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M technologie machine

FORME DES MACHINES À COUDRE

I – INTRODUCTION :

Dans les ateliers de montage des industries de l’habillement, on utilise des différents types
de machines à coudre adapté aux différents travaux de piquage.
Ces machines se caractérisent par leur forme et la nature de point qu’elles réalisent.
Ces formes ont été conçues pour faciliter la particularité des divers travaux de piquage :
- la nature de l’opération.
- la forme des pièces travaillées.
II- LES FORMES DE MACHINE À COUDRE :
Les machines à coudre sont classées en 6 catégories :

FORME DE MACHINE À COUDRE CARACTERISTIQUES ET USAGES

La machine à coudre à plateau est la


MACHINE A PLATEAU : plus élémentaire des machines et ses
composantes de base sont les
suivants :
 Un plateau encastré dans la
table.
 Un montant.
 Bras et une tête.
Ce modèle de base convient à tous
travaux de couture ex : machine
simple.

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MACHINE MONOBLOC :

Ce sont des machines dont la, leur


forme est celle d’un bloc, elles ne
peuvent être utilisées que pour des
coutures réalisées au bord des pièces.

MACHINE A CANON : La forme générale de ces machines est


voisine de celle des machines à tube.
Ce sont en général, des machines à
cycle automatique : couture des
boutons, points d’arrêts ….

MACHINE A PILIER : Cette machine se caractérise par une


partie verticale qui s’élève au-dessus
du plateau : le pilier.
Le pilier facilite le travail des courbes
et des angles serrés, permet
l’assemblage des produits de grande
dimension.

MACHINE A TUBE Pour les travaux sur des éléments


tubulaires :
_bas de manche
_bas de jambe de pantalon

MACHINE A BRAS DEPORTE : Le bras est suspendu et relié à


l’ensemble par sa partie arrière (contre
l’opératrice.
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L’espace sous le bras est entièrement


libre, la machine étant posée sur la
table de façon que le bras se trouve en
dehors de celle-ci.
Cette machine est généralement
utilisée pour fermer les pièces
tubulaires : inter jambes.

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CLASSIFICATION DES POINTS

Il existe deux types de normalisation ou classifications :


 Française (ancienne)
 Américaine (nouvelle).
I- NORMALISATION FRANCAISE :
L’indication conventionnelle d’un point comporte de gauche à droite :

Un chiffre une lettre une fraction


1 N 1/1

1- Chiffre :

Le chiffre indique le type de point

CHIFFRE LE TYPE DE COUTURE


1 Couture simple
2 Couture zigzag
3 Couture surjet
4 Couture recouvrement
5 Couture invisible

2- lettre :
La lettre indique le symbole des points :
N : indique le point noué.
C : indique le point de chaînette
3- fraction :
La normalisation conventionnelle et terminé par une fraction :
a/b = numérateur/ dénominateur
Le numérateur (a) : indique le nombre de fil amené par les aiguilles.
Le dénominateur (b) : indique le nombre d’autres fils.

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RQ :
La normalisation peut être suivi par un index alphabétique, lorsqu’il y lieu de
caractériser une disposition particulières des fils.
a : disposition particulière des fils lâché.
b : disposition particulière des fils modifier.
c disposition particulières des fils lâche et modifier.
EXEMPLE :
 2N1/1a : couture zigzag, point noué, un fil d’aiguille et un fil de canette avec
disposition particulières des fils lâchés.
 1N1/1 : couture simple, point noué, un fil d’aiguilles et un fil de canette.
 3C1/1 : couture surjet, point de chaînette, un fil d’aiguille et un fil de
boucleur.
 5C1/0 : couture invisible, un point de chaînette, un fil d’aiguille zéro autres
fils.

II- NORMALISATION AMERICAINE :


D’après l’ISO 4915 les points sont classés en six classes de base :

CLASSE TYPE DE POINT


100 Points de chaînette à un seul groupe de fils
200 Points fait à la main

300 Points noué


400 Points de chaînette a plusieurs groupes des fils

500 Points de surjet

600 Points de recouvrements

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III- CARACTERISTIQUES DES POINTS :

TYPE DES POINTS CARACTERISTIQUES

Les types de points sont de un ou


plusieurs fils d’aiguille et sont caractérisés
par l’entrebouclage du fil avec lui même.

Ces types de points, reproduisent les points


faits à la main. Dans tous les cas, ces
points sont constitués d’un seul fil.

Ces types de points sont formés avec


deux systèmes de fils.

Un fil d’aiguille et un fil de canette, il est


caractérisé par l’entrelacement de deux
ou plusieurs groupes des fils.

Ces types de points sont formés avec deux


ou plusieurs groupes de fils.

Un fil d’aiguille et un fil de boucleur, ils


sont caractérisés par l’entrebouclage de
deux ou plusieurs groupes des fils
d’aiguilles avec un ou plusieurs groupes de
fils des boucleurs.

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Ces types de points sont formés avec un


ou plusieurs groupes de fils.
Les boucles de fil d’aiguille sont passées à
travers le tissu qui s’entrelacent entre elles
et avec un autre fil.

Ce point est généralement réalisé au


moyen de trois systèmes des fils.
Ils servent particulièrement à l’exécution
des coutures plates et des coutures
élastiques dans les tricots.

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LES AIGUILLES DE MACHINE À COUDRE

I-ROLE DE L’AIGUILLE :

L’aiguille est le moyen utilisé pour faire passer un fil à travers une matière souple :
étoffe, peaux…
Toutes les aiguilles sont donc obligatoirement munies d’une pointe pour perforer la
matière et d’un chas pour recevoir le fil.

II- TERMINOLOGIE DE L’AIGUILLE :

1-le talon :

Le talon permet de fixer l’aiguille dans la barre à aiguille. On trouve les types de talons
suivants :
 Talons cylindriques.
 Talons avec plat à l’extrémité servant à fixer l’aiguille dans une position spéciale
dans la barre à aiguille.
2-la tige :
La tige de l’aiguille va de l’épaulement jusqu'au commencement du chas.
Il existe des aiguilles à tige courbée employées sur les machines à point invisible.
3-Grande rainure :
A pour fonction de guider le fil lors de l’exécution du point et de le protéger contre une
friction excessive
4-encoche :
L’encoche se trouve au-dessus du chas pratiquer sur toute la largeur de l’aiguille. Celle-ci
facilite le passage du crochet dans la boucle de fil et réduit le risque de points manqués.

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5-le chas :
Le chas est toujours étiré en longueur, car le fil d’aiguille doit passer à travers l’aiguille en
diagonale et dans le sens de longueur.
La largeur du chas est la même que celle de la grande rainure.
6-L’épaulement : C’est la partie tronconique entre le talon et la lame de l’aiguille. Il
contribue à la rigidité de l’aiguille.

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III- FORMES DES AIGUILLES :


 Les aiguilles droites
Ce sont les aiguilles les plus répondues dans la confection. Elles peuvent être simples,
doubles ou triples
 Les aiguilles Courbes
Ce sont les aiguilles spécialement conçues pour les machines à points invisibles et
quelques surjets.

IV-LES DIFFERENTS TYPES DE POINTES :

Les aiguilles sont fabriquées dans une grande variété de pointes, adaptée au genre de tissus
différents.
Les pointes d’aiguille sont classées dans deux catégories : les pointes tranchantes et
écartantes.

