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Transfert de Chaleur dans un Fluide Non-Newtonien en Écoulement

Laminaire dans une Conduite

Conference Paper · December 2011

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2 authors:

Mourad Mecili El Hacene Mezaache

University of Constantine 3 Université 20 août 1955-Skikda
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Transfert de Chaleur dans un Fluide Non-Newtonien en Écoulement
Laminaire dans une Conduite
Mourad MECILI1 et El Hacène MEZAACHE2
1
Département des Sciences de la Matière, Faculté des Sciences, Université de Skikda, Skikda 21000.
2
Laboratoire de Recherche sur la Physico-chimie des Surfaces et Interfaces, Université de Skikda, Skikda 21000.
Auteur correspondant, E-mail : e_mezaache@yahoo.fr
Abstract :
In the present paper, we study the forced convection
of non-newtonian Oswald-Dewaele fluid flowing in
circular duct. We assume that the temperature at the
inlet is constant, the viscous dissipation and the axial
conduction are neglected, the flow laminar, steady
and the velocity is fully developed. The energy
equation is numerically solved by finite differences
method based on implicit scheme using centred
differences. The temperature field, the bulk
temperature, the local Nusselt number and the mean
Nusselt number are determined for isoflux and
isothermal boundary conditions. The numerical
results show that the local Nusselt number and the
mean Nusselt number decrease with increasing axial
position for all index fluid values and for both
boundary conditions. The local, the mean and the
asymptotic Nusselt number are more significant for
lower index fluid values. The mean Nusselt number is
higher than the local Nusselt number for all index
fluid and axial position values.
Résumé :
Ce travail présente une étude de la convection forcée
d’un fluide non-newtonien de type Oswald-Dewaele
s’écoulant dans une conduite cylindrique. Nous
supposons que la température à l’entrée de la
conduite est constante, la dissipation visqueuse et la
conduction axiale sont négligeables, le régime est
laminaire, stationnaire et le profil de vitesse est
complètement établi. Ainsi, les équations de
transports se réduisent à la seule équation de
l’énergie puisque le profil de vitesse est directement
déterminé. Cette dernière est numériquement résolue
par la méthode des différences finies centrées, basée
sur un schéma implicite utilisant les différences
centrées. Le champ de température, la température
moyenne du fluide, le nombre de Nusselt local et le
nombre de Nusselt moyen sont déterminés pour des
conditions isothermes et isoflux. Les résultats
numériques obtenus montrent que les nombres de
Nusselt local et moyen diminuent avec
Séminaire National de Mécanique, SNM’11
l’augmentation de la position axiale quelque soit
l’indice de structure et la condition au limite. Les
nombres de Nusselt local, moyen, asymptotique sont
plus signifiants pour les fluides possédant un faible
indice de structure (trois types de fluides sont
considérés : fluide pseudoplastique n=0.5, fluide
newtonien n=1, fluide dilatant n =1.5). L’amplitude
du nombre de Nusselt moyen est supérieur à celle du
nombre de Nusselt local quelque soit l’indice de
structure du fluide et les valeurs de la position axiale
adimensionnelle.
Mots-clefs : fluide non-newtonien, convection forcée,
conduite cylindrique, différences finies.
1 Introduction
Bird et al [1] ont déterminé analytiquement le
champ de température, la température moyenne du
fluide, le nombre de Nusselt pour un écoulement
complètement développé d’un fluide d’Oswald dans
une conduite cylindrique. Les auteurs ont supposé
que la température à la paroi est constante et égale à la
température d’entrée, la dissipation visqueuse a été
prise en compte tandis que la conduction axiale a été
négligée. Les auteurs ont résolu l’équation de l’énergie
en utilisant la méthode de séparation des variables basée
sur la détermination des valeurs propres et les fonctions
propres.
Barletta [2] a étudié la convection forcée interne
d’un fluide d’Oswald s’écoulant dans une conduite
cylindrique en considérant un profil de vitesse établi.
L’auteur a appliqué diverses conditions aux limites :
densité de flux de chaleur dépendante de la cordonnée
axiale, température constante à la paroi, condition
convective. L’auteur a pris en compte la dissipation
visqueuse et a négligé la conduction axiale. Les
principaux résultats qui ont pu être dégagés
s’énoncent comme suit : (a) La dissipation visqueuse
augmente considérablement le taux de transfert de
chaleur (nombre de Nusselt) quand celle-ci est prise
en compte. (b) Le nombre de Nusselt asymptotique
Nu∞ dépend uniquement de l’indice de structure (n)

