𝑖 − 1, 𝑗) − 2 𝑇(𝑖, 𝑗)
(𝑖, 𝑗) ≈ 𝜕𝑥 2 𝜕𝑥 2 =
𝜕𝑥 ∆𝑥 ∆𝑥
𝜕𝑇 1 𝜕𝑇 1
𝜕 𝑇 𝑖, 𝑗 + − 𝑖, 𝑗 − 𝑇(𝑖, 𝑗 + 1) + 𝑇(𝑖, 𝑗 − 1) − 2 𝑇(𝑖, 𝑗)
𝜕𝑦 2 𝜕𝑦 2
(𝑖, 𝑗) ≈ =
𝜕𝑦 ∆𝑦 ∆𝑦
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime permanent 29
Δ𝑥
𝜑1 i,j+1
𝜑1 + 𝜑2 + 𝜑3 = ℎℓΔ𝑥 𝑇𝑝 − 𝑇∞
Δ𝑥 𝜑3
ou :
i-1,j
i,j
𝜑1 + 𝜑2 + 𝜑3 = 𝜙ℓΔ𝑥
Δ𝑥
𝜑2
i,j-1
Un bilan thermique appliqué à la surface grise (rectangle de côtés Δ𝑥/2 et Δ𝑦/2, voir
figure 2.17) conduit au résultat suivant compte tenu des formules établies précédem-
ment :
𝑇(𝑖, 𝑗 − 1) + 𝑇(𝑖, 𝑗 + 1)
𝑇(𝑖 − 1, 𝑗) + + 𝐵𝑖𝑇
𝑇(𝑖, 𝑗) = 2
2 + 𝐵𝑖
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
30 Transfert de chaleur 1
Un bilan thermique appliqué à la surface grise (voir figure 2.18) conduit au résultat
suivant compte tenu des formules établies précédemment :
– densité de flux 𝜙 (en W m-2) imposée :
𝑇(𝑖 − 1, 𝑗) + 𝑇(𝑖, 𝑗 − 1)
+ 𝐵𝑖𝑇
𝑇(𝑖, 𝑗) = 2
1 + 𝐵𝑖
𝑇(𝑖 + 1, 𝑗) + 𝑇(𝑖, 𝑗 − 1)
𝑇(𝑖 − 1, 𝑗) + 𝑇(𝑖, 𝑗 + 1) + + 𝐵𝑖𝑇
𝑇(𝑖, 𝑗) = 2
3 + 𝐵𝑖
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime permanent 31
REMARQUE.
– On n’applique aucun calcul sur les points du contour où la température est impo-
sée.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
32 Transfert de chaleur 1
– La valeur de la température sera rangée dans un tableau 𝑇(𝑖, 𝑗), on pourra utiliser
un autre tableau 𝐿(𝑖, 𝑗) dont les valeurs indiqueront si le point de coordonnées
(𝑖Δ𝑥, 𝑗Δ𝑦) appartient au domaine (𝐷) et le type d’équation aux différences finies
qui s’y applique.
On peut noter que la discrétisation décrite ici revient très exactement à simuler un
milieu bidimensionnel conducteur de l’électricité par un réseau de résistances reliant
chaque nœud à ses voisins.
La barre est supposée de section suffisamment faible pour qu’il n’y ait pas de varia-
tion de température dans une même section droite à une distance 𝑥 de l’encastrement
dans la paroi à 𝑇 .
Effectuons un bilan d’énergie (voir figure 2.21) sur le système constitué par la por-
tion de barre comprise entre les abscisses 𝑥 et 𝑥 + 𝑑𝑥 (nous retenons l’hypothèse du
régime permanent et nous négligeons le rayonnement).
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime permanent 33
Figure 2.21. Représentation des flux élémentaires sur une barre encastrée
𝑑𝑇 𝑑𝑇
𝜆𝑆 − 𝜆𝑆 = ℎ𝑝 𝑑𝑥 [𝑇(𝑥) − 𝑇 ]
𝑑𝑥 𝑑𝑥
𝜆𝑆 = ℎ𝑝 [𝑇(𝑥) − 𝑇 ]
𝑑 𝑇 ℎ𝑝 [2.19]
− (𝑇 − 𝑇 ) = 0
𝑑𝑥 𝜆𝑆
Une ailette est un milieu bon conducteur de la chaleur dont une dimension est grande
devant les autres, exemple : barre d’épaisseur 𝑒 et de longueur 𝐿, avec 𝑒 ≪ 𝐿. Elles
sont utilisées à chaque fois que des densités de flux élevées sont à transmettre dans un
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
34 Transfert de chaleur 1
– en 𝑥 = 𝐿 → ∞, 𝜃(𝐿) → 0. (b)
(b) ⇒ 𝐴 = 0
(a) ⇒ 𝐵 = 𝑇 − 𝑇
𝑇(𝑥) − 𝑇
= 𝑒𝑥𝑝(−𝜔𝑥) [2.20]
𝑇 −𝑇
Le flux dissipé sur toute la surface de l’ailette peut être calculé par intégration du flux
de convection local :
𝜑 = ∫ ℎ𝑝 [𝑇(𝑥) − 𝑇 ]𝑑𝑥
ou plus facilement en remarquant que dans le cas du régime permanent, ce flux est le
même que celui transmis par conduction à la base de l’ailette soit : 𝜑 = 𝜑 (𝑥 = 0) :
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime permanent 35
avec : 𝜔 = .
𝜑 = ℎ𝑝 𝜆𝑆 (𝑇 − 𝑇 ) [2.21]
𝑇(𝑥 = 0) = 𝑇
La solution s’écrit :
𝑇(𝑥 = 0) = 𝑇
La solution s’écrit :
ℎ
𝑇(𝑥) − 𝑇 𝑐𝑜𝑠ℎ[𝜔(𝐿 − 𝑥)] + 𝑠𝑖𝑛ℎ[𝜔(𝐿 − 𝑥)]
= 𝜔𝜆 [2.24]
𝑇 −𝑇 ℎ
𝑐𝑜𝑠ℎ(𝜔𝐿) + 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝜔𝐿)
𝜔𝜆
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
36 Transfert de chaleur 1
ℎ
𝑡𝑎𝑛ℎ(𝜔𝐿) +
𝜑 = 𝜔𝜆𝑆 (𝑇 − 𝑇 ) 𝜔𝜆 [2.25]
ℎ
1+ 𝑡𝑎𝑛ℎ(𝜔𝐿)
𝜔𝜆
Effectuons un bilan thermique sur l’élément d’ailette compris entre les rayons 𝑟 et
𝑟 + 𝑑𝑟.
( )
= [𝑇(𝑟) − 𝑇 ]
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime permanent 37
Figure 2.22. Schéma d’une ailette circulaire et des flux élémentaires sur l’ailette
C’est une équation de Bessel (voir section A.5 de l’annexe) dont la solution s’écrit
sous la forme :
2ℎ
𝜃 = 𝐶 𝐼 (𝜔𝑟) + 𝐶 𝐾 (𝜔𝑟) où 𝜔 =
𝜆𝑒
( ) ( )
𝐶 =
( ) ( ) ( ) ( ) [ ( ) ( ) ( ) ( )]
( )
𝐶 = ( )
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
38 Transfert de chaleur 1
Elle définit les performances d’une ailette en comparant le flux dissipé à celui qui
serait dissipé dans une ailette de mêmes dimensions mais dont la température serait
uniforme et égale à celle de la base (conductivité thermique ∞, pas de résistance
thermique de conduction, donc pas de chute de température dans l’ailette).
1
𝜂= [2.28]
𝜔𝐿
𝑡𝑎𝑛ℎ(𝜔𝐿)
𝜂= [2.29]
𝜔𝐿
ℎ
𝑡𝑎𝑛ℎ(𝜔𝐿) +
𝜂= 𝜔𝜆 [2.30]
ℎ
𝜔𝐿 + 𝑡𝑎𝑛ℎ(𝜔𝐿)
𝜔𝜆
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime permanent 39
avec :
ℎ𝑝
𝜔=
𝜆𝑆
avec :
2ℎ
𝜔=
𝜆𝑒
Dans le cas de géométries plus complexes (ailettes à section variable, ailettes aiguil-
les, etc.), il existe des formules ou des abaques (voir section A.5 de l’annexe) permettant
de déterminer l’efficacité des ailettes et ensuite le flux de chaleur 𝜑 extrait par l’ailette
grâce à la relation : 𝜑 = 𝜂𝜑 .
𝑅 = [2.32]
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
40 Transfert de chaleur 1
𝑑 𝑇 ℎ𝑝
− (𝑇 − 𝑇 ) = 0
𝑑𝑥 𝜆𝑆
La solution peut se mettre sous la forme d’un quadripôle reliant le flux à l’entrée
de l’ailette 𝜑(0) en 𝑥 = 0 et la différence de température 𝑇 − 𝑇 en 𝑥 = 0, au flux à
la sortie 𝜑(𝐿) en 𝑥 = 𝐿 et la différence de température 𝑇 − 𝑇 en 𝑥 = 𝐿.
− 𝜃=0
avec : 𝜔 = .
Soit en 𝑥 = 0 :
𝜃(0) = 𝐴
𝜑(0) = −𝜆𝑆𝜔𝐵
Et en 𝑥 = 𝐿 :
𝑀 = matrice quadripolaire
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime permanent 41
𝜑(0) 𝜑(𝐿)
𝑅1 𝑅2
𝜃(0) 𝑅3 𝜃(𝐿)
Avec :
𝑐𝑜𝑠ℎ(𝜔𝐿) − 1 1
𝑅 =𝑅 = et 𝑅 =
𝜆𝜔𝑆 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝜔𝐿) 𝜆𝜔𝑆 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝜔𝐿)
𝑇(𝐿) − 𝑇 = (𝑇 − 𝑇 ) 𝑅 /(𝑅 + 𝑅 )
𝜑(0) 𝜑(𝐿)
𝑇(0) 𝑅1 𝑅2 𝑇(𝐿)
𝑅3
𝜑𝑝 𝑇∞
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
42 Transfert de chaleur 1
𝜙 = ℎ (𝑇 − 𝑇 ) + ℎ (𝑇 − 𝑇 )
𝑑 𝑇 (ℎ + ℎ )𝑝 ℎ 𝑇 +ℎ 𝑇
− 𝑇− =0
𝑑𝑥 𝜆𝑆 ℎ +ℎ
Dans certains cas, il est plus intéressant de conserver les potentiels 𝑇 et 𝑇 dans
l’analogie, le schéma est donné sur la figure 2.26.
Avec :
( )
𝑅 = 𝑅 ; 𝑅 = 𝑅 et 𝜔 =
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime permanent 43
Figure 2.26. Analogie électrique d’une ailette en contact avec deux températures
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
44 Transfert de chaleur 1
D’où : 𝑇(𝐿) − 𝑇 = 𝑇 − 𝑇 𝑅 /( + 𝑅 ).
Les ailettes sont utilisées lorsqu’il faut extraire une densité de flux importante dans
un encombrement réduit, exemples : radiateur d’automobile, carter de moteur refroidi
par air, évaporateur de climatiseur.
Des ailettes étroites et rapprochées sont meilleures que des ailettes plus grandes et
espacées mais on est limité par les pertes de charges du fluide avec lequel les ailettes
échangent de la chaleur (elles augmentent si l’on diminue trop l’écartement des ailet-
tes). L’ailette est d’autant plus performante que sa conductivité thermique est élevée.
Le choix des ailettes est alors un compromis entre le coût, l’encombrement, la masse,
les pertes de charge et le transfert de chaleur.
Les murs d’une pièce climatisée à 25 °C sont constitués des différentes couches sui-
vantes de l’extérieur vers l’intérieur :
– 2 cm d’enduit en ciment ;
– 20 cm d’agglomérés creux ;
– 5 cm de polystyrène ;
– 1 cm de plâtre.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime permanent 45
Corrigé
1. Les résistances thermiques de convection et de conduction dans les différentes
couches sont en série, donc la résistance thermique globale entre l’air extérieur et l’air
intérieur s’écrit :
â
𝑅= + + + + +
â
, , , ,
𝑅𝑆 = + + + + + = 2,15 K m W
, , , ,
2. 𝜑 = = × 40 = 185 W.
,
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
46 Transfert de chaleur 1
4. On a la relation :
𝜑 =ℎ 𝑆 𝑇 −𝑇 d’où : 𝑇 = 𝑇 + = 25 + = 25,9 °C
×
𝜑= = × 40 = 111,5 W
,
On a la relation :
𝜑 = ℎ 𝑆 𝑇 − 𝑇 , d’où : 𝑇 = 𝑇 + = 25 + = 25,6 °C
×
𝜑= = × 40 = 548,4 W
,
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime permanent 47
Un oléoduc de diamètre 100/108 mm est isolé par une couche de laine de verre
d’épaisseur 𝑒 = 50 𝑚𝑚 et de conductivité thermique 𝜆 = 0,042 W m K . La
température d’entrée de l’huile est 𝑇 = 50 °C, la température de l’air extérieur est
𝑇 = −15 °C et le coefficient d’échange avec l’air extérieur ℎ = 30 W m K
(vent fort). Si le débit d’huile est 𝑚̇ = 6,4 kg s , la chaleur massique de l’huile
𝑐 = 2 100 J kg K , quelle est la température de l’huile au bout d’une longueur
𝐿 = 10 km ?
Corrigé
En effectuant un bilan thermique sur la portion de fluide situé entre les abscisses 𝑥
et 𝑥 + 𝑑𝑥, on peut écrire :
𝑚̇𝑐 𝑑𝑇 = 𝑑𝑥 [2.33]
𝑅 =𝑅 +𝑅 +𝑅 +𝑅 = + + + [2.34]
Un coefficient de transfert convectif liquide/paroi est au moins 100 fois plus élevé
qu’un coefficient convectif gaz/paroi ce qui permet de négliger 𝑅 devant 𝑅 .
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
48 Transfert de chaleur 1
La conductivité thermique d’un acier est supérieure à 15 W m-1 K-1 soit 300 fois la
conductivité de la laine de verre dont l’épaisseur est de plus supérieure, ce qui permet
de négliger 𝑅 devant 𝑅 .
3. Déterminer les conditions pour lesquelles l’adjonction d’un manchon permet bien
de diminuer les pertes thermiques.
Corrigé
1. La résistance thermique globale dans le cas d’un tube non isolé s’écrit :
𝑅 = + +
𝑅 = + + +
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime permanent 49
𝑅 −𝑅 >0⟹ + − >0
L’expérience montre qu’un conducteur filiforme fin parcouru par un courant élec-
trique et soumis à un écoulement transversal d’un fluide atteint très rapidement un état
d’équilibre thermique sous l’influence d’une part de l’effet Joule et d’autre part des per-
tes de chaleur par conduction le long du fil et surtout par convection sur la surface
latérale du fil immergé dans le fluide. Si le fil est chauffé modérément, l’effet du rayon-
nement thermique est négligeable par rapport à celui de la convection. Ce principe est
utilisé pour mesurer (à partir de la variation du coefficient d’échange par convection ℎ)
la vitesse du fluide à l’aide d’un dispositif appelé « anémomètre à fil chaud ».
2. Calculer les pertes par conduction aux extrémités du fil. À partir de quelle lon-
gueur 2ℓ du fil peut-on considérer que les pertes de chaleur par les extrémités du fil
sont indépendantes de la longueur ?
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
50 Transfert de chaleur 1
3. Lorsque le fil parcouru par un courant d’intensité 𝐼 est placé dans un écoulement
pour lequel le coefficient d’échange par convection ℎ est connu, calculer l’expression
de la résistance électrique 𝑅 du fil et en déduire l’expression d’une température
ℓ
moyenne 𝜃̅ telle que 𝑅 = 𝑅 (1 + 𝛽𝜃̅) avec 𝑅 = .
4. Dans la pratique, c’est le coefficient d’échange par convection ℎ que l’on désire
mesurer. Cela est rendu possible par la mesure simultanée de l’intensité 𝐼 et de la résis-
tance 𝑅 du fil. Montrer que l’on peut déterminer le coefficient d’échange par convection
ℎ à partir des grandeurs caractéristiques du fil à la température 𝑇 et des valeurs à
l’équilibre de la résistance électrique 𝑅 et de l’intensité du courant 𝐼.
Corrigé
1. En effectuant un bilan thermique sur la portion de fil située entre les abscisses
𝑥 et 𝑥 + 𝑑𝑥, on peut écrire : 𝜑 + 𝜑 = 𝜑 +𝜑 .
avec :
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime permanent 51
( )
Soit en posant 𝜃 = 𝑇 − 𝑇 : 𝜆𝑆 − 𝜆𝑆 + 𝐼 𝑑𝑥 = ℎ𝑝 𝑑𝑥 𝜃.
− − 𝜃= [2.35]
Avec : 𝜔 = − = − .
– en 𝑥 = ℓ : = 0.
On en déduit :
[ (ℓ )]
𝜃(𝑥) = 𝜃 1 − ( ℓ)
[2.36]
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
52 Transfert de chaleur 1
ℓ ( ) ℓ ℓ
3. 𝑅 = 2 ∫ 𝑑𝑥 = + ∫ 𝜃(𝑥)𝑑𝑥.
ℓ ℓ
∫ 𝜃(𝑥)𝑑𝑥 = 𝜃 ∫ [1 − 𝑐𝑜𝑠ℎ(𝜔𝑥) + 𝑡𝑎𝑛ℎ(𝜔ℓ)𝑠𝑖𝑛ℎ(𝜔𝑥)]𝑑𝑥 =
𝜃 ℓ− 𝑡𝑎𝑛ℎ(𝜔ℓ)
D’où :
2𝜌 ℓ 2𝜌 𝛽 1 8𝜌 ℓ 8𝜌 𝛽ℓ 1
𝑅= + 𝜃 ℓ − 𝑡𝑎𝑛ℎ(𝜔ℓ) = + 𝜃 ℓ − 𝑡𝑎𝑛ℎ(𝜔ℓ)
𝑆 𝑆 𝜔 𝜋𝑑 𝜋𝑑 𝜔
ℓ
de la forme : 𝑅 = 𝑅 (1 + 𝛽𝜃̅) avec 𝑅 = et 𝜃̅ = 𝜃 ℓ − 𝑡𝑎𝑛ℎ(𝜔ℓ) .
( ℓ)
4. −1= 1− . [2.37]
ℓ
ℎ= 𝜔 + où : 𝑆 = et : 𝑝 = 𝜋𝑑
3. Calculer les erreurs relatives que l’on aurait commises en considérant les deux
cas suivants :
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime permanent 53
Corrigé
1. La température de l’ailette est donnée par la relation [2.24] :
( ) [ ( )] [ ( )]
=
( ) ( )
Soit : 𝑇(𝐿) = 𝑇 + (𝑇 − 𝑇 ) .
( ) ( )
× ×( , , )
Avec : 𝜔 = = × , × ,
= 5,885 et 𝐿 = 0,1 m, d’où : 𝑇(𝐿) = 58,1 °C.
Et le flux total dissipé par l’ailette est donné par la relation [2.25] :
ℎ
𝑡𝑎𝑛ℎ(𝜔𝐿) +
𝜑 = 𝜔𝜆𝑆 (𝑇 − 𝑇 ) 𝜔𝜆
ℎ
1+ 𝑡𝑎𝑛ℎ(𝜔𝐿)
𝜔𝜆
D’où : 𝜑 = 26,0 W.
( )
2. L’efficacité de l’ailette est donnée par la relation [2.30] : 𝜂 =
( )
d’où : 𝜂 = 0,906.
Comme on peut le voir sur les photos ci-après, les anses de théières marocaines ont
subi une modification : on est passé d’un cylindre plein en acier (cas n° 1) à un cylindre
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
54 Transfert de chaleur 1
plat en acier inoxydable (cas n° 2). Le but de cet exercice est de montrer l’intérêt de cette
modification.
On donne : 𝑇 = 70 °𝐶 ; 𝑇 = 20 °𝐶 ; ℎ = 15 W m K ; 𝜆 =
40 W m K ; 𝜆 = 15 W m K ; 𝐷 = 10 mm ; ℓ = 15 mm ; 𝐿 = 15 cm ;
𝑒 = 2 mm.
1. Source : https://artisanat-shop.com/theiere-marocaine-ancienne.html.
2. Source : https://www.amazon.fr/Olympia-Th%C3%A9i%C3%A8re-arabe-acier-inoxydable/
dp/B00237XOA6/ref=sr_1_5?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91
&dchild=1&keywords=th%C3%A9i%C3%A8re+marocaine&qid=1626790160&s=kitchen&sr=
1-5.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime permanent 55
Corrigé
1. L’équation de l’ailette s’écrit (relation [2.19]) :
−𝜔 𝑇−𝑇 =0
avec : 𝜔 = .
En 𝑥 = 0 : 𝑇 = 𝑇 (contact parfait).
En 𝑥 = : = 0 (symétrie).
𝑇 𝑥 =𝑇 + 𝑇 −𝑇
D’où : 𝑇 =𝑇 + 𝑇 −𝑇 .
3. Application numérique :
- cas n° 1 :
𝐿 1
𝑇 =𝑇 + 𝑇 −𝑇
2 ℎ𝑃 𝐿
𝑐𝑜𝑠ℎ
𝜆𝑆 2
1
= 20 + 70 − 20 = 54,5 °C
15 × 𝜋 × 0,01
𝑐𝑜𝑠ℎ × 0,075
40 × 𝜋 × 0,005
- cas n° 2 :
𝐿 1
𝑇 =𝑇 + 𝑇 −𝑇
2 ℎ𝑃 𝐿
𝑐𝑜𝑠ℎ
𝜆𝑆 2
1
= 20 + 70 − 20 = 27,9 °C
15 × 2 × 0,002 + 0,01
𝑐𝑜𝑠ℎ × 0,075
15 × 0,002 × 0,01
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
56 Transfert de chaleur 1
L’anse qui était « brûlante » dans le cas n° 1 car 𝑇 ≫𝑇 ne l’est plus dans le
cas n° 2 car 𝑇 <𝑇 , ce qui justifie la modification.
Afin d’accroître le transfert de chaleur entre l’eau et l’air, on décide de disposer des
ailettes longitudinales en acier (𝜆 = 40 W m K ).
1. Les ailettes doivent-elles être placées côté eau ou côté air ? Justifier leur implan-
tation. Pour des raisons aérodynamiques, leur nombre est fixé à 20. Elles sont soudées
le long des génératrices du tube sur toute la longueur ℓ et régulièrement espacées sur le
cercle directeur. Soient 𝐿 leur hauteur et 𝑒 leur épaisseur supposée constante (ailette
rectangulaire). Afin de minimiser le poids de matière première, on impose le produit
𝑒𝐿 = 128 mm .
5. Quel est le flux de chaleur échangé entre l’eau et l’air si 𝑇 − 𝑇 = 60° C ? Com-
parer ce flux à celui qui serait échangé par le même dispositif non muni d’ailettes.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime permanent 57
Corrigé
1. Les ailettes sont placées du côté où le coefficient de transfert convectif est le plus
faible soit du côté de l’air.
2. Le flux dissipé sur la surface des 20 ailettes avec transfert à l’extrémité s’écrit :
( )
𝜑 = 20𝜔𝜆𝑆 [𝑇(𝑅 ) − 𝑇 ]
( )
où : 𝑆 = 𝑒ℓ ; 𝑃 = 2(𝑒 + ℓ) ; 𝜔 = .
( )
𝜑 =𝜑 +𝜑 = 20𝜔𝜆𝑆 + ℎ (2𝜋𝑅 − 20𝑒) ℓ [𝑇(𝑅 ) −
( )
𝑇]
Les paramètres 𝑒 et 𝐿 étant liés par la relation 𝑒𝐿 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒, les différents flux
ne dépendent en fait que du seul paramètre 𝑒. On est ainsi ramené au problème de
recherche de l’extremum de la fonction 𝜑 d’une seule variable. Plusieurs méthodes
sont applicables :
– dériver la fonction et trouver la valeur qui annule la dérivée. Dans ce cas précis,
l’expression des flux en fonction de 𝑒 est relativement complexe, ce qui rend cette mé-
thode compliquée. On pourrait toutefois l’appliquer en considérant l’expression simpli-
fiée correspondant à l’hypothèse d’un flux nul à l’extrémité de l’ailette conduisant à :
𝜑 = 20𝜔𝜆𝑆 𝑡𝑎𝑛ℎ(𝜔𝐿) [𝑇(𝑅 ) − 𝑇 ] dont la dérivation est plus aisée ;
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
58 Transfert de chaleur 1
surface ailetée + surface sans ailette. Les extrema sont légèrement différents car aug-
menter l’épaisseur des ailettes diminue la surface d’échange sans ailettes. Les valeurs
qui maximisent le flux dissipé par les ailettes sont : 𝑒 = 2,61 mm et 𝐿 = 4,90 mm.
où : 𝑅 = ; 𝑅 = ; 𝑅 = ( )ℓ
; 𝑅 =
ℓ ℓ
.
ℓ
Soit : 𝑅 = + + ( )ℓ
.
ℓ ℓ ℓ
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime permanent 59
Corrigé
On peut en première approximation négliger le flux de chaleur ayant traversé les
« bords » et les « coins » de la chambre froide et ne considérer que le transfert 1D à
travers les parois planes.
avec : 𝑆 = 5ℓ .
𝑇 −𝑇
𝜑=
1 𝑒 𝑒 1
+ + +
ℎ𝑆 𝜆 𝑆 𝜆 𝑆 ℎ 𝑆
On peut affiner le calcul en considérant les pertes par les bords et par les coins. Le
sol étant parfaitement isolé, on ne doit considérer que 8 bords et 4 coins. Le problème
qui se pose est que la paroi est bicouche, on considère dans ce cas une conductivité ther-
mique équivalente 𝜆 telle que le mur d’épaisseur 𝑒 = 𝑒 + 𝑒 et de conductivité thermi-
que 𝜆 ait la même résistance thermique que le mur réel soit :
𝑒 𝑒 𝑒
= +
𝜆 𝜆 𝜆
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
60 Transfert de chaleur 1
d’où : 𝜆 = 0,0705 W m K .
𝜑=𝜆 𝐹 + 𝐹 + 𝐹 𝛥𝑇
ou encore : 𝜑 = avec : 𝑅 = .
∑ ∑ ∑
ℓ
Et : 𝐹 =𝐹 = ;𝐹 =𝐹 = 0,54ℓ ; 𝐹 =𝐹 = 0,15𝑒 car
l’enceinte est cubique.
On en déduit : 𝑅 = 0,0734 W K .
D’où : 𝜑 = = 687 W.
De l’eau glacée à 8 °C circule à la vitesse de 0,5 m s-1 à l’intérieur d’un tube en acier
de diamètres intérieur et extérieur 20/27 mm. Ce tuyau est isolé par une couche d’isolant
de 10 mm d’épaisseur. La température de l’air ambiant est égale à 25 °C. La longueur
du tuyau est de 30 mètres.
Corrigé
1. Le flux de chaleur transféré se calcule par :
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime permanent 61
𝜑=𝐿
𝑇 .−𝑇
𝜑=𝐿
1
ℎ 𝜋𝐷
Les propriétés physiques de l’eau auraient donc dû être calculées pour une tempé-
rature 𝑇 = 8 °C, elles l’ont été à 12 °C, ce qui est toutefois très proche et dispense
de reprendre le calcul.
3. Un bilan thermique sur l’eau entre l’entrée et la sortie du tube permet d’écrire :
𝜑 = 𝑚̇ 𝑐 𝛥𝑇
On en déduit : 𝛥𝑇 = ̇
= 0,12 °C.
Dans une installation de chauffage individuel, l’eau issue d’une chaudière à une
température de 50 °C est distribuée vers les radiateurs situés dans les pièces à chauffer
par un réseau de tubes en cuivre de diamètres 12/14 mm. Une longueur de tube de 5 m
est située dans des combles non isolés où la température moyenne de l’air est de 10 °C.
L’eau circule dans les tubes avec une vitesse 𝑣 = 0,5 m s . Le coefficient de convec-
tion naturelle entre la surface extérieure du tube et l’air est ℎ = 10 W m K , l’émis-
sivité du cuivre est de 0,4. On supposera que l’abaissement de température de l’eau est
faible par rapport à la différence entre la température de l’eau et la température de l’air.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
62 Transfert de chaleur 1
Corrigé
1. 𝜙 = 𝜎𝜀 𝑇 − 𝑇 = 5,67 × 10 × 0,4 × (323 − 283 ) = 101,4 W m .
𝜙 101,4
ℎ = = = 2,53 W m K
𝑇−𝑇 323 − 283
2.
La conductivité du cuivre est de l’ordre de 400 W m-1 K-1 et son épaisseur est de
1 mm soit une résistance thermique 𝑅 = ≈ 2,5 × 10 K m W tout à fait
négligeable devant 𝑅 .
𝑅 = =( )
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime permanent 63
et :
𝑇−𝑇
𝜑= = (ℎ + ℎ )𝜋𝐷 𝐿(𝑇 − 𝑇 )
𝑅
4. 𝑅 =𝑅 + = +
D’où : + =( )
.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
64 Transfert de chaleur 1
d’un matériau conducteur 𝜆 et son diamètre 𝑑 est faible devant sa longueur 𝑙, l’approxi-
mation de l’ailette en régime permanent peut être utilisée pour modéliser le thermo-
couple. On supposera que la paroi impose sa température 𝑇 au thermocouple en 𝑥 = 0.
4. Que deviendrait cette erreur avec 𝑇 = 800 °C et 𝑇 = 820 °C, les autres paramè-
tres étant inchangés ?