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1- Pointes écartantes :
Les pointes écartantes ont une section circulaire mais peuvent être classées dans deux
catégories de base :

TYPE PROFIL EMPLOI

Pointe
Utilisées pour les
ronde
tissus fins et
pointue. denses, elles ne
conviennent pas
Pointes aux tricots, ainsi
arrondies pour l’exécution du
point invisible.

Pointe
Pour tissus
arrondie
normaux.
normale.

Pointe
Pour le travail des
arrondie
tissus serrés, sert
épaisse. particulièrement
aux machines à
boutonnières.

Pointe
Tissus délicats tels
bille
que les tricots.
Pointes fine.

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Billes Pointe
Tissus élastiques.
bille
moyenne.

Pointe
Etoffes à mailles.
bille
épaisse.

2- Pointes tranchantes :

TYPE PROFIL EMPLOI

Pointe Sont employées pour coudre


diagonale les cuirs.

V- CARACTERISTIQUES DE L’AIGUILLE :
Les aiguilles sont référencées suivant le type de machine par un code, celui ci étant indiqué
sur toutes les boites d’aiguilles.
Ce code vous permettra de reconnaître :
1- Le système de l’aiguille :
Il est donné par le fabricant de la machine, il n’est indiqué que sur la boite de l’aiguille.
Chaque système d’aiguille est caractérisé par :
 Le diamètre et la forme du talon.
 La longueur de l’aiguille.
 La longueur de la pointe.
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 La forme de l’aiguille (droite ou courbé)


2- La Grosseur de la pointe. C’est le Numéro métrique (diamètre de la tige juste au
dessus du chas exprimé au 1/100 mm) de l’aiguille. La grosseur de l’aiguille est
directement liée à la grosseur et au type de fil à coudre employé.
3- La forme de la pointe.

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LE POSTE DE TRAVAIL

I-DEFINITION :

C’est l’emplacement ou une personne effectue une phase dans l’exécution du travail.
Ce centre d’activité comprenant tout ce qui est nécessaire à l’exécution d’un travail
nettement défini (table, bâti, moteur….).

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II-INFRASTRUCTURE DU POSTE :

Le poste de travail est formé :


1- le siége :
Le siége doit avoir une surface suffisante pour l’opératrice.
Il doit être réglable en hauteur en fonction de l’ouvrière.
Lorsque l’opératrice est assise, ses membres supérieurs et inférieurs par rapport à l’axe de
son corps doivent former un angle supérieur ou égal à 90°.

2- la table :
La table doit être en bois massif indéformable, recouverte par une couche plastique de
formica.

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3- le bâti :
Le bâti doit pouvoir être réglable en hauteur suivant la longueur du buste de l’ouvrière.

4- la pédale :
La pédale permet la marche ou arrêt de la machine.
Elle doit toujours être réglée d’arrière en avant en fonction de la longueur des jambes de
l’ouvrière, latéralement de façon que son axe de symétrie passe par l’axe de l’aiguille
.Elle doit être inclinée de 30° ou 40° par rapport à l’horizontale, elle est reliée au levier
de commande du moteur, par une tringlerie.

5- la tringlerie :
Elle est liée entre la pédale et le moteur et permet de varier l’inclinaison de la pédale.

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6- la genouillère :
Elle permet la levée du pied presseur, doit être réglable en hauteur, latéralement et en
inclinaison de façon que la surface de contact vienne contre la jambe de l’ouvrière au-
dessus du genou.
Elle doit comporter une garniture de contacte souple afin de ne pas blesser l’ouvrière.

7- porte cônes :
Support fixe sur la table ou placer les cônes ou bobines de fil

8- le moteur :
La machine à coudre reçoit son mouvement d’un moteur, celui-ci est fixé en général sous
la table de la machine ou directement sur le bâti.
Il est alimenté en énergie électrique qu’il transforme en énergie mécanique.
L’énergie transmise à l’arbre principal de la machine par une courroie.

Les moteurs sont alimentés par des courants monophasés ou triphasés.

9- un disjoncteur :
Permet la mise sous tension ou hors tension de la machine.

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MACHINE A POINT NOUE (301) (1N 1/1)

I- PRESENTATION :

La machine à point noué est souvent appelée ‘ piqueuse plate simple ‘, dont la surface
d’appui est plate destiner à être fixée sur un support : Table.
Elle se classe dans les machines dites a plateau.
Elle se compose d’une :
 Partie verticale : le montant ou colonne
 Une partie horizontale : le bras
 A son extrémité gauche : la tête
- Au dessus du plateau on rencontre les organes destinés à amener le fil
d’aiguille (guide fil- bloc tension…).
- Au dessous du plateau on trouve les organes amenant le fil de canette
(cannette, boite a canette…).
- Au niveau du plateau se trouvent d’une part les organes destinés à maintenir
l’étoffe (plaque à aiguille, pied presseur…), d’autre part ceux qui servent à faire avancer
l’étoffe (griffe).

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II- DIAGRAMMES DES DIFFERENTS SYSTEMES D’UNE MACHINE


À COUDRE :

Barre à
aiguille
Système Arbre
bielle supérieur
Volant
Tendeur de
manivelle
fil

Arbre Bielle et
d’entraînement excentrique

GRIFFES CROCHET Arbre du Arbre


crochet vertical

Arbre Bielle et
d’élévation. excentrique

MOTEUR

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III-PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT :

 La poulie reçoit le mouvement du moteur par l’intermédiaire d’une courroie,


l’arbre supérieur commande le mouvement de l’aiguille et celui du releveur
(tendeur fil) qui est provoqué par l’intermédiaire d’un dispositif bielle manivelle.
 Un arbre vertical (arbre intermédiaire) aux extrémités des quelles est fixé un
dispositif d’engrenage conique afin de permettre la transmission de mouvement
rotatif de l’arbre principale (supérieur) à l’arbre inférieur (crochet) cette dernière
reçoit à son extrémité gauche le crochet rotatif, le rapport d’engrenage et tel que
l’arbre inférieur tourne deux fois plus vite que l’arbre supérieur.
 L’arbre d’entraînement commande le mouvement d’avance et de recule des
griffes, l’arbre d’élévation commande le mouvement de montée et de la descente
des griffes, ces arbres reçoivent leur mouvement de l’arbre supérieur par
l’intermédiaire des bielles.

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IV-LES ORGANES AMENANT LE FIL DE DESSUS :

1- Les guides fils :

Le fil d’aiguille se dévide d’un cône de fil placé sur un support porte cône, les bras de
porte cône doivent- être placé dans un même plan pour faciliter le déroulement des fils.

Le fil passe successivement à travers une série de guide fil, ceux ci modifient le trajet du
fil, tout en dirigeant et en freinant légèrement.

2 – Le bloc tension :

Le bloc tension a pour but de régler la tension du fil d’aiguille, il freine plus au moins
le passage du fil entre deux disques fixés sur un axe.

Ces deux disques sont parfaitement polis et maintenus serrés l’un contre l’autre a l’aide de
deux ressorts s’appuient d’une rondelle et comprimer par un écrou. Lorsque le pied
presseur est en haut sous l’action de la genouillère les deux disques sont écartés pour
remettre le passage libre des fils.

Cette action est nécessaire lors de l’enfilage ou lorsqu’on tire sur l’article pour le faire
dégager de la machine à la fin de la couture.