du fluide pour toutes les valeurs du nombre de Biot et
des autres paramètres considérés. L’auteur a
confronté ses résultats avec ceux obtenus par Dang
relatifs aux fluides newtoniens. Notons que Dang cité
par Barletta [2] a démontré que le nombre de Nusselt
asymptotique pour un fluide newtonien est une
constante et vaut : 48/5.
Weigand et Loufer [3] ont abordé la convection
forcée d’un fluide newtonien à la fois entre deux
plaques parallèles et dans une conduite circulaire
pour un écoulement laminaire et turbulent
complètement développé. Les auteurs ont supposé
que la température d’entrée est uniforme et la paroi de
la conduite est soumise à une température constante.
La conduction axiale au sein fluide est prise en
compte tandis que la dissipation visqueuse et
l’énergie turbulente sont négligées. Les auteurs ont
montré l’influence de la longueur de la zone chauffée
sur le nombre de Nusselt.
Weigand et al [4] ont étudié l’écoulement et le
transfert de chaleur d’un fluide newtonien s’écoulant
dans une conduite circulaire et entre deux plaques
parallèles en tenant en compte de la région d’entrée
thermique (profil de température non établi). Les
auteurs ont abordé les régimes laminaire et turbulent
en prenant en compte la conduction axiale dans le
fluide tout en négligeant la dissipation visqueuse.
L’écoulement fut supposé complètement développé,
la paroi de la conduite a été soumise à une densité de
flux constante. Les auteurs ont intégré
analytiquement l’équation de l’énergie en se basant
sur une technique de détermination des valeurs
propres et des fonctions propres.
Barletta et Zanchinin [5] ont étudié l’écoulement à
piston (vitesse constante) d’un fluide visqueux dans
une conduite cylindrique. Les auteurs ont pris en
considération la dissipation visqueuse, des conditions
aux limites type isoflux ont été abordées : densité de
flux constante à la paroi, densité de flux fonction
linéaire de la position axiale, densité de flux fonction
exponentielle de la position axiale. Les auteurs ont
déterminé analytiquement le champ de température et
le nombre de Nusselt local. Ils ont mis en évidence
l’influence de la dissipation visqueuse et des
différentes conditions aux limites sur le nombre de
Nusselt local.
Khelaff et Lauriat [6] ont étudié le problème de la
convection forcée dans une conduite cylindrique et
entre deux plaques parallèles pour un écoulement
complètement développé d’un fluide non-newtonien
de type Oswald. Les auteurs ont employé la méthode
de séparation de variables et ils ont supposé que les
fonctions propres prennent un profil polynomial.
Valko [7] a étudié le problème de Graetz-Brinkman
(dissipation visqueuse prise en compte) pour
l’écoulement complètement développé d’un fluide
Séminaire National de Mécanique, SNM’11
d’Oswald dans une conduite circulaire. L’auteur a
utilisé la méthode de Laplace-Galerkin afin d’évaluer
les différents paramètres et a employé plusieurs types
de conditions aux limites : isotherme, isoflux et
adiabatique. La démarche abordée consiste à
introduire la transformation de Laplace dans
l’équation de l’énergie suivant la position axiale, ce
qui a permis la conversion de l’équation de l’énergie à
une équation différentielle ordinaire dans le plan de
Laplace. Cette dernière équation a été résolue par la
méthode approchée de Galerkin. Afin d’avoir la
solution dans le plan réel c'est-à-dire la
transformation inverse de Laplace, l’auteur a
employé une méthode numérique basée sur
l’algorithme de Gaver-Wynn-Rho. L’auteur a exposé
les valeurs du nombre de Nusselt local pour
différentes valeurs de la cordonnée axiale
adimensionnelle et de l’indice de structure du fluide.
Barletta [8] a étudié le transfert de chaleur dans
une conduite circulaire pour un écoulement à piston
(vitesse constante) en tenant compte de la dissipation
visqueuse et en considérant que la conduite est
chauffée par un fluide s’écoulant à la périphérique du
système (conditions aux limites convectives).
L’auteur a supposé que la dissipation visqueuse dans
le cas d’un écoulement à piston est une fonction
dépendante de l’impulsion de Dirac. Il a résolu
l’équation de l’énergie en utilisant la transformation
de Laplace suivant la cordonnée axiale, et pour
déterminer la transformation inverse l’auteur a
employé le théorème de convolution, les propriétés
des fonctions cylindriques de Bessel, et le théorème
des résidus. L’auteur a évalué analytiquement le
champ de température et le nombre de Nusselt local.
Aussi, l’auteur a montré que la température et la
température moyenne sont indépendantes du nombre
de Brinkman. Par conséquent ces quantités ne sont
pas affectées par la dissipation visqueuse, par contre
le nombre de Nusselt local dépend du nombre de
Brinkman (Br). Ces déductions correspondent au cas
où la température du fluide externe est dépendante de
la cordonnée axiale. Pour le cas où la température du
fluide externe est constante, l’auteur a discuté le
comportement du nombre de Nusselt local en
fonction des nombres de Brinkman et de Biot. Ensuite,
il a présenté le nombre de Nusselt asymptotique pour
Br=0, pour différentes valeurs du nombre de Biot, et
une comparaison avec des travaux antérieurs.
L’objectif du présent travail est l’étude de la
convection forcée d’un fluide non-newtonien de type
Oswald-Dewaele s’écoulant dans une conduite
cylindrique de rayon R. On suppose que l’écoulement
est complètement développé, laminaire, stationnaire, les
propriétés du fluide sont constantes, la dissipation
visqueuse et la conduction axiale sont négligées, des
conditions aux limites isotherme et isoflux sont
appliquées.
 Séminaire National de Mécanique, SNM’11