Corrigé
1. Les échanges qui interviennent sur le thermocouple entre la traversée de la paroi
en 𝑥 = 0 et son extrémité en 𝑥 = 𝑙 sont les suivants :
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime permanent 65
Il faut résoudre l’équation de la chaleur avec les conditions aux limites entre 𝑥 = 0
et 𝑥 = 𝑙 pour pouvoir calculer la température 𝑇(𝑙) indiquée par le thermocouple.
− 𝑇−𝑇 − 𝑇−𝑇 +𝑇 −𝑇 =0
− 𝑇−𝑇 = 𝑇 −𝑇 (a)
avec : ℎ = ℎ + ℎ .
𝑇(𝑥 = 0) = 𝑇 (b)
(𝑥 = 𝑙) = 0 (c)
La solution générale de l’équation homogène (sans second membre) est donnée par :
avec : 𝜔 = = .
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
66 Transfert de chaleur 1
𝑇 − 𝑇 = 𝐴 𝑐𝑜𝑠ℎ(𝜔𝑥) + B 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝜔𝑥) + 𝑇 −𝑇
avec :
– en 𝑥 = 0 : 𝑇 − 𝑇 = 𝐴 + 𝑇 −𝑇 d’où : 𝐴 = 1 − 𝑇 −𝑇 ;
( )
𝑇−𝑇 = 1− 𝑇 −𝑇 𝑐𝑜𝑠ℎ(𝜔𝑥) − ( )
𝑠𝑖𝑛ℎ(𝜔𝑥) + 𝑇 −𝑇
[ ( )]
𝑇−𝑇 = 𝑇 −𝑇 1− ( )
+
Et en particulier en (𝑥 = 𝑙) : 𝑇(𝑙) − 𝑇 = 𝑇 − 𝑇 1− ( )
+ .
ℎ ≈ 𝜎𝜀 𝑇 +𝑇 𝑇 +𝑇
= 5,67 × 10 × 0,9 × (293 + 313 )(293 + 313)
ℎ ≈ 5,68 W m K
× .
𝜔= = = 145,4
× ,
, ,
𝑇(𝑙) − 𝑇 = (40 − 20 ) + 1− (
= (40 −
, , , × , )
20 )[0,0537 + 1,5 × 10 ] = 1,08 °C
L’effet du rayonnement (terme ) est beaucoup plus important que l’effet d’ailette
(terme (
) dans ce cas de figure.
)
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime permanent 67
4. La valeur de ℎ devient :
ℎ ≈ 𝜎𝜀 𝑇 +𝑇 𝑇 +𝑇
= 5,67 × 10 × 0,9 × (1073 + 1093 )(1073 + 1093)
ℎ ≈ 259,3 W m K
× ,
𝜔= = = 268,1
× ,
, ,
𝑇(𝑙) − 𝑇 = 20 × + 1− (
= 20 × [0,722 +
, , , × , )
7,8. 10 ] = 14,4 °C
L’erreur de mesure, qui n’est due qu’au rayonnement dans le cas étudié, augmente
très fortement à haute température.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
68 Transfert de chaleur 1
5. Justifier le fait que les transferts de chaleur par rayonnement n’aient pas été pris
en compte.
Corrigé
1. L’épaisseur 𝑒 est faible devant le rayon 𝑅, donc en première approximation, on
peut traiter le problème comme celui d’une plaque d’épaisseur 𝑒. On a 3 résistances
thermiques en série dans le sens de l’épaisseur :
𝑅 = = = 5 × 10 Km W
.
𝑅 = = = 3,3 × 10 Km W
𝑅 = = = 3,3 × 10 Km W ;𝑅 ℓ = = = 3,3 ×
ℓ
10 Km W
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime permanent 69
donc 𝑅 est très petit devant 𝑅 dans les deux cas et on peut négliger la variation de la
température dans le tuyau en fonction de r.
𝜆𝑒 −ℎ 𝑇−𝑇 − ℎ (𝑇 − 𝑇 ) = 0 pour 0 ≤ 𝑥 ≤
𝑇 = 𝑇 pour 𝑥 = 0
= 0 pour 𝑥 =
( ) [ (ℓ )]
= ( ℓ)
𝜔= = = 20
× ,
ℓ 𝑡𝑎𝑛ℎ(𝜔ℓ)
ℎ +ℎ
𝜑 = 2𝜋𝐷 ℎ [𝑇 − 𝑇(𝑥)] 𝑑𝑥 = 2𝜋ℓ𝐷ℎ (𝑇 − 𝑇 ) 𝜔ℓ
ℎ +ℎ
𝑡𝑎𝑛ℎ(𝜔ℓ)
ℎ +ℎ
=𝜑 𝜔ℓ
ℎ +ℎ
( × , )
×
× ,
𝜑 = 56,8 × = 53,0 W
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
70 Transfert de chaleur 1
( )
Dans la partie supérieure du tube : 𝑇 ≈ ≈ 135 K.
D’où l’ordre de grandeur : ℎ ≈ 0,55𝜀 qui est bien négligeable devant 20 W m-2 K-1.
Corrigé
Le champ créé par une source linéaire d’intensité vérifie l’équation : 𝜑 =
−𝜆2𝜋𝑟 et s’écrit donc : 𝑇(𝑟) = 𝑙𝑛(𝑟) + 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒.
On utilise la méthode des images : pour obtenir une isotherme plane, on place une
deuxième source d’intensité − symétrique de la première source par rapport à la sur-
face du sol. Par raison de symétrie, les points de la surface du sol situés à égale distance
des deux sources (d’intensité égale en module et opposée en signe) subissent une in-
fluence égale et opposée de la part de ces deux sources et se trouvent bien sur une
isotherme. Les conditions aux limites sont donc bien respectées.
𝑇= 𝑙𝑛 + 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime permanent 71
Si 𝑟 = 𝑟 : 𝑇 = 𝑇 , d’où : 𝑇 = 𝑇 + 𝑙𝑛 .
( ℓ)
= = 𝑒𝑥𝑝 (𝑇 − 𝑇 ) = 𝐶
( ℓ)
d’où : 𝑥 + (𝑦 + ℓ) = 𝐶[𝑥 + (𝑦 − ℓ) ].
ℓ
Soit encore : 𝑥 + 𝑦 + ℓ =( )
.
ℓ
ℎ=ℓ et 𝑅 = ( )
( )
On en déduit : = .
𝐶 = −1 + 2 ± 1−2 − 1 = −1 + 2 + 1−2 −1
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
72 Transfert de chaleur 1
ou encore : 𝜑 .
Au bout d’un temps assez long pour que les indications soient stables, la tempéra-
ture au centre de la chaufferette est 𝑇 30 °C. L’expérimentateur scrupuleux mesure
également avec un fluxmètre la densité de chaleur 𝜙 330 W m sur les deux extré-
mités des blocs maintenues à 𝑇 20 °C.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime permanent 73
5. Déduire des données expérimentales les valeurs des paramètres inconnus en par-
ticulier celle de la conductivité thermique 𝜆 de la roche. Ces valeurs vous semblent-elles
réalistes ? L’hypothèse d’un champ de température 1D sur les blocs était-elle justifiée ?
Corrigé
1. 𝜙 = = ,
= 509,3 W m or 𝜙 = 330 W m .
× ×
2. Si la condition 𝐵𝑖 < 0,1 est respectée soit si < 0,1, alors on peut négliger le
gradient de température suivant le rayon et considérer que le champ de température dans
le bloc est 1D.
3. On peut dans ce cas écrire l’équation de la chaleur comme pour une ailette :
− 𝑚 (𝑇 − 𝑇 ) = 0 (a)
avec : 𝑚 = = .
Conditions limites :
𝑇(𝑧 = 𝑒) = 𝑇 (b)
𝜙 = −𝜆 (c)
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
74 Transfert de chaleur 1
𝜙 𝑡𝑎𝑛ℎ(𝑚𝑒)
𝑇(0) =
𝜆𝑚
𝜙
𝜙 = 𝜙 [ 𝑐𝑜𝑠ℎ(𝑚𝑒) − 𝑡𝑎𝑛ℎ(𝑚𝑒)𝑠𝑖𝑛ℎ(𝑚𝑒)] =
𝑐𝑜𝑠ℎ(𝑚𝑒)
5. On peut écrire : = ( )
d ’où : 𝑚𝑒 = 𝑐𝑜𝑠ℎ = 1,0.
( ) ( ) , × , × ( , )
Or : 𝑇(0) = , on en déduit : 𝜆 = ( )
= .
, ×
L’ordre de grandeur de cette valeur est conforme aux valeurs données en annexe.
, × , × ,
𝑚 = d’où : ℎ = (𝑚𝑒) =
× ,
Cette valeur est légèrement supérieure à la limite de 0,1, on peut donc prévoir que
l’estimation de la conductivité thermique est entachée d’une faible erreur.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime permanent 75
+ + =0 (a)
Conditions limites :
−𝜆 =𝜙 (b)
( , )
−𝜆 = ℎ[𝑇(𝑟 , 𝑧) − 𝑇 ] (c)
( , )
𝑇(𝑟, 𝑒) = 𝑇 (d)
soit encore : + + = 0.
On en déduit que les deux termes de la somme sont des constantes de même valeur
absolue et de signe opposé.
Supposons que : + = +𝛼 et : = −𝛼 .
En 𝑟 = 𝑟 : −𝜆 = ℎ[𝑇(𝑟 , 𝑧) − 𝑇 ] ⟹ −𝜆 = ℎ𝑅(𝑟 ).
( , ) ( )
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
76 Transfert de chaleur 1
Les deux fonctions 𝐼 et 𝐼 sont positives, donc cette égalité n’est pas réalisable.
On a donc : + = −𝛼 et : = +𝛼 .
En 𝑟 = 𝑟 : −𝜆 = ℎ[𝑇(𝑟 , 𝑧) − 𝑇 ] ⟹ −𝜆 = ℎ𝑅(𝑟 ).
( , ) ( )
On pose : 𝐻 = et 𝜔 = 𝛼𝑟 .
𝜔𝐽 (𝜔) = 𝐻𝐽 (𝜔)
En 𝑧 = 𝑒 : 𝑇(𝑟, 𝑒) = 𝑇 .
On utilise maintenant la condition non homogène (b) pour déterminer les coef-
ficients 𝐵 en calculant de deux façons différentes l’intégrale entre 0 et 𝑟 de la densité
de flux multipliée par 𝑟𝑑𝑟 et par la fonction propre 𝐽 (𝛼 𝑟) : ∫ 𝑟 𝐽 (𝛼 𝑟) 𝜙(𝑟) 𝑑𝑟 =
𝜙 ∫ 𝑟 𝐽 (𝛼 𝑟) 𝑑𝑟 = 𝜙 𝑟 𝐽 (𝛼 𝑟 ).
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime permanent 77
∫ 𝑟 𝐽 (𝛼 𝑟) 𝜙(𝑟) 𝑑𝑟 = ∫ 𝑟 𝐽 (𝛼 𝑟) 𝜆 ∑ 𝛼 𝐵 𝐽 (𝛼 𝑟)𝑐𝑜𝑠ℎ[𝛼 (𝑒 −
𝑧)] 𝑑𝑟
Et finalement :
( )
𝑇(𝑟, 𝑧) = ∑ 𝐽 (𝛼 𝑟) 𝑠𝑖𝑛ℎ[𝛼 (𝑒 − 𝑧)]
( ) {[ ( )] [ ( )] }
7. On peut également mettre en place une résolution numérique par différences finies
de l’équation de la chaleur. On réalise pour cela un maillage du système sur lequel on
identifie sur ce maillage 6 types différents de surfaces élémentaires sur lesquelles on
effectuera le bilan thermique général représenté sur la figure suivante.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
78 Transfert de chaleur 1
𝜑 =0
( , ) ( , ) ( , )
𝑇(0, 𝑗) =
– type 2 :
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime permanent 79
( , ) ( ) [ (, ) (, )] ( , )
𝑇(𝑖, 𝑗) = ( )( )
– type 5 :
𝜑 = 𝜋 𝑖− 𝑑𝑟 − 𝑖− 𝑑𝑟 𝜙
( , ) ( ) ( , ) ( ) (, )
𝑇(𝑖, 1) = ( )( )
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
80 Transfert de chaleur 1
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Chapitre 3
d’où :
𝑇−𝑇 ℎ𝑆
= 𝑒𝑥𝑝 − 𝑡 [3.1]
𝑇 −𝑇 𝜌𝑐𝑉
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
82 Transfert de chaleur 1
𝜌𝑐𝑉
𝜏= [3.2]
ℎ𝑆
Cette grandeur est fondamentale dans la mesure où elle donne l’ordre de grandeur
de temps du phénomène physique, on a en effet : = 𝑒𝑥𝑝 − .
Il est toujours intéressant en physique de présenter les résultats sous forme adimen-
sionnelle, deux nombres adimensionnels sont particulièrement importants en régime
variable :
ℓ
é
– le nombre de Biot : 𝐵𝑖 = = , ℓ est la dimension
é
ℎℓ
𝐵𝑖 = [3.3]
𝜆
– le nombre de Fourier :
𝑎𝑡
𝐹𝑜 = [3.4]
ℓ
𝑇−𝑇
= 𝑒𝑥𝑝(−𝐵𝑖 𝐹𝑜) [3.5]
𝑇 −𝑇
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 83
tel que 𝐵𝑖 < 0,1 peut être considéré comme étant à température uniforme, le critère
𝐵𝑖 < 0,1 est appelé le critère d’« accommodation thermique ».
Un milieu semi-infini est une paroi d’épaisseur suffisamment grande pour que la
perturbation appliquée sur une face ne soit pas ressentie par l’autre face. Un tel système
représente l’évolution d’un mur d’épaisseur finie pendant un temps suffisamment court
pour que la perturbation créée sur une face n’ait pas atteint l’autre face (vrai tout le temps
que la température de l’autre face n’a pas varié).
= (a)
𝑇(𝑥, 0) = 𝑇 (b)
𝑇(0, 𝑡) = 𝑇 (c)
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
84 Transfert de chaleur 1
D’où : = , = et = .
𝑇(𝑥, 0) = 0 (b)
𝑇(0, 𝑡) = 𝑇 − 𝑇 (c)
La transformée de Laplace de 𝑇(𝑥, 𝑡) par rapport au temps s’écrit (voir section A.6
de l’annexe sur les transformations intégrales) :
Et : 𝜃(𝑥, 𝑝) = 𝑒𝑥𝑝(−𝑞𝑥).
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 85
𝑇(𝑥, 𝑡) − 𝑇 𝑥
= 𝑒𝑟𝑓 [3.6]
𝑇 −𝑇 2√𝑎𝑡
La fonction 𝑒𝑟𝑓 est appelée la fonction erreur (voir valeurs en section A.9 de
l’annexe).
= (a)
𝑇(𝑥, 0) = 𝑇 (b)
−𝜆 (0, 𝑡) = 𝜙 (c)
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
86 Transfert de chaleur 1
𝑇(𝑥, 0) = 0 (b)
−𝜆 (0, 𝑡) = 𝜙 (c)
( )
D’où : 𝐴 = et 𝜃(𝑥, 𝑝) = .
2𝜙 𝑥
𝑇(𝑥, 𝑡) − 𝑇 = √𝑎𝑡 𝑖𝑒𝑟𝑓𝑐 [3.7]
𝜆 2√𝑎𝑡
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 87
= (a)
𝑇(𝑥, 0) = 𝑇 (b)
𝑇(𝑥, 𝑡) → 𝑇 quand 𝑥 → ∞
𝑇(𝑥, 0) = 0 (b)
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
88 Transfert de chaleur 1
𝑞= .
( )
Soit : −𝜆 𝐴𝑞 = ℎ𝐴 + ℎ d’où : 𝐴 = .
( )
Et : 𝜃(𝑥, 𝑝) = (𝑇 − 𝑇 ) .
𝑇(𝑥, 𝑡) − 𝑇 𝑥 ℎ𝑥 𝑎ℎ 𝑡 𝑥 ℎ√𝑎𝑡
= 𝑒𝑟𝑓 + 𝑒𝑥𝑝 + 𝑒𝑟𝑓𝑐 + [3.8]
𝑇 −𝑇 2√𝑎𝑡 𝜆 𝜆 2√𝑎𝑡 𝜆
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 89
= (a)
Le problème étant linéaire, on considère soit la partie réelle soit la partie imaginaire
de la solution selon que la température varie comme 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡) ou 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡). La fonction
complexe f est solution de :
−𝑖 𝑓=0
avec : 𝑓(0) = 𝑇 .
avec : = (1 + 𝑖).
D’où :
𝜔
𝑇(𝑥, 𝑡) − 𝑇 = 𝑇 𝑒𝑥𝑝 − (1 + 𝑖)𝑥 + 𝑖𝜔𝑡
2𝑎
= 𝑇 𝑒𝑥𝑝 − 𝑥 𝑒𝑥𝑝 𝑖 𝜔𝑡 − 𝑥
𝜔 𝜔
𝑇(𝑥, 𝑡) = 𝑇 + 𝑇 𝑒𝑥𝑝 − 𝑥 𝑐𝑜𝑠 𝜔𝑡 − 𝑥 [3.9]
2𝑎 2𝑎
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
90 Transfert de chaleur 1
REMARQUE.
= (a)
et = (b)
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 91
L’origine des abscisses est prise au point de contact entre les deux milieux. Les con-
ditions aux limites s’écrivent :
𝑇 (𝑥, 0) = 𝑇 (c)
𝑇 (𝑥, 0) = 𝑇 (d)
𝜆 =𝜆 (e)
𝑇 (𝑥, 0) = 0 (c)
𝑇 (𝑥, 0) = 0 (d)
𝜆 =𝜆 (e)
Les transformées de Laplace des équations (a) et (b) conduisent comme dans les
cas précédents à des solutions du type :
avec : 𝑞 = et 𝑞 = .
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
92 Transfert de chaleur 1
𝐵 𝜆 𝑞 = −𝐴 𝜆 𝑞 (e)
𝐵 =𝐴 + (f)
𝐸 1
𝐵 = (𝑇 − 𝑇 )
𝐸 +𝐸 𝑝
𝐸 1
𝐴 = (𝑇 − 𝑇 )
𝐸 +𝐸 𝑝
𝐸 (𝑇 − 𝑇 ) 𝑒𝑥𝑝(−𝑞 𝑥)
𝜃 (𝑥, 𝑝) =
𝐸 +𝐸 𝑝
𝑇 (𝑥, 𝑡) − 𝑇 𝐸 |𝑥|
= 𝑒𝑟𝑓𝑐 [3.10]
𝑇 −𝑇 𝐸 +𝐸 2√𝑎 𝑡
𝑇 (𝑥, 𝑡) − 𝑇 𝐸 𝑥
= 𝑒𝑟𝑓𝑐 [3.11]
𝑇 −𝑇 𝐸 +𝐸 2√𝑎 𝑡
D’où :
𝐸 𝑇 +𝐸 𝑇
𝑇 = [3.12]
𝐸 +𝐸
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 93
On remarque que la température de contact entre les deux milieux reste constante
pendant toute la durée du transfert de chaleur. C’est le milieu qui a la plus grande effu-
sivité thermique qui impose la température de contact.
Application : sensation thermique lors du contact de la peau avec un métal (très gran-
de effusivité) ou un isolant (très faible effusivité), choix de matériaux améliorant le
confort thermique, possibilité de marcher sur des braises, etc.
= (a)
𝑇(𝑥, 0) = 𝑇 (b)
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
94 Transfert de chaleur 1
𝑇(𝐿, 𝑡) = 𝑇 (c)
=0 (d)
𝑇(𝑥, 0) = 0 (b)
𝑇(𝐿, 𝑡) = 𝑇 − 𝑇 (c)
=0 (d)
𝑑 𝜃 1
− [𝑝𝜃 − 𝑇(𝑥, 0)] = 0
𝑑𝑥 𝑎
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 95
( )
Et : 𝜃(𝑥, 𝑝) = ( )
𝑐𝑜𝑠ℎ(𝑞𝑥) = ( )
.
Δ𝑇 𝑒 + 𝑒 Δ𝑇 ( ) ( )
𝜃(𝑥, 𝑝) = = 𝑒 +𝑒 𝑒
𝑝 𝑒 (1 + 𝑒 ) 𝑝
Δ𝑇 [( ) ]
Δ𝑇 [( ) ]
𝜃(𝑥, 𝑝) = (−1) 𝑒 + (−1) 𝑒
𝑝 𝑝
REMARQUE.
qui permet d’en établir une représentation graphique (voir section A.11 de l’annexe).
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
96 Transfert de chaleur 1
= (a)
𝑇(𝑥, 0) = 𝑇 (b)
𝑇(𝑥, 0) = 𝑇 − 𝑇 (b)
On peut aussi considérer par raison de symétrie une plaque d’épaisseur 𝐿 en prenant
une condition de flux nul en 𝑥 = 𝐿 soit pour la seconde condition limite :
=0 (d)
où 𝐾 est une constante car les deux fonctions 𝑋 et 𝑌 dépendent l’une de 𝑥 et l’autre de
𝑡. Nous en déduisons :
𝑋" − 𝐾𝑋 = 0
𝑌 + 𝑎𝐾𝑌 = 0 ⟹ 𝑌 = 𝐶 𝑒
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 97
D’où :
𝑋 = 𝐴𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑥) + 𝐵𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑥) et : 𝑌 = 𝐶 𝑒
Cette équation admet une infinité de solutions que l’on appelle les valeurs propres :
𝜔 = (2𝑛 + 1) avec 𝑛 variant de 0 à l’infini.
– les termes 𝐷 sont déterminés en calculant ∫ 𝑇(𝑥, 0)𝜓 (𝑥)𝑑𝑥 de deux maniè-
res :
- en remplaçant 𝑇(𝑥, 0) par son expression déduite des données du système à
l’état initial : 𝑇(𝑥, 0) = 𝑇 − 𝑇 (g) ;
- en remplaçant 𝑇(𝑥, 0) par 𝑇(𝑥, 0) = ∑ 𝐷 𝑠𝑖𝑛(𝜔 𝑥), on obtient la
somme infinie : ∫ 𝑇(𝑥, 0)𝜓 (𝑥)𝑑𝑥 = ∫ [∑ 𝐷 𝜓 (𝑥)]𝜓 (𝑥)𝑑𝑥 ;
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
98 Transfert de chaleur 1
( ) ( )
On en déduit : 𝐷 = =( )
.
Et finalement :
𝑇(𝑥, 𝑡) − 𝑇 4 1 𝜋 𝑥 𝜋 𝑎𝑡
= 𝑠𝑖𝑛 (2𝑛 + 1) 𝑒𝑥𝑝 −(2𝑛 + 1) [3.14]
𝑇 −𝑇 𝜋 2𝑛 + 1 2 𝐿 4 𝐿
Cette solution converge pour un petit nombre de termes pour les valeurs élevées
de 𝑡 (le premier terme peut suffire pour élevé).
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 99
= (a)
𝑇(𝑥, 0) = 𝑇 (b)
Selon la section A.8 de l’annexe, la fonction propre est 𝑇 (𝑥) = 𝑠𝑖𝑛 avec
𝑒 = 2𝐿, on applique donc une transformation (finie car le milieu est fini) de Fourier en
sinus (voir section A.6 de l’annexe) à l’équation (a) :
𝑛𝜋𝑥
𝜃 (𝑛, 𝑡 = 0) = 𝐹 (𝑇 − 𝑇 ) = (𝑇 − 𝑇 )𝑠𝑖𝑛 𝑑𝑥
𝑒
𝑒
= (𝑇 − 𝑇 ) [1 − (−1) ]
𝑛𝜋
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
100 Transfert de chaleur 1
On en déduit : 𝐴 = (𝑇 − 𝑇 ) [1 − (−1) ] et :
avec : 𝑒 = 2𝐿.
Soit finalement :
4 (𝑇 − 𝑇 ) 1 𝜋𝑥 𝜋 𝑎𝑡
𝑇(𝑥, 𝑡) − 𝑇 = 𝑠𝑖𝑛 (2𝑛 + 1) 𝑒𝑥𝑝 −(2𝑛 + 1)
𝜋 2𝑛 + 1 2𝐿 4𝐿
( ) ( ) ( )
𝜃(𝑥, 𝑝) = ( )
= ( )
avec 𝑞 =
La température 𝑇(𝑥, 𝑡) peut s’en déduire en appliquant une méthode numérique pour
trouver la transformée de Laplace inverse de 𝜃(𝑥, 𝑝). On peut par exemple utiliser la
méthode de Stehfest permettant de calculer 𝑇(𝑥, 𝑡) par :
𝑙𝑛(2) 𝑗 𝑙𝑛(2)
𝑇(𝑥, 𝑡) = 𝑇 + 𝑉 𝜃 𝑥, [3.15]
𝑡 𝑡
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 101
permet d’obtenir une précision satisfaisante. Viennent ensuite par ordre de difficulté
croissante la 1re méthode puis la 2e et la 3e méthode.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
102 Transfert de chaleur 1
= (a)
𝑇(𝑥, 0) = 𝑇 (b)
=0 (c)
𝜆 =𝜙 (d)
𝜙 𝑡 𝜙 𝐿
𝑇(𝑥, 𝑡) = 𝑇 + +
𝜌𝑐𝐿 𝜆
3𝑥 − 𝐿 2 (−1) 𝑎𝑛 𝜋 𝑡 𝑛𝜋 [3.16]
− 𝑒𝑥𝑝 − 𝑐𝑜𝑠
6𝐿 𝜋 𝑛 𝐿 𝐿
Et :
2𝜙 √𝑎𝑡
𝑇(𝑥, 𝑡) = 𝑇 +
𝜆
(2𝑛 + 1)𝐿 − 𝑥 (2𝑛 + 1)𝐿 + 𝑥 [3.17]
𝑖𝑒𝑟𝑓𝑐 + 𝑖𝑒𝑟𝑓𝑐
2√𝑎𝑡 2√𝑎𝑡
Ces formules sont complexes à calculer car elles comportent une somme infinie de
termes. La relation [3.16] converge toutefois rapidement pour un petit nombre de termes
aux temps longs où le premier terme permet d’obtenir une bonne estimation.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 103
On a la condition limite en 𝑥 = 𝐿 : 𝜆 =𝜙 .
Et :
𝜙 𝑐𝑜𝑠ℎ(𝑞𝑥)
𝜃(𝑥, 𝑝) = [3.18]
𝑝 𝜆𝑞 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝑞𝐿)
On aboutit facilement par cette méthode à une solution beaucoup plus simple à
calculer que celle donnée par les formules [3.16] ou [3.17].
= (a)
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
104 Transfert de chaleur 1
𝑇(𝑥, 0) = 𝑇 (b)
=0 (c)
−𝜆 = ℎ[𝑇(𝐿, 𝑡) − 𝑇 ] (d)
Où 𝜔 est une constante car les deux fonctions 𝑋 et 𝑌 dépendent l’une de 𝑥 et l’autre
de 𝑡. Nous en déduisons :
𝑋 = 𝐴 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑥) + 𝐵 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑥)
𝑌=𝐶𝑒
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 105
On a d’une part :
𝑇 −𝑇
𝑇(𝑥, 0)𝜓 (𝑥)𝑑𝑥 = (𝑇 − 𝑇 )𝑐𝑜𝑠(𝜔 𝑥)𝑑𝑥 = 𝑠𝑖𝑛(𝜔 𝐿)
𝜔
Et d’autre part :
1 + 𝑐𝑜𝑠(2𝜔 𝑥)
𝑇(𝑥, 0)𝜓 (𝑥)𝑑𝑥 = 𝐷 𝑐𝑜𝑠 (𝜔 𝑥)𝑑𝑥 = 𝐷 𝑑𝑥
2
( )
soit : ∫ 𝑇(𝑥, 0)𝜓 (𝑥)𝑑𝑥 = 𝐷 + ( )
= 𝐿+ .
( )
On en déduit : 𝐷 = 2 (𝑇 − 𝑇 ) et finalement :
𝑇(𝑥, 𝑡) − 𝑇
𝑇 −𝑇
ℎ [3.19]
𝜔 + 𝑠𝑖𝑛(𝜔 𝐿)
=2 𝜆 𝑒𝑥𝑝(−𝑎𝜔 𝑡) 𝑐𝑜𝑠(𝜔 𝑥)
ℎ ℎ 𝜔
𝐿 𝜔 + +
𝜆 𝜆
où 𝜔 (𝑛 = 1,2, … ) sont les solutions de l’équation 𝜔𝑡𝑎𝑛(𝜔𝐿) = que l’on peut en-
core écrire : 𝜔𝐿 𝑡𝑎𝑛(𝜔𝐿) = . Les solutions 𝜔 𝐿 de cette équation (représentées sur
la figure 3.12) ne sont donc fonctions que de 𝐵𝑖 = .
( , ) ( ) ( )
𝑇 (𝑥, 𝑡) = =2 ∑ 𝑒𝑥𝑝(−𝑎𝜔 𝑡) 𝑐𝑜𝑠(𝜔 𝑥)
( )
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
106 Transfert de chaleur 1
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 107
Par ailleurs, aux temps « longs », le premier terme de la somme suffit à donner une
bonne estimation de 𝑇 (𝑥, 𝑡). Dans ce cas, le rapport entre 𝑇 (𝑥, 𝑡) et 𝑇 (0, 𝑡) s’écrit
( , )
simplement : ( ) = 𝑐𝑜𝑠(𝜔 𝑥) où 𝜔 𝐿 est la première racine de l’équation
,
𝜔𝐿 𝑡𝑎𝑛(𝜔𝐿) = . Ce rapport présente la particularité de ne pas dépendre de 𝐹𝑜, on
peut donc facilement construire un abaque donnant la valeur aux temps longs du rap-
( , )
port ( ) en fonction du nombre de Biot pour plusieurs valeurs de (voir section A.12
,
de l’annexe).