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 Etude technologique de chaque partie :

REP Désignation Description Fonction


des pièces
1 Corps Pièce en acier doux. Loge et positionne le ressort
compensateur et l’axe.

2 Ressort contrôleur Fil très souple en forme de Contrôler la qualité et la


ressort. quantité de fil.
de fil ou
compensateur

3 Axe de tension Il creux, fondu, deux Supporte et maintient en


épaulements, une rainure. position tous les éléments.

4 Disques de tension Deux disques convexes Appliquent la tension sur le


concaves. fil.

5 Disques Emboîtée dans la partie Permet l’écartement des


débrayeurs de concave du disque, disques, il sépare à volonté la
tension extérieur, présente une tension du ressort sur le
barrette logée dans la fente disques.
de l’axe.

6 Ressort de tension Enroulement. Il donne la tension au fil.

7 Ecrou moleté Ecrou moleté intérieur Se déplace sur l’axe.


fileté. Règle la pression du ressort

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sur les disques.

8 Tige de débrayage Tige cylindrique. Pousse à volonté le disque de


de tension débrayage, pour permettre le
(goupille) libre passage du fil.

 Réglage du bloc tension :


On doit avoir la possibilité de régler la tension du fil de l’aiguille (tension principale)
donnée par les deux disques du bloc tension, et aussi par une tension auxiliaire donnée par
le ressort contrôleur.

 Débrayage de la tension du fil d’aiguille :


On doit avoir le débrayage automatique de la tension du fil d’aiguille lorsque le pied
presseur s’élève pour libérer le fil et permettre l’enfilage de l’aiguille.

Règle : Il faut que les deux disques s’ouvrent au minimum de 0.5mm lorsque le levier
releveur est en position supérieur.

 Réglage du ressort contrôleur :


C’est un dispositif conjugué avec le tendeur du fil et les disques de tension, il permet
de contrôler le débit du fil pendant la piqûre et compenser les irrégularités de celui ci. Le
ressort contrôleur est monté sur l’axe du bloc tension. Une position défectueuse peut
occasionner des casses de fils ou un mauvais réglage de point.

Règle : Le ressort contrôleur devra avoir une course d’environ 8 mm par rapport au
doigt positionneur pour régler la position angulaire.

3 – Levier releveur (tendeur fil) :

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Le tendeur de fil est constitué essentiellement d’un œillet qui dans son mouvement à
tendance de s’abaisser pour donner la quantité de fil nécessaire à la formation du point et
de se relever rapidement pour tirer le fil.

4 -Enfilage du fil de l’aiguille:


Le fil de l’aiguille venant d’une bobine placée sur un porte cône, ensuite le fil passe par
des guides fils tout en le dirigeant et en le freinant légèrement jusqu’à son passage entre les
disques du bloc tension, après il passe dans la boucle du ressort contrôleur, dans l’œillet du
tendeur de fil et en fin l’aiguille.

V-LES ORGANES AMENANTS LE FIL DE DESSOUS :

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1 – La canette :
La canette est une bobine sur laquelle est emmagasiner le fil inférieur. Elle tourne
librement autour d’un axe situé à l’intérieur de la boite à canette, elle est entraînée en
rotation par le déroulement du fil tandis que la boite à canette reste immobile par
rapport au crochet.

 Remplissage de La canette :
Le remplissage de la canette se fait, par l’intermédiaire d’un bobinoir de canette. Des
que la canette est remplie, le bobinoir s’arrête automatiquement.
Le remplissage de la canette doit être bien déterminé.
Maximum de quantité de fil gêne la rotation de la canette dans son boîtier.
Et pour avoir un bon remplissage de la canette on doit régler :
 La butée de remplissage (quantité de fil bien déterminée).
 La tension du fil (agissant sur la règle tension du bobinoir).
 La réparation du fil sur la canette (uniformité de remplissage).

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 Différents types de bobinoirs à canette :

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2- Boîtier à canette :
Le boîtier à canette (boite à canette) placé à l’intérieur de la capsule reçoit la canette, il
a pour rôle de régulariser le déroulement du fil de canette et de contribuer à la formation
du point
 Description de la boite à canette :
Le boîtier à canette est placé à l’intérieur de la capsule, est maintenu dans celle-ci par
l’intermédiaire d’un verrou ce qui empêche sa rotation avec le crochet.
Un ressort de rappel permet de ramener le verrou en position fermée. Sur l’extérieur
de la boite est fixée une lame ressort qui permet de régler la tension du fil de canette à
l’aide d’une vis de réglage.

 Mise en place de la canette :

Phase 1 Placez la canette dans le boîtier

Enfoncer le fil dans la fente du


Phase 2 boîtier.

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Phase 3 Passer le fil sous la lame ressort.

 Réglage de la tension du fil de canette :


Pour régler la tension du fil de canette :
Il faut Vérifier le sens de rotation de la canette (le sens de rotation est celle d’une aiguille
d’une montre).
Vérifier que le fil de canete se déroule avec une parfaite régularité, si non la régler a l’aide
d’un tournevis :
 Serrer le vis de réglage de la lame ressort de la boite à canette, pour augmenter la
tension.
 Dresser la vis de réglage, pour diminuer la tension

3- Le crochet :
 Fonction :
Le crochet est un dispositif qui permet le transport du fil du dessous (fil de canette) à
travers la boucle du fil d’aiguille de façon à former un point noué.

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 Terminologie d’un crochet rotatif :

REP DESIGNATION DESCRIPTION

1 Corps Permettant la fixation de l’ensemble sur l’arbre


inférieur.

2 Une pointe Permettant de saisir la boucle du fil supérieur.

3 Une aile A pour fonction d’agrandir la boucle.

4 Un archet Permettant de maintenir la boucle pendant qu’elle


se serre, et juste avant qu’elle ne se décroche.

5 Une capsule Logée à l’intérieur du corps et maintenue dans


celui-ci par l’archet et permet de recevoir la boite
à canette.

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 Les différents types du crochet :


 Crochet vertical :
Ce crochet est montée sur un axe vertical mais se déplace dans un plan horizontal. On
le trouve sur les machines plates simples et il sert à l’exécution des points noués.

 Crochet horizontal :
Ce crochet est monté sur un arbre tournant d’un axe vertical, son plan de rotation est
parallèle à la surface du plateau et il doit compléter deux rotations pour former un seul
point.
On rencontre souvent ce type de crochet par paire et on le trouve sur les machines doubles
aiguilles.

 Crochet transversal :
Ce crochet est monté sur un arbre tournant autour d’axe horizontal.
Le plan de rotation est à angle droit par rapport au sens d’entraînement, donc l’axe de
rotation du crochet est parallèle à l’avancement du piquage. Ce type de crochet est utilisé
sur machine zigzag.

VI-LES ORGANES DESTINES A MAINTENU L’ETOFFE :


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1- la plaque à aiguille :
La plaque à aiguille constitue la surface sur laquelle passe la matière en cours de
piquage et elle contribue à maintenir celle-ci pendant la formation du point.
Elle comporte une ou plusieurs ouvertures rectangulaires par les quelles remontent les
griffes et un trou pour le passage de l’aiguille, ces ouvertures doivent être appropriées à la
griffe utilisée et à la grosseur de l’aiguille.