2 Equations gouvernantes   
   1 : cas isoflux (16)
Le profil de vitesse d’un fluide non-newtonien de     1
type Oswald-Dewaele s’exprime comme suit [7] :
 (   1, Z )  1 : cas isotherme (17)
 n 1

3n  1   r  n 
u  r   um 1  (1)
n1   R 
  3 Expressions du nombre de Nusselt local et de
la température moyenne du fluide
Où : um est la vitesse moyenne, qui s’écrit :
Le coefficient de transfert de chaleur par
1
n  p  n
n 1 convection (h), est défini :
um    R
n
(2)
3n  1  2KL  qw T r r  R
h  (18)
Avec : Δp perte de pression, K indice de Tw  Tb Tw  Tb
consistance du fluide, n indice de structure, L
longueur de la conduite, R rayon de la conduite. Par définition le nombre de Nusselt s’écrit comme
suit :
En vertu des hypothèses mentionnées ci-dessus,
l’équation de l’énergie s’énonce comme suit : 2 Rh( Z )
Nu( Z )  (19)

 n 1

3n  1   r   T     r T 
n
um 1  (3) Pour le cas isoflux :
n1   R  z r r  r 
 
2
Nu( Z )  (20)
Avec les conditions aux limites : w ( Z )  b ( Z )

 T  Pour le cas isotherme :

T ( r , z  0 )  T0 ,   0 (4,5)
 r  r 0 2  1
Nu( Z )  (21)
1  b ( Z )
T ( r  R, z )  Tw : cas isotherme (6)
La température moyenne du fluide, sous forme
 T  adimensionnelle (θb), s’écrit :
   q w : cas isoflux (7)
 r  r  R
 3n  1  1 
n 1 
 b ( Z )  2   1   n (, Z )d (22)
 n  1  0  