Et :
𝑇 −𝑇 𝑐𝑜𝑠ℎ(𝑞𝑥)
𝜃(𝑥, 𝑝) = [3.20]
𝑝 𝜆𝑞
𝑐𝑜𝑠ℎ(𝑞𝐿) + 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝑞𝐿)
ℎ
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
108 Transfert de chaleur 1
+ = (a)
𝑇(𝑟, 0) = 𝑇 (b)
𝑇(𝑅, 𝑡) = 𝑇 (c)
𝑇(𝑟, 0) = 𝑇 − 𝑇 (b)
𝑇(𝑅, 𝑡) = 0 (c)
"
𝑋"𝑌 + 𝑋′𝑌 = 𝑋𝑌′ ou : = = −𝜔
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 109
où 𝜔 est une constante car les deux fonctions 𝑋 et 𝑌 sont indépendantes. On en déduit :
1
𝑋" + 𝑋′ + 𝜔 𝑋 = 0 ⟹ 𝑋 = 𝐴 𝐽 (𝜔𝑟) + 𝐵 𝑌 (𝜔𝑟)
𝑟
𝑌 + 𝑎𝜔 𝑌 = 0 ⟹ 𝑌 = 𝐶 𝑒
Par ailleurs, on sait que 𝑌 (0) = −∞, ce qui impose 𝐵 = 0 d’où 𝑇(𝑟, 𝑡) =
𝐷𝑒 𝐽 (𝜔𝑟).
𝑇(𝑟, 𝑡) = 𝐷 𝑒 𝐽 (𝜔 𝑟)
𝑇 −𝑇 =∑ 𝐷 𝐽 (𝜔 𝑟) (d)
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
110 Transfert de chaleur 1
𝑅
𝑟𝐽 (𝜔 𝑟)(𝑇 − 𝑇 )𝑑𝑟 = 𝐷 𝑟[𝐽 (𝜔 𝑟)] 𝑑𝑟 = 𝐷 [𝐽′ (𝜔 𝑅)]
2
𝑅
=𝐷 [𝐽 (𝜔 𝑅)]
2
car les fonctions Jn vérifient les relations (voir section A.5 de l’annexe) :
On en déduit finalement :
𝑇(𝑥, 𝑡) − 𝑇 2 𝐽 (𝜔 𝑟)
= 𝑒𝑥𝑝(−𝑎𝜔 𝑡) [3.21]
𝑇 −𝑇 𝑅 𝜔 𝐽 (𝜔 𝑅)
+ = (a)
𝑇(𝑟, 0) = 𝑇 (b)
𝑇(𝑅, 𝑡) = 𝑇 (c)
+ = 𝜃 (d)
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 111
La solution générale de cette équation de Bessel s’écrit (voir section A.5 de l’an-
nexe) : 𝜃(𝑞𝑟, 𝑝) = 𝐴 𝐼 (𝑞𝑟) + 𝐵 𝐾 (𝑞𝑟).
On a la condition : = 0 d’où : = 0 et : = 0.
On en déduit : 𝐴 = ( )
.
Et :
𝑇 − 𝑇 𝐼 (𝑞𝑟)
𝜃(𝑟, 𝑝) = [3.22]
𝑝 𝐼 (𝑞𝑅)
Figure 3.14. Schématisation d’un cylindre infini avec flux de chaleur imposé
+ = (a)
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
112 Transfert de chaleur 1
𝑇(𝑟, 0) = 𝑇 (b)
𝜆 = 𝜙 (c)
𝑇(𝑟, 0) = 𝑇 − 𝑇 (b)
𝜆 = 𝜙 (c)
"
𝑋"𝑌 + 𝑋′𝑌 = 𝑋𝑌′ ou : = = −𝜔
2𝜙 𝑎𝑡 𝜙 𝑅
𝑇(𝑟, 𝑡) = 𝑇 + +
𝜆𝑅 𝜆
𝑟 1 𝐽 (𝜔 𝑟) [3.23]
− −2 𝑒𝑥𝑝(−𝑎𝜔 𝑡)
2𝑅 4 𝜔 𝑅 𝐽 (𝜔 𝑅)
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 113
D’où :
𝜙 𝐼 (𝑞𝑟)
𝜃(𝑟, 𝑝) = [3.24]
𝑝 𝜆𝑞𝐼 (𝑞𝑅)
+ = (a)
𝑇(𝑟, 0) = 𝑇 (b)
ℎ
2 (𝑇 − 𝑇 ) 𝐽 (𝜔 𝑟)
𝑇(𝑟, 𝑇) = 𝑇 + 𝜆 𝑒𝑥𝑝(−𝑎𝜔 𝑡) [3.25]
𝑅 ℎ
+𝜔 𝐽 (𝜔 𝑅)
𝜆
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
114 Transfert de chaleur 1
( )
Soit : −𝜆 = ℎ𝜃(𝑟 = 𝑅) + où : −𝜆𝑞𝐴𝐼 (𝑞𝑅) = ℎ𝐴𝐼 (𝑞𝑅) +
( )
et : 𝐴 = .
( ) ( )
D’où :
𝑇 −𝑇 𝐼 (𝑞𝑟)
𝜃(𝑟, 𝑝) = [3.26]
𝑝 𝜆𝑞
𝐼 (𝑞𝑅) + 𝐼 (𝑞𝑅)
ℎ
La température 𝑇(𝑟, 𝑡) peut s’en déduire facilement en appliquant une méthode nu-
mérique (Stehfest ou autre) pour trouver la transformée de Laplace inverse de 𝜃(𝑟, 𝑝).
3.1.3.3. Sphère
3.1.3.3.1.1er cas : température de surface imposée
Nous considérons ici une sphère de rayon 𝑅 à la température initiale uniforme 𝑇 à
laquelle on impose brutalement une température de surface 𝑇 .
( )
= (a)
où : 𝑇 = 𝑇 − 𝑇 .
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 115
𝑇(𝑟, 0) = 𝑇 − 𝑇 (b)
𝑇(𝑅, 𝑡) = 0 (c)
𝑈(𝑅, 𝑡) = 0 (c)
𝑥 →𝑟−𝑅
𝑇→𝑈
𝑇 − 𝑇 → 𝑟(𝑇 − 𝑇 )
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
116 Transfert de chaleur 1
𝑎𝑛 𝜋 𝑡
𝑇(𝑟, 𝑇) = 𝑇 + 2(𝑇 − 𝑇 ) (−1) 𝑒𝑥𝑝 −
𝑅
( )
= (a)
où : 𝑇 = 𝑇 − 𝑇 .
𝑇(𝑟, 0) = 0 (b)
𝑇(𝑅, 𝑡) = 𝑇 − 𝑇 (c)
𝑑 𝜃 2 𝑑𝜃 𝑝
+ = 𝜃 (d)
𝑑𝑟 𝑟 𝑑𝑟 𝑎
( ) ( )
La solution générale de cette équation s’écrit : 𝜃 = =𝐴 +𝐵 avec
𝑞= .
( )
→ ∞ quand 𝑟 → 0
d’où 𝐵 = 0.
( )
On a la condition limite : 𝑇(𝑅, 𝑡) = 𝑇 − 𝑇 d’où : 𝐴 = .
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 117
On en déduit : 𝐴 = ( )
, et finalement :
𝑇 − 𝑇 𝑅 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝑞𝑟)
𝜃(𝑟, 𝑝) = [3.28]
𝑝 𝑟 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝑞𝑅)
1 𝜕 (𝑟𝑇) 1 𝜕𝑇
= (a)
𝑟 𝜕𝑟 𝑎 𝜕𝑡
où : 𝑇 = 𝑇 − 𝑇 .
𝑇(𝑟, 0) = 𝑇 − 𝑇 (b)
𝜆 =𝜙 (c)
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
118 Transfert de chaleur 1
On obtient finalement :
3𝜙 𝑡 𝜙 (5𝑟 − 3𝑅 )
𝑇(𝑟, 𝑇) = +
𝜌𝑐𝑅 10𝜆𝑅
𝜔 𝑟 [3.29]
2𝜙 𝑅 𝑎𝜔 𝑡 𝑠𝑖𝑛 𝑅
− 𝑒𝑥𝑝 −
𝜆𝑟 𝑅 𝜔 𝑠𝑖𝑛(𝜔 )
𝜆 =𝜙 .
( ) ( )
Soit : 𝜆 = ou : 𝜆𝐴 = et :
𝐴= ( ) ( )
D’où :
𝜙 𝑅 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝑞𝑟)
𝜃(𝑟, 𝑝) = [3.30]
𝜆𝑝𝑟 𝑞𝑅𝑐𝑜𝑠ℎ(𝑞𝑅) − 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝑞𝑅)
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 119
où : 𝑇 = 𝑇 − 𝑇 .
𝑇(𝑟, 0) = 𝑇 − 𝑇 (b)
−𝜆 = ℎ𝑇(𝑅, 𝑡) (c)
On obtient finalement :
( , )
= ∑ 𝑒𝑥𝑝 − 𝑠𝑖𝑛(𝜔 𝑅) 𝑠𝑖𝑛(𝜔 𝑟) [3.31]
( )
Il a été montré que la température est de la forme : 𝜃 = =𝐴 avec 𝑞 = .
( ) ( ) ( )
Soit : −𝜆 = ℎ𝜃(𝑅) + où : −𝜆𝐴 =
( ) ( )
ℎ𝐴 + et : 𝐴 = .
( ) ( )
D’où :
𝑇 −𝑇 𝑅 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝑞𝑟)
𝜃(𝑟, 𝑝) = [3.32]
𝑝 𝑟 𝜆 𝜆𝑞
− 1 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝑞𝑅) − 𝑐𝑜𝑠ℎ(𝑞𝑅)
ℎ𝑅 ℎ
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
120 Transfert de chaleur 1
= (a)
Avec : 𝑞 = .
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 121
Il est possible d’éliminer 𝑘 et 𝑘 entre ces 4 équations, ce qui revient par exemple
à exprimer [𝜃(0, 𝑝), Φ(0, 𝑝)] en fonction de [𝜃(𝑒, 𝑝), Φ(𝑒, 𝑝)], on aboutit à :
1
𝜃(0, 𝑝) 𝑐𝑜𝑠ℎ(𝑞𝑒) 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝑞𝑒) 𝜃(𝑒, 𝑝) [3.33]
= 𝜆𝑞𝑆
Φ(0, 𝑝) Φ(𝑒, 𝑝)
𝜆𝑞𝑆 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝑞𝑒) 𝑐𝑜𝑠ℎ(𝑞𝑒)
𝑀 = matrice quadripolaire
1
𝜃(𝑒, 𝑝) 𝑐𝑜𝑠ℎ(𝑞𝑒) − 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝑞𝑒) 𝜃(0, 𝑝)
= 𝜆𝑞𝑆
Φ(𝑒, 𝑝) Φ(0, 𝑝)
−𝜆𝑞𝑆 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝑞𝑒) 𝑐𝑜𝑠ℎ(𝑞𝑒)
On peut par ailleurs établir une analogie entre la propagation d’un courant en
régime sinusoïdal et le transfert thermique unidirectionnel en régime transitoire :
– intensité du courant électrique 𝐼 flux de chaleur dans l’espace de
Laplace Φ(𝑥, 𝑝) ;
– potentiel électrique 𝑈 température dans l’espace de Laplace 𝜃(𝑥, 𝑝) ;
– impédance électrique 𝑍 impédance thermique Z.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
122 Transfert de chaleur 1
Moyennant ces notations, la relation quadripolaire [3.33] peut être représentée par
le schéma électrique équivalent de la figure 3.19.
La relation 𝜑 = ℎ𝑆[𝑇 − 𝑇(0, 𝑡)] peut aussi s’écrire : 𝑇 = + 𝑇(0, 𝑡) que l’on
peut traduire dans l’espace de Laplace par : 𝜃 = + 𝜃(𝑥 = 0).
1
𝜃 𝜃(0, 𝑝)
= 1 ℎ𝑆 [3.34]
Φ Φ(0, 𝑝)
0 1
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 123
La relation quadripolaire [3.34] peut être représentée par le schéma électrique équi-
valent de la figure 3.21.
( ) ( )
Le flux de chaleur s’écrit 𝜑 = peut aussi s’écrire : 𝑇 ( ) =
𝑇 ( ) + 𝑅𝜑 que l’on peut traduire dans l’espace de Laplace par : 𝜃 ( ) =
𝜃 ( ) + 𝑅𝛷.
𝜃 1 𝑅 𝜃
= [3.35]
Φ 0 1 Φ
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
124 Transfert de chaleur 1
𝜃
=
Φ
1 𝐴 𝐵 1 𝑅 𝐴 𝐵 1 𝑅 𝐴 𝐵 1 𝜃
0 1 𝐶 𝐷 0 1 𝐶 𝐷 0 1 𝐶 𝐷 0 1 Φ
( )
avec : 𝐴 = 𝐷 = 𝑐𝑜𝑠ℎ(𝑞 𝑒 ) ; 𝐶 = 𝜆 𝑞 𝑆 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝑞 𝑒 ) ; 𝐵 = et 𝑞 = .
La description du problème sous forme matricielle permet d’en obtenir une formu-
lation très simple, ce qui montre tout l’intérêt de la méthode des quadripôles.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 125
𝜃 𝜃
= [3.36]
Φ 𝐸𝑆 𝑝𝜃
La relation quadripolaire [3.36] peut être représentée par le schéma électrique équi-
valent de la figure 3.24.
𝜃 1 0 𝜃
= [3.37]
Φ 𝜌𝑐𝑉𝑝 1 Φ
La relation quadripolaire [3.37] peut être représentée par le schéma électrique équi-
valent de la figure 3.25.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
126 Transfert de chaleur 1
On montre de la même manière qu’à la section 3.1.4.1 (Maillet et al. 2000) que les
températures et les flux dans l’espace de Laplace peuvent être reliés par une relation
quadripolaire :
𝜃(𝑟 , 𝑝) 𝐴 𝐵 𝜃(𝑟 , 𝑝)
=
Φ(𝑟 , 𝑝) 𝐶 𝐷 Φ(𝑟 , 𝑝)
𝐴 = 𝑞𝑟 [𝐾 (𝑞𝑟 )𝐼 (𝑞𝑟 ) + 𝐾 (𝑞𝑟 )𝐼 (𝑞𝑟 )]
1 [3.38]
𝐵= [𝐾 (𝑞𝑟 )𝐼 (𝑞𝑟 ) − 𝐾 (𝑞𝑟 )𝐼 (𝑞𝑟 )]
2𝜋𝜆𝐿
𝐶 = 2𝜋𝐿𝜌𝑐𝑟 𝑟 𝑝[𝐾 (𝑞𝑟 )𝐼 (𝑞𝑟 ) − 𝐾 (𝑞𝑟 )𝐼 (𝑞𝑟 )]
𝐷 = 𝑞𝑟 [𝐾 (𝑞𝑟 )𝐼 (𝑞𝑟 ) + 𝐾 (𝑞𝑟 )𝐼 (𝑞𝑟 )]
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 127
𝜃
𝜃 𝑞𝑟 𝐾 (𝑞𝑟 )
= [3.39]
Φ 2𝜋𝜆𝐿 𝜃
𝐾 (𝑞𝑟 )
La relation quadripolaire [3.39] peut être représentée par le schéma électrique équi-
valent de la figure 3.27.
La modélisation de la méthode du fil chaud traitée dans l’exercice 3.3.18 montre tout
l’intérêt de la méthode quadripolaire dans un système complexe en géométrie cylindri-
que.
On montre de la même manière qu’à la section 3.1.4.1 (Maillet et al. 2000) que les
températures et les flux dans l’espace de Laplace peuvent être reliés par une relation
quadripolaire :
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
128 Transfert de chaleur 1
𝜃(𝑟 , 𝑝) 𝐴 𝐵 𝜃(𝑟 , 𝑝)
=
Φ(𝑟 , 𝑝) 𝐶 𝐷 Φ(𝑟 , 𝑝)
( ∆ ) ( ∆ )
𝐴 = 𝑐𝑜𝑠ℎ(𝑞∆𝑟) − ; 𝐵=
𝑟 1 [3.40]
𝐶 = 4𝜋𝜆𝑟 1 − 𝑐𝑜𝑠ℎ(𝑞∆𝑟) + 𝑞𝑟 − 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝑞∆𝑟)
𝑟 𝑞𝑟
𝑟 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝑞∆𝑟)
𝐷 = 𝑐𝑜𝑠ℎ(𝑞∆𝑟) −
𝑟 𝑞𝑟
𝜃 𝜃
= [3.41]
Φ 4𝜋𝜆𝑟 (1 + 𝑞𝑟 ) 𝜃
Le schéma électrique équivalent est identique à celui présenté sur la figure 3.24
avec 𝑍 = ( )
.
|𝑓| = √𝑋 + 𝑌 et 𝜓 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛𝑔
𝑒𝑥𝑝(𝑖𝜔𝑡) = 𝑒𝑥𝑝(𝑖𝜔𝑡) 𝑓
−𝑖 𝑓=0
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 129
Le problème étant linéaire, on considère soit la partie réelle soit la partie imaginaire
de la solution selon que la température varie comme 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡) ou 𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡).
Traitons à titre d’exemple le cas (déjà résolu à la section 3.1.2.4) d’un milieu semi-
infini à la surface duquel on impose brutalement la température 𝑇 + 𝑇 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡).
𝑇 = 𝑓(𝑥) 𝑒𝑥𝑝(𝑖𝜔𝑡)
⎡ 𝑐𝑜𝑠ℎ 𝑥 𝑠𝑖𝑛ℎ 𝑥 ⎤
𝑓(0) ⎢ ⎥ 𝑓(𝑥)
=⎢ ⎥ 𝐸𝑆√𝑖𝜔 𝑓(𝑥)
Ϝ(0)
⎢𝜆 𝑆 𝑠𝑖𝑛ℎ 𝑥 𝑐𝑜𝑠ℎ 𝑥 ⎥
⎣ ⎦
On en déduit :
√
𝑓(0) = 𝑐𝑜𝑠ℎ 𝑥 + 𝑠𝑖𝑛ℎ 𝑥 𝑓(𝑥)
avec : 𝐸 = .
√
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
130 Transfert de chaleur 1
La méthode quadripolaire trouve tout son intérêt dans le cas de systèmes com-
plexes comme par exemple celui d’un mur multicouche soumis à la variation périodi-
que de la température extérieure. Ce cas est traité dans l’exercice 3.3.21.
Toutes les méthodes décrites précédemment ne s’appliquent que si les équations sont
à coefficients constants, c’est-à-dire si les propriétés thermiques ne dépendent pas de la
température. Cette hypothèse est en général acceptable sur des intervalles de tempéra-
ture de l’ordre de la dizaine de degrés mais peut induire des erreurs importantes au-delà.
Dans ce dernier cas, on peut résoudre le problème de manière simple en utilisant une
méthode numérique par différences finies avec un schéma explicite, très facile à pro-
grammer. Nous allons traiter à titre d’exemple un cas de transfert 1D en coordonnées
cartésiennes. La méthode pourra facilement être transposée à d’autres systèmes de
coordonnées (cylindriques, sphériques) et à un transfert 2D.
𝜆 = 𝜌𝑐 (a)
𝑇(𝑥, 0) = 𝑇 (b)
(𝐿, 𝑡) = 0 (c)
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 131
1 2 3 j J
T1(t) T(j,t) T2(t)
0 𝑑𝑥 2𝑑𝑥 (𝐽 − 1)𝑑𝑥 = 𝐿
𝜑 = −𝜆 𝑆
– Maille 1 :
𝑇1(1) = 𝑇2(1) = 𝑇
– Maille j :
( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )
−𝜆 = −𝜆 + 𝜌𝑐 𝑑𝑥
( ) ( ) ( )
D’où : 𝑇2(𝑗) = 𝑇1(𝑗) + où les propriétés thermodé-
pendantes 𝜆 et 𝜌𝑐 sont calculées pour la température 𝑇1(𝑗).
( ) ( )
d’où : 𝑇2(𝐽) = 𝑇1(𝐽) − .
Ce système peut être résolu très simplement avec un programme du type de celui
présenté en section A.15 de l’annexe.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
132 Transfert de chaleur 1
REMARQUE.
– Pour les deux autres types de conditions limites, l’équation de la maille 1 s’écrit :
- densité de flux 𝜙 imposée :
( ) ( )
𝑇2(1) = 𝑇1(1) + 𝜙 +𝜆
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 133
1. 𝜆 = 𝜆 = 1 W m K et 𝜌𝑐 = 𝜌𝑐 = 10 J m K constants ;
2. 𝜆 = 𝜆 (1 + 𝑘 𝑇) avec 𝑘 = 10 K et 𝜌𝑐 = 𝜌𝑐 (1 + 𝑘 𝑇) avec 𝑘 =
5 × 10 K .
Considérons par exemple le cas d’une barre rectangulaire infinie (longueur très gran-
de devant les côtés 2𝐿 et 2𝐿 ), elle peut être considérée comme l’intersection de deux
plaques infinies d’épaisseurs respectives 2𝐿 et 2𝐿 . Le théorème de Von Neumann
permet d’affirmer que la température adimensionnelle de cette barre s’exprime comme
le produit des températures adimensionnelles des deux plaques infinies dont elle peut
être considérée comme étant l’intersection :
𝑇(𝑥, 𝑦, 𝑡) − 𝑇
𝑇 −𝑇 ×
[3.42]
𝑇(𝑥, 𝑡) − 𝑇 𝑇(𝑦, 𝑡) − 𝑇
= ×
𝑇 −𝑇 𝑇 −𝑇
On en trouvera des exemples d’application dans les exercices 3.3.8, 3.3.11 et 3.3.17.
REMARQUE..
– Il faut vérifier que les conditions initiales et aux limites sont satisfaites sous forme
adimensionnelle après décomposition de la géométrie considérée en intersection
d’éléments simples.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
134 Transfert de chaleur 1
+ + = (a)
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 135
=0 (d)
𝜆 = ℎ [𝑇(𝑟 = 𝑟 )] (e)
𝑇(𝑟, 𝑧, 0) = 0 (f)
On remarque que les conditions limites (c), (d) et (e) sont homogènes alors que la
condition limite (b) est non homogène.
( ) ( ) ( )
+ + = (𝑅𝑍)
soit encore : + + = .
On en déduit : + = −𝛼 et : − 𝛾 = 0 avec : 𝛾 = + 𝛼 .
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
136 Transfert de chaleur 1
On pose : 𝐻 = et : 𝜔 = 𝛼𝑟 .
En posant : 𝛽 = 𝛾𝑒 et 𝐻 = .
On pose : 𝐸 = 𝐴𝐶.
( ) ( )
𝜃(𝑟, 𝑧, 𝑝) = 𝐸 𝐽 (𝛼𝑟) 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝛾𝑧) − ( ) ( )
𝑐𝑜𝑠ℎ(𝛾𝑧)
( )[ ( ) ( )] [ ( ) ( )] ( )
𝜃(𝑟, 𝑧, 𝑝) = 𝐸 𝐽 (𝛼𝑟) ( ) ( )
En posant : 𝐹 = ( ) ( )
, en remplaçant 𝛽 par 𝛾𝑒 et après développement
et factorisation on obtient :
En 𝑧 = 0 : 𝜆 = ℎ [𝑇(𝑧 = 0) − 𝑇 ] − 𝜙 (𝑡).
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 137
∑ 𝐹 𝐽 (𝛼 𝑟) 𝛽 + 𝐻 𝐻 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝛽 ) + 𝛽 (𝐻 +𝐻 )𝑐𝑜𝑠ℎ(𝛽 ) =
Φ (𝑝)
On obtient : ∑ 𝐺 𝐽 (𝛼 𝑟) = Φ (𝑝).
Les fonctions propres (voir section A.14 de l’annexe) sont orthogonales donc :
∫ 𝐽 (𝛼 𝑟) 𝐽 (𝛼 𝑟)𝑟𝑑𝑟 = 0 si 𝛼 ≠ 𝛼 .
1
∫ Φ (𝑝)𝑟 𝐽 (𝛼 𝑟)𝑑𝑟 Φ (𝑝) 𝐽 (𝛼 𝑟 )
𝛼
𝐺 = =
∫ 𝑟 𝐽 (𝛼 𝑟)𝑑𝑟 𝑟
𝐽 (𝛼 𝑟 ) + 𝐽 (𝛼 𝑟 )
2
2Φ (𝑝)
=
𝜔
𝜔 1+ 𝐽 (𝛼 𝑟 )
𝐻
On en déduit finalement :
( )
où : 𝐹 = .
( ) ( ) ( ) ( )
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
138 Transfert de chaleur 1
( )
Les 𝜔 étant les solutions de l’équation transcendante 𝐽 (𝜔 ) = résolue
numériquement. Une centaine de termes est suffisante pour calculer 𝜃(𝑟, 𝑧, 𝑝). On cal-
cule ensuite 𝑇(𝑟, 𝑧, 𝑡) par transformation de Laplace inverse effectuée numériquement.
Donnée : 𝜆 = 1 W m K .
Corrigé
1. On montrera que le bilan radiatif de la Terre conduit à trouver sa température
moyenne de l’ordre de 5 °C (voir exercice sur l’« Éclairement solaire » dans le chapitre
sur le rayonnement dans le volume 2). Nous ferons donc ici l’hypothèse simplificatrice
que la Terre s’est refroidie comme un milieu semi-infini à température de surface im-
( , )
posée 𝑇 = 0 °C. La température vérifie donc : 𝑇(𝑥, 𝑡) = = 𝑒𝑟𝑓 .
√
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 139
( )
On en déduit : 𝑡 = = = 3,18 × 10 s soit environ 101 mil-
× × ,
lions d’années.
𝜌𝑐 =𝜆 + 𝑞̇ 0 < 𝑥 < +∞
𝑇=𝑇 𝑥=0
𝑇=𝑇 𝑡=0
̇
= 𝜃+ 0 < 𝑥 < +∞
𝜃= 𝑥=0
𝜃 ini 𝑥→
̇
La solution s’écrit : 𝜃(𝑝) = 𝑒𝑥𝑝 − 𝑥 + 1 − 𝑒𝑥𝑝 − 𝑥 .
̇
D’où : = + .
√
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
140 Transfert de chaleur 1
2. À quelle profondeur doit-on enterrer sa cave si l’on veut limiter les variations de
sa température à 2 °C dans un climat sous lequel la température varie annuellement de
20 °C ? Quelle est alors la valeur du déphasage ?
Donnée : 𝑎 = 3,5 × 10 m s .
Corrigé
Période journalière :
× , .
𝜔= = 7,27 × 10 s , 𝑥=𝜋 = 0,31 m
× , ×
, ×
et : 𝐴 = 𝑒𝑥𝑝 − × 0,31 = 0,042.
× , ×
× , ×
Période annuelle : 𝜔 = = 1,99 × 10 s , 𝑥=𝜋 =
× × , ×
5,89 m et 𝐴 inchangé.
°
2. On veut obtenir un amortissement 𝐴 = = 0,1, d’où : 𝑒𝑥𝑝 − 𝑥 = 0,1,
°
× , ×
on en déduit : 𝑥 = 𝑙𝑛(𝐴) = 𝑙𝑛(0,1) = 4,31 m.
, ×
, ×
À cette profondeur, le déphasage vaut : 𝑥= × 4,31 = 2,29 rd cor-
× , ×
,
respondant à un retard de phase de : 12 × = 4,4 mois.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 141
Corrigé
1. 𝐵𝑖 = < 0,1.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
142 Transfert de chaleur 1
𝜕 𝑇 𝜕𝑇
𝜆𝑆 − ℎ𝑝 (𝑇 − 𝑇 ) = 𝜌𝑐𝑆
𝜕𝑥 𝜕𝑡
ℎ𝑝 𝑖𝜔
𝑓"(𝑥) − + 𝑓(𝑥) = 0
𝜆𝑆 𝑎
𝑟 −𝑟 =
𝜔
2𝑟 𝑟 =
𝑎
On a alors :
Soit : 𝑙𝑛 = −𝑟 ℓ.
𝜙 − 𝜙 = −𝑟 ℓ
ℓ
et : 𝑎 = .
( )
6. Application numérique.
2𝜋
× 0,05
𝑎= 24 × 60
𝜋 = 6,32 × 10 m s
2𝑙𝑛(3) ×
4
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 143
𝐴 𝜋
ℎ𝑝 𝑙𝑛 − (𝜙 − 𝜙 ) [𝑙𝑛(3)] −
𝐴 4
=𝑟 −𝑟 = = = 236,04 m
𝜆𝑆 ℓ 0,05
= = = 400 m
,
ℎ𝑝 𝜆𝑆 236,04 × 22,68
ℎ= = = 13,38 W m K
𝜆𝑆 𝑝 400
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
144 Transfert de chaleur 1
Corrigé
1. On écrit que le flux de chaleur produit par la solidification de l’eau se répartit de
la manière suivante :
𝑇𝑎 −𝑇(0,𝑡)
– une part 𝜆 est transmise vers l’air extérieur par conduction à travers la
𝑒(𝑡)
couche de glace ;
𝑑𝑇
– une part 𝜌𝑐𝑒 est stockée dans la couche de glace.
𝑑𝑡
Pour des valeurs faibles de la couche de glace (𝑒 petit), le premier terme est pré-
pondérant devant le second car la conductivité thermique de la glace est assez élevée
(𝜆 = 1,88 W m K ). On peut donc en première approximation négliger le terme
capacitif.