Les différents types de plaque à aiguille :

Nature des
machines types de plaque à aiguille

Piqueuse plate simple

Machine doubles
aiguilles

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Machine zigzageuse

Surjetteuse

Machine bras déporté

2- le pied presseur :
 Fonction :
Le pied presseur ou pied de biche a pour fonction principale, le maintien de l’étoffe
contre la plaque à aiguille et les griffes, sans pied presseur, les griffes ne pourraient pas
assurer leur rôle.
Le pied presseur peut assurer d’autres fonctions :
 Support d’accessoires (coupe fil).
 Guidage (guide ourler).
 Produire des effets particuliers (froncer).

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 Différents types de pieds presseurs et leurs utilisations


Suivants les types de machines et leurs utilisations, il existe une variété de pp :

Pieds presseurs utilisations

- Type de pp, composé d’une semelle


articulée afin de faciliter le piquage
dans différentes épaisseurs de tissu.
-Utilisé surtout pour l’assemblage et le
sur piquage.

Utilisé pour montage de fermetures à


glissières il existe avec encoche
d’aiguille à gauche ou à droite.

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Permet d’entraîner des matières


difficiles à travailler et d’éliminer les
défauts résultants d’un décalage entre
deux couches à assembler.

- Ce type de pied presse le tissu sur


toute l’épaisseur et évite l’embu dans
le tissu.
-Le guide bord permet une piqûre
régulière à une certaine distance du
bord.

Même utilisation que le pp ordinaires,


mais avec deux passages pour les
aiguilles.
Utilisé pour consolider les coutures sur
travaux lourds, pour surpiqûres.

Les rouleaux facilitent le glissement de


la matière, il est utilisé pour le travail
des tissus fin, synthétiques, artificiels
(mousse, skay).

Les roulements des billes facilitent le


glissement des étoffes sous le pp et
évite de marquer les tissus fragiles tel
que : La soie, voile….

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Selon la dimension de l’ourler ce pp


peut effectuer des ourlets plus ou
moins larges.
Utilisé pour des articles fins tel que
mouchoirs, cravates…

Pp compensées à double écartement


pour piqueuse a point zigzag.

Pp utilisées pou machine à poser les


boutons.

 Description du système presseur :


L’élément de base du système presseur est un axe appelé : barre du pied presseur qui se
trouve a l’intérieur de la tête de la machine et reçoit a son extrémité inférieure le pp, il
assure le maintien de l’ouvrage sur la machine et a son extrémité supérieure un écrou
moleté permettant le réglage de la pression sur l’étoffe, aussi il est relié a la genouillère par
un système de tringlerie.

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fig

VII-LES OGRANES DESTINES À ENTRAINER L’ETOFFE :


1 -les griffes :
 Fonction :
Les griffes ont pour fonction de déplacer la matière d’une certaine distance (longueur
d’un point) au moment précis ou l’aiguille est sortie de l’étoffe.
 Mouvement des griffes :
Les griffes décrivent un mouvement suivant une trajectoire elliptique
(Mvt rectiligne alternatif).

Ce mouvement est donné par la combinaison de :

Mouvement d’élévation : donné par l’arbre d’élévation et commande les mvts de montée
et de descente des griffes.
Mouvement d’entraînement : donné par l’arbre d’entraînement et commande les mvts
d’avance et de retour des griffes.

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avanc
e

descent mont
e ée
retour

Exemples de commande :

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Types des griffes :

 Réglage de la griffe :

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a. Centrage latéral :
Les griffes doivent être parfaitement centrées latéralement par rapport aux ouvertures
prévues dans la plaque à aiguille.

b. centrage longitudinal :

La course des griffes doit être également centrée dans le sens longitudinal, par rapport
aux ouvertures prévues dans la plaque à aiguille.
Dans ce cas, mettre le levier règle point sur le plus grand point et régler en agissant
sur le levier de commande de l’ordre d’entraînement.

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c/ Réglage en hauteur :

Les griffes dépassent légèrement la plaque à


aiguille de longueur d’une dent, ce réglage
en hauteur convient pour entraînement de
tissus normaux.

Les griffes dépassent la plaque à aiguille de


longueur d’une dent et demi, ce réglage en
hauteur convient pour entraînement de tissus
épais.

Rq :
La surélévation de la griffe doit être faite en fonction de l’entraînement correspondant à
l’épaisseur du tissu.

d/ Inclinaison des griffes :

L’inclinaison en avant permet d’avoir un effet


étendeur.

L’inclinaison en arrière permet d’avoir un effet


fronceur.

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Rq :
L’inclinaison dont les deux cas ne doit pas dépasser 3/10°.
VI – 2- l’entraînement du tissu :
L’entraînement du tissu est accompli par le mouvement des griffes, c’est un déplacement
régulier de la matière d’une distance bien définie.
Il doit être parfaitement synchronisé avec les mécanismes de formation du point pour
obtenir un bon fonctionnement de la machine.
Le mouvement d’entraînement se décompose comme suit :

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 Différents types d’entraînements :

Organes
d’entraînement utilisations
d’entraînemen
t simple Griffes Couture normale et à tout
type du tissu.

Griffes +
aiguille Utilisé pour les matières
Entraînement Griffe + pied ayant tendance à glisser
double presseur l’une par rapport à l’autre.

Griffe + puller

Griffe+ aiguille+
puller
Entraînement Griffe+ pied Utilisé pour éviter le
Triple presseur+ puller décalage de différentes

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Griffe+ pied couches de matières.


entraîneur+
aiguille

Utilisé pour modifier


Entraînement 2 griffes + pied l’aspect ou l’élasticité d’une
Différentiel presseur couture.

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C.S.F.H.M technologie machine

FORMATION D’UN POINT NOUE (301)

I- DEFINITION D’UN POINT NOUE :

Le point noué est formé par l’entrelacement de deux fils :


 Fil d’aiguille.
 Fil de canette.
Le croissement de deux fils se trouve toujours au milieu.

II- LES ETAPES DE FORMATION DU POINT NOUE :

Phase1 :
……………………………………………...
……………………………………………...
……………………………………………..
…………………………………………….

45
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Phase2 :
……………………………………………
……………………………………………
……………………………………………
……………………………………………
……………………………………………
……………………………………………

Phase3 :
……………………………………………
……………………………………………
……………………………………………

Phase4 :

……………………………………………
……………………………………………
……………………………………………
……………………………………………

46
C.S.F.H.M technologie machine

Phase5 :
…………………………………………
………………………………………..
…………………………………………
……………………………………..

Phase6 :
…………………………………………
………………………………………
……………………………………
………………………….

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C.S.F.H.M technologie machine

III- SYNCHRONISATION ENTRE AIGUILLE ET CROCHET :


D’après la phase de prise de boucle on dégage trois conditions de réglage :

 Synchronisation entre mouvements de la BA et crochet :


Quant la barre a aiguille remonte d’une distance x=1.8mm, la pointe de crochet doit se
trouver au niveau de l’axe de l’aiguille.

 Hauteur de la barre a aiguille :


Au moment de la prise de boucle, la pointe du crochet doit se trouver au niveau de
l’évidement à 1mm au-dessus de chas de l’aiguille.

 Arasement :
La pointe du crochet devra être espacée de 0.1mm de l’évidement de l’aiguille lors de la
prise de la boucle.