Pour l’adimensionnement de l’équation de
l’énergie, on introduit les quantités adimensionnelles
suivantes : 4 Solution numérique
T  T0 L’équation de l’énergie (13) sujette aux conditions
 : cas isoflux (8) aux limites (14-17) est résolue numériquement. Ainsi,
Rq w
 on déterminera le champ de température, la
température moyenne du fluide et le nombre de
T  T0 Nusselt local.
 : cas isotherme (9) La méthode utilisée est une méthode implicite
Tw  T0
basée sur les différences finies centrées [9].
L’application de Cette méthode comprend les étapes
r u z
 ,  , Z (10, 11, 12) suivantes :
R um um R 2 a) Transformation de l’équation de l’énergie à une
équation différentielle du premier ordre. En posant :
L’équation de l’énergie adimensionnelle prend la
forme suivante : 
w (23)

 1    
    (13) Ainsi, l’équation de l’énergie (12) prend la forme :
Z     
 w w
   (24)
Avec les conditions aux limites :   
   b) Discrétisation de l’équation de l’énergie par les
( , Z  0 )  0 ,   0 (14,15)
   0 différences finies centrées.
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En procédant à une discrétisation au nœud différentes valeurs de l’indice de structure (n),

(i-1/2,j-1/2), l’équation (24) s’écrit : impliquant une condition isotherme.
w 1 1

 
w     i , j  TAB.1: Condition isoflux, n=1 (fluide newtonien)
     1    2 2
 
 i , j      Z Nu(Z) Nu(Z)
2  i , j
1 1 j 1 1
2 2
 2 2 j
1
Présent travail [7]
2
0.1 4.09 3.98
0.2 3.16 3.11
D’où, on obtient : 0.4 2.36 2.33
1.0 1.38 1.37
wi , j  wi , j 1 wi 1, j  wi 1, j 1
  2.0 0.82 0.81
2 2
 1   
 i, j 2 i 1, j 
1
 1   TAB.2: Condition isotherme, n=1(fluide newtonien)
 1 2
 w 1  w 1
j      i, j i 1, j   Z Nu(Z) Nu(Z)
2 j
1  2 2
  2 Présent travail [7]
0.1 4.049 4.004
Tels que : i est l’indice de discrétisation suivant la 0.2 3.716 3.710
direction longitudinale et j suivant la direction 0.4 3.655 3.658
transversale, ΔZ est le pas suivant la direction
1.0 3.612 3.657
longitudinale et  suivant la direction transversale.
2.0 3.660 3.657
Un maillage rectangulaire uniforme a été utilisé :
suivant la direction longitudinale, le pas  est fixé à
0.01 et suivant la direction transversale, le pas ΔZ est TAB.3: Nu pour différentes valeurs de Z et de n,
fixé à 0.016. condition isotherme
c) Résolution le système algébrique linéaire
résultant en utilisant la méthode d’élimination par Z Nu(Z), n=0.5 Nu(Z), n=1 Nu(Z), n=1.5
bloc tridiagonal. 0.2 4.004 3.716 3.600
0.4 3.946 3.655 3.538
1 3.877 3.612 3.502
5 Résultats et discussions
Au cours de ce travail, nous avons étudié le TAB.4: Nu pour différentes valeurs de Z et de n,
transfert de chaleur par convection forcée impliquant condition isoflux
l’écoulement complètement développé d’un fluide Z Nu(Z), n=0.5 Nu(Z), n=1 Nu(Z), n=1.5
non-newtonien de type Oswald-Dewaele. On a ainsi 0.2 3.342 3.163 3.091
déterminé le champ de température, la température 0.4 2.467 2.361 2.317
moyenne du fluide et le nombre de Nusselt pour des 1 1.417 1.381 1.366
conditions isotherme et isoflux.
Dans ce qui ce suit, nous allons étudier l’impact de
l’indice de structure du fluide (n) sur le transfert de 8
chaleur. n=1
Les tableaux (1,2) représentent les valeurs du 7 n=0.5
nombre de Nusselt local calculées pour différentes n=1.5
valeurs de la position axiale, incluant une condition 6
isotherme (tableau 1) et une condition isoflux
Nu