2. Moyennant cette hypothèse, on écrit que le flux de chaleur transmis par conduc-
tion à travers la couche de glace est ensuite intégralement transmis par convection à l’air
extérieur :
𝑇0 −𝑇(0,𝑡)
𝜙 = ℎ[𝑇(0, 𝑡) − 𝑇 ] = 𝜆 [3.44]
𝑒(𝑡)
𝑑𝑒(𝑡)
𝜙 = ℎ[𝑇(0, 𝑡) − 𝑇 ] = 𝜌 𝐿 [3.45]
𝑑𝑡
2ℎ 2𝜆
𝑒 + 𝑒− (𝑇 − 𝑇 )𝑡 = 0
𝜆 𝜌𝐿
2ℎ 2𝜆
On peut encore l’écrire : 𝑒 𝑒 + − (𝑇 − 𝑇 )𝑡 = 0.
𝜆 𝜌𝐿𝑓
×
On a : = = 21,2 m.
,
( )
On en déduit alors : 𝑒(𝑡) = .
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 145
Corrigé
On se ramène au problème d’un milieu semi-infini initialement à la température
uniforme de 4 °C auquel on impose brutalement une température de surface de – 4 °C.
On cherche la profondeur critique 𝑥 telle que 𝑇(𝑥, 12ℎ) = 0 °C.
𝑇(𝑥,𝑡)−𝑇0 𝑥
La solution à ce problème est : 𝑇(𝑥, 𝑡) = = 𝑒𝑟𝑓 avec : 𝑇 =
𝑇𝑖 −𝑇0 2√𝑎𝑡
𝜆
−4 °C ; 𝑇 = 4 °C et 𝑎 = = 2,74 × 10 m s .
𝜌𝑐
On en déduit :
𝑇(𝑥,12ℎ)−𝑇0 0+4
𝑥 = 2√𝑎𝑡 𝑒𝑟𝑓 = 2 2,74 × 10 × 12 × 3600 𝑒𝑟𝑓
𝑇𝑖 −𝑇0 4+4
Le calcul effectué n’est valable que pour une journée de gel, la profondeur néces-
saire est plus importante si les jours de gel se répètent.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
146 Transfert de chaleur 1
1. Écrire le problème à résoudre dans les zones gelée (0 < 𝑥 < 𝑋(𝑡) et non gelée
(𝑥 > 𝑋(𝑡)), les conditions aux limites en 𝑥 = 0 et 𝑥 → ∞ et les conditions à vérifier à
l’interface 𝑋(𝑡) entre les deux zones.
2. Montrer que l’on peut chercher la solution pour le champ de température sous
la forme :
1 𝜃
√𝜋 𝑆𝑛 𝛿 = −
𝑒𝑥𝑝(𝛿 ) 𝑒𝑟𝑓(𝛿) 𝑒𝑥𝑝(𝛿 )[1 − 𝑒𝑟𝑓(𝛿)]
Corrigé
1. L’équation de la chaleur s’écrit dans les phases 1 et 2 :
= (a)
= (b)
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 147
𝑇 (0, 𝑡) = 𝑇 (c)
𝑇 (∞, 𝑡) = 𝑇 (d)
𝜆 −𝜆 =𝑤𝐿 𝜌 (f)
La relation (f) résulte d’un bilan thermique effectué au niveau du front de change-
ment de phase (en 𝑥 = 𝑋) entre les instants 𝑡 et 𝑡 + 𝑑𝑡 : la différence des flux échangés
par conduction est égale au flux nécessaire au changement de phase d’une couche d’épais-
seur 𝑑𝑋.
3. Cette relation doit être vérifiée pour toutes les valeurs de 𝑡, on en déduit que :
𝑋(𝑡) = 2𝛿 √𝑎𝑡, où 𝛿 est une constante.
− = 𝑤 𝐿 𝜌√𝑎 avec : 𝐴 = ( )
et : 𝐵 = ( )
√ √
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
148 Transfert de chaleur 1
1 𝜃
√𝜋 𝑆𝑛 𝛿 = −
𝑒𝑥𝑝(𝛿 ) 𝑒𝑟𝑓(𝛿) 𝑒𝑥𝑝(𝛿 )[1 − 𝑒𝑟𝑓(𝛿)]
où : 𝜃 = et 𝑆𝑛 = .
2 2 𝛿
𝑒𝑟𝑓(𝛿) = 𝑒𝑥𝑝(−𝑢 )𝑑𝑢 = 𝛿− + 𝑂(𝛿 )
√𝜋 √𝜋 3
2𝛿 2𝛿
𝑒𝑥𝑝(𝛿 ) 𝑒𝑟𝑓(𝛿) = 1+ + 𝑂(𝛿 )
√𝜋 3
2𝛿
𝑒𝑥𝑝(𝛿 )[1 − 𝑒𝑟𝑓(𝛿)] = 1 − + 𝑂(𝛿 )
√𝜋
√𝜋 1 2𝛿
√𝜋 𝑆𝑛 𝛿 = − √𝜋𝛿 − 𝜃 1 + + 𝑂(𝛿 )
2𝛿 3 √𝜋
√𝜋 1 2𝜃
− 𝛿 √𝜋 𝑆𝑛 + + −𝜃 =0
2𝛿 3 3𝜋
√
En posant 𝐶 = 𝑆𝑛 + + , il vient : 𝐶 √𝜋𝛿 + 𝜃𝛿 − = 0 dont la solution
est : 𝛿 = .
√
Application numérique :
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 149
On trouve une valeur inférieure à celle calculée dans un sol sec (10,4 cm) car le
dégagement de chaleur au niveau du front de congélation ralentit la propagation de la
perturbation.
Une paroi coupe-feu doit répondre aux exigences suivantes : à partir de la tempé-
rature ambiante, si du côté chaud, la température s’accroît soudainement de 700 K, la
température du côté froid ne doit pas monter de plus de 140 K. Quelle doit être l’épais-
seur 𝐿 de la paroi (de diffusivité thermique 𝑎 = 5 × 10 m s ) pour répondre à
cette condition au bout de respectivement 3, 6 ou 12 heures ?
Corrigé
La condition limite du côté froid n’est pas précisée, on se place dans le cas le plus
défavorable où elle serait isolée soit une condition de flux nul. Le problème se ramène
alors à la recherche de la température au centre d’un mur d’épaisseur 2𝐿 dont les faces
seraient maintenues à température constante. La solution s’écrit :
( , ) ( )
= ∑ 𝑒𝑥𝑝 −(2𝑛 + 1) 𝑠𝑖𝑛
où 𝑥 est la distance à la face chauffée. Cette solution converge rapidement aux temps
longs, on n’utilisera que le premier terme pour résoudre ce problème. On obtient :
( , )
= 𝑒𝑥𝑝 − pour 𝑛 = 0
( , )
D’après les données : = = 0,8 d’où : 𝐿 = ( , ) =
× × ×
= 16,9 cm pour 𝑡 = 3 h.
× ,
Pour valider le calcul basé sur le premier terme de la série, on peut calculer le deu-
xième terme de la série (alternée) et on trouve qu’il est 100 fois plus petit que le premier.
Une résolution par transformation de Laplace inverse par la méthode de Stehfest (voir
( )
section A.7 de l’annexe) de la solution : 𝜃(𝑥, 𝑝) = (𝑇 − 𝑇 ) ( )
avec 𝑞 =
conduit aux mêmes valeurs.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
150 Transfert de chaleur 1
Pour lutter contre les incendies, il est nécessaire de connaître comment des poutres
en bois peuvent supporter le feu avant de s’enflammer. Les poutres sont longues de
section droite 100 × 100 mm2 et initialement à la température uniforme de 16 °C. À
l’instant où se déclare le feu, les poutres sont exposées à une température de 650 °C et
le coefficient de transfert convectif vaut ℎ = 12 W m K . Évaluer le temps avant
que le bois n’atteigne sa température d’inflammation de 427 °C. Les propriétés physi-
ques du bois sont les suivantes : 𝜌 = 800 kg m ; 𝑐 = 2 400 J K kg ; 𝜆 =
0,3 W m K .
Corrigé
D’après le théorème de Neumann, on a :
( , )
= 0,352 = 0,593
( , )
On utilisera donc les abaques (section A.12 de l’annexe) qui donnent =
𝑓 , , 𝐹𝑜 pour une plaque.
( , )
Dans ce cas : 𝐵𝑖 = =2 ; = 0,593 ; = 1 ; on en déduit par lecture de
e
la 2 abaque de la section A.12 de l’annexe : 𝐹𝑜 ≈ 0,075.
,
Et finalement : 𝑡 = 𝐹𝑜 avec 𝑎 = = = 1,56 × 10 m s .
×
,
D’où : 𝑡 = 0,075 × = 1 202 s soit environ 20 mn.
, ×
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 151
2. Calculer le champ de température au bout d’un temps infini et montrer que l’on
peut estimer la diffusivité thermique a à partir de 𝑡 / (méthode de Parker) tel que :
𝑇 𝑒, 𝑡 / = 𝑚𝑎𝑥[𝑇(𝑒, 𝑡)].
3. Comment sont modifiés qualitativement les résultats précédents si les faces ne sont
pas parfaitement isolées ?
/ /
𝑎 = 0,954 − 1,581 + 0,558
/ / /
/ /
et : 𝑎 = 0,818 − 1,708 + 0,885 .
/ / /
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
152 Transfert de chaleur 1
1.0
0.8
T(°C)
0.6
0.4
0.2
0.0
0 20 40 60 80 100
t (s)
Thermogramme Flash Acier inox e = 5mm
0.6
0.5
0.4
T(°C)
0.3
0.2
0.1
0.0
0 1 2 3 4
t (s)
Corrigé
1. L’équation de la chaleur s’écrit :
= (a)
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 153
"
𝑋"𝑌 = 𝑋𝑌′ ou : = = −𝛼
Où 𝛼 est une constante car les deux fonctions 𝑋 et 𝑌 sont indépendantes. Nous en
déduisons :
𝑋" + 𝛼 𝑋 = 0
𝑌 + 𝑎𝛼 𝑌 = 0
On en déduit : 𝐴 = .
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
154 Transfert de chaleur 1
Calcul des 𝐴 :
Par ailleurs :
𝑄 𝑛𝜋𝑥 𝑎𝑛 𝜋
𝑇(𝑥, 𝑡) = 1+2 𝑐𝑜𝑠 𝑒𝑥𝑝 − 𝑡
𝜌𝑐𝑒 𝑒 𝑒
𝑇(𝑒, 𝑡) = 𝑇 1 + 2∑ 𝑐𝑜𝑠(𝜋𝑥)𝑒𝑥𝑝 − 𝑡 =𝑇 [1 +
2 ∑ (−1) 𝑒𝑥𝑝(−𝑛 𝜋 𝐹𝑜)]
Le tracé de la fonction 𝑇(𝑒, 𝑡) (qui tend vers 𝑇 quand 𝑡 tend vers l’infini) permet
( , )
de montrer que = pour 𝐹𝑜 = 0,139 d’où : 𝑎 = 0,139 .
/
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 155
On en déduit :
𝑎 = 1,39 × 10 m s
d’où : 𝑎 = 1,21 × 10 m s .
On en déduit :
𝑎 = 4,96 × 10 m s
d’où : 𝑎 = 4,95 × 10 m s .
La méthode des temps partiels permet une estimation avec moins de 1% d’erreur
sur ces deux cas. La méthode de Parker est d’autant plus précise que la diffusivité (et
donc en général la conductivité) est élevée. Un matériau plus conductif conduit à un
nombre de Biot plus faible, la résistance interne est faible devant la résistance externe
de convection et l’importance relative des déperditions thermiques est faible.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
156 Transfert de chaleur 1
Corrigé
On fait l’hypothèse que la couche traitée est mince et que le milieu est donc semi-
infini pendant la durée du traitement. On est ramené au problème d’un milieu semi-
( , )
infini avec température de surface imposée dont la solution est : 𝑇(𝑥, 𝑡) = =
𝑒𝑟𝑓 .
√
( , )
La dérivée temporelle s’écrit : = (𝑇 − 𝑇 ) / 𝑒𝑥𝑝 − .
√ √
𝑇(𝑥, 𝑡) = = 𝑒𝑟𝑓
√
on en déduit : = 0,489.
√
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 157
𝑉 = (𝑇 − 𝑇 ) / 𝑒𝑥𝑝 −
√ √
, ×
Soit encore : 𝑡 = 𝑒𝑥𝑝(−0,489 ) = 0,197 s.
√
Correspondant à :
Vérifions que la température à 𝑥 = 0,3 m (au centre) n’a pas varié au bout de
,
𝑡 = 0,197 s : 𝑒𝑟𝑓 = 1, la condition du milieu semi-infini est bien
× × ,
satisfaite.
Le graphite est un matériau qui a de nombreuses qualités pour être utilisé dans les
équipements de procédés : résistance à la corrosion, résistance aux hautes températures,
très bonne conductivité thermique. Cependant il est poreux, il doit donc être rendu étan-
che à travers un traitement d’imprégnation pour être utilisé dans des échangeurs. Les
blocs de graphite sont imprégnés de résine liquide puis introduits dans un four dont la
température est maintenue constante à 200 °C. Le but du traitement thermique est de
polymériser la résine. On considérera le traitement terminé si tous les points du bloc
ont atteint la température de 180 °C. On va s’intéresser ici à la cinétique de ce traitement.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
158 Transfert de chaleur 1
5. Montrer que l’on pouvait considérer le bloc comme un corps à température uni-
forme et recalculer le temps de cuisson par une méthode simplifiée.
6. Montrer qu’on peut prendre en compte une variation linéaire du coefficient glo-
bal de transfert ℎ avec ce modèle simplifié.
7. Calculer ainsi le temps pour que le bloc atteigne la température de 100 °C.
Corrigé
1. ℎ = 4𝜀𝜎𝑇 .
avec 2𝐿 = 0,35 m.
ℎ𝐿 20,4 × 0,175
𝐵𝑖 = = = 0,045
𝜆 78
𝑎𝑡 78 × 3600
𝐹𝑜 = = = 7,39
𝐿 1,24 × 10 × 0,175
( , )
On lit sur l’abaque : ≈ 0,73.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 159
( , , , )
D’où : = 0,73 = 0,39 et : 𝑇(0,0,0,3600) = 130 °C.
( , )
On lit sur l’abaque : ≈ 0,71.
( , , , )
D’où : = 0,71 = 0,358 et : 𝑇(𝐿, 𝐿, 𝐿, 3600) = 135,6 °C.
× × ,
On en déduit : 𝑡 = ≈ ≈ 8276 s. Un calcul numérique exact 3D
, ×
de l’évolution de la température au centre conduit à la valeur 𝑡 = 8 000 s, la différence
est due à l’imprécision de la lecture sur l’abaque.
𝜌𝑉𝑐 = −ℎ𝑆(𝑇 − 𝑇 )
= 𝑒𝑥𝑝 − 𝑡
avec : 𝑆 = 6 × 4𝐿 et : 𝑉 = 8𝐿 .
, × × ,
On en déduit : 𝑡 = − 𝑙𝑛 =− 𝑙𝑛 = 7 790 s.
× ,
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
160 Transfert de chaleur 1
,
,
Avec : ℎ = 21,6 + 7 = 28,6 W m K et : 𝛼 = = 0,0032.
Si : 𝑇 = 𝑇 − 𝑇 alors : ( )
=− 𝑑𝑡.
Or : ( )
= −𝛼 .
𝑇 ℎ 𝑆
= 𝑒𝑥𝑝 − 𝑡
1 + 𝛼𝑇 𝜌𝑐𝑉
7. − 𝑡 = 𝑙𝑛 .
Une couche d’épaisseur 𝑒 d’un matériau 1 est déposée sur un matériau 2 suffisam-
ment épais pour être considéré comme semi-infini. On doit appliquer à la couche un
traitement thermique qui consiste à augmenter sa température jusqu’à une valeur pré-
définie 𝑇 . On impose pour cela sur sa surface un flux de chaleur uniforme et constant
𝜙 . On supposera qu’avant chauffage les deux milieux sont à l’équilibre avec le milieu
extérieur à la température 𝑇 et que la couche est suffisamment mince pour que sa tem-
pérature puisse être considérée comme uniforme à chaque instant. Les dimensions trans-
verses sont grandes devant l’épaisseur ce qui permet de considérer un transfert de chaleur
unidirectionnel. On supposera que le flux de chaleur est apporté par un élément chauf-
fant très mince collé sur la couche et parfaitement isolé sur son autre face.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 161
Données :
– matériau 1 : 𝜌𝑐 = 2,0 × 10 J m K ; 𝑒 = 0,5 mm ;
– matériau 2 : 𝜌𝑐 = 1,4 × 10 J m K ; 𝜆 = 0,18 W m K ;
– 𝑇 = 20 °C ; 𝑇 = 120 °C ; 𝜙 = 5 000 W m .
Milieu 2
Semi-infini
Corrigé
( , ) ( , )
1. = et 𝜙 = (𝜌𝑐𝑒) −𝜆 .
D’où :
= (𝜌𝑐𝑒) 𝑝 𝐴 + 𝜆 𝑞 𝐴 soit : 𝐴 =
( ) √
𝜃(0, 𝑝) = 𝐴 = ( )
= ( )
√ √
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
162 Transfert de chaleur 1
( ) ( )
3. 𝜃(0, 𝑝) ≠ 1− 𝑝 ≠ − ( )
.
√
Par transformation de Laplace inverse, on obtient finalement : 𝑇(0, 𝑡) = −
√
( )
( )
+𝑇 .
√ ( )
4. 𝑡 = 𝑇(0, 𝑡) − 𝑇 + ( )
.
Corrigé
1. La bille sphérique est supposée homogène et isotrope, sans source interne.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 163
̇
(𝑟𝑇) + 𝑠𝑖𝑛(𝜃) + + =
( ) ( )
( )
(𝑟𝑇) = = 𝑟 +𝑇 = +𝑟 + =
2 +𝑟
+ = (a)
𝑇(𝑟, 𝑡 = 0) = 𝑇 (b)
−𝜆 = ℎ(𝑇 − 𝑇 ) en 𝑟 = 𝑅 (c)
𝑇 finie en 𝑟 = 0 (d)
+ = (e)
𝜃(𝑟, 𝑡 = 0) = 𝑇 − 𝑇 (f)
−𝜆 = ℎ𝜃 en 𝑟 = 𝑅 (g)
+ = (h)
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
164 Transfert de chaleur 1
+ = −𝛼 (i)
= −𝛼 (j)
𝑌(𝑡) = 𝐴 𝑒𝑥𝑝(−𝑎 𝛼 𝑡)
Ce qui justifie a posteriori le choix d’une constante négative (−𝛼 ) car la tempé-
rature reste finie dans la bille.
( )
La condition limite (g) en 𝑟 = 𝑅 s’écrit : −𝜆 = ℎ𝑋𝑌 d’où : −𝜆 = ℎ𝑌 et :
( )
( )
−𝜆 = ℎ𝐵
( ) ( ) ( )
−𝜆 − +𝛼 =ℎ
𝜔 𝑐𝑜𝑠(𝜔) = (1 − 𝐵𝑖)𝑠𝑖𝑛(𝜔)
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 165
( )
𝛼 = sont les valeurs propres et 𝜓 = sont les fonctions propres du sys-
tème.
La solution du système complet ((e), (d), (g)) est une combinaison linéaire des
solutions du système homogène, soit :
( )
𝜃 (𝑟, 𝑡) = ∑ 𝐾 𝑒𝑥𝑝(−𝑎 𝛼 𝑡)
( )
La méthode consiste à multiplier cette condition par une fonction propre et
d’intégrer ce produit sur son domaine de validité, c’est-à-dire dans ce cas sur le
volume de la bille. Nous obtenons :
( ) ( ) ( )
∑ ∫ 𝐾 𝑑𝑉 = ∫ (𝑇 − 𝑇 ) 𝑑𝑉
avec 𝑑𝑉 = 𝜋𝑟 𝑑𝑟.
( )∫ ( )
d’où : 𝐾 = .
∫ ( )
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
166 Transfert de chaleur 1
2. Si le nombre de Biot défini par 𝐵𝑖 = est grand, cela signifie que ℎ est très
grand devant 𝜆. La résistance externe est négligeable devant la résistance interne et
donc, on est dans le cas où 𝑇(𝑅) = 𝑇 .
𝑇(𝑅) = 𝑇 (k)
𝛼 =
3. Si le nombre de Biot défini est petit cela signifie que 𝜆 est très grand devant ℎ.
La résistance interne est négligeable devant la résistance externe et donc on est dans le
cas où la température de la bille est uniforme et ne dépend que du temps.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 167
−ℎ𝑆(𝑇 − 𝑇 ) = 𝜌𝑐𝑉
soit : =− 𝑑𝑡.
D’où : = 𝑒𝑥𝑝 − 𝑡 .
D’après le cours, comme 𝐵𝑖 > 0,1 on ne peut pas considérer que la température
dans la bille est uniforme et il faudra utiliser la solution établie en 1.
3. Le freinage est effectué sur les quatre roues par deux plaquettes en matériau com-
posite qu’une mâchoire vient appliquer sur un disque. La surface d’une plaquette est de
30 cm2. Donner l’expression de la température de contact entre le disque et la plaquet-
te à la fin du freinage. Calculer sa valeur à la fin du freinage.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
168 Transfert de chaleur 1
Données : effusivité :
/ /
𝐸 10 000 W m K s ;𝐸 1 000 W m K s
Corrigé
1. Quantité de chaleur dissipée : 𝑄 𝑚𝑣 1 200 30 540 kJ.
(a)
et :
(b)
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 169
L’origine des abscisses est prise au point de contact entre les deux milieux. Les
conditions aux limites s’écrivent :
𝑇 = 𝑇 − 𝑇 et 𝑇 = 𝑇 − 𝑇
𝜃 (𝑥, 𝑝) = 𝐴 𝑒 +𝐵 𝑒 et 𝜃 (𝑥, 𝑝) = 𝐴 𝑒 +𝐵 𝑒
D’où : 𝜃 (𝑥, 𝑝) = ( )√
et : 𝜃 (𝑥, 𝑝) = ( )√
.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
170 Transfert de chaleur 1
𝜃 (0, 𝑝) = 𝜃 (0, 𝑝) = ( )√
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 171
4.0
3.0
Δ T (°C)
2.0
1.0
0.0
0 10 20 30 40 50 60
t (s)
0.25
0.2
0.15
T (°C)
0.1
0.05
0
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5
t (s)
5.0
4.0
3.0
Δ T (°C)
2.0
1.0
0.0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
t1/2 (s0.5)
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
172 Transfert de chaleur 1
Corrigé
1. La modélisation du système à l’aide du formalisme des quadripôles permet
d’écrire :
𝜃
𝜃
𝜑 = 1 0 1 𝑅
𝑚𝑐𝑝 1 0 1 𝐸𝑆 𝑝 𝜃
2𝑝
avec :
- 𝜃 , transformée de Laplace de la différence 𝑇 (𝑡) − 𝑇 ;
- 𝜃 , transformée de Laplace de la différence 𝑇(𝑥 = 0, 𝑡) − 𝑇 ;
- 𝑅 , résistance de contact à l’interface résistance chauffante/matériau à ca-
ractériser ;
- 2𝑚, masse thermocouple + résistance chauffante ;
- 𝑐, capacité calorifique thermocouple + résistance chauffante ;
- 𝐸, effusivité thermique du matériau à caractériser ;
- 𝑎, diffusivité thermique du matériau à caractériser ;
- 𝑝, variable de Laplace ;
- 𝑆, surface de la résistance chauffante ;
- 𝜑 , puissance dissipée dans la résistance chauffante.
On en déduit :
𝜃 = 𝜃 + 𝑅 𝐸𝑆 𝑝 𝜃
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 173
𝜑
= 𝑚𝑐𝑝𝜃 + (1 + 𝑅 𝑚𝑐𝑝)𝐸𝑆 𝑝𝜃
2𝑝
√
d’où : 𝜃 (𝑝) = ( )
.
√
√
𝜃 (𝑝) = ( ) √
√ √
𝜃 (𝑝) = ( )
= /
√ √
Où : 𝜃 (𝑝) = / 1 + 𝑅 𝐸𝑆 𝑝 1− 𝑝 .
Soit : 𝜃 (𝑝) = / 1 + 𝑅 𝐸𝑆 − 𝑝 = / + 𝑅 −( )
.
Le tracé de 𝑇 (𝑡) − 𝑇 (0) en fonction de √𝑡 est donc une droite de pente dont
√
la détermination permet de calculer l’effusivité thermique 𝐸. L’inertie de la sonde et la
résistance de contact n’influent pas sur la température aux temps longs. Pour appliquer
cette méthode d’estimation, il faut s’assurer que l’hypothèse du milieu semi-infini reste
valable sur l’intervalle d’estimation choisi.
√
𝜃 (𝑝) = ( )
=
√
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
174 Transfert de chaleur 1
On en déduit :
𝜑 𝑈 7 /
𝐸= = = = 517,3 W m K s
𝛼𝑆√𝜋 𝑅𝛼𝑆√𝜋 40,5 × 0,65 × 2,03 × 10 √𝜋
On en déduit : 𝑚𝑐 = = = 1,10 J K .
, × ,
, × , ,
On en déduit : 𝑅 = +( )
= +( )
= 0,502 K W .
, × , ×
avec : 𝑞 = .
On en déduit : 𝜃(𝑒, 𝑝) = ( )
.
( )
Soit encore : 𝜃(𝑒, 𝑝) = .
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 175
2 𝑒𝑥𝑝 − − 𝑒 𝑒𝑟𝑓𝑐 .
√
, . × ,
𝑇(𝑒, 𝑡) − 𝑇 (0) = 2 𝑒𝑥𝑝 − −
, × , × , × × , × ×
,
0,01 × 𝑒𝑟𝑓𝑐
, × ×
Soit : 𝑇(𝑒, 𝑡) − 𝑇 (0) = 0,017 °C, ce qui valide l’hypothèse du milieu semi-
infini.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
176 Transfert de chaleur 1
Corrigé
1. On effectue un bilan thermique sur le morceau d’échantillon compris entre x et
x + dx :
𝜕𝑇 𝜕𝑇 𝜕𝑇
−𝜆𝑒ℓ = −𝜆𝑒ℓ + ℎ𝑝 (𝑇 − 𝑇 ) + 𝜌𝑐𝑒ℓ 𝑑𝑥
𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑡
D’où : − (𝑇 − 𝑇 ) = .
( , )
3. Et : 𝑙𝑛 (
=− 𝑝− .
, )
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 177
3. Donner sans faire de calcul l’allure de la courbe 𝑇(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) pour un point proche
du centre de l’échantillon.
Corrigé
1. Le coefficient de transfert convectif est élevé car le fluide est de l’eau en con-
vection forcée. La résistance au transfert externe est donc faible devant la résistance au
transfert interne. Cela sera d’autant plus vrai que le matériau sera isolant et que la tem-
pérature sera mesurée loin de la surface.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
178 Transfert de chaleur 1
𝑇(𝑥, 𝑡) − 𝑇 4 1 𝜋𝑥 𝜋 𝑎𝑡
𝑇(𝑥, 𝑡) = = 𝑠𝑖𝑛 (2𝑛 + 1) 𝑒𝑥𝑝 −(2𝑛 + 1)
𝑇 −𝑇 𝜋 2𝑛 + 1 2𝐿 4 𝐿
et montré qu’aux temps longs, le premier terme suffit à obtenir une bonne estimation,
soit :
𝑇(𝑥, 𝑡) − 𝑇 4 𝜋𝑥 𝜋 𝑎𝑡
𝑇(𝑥, 𝑡) = = 𝑠𝑖𝑛 𝑒𝑥𝑝 −
𝑇 −𝑇 𝜋 2𝐿 4 𝐿
On en déduit :
( , , , )
= 𝑠𝑖𝑛 𝑠𝑖𝑛 𝑠𝑖𝑛 𝑒𝑥𝑝 −
, ,
𝑒𝑥𝑝 − 𝑒𝑥𝑝 −
( , , , )
= 𝑠𝑖𝑛 𝑠𝑖𝑛 𝑠𝑖𝑛
, ,
𝑒𝑥𝑝 − + +
25
20
15
10
0
0 100 200 300 400 500
-5
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 179
𝑇(𝑥, 𝑦, 𝑧, 𝑡) − 𝑇 𝜋 𝑎𝑡 1 1 1
= 𝐹(𝑥, 𝑦, 𝑧) × 𝑒𝑥𝑝 − + +
𝑇 −𝑇 , ,
4 𝐿 𝐿 𝐿
5. Méthode proposée.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
180 Transfert de chaleur 1
Corrigé
1. Le voisinage du fil chauffant peut être schématisé de la manière suivante.
+ = (a)
𝑇(𝑥, 0) = 𝑇 (b)
𝑇(∞, 𝑡) = 𝑇 (c)
( ) ( , )
= −𝜆 (0, 𝑡) (d)
( ) ( , )
𝜑 = 𝑚𝑐 + (e)
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 181
𝜃 𝜃
𝜑 = 1 0 1 𝑅
𝑞𝑟 𝐾 (𝑞𝑟 )
𝑚𝑐𝑝 1 0 1 2𝜋𝜆𝐿 𝜃
𝑝 𝐾 (𝑞𝑟 )
/ ( )
𝜃 = où : 𝑍 = ( )
/
Où :
– 𝜃 , transformée de Laplace de la différence 𝑇 (𝑡) − 𝑇 ;
2. Si l’on considère un fil fin (𝑟 petit) et si l’on se place aux temps longs (𝑝 0),
nous pouvons utiliser les développements limités des fonctions de Bessel :
qui conduisent à : 𝑍 = − − .