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C.S.F.H.M technologie machine

IV- CARACTERISTIQUES DU POINT NOUE :

 Ce type de point donne un fil d’aspect continu sur le dessus comme sur le
dessous.
 Ce point exige des fils de bonne qualité car les contraintes sont plus
importantes sur la machine point nouée que sur les machines point de
chaînette.
 Le point noué est le point qui consomme le moins de fil, mais un des
inconvénients de ce point est l’obligation de changer la canette, ce qui fait
perdre le temps.
 Le point noué c’est un point qui manque d’élasticité : c’est un point rigide.

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C.S.F.H.M technologie machine

MACHINES DOUBLE AIGUILLE


TYPE DE POINT = 301+ 301

I –GENERALITE :

La couture d’une machine double aiguille à point nouée se présente sous la forme
d’un alignement de point caractérisé par deux piqûres parallèles, s’effectuant
simultanément.
En utilisant les machines 301+301, le temps de piquage est réduit de 50% par rapport au
temps lorsqu’en utilise une piqueuse plate.

II –UTILISATION :

Les machines double aiguille sont utilisées pour des coutures rabattues et comportent, en
générale à cet effet un guide dans lequel on introduit les bords des tissus à assembler qui se
replie l’un sur l’autre.
Elles sont utilisées pour :
- Poser de galons (ruban de tissu épais et serrer, qui sert à border ou orner les
vêtements, les rideaux….
- Piqûres décoratives.
- Assemblage d’ourlets, de couture rabattue.
- Pose de fermeture à glissière note ment pour les pantalons (JEANS).

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C.S.F.H.M technologie machine

III- CARACTERISTIQUES DE LA MACHINE :


 Dans les machines à deux aiguilles à point noué, les crochets sont le plus souvent
horizontaux, un même arbre, les commandes par l’intermédiaire d’engrenages
hélicoïdale cette disposition permet le réglage de l’écartement des deux piqûres
parallèles.

 Pour changer l’écartement des deux piqûres il suffit de changer tout un kit de
couture formé par :
 Pince à aiguille.
 Pied presseur.
 Plaque à aiguille.
 Griffe.
 Il existe des machines à deux aiguilles avec deux barres à aiguilles indépendants
dont l’une peut être débrayée à l’aide d’un mécanisme appelée système escamotable,
ce système permet la réalisation d’angles dans les coutures parallèles (couture en
coin)
Remarque :
Mise en place des aiguilles :
La mise en place des aiguilles dans ce type des machines se fait de façon que les deux
grandes rainures des deux aiguilles soient en face.

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C.S.F.H.M technologie machine

Machine Zig Zagueuse (2 N 1/1 – 304)

I. Généralités :

La Zig zagueuse est une machine plate à point noué destinée principalement à
effectuer des coutures suivant une ligne Zig zague.
Ces machines ont un mécanisme semblable à celui des piqueuses plates à point noué, au
quel s’ajoute un dispositif particulier ayant pour effet de provoquer un déplacement
alternatif de la barre à aiguille. Ce déplacement s’effectue dans un plan perpendiculaire
à la direction générale de la couture.
II- Aspect du point zigzag :
L’aspect de couture Zig Zague est caractérisé par :
 Sa jetée « J » (déplacement latéral).
 Sa longueur du point « l ».
Le jeté (j) est la distance entre les impacts extrême gauche et l’extrême droite de l’aiguille.
J

Remarque :
L’amplitude « j » de ce déplacement qui s’appelle jetée d’aiguille, est réglable lorsque la

jetée est nulle, on retrouve bien entendu la piqueuse plate ordinaire (cette propriété est

souvent utilisée sur les machines familial). En combinant les réglages de la jetée

d’aiguille d’une part et de l’avance des griffes d’autre part. il est possible d’obtenir une

grande vérité de points.

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C.S.F.H.M technologie machine

Les coutures zig-zag peuvent être :

-Un point par jeté :

-Deux points par jeté :

-Trois points par jeté :

-Quatre points par jeté :

III- Caractéristiques de la machine :

Pour obtenir la couture Zig Zague l’aiguille doit effectuer deux mouvements
combinés, en plus du mouvement de monté et de descente on a un mouvement de
basculement de droite à gauche.
Le mouvement de basculement est obtenu grâce à un support basculant la barre à
aiguille dans le sens latéral, ce dernier est commandé par tout un mécanisme appelé
mécanisme Zig zague.
Ce mouvement nous oblige de prévoir des fentes au niveau du pied presseur et de la
plaque à aiguille.
Il est évident que le crochet ne peut pas avoir ni la même forme ni la même position que
celle d’une machine plate simple vue que la prise de boucle se forme en deux impacts
différents d’ou le crochet est frontal (le crochet tourne dans un plan
perpendiculairement à la jetée de l’aiguille c à d l’axe de rotation du crochet est
parallèle à l’avance du piquage).

IV- domaine d’utilisation :

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C.S.F.H.M technologie machine

Cette machine est généralement utilisée pour tissu léger et moyen, elle est utilisée
dans les entreprises de confection pour lingerie.
La couture Zig zag est utilisée pour :
 Assembler des tissus élastiques.
 Poser de l’élastique sur tissu.
 Assembler des tissus bord à bord.
 Couture décorative…
 Le surfilage (en piquant dans et hors l’étoffe.)
 La réalisation d’ourlets.

 La réalisation de boutonnières et de la pose boutons.


 L’obtention de couture ornementale (décorative).

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C.S.F.H.M technologie machine

LES CAUSES POSSIBLES DES DEFAUTS DE COUTURE À


POINT NOUES

1- Casse fil :
 Défaut dans le passage du fil.
 Installation incorrecte de l’aiguille.
 Le fil est enroulé autour du crochet.
 Le fil est enroulé autour du dispositif de rattrapage de fil.
 le fil a une tension trop forte.
 Mauvais enfilage.
 Trous usés ou endommagés dans la plaque a aiguille.
 Chas ou rainure usés ou endommagés.

2- casse aiguille :
 Installation incorrecte de l’aiguille.
 Pointe de l’aiguille émoussée.
 Synchronisation entre aiguille et crochet est incorrecte.
 Aiguille de mauvaise qualité.
 Aiguille trop fine devant le tissu utilisé.
 Le boîtier de la canette est mal engagé.

3- casse du fil de canette :


 le fil de canette est mal enfilé.
 le fil de canette est de mauvaise qualité.
 Le trou d’aiguille de la plaque est endommagé.
 La tension du fil est trop forte.

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C.S.F.H.M technologie machine

4- couture irrégulière :
 la pression du pied presseur est trop forte.
 Hauteur incorrecte de la griffe d’entraînement.
 L’aiguille n’est pas installée correctement.
 Le fil du dessous est mal embobiné.
 L’aiguille est courbée.
 Mauvais entraînement du tissu.

5- points de manques :
 Synchronisation incorrecte.
 Pointe d’aiguille émoussée.
 Pointe de crochet est émoussé.

6- mauvais entraînements du tissu :


 la pression du pied presseur est trop faible.
 Griffes d’entraînement usé, endommagés ou encrassées.
 Réglage du mécanisme d’entraînement n’est pas correct.
 La hauteur des griffes n’est pas réglée correctement.

7- Grignage des coutures :


 Tension des fils trop forts.

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C.S.F.H.M technologie machine

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C.S.F.H.M technologie machine

La machine a point de chaînette

I – Description :

La machine à point de chaînette se décompose en quatre parties principales :

 Le plateau : c’est la partie inférieure, il est doté d’une plaque à aiguille et d’une
rainure servant au passage des fils de boucleurs.
 La colonne : c’est la partie verticale sur laquelle sont fixés les blocs tensions.
 Le bras : c’est la partie horizontale sur laquelle sont fixés des passes fils.
 La tête : située à l’extrémité gauche du bras sur laquelle est fixé le tendeur de fil
supérieur.