(tableau 2). 5
Les résultats obtenus lors du présent travail sont
4
comparés avec ceux obtenus par [7]. La comparaison
révèle un accord appréciable. 3
Les tableaux (3,4) représentent les valeurs du 0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
nombre de Nusselt local obtenus pour différentes Z
valeurs de la position axiale et de l’indice de structure
(n=1, 0.5, 1.5) : n=1 correspond aux fluides FIG. 1 : Nu local pour n=0.5, 1, 1.5, cas isotherme
newtoniens, n=0.5 correspond aux fluides
pseudoplastiques et n=1.5 correspond aux fluides La figure (1) révèle que Nu décroit d’une manière
dilatants. monotone avec l’accroissement de la position axiale
La figure (1) illustre la variation du nombre de jusqu'à stabilisation, ce qui signifie que le profil
Nusselt local en fonction de la position axiale pour thermique s’est complètement établi (région
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thermique complètement développée). Dans cette 10

région le profil de température ne dépend plus de la
position axiale et dépend uniquement de la position
radiale, de plus cette figure révèle que le nombre de 8
Nusselt local est inversement proportionnelle a
l’indice de structure n, autrement dit : 6

Nuasymp
Nu(n=0.5)> Nu(n=1)>Nu(n=1.5).
Cette constatation, nous ramène à dire que le 4
transfert de chaleur au sein des fluides
pseudoplastiques est plus signifiant comparativement 2
avec les fluides newtoniens et les fluides dilatants.
La figure (2) exprime la variation du nombre de
Nusselt asymptotique en fonction de l’indice de 0
0 2 4 6 8 10
structure (n) pour une condition isoflux. A propos de n
cette courbe quatre régions sont à distinguer :
La première région correspondant à n=0, exprime
l’écoulement à piston (vitesse constante) dans une FIG. 2 : Variation du nombre de Nusselt
conduite cylindrique. On remarque que pour cette asymptotique en fonction de l’indice de structure (n)
valeur, Nu∞ = 8.
Ce résultat correspond aux résultats obtenus par 10
[1]. Nu∞ =8 est la plus grande valeur atteinte par Nu∞,
par conséquent, on peut dire que le transfert de
chaleur atteint son apogée pour l’écoulement à piston 8
(n=0, vitesse constante).
La deuxième région, 0<n<1, correspond aux 6
b asymp

fluides pseudoplastiques. La troisième région, n=1,

est relative au fluide newtonien. La quatrième région, 4
n>1, concerne les fluides dilatants.
De plus, on peut noter que le nombre de Nusselt 2
asymptotique décroît avec l’accroissement de l’indice
de structure n, ce qui nous permet de dire que
0
l’évolution du nombre de Nusselt asymptotique en 0 2 4 6 8 10
fonction de n est similaire à celle du nombre de
Nusselt local.
Z
La figure (3) représente la variation de la FIG. 3 : Variation de la température moyenne
température moyenne asymptotique en fonction de la asymptotique en fonction de la position axiale,
position axiale adimensionnelle incluant une cas isoflux
condition isoflux. L’allure de cette courbe est une
droite qui passe par l’origine, donc on peut dire que la
température moyenne asymptotique est parfaitement 8
proportionnelle à la position axiale adimensionnelle. Nu local
On peut remarquer aussi que la température moyenne 7
asymptotique est indépendante de l’indice de Nu moyen
Num

structure n. 6
Ce résultat peut être obtenu en intégrant l’équation
de l’énergie (13) sur le domaine 0≤σ≤ 1. L’expression 5
Nu

ainsi obtenue se traduit par : θb(Z) = 2Z.