On en déduit :
( )
𝜃 (𝑝) = ( )
≈ − − √
− +𝑅
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
182 Transfert de chaleur 1
𝑟
𝜑 𝑙𝑛
𝜑 𝛾𝜑 2√𝑎
𝑇 (𝑡) − 𝑇 ≈ 𝑙𝑛(𝑡) + 𝑅 𝜑 − −
4𝜋𝜆𝐿 4𝜋𝜆𝐿 2𝜋𝜆𝐿
Le tracé de (𝑇 (𝑡) − 𝑇 ) en fonction de 𝑙𝑛(𝑡) est donc une droite de pente dont
la détermination permet de calculer la conductivité thermique 𝜆. Aux temps longs,
l’inertie de la sonde et la résistance de contact ont pour seul effet de décaler la tempé-
rature d’une valeur constante par rapport au modèle de sonde parfaite (sonde de masse
nulle et pas de résistance de contact). Pour appliquer cette méthode d’estimation, il faut
s’assurer que l’hypothèse du milieu semi-infini reste valable sur l’intervalle d’estimation
choisi. Les bruits de mesure sur les valeurs des températures aux différents temps de
mesure étant constants et non corrélés, on utilise la méthode des moindres carrés linéai-
res pour estimer la pente.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 183
On répondra aux questions suivantes pour chacune des deux configurations (1) et
(2).
On répondra aux questions 7 à 9 pour chacune des deux configurations (1) et (2).
8. Calculer le temps mis pour atteindre 𝑇 (𝑡) = 20 °C, en déduire la quantité d’éner-
gie dépensée.
10. Conclure sur le type d’isolation (intérieure ou extérieure) à choisir dans ce cas
spécifique d’occupation du chalet. Choisirait-on la même configuration en considérant
comme critère le confort thermique d’un occupant. Justifier votre réponse.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
184 Transfert de chaleur 1
( ) ( )
𝐿 ( )( )
= 1+
Corrigé
1. La surface totale des murs est : 𝑆 = 2 × (8 + 4) × 2,5 = 60 m .
𝑅 = = = 1,7 × 10 KW
×
,
𝑅 = = = 4,76 × 10 KW
, ×
,
𝑅 = = = 1,33 × 10 KW
, ×
𝑅 = = = 1,11 × 10 KW
×
2. Cas (1) :
Cas (2) :
𝜑= = = 386,6 W
, × , × , × , ×
4.
– Cas (1) :
– Cas (2) :
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 185
5. En l’absence d’isolation :
𝑇 −𝑇 20
𝜑= = = 4865 W
𝑅 +𝑅 +𝑅 1,67 × 10 + 1,33 × 10 + 1,11 × 10
L’isolation permet de diviser les pertes et donc la consommation d’énergie par 12,6
lorsque le régime permanent est atteint quelle que soit sa position dans le mur.
,
6. = = 35,8 ≫ 1, donc on peut considérer en première approximation
,
𝑅 = 0.
. × ,
= = 66,7 ≫ 1, donc on peut considérer en première approximation
. × ,
𝜌 𝑐 𝑒 = 0.
- cas (2) :
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
186 Transfert de chaleur 1
avec :
– pour le cas (1) : 𝑅 = 𝑅 + 𝑅 et 𝑅 = 𝑅 ;
– pour le cas (2) : 𝑅 = 𝑅 et 𝑅 = 𝑅 +𝑅 .
0 1 𝑅 1 0 1 𝑅 1 0 𝜃
= =
Φ 0 1 𝐶𝑝 1 0 1 𝐶𝑝 1 Φ
1+𝑅 𝐶 𝑝 𝑅 1+𝑅 𝐶𝑝 𝑅 𝜃
𝐶𝑝 1 𝐶𝑝 1 Φ
0 𝐴 𝐵 𝜃
=
Φ 𝐶 𝐷 Φ
avec :
𝐴 = (1 + 𝑅 𝐶 𝑝)(1 + 𝑅 𝐶 𝑝) + 𝑅 𝐶 𝑝 ; 𝐵 = 𝑅 (1 + 𝑅 𝐶 𝑝) + 𝑅
et : 𝛷 = − .
( )
On en déduit : 𝜃 = − Φ = ( )( )
.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 187
𝑍=
𝜃 = ( )
+ ( )
( )
𝜃 = +
de la forme :
𝜃 = 𝐾 ( )( )( )
+𝐾 ( )( )( )
𝑃
avec :
( )
–𝐾 = ;
–𝐾 = .
Par identification :
𝛼+𝛽 = =𝐾
𝛼𝛽 = =𝐾
On en déduit :
𝛼=
𝛽 = 𝛼𝐾
𝛾=0
d’où :
𝜃 = 𝐾 ( )( )
+𝐾 ( )( )
𝑃
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
188 Transfert de chaleur 1
Sachant que :
( ) ( )
𝐿 ( )( )
=
( ) ( )
𝐿 ( )( )
= 1+
on obtient finalement :
( ) ( ) ( ) ( )
𝑇 −𝑇 = 𝐾 ( )
+𝐾 𝑃
8. 𝐶 = 𝜌 𝑐 𝑒 𝑆 = 2 × 10 × 0,2 × 60 = 2,4 × 10 J K .
𝐶 = 𝜌 𝑐 𝑒 𝑆 = 2 × 10 × 0,06 × 8 × 4 = 3,84 × 10 J K
𝑅 = 𝑅 = 1,67 × 10 KW
𝑅 =𝑅 = 1,11 × 10 KW
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 189
Les courbes de la figure (4) montrent l’évolution de 𝑇 (𝑡) avec le temps, on obtient
20 °C pour :
– 𝑡 = 73,9 h pour le cas (1) ;
– 𝑡 = 11,9 h pour le cas (2) ;
– ce qui se traduit en dépense énergétique par :
- 𝑄 = 73,9 × 2 = 147,8 kWh pour le cas (1) ;
- 𝑄 = 11,9 × 2 = 23,8 kWh pour le cas (2).
Calcul encore plus approché : on considère 𝑅 infini (pas de pertes vers l’exté-
rieur) et on néglige 𝑅 .
, × , ×
Temps mis pour atteindre 20 °C : 𝑡 = 𝑇 = × 20 = 77,3 h.
, ×
Temps mis pour atteindre 20 °C : 𝑡 = 𝑇 = × 20 = 10,7 h.
𝜃 1 𝑅 1 0 𝜃
=
Φ 0 1 𝐶𝑝 1 Φ
d’où : 𝜃 − 𝜃 = 𝑅 (𝛷 + 𝐶 𝑝𝜃 ).
Soit : 𝜃 = −𝑅 + 𝜃 (1 + 𝑅 𝐶 𝑝).
Or, d’après les propriétés de la transformation de Laplace (voir section A.6 de l’an-
nexe) :
𝑑𝑇
𝐿 (𝑡) = 𝑝𝜃(𝑝) − 𝑇(𝑡 = 0)
𝑑𝑡
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
190 Transfert de chaleur 1
𝑇 (𝑡) = −𝑅 𝑃 + 𝑇 (𝑡) + 𝑅 𝐶
( ) ( ) ( ) ( )
avec : 𝑇 − 𝑇 = 𝐾 ( )
+𝐾 𝑃.
( ) ( ) ( ) ( )
Et : = 𝐾 ( )
+𝐾 𝑃.
( ) ( ) ( ) ( )
Soit : = 𝐾 +𝐾 𝑃.
Dans le cas (1), l’écart entre la température de l’air du chalet et de la paroi est d’en-
viron 3 °C (pour une température de l’air de 20 °C) ; dans le cas (2), l’écart n’est que de
0,7 °C.
10. L’isolation intérieure est beaucoup plus économique dans ce type de situation.
De plus, la température de paroi avec isolation extérieure est nettement inférieure à 𝑇
pendant une longue durée. Les échanges de chaleur par rayonnement entre un occupant
et le mur produiront donc une sensation d’inconfort.
Le plancher d’une maison est constitué d’une dalle en béton d’épaisseur 20 cm posée
directement sur le sol en terre. Après une longue période d’inoccupation, on remet le
chauffage d’une puissance 𝜑 = 1 500 W dans une pièce de surface 𝑆 = 30 m . On
suppose que toutes les autres parois (murs et plafond) sont parfaitement isolées et qu’au
moment où l’on met le chauffage la température dans la pièce est de 12 °C. La tempé-
rature du sol est supposée uniforme et égale à 𝑇 = 12 °C. On suppose que l’air et le
sol échangent avec un coefficient de transfert ℎ = 8 W m K . On supposera égale-
ment que le béton et le sol ont des propriétés thermiques proches que l’on prendra égales
à : 𝜆 = 1,8 W m K et 𝑎 = 10 m s .
On suppose dans un premier temps que le transfert de chaleur de la dalle vers le sol
est purement 1D.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 191
2. Quel serait le flux de chaleur perdu par la dalle 48 h après le début du chauffage ?
On pourra considérer pour ce calcul que la température de l’air a été maintenue cons-
tante et égale à 22 °C depuis le début du chauffage (on néglige le temps 𝑡 de préchauf-
fage).
3. Refaire le même calcul au bout d’une semaine. Que peut-on dire des pertes par le
sol ?
En fait, les calculs précédents ne sont acceptables qu’aux temps courts car dans la
réalité :
– les transferts de chaleur dans le sol sont 3D (flux 𝜑 sur le schéma ci-dessous) ;
– la surface du sol à l’extérieur est à une température inférieure à la température
intérieure (flux 𝜑 sur le schéma ci-dessous).
√
𝐿 (√ )
=𝐿 +𝐿 = + 𝑒𝑟𝑓𝑐 𝑑√𝑡 𝑒𝑥𝑝(𝑑 𝑡)
√ (√ ) (√ )
√
𝑅 = √
avec : 𝑘 =
√
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
192 Transfert de chaleur 1
𝜑
𝜑 𝜑
𝜑 𝜑
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 193
Corrigé
1. Le flux de chaleur produit est intégralement transmis au milieu semi-infini
dalle+sol à travers la résistance de convection 𝑅 = . En utilisant le formalisme des
quadripôles, on obtient :
𝜃 1 𝑅 𝜃 𝜃 1+
= × =
Φ 0 1
d’où :
𝜃 =𝜃 1+ [3.46]
et : Φ = = [3.47]
avec :
– 𝜃 = 𝐿(𝑇 − 𝑇 ) où 𝑇 est la température de l’air de la pièce ;
–Φ = ;𝑅= ;𝑍= ;
√
–𝜃 =𝜃 1+ 𝑝 ;
– = 𝐸𝑆 𝑝 𝜃 ;
–𝜃 = 1+ 𝑝 = + ;
√ √
–𝑇 −𝑇 = +2 √𝑡 ;
√
,
–𝐸= = = 1 800 W m K s ;
√
×
–𝑡= = = 14 314 s.
×
√ √ × ×
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
194 Transfert de chaleur 1
𝜃 𝑅 𝑍 Φ
𝜃 𝑍Φ
𝜃 1 𝑅 𝜃 𝜃 1
Φ 0 1
𝑅 ;𝑍
√
√
On en déduit : Φ 𝐸𝑆 𝑝𝜃 .
√
√
D’où : 𝑇 𝑡 𝑇 𝑇 𝑇 𝑒𝑥𝑝 𝑒𝑟𝑓𝑐 :
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 195
𝜃 = (𝑅 + 𝑍)Φ
𝜃 =𝑍Φ
× × × ×
𝑇 (𝑡) = 22 − (22 − 12)𝑒𝑥 𝑝 𝑒𝑟𝑓𝑐 = 20,4 °C
, ,
Avec l’hypothèse d’un transfert 1D, on trouve que le flux 𝜑 perdu diminue au
cours du temps et tend vers zéro.
𝑍 =
√ √
√
√ √
√
Φ = = ( )
= = =
√ √
√ √
√
√ √ √ √
√ √
=
√ √ √ √
√ √
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
196 Transfert de chaleur 1
√
Φ = ℎ𝑆 𝜃 ( √ )
Au bout de 48 h :
× ,
𝑐= 𝜆= = 4,12 × 10
√ √ ×√ √
𝑑= + = +𝑐 = + 4,12 × 10 = 4,86 × 10
√ √
𝜑 = 8 × 30 × 10
, , ,
+ 𝑒𝑟𝑓𝑐 4,86 × 10 48 × 3 600 𝑒𝑥𝑝 4,86 × 10 × 48 × 3 600
, ,
En régime permanent :
Φ = = ( )
=
√
√
d’où : 𝜑 = = = 204 W.
√ ×
√ × , ×
√
𝑅 = √
avec : 𝑘 =
√
On peut considérer que le flux vertical est nul au niveau de l’isolant thermique et
donc que :
𝑟 = et que 𝑟 = 𝑟 + 𝑒
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 197
On a donc :
𝜑= = √
√
√
𝑟 = = = 3,09 m
,
√𝑘 = =
,
= 0,984
𝜑= , = 444 W
, ×
× , × , ,
Les pertes ont doublé par rapport au calcul précédent, donc les pertes du plancher
vers l’air extérieur sont du même ordre de grandeur que les pertes vers le sol dans le cas
de figure traité.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
198 Transfert de chaleur 1
Corrigé
1. On suppose que la variation de la température extérieure est sinusoïdale de la
forme :
𝑇 𝑡 = 𝑇 + 𝑇 𝑐𝑜𝑠 𝜔𝑡
avec : 𝑇 = 27 °C ; 𝑇 = 9 °C et 𝜔 = = 7,272 × 10 .
×
𝑓 1 𝑅 𝐴 𝐵 1 𝑅 𝑓 𝐴 𝐵 𝑓
= =
𝐹 0 1 𝐶 𝐷 0 1 𝐹 𝐶 𝐷 𝐹
𝐴 𝐵
où est le quadripôle des murs avec : 𝑅 = ; 𝑅 = où : 𝑆 =
𝐶 𝐷
ℎ × 𝑝é𝑟𝑖𝑚è𝑡𝑟𝑒.
𝑓 𝐴 𝐵 𝑓
=
𝐹 𝐶 𝐷 0
𝐴 𝐵
où le quadripôle de la dalle.
𝐶 𝐷
On en déduit : 𝐹 = 𝑓
et : 𝑓 = 𝑓 .
𝐴 𝐵 1 𝑅 𝐴 𝐵 1 𝑅
𝑀= =
𝐶 𝐷 0 1 𝐶 𝐷 0 1
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 199
𝐴 𝐵 𝑐𝑜𝑠ℎ(𝑞 𝑒 ) 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝑞 𝑒 )
=
𝐶 𝐷 𝜆 𝑞 𝑆 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝑞 𝑒 ) 𝑐𝑜𝑠ℎ(𝑞 𝑒 )
T0=9;
S1=72;S2=32;% Surface mur et sol
he=10;hi=5;% Coefficients de transfert
w=2*pi/(24*3600);% Pulsation
Rce=1/he/S1;% Résistance externe
Rci=1/hi/S1;% Résistance interne
e1=0.2;lam1=1.5;roc1=2e6;a1=lam1/roc1;% Propriétés du mur
q1=(i*w/a1)^0.5;
e2=0.06;lam2=1.75;roc2=2e6;a2=lam2/roc2;% Propriétés de la dalle
q2=(i*w/a2)^0.5;
Am=cosh(q1*e1);Bm=(sinh(q1*e1))/(lam1*q1*S1);Cm=lam1*q1*S1*sinh(q1*e1)
;Dm=Am;
As=cosh(q2*e2);Cs=lam2*q2*S2*sinh(q2*e2);
Me=[1,Rce;0,1];Mm=[Am,Bm;Cm,Dm];Mi=[1,Rci;0,1];
M=Me*Mm*Mi;
A=M(1,1);B=M(1,2) ;
f=T0*abs(1/(A+B*Cs/As))
psi=angle(1/(A+B*Cs/As))
𝒆𝟏 (cm) 10 20 30
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
200 Transfert de chaleur 1
40
Te xt
e1 = 10 cm
35
e1 = 20 cm
e1 = 30 cm
30
25
20
15
0 5 10 15 20
t(h)
𝐴 𝐵 𝐴 𝐵
𝐶 𝐷 𝐶 𝐷
𝐴 𝐵
où est la matrice quadripolaire de l’isolant ;
𝐶 𝐷
– dans le cas (2) où l’isolant à l’intérieur, le calcul est identique en remplaçant la
matrice quadripolaire du mur par :
𝐴 𝐵 𝐴 𝐵
𝐶 𝐷 𝐶 𝐷
On applique dans les deux cas la procédure de calcul sous Matlab décrite dans la
question précédente et on obtient :
– cas (1) :
– cas (2) :
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 201
On étudie le même local que celui défini dans l’exercice 3.3.21 soumis aux mêmes
conditions extérieures mais le local est maintenant climatisé pour imposer une tempéra-
ture intérieure constante 𝑇 = 22° C.
Corrigé
On suppose que la variation de la température extérieure est sinusoïdale de la forme :
𝑇 (𝑡) = 𝑇 + 𝑇 𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)
avec : 𝑇 = 27 °C ; 𝑇 = 9 °𝐶 et 𝜔 = = 7,272 × 10 .
×
𝑇 (𝑡) = 𝑇
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
202 Transfert de chaleur 1
En régime permanent :
𝜑 = [3.48]
avec : 𝑅 = ;𝑅 = ;𝑅 = .
𝑓 1 𝑅 𝐴 𝐵 1 𝑅 0 𝐴 𝐵 0
= = [3.49]
𝐹 0 1 𝐶 𝐷 0 1 𝐹 𝐶 𝐷 𝐹
avec : 𝑅 = ;𝑅 = où : 𝑆 = ℎ × 𝑝é𝑟𝑖𝑚è𝑡𝑟𝑒.
𝐴 𝐵 𝑐𝑜𝑠ℎ(𝑞 𝑒 ) 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝑞 𝑒 )
Et : = .
𝐶 𝐷 𝜆 𝑞 𝑆 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝑞 𝑒 ) 𝑐𝑜𝑠ℎ(𝑞 𝑒 )
𝐹 = [3.50]
𝐴 𝐵
Si elle est à l’extérieur, on remplace la matrice par le produit
𝐶 𝐷
𝐴 𝐵 𝐴 𝐵
.
𝐶 𝐷 𝐶 𝐷
𝐴 𝐵 1 𝑅 𝐴 𝐵 1 𝑅
On calcule le produit matriciel 𝑀 = =
𝐶 𝐷 0 1 𝐶 𝐷 0 1
dans Matlab comme dans l’exercice 3.3.21, on calcule 𝐵 = 𝑀(1,2) et on en déduit 𝐹
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Conduction en régime variable 203
par la relation [3.50] puis 𝜑 par la relation [3.51] en utilisant le même type de pro-
gramme que celui donné dans l’exercice 3.3.21.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Chapitre 4
On peut exprimer les grandeurs physiques en fonction d’un nombre limité de dimen-
sions fondamentales.
Ces trois dimensions fondamentales ne sont pas toujours suffisantes. Pour les pro-
blèmes de transfert de chaleur, il est nécessaire d’ajouter une 4e dimension : la tempé-
rature 𝜃.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
206 Transfert de chaleur 1
𝑔 𝜋 ,𝜋 ,…𝜋 =0
[𝐺 ]
𝜋 =
[𝐺 ] [𝐺 ] … 𝐺
Il suffit alors d’écrire le rapport 𝜋 en fonction des grandeurs physiques attachées aux
équations dimensions de départ.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Transfert de chaleur par convection 207
D’où : 𝑓(𝜆, 𝑐, 𝜌, 𝜇, 𝑢, 𝐷, ℎ) = 0.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
208 Transfert de chaleur 1
On écrit alors les 3 rapports sans dimension correspondants à ces variables sous la
forme :
𝜋 = ; 𝜋 = ; 𝜋 =
Pour chaque rapport 𝜋, on remplace les grandeurs physiques par leurs équations
dimensions, ce qui donne par exemple pour 𝜋 :
. .
[𝜋 ] =
[ . . . ] [ . ] [ ] [ . ]
𝑓(𝜋 , 𝜋 , 𝜋 ) = 0 ou 𝜋 = 𝑓(𝜋 , 𝜋 )
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Transfert de chaleur par convection 209
– La comparaison des résultats expérimentaux est aussi très rapide et aisée, quel que
soit le chercheur, même si le système d’unités utilisé est différent puisque les grandeurs
réduites sont sans dimension.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
210 Transfert de chaleur 1
ℎ𝐷 𝑐𝛽𝑔Δ𝑇𝜌 𝐿
𝑁𝑢 = Nombre de Nusselt 𝑅𝑎 = Nombre de Rayleigh
𝜆 𝜆𝜇
𝜌𝑢𝐷𝑐
𝑃𝑒 = Nombre de Péclet
𝜆
Les transferts de chaleur qui s’effectuent simultanément avec des transferts de masse
sont dits transferts de chaleur par convection. Ce mode d’échange de chaleur existe au
sein des milieux fluides dans lesquels il est généralement prépondérant.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Transfert de chaleur par convection 211
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
212 Transfert de chaleur 1
Ceci correspond au modèle de Prandtl représenté sur la figure 4.5 à titre d’exemple
pour l’écoulement turbulent d’un fluide dans une conduite.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Transfert de chaleur par convection 213
𝜑 = ℎ𝑆Δ𝑇 [4.2]
Cette expression est une approximation qui remplace en fait la résolution d’un pro-
blème complexe de mécanique des fluides (voir section A.16 de l’annexe).
𝟐 𝟏
Configuration 𝒉 (𝐖 𝐦 𝐊 )
Convection naturelle
Dans un gaz 2-10
Dans un liquide 100-1 000
Convection forcée
Dans un gaz 10-200
Dans un liquide 100-5 000
Ébullition de l’eau
Dans un récipient 2 500-35 000
En écoulement dans un tube 5 000-100 000
Condensation de l’eau sous 1 atm
Sur une surface verticale 1 000-11 000
À l’extérieur de tubes horizontaux 10 000-25 000
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
214 Transfert de chaleur 1
On constate que la vitesse du fluide évolue d’une valeur nulle à la paroi à une valeur
proche de 𝑢 dans une zone d’épaisseur 𝛿(𝑥) appelée couche limite dynamique. De la
même manière, la température du fluide évolue de la valeur 𝑇 à la paroi à une valeur
proche de 𝑇 dans une zone d’épaisseur Δ(𝑥) appelée couche limite thermique.
𝜕𝜌
𝑑𝑣 + 𝜌𝑉⃗. 𝑛⃗𝑑𝑆 = 0
𝜕𝑡
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Transfert de chaleur par convection 215
Où 𝐹⃗ sont les forces extérieures (par unité de surface) s’exerçant par contact sur les
faces de la surface Σ délimitant le volume Λ.
∫ 𝜌𝑉⃗ 𝑉⃗. 𝑛⃗ 𝑑𝑆 = −𝜌 ∫ 𝑢 𝑑𝑦 + 𝜌 ∫ 𝑢 𝑑𝑦 + ∫ 𝜌𝑢 𝑉 ⃗. 𝑛⃗ 𝑑𝑆
∫ 𝜌𝑉⃗ 𝑉⃗. 𝑛⃗ 𝑑𝑆 = −𝜌 ∫ 𝑢 𝑑𝑦 + 𝜌 ∫ 𝑢 𝑑𝑦 + 𝜌𝑢 ∫ 𝑉 ⃗. 𝑛⃗ 𝑑𝑆
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
216 Transfert de chaleur 1
– il n’y a pas de forces de pression puisque la pression est uniforme dans l’écoule-
ment.
∫ 𝐹⃗ 𝑑𝑆 = −𝜏 𝑑𝑥
On en déduit :
= 𝛿∫ 1− 𝑑 (a)
𝑢(𝑦 = 𝛿) = 𝑢
𝑑𝑢
𝜇 =0
𝑑𝑦
On en déduit que :
= 2− (b)
et 𝜏 = 𝜇 = 2𝜇 .
𝜏 = 2𝜇 = 2𝜇𝑢
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Transfert de chaleur par convection 217
,
= , .
Une analyse plus précise (équations locales et pas d’hypothèses sur la forme du
profil de vitesse) conduirait à une constante de 0,664 au lieu de 0,73.
où :
– H, enthalpie massique du fluide ;
– 𝑞⃗, vecteur densité de flux de chaleur ;
– 𝑛⃗, normale extérieure à Σ ;
– 𝑣, volume.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
218 Transfert de chaleur 1
La densité de flux de chaleur conductif est nulle sur la surface [𝑏’𝑐’] puisqu’à l’exté-
rieur de la couche limite thermique la température est uniforme et vaut 𝑇 . D’autre
part, on néglige le flux de chaleur longitudinal (suivant 𝑂𝑥) devant le flux de chaleur
transversal (suivant 𝑂𝑦), la température variant beaucoup plus rapidement dans la
direction 𝑂𝑦 que dans la direction 𝑂𝑥 (hypothèse de couche limite). Il vient alors :
Soit :
= Δ∫ 1− 𝑑 (c)
=0
=1
𝜆 =0
On en déduit que :
= 2− (d)
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Transfert de chaleur par convection 219
et : 𝑞 = −𝜆 = 2𝜆 .
−2 𝑑 .
Par ailleurs : = .
𝑟 = (e)
Le cas 𝑟 < 1 correspond au cas 𝑃𝑟 > 1, c’est le cas de l’eau par exemple (𝑃𝑟 ≈ 7).
Une solution approchée de l’équation (e) est alors : ≈ 𝑃𝑟 .
Et : 𝑁𝑢 = = = 0,36 𝑅𝑒 𝑃𝑟 .
𝑁𝑢 = 0,332 𝑅𝑒 𝑃𝑟 [4.3]
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
220 Transfert de chaleur 1
𝑁𝑢 = 0,664 𝑅𝑒 𝑃𝑟 [4.4]
Définis par :
– 𝑅𝑒 = , nombre de Reynolds ;
– 𝑃𝑟 = , nombre de Prandtl ;
– 𝑁𝑢 = , nombre de Nusselt.
Le calcul d’un flux de chaleur transmis par convection forcée s’effectue donc de la
manière suivante :
1. calcul des nombres adimensionnels de Reynolds et de Prandtl ;
2. suivant la valeur de 𝑅𝑒 et la configuration → choix de la corrélation (fonction
𝑓 dans la relation [4.5]) ;
3. calcul de 𝑁𝑢 par application de cette corrélation ;
4. calcul de ℎ = et de 𝜑 = ℎ𝑆 ∆𝑇.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Transfert de chaleur par convection 221
Pour la convection forcée, les principales corrélations sont données en section A.17
de l’annexe. Les propriétés du fluide (𝑐, 𝜌, 𝜆, 𝜇) sont calculées à une température
moyenne dite température de film : 𝑇 = ou 𝑇 = .
𝛾 = −𝛽𝑔Δ𝑇
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
222 Transfert de chaleur 1
Dans le cas d’un transfert de chaleur par convection naturelle le long d’une plaque
plane, le coefficient de convection dépend des caractéristiques du fluide : 𝜆, 𝜌, 𝜇, 𝑐, 𝛽, 𝑔
de la paroi caractérisée par la longueur 𝐿 et de l’écart de température Δ𝑇 , ce que l’on
peut traduire par une relation du type :
𝑓(𝜆, 𝜌, 𝜇, 𝑐, 𝛽, 𝑔, 𝐿, Δ𝑇, ℎ) = 0
𝑓(𝜆, 𝜌, 𝜇, 𝑐, 𝛾, 𝐿, ℎ) = 0
Cette relation entre 7 grandeurs se réduit à une relation entre trois nombres adimen-
sionnels :
Définis par :
– 𝐺𝑟 = , nombre de Grashof ;
– 𝑃𝑟 = , nombre de Prandtl ;
– 𝑁𝑢 = , nombre de Nusselt.
1 𝑢𝐿𝜌
𝐺𝑟 =
2 𝜇
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Transfert de chaleur par convection 223
Le calcul d’un flux de chaleur transmis par convection naturelle s’effectue donc de la
manière suivante :
1. calcul des nombres adimensionnels de Grashof et de Prandtl ;
2. suivant la valeur de 𝐺𝑟 et configuration → choix de la corrélation ;
3. calcul de 𝑁𝑢 par application de cette corrélation ;
4. calcul de ℎ = et de 𝜑 = ℎ𝑆 𝑇 − 𝑇 .
4.3.1. Condensation
4.3.1.1. Phénomènes
Les échanges de chaleur entre une vapeur se condensant sur une paroi et la paroi
proprement dite sont liés aux types de condensation qui dépendent essentiellement des
interactions liquide-paroi.
Si le liquide ne mouille pas la surface, il se forme alors en certains points des gout-
telettes de liquide qui ruissellent le long de la paroi. Ce type de condensation ne peut
s’observer que si la paroi a une surface lisse et propre. Dans le cas d’une condensation
en gouttes, le liquide qui ne forme pas un film continu sur la paroi offre une résistance
thermique négligeable.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
224 Transfert de chaleur 1
Le débit massique de liquide condensé à une hauteur 𝑥 (par unité de longueur suivant
𝑂𝑧) est donné par :
( ) ( )
𝑚̇ = ∫ 𝜌 𝛿𝑦 − 𝑦 𝑑𝑦 = 𝜌
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Transfert de chaleur par convection 225
𝜑 = 𝜆𝑑𝑥 = 𝜆 𝑑𝑥
( ) ( ) ( )
𝜌 𝑑𝑥 = 𝜌 𝑑𝑥 = 𝜌
Le flux de chaleur cédé par le condensat à la paroi doit être égal à la chaleur latente
de condensation libérée par la quantité de vapeur calculée ci-dessus soit :
( )
𝜌 𝛥𝐻 = 𝜆 𝑑𝑥
𝛿= ( )
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
226 Transfert de chaleur 1
D’où : ℎ = .
( )
Soit : ℎ = .
Soit finalement :
avec :
̇
La condition de validité s’écrit donc dans ce cas : < 2 100.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Transfert de chaleur par convection 227
𝑔Δ𝐻𝜌 (𝜌 − 𝜌 )𝜆 [4.8]
ℎ = 0,725
𝜇 𝐷 Δ𝑇
̇
avec la condition de validité : 𝑅𝑒 = < 2 100.