II- Mouvements des organes :


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C.S.F.H.M technologie machine

II-1- arbre principale :


L’organe de base de la machine a point de chaînette est l’arbre principal qui est entraîné
par la poulie, tourne continuellement en un mouvement rotatif continu et entraîne les
organes suivants :
 La barre a aiguille.
 Les griffes.
 Le boucleur.

II-2- le boucleur :

 Fonction du boucleur :
Les fonctions du boucleur à point de chaînette sont les suivants :
* Boucle du Saisir le fil d’aiguille.
* Maintenir la boucle du fil d’aiguille de manière à ce que l’aiguille puisse s’y introduire
et exécuter le point au cours du cycle.

 Les différents types de boucleur :

Boucleur oscillant non Boucleur rotatif Boucleur oscillant non


enfilé enfilé

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C.S.F.H.M technologie machine

 Le principe de fonctionnement du boucleur oscillant :

Le mouvement oscillant du boucleur est elliptique et à pour but de faire passer celui-
ci derrière l’aiguille dans son mouvement de droite a gauche (prise de boucle), et dans son
mouvement de retour, il bascule de façon à venir passer devant l’aiguille permettant à
celle-ci de descendre dans le triangle de fil formé par le boucleur.
Ce mouvement elliptique est obtenu par deux excentriques fixés sur l’arbre inférieur :
* Un excentrique, animé d’un mouvement circulaire commande les mouvements de droite
à gauche et vise versa (c’est le mouvement d’oscillation).
* un excentrique animé d’un mouvement circulaire commande les mouvements d’avant et
d’arrière du boucleur (c’est le mouvement de basculement).

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C.S.F.H.M technologie machine

II-3- les tendeurs de fils :


 Tendeur de fil supérieur :

 Fonction du Tendeur :
Le tendeur de fil supérieur pour les machines a point de chaînette est solidaire de la barre a
aiguille.
Il a par conséquent, le même mouvement que celle-ci, aussi il est en relation avec un ou
des guides fil réglables.

61
C.S.F.H.M technologie machine

 Tendeur de fil inférieur :


 Fonction du Tendeur :
Il a pour fonction de tendre le fil du boucleur au moment ou celui-ci bascule pour revenir o
son point de départ.
Ce boucleur à la forme d’une came fixée sur l’arbre inférieur est au même mouvement que
celle-ci.

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C.S.F.H.M technologie machine

II-4- Bloc tension :

 Le bloc tension est destine pour régler la tension des fils d’aiguilles et de boucleur.
 Le réglage se fait en tournant l’écrou moleté vers la gauche ou vers la droite suivant la
tension désirée.

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C.S.F.H.M technologie machine

III –Formation du point de chaînette à un seul groupe de fils (101)


(1c1/0) :

III-1- Définition et aspect :

Le point 101 est désigné par 1 c 1/0 puisqu’il permet de réaliser une couture simple au
point de chaînette au moyen d’un seul fil alimentant une aiguille.
L’aspect de ce point n’est pas identique sur endroit et sur envers.

III-2- Formation d’un point 101 au moyen d’un boucleur rotatif :


 Description d’un boucleur rotatif :
Il comporte :
 Boucleur (1).
 Pointe du boucleur (2).
 Talon (3).
 L’aile (4).
 Axe (5) sur lequel est monté le
boucleur.

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C.S.F.H.M technologie machine

 Les étapes du formation du point 101 :

L’aiguille se situe au point le plus bas de sa course.


C’est le moment tout juste avant la formation de la
boucle.
Les flèches indiquent que le boucleur tourne.

Formation et prise de la boucle :


L’aiguille remonte et la boucle est formée.
La pointe de boucleur se trouve dans la boucle

Agrandissement de la boucle :
L’aiguille au pmh de sa course.
En tournant Le boucleur agrandit la boucle.

65
C.S.F.H.M technologie machine

Entraînement de la matière :
L’aiguille descend
Le boucleur maintient la boucle agrandit.
Les griffes entraînent la matière.

L’aiguille pénètre dans la boucle maintenue par le


boucleur.
Le boucleur doit lâcher la boucle déjà maintenue
pour prendre la nouvelle boucle du fil d’aiguille.

L’aiguille remonte.
Le boucleur introduit la nouvelle boucle dans la
boucle précédente.

66
C.S.F.H.M technologie machine

Relâchement et serrage de la boucle :


L’aiguille est à nouveau au point le plus haut de sa
course.
L’ancienne boucle glisse de boucleur et est tirée
vers le haut.
La machine continue avec le point suivant.

III-3- Formation d’un point 101 au moyen d’un boucleur oscillant :


 Principe de formation :

Formation de la boucle : l’aiguille pénètre dans le tissu et


lors de sa remonté, une boucle se forme sous le tissu.

Agrandissement de la boucle : le boucleur va agrandir la


boucle pour crée un passage a l’aiguille.

L’aiguille pénètre dans la boucle maintenue par le boucleur


qui doit lâcher cette dernière pour prendre la nouvelle
boucle du fil d’aiguille

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C.S.F.H.M technologie machine

La boucle est saisie par le boucleur comme la précédente


(1).

La boucle saisie est étendue et la situation est analogue à


celle de la phase 2.

 Les étapes du formation du point 101 :

L’aiguille pénètre le tissu et retient l’ancienne


boucle autour de la tige
Lors de sa remonté, une nouvelle boucle est
formée sous le tissu.

Prise de la boucle :
L’aiguille pénètre dans la boucle formée par le
fil d’aiguille

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C.S.F.H.M technologie machine

Le boucleur a agrandit la boucle et se retire vers


la position initiale pour la formation du point
suivant.

III-4- Utilisation :
Ce type de point est employé pour l’assemblage de tissu de façon élastique (jersey…).
Il est réalisé sur certaines machines à broder (en bonneterie), sur les machines pose bouton.

V- Formation d’un point de chaînette à plusieurs fils 401 :

IV-1- Définition et aspect :


La couture de point de chaînette 401 est exécutée au moyen de deux fils d’aiguilles et de
deux fils de boucleur.

IV-2- Formation d’un point 401 au moyen d’un boucleur oscillant :


69
C.S.F.H.M technologie machine

 Description d’un boucleur oscillant :

Un boucleur est constitué par :


 Une pointe (1)
 Un œillet (2)
 Une rainure (3) destinée à guider le fil jusqu’à
l’œillet

 Principe de formation :

L’aiguille pénètre dans le tissu et lors de sa


remonté, une boucle se forme sous le tissu.

Le boucleur a traversé la boucle de fil d’aiguille


par une boucle de fil de boucleur.
Cette boucle est restée maintenue tandis que les
griffes avance l’étoffe.

L’aiguille pénètre dans la boucle étendue par le


boucleur.

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C.S.F.H.M technologie machine

L’aiguille commence à retomber, le boucleur a


fait pénétrer une boucle de fil d’aiguille.
Celle-ci sera donc maintenue par la boucle
étendue une boucle qui la traverse.

 Les étapes de la formation du point 4 01 :

Aiguille au point mort bas, le boucleur se situe à


son point extrême droit.