Les figures (4-6) relatent la comparaison entre les 4
nombres de Nusselt locaux et moyens impliquant
trois types de fluides Oswaldiens : pseudoplastique
n=0.5, newtonien n=1, dilatant n=1.5. 3
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0
Pour ces trois types de fluides, on peut déduire que
l’amplitude du nombre de Nusselt moyen Num est
Z
supérieure à celle du nombre de Nusselt local Nu(Z)
FIG. 4 : Comparaison entre le nombre de Nusselt local
pour toutes les valeurs de la position axiale
et moyen pour n=1, cas isotherme
adimensionnelle.
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A l’issue de cette étude on a pu tirer les déductions

8 suivantes :
Nu local - Le transfert de chaleur est plus signifiant au sein
7 Nu moyen de la région d’entrée thermique comparativement
Num

avec la région thermique complètement développée.

6 - Le transfert de chaleur est inversement proportio-
nnel à l’indice de structure du fluide (n).
- L’amplitude du nombre de Nusselt moyen est
Nu

5 supérieure à celle du nombre de Nusselt local pour

toutes les valeurs de l’indice de structure du fluide (n)
4 et la position axiale adimensionnelle (Z).

0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 Références

Z
[1] R.B. Bird, R.C Amstrong and O. Hassager,
"Dynamics of Polymeric Liquids", John Wiley
FIG. 5 : Comparaison entre le nombre de Nusselt local and Sons. Inc, 1987.
et moyen pour n=0.5, cas isotherme
[2] A. Barletta, "Fully Developed Laminar Forced
Convection in Circular Ducts for Power-Law
Fluids with Viscous Dissipation", Int. J. Heat
6,5 Mass Transfer, Vol.40, pp.15-26, 1997.
6,0 [3] B. Weigand and D. Lauffer, "The Extended Graetz
Nu local
Problem with Piecewise Constant Wall
5,5 Nu moyen Temperature for Pipe and Channel Flows", Int. J.
Num

5,0 Heat Mass Transfer, Vol.47, pp.5303-5312, 2004.

4,5 [4] B. Weigand, M. Kanamar and H. Beer, "The

Extended Graetz Problem with Piecewise
Nu

4,0 Constant Wall Heat Flux for Pipe and Channel

3,5
3,0
0,0 0,2 0,4 0,6 0,8
Z with Slug Flow and Viscous Dissipation", Int. J.
FIG. 6 : Comparaison entre le nombre de Nusselt local
et moyen pour n=1.5, cas isotherme
6 Conclusion
Le problème de la convection forcée interne d’un
fluide non-newtonien de type d’Oswald-Dewaele
s’écoulant dans une conduite cylindrique a été
numériquement abordé pour deux conditions aux
limites : isotherme et isoflux et pour différentes
valeurs de l’indice de structure corresponds aux
fluides newtoniens, aux fluides pseudoplastiques et
aux fluides dilatants.
Le profil de vitesse a été considéré comme étant
complètement développé tandis que l’équation de
l’énergie a été numériquement résolue par la méthode
des différences finies centrées.
Pour le cas d’un fluide newtonien, les résultats
obtenus sont validés numériquement par comparaison
avec ceux de la littérature.
Flows", Int. J. Heat Mass Transfer, Vol.44,
pp.3941-3952, 2001.
[5] A. Barletta and E. Zanchini, "Forced Convection
1,0 in the Thermal Entrance Region of a Circular Duct
Heat Mass Transfer, Vol.40.pp.1181-1190, 1997.
[6] K. Kellaf and G. Lauriat, "A New Analytical
Solution for Heat Transfer in the Entrance Region
of Ducts-Hydrodynamically Developed Flows of
Power-Law Fluids with Constant Wall
Temperature", Int. J. Heat Mass Transfer, Vol.40,
pp. 3443-3447, 1997.
[7] A. Valko, "Solution of the Graetz-Brinkman
Problem with Laplace-Galerkin Method", Int. J.
Heat Mass Transfer, Vol.48, pp.1874-1882, 2005.
[8] A. Barletta, "Slug Flow Heat Transfer in Circular
Ducts with Viscous Dissipation and Convective
Boundary Conditions", Int. J. Heat Mass Transfer,
Vol.40, pp.4219-4248, 1997.
[9] T. Cebeci and P. Bradshaw, "Physical and
Computational Aspects of Convective Heat
Transfer", Springer-Verlag, New York, 1984.

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