D’où ℎ > ℎ si 𝐿 > 2,86 𝐷 , ce qui est pratiquement toujours le cas. Dans les
mêmes conditions de température, le coefficient de transfert est plus élevé sur un tube
horizontal que sur un tube vertical.
Dans le cas des condenseurs à faisceaux tubulaires, les tubes n’étant pas tous dans
un même plan horizontal, le liquide tombant d’un tube va « épaissir » le film qui existe
sur le tube situé en dessous de lui de sorte que le coefficient de transfert de chaleur h
est moins élevé sur les tubes inférieurs.
En tenant compte du recyclage du condensat sur les tubes inférieurs, Nusselt a pro-
posé la relation suivante pour calculer la valeur moyenne de ℎ pour un ensemble de 𝑁
tubes situés dans un même plan vertical :
𝑔Δ𝐻𝜌 (𝜌 − 𝜌 )𝜆 [4.9]
ℎ = 0,725
𝑁 𝜇 𝐷 Δ𝑇
L’expérience a montré que cette formule théorique donne des valeurs de ℎ infé-
rieures à celles déterminées expérimentalement et qu’il convient de multiplier la valeur
de ℎ donné par la formule [4.9] par un facteur correctif selon la formule suivante :
𝑐 Δ𝑇
ℎ é
=ℎ 1 + 0,2(𝑁 − 1) [4.10]
Δ𝐻
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
228 Transfert de chaleur 1
4.3.2. Ébullition
𝑝 (𝑇) = 𝑝 (𝑇) +
De manière analogue, lorsque l’on chauffe un liquide, on suppose que sur les parois
chaudes sur lesquelles se produit l’ébullition se trouvent des discontinuités (petites ca-
vités contenant de l’air) qui servent de « germes » favorisant la naissance de bulles de
petits diamètres à une température 𝑇 supérieure à la température de saturation 𝑇 (𝑝).
Le développement de l’ébullition va ensuite avoir pour effet d’augmenter la taille des
bulles et diminuer l’écart entre 𝑇 et 𝑇 (𝑝).
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Transfert de chaleur par convection 229
4.3.2.3. Zone AB
Bien que 𝑇 > 𝑇 (𝑝), il n’y a pas encore naissance de bulles. L’échange paroi-
liquide s’effectue par convection naturelle et obéit à la loi de Newton : 𝜑 = ℎ𝑆 𝑇 −
𝑇 ), ℎ se calculant par les corrélations concernant la convection naturelle (voir section
A.18 de l’annexe). Une évaporation se produit sur la surface plane et libre du liquide
en contact avec l’air.
4.3.2.4. Zone BC
Les bulles montent en colonne à partir de points isolés de la paroi : les « sites »
avec une fréquence de l’ordre de 100 par seconde. Ensuite les bulles deviennent de
plus en plus nombreuses et isolent presque totalement la paroi par une couche de vapeur
presque continue. L’évacuation de la chaleur s’effectue principalement sous forme de
chaleur latente de vaporisation. C’est la zone d’ébullition nucléée.
La densité de flux de chaleur 𝜙 transférée dans cette zone peut être calculée par la
formule suivante (Rosenhow 1985) :
,
𝑐 Δ𝑇 𝜙 𝜎
=𝐶 [4.11]
Δ𝐻 (𝑃𝑟 ) μ Δ𝐻 𝑔(𝜌 − 𝜌 )
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
230 Transfert de chaleur 1
où :
– 𝑐 , capacité thermique du liquide ;
– Δ𝑇, écart de température 𝑇 − 𝑇 (𝑝) ;
– Δ𝐻, chaleur latente de vaporisation ;
– 𝑃𝑟 , nombre de Prandtl du liquide à saturation ;
– 𝜎, tension superficielle (valeur pour l’eau dans le tableau 4.2) ;
– 𝑔, accélération de la pesanteur ;
– 𝜌 , masse volumique du liquide ;
– 𝜌 , masse volumique de la vapeur ;
– 𝐶, constante déterminée expérimentalement (voir valeurs dans le tableau 4.3) ;
– 𝑠, 𝑠 = 1 pour l’eau, 𝑠 = 1,7 pour les autres liquides.
Température
°C 0 15,6 37,8 60 93,3 100 160 226,7 293,3 360 374,1
saturation
Tension 10-3 N
75,6 73,3 69,8 66,0 60,1 58,8 46,1 32,0 16,2 1,46 0
superficielle m-1
Tableau 4.2. Valeur de la tension superficielle 𝝈 pour l’eau (d’après (Holman 1990))
Configuration 𝑪 Configuration 𝑪
Eau-cuivre 0,013 Benzènze-chrome 0,010
Eau-platine 0,013 Alcool éthylique-chrome 0,027
Eau-laiton 0,006 n-Pentane-chrome 0,015
Eau-cuivre poli à l’émeri 0,0128 n-Pentane-cuivre poli à l’émeri 0,0154
Eau-acier inox poli 0,0080 n-Pentane-nickel poli à l’émeri 0,0127
Tétrachlorure de carbone-cuivre 0,013 Alcool isopropylique-cuivre 0,00225
Tétrachlorure de carbone-cuivre
0,007 Acool n-Butyl-cuivre 0,00305
poli
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Transfert de chaleur par convection 231
4.3.2.5. Point C
La couche de vapeur isole totalement la paroi du liquide et la chaleur ne peut plus
se transmettre que par l’intermédiaire de la vapeur de très faible conductivité thermique.
L’augmentation brutale de la résistance thermique va provoquer une brusque augmenta-
tion de la température de la paroi chauffante jusqu’à un niveau qui va permettre d’évacuer
le flux fourni à la paroi à la fois par conduction-convection et par rayonnement. On
passe ainsi brusquement du point 𝐶 au point 𝐷 dont la température dépasse largement
1 000 °C, on a fusion de la paroi dans la plupart des cas, c’est pourquoi le point 𝐶 est
appelé point de burn-out.
𝜋𝜌 𝜎𝑔(𝜌 − 𝜌 ) 𝜌 [4.12]
𝜙 = Δ𝐻 1+
24 𝜌 𝜌
4.3.2.6. Zone CD
La zone CD est une zone instable.
4.3.2.7. Zone DE
Zone d’ébullition pelliculaire dans laquelle le transfert de chaleur de la paroi vers le
liquide s’effectue par conduction et par rayonnement à travers la couche continue de
vapeur. Les coefficients de transfert de chaleur peuvent se calculer par (Bromley 1950) :
– conduction :
𝜎𝜀 𝑇 − 𝑇 (𝑝)
ℎ = [4.14]
𝑇 − 𝑇 (𝑝)
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
232 Transfert de chaleur 1
– global :
ℎ [4.15]
ℎ=ℎ +ℎ
ℎ
La relation empirique [4.15] nécessite l’utilisation d’une méthode itérative pour cal-
culer le coefficient global ℎ.
3. Calculer la température sur la partie externe du dépôt et sur les parois interne et
externe du tube d’acier.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Transfert de chaleur par convection 233
Corrigé
1. 𝑑 = 𝑑 − 2𝑒 = 30 − 2 × 0,5 = 29 mm.
× ,
𝑅𝑒 = = = 181 250 , l’écoulement est turbulent
, .
, , , ,
𝑁𝑢 = 0,023𝑅𝑒 𝑃𝑟 = 0,023 × 181 250 ×3 = 214,62
, × ,
ℎ = = = 11 534 W m K
,
× ,
𝑅𝑒 = = = 20 382
, .
,
𝑁𝑢 = 𝐶𝑅𝑒 𝑃𝑟 = 0,193 × 20 383 × 0,7 = 78,89
, × ,
ℎ = = = 51,3 W m K
,
2.
,
,
𝑅 = = = 0,00095 K W m; 𝑅 = = =
× × , é ô × ,
0,0899 K W m
,
,
𝑅 = = = 0,00327 K W m ; 𝑅 = = =
× , × × ,
0,1552 K W m
𝑅 = 𝑅 + 𝑅 + 𝑅 + 𝑅 = 0,2493 K W m
3. 𝜑 = = = 220,6 W m .
,
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
234 Transfert de chaleur 1
3. Montrer que l’écart de température Δ𝑇 entre la paroi interne du tube et l’eau est
constant et calculer la température du tube 𝑇 à son extrémité du côté de la sortie de
l’eau.
On ne néglige plus dans ce qui suit les déperditions thermiques extérieures par con-
vection et par rayonnement. Le tube en cuivre a une épaisseur 2 mm, une conductivité
thermique 𝜆 = 400 W m K et une émissivité 𝜀 = 0,9. Il est disposé horizon-
talement dans de l’air à 𝑇 = 20 °C.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Transfert de chaleur par convection 235
Corrigé
1. 𝜑 = 𝑚̇𝑐 ∆𝑇 = × 4 174 × 70 = 48 697 W.
𝜑
𝜙= = 16 232 W m
𝐿
2. 𝑅𝑒 = .
̇
𝑢= = = 0,534 m s
× × × ,
× , × , × , .
𝑅𝑒 = = 15 558 ; 𝑃𝑟 = = = 4,519
, . ,
, , , ,
𝑁𝑢 = 0,023 𝑅𝑒 𝑃𝑟 =0,023 × 15 558 × 4,519 = 94,9
, × ,
ℎ = = = 2 989 W m K
,
∆𝑇 = = = 86,4 °C
× × ,
𝑇 = 90 + 86,4 = 176,4 °C
,
4. ℎ = 1,26 .
, ,
À l’entrée : ℎ = 1,26 = 10,0 W m K .
,
, ,
À la sortie : ℎ = 1,26 = 11,6 W m K .
,
ℎ =𝜎𝜀 𝑇 +𝑇 (𝑇 + 𝑇 )
ℎ = 7,88 W m K
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
236 Transfert de chaleur 1
ℎ = 10,9 W m K
Valeurs moyennes :
Bilans entre 𝑥 et 𝑥 + 𝑑𝑥 :
– sur la portion de fluide : 𝑚̇𝑐 𝑑𝑇 = ℎ 𝜋 𝐷 𝑑𝑥 𝑇 − 𝑇 ;
– sur le morceau de tube : 𝜙 = ℎ 𝜋 𝐷 𝑇 − 𝑇 + ℎ 𝜋 𝐷 𝑇 −𝑇 ;
– soit encore : 𝜙 = (ℎ 𝜋 𝐷 + ℎ 𝜋 𝐷 ) 𝑇 − 𝑇 + ℎ 𝜋 𝐷 (𝑇 − 𝑇 ).
On en déduit : 𝑇 =𝑇 + 1 − 𝑒𝑥𝑝 − .
Où : 𝐴 = 𝑚̇𝑐 .
On trouve : 𝑇 = 89,3 °C cette valeur est très proche de la valeur obtenue avec
un tube parfaitement isolé (90 °C ). Ce résultat était prévisible car ℎ ≫ ℎ .
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Transfert de chaleur par convection 237
3. Montrer que l’écoulement par convection naturelle à l’extérieur du tube est tur-
bulent et choisir une corrélation simplifiée pour calculer le coefficient de transfert par
convection he conv.
Données :
– air à 1 092 K et 3.105 Pa : 𝜌 = 0,97 kg m , 𝑐 = 1 165 J kg K , 𝜆=
0,0675 W m K , 𝜇 = 4,4 × 10 kg m s ;
– air à 293 K et 105 Pa : 𝜌 = 1,205 kg m , 𝑐 = 1 000 J kg K , 𝜆=
0,0256 W m K , 𝜇 = 1,8 × 10 kg m s ;
– briques réfractaires : 𝜆 = 1,28 W m K ; briques isolantes : 𝜆=
0,35 W m K .
Corrigé
, × , × ,
1. 𝑅𝑒 = = = 1,071. 10 .
, .
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
238 Transfert de chaleur 1
× , .
𝑃𝑟 = = = 0,759
,
, ,
𝑁𝑢 = 0,023 𝑅𝑒 𝑃𝑟 = 1412
𝜆 𝑁𝑢 0,675 × 1412
ℎ = = = 68,1 W m K
𝐷 1,4
2.
, × × , × ,
3. On a : 𝐺𝑟 = = )
= 1,6 × 10 𝛥𝑇 en prenant 𝛽 = .
×( , ×
𝑅 = ; 𝑅 = ; 𝑅 = ; 𝑅 = ; 𝑅 = ; 𝑅 =
avec : ℎ = 𝜎𝜀 𝑇 + 𝑇 (𝑇 + 𝑇 ) et ℎ = 1,52 (𝑇 − 𝑇 ) .
5. 𝑅 = 𝑅 + 𝑅 + 𝑅 + 𝑅 + .
𝑇 +𝑇
𝜑=
𝑅
𝑇 = 𝑇 − (𝑅 + 𝑅 + 𝑅 + 𝑅 )𝜑
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Transfert de chaleur par convection 239
𝑚̇𝑐𝑑𝑇 = −𝑑𝑥
On en déduit :
𝐿
𝑇 (𝐿) = 𝑇 + [𝑇 (0) − 𝑇 ]𝑒𝑥𝑝 − =
𝑚̇𝑐𝑅
𝑇 (𝐿) = 1091,0 K
Considérons une maison de surface au sol carrée de côté 𝑎 et de hauteur ℎ. Les murs
verticaux extérieurs sont constitués de parois perméables à l’air d’épaisseur 𝐿 et de
conductivité thermique 𝜆. Pour obtenir une bonne qualité d’air dans la maison, il est
nécessaire de renouveler l’air ambiant. De manière à diminuer les pertes thermiques au
travers des parois, on envisage de rejeter le volume d’air usé vers l’extérieur au travers
des murs. L’objet de l’exercice est d’évaluer, sous des hypothèses très simples, le
bénéfice que l’on peut retirer d’une telle isolation dite perméodynamique.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
240 Transfert de chaleur 1
On supposera dans les deux cas que l’air neuf (remplaçant l’air usé extrait) est admis
à la température 𝑇 et que les pertes par le plancher et par le plafond sont négligeables.
Corrigé
1. L’équation de transport convectif au travers de la paroi s’écrit :
(𝜌𝑐) 𝑣 −𝜆 =0
( )
= ( )
avec 𝑃𝑒 =
Si 𝑃𝑒 → 0, → (conduction pure).
Si 𝑃𝑒 → ∞, la température est égale partout à 𝑇 sauf dans une fine couche limite
au voisinage de 𝑥 = 𝐿 afin de satisfaire la condition à la limite en 𝑥 = 𝐿.
𝜑 = −𝜆𝑆 = 𝜆𝑆 ( )
𝜑 = (𝜌𝑐) 𝑣 (𝑇 − 𝑇 )𝑆
( )
𝜑 = (𝑇 − 𝑇 )𝑆 ( )
+ (𝜌𝑐) 𝑣 = ( )
(𝑇 −
𝑇 )𝑆
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Transfert de chaleur par convection 241
𝜑 = −𝜆𝑆 = 𝜆𝑆
𝜑 = (𝜌𝑐) 𝑣 (𝑇 − 𝑇 )𝑆
𝜑 = (1 + 𝑃𝑒)(𝑇 − 𝑇 )𝑆
( ) ( )
( )
4. gain = = .
( )
( ) ( )
gain = =
( )
Application numérique :
D’où :
𝑚̇ 𝑎 ℎ 1 𝑎
𝑣 = = = = 10 ms
𝑆 𝑡 4𝑎ℎ 4𝑡
( ) × × ,
𝑃𝑒 = = = 0,6
,
( )
𝑔𝑎𝑖𝑛 = = 17 %
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
242 Transfert de chaleur 1
thermiques que l’air. On fera l’hypothèse initiale que la température moyenne des fu-
mées est de 365 °C et on vérifiera la validité de cette hypothèse a posteriori à la fin du
problème.
Corrigé
1. La température moyenne des fumées est : = 365 °C.
Calcul de ℎ :
𝜌 𝑢 𝐷 0,616 × 3 × 0,03
𝑅𝑒 = = = 1892
𝜇 2,93 × 10
, ,
𝑁𝑢 = 0,023 𝑅𝑒 𝑃𝑟 = 8,57
, × ,
ℎ = = = 12,9 W m K
,
ℎ = 19,3 W m K
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Transfert de chaleur par convection 243
, ×( )× ,
𝐺𝑟 = = = 5,35. 10
×( , × )
,
On en déduit : ℎ = 1,52 Δ𝑇 = 1,52 × 220 = 9,0 W m K .
,
3. = + = + d’où : ℎ = 8,6 W m K .
, × , , ,
𝜌 = 0,553 kg m ; 𝑐 = 1 050 J kg K
D’où :
ℎ𝑆
𝑇 = 𝑇 + 𝑇 − 𝑇 𝑒𝑥𝑝 −
𝑚̇𝑐
8,6 × 𝜋 × 0,301 × 3
= 30 + (400 − 30) 𝑒𝑥𝑝 −
0,117 × 1050
Le dispositif est arrangé de telle manière que le débit volumique moyen de fluide
au travers d’une section (𝑥 = 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒) soit nul.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
244 Transfert de chaleur 1
𝜌 = 𝜌 [1 − 𝛽(𝑇 − 𝑇 )] avec : 𝛽 = −
1. Préliminaires.
2. Équations de conservation.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Transfert de chaleur par convection 245
4.2. Justifier que la fonction 𝑢(𝑦) est impaire. Que peut-on dire du champ de pres-
sion 𝑝 ?
5.2.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
246 Transfert de chaleur 1
Quel est le flux d’enthalpie 𝑄 transporté par le fluide dans chacune des sections (1)
et (2) ?
5.3. Indiquer sur un schéma comment la chaleur doit être échangée aux extrémités
du double vitrage. En particulier, quelle est la valeur minimale du flux de chaleur qui
doit être échangé aux extrémités ? On retiendra cette valeur pour la suite.
5.4. En ajoutant simplement les flux de chaleur échangés sur la hauteur ℓ du fait
du transfert calculé en 3 et aux extrémités à la question précédente, donner l’expression du
coefficient global d’échange de chaleur ℎ en rapportant tous les échanges à la surface
latérale du vitrage. Que vaut le nombre de Nusselt global relatif au demi-espacement 𝑏
en fonction du nombre adimensionnel 𝐺𝑟𝑃𝑟 ?
ℓ
Corrigé
1.1. La masse volumique du fluide chaud est plus faible que celle du fluide froid. De
manière à obtenir un débit moyen nul, on a un mouvement ascendant du fluide du côté
de la plaque chaude et descendant du côté de la plaque froide du fait des forces de pous-
sée d’Archimède.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Transfert de chaleur par convection 247
1.2. 𝜌 = et 𝛽 = − = .
2.2. 𝜌 +𝑢 +𝑣 =− − 𝜌𝑔 + 𝜇 + .
𝜌 +𝑢 +𝑣 =− +𝜇 + .
2.3. 𝜌𝑐 +𝑢 +𝑣 =𝜆 + .
= = = 0, régime établi.
𝜕𝑃 𝜕 𝑢
0=− − 𝜌𝑔 + 𝜇
𝜕𝑥 𝜕𝑦
𝜕𝑃
0=−
𝜕𝑦
𝑑 𝑇
0=
𝑑𝑦
3.2. 𝑞 = 𝜆 = ℎ𝛥𝑇 𝑁𝑢 = = .
3.3. = +𝑢 +𝑣 = 0.
4.2. 0 = − .
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
248 Transfert de chaleur 1
Le système est symétrique par rapport à 𝑦 = 0 , la vitesse est ascendante d’un côté et
descendante de l’autre, donc la fonction vitesse 𝑢(𝑦) est impaire.
D’où en 𝑦 = 0 : 𝑢 = 0 et = 0.
= −𝜌 𝑔 et : = 0 d’où : = −𝜌 𝑔
∗
D’où : 𝑦∗ + ∗ = 0.
Gr représente le rapport entre les forces dues à la poussée d’Archimède et les forces
de viscosité.
5.1. De 3, on déduit que ℎ sera d’autant plus faible que 𝑏 sera grand. Intuitivement
parlant, il semble logique d’imaginer que si l’épaisseur du double vitrage est petite on
va davantage bloquer l e transfert par convection.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Transfert de chaleur par convection 249
5.3.
Aux extrémités, l’échange ne peut avoir lieu en bas que de la paroi chaude vers le
fluide plus froid et inversement en haut. D’où la configuration des échanges représenté
sur la figure ci-dessus et qui correspond au flux minimal échangé.
D’où : ℎ = + .
ℓ
Et : 𝑁𝑢 = = + .
ℓ
ℓ ℓ
5.5. On a posé : 𝑅𝑎 = = .
D’où : ℎ = 𝜆 + =𝜆 + .
ℓ ℓ
= 𝜆 − +
ℓ
= 0 pour : =
ℓ
Calculons alors 𝑁𝑢 : 𝑁𝑢 = + = + = + = et ℎ = .
ℓ
Calculons alors 𝜆 = 2𝑏 ℎ : 𝜆 = 2𝑏 𝜆 + =𝜆 1+ =
ℓ ℓ
𝜆 1+ = 1,33 𝜆.
La convection augmente le transfert de chaleur entre les deux vitres d’au moins
,
33 %, c’est l’augmentation minimale obtenue pour une épaisseur : 𝑏 = 2ℓ .
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
250 Transfert de chaleur 1
ℓ , × ×
𝑅𝑎 = = = 2,606. 10
× , . × , .
𝑁𝑢 = 𝑚𝑎𝑥[𝑁𝑢 , 𝑁𝑢 , 𝑁𝑢 ]
, , ,
,
avec : 𝑁𝑢 = 0,0605 𝑅𝑎 ; 𝑁𝑢 = 1 + , ; 𝑁𝑢 = 0,242 .
1. Vérifier que l’on peut considérer que l’écart ∆𝑇 entre les températures des deux
vitres est proche de 10 °C.
2. D’après (Holman 1990), la convection apparaît dès que 𝑅𝑎 > 2 000. Calculer la
distance 𝑑 à partir de laquelle la convection apparaît.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Transfert de chaleur par convection 251
Corrigé
1. Les différents flux dans le système sont représentés sur la figure suivante :
- 𝜙 , = 𝜎𝜀 𝑇 − 𝑇 = ℎ , (𝑇 − 𝑇 ) , flux échangé par rayonnement,
avec : ℎ , = 4𝜎𝜀 𝑇 = 4 × 5,67 × 10 × 0,9 × 273 = 4,15 W m K ;
-𝜙 , = ℎ , (𝑇 − 𝑇 ), flux échangé par convection ;
avec :
× , ×
–ℎ , = = × 278 = 3,99 W m K ;
,
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
252 Transfert de chaleur 1
𝑅= + + + +
, , , , , ,
On a : = ℎ , +ℎ , (𝑇 − 𝑇 ).
D’où : ∆𝑇 = 𝑇 − 𝑇 = = )
= 9,6 °C.
, , , ×( ,
𝜇 = 1,76 × 10 Pa s
, × × × , ×
𝑅𝑎 = 𝐺𝑟 𝑃𝑟 = = = =
, × , ×
1,24 × 10 × 𝑑
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Transfert de chaleur par convection 253
, , , × ,
𝑁𝑢 = 1 + , = 1+ , = 1,024
, ,
𝑁𝑢 = 0,242 = 0,242 × = 0,798
,
𝑁𝑢 = 𝑚𝑎𝑥[𝑁𝑢 , 𝑁𝑢 , 𝑁𝑢 ] = 1,024
, , × ,
𝑁𝑢 = donc : ℎ , = = = 1,59 W m K
,
ℎ , =
0.7
10°C
0.65
20°C
0.6 30°C
Rc (m2 K W-1)
0.55
0.5
0.45
0.4
0.35
0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035
d (m)
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
254 Transfert de chaleur 1
3
2.75 10°C
2.5 20°C
2.25
30°C
λ/λeq
2
1.75
1.5
1.25
1
0.75
0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035
d (m)
La courbe 𝑅 = 𝑓(𝑑) présente un maximum très plat, c’est une zone où quand 𝑑
augmente l’intensification de la convection est compensée par une diminution de la
conduction. Pour les grandes valeurs de 𝑑, la convection augmente plus vite que la
conduction ne diminue et la résistance thermique globale diminue.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Transfert de chaleur par convection 255
Une bouilloire électrique d’un volume de 1,5 ℓ est équipée d’une résistance électri-
1
que capable de délivrer une puissance 𝜑 = 2 200 W. Elle est assimilable à un cylin-
dre de hauteur 15 cm avec des parois en matière plastique d’épaisseur 𝑒 = 2 mm et de
conductivité thermique 𝜆 = 0,2 W m K . La résistance électrique est un tube en
inox de longueur 𝐿 = 20 cm, de diamètre intérieur 9 mm et de diamètre extérieur
10 mm. Elle est utilisée pour chauffer 1,5 ℓ d’eau de 20 °C à 100 °C.
1. Calculer le temps mis pour chauffer l’eau de 20 °C à 100 °C. On négligera les
pertes par le fond.
Données :
– chaleur latente d’évaporation de l’eau entre 0 et 100 °C : ∆𝐻 = 2 495,3 −
2,3457 𝑇 (kJ kg-1) ;
– émissivité de la paroi extérieure de la bouilloire : 𝜀 = 0,8.
Corrigé
1. Il faut tout d’abord calculer les coefficients de transfert par convection entre les
parois externes et l’air ambiant. On vérifie que 𝐺𝑟𝑃𝑟 est inférieur à 109. Les deux corré-
lations suivantes s’appliquent donc :
∆
- paroi verticale : ℎ = 1,54 ;
∆
- paroi horizontale face chaude au-dessus : ℎ = 1,41 .
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
256 Transfert de chaleur 1
× ,
Et la surface horizontale est égale à : 𝑆 = = = 0,0100 m .
∆
ℎ = 1,54 = 1,54 = 5,34 W m K
,
∆
ℎ = 1,41 = 1,41 = 5,73 W m K
,
Il faut ajouter à ces valeurs le coefficient de rayonnement calculé lui aussi à une
valeur moyenne de 40 °C en supposant l’émissivité de la paroi égale à 0,8 :
ℎ = 5,67 × 10 𝜀 𝑇 + 𝑇 (𝑇 + 𝑇 )
= 5,67 × 10 × 0,8 × (333 + 293 ) (333 + 293)
ℎ = 5,59 W m K
d’où finalement :
,
𝑅 = + = + = 9,93
, , ,
𝜑 = 𝑚𝑐 + (𝑇 − 𝑇 ) +
= − + (𝑇 − 𝑇 ) = 𝐴 − 𝐵 (𝑇 − 𝑇 )
𝑡=− 𝑙𝑛 = 255 s
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Transfert de chaleur par convection 257
2. Pour être en régime d’ébullition nucléée, il faut que la densité de flux de chaleur
transmise à la surface de tube soit inférieure à la densité de flux de burn-out calculable
par :
( )
𝜙 = Δ𝐻 1+
Δ𝐻 = 2,261 × 10 J kg
𝑃𝑟 = 1,74
𝜌 = 960 kg m
, × , ×
𝜌 ≈ ≈ = 0,588 kg m
, ×
𝑠 = 1 pour l’eau
( )
𝜙 = Δ𝐻 1+
× , , . × , ×( , ) ,
𝜙 = × 2,261 × 10 × 1+
,
𝜙 = 1,101. 10 W m
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
258 Transfert de chaleur 1
On en déduit :
,
, × , × × , , × , ×
∆𝑇 = ( )
, × × , × , ,
∆𝑇 = 8,28 °C
, ×
4. 𝜙 = ℎ Δ𝑇 d’où : ℎ = = = 4,23 × 10 W m K .