Formation et prise de la boucle :


L’aiguille remonte et forme une boucle.
Le boucleur a basculé avance vers la gauche et
pénètre dans la boucle.

Agrandissement de la boucle :
L’aiguille continue sa remontée, le boucleur
agrandit la boucle et continue sa course vers le
point extrême gauche.

71
C.S.F.H.M technologie machine

Le boucleur bascule vers l’avant et revient vers la


droite.
Le fil de celui-ci forme un triangle dans lequel
l’aiguille pénètre en redescendant

Relâchement et serrage de la boucle :


L’aiguille descend à son pmb.
Le boucleur revient à sa position extrême droite et
La machine continue avec le point suivant.

IV-3- Utilisation :
Le point de chaînette à deux fils est la base de tous les points de chaînette employé pour
l’assemblage de tissu de façon élastique et solide, se point ne se défait pas facilement.
Le plus souvent, la couture est réalisée de telle sorte que la chaînette est apparente sur
l’envers, par conséquent l’aspect de ce point coté envers et endroit n’est pas identique.
La grande élasticité de cette couture permet de réduire de nombreux inconvénients de
fonçages.

V- avantages et inconvénients :
 Avantage :
 Pas de canette.
 Couture très élastique.
72
C.S.F.H.M technologie machine

 Se défait facilement.
 Inconvénients :
 Grande consommation de fil.
 La casse du fil entraîne le démontage de la couture.

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C.S.F.H.M technologie machine

LA SURJETEUSE

I / Généralités :
Ce sont des machines sans bras, destinées à être posé sur un support (table). Ces
machines sont destinées pour coudre en bord de pièces, selon le nombre des fils utilisés.
Les machines qui réalisent ces types de points sont de clase (500) effectuent un point
assimilé au point de chaînette c’est le point de surjet, d’où leur dénomination : surjetteuse.
Elles sont généralement équipées d’un couteau qui rase les effilochures de la matière
(surjetteuse raseuse).
Elles sont utilisées pour les opérations de surfilage dans le but et la protection des bords
(types de points : 502, 503, 504), ou pour des opérations d’assemblage plus résistant (types
de points : 512, 515, 516).

II / principe de fonctionnement:

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C.S.F.H.M technologie machine

 L’élément de base de la surjetteuse raseuse est un arbre situé à l’intérieur de la


machine. C’est l’arbre principal appelé vilebrequin (arbre à plusieurs paliers
excentrés).
A l’extrémité gauche du vilebrequin, les épaulements reçoivent les commandes des
mouvements d’avance et d’élévation des griffes.

 Par des systèmes « bielle» toute la commande des principaux organes est prélevée sur
un arbre principal :
1. Bielle de commande le système du boucleur inférieur.
2. Bielle de commande le système d’aiguille.
3. Bielle de commande le système du couteau supérieur.
4. Bielle de commande le système du boucleur supérieur.

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C.S.F.H.M technologie machine

Schéma
cinématique :

III / Fonctionnement des organes :


III-1-Boucleurs - Etendeurs :
Ce sont les éléments de formation du point synchronisés ensemble avec la barre à
aiguille.
1 - Boucleur :
Elément de prise de boucle, enfilé, transportant une boucle de fil dans une ou
plusieurs boucles d’un ou plusieurs autre fils, en vue de les entre boucler.

76
C.S.F.H.M technologie machine

Suivant les types de surjetteuses, on rencontre un ou plusieurs boucleurs, selon le nombre


de fils.

Inférieur Supérieur

 Mouvement du boucleur inférieur :

Le boucleur inférieur à un déplacement de la gauche vers la droite alternatif. Ce


déplacement est le résultat des différentes transformations de mouvement obtenu par
l’intermédiaire du palier excentré, de la bielle et du boucleur.

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C.S.F.H.M technologie machine

 Mouvement du boucleur supérieur :


Son mouvement est un peu plus complexe du fait que ce boucleur doit d’abord
monter en passant à l’intérieur de la boucle de fil formée par le boucleur inférieur puis
étendre le fil au-dessus du bord de la lisière.

2- Etendeur :
Elément de prise de boucle il est non enfilé dont le but et l’élargissement de la
boucle de fil et/ ou transportant une boucle dans une ou plusieurs autres boucles, en vue de
les entrelacer.

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C.S.F.H.M technologie machine

III-2- Les aiguilles :


Les surjetteuses raseuses sont équipées d’aiguilles courbes et d’aiguilles droites.
L’aiguille (droite) à un mouvement alternatif vertical.
Elle peut être commandée soit :
 Par une porte aiguille coulissant sur une barre.

 Soit par une barre à aiguille coulissant à l’intérieur de bagues fixes.

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C.S.F.H.M technologie machine

III-2-1- la plaque a aiguille :


1 –Constitution :

C’est une pièce en acier, elle comprend :


 Une ouverture pour passage d’aiguille (1).
 Un doigt mailleur (petite languette), (2) sur lequel se forme la chaînette, ce doigt
détermine la largeur du point.
 Une encoche pour le passage du couteau inférieur (3).
 Des stries pour éviter tout glissement de la matière (4).
 Des fentes pour permette le passage et le mouvement des griffes (5).
Un trou fileté (6) pour le passage d’un vis qui maintient la plaque sur la machine.

2- rôle de doigt mailleur :


Le doigt mailleur à une double fonction, d’une part il détermine la largeur du surjet (sans
doigt mailleur le bord de l’étoffe serait extrêmement comprimé par la couture) d’autre part,
il autorise la formation du point même en absence de matière.

80
C.S.F.H.M technologie machine

III-3- Les couteaux :

1- couteau supérieur :
Mobile, il vient frotter contre le couteau inférieur pour trancher l’étoffe avant que
celle ci n’arrive au niveau des organes de formation du point.
Le rasage de la matière est obtenu par le contact d’un couteau supérieur mobile avec un
couteau inférieur fixe.

 Réglage de la position du couteau supérieur :


 En position haute, l’espace de coupe corresponde au 6/10 de sa course.

81
C.S.F.H.M technologie machine

 En position basse, laissez un petit espace de quelques dixièmes pour faciliter


l’engagement de la matière.

2- couteau inférieur :
Fixe, il se trouve au ras de la plaque à aiguille pour la hauteur et dans le
prolongement du doigt mailleur pour son réglage par rapport à la largeur couteau.

 Réglage en hauteur du couteau inférieur :


Placer le couteau fixe au ras de la plaque a aiguille ou à 3/10 au-dessus de celle-
ci suivant l’épaisseur de la matière

 Réglage latéral du couteau inférieur :


Placer le couteau fixe dans le prolongement du doigt meilleur par rapport à la
largeur du surjet.

82
C.S.F.H.M technologie machine

III-4- Les griffe – entraînement :


1- les griffes :
Les griffes servent à entraîner le tissu en se déplaçant entre les deux boucleurs en un
mouvement double, de bas en haut et d’avant en arrière et vis versa.

Une surjeteuse est équipée de deux griffes et parfois trois :


 Griffe principal ou griffe arrière qui entraîne le tissu point par point vers l’arrière.
 Griffe différentiel ou griffe avant qui détermine la quantité du tissu prise dans le
point.
 Petite griffe qui entraîne la chaînette quant la machine tourne vite sans étoffe.

Suivant les travaux à


exécuter, les griffes peuvent être de différents types.