Δ ,
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Annexes
𝝆 𝒄𝒑 𝝀 𝝆 𝒄𝒑 𝝀
-3 -1 -1 -1 -1
kg m J kg K W m K kg m J kg K W m-1 K-1
-3 -1 -1
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
260 Transfert de chaleur 1
𝝆 𝒄𝒑 𝝀 𝝆 𝒄𝒑 𝝀
-3 -1 -1 -1 -1
kg m J kg K W m K kg m J kg-1 K-1 W m-1 K-1
-3
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Annexes 261
Pour l’air :
𝜌= kg m-3
𝑃𝑟 = −2,54 × 10 𝑇 + 0,7147
𝛽≈ K-1
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
262 Transfert de chaleur 1
Pour l’eau :
, , ,
𝜇 = 10 × kg m-1 s-1
, . ,
, , ,
𝑃𝑟 =
, ,
𝜑 = 𝜆𝐹Δ𝑇 (W)
Domaine
Système Schéma Coefficient de forme 𝑭
d’application
Cylindre isotherme 𝐿
de rayon r enterré 𝐷 2𝜋𝐿
dans un milieu semi- 𝐷 𝐿≫𝑟
infini à surface 𝑐𝑜𝑠ℎ
𝑟
isotherme 𝑟
Sphère isotherme
de rayon r enterrée 4𝑟
dans un milieu infini 𝑟
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Annexes 263
Domaine
Système Schéma Coefficient de forme 𝑭
d’application
Sphère isotherme 𝐷
enterrée dans 4𝜋𝑟
𝑟
un milieu semi-infini 1−
2𝐷
à surface isotherme
𝑟
𝐷
Conduction entre 2 2𝜋𝐿
cylindres isothermes 𝐿≫𝑟
enterrés dans 𝐷 −𝑟 −𝑟
𝑐𝑜𝑠ℎ 𝐿≫𝐷
2−𝑟 𝑟
un milieu infini 𝑟 𝑟
Cylindre horizontal 𝐷
2𝜋𝐿
de longueur L
au centre d’une 4𝐷
𝑟 𝑙𝑛
plaque infinie 𝐷 𝑟
Parallélépipède 𝑏 ,
rectangle isotherme 𝑏 1,685𝐿 𝑙𝑛 1 +
𝐿 𝑎
enterré dans un milieu ,
semi-infini à surface 𝑐 𝑏
isotherme 𝑎 𝑐
𝐿
Cylindre au centre 2𝜋𝐿
d’un parallélépipède ℎ L≫W
de section carrée ℎ 𝑙𝑛 0,54
𝑟
𝑟
2𝜋𝐿
Cylindre creux
𝑟
de longueur 𝑳 𝑟 𝑙𝑛
𝑟
𝑟
4𝜋𝑟 𝑟
Sphère creuse
𝑟 𝑟 −𝑟
𝑟
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
264 Transfert de chaleur 1
𝑦
2𝑒
Rectangulaire 𝑥
𝜂= 𝑡𝑎𝑛ℎ(𝜔𝐿) avec 𝜔 =
𝒚=𝒆
𝐿
2𝑒
Parabolique 4
𝟏
1 𝐼 3
𝜔𝐿
𝒙 𝜂=
𝒚=𝒆 𝟏−
𝟐
𝜔𝐿 𝐼 4
Ailette droite
𝜔𝐿
𝑳 3
2𝑒
Triangulaire 1 𝐼 (2𝜔𝐿)
𝒙 𝜂=
𝒚=𝒆 𝟏− 𝜔𝐿 𝐼 (2𝜔𝐿)
𝑳
2𝑒
Parabolique 2
𝜂=
𝒙 𝟐 4(𝜔𝐿) + 1 − 1
𝒚=𝒆 𝟏−
𝑳
2𝑒
Ailette circulaire
𝑦
2𝑒
Rectangulaire 𝑥 1
𝜂= 𝑡𝑎𝑛ℎ √2𝜔𝐿
𝒚=𝒆 √2𝜔𝐿
𝐿
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Annexes 265
2𝑒
Parabolique 4
𝐼
𝟏
𝜂=
3 3 √2𝜔𝐿
𝒙 𝟐 4
𝒚=𝒆 𝟏− 2√2𝜔𝐿 𝐼
Aiguilles (section droite circulaire)
𝑳 3 √2𝜔𝐿
2𝑒
Triangulaire √2 𝐼 2√2𝜔𝐿
𝒙 𝜂=
𝒚=𝒆 𝟏− 𝜔𝐿 𝐼 2√2𝜔𝐿
𝑳
2𝑒
Parabolique 2
𝜂=
𝒙 𝟐 8
𝒚=𝒆 𝟏− (𝜔𝐿) + 1 − 1
𝑳 9
– Récurrence :
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
266 Transfert de chaleur 1
– Dérivée :
( ) ( ) ( ) ( )
= −𝐽 (𝑢) ; = 𝐼 (𝑢) ; = −𝐾 (𝑢) ; = −𝑌 (𝑢) ;
[ ( )]
= 𝑢𝐽 (𝑢)
– Intégrales :
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Annexes 267
– Définition :
– Propriétés :
- linéarité 𝐿[𝑎 𝑇 (𝑡) + 𝑎 𝑇 (𝑡)] = 𝑎 𝐿[𝑇 (𝑡)] + 𝑎 𝐿[𝑇 (𝑡)] , idem pour 𝐿 ;
- translation 𝐿[𝑒𝑥𝑝(𝑎𝑡)𝑇(𝑡)] = 𝜃(𝑝 − 𝑎) ; 𝐿 [𝜃(𝑝 − 𝑎)] = 𝑒𝑥𝑝(𝑎𝑡)𝑇(𝑡).
𝐿 [𝑒𝑥𝑝(−𝑎𝑝)𝜃(𝑝)] = 0 si 𝑡 ≤ 𝑎
– Changement d’échelle :
𝐿[𝑇(𝑎𝑡)] = 𝜃 𝐿 [𝜃(𝑎𝑝)] = 𝑇
– Dérivation :
– Intégration :
( ) ( )
𝐿 ∫ 𝑇(𝑢)𝑑𝑢 = 𝐿 ∫ 𝜃(𝑢)𝑑𝑢 =
– Multiplication par 𝑡 :
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
268 Transfert de chaleur 1
– Division par 𝑡 :
( ) ( )
𝐿 = ∫ 𝜃(𝑢)𝑑𝑢 𝐿 = ∫ 𝑇(𝑢)𝑑𝑢
∫ ( ) ( )
– Fonctions périodiques : 𝐿[𝑇(𝑡)] = ( )
.
(Période 𝑃).
– Définition :
1
𝐹[𝑇(𝑥)] = 𝜃(𝜔) = 𝑒 𝑇(𝑥)𝑑𝑥
√2𝜋
1
𝑇(𝑥) = 𝐹 [𝜃(𝜔)] = 𝑒 𝜃(𝜔)𝑑𝜔
√2𝜋
– Propriétés :
𝐹 = −𝑖𝜔𝜃(𝜔) ; 𝐹 = −𝜔 𝜃(𝜔)
– Définitions :
- sinus :
- cosinus:
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Annexes 269
– Propriétés :
– Définitions : si la température 𝑇(𝑥) n’est définie que sur l’intervalle [0, 𝐿], on
peut utiliser une transformation finie de Fourier en sinus ou en cosinus :
– Propriétés :
𝜕 𝑇 𝑛𝜋 𝑛 𝜋
𝐹 = [𝑇(0) − (−1) 𝑇(𝐿)] − 𝜃 (𝑛)
𝜕𝑥 𝐿 𝐿
𝜕 𝑇 𝜕𝑇 𝜕𝑇 𝑛 𝜋
𝐹 = (−1) − − 𝜃 (𝑛)
𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝐿
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
270 Transfert de chaleur 1
– Propriété :
𝐻 𝑟 − = −𝜎 𝜃 (𝜎)
à l’ordre 0 :
𝑟
𝐻 [𝑇(𝑟) = 𝑇 ] = 𝑇 𝑟𝐽 (𝜎𝑟)𝑑𝑟 = 𝑇 𝐽 (𝜎𝑟)
𝜎
Pour les cas de figure pour lesquels on ne peut pas trouver une solution analyti-
que, on peut employer l’une des deux méthodes numériques suivantes :
– méthode de Stehfest : la transformée inverse de la fonction 𝜃(𝑝) peut se
calculer par (Stehfest 1970) :
𝑙𝑛(2) 𝑗𝑙𝑛(2)
𝑇(𝑡) = 𝑉𝜃
𝑡 𝑡
𝑁 = 20 (double précision) :
𝑉 = −5,511463844797178 × 10 𝑉 = 1,523864638447972 × 10
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Annexes 271
𝑉 = −1,174654761904762 × 10 𝑉 = 1,734244933862434 × 10
𝑉 = −9,228069289021164 × 10 𝑉 = 2,377408778710318 × 10
𝑉 = −3,494211661953704 × 10 𝑉 = 3,241369852231879 × 10
𝑉 = −2,027694830723779 × 10 𝑉 = 8,946482982379724 × 10
𝑉 = −2,870209211471027 × 10 𝑉 = 6,829920102815115 × 10
𝑉 = −1,219082330054374 × 10 𝑉 = 1,637573800842013 × 10
𝑉 = −1,647177486836117 × 10 𝑉 = 1,221924554444226 × 10
𝑉 = −6,488065588175326 × 10 𝑉 = 2,333166532137059 × 10
𝑉 = −5,091380070546738 × 10 𝑉 = 5,091380070546738 × 10
𝑁 = 10 (simple précision) :
𝑉 = ; 𝑉 =− ; 𝑉 = 1279 ; 𝑉 = − ;𝑉 = ;
𝑉 =− ; 𝑉 = ;𝑉 = − ;𝑉 = ;𝑉 =−
– Méthode de Fourier :
𝑒𝑥𝑝(𝑐𝑡) 𝜃(𝑐)
𝑇(𝑡) = 〈 + {𝑅𝑒[𝜃(𝑐 + 𝑗𝜔 )]𝑐𝑜𝑠(𝜔 𝑡) − 𝐼𝑚[𝜃(𝑐 + 𝑗𝜔 )]𝑠𝑖𝑛(𝜔 𝑡)}〉
𝑡 2
avec : 𝜔 = .
La méthode de Stehfest est plus simple à mettre en oeuvre car elle ne nécessite
pas de choisir certains paramètres. La méthode de Fourier peut conduire à un
meilleur résultat dans le cas d’inversion de certaines fonctions comme les fonctions
périodiques par exemple (Maillet et al. 2000 ; Den Iseger 2006 ; Toutain et al.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
272 Transfert de chaleur 1
1
1
𝑝
1 𝛿(𝑡) Dirac
1
𝑡
𝑝
1 𝑡
𝑛 = 1,2,3 …
𝑝 (𝑛 − 1)!
𝑙𝑛(𝑝)
−𝑙𝑛(𝑡) − 𝛾 ; 𝛾 = 0,57721
𝑝
𝜔
𝑠𝑖𝑛ℎ(𝜔𝑡)
𝑝 −𝜔
𝑝
𝑐𝑜𝑠ℎ(𝜔𝑡)
𝑝 −𝜔
𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)
𝑝
𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)
𝑝 +𝜔
1 1
𝑝 √𝜋𝑡
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Annexes 273
1 2
√𝑡
𝑝 𝑝 √𝜋
𝑏
1 − 𝑒𝑥𝑝(𝑏 𝑡)𝑒𝑟𝑓𝑐 𝑏√𝑡
𝑝 𝑏+ 𝑝
𝑏
𝑒𝑥𝑝(𝑏 𝑡)𝑒𝑟𝑓 𝑏√𝑡
𝑝 𝑏+ 𝑝
1
𝑒
𝑝+𝛼
1 𝑒 −𝑒
(𝑝 + 𝛼) (𝑝 + 𝛽) 𝛼−𝛽
1
𝑡𝑒
(𝑝 + 𝛼)
𝑝
(1 − 𝛼𝑡) 𝑒
(𝑝 + 𝛼)
𝑝 𝛼𝑒 − 𝛽𝑒
(𝑝 + 𝛼) (𝑝 + 𝛽) 𝛼−𝛽
𝑥 𝑥
𝑒 𝑒𝑥𝑝 −
2√𝜋𝑎𝑡 4𝑎𝑡
𝑒 𝑎 𝑥
𝑒𝑥𝑝 −
𝑞 𝜋𝑡 4𝑎𝑡
𝑒 𝑥
𝑒𝑟𝑓𝑐
𝑝 2√𝑎𝑡
𝑒 𝑎 𝑥 𝑥
2 𝑒𝑥𝑝 − − 𝑥 𝑒𝑟𝑓𝑐
𝑝𝑞 𝜋𝑡 4𝑎𝑡 2√𝑎𝑡
𝑒 𝑥 𝑥 𝑡 𝑥
𝑡+ 𝑒𝑟𝑓𝑐 −𝑥 𝑒𝑥𝑝 −
𝑝 2𝑎 2√𝑎𝑡 𝜋𝑎 4𝑎𝑡
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
274 Transfert de chaleur 1
𝑒 𝑎 𝑥 𝑥
𝑒𝑥𝑝 − − ℎ𝑎 𝑒𝑥𝑝 ℎ𝑥 + 𝑎𝑡ℎ 𝑒𝑟𝑓𝑐 + ℎ√𝑎𝑡
𝑞+ℎ 𝜋𝑡 4𝑎𝑡 2√𝑎𝑡
𝑒 𝑥
𝑎 𝑒𝑥𝑝 ℎ𝑥 + 𝑎𝑡ℎ 𝑒𝑟𝑓𝑐 + ℎ√𝑎𝑡
𝑞(𝑞 + ℎ) 2√𝑎𝑡
𝑒 1 𝑥 1 𝑥
𝑒𝑟𝑓𝑐 − 𝑒𝑥𝑝 ℎ𝑥 + 𝑎𝑡ℎ 𝑒𝑟𝑓𝑐 + ℎ√𝑎𝑡
𝑝(𝑞 + ℎ) ℎ 2√𝑎𝑡 ℎ 2√𝑎𝑡
2 𝑎 𝑥 1 + ℎ𝑥 𝑥
𝑒𝑥𝑝 − − 𝑒𝑟𝑓𝑐
𝑒 ℎ 𝜋𝑡 4𝑎𝑡 ℎ 2√𝑎𝑡
𝑝𝑞(𝑞 + ℎ) 1 𝑥
+ 𝑒𝑥𝑝 ℎ𝑥 + 𝑎𝑡ℎ 𝑒𝑟𝑓𝑐 + ℎ√𝑎𝑡
ℎ 2√𝑎𝑡
1 𝑥 √𝛼 𝑥
𝑒𝑥𝑝(𝛼𝑡) 𝑒𝑥𝑝 − 𝑒𝑟𝑓𝑐 − √𝛼𝑡
𝑒 2 √𝑎 2√𝑎𝑡
𝑝−𝛼 𝑥 √𝛼 𝑥
+ 𝑒𝑥𝑝 𝑒𝑟𝑓𝑐 + √𝛼𝑡
√𝑎 2√𝑎𝑡
1 𝑎 𝑥 √𝛼 𝑥
𝑒𝑥𝑝(𝛼𝑡) 𝑒𝑥𝑝 − 𝑒𝑟𝑓𝑐 − √𝛼𝑡
𝑒 2 𝛼 √𝑎 2√𝑎𝑡
𝑞(𝑝 − 𝛼) 𝑥 √𝛼 𝑥
− 𝑒𝑥𝑝 𝑒𝑟𝑓𝑐 + √𝛼𝑡
√𝑎 2√𝑎𝑡
𝑒
-2h −2ℎ 𝑒𝑥𝑝 − + 𝑎 1 − ℎ𝑥 − 2𝑎ℎ 𝑡
(𝑞 + ℎ)
𝑒 ℎ
𝑒𝑟𝑓𝑐 −ℎ 𝑒𝑥𝑝 − − ℎ 1 + ℎ𝑥 +
√
𝑝(𝑞 + ℎ)
2𝑎ℎ 𝑡)𝑒𝑥𝑝 ℎ𝑥 + 𝑎ℎ 𝑡 × 𝑒𝑟𝑓𝑐 + ℎ√𝑎𝑡
√
1 𝑥
𝐾 (𝑞𝑥) 𝑒𝑥𝑝 −
2𝑡 4𝑎𝑡
1 1 𝑥 𝑥
𝐾 (𝑞𝑥) 𝑒𝑥𝑝 − 𝐾
𝑝 2√𝜋𝑡 8𝑎𝑡 8𝑎𝑡
𝑥 𝑥
𝑝 𝐾 (𝑞𝑥) 𝑒𝑥𝑝 −
𝑎 (2𝑡) 4𝑎𝑡
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Annexes 275
Plaque d’épaisseur e
Condition Condition
limite limite Valeurs Fonctions
N° Norme
propres 𝜶𝒏 propres
𝑥=0 𝑥=𝑒
𝑛𝜋 𝑒
1 𝑇 = 0 𝑇 = 0 𝑠𝑖𝑛(𝛼 𝑥)
𝑒 2
𝑑𝑇 𝜋 𝑒
2 𝑇 = 0 = 0 (𝑛 + 1) 𝑠𝑖𝑛(𝛼 𝑥)
𝑑𝑥 𝑒 2
Racines positives de ℎ𝑒
𝑑𝑇 𝑒 𝜆
3 𝑇 = 0 −𝜆 + ℎ𝑇 = 0 𝜆 𝑠𝑖𝑛(𝛼 𝑥) 1+
𝑑𝑥 𝑡𝑎𝑛(𝛼 𝑒) = − 𝛼 2 ℎ𝑒
ℎ + (𝛼 𝑒)
𝜆
𝑑𝑇 𝜋 𝑒
4 = 0 𝑇 = 0 (𝑛 + 1) 𝑐𝑜𝑠(𝛼 𝑥)
𝑑𝑥 𝑒 2
𝑑𝑇 𝑑𝑇 𝑛𝜋 𝑒 pour n = 0
5 = 0 = 0 𝑐𝑜𝑠(𝛼 𝑥)
𝑑𝑥 𝑑𝑥 𝑒 pour n = 1, 2,...
Racines positives de ℎ𝑒
𝑑𝑇 𝑑𝑇 𝑒 𝜆
6 = 0 −𝜆 + ℎ𝑇 = 0 𝜆 𝑐𝑜𝑠(𝛼 𝑥) 1+
𝑑𝑥 𝑑𝑥 𝑐𝑜𝑡𝑎𝑛(𝛼 𝑒) = − 𝛼 2 ℎ𝑒
ℎ + (𝛼 𝑒)
𝜆
Racines positives de ℎ𝑒
𝑑𝑇 𝑒 𝜆
7 −𝜆 + ℎ𝑇 = 0 𝑇 = 0 𝜆 𝑠𝑖𝑛[𝛼 ](𝑒 − 𝑥) 1+
𝑑𝑥 𝑡𝑎𝑛(𝛼 𝑒) = − 𝛼 2 ℎ𝑒
ℎ + (𝛼 𝑒)
𝜆
Racines positives de ℎ𝑒
𝑑𝑇 𝑑𝑇 𝑒 𝜆
8 −𝜆 + ℎ𝑇 = 0 = 0 𝜆 𝑐𝑜𝑠[𝛼 ](𝑒 − 𝑥) 1+
𝑑𝑥 𝑑𝑥 𝑐𝑜𝑡𝑎𝑛(𝛼 𝑒) = − 𝛼 2 ℎ𝑒
ℎ + (𝛼 𝑒)
𝜆
1
×
2𝑒𝛼
Racines positives de ℎ 𝑒
⎧ + (𝛼 𝑒) × ⎫
𝑑𝑇 𝑑𝑇 𝑐𝑜𝑠(𝛼 𝑥) ⎪ 𝜆 ⎪
−𝜆 +ℎ 𝑇 −𝜆 +ℎ 𝑇 𝑡𝑎𝑛(𝛼 𝑒) = ⎪ ⎪
9 𝑑𝑥 𝑑𝑥 ℎ ⎪ ℎ 𝑒 ⎪
=0 =0 𝜆𝛼 (ℎ + ℎ ) + 𝑠𝑖𝑛(𝛼 𝑥) ⎡ 𝜆 ⎤
− 𝜆𝛼 ⎢ 1+ ⎥
(𝜆𝛼 ) − ℎ ℎ ⎨⎢ ℎ 𝑒 ⎬
⎪⎢ + (𝛼 𝑒) ⎥⎪
𝜆 ⎥⎪
⎪ ℎ 𝑒
⎪⎢ ⎥⎪
⎩⎣ + ⎦⎭
𝜆
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
276 Transfert de chaleur 1
Cond. Cond.
Équation vérifiée par
limite limite Fonctions propres Norme
N° les valeurs propres αn
x=0 x=e
𝐽 (𝛼 𝑅 )𝑌 (𝛼 𝑅 ) − 𝐽 (𝛼 𝑟)𝑌 (𝛼 𝑅 )− 2 𝐽 (𝛼 𝑅 ) − 𝐽 (𝛼 𝑅 )
1 𝑇 = 0 𝑇 = 0
𝑌 (𝛼 𝑅 )𝐽 (𝛼 𝑅 ) = 0 𝑌 (𝛼 𝑟)𝐽 (𝛼 𝑅 ) 𝜋 𝛼 𝐽 (𝛼 𝑅 )
𝑑𝑇 𝐽 (𝛼 𝑅 )𝑌 (𝛼 𝑅 ) − 𝐽 (𝛼 𝑅 )𝑌 (𝛼 𝑟)− 2 𝐽 (𝛼 𝑅 ) − 𝐽 (𝛼 𝑅 )
2 𝑇 = 0 = 0
𝑑𝑥 𝑌 (𝛼 𝑅 )𝐽 (𝛼 𝑅 ) = 0 𝑌 (𝛼 𝑅 )𝐽 (𝛼 𝑟) 𝜋 𝛼 𝐽 (𝛼 𝑅 )
𝑑𝑇 𝐽 (𝛼 𝑅 )𝑌 (𝛼 𝑅 ) − 𝐽 (𝛼 𝑟)𝑌 (𝛼 𝑅 )− 2 𝐽 (𝛼 𝑅 ) − 𝐽 (𝛼 𝑅 )
3 = 0 𝑇 = 0
𝑑𝑥 𝑌 (𝛼 𝑅 )𝐽 (𝛼 𝑅 ) = 0 𝑌 (𝛼 𝑟)𝐽 (𝛼 𝑅 ) 𝜋 𝛼 𝐽 (𝛼 𝑅 )
𝑑𝑇 𝐽 (𝛼 𝑅 )𝑌 (𝛼 𝑅 ) − 𝐽 (𝛼 𝑅 )𝑌 (𝛼 𝑟)− 2 𝐽 (𝛼 𝑅 ) − 𝐽 (𝛼 𝑅 )
4 = 0 𝑇 = 0
𝑑𝑥 𝑌 (𝛼 𝑅 )𝐽 (𝛼 𝑅 ) = 0 𝑌 (𝛼 𝑅 )𝐽 (𝛼 𝑟) 𝜋 𝛼 𝐽 (𝛼 𝑅 )
5 𝑇 = 0 𝐽 (𝛼 𝑅) = 0 𝐽 (𝛼 𝑅) 𝑅
𝐽 (𝛼 𝑅)
2
𝑑𝑇 𝐽 (𝛼 𝑅) si αn ≠ 0
6 = 0 𝐽 (𝛼 𝑅) = 0 𝐽 (𝛼 𝑅)
𝑑𝑥
si αn = α0 = 0
Propriétés :
𝑑 2
[𝑒𝑟𝑓(𝑥)] = 𝑒𝑥𝑝(−𝑥 )
𝑑𝑥 √𝜋
. . .
Pour 𝑥 → ∞ : 𝑒𝑟𝑓𝑐(𝑥) = − + − +⋯ .
√
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Annexes 277
1.2
0.8
erf x
0.6
erfc x
0.4
0.2
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
278 Transfert de chaleur 1
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Annexes 279
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
280 Transfert de chaleur 1
𝑇1 𝑟1
𝑇1 𝑒
T2 𝜃1 𝐴 𝐵 𝜃2 𝜑2 𝜑1
=
𝜑1 Φ1 𝐶 𝐷 Φ2
𝜑2
𝑇2
𝑟2
𝑟 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝑠)
𝐀 𝑐𝑜𝑠ℎ(𝑞𝑒) 𝑞𝑟 [𝐼 (𝑞𝑟 )𝐾 (𝑞𝑟 ) + 𝐼 (𝑞𝑟 )𝐾 (𝑞𝑟 )] 𝑐𝑜𝑠ℎ(𝑠) −
𝑟 𝑞𝑟
𝑠𝑖𝑛ℎ(𝑞𝑒) 1 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝑠)
𝐁 [𝐼 (𝑞𝑟 )𝐾 (𝑞𝑟 ) − 𝐼 (𝑞𝑟 )𝐾 (𝑞𝑟 )]
𝜆𝑞𝑆 2𝜋𝜆𝐿 𝜋𝜆𝑞𝑟 𝑟
𝑟
⎡ 1− 𝑐𝑜𝑠ℎ(𝑠) + ⎤
𝐼 (𝑞𝑟 )𝐾 (𝑞𝑟 ) − 𝑟
𝐂 𝜆𝑞𝑆 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝑞𝑒) 2𝜋𝜆𝐿𝑞𝑟 𝑞𝑟 4𝜋𝜆𝑟 ⎢ ⎥
𝐼 (𝑞𝑟 )𝐾 (𝑞𝑟 ) ⎢ 𝑞𝑟 − 1 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝑠)⎥
⎣ 𝑞𝑟 ⎦
𝑟 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝑠)
𝐃 𝑐𝑜𝑠ℎ(𝑞𝑒) 𝑞𝑟 [𝐼 (𝑞𝑟 )𝐾 (𝑞𝑟 ) + 𝐼 (𝑞𝑟 )𝐾 (𝑞𝑟 )] 𝑐𝑜𝑠ℎ(𝑠) −
𝑟 𝑞𝑟
Avec : 𝑠 = 𝑞 (𝑟 − 𝑟 ).
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Annexes 281
2𝑅
𝜑𝑒
𝑇𝑒 (𝑟) 𝑇𝑒 (𝑟)
𝑒
r0 𝑅
T(𝑟) T(𝑟)
𝜑(𝑟)
2𝑟0
𝑹 et 𝒆 infinis 𝑹 et 𝒆 finis
𝜽𝟎 𝒓𝟎 𝜽 𝟏 𝒁𝒄 𝑨 𝑩 𝜽 𝒆
𝚽= =
𝒁𝒄 𝚽 𝟎 𝟏 𝑪 𝑫 𝚽𝐞
𝑇(𝑟) = 𝑇 pour
𝜑(𝑟) = 𝜑 pour 𝑟 < 𝑟 𝑇 (𝑟) = 𝑇 𝜑 (𝑟) = 𝜑
𝑟<𝑟
8 ∞ ∞
1 𝐹
𝒁𝒄 𝜋 8 𝐹 𝑡𝑎𝑛ℎ(𝛾 𝑒)
4𝜆𝑟 1 + 4 𝑞𝑟 3𝜋 𝜆𝑟 1 + 3𝜋 𝑞𝑟 𝑡𝑎𝑛ℎ(𝛾 𝑒)
( )
Avec : 𝑞 = et 𝐴 = 𝐷 = 𝑐𝑜𝑠ℎ(𝑞𝑒) ; 𝐵 = ; 𝐶 = 𝜆𝑞𝜋𝑅 𝑠𝑖𝑛ℎ(𝑞𝑒).
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
282 Transfert de chaleur 1
( )
𝐹 = ( )
avec : 𝛼 solution de 𝐽 (𝛼 𝑅) = 0 et : 𝛾 = 𝛼 + .
𝑞𝑟 𝐼 (𝑞𝑟) (𝑞𝑟)
𝑫 ( )
2 𝐼 (𝑞𝑟) 3[𝑞𝑟 𝑐𝑜𝑠ℎ(𝑞𝑟) − 1]
+𝜔 𝜓 =0 (a)
+𝜔 𝜓 =0 (b)
(𝜔 − 𝜔 ) ∫ 𝜓 𝜓 𝑑𝑥 + ∫ 𝜓 −𝜓 𝑑𝑥 (c)
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Annexes 283
(𝜔 − 𝜔 ) ∫ 𝜓 𝜓 𝑑𝑥 + 𝜓 −𝜓 =0 (d)
Il est facile de voir que le second terme de (d) sur les frontières du domaine est nul.
On a alors :
(𝜔 −𝜔 ) 𝜓 𝜓 𝑑𝑥 = 0
Donc : ∫ 𝜓 𝜓 𝑑𝑥 = 0 si 𝜔 ≠ 𝜔 soit si 𝑚 ≠ 𝑛.
% Paramètres de calcul ;
J=21;% Nombre de pas d'espace
k=4;
dx=L/(J-1);% Pas d'espace
dt=dx^2/a/k;% Pas de temps
I=round(tf/dt);% Nombre de pas de temps
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
284 Transfert de chaleur 1
for i=1:I
t(i)=(i-1)*dt ;
end
for i=1:I
% Calcul pour la première maille
T2(1)=T0;% Température T0 imposée
%
T2(1)=(2*dt/rhoc0/(1+k2*T1(1))/dx)*(fi+(lam0*(1+k1*T2(1))/dx)*(T1(2)-
T1(1)))+T1(1);%
Densité de flux de chaleur fi imposée
% T2(1)=(2*dt/rhoc0/(1+k2*T1(1))/dx)*(h*(T0-
T1(1))+(lam0*(1+k1*T2(1))/dx)*(T1(2)-
T1(1)))+T1(1);% Densité de flux de chaleur fi imposée
T2(j)=T1(j)+(dt/rhoc0/(1+k2*T1(j))/dx)*((lam0*(1+k1*T1(j))/dx)*(T1(j+1
)+T1(j-1)-
2*T1(j)));
End
T1=T2;
Tar(i+1)=(T2(11)-Ti)/(T0-Ti);% Température au centre
End
plot (t,Tar)
– Nomenclature :
- 𝑐 , capacité calorifique à volume constant (J kg-1 K-1) ;
- 𝑐 , capacité calorifique à volume constant (J kg-1 K-1) ;
- 𝑓, force résultante du champ extérieur par unité de masse fluide (N kg-1) ;
- 𝑃, pression (Pa) ;
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Annexes 285
- 𝑇, température ( °C) ;
- 𝑢, composante de la vitesse selon Ox (m s-1) ;
- 𝑈, énergie interne par unité de masse (J kg-1) ;
- 𝑉, vitesse moyenne (m s-1) ;
- 𝑣, composante de la vitesse selon Oy (m s-1) ;
- 𝑤, composante de la vitesse selon Oz (m s-1) ;
- 𝜙, densité de flux de chaleur (W m-2) ;
- 𝜇, viscosité dynamique (kg m-1 s-1) ;
- 𝜈, viscosité cinématique (m2 s-1) ;
- 𝜌, masse volumique (kg m-3).
– Indices :
- 𝑒, entrant ;
- 𝑔, généré ;
- 𝑠, sortant.
A.17.1. Notations
⎛ ⎞
– opérateur ∇ : ∇ = ⎜ ⎟ ;
⎝ ⎠
– dérivée particulaire de 𝑃 : = +𝑢 +𝑣 +𝑤 ;
+𝑢 +𝑣 +𝑤
⎛ ⎞
– dérivée particulaire de 𝑉⃗ : =⎜ +𝑢 +𝑣 +𝑤 ⎟;
+𝑢 +𝑣 +𝑤
⎝ ⎠
– divergence de 𝑉⃗: 𝑑𝑖𝑣 𝑉⃗ = ∇. V = + + ;
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
286 Transfert de chaleur 1
−
⎛ ⎞
– rotationnel de 𝑉⃗ : 𝑟𝑜𝑡 𝑉⃗ = ∇ = ⎜ − ⎟;
−
⎝ ⎠
– gradient de 𝑃 : 𝑔𝑟𝑎𝑑⃗𝑃 = ∇𝑃 = 𝚤⃗ + 𝚥⃗ + 𝑘⃗ ;
– laplacien de 𝑃 : ∆𝑃 = ∇ 𝑃 = + + .
∆𝑧
𝑥
∆𝑦 ∆𝑥
masse entrante + masse initiale + masse générée = masse finale + masse sortante
𝜕𝜌 𝜕𝜌
+ ∇. (ρV) = + 𝑑𝑖𝑣 𝜌𝑉⃗ = 0 [A.1]
𝜕𝑡 𝜕𝑡
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Annexes 287
𝐹 = 𝑚𝛾
𝜕𝑢 𝜕𝑢 𝜕𝑢 𝜕𝑢
𝑑𝑢 = 𝑑𝑡 + 𝑑𝑥 + 𝑑𝑦 + 𝑑𝑧
𝜕𝑡 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
et : 𝛾 = ≡ = +𝑢 +𝑣 +𝑤 .
𝐷𝑢 𝜕𝑃
𝜌Δ𝑥Δ𝑦Δ𝑧 =− Δ𝑥Δ𝑦Δ𝑧 + 𝜌𝑓 Δ𝑥Δ𝑦Δ𝑧
𝐷𝑡 𝜕𝑥
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
288 Transfert de chaleur 1
𝐷𝑉
𝜌 = −∇𝑃 + 𝜌𝑓 [A.2]
𝐷𝑡
Cette équation permet de traiter les cas où les forces visqueuses sont absentes :
hydrostatique (fluide au repos) ou négligeables : écoulements à grande vitesse loin
de la paroi (gradient de vitesse très faible).
On peut aussi l’écrire sous forme intégrale sur un volume Λ délimité par une
surface Σ :
𝜕𝜌
𝑑𝑣 + 𝜌𝑉⃗. 𝑛⃗𝑑𝑆 = 0 [A.3]
𝜕𝑡
𝐷𝑢 𝜕𝜏 𝜕𝜏 𝜕𝜏 𝜕𝑃
𝜌 = 𝜌𝑓 + + + −
𝐷𝑡 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜕𝑥
𝐷𝑣 𝜕𝜏 𝜕𝜏 𝜕𝜏 𝜕𝑃
𝜌 = 𝜌𝑓 + + + −
𝐷𝑡 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜕𝑦
𝐷𝑤 𝜕𝜏 𝜕𝜏 𝜕𝜏 𝜕𝑃
𝜌 = 𝜌𝑓 + + + −
𝐷𝑡 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜕𝑧
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Annexes 289
𝜏 =𝜇 + ; 𝜏 =𝜏 =𝜇 + ;𝜏 =𝜏 =𝜇 +
et : 𝜏 =𝜇 − ∇. 𝑉 ; 𝜏 =𝜇 − ∇. 𝑉 ; 𝜏 =𝜇 − ∇. 𝑉 .
En remplaçant le tenseur des contraintes par cette expression dans l’équation géné-
rale du mouvement déduite de la loi de Newton, on obtient finalement l’équation de
Navier-Stokes : = − 𝛻𝑃 + 𝜈𝛻 𝑉 + 𝜈𝛻(𝛻. 𝑉) + 𝑓.
𝐷𝑉 1 1
= − 𝛻𝑃 + 𝜈𝛻 𝑉 + 𝜈𝛻(𝛻. 𝑉) + 𝑓
𝐷𝑡 𝜌 3 [A.4]
𝐷𝑉 1
= − 𝛻𝑃 + 𝜈𝛻 𝑉 + 𝑓
𝐷𝑡 𝜌 [A.5]
𝜕𝑢 𝜕𝑢 𝜕𝑢 𝜕𝑢 1 𝜕𝑃 𝜕 𝑢 𝜕 𝑢 𝜕 𝑢
+𝑢 +𝑣 +𝑤 =− +𝜈 + + +𝑓
𝜕𝑡 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜌 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝜕𝑣 𝜕𝑣 𝜕𝑣 𝜕𝑣 1 𝜕𝑃 𝜕 𝑣 𝜕 𝑣 𝜕 𝑣
+𝑢 +𝑣 +𝑤 =− +𝜈 + + +𝑓
𝜕𝑡 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜌 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
𝜕𝑤 𝜕𝑤 𝜕𝑤 𝜕𝑤 1 𝜕𝑃 𝜕 𝑤 𝜕 𝑤 𝜕 𝑤
+𝑢 +𝑣 +𝑤 =− +𝜈 + + +𝑓
𝜕𝑡 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧 𝜌 𝜕𝑧 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑧
En régime permanent, cette équation peut s’écrire sous la forme intégrale suivante
(théorème d’Euler) :
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
290 Transfert de chaleur 1
où 𝑇⃗, forces extérieures (par unité de surface) s’exerçant par contact sur les faces de
la surface Σ délimitant le volume Λ.
On considère comme système le volume de fluide de côtés 𝑑𝑥, 𝑑𝑦, 𝑑𝑧 centré sur le
point de coordonnées (𝑥, 𝑦, 𝑧). On appellera 𝚤⃗, 𝚥⃗, 𝑘⃗ les vecteurs unitaires des axes
𝑂𝑥, 𝑂𝑦 et 𝑂𝑧.
Δ𝑈 = Δ𝐸 + 𝑊 + 𝑊 + 𝑊 + Δ𝐸
où :
– Δ𝑈, accumulation d’énergie interne et cinétique au sein du fluide contenu dans
le volume ;
– Δ𝐸 , énergie interne et cinétique entrant dans le système – énergie interne et
cinétique sortante ;
– 𝑊 , travail des forces visqueuses agissant sur les surfaces du système ;
– 𝑊 , travail des forces de pression sur les faces du système ;
– 𝑊 , travail des forces du champ extérieur dans le volume 𝛥𝑥𝛥𝑦𝛥𝑧 ;
– Δ𝐸 , énergie de conduction entrant dans le système – énergie de conduction
sortante.
On a : Δ𝑈 = 𝜌𝑈 + 𝜌𝑉 𝛥𝑥𝛥𝑦𝛥𝑧 𝑑𝑡.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Annexes 291
1 1
⎧ 𝑑𝑦𝑑𝑧 𝑢
𝜌𝑈 + 𝜌𝑉 −𝑢 𝜌𝑈 + 𝜌𝑉 ⎫
⎪ 2 2 ⎪
⎪ ⎪
1 1
Δ𝐸 = +𝑑𝑥𝑑𝑧 𝑢 𝜌𝑈 + 𝜌𝑉 −𝑢 𝜌𝑈 + 𝜌𝑉 𝑑𝑡
⎨ 2 2 ⎬
⎪
⎪ 1 1 ⎪
⎪
+𝑑𝑥𝑑𝑦 𝑢 𝜌𝑈 + 𝜌𝑉 −𝑢 𝜌𝑈 + 𝜌𝑉
⎩ 2 2 ⎭
Or : 𝑢 𝜌𝑈 + 𝜌𝑉 −𝑢 𝜌𝑈 + 𝜌𝑉 =− 𝑑𝑥.
D’où :
Δ𝐸 = −𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑧 + + 𝑑𝑡 =
−𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑧 𝛻. 𝑉 𝜌𝑈 + 𝜌𝑉 𝑑𝑡 𝑊 = ∑ 𝐹⃗ . 𝑑𝑙⃗
𝑊
𝑑𝑦𝑑𝑧 𝜏 𝚤⃗ + 𝜏 𝚥⃗ + 𝜏 𝑘⃗ . 𝑢 𝚤⃗ + 𝑣 𝚥⃗ + 𝑤 𝑘⃗ − 𝜏 𝚤⃗ + 𝜏 𝚥⃗ + 𝜏 𝑘⃗ . 𝑢 𝚤⃗ + 𝑣 𝚥⃗ + 𝑤𝑢 𝑘⃗
= +𝑑𝑥𝑑𝑧 𝜏 𝚤⃗ + 𝜏 𝚥⃗ + 𝜏 𝑘⃗ . 𝑢 𝚤⃗ + 𝑣 𝚥⃗ + 𝑤 𝑘⃗ − 𝜏 𝚤⃗ + 𝜏 𝚥⃗ + 𝜏 𝑘⃗ . 𝑢 𝚤⃗ + 𝑣 𝚥⃗ + 𝑤𝑢 𝑘⃗ 𝑑𝑡
+𝑑𝑦𝑑𝑥 𝜏 𝚤⃗ + 𝜏 𝚥⃗ + 𝜏 𝑘⃗ . 𝑢 𝚤⃗ + 𝑣 𝚥⃗ + 𝑤 𝑘⃗ − 𝜏 𝚤⃗ + 𝜏 𝚥⃗ + 𝜏 𝑘⃗ . 𝑢 𝚤⃗ + 𝑣 𝚥⃗ + 𝑤𝑢 𝑘⃗
Or :
𝜏 𝚤⃗ + 𝜏 𝚥⃗ + 𝜏 𝑘⃗ . 𝑢 𝚤⃗ + 𝑣 𝚥⃗ + 𝑤 𝑘⃗
− 𝜏 𝚤⃗ + 𝜏 𝚥⃗ + 𝜏 𝑘⃗ . 𝑢 𝚤⃗ + 𝑣 𝚥⃗ + 𝑤𝑢 𝑘⃗
𝜕
= 𝜏 𝑢 + 𝜏 𝑣 + 𝜏 𝑤 𝑑𝑥
𝜕𝑥
D’où :
𝑊 = 𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑧 𝛻. 𝐹⃗ . 𝑉⃗
𝑊 = ∑ 𝐹⃗ . 𝑑𝑙⃗ =
𝑃 𝑑𝑦𝑑𝑧 𝚤⃗. 𝑉⃗ 𝑑𝑡 − 𝑃 𝑑𝑦𝑑𝑧 𝚤⃗. 𝑉⃗ 𝑑𝑡 + 𝑃 𝑑𝑥𝑑𝑧 𝚥⃗. 𝑉⃗ 𝑑𝑡 −
𝑃 𝑑𝑥𝑑𝑧 𝚥⃗. 𝑉⃗ 𝑑𝑡 + 𝑃 𝑑𝑥𝑑𝑦 𝑘⃗. 𝑉⃗ 𝑑𝑡 − 𝑃 𝑑𝑥𝑑𝑦 𝑘⃗. 𝑉⃗ 𝑑𝑡
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
292 Transfert de chaleur 1
Δ𝐸 = 𝑑𝑦𝑑𝑧 𝜙 −𝜙 + 𝑑𝑥𝑑𝑧 𝜙 −𝜙
+ 𝑑𝑦𝑑𝑥 𝜙 −𝜙 𝑑𝑡
Or : 𝜙 −𝜙 =− 𝑑𝑥 d’où : Δ𝐸 = −𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑧 + +
𝑑𝑡 = −𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑧 𝛻𝜙 𝑑𝑡.
𝜕 1 1
𝜌 𝑈+ 𝑉 + 𝛻. 𝜌𝑉 𝑈 + 𝑉 = −𝛻𝜙 + 𝜌𝑉⃗. 𝑓⃗ − 𝑃𝛻𝑉 − 𝛻. (𝜏𝑉)
𝜕𝑡 2 2
𝐷𝑈
𝜌 = −𝛻𝜙 − 𝑃𝛻𝑉 + 𝜏: 𝛻𝑉 [A.7]
𝐷𝑡
où : 𝜏: 𝛻𝑉 = 𝛻. (𝜏𝑉) = 𝜏 +𝜏 +𝜏 +𝜏 + +
𝜏 + +𝜏 + .
Le terme −𝑃𝛻𝑉 est l’augmentation due aux forces de pression de l’énergie interne
de l’élément par unité de volume. Ce terme est nul pour un fluide incompressible.
𝜕𝑃 1
𝑑𝑈 = 𝑐 𝑑𝑇 + −𝑃 + 𝑇 𝑑
𝜕𝑇 𝜌
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Annexes 293
𝐷𝑇 𝜕𝑃
𝜌𝑐 = 𝜆𝛻 𝑇 − 𝑇 𝛻. 𝑉 + 𝜏: 𝛻𝑉 [A.8]
𝐷𝑡 𝜕𝑇
Le terme τ :∇.V est important dans les écoulements à très grande vitesse (vitesse
du son) et dans les zones à forts gradients de vitesse (près des parois). On peut le
négliger dans les autres cas, ce qui est fait dans ce qui suit.
𝐷𝑇 𝜕𝑙𝑛(𝑉) 𝐷𝑃
𝜌𝑐 = 𝜆𝛻 𝑇 − + 𝜏: 𝛻𝑉 [A.9]
𝐷𝑡 𝜕𝑙𝑛(𝑇) 𝐷𝑡
Pour un fluide à pression constante dans lequel on néglige les effets visqueux (ou
pour un solide), la relation [A.9] s’écrit :
𝜌𝑐 + 𝑉. 𝛻𝑇 = 𝜆𝛻 𝑇 [A.10]
𝜌𝑐 = 𝜆𝛻 𝑇 [A.11]
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
294 Transfert de chaleur 1
Géométrie Corrélation
𝑁𝑢(𝑥) : 𝑁𝑢 à la distance 𝑥 du bord du plan
,
Écoulement 𝑁𝑢(𝑥) = 0,0288 𝑅𝑒(𝑥) 𝑃𝑟
sur un plan ,
𝑁𝑢 = 0,035 𝑅𝑒 𝑃𝑟
,
𝑁𝑢(𝑥) = 0,324 𝑅𝑒(𝑥) 𝑃𝑟
,
𝑁𝑢 = 0,628 𝑅𝑒 𝑃𝑟
,
𝑁𝑢 = 0,023 𝑅𝑒 𝑃𝑟
𝑛 = 0,3 si 𝑇 >𝑇
𝑛 = 0,4 si 𝑇 <𝑇
Écoulement
dans un tube
𝑅𝑒 calculé pour 𝐷 = où : 𝑆 est la section de passage du fluide et 𝑃
le périmètre de contact fluide/paroi.
,
Écoulement laminaire : 𝑁𝑢 = 1,86(𝑅𝑒𝑃𝑟)
Écoulement
Géométrie 𝑹𝒆 𝑪 𝒏
perpendiculaire
à un cylindre 𝑢∞ 5 103 - 105 0,102 0,675
non circulaire
𝑑
4 103 – 1,5 104 0,228 0,731
(Jakob 1947)
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Annexes 295
Géométrie Corrélation
𝑺𝒏
𝒅
1,25 1,5 2,0 3,0
𝑆
𝑑 𝐶 𝑛 𝐶 𝑛 𝐶 𝑛 𝐶 𝑛
Disposition en ligne
Disposition en quinconce
𝑆𝑛 𝑆𝑛
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
296 Transfert de chaleur 1
ℎ
Écoulement 𝑁=
perpendiculaire ℎ
à un faisceau Nombre 𝒏
de n rangées 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
de rangées
de tubes
𝑵 en ligne 0,64 0,80 0,87 0,90 0,92 0,94 0,96 0,98 0,99 1,0
(𝑛 10)
(Grimson 1937) 𝑵 en quinconce 0,68 0,75 0,83 0,89 0,92 0,95 0,97 0,98 0,99 1,0
Cylindre horizontal Δ𝑇
ℎ = 1,26 ℎ = 1,52(𝛥𝑇)
𝐷
Face supérieure d’une plaque horizontale Δ𝑇
chaude ou face inférieure d’une plaque froide ℎ = 1,41 ℎ = 1,83(𝛥𝑇)
𝐿
Face inférieure d’une plaque chaude ou face Δ𝑇 Δ𝑇
supérieure d’une plaque froide ℎ = 0,71 ℎ = 0,71
𝐿 𝐿
𝑐𝛽𝑔Δ𝑇𝜌 𝑑
𝑅𝑎 = 𝐺𝑟 𝑃𝑟 =
𝜆𝜇
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Annexes 297
,
,
𝑁𝑢 = 1 + ,
,
𝑅𝑎 𝑑
𝑁𝑢 = 0,242
𝐿
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Nomenclature
𝐵𝑖 : nombre de Biot.
𝐶 : coefficient de frottement.
𝐷 : diamètre (m).
𝑒 : épaisseur (m).
𝐹𝑜 : nombre de Fourier.
𝐺𝑟 : nombre de Grashof.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
300 Transfert de chaleur 1
𝐻 : enthalpie (J).
ℓ : largeur (m).
L : longueur (m).
𝑁𝑢 : nombre de Nusselt.
𝑝 : périmètre (m).
𝑃𝑟 : nombre de Prandtl.
𝑅𝑎 : nombre de Rayleigh.
𝑅𝑒 : nombre de Reynolds.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Nomenclature 301
𝑆 : surface (m2).
𝑡 : temps (s).
𝑇 : température (K).
𝑢 : vitesse (m s-1).
𝑉 : volume (m3).
Lettres grecques
𝛿 : déclinaison (°).
𝜀 : émissivité.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
302 Transfert de chaleur 1
Ω : angle solide.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Bibliographie
Abramovitz, M., Stegun, I.A. (1972). Handbook of mathematical functions with for-
mulas, graphs and mathematical tables, 9e édition. Dover Publications, Mineola.
Bernard, R., Menguy, G., Schwartz, M. (1980). Le rayonnement solaire, conversion
thermique et applications. Technique et Documentation, Paris.
Bouvenot, A. (1980). Transferts de chaleur. Masson, Paris.
Bromley, L.A. (1950). Heat transfer in stable film boiling, Trans. ASME, 80, 711.
Carslaw, H.S., Jaeger, J.C. (1959). Conduction of heat in solids, 2e édition. Oxford
University Press.
Chandrasekhar, S. (1960). Radiative transfer. Dover Publications, New York.
Chassériaux, J.-M. (1984). Conversion thermique du rayonnement solaire. Dunod,
Paris.
Chevrier, J.C. (1982). Transferts de chaleur par conduction. École des Mines, Nancy.
Collares-Peirera, M., Rabl, A. (1979). The average distribution of solar radiation-
correlations between diffuse and hemispherical and between daily and hourly inso-
lation values. Solar Energy, 22, 155–164.
Daguenet, M. (1985). Les séchoirs solaires : théorie et pratique. UNESCO.
Degiovanni, A. (1977). Diffusivité et méthode flash. Revue générale de thermique,
185, 420–441.
Degiovanni, A., Laurent, A. (1986). Une nouvelle technique d’identification de la dif-
fusivité thermique pour la méthode flash. Revue de physique appliquée, 21, 229–
237.
Den Iseger, P. (2006). Numerical transform inversion using gaussian quadrature. Pro-
bability in the Engineering and Informational Sciences, 20, 1–44.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
304 Transfert de chaleur 1
Duffie, J.A., Beckman, W.A. (1980). Solar engineering of thermal processes. John
Wiley and Sons, New York.
ElSherbiny, S.M., Raithby, G.D., Hollands, K.G.T. (1982). Heat Transfer by Natural
Convection Across Vertical and Inclined Air Layers. ASME. J. Heat Transfer,
104(1), 96–102 [En ligne]. Disponible à l’adresse : https://doi.org/10.1115/1.32
45075.
Eyglunent, B. (2000). Manuel de thermique. Théorie et pratique. Hermes.
Gobbé, C., Iserna, S., Ladevie, B. (2004). Hot strip method: application to thermal
characterisation of orthotropic media. International Journal of Thermal Sciences,
23(10), 951–958.
Gosse, J. (1981). Guide technique de thermique. Dunod.
Grimson, E.D. (1937). Correlation and utilization of new data on flow resistance and
heat transfer for cross flow of gases over tube banks. Trans. ASME, 59, 583–594.
Hay, B., Filtz, J.R., Batsale, J.C. (2002). Mesure de la diffusivité thermique par la mé-
thode flash. Technique de l’ingénieur, R2 995.
Hladik, J. (1990). Métrologie des propriétés thermophysiques des matériaux. Masson.
Hollands, K.G.T., Unny, T.E., Raithby, G.D. (1976). Free convective heat transfer
across inclined air layers. Journal of Heat Transfer, 8(2), 189–193.
Holman, J.P. (1990). Heat transfer, 7e édition. Mac Graw Hill.
Hottel, H.C., Cohen, E.S. (1958). Radiant heat exchange in a gas-filled enclosure:
Allowance for nonuniformity of gas temperature. AIChe Journal, 4(1), 3–14.
Howell, J.R. (1998). The Monte-Carlo method in radiative heat transfer. Journal of
Heat Transfer, 120(3), 547–560.
Huet, O., Celaire, R. (1986). Bioclimatisme en zone tropicale. Gret.
IIF (1976). Les techniques du froid dans les pays chauds en développement. IIF.
Jakob, M. (1949). Heat Transfer, volume 1. John Wiley & Sons, New York.
Jannot, Y., Degiovanni, A. (2018). Mesure des propriétés thermiques des matériaux.
ISTE Editions, Londres.
Jannot, Y., Meukam, P. (2004). Simplified estimation method for the determination of
thermal effusivity and thermal conductivity with a low cost hot strip. Measurement
Science and Technology, 15, 1932–1938.
Jannot, Y., Acem, Z., Kanmogne, A. (2006). Transient hot plate method with two tem-
perature measurements for thermal characterization of metals. Measurement Science
and Technology, 17, 69–74.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Bibliographie 305
Jeans, J.H. (1917). The equations of radiative transfer of energy. Monthly Notices Roy.
Astron. Soc., 78, 28–36.
Ladevie, B. (1998). Mise au point de dispositifs de caractérisation thermophysique de
matériaux isolants solides ou pâteux, extension aux fluides cisaillés. Thèse de docto-
rat, ENSAM, Bordeaux.
Laraqi, N., Monier-Vinard, E. (2013). New analytical solution for solving steady-state
heat conduction problems with singularities. Thermal Science, 17(3), 665–672.
Maillet, D., André, A., Batsale, J.-C., Degiovanni, A., Moyne, C. (2000). Thermal
quadrupoles. John Wiley & Sons Ltd.
Meukam, P. (2004). Caractérisation de matériaux locaux en vue de l’isolation thermi-
que de bâtiments. Thèse de doctorat, Université de Cergy-Pontoise.
Meulemans, J. (2018). Caractérisation des propriétés thermiques de liquides semi-
transparents à haute température. Application aux liquides silicatés. Thèse de docto-
rat, Université de Lorraine.
Nukiyama, S. (1966). The maximum and minimum values of the heat q transmitted
from metal to boiling water under atmospheric pressure. International Journal of
Heat and Mass Transfer, 9(12), 1419–1433.
Özisik, M.N. (1973). Radiative transfer and interactions with conduction and convec-
tion. Wiley/Interscience Publications.
Özisik, M.N. (2012). Heat conduction. John Wiley & Sons.
Parker, W.J., Jenkins, R.J., Butler, C.P., Abbot, G.L. (1961). Flash method of determi-
ning thermal diffusivity, heat capacity and thermal conductivity. Journal of Applied
Physics, 32(9), 1679–1684.
Peri, G. (1977). Les capteurs convertisseurs héliothermiques sans concentration. Cahier
AFEDES, 4.
Perrin de Brichambaut, C., Lamboley, G. (1968). Le rayonnement au sol et ses mesures.
Cahier AFEDES, 1.
Philipon, A. (1988). Échanges thermiques. École d’ingénieurs de l’équipement rural,
Ouagadougou.
Pitts, D.R., Sissom, L.E. (1977). Theory and problems of heat transfer. Schaum’s Outline
Series.
Raithby, G.D., Chui, E.H. (1990). Finite-volume method for predicting a radiant heat
transfer in enclosures with participating media. Journal of Heat Transfer, 112(2),
415–423.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
306 Transfert de chaleur 1
Rohsenow, W.M., Hartnett, J.P., Ganic, E.N. (1985). Handbook of heat transfer fun-
damentals. Mac Graw Hill.
Sacadura, J.-F. (1989). Initiation aux transferts thermiques. Lavoisier.
Sfeir, A.A., Guarracino, G. (1980). Ingéniérie des systèmes solaires. Lavoisier.
Siegel, R., Howell, J.R. (1992). Thermal radiation heat transfer. Hemisphere Publishing
Publications, New York.
Sparrow, E.M., Cess, R.D. (1978). Radiation heat transfer. Mac Graw Hill.
Spiegel, M.R. (1990). Transformées de Laplace, cours et problèmes. Schaum.
Stehfest, H. (1970). Algorithm 368, Numerical inversion of Laplace transforms.
Comm. ACM, 13, 47–49.
Taine, J., Petit, J.-P. (1995). Transferts thermiques, cours et données de base. Dunod,
Malakoff.
Toutain, J., Battaglia, J.-L., Pradere, C., Pailhes, J., Kusiak, A., Aregba, W., Batsale, J.-C.
(2011). Numerical inversion of Laplace transform for time resolved thermal cha-
racterization experiment. Journal of Heat Transfer, 133.
Vianou, A., Girardey, A. (1993). Exploitation of the regular-state phenomenon in ther-
mokinetics for the determination of the thermal properties of building materials.
High Temperatures High Pressures, 25, 635–641.
Whitaker, S. (1983). Fundamental principles of heat transfer. Robert E. Krieger Publi-
shing Company Inc.
Wong, H.Y. (1977). Heat transfer for engineers. Longman.
Zuber, N. (1958). On the stability of boiling heat transfer, Trans. ASME, 80, 711.
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Index
A, B convection, 210
forcée, 214, 293
accommodation thermique, 83
naturelle, 221, 296
ailette, 33, 36
cylindre, 13, 18, 19, 107, 111, 113,
analyse dimensionnelle, 205
126
bilan d’énergie, 5, 12
multicouche, 19
Biot, 82
D
C
débit massique, 8
capacitance thermique, 9
différences finies, 27, 29, 77, 130
chaleur
diffusivité thermique, 13
latente, 143, 225, 226, 229, 230,
dimension caractéristique, 82
255
Dirichlet, 83
spécifique, 9
champ de température, 3
changement de variable, 22, 84, 115 E, F
coefficient efficacité, 38
de forme, 26, 262 effusivité thermique, 92
de transfert équation
convectif, 7 de Bessel, 37, 111, 265
radiatif, 21 de l’ailette, 33, 42
condition(s) de la barre, 32, 33
aux limites, 22 de la chaleur, 11, 12
initiale, 131, 151, 165, 166 de Laplace, 13
conductivité thermique, 6 Euler, 287, 289
constante de temps, 81 flux de chaleur, 4
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
308 Transfert de chaleur 1
fonction P
de Bessel, 109, 126, 181, 265,
Péclet, 209, 210
280, 300
Poisson, 13, 293
erf, 85, 276
Prandtl, 209, 210, 212, 220, 222, 223,
propre, 24, 97, 282
230, 300
propriétés physiques, 259
G, H, I
gradient de température, 4 R
Grashof, 222, 223, 245, 299
Rayleigh, 210, 246, 252, 300
Hankel, 99, 108, 109, 267, 269
rayonnement, 8
impédance thermique, 121
régime
isotherme, 4
périodique, 88, 128
permanent, 11
L, M variable, 81
loi de Fourier, 6 résistance
Margoulis, 210 de constriction, 281
matrices quadripolaires, 280, 281 thermique, 15
méthode de contact, 16, 123
de Stehfest, 100, 270 Reynolds, 209-212, 220, 223, 300
des images, 70
des quadripôles, 120, 124, 170, S
180, 280
schéma électrique équivalent, 16
milieu
séparation des variables, 22, 95
limité, 93
source, 12
semi-infini, 83, 124
sphère, 13, 114, 117, 118
mur
Stefan-Boltzmann, 8
multicouche, 19
stockage d’énergie, 9
simple, 14
superposition des solutions, 97
T, V
N, O
température
Navier-Stokes, 289
de film, 221, 226
Neumann, 85, 133
uniforme, 81
Newton, 7, 87
théorème d’orthogonalité, 25
nombre de Fourier, 82
Nusselt, 208, 220, 222, 224, 227,
244, 246, 300
Ohm, 15, 121
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Index 309
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Sommaire de
Transfert de chaleur 2
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
312 Transfert de chaleur 1
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005
Jannot 1.qxp_Mise en page 1 25/03/2022 10:48 Page 1
COLLECTION ÉNERGIE
Yves Jannot
Christian Moyne
Alain Degiovanni
Transfert de chaleur 1 porte sur la conduction et la convection. Il
examine le traitement de la conduction en régime transitoire,
élément indispensable pour l’optimisation des procédés et des
systèmes ainsi que pour tous les problèmes d’économie
Transfert de chaleur 1
d’énergie. Les nombreux exercices résolus permettent
d’appréhender l’ensemble des applications, que ce soit dans le
domaine du bâtiment, des transports, des matériaux ou de conduction et convection
l’environnement. Les annexes contiennent toutes les données
nécessaires à la résolution des exercices et seront une source
d’information précieuse.
Cet ouvrage est conçu pour les étudiants de master et d’école
d’ingénieurs qui s’intéressent à tous les aspects des transferts
thermiques, mais aussi pour les ingénieurs qui trouveront ici les
bases nécessaires à la compréhension de phénomènes
apparemment proches (conduction-convection-rayonnement),
Yves Jannot, Christian Moyne
Transfert de chaleur 1
mais qui demandent une forme de réflexion et d’approche
différente.
et Alain Degiovanni
Les auteurs
Yves Jannot est ingénieur de recherche CNRS au LEMTA de
l’Université de Lorraine.
Christian Moyne est directeur de recherche CNRS au LEMTA de
l’Université de Lorraine.
Alain Degiovanni est professeur émérite au LEMTA de
l’Université de Lorraine et directeur de recherche à l’Université
Internationale de Rabat au Maroc.
Z(7ib7i4-AFIAFA(
editions editions editions
Document protégé électroniquement. Réservé à l'usage unique de Antoni Augé(antoni51@hotmail.fr) Transaction : #55005