83
C.S.F.H.M technologie machine

Matières très fines et


délicates.
Pas de denture : griffe lisse

Matières fines.
Les dents sont très
rapprochées et peu incliner.

Matières épaisses.
Les dents sont espacées et
inclinées.

2- l’entraînement :

84
C.S.F.H.M technologie machine

Entraînement différentiel :

C’est d’amplifier ou diminuer la course de la griffe différentielle par rapport à la griffe


principale.
Cet entraînement peut être nul, positif et négatif.
 Différentiel nul :
La course de la griffe différentielle et de la griffe
principale a la même amplitude.
Utilisée surtout dans d’allongement ou de
grainage de la couture.

 Différentiel positif :

La course de la griffe différentielle est plus importante


que celle de la griffe principale.
Utilisée par exemple dans le cas de tissu élastique qui à
tendance à s’étendre (effet fonceur)

 Différentiel négatif :

La course de la griffe différentielle est moins


importante que celle de la griffe principale.
Utilisée par exemple dans le cas de tissu léger qui à
tendance à se rassurer (effet étendeur).

III-5- Le pied presseur :


85
C.S.F.H.M technologie machine

Le pied presseur d’une surjetteuses a une forme appropriée, il assure la même fonction que
le pied presseur des autres machines. Il est menu d’un petit doigt mailleur pour la
formation de la chaînette.
Il doit être en correspondance avec les griffes est la plaque à aiguille selon les travaux à
exécutés. Pour cela, il convient de choisir un pied presseur qui doit adapter aux exigences
de travail selon les caractéristiques suivantes :
 Entrée : Doit être plus ou moins haute et recourbé suivant l’épaisseur de la matière
à introduire.
 Largeur : en fonction du type de griffe.
 Longueur : suivant qu’il s’agit de couteaux droits ou courbes
 Sortie : languette plus ou moins recourbée facilement le dégagement de la matière.

IV – FORMATION DU POINT DE SURJET :

86
C.S.F.H.M technologie machine

IV-1- les points importants servant à la réalisation des coutures surjet

IV-
2-les

étapes de formation du point (503) :

87
C.S.F.H.M technologie machine

L’aiguille est à son point mort bas.


Le boucleur inférieur pmg, l’etendeur
supérieur pmd.

formation et prise de la boucle :


L’aiguille remonte, la boucle se forme
et le boucleur inférieur pénètre à
l’intérieur de cette boucle.

Croisement du boucleur et de
l’étendeur :
L’aiguille remonte au-dessus de
l’étoffe, le boucleur est à son point
d’avance maximale (pmd), l’étendeur a
saisi la boucle de fil de boucleur pour
l’étendre au-dessus du bord de l’étoffe.
Pendant cette phase, les griffes
déplacent l’étoffe.

L’aiguille redescend et pénètre dans la


boucle de fil de boucleur et les deux
boucleurs reculent et le cycle va
pouvoir recommencer.

88
C.S.F.H.M technologie machine

IV-3-les étapes de formation du point (504) :

L’aiguille est au pmb


Le boucleur inférieur au pmg
Le boucleur supérieur au pmd

Formation et prise de la boucle :


L’aiguille remonte et forme une boucle
de fil, simultanément les deux
boucleurs avancent.
Le boucleur inférieur pénètre dans la
boucle de fil d’aiguille et continue sa
course vers la droite

Croisement des boucleurs :


Le boucleur supérieur en montant croise
l’inférieur et pénètre dans la boucle de
fil de celui-ci et continue sa course en
montant vers la gauche au-dessus de la
matière.

89
C.S.F.H.M technologie machine

L’aiguille redescend et pénètre dans le


triangle de fil formé par le boucleur
supérieur.
Les deux boucleurs reviennent en
arrière à leur position de départ
l’aiguille redescend au pmb.

IV- 4 –les points de surjets renforcés :


4-1- le point 506 :
 Définition et aspect :
Ce point est formé par deux fils d’aiguilles, un fil de boucleur inférieur et un fil du
boucleur supérieur.

 Obtention de ce point :
Cette machine est dotée de 2 aiguilles, mais la formation du point est semblable à celle de
la surjetteuse 3 fils.
Le bouc leur inférieur doit traverser les deux boucles formées par 2 fils l’aiguille et le bouc
leur supérieur doit étendre la boucle de fil de telle sorte que les deux aiguilles y pénètrent.

90
C.S.F.H.M technologie machine

4-2- le point 512 :


 Définition et aspect :
Ce point diffère du point 506 par le fait que la boucle de fil de boucleur supérieur n’entoure
que la boucle de fil d’une seule aiguille.

 Obtention de ce point :
Le principe d’obtention de ce point est analogue à celui du point 506 mais pour ce point la
course du boucleur supérieur est limitée.
4-2- le point 516 :
La machine est dotée de 2 aiguilles 1et 2, l’aiguille 1 est associée le boucleur 3 et cet
ensemble forme un point de chaînette 2 fils (401)
A l’aiguille 2 sont associés les boucleurs 4 et 5 qui permettent l’obtention d’un point de
surjet.

91
C.S.F.H.M technologie machine

V- caractéristiques des points de surjet :


Une couture de surjet est très élastique est solide, et le risque d’effilochage est moins
important dans le cas du surjet 3 fils bien entendu les consommations de fil sont
importantes.

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C.S.F.H.M technologie machine

93
C.S.F.H.M technologie machine

LA MACHINE A POINT DE RECOUVREMENT


I- Généralités :

Les machines à point de recouvrement permettent une vaste gamme d'opérations,


et leurs adaptations sont multiples.

Les coutures effectuées sur ces machines supportent un allongement important et


éliminant le défaut d'effilochage des bords, ces coutures sont des coutures plates.

Ces machines sont toujours équipées d'au moins deux aiguilles, qui réalisent deux
lignes parallèles des points et d'un dispositif boucleur qui permet de réaliser par un fil
inférieur ces deux lignes des points. (Recouvrement inférieur 4063).

Si le recouvrement se fait à la fois au dessus et au dessous, il s'agit alors d'un


recouvrement inférieur et supérieur 602.

Les machines à point de recouvrement portent des noms variables selon


l'assemblage qu’elles effectuent et les guides qu'elles portent des noms variables selon
l'assemblage qu’elles effectuent et les guides qu'elles portent, c'est ainsi que dans les
machines à point de recouvrement on trouve.

 Assembleuse : pour l'assemblage des tissus.


 Colteuses : pour les cols des pulls.
 Ourleuse : pour les ourlets des pulls.
 Passanteuse : pour les passants des pantalons.

94
C.S.F.H.M technologie machine

II- Point de recouvrement 406 (4c2/1) :


II-1- Définition et aspect :
Ce point est réalisé au moyen de deux systèmes de fils : un fil de boucleur entrelacé avec
deux fils d’aiguilles sous le tissu.
C'est un point élastique et solide destiné généralement pour le tissu élastique : tel
que les articles du sport et le maille.
On trouve ce point aussi dans les passants des jupes et des pantalons,
l'entrelacement de ce point nécessite deux fils d'aiguille A, B et un fil supplémentaire
amener par le boucleur inférieur.

95
C.S.F.H.M technologie machine

II-2-Les étapes de formation du point de recouvrement (406) :

Les aiguilles sont à leur point les


plus basses, le boucleur se situe à son
point extrême droit.

Les aiguilles commencent leur


remontée, le boucleur dans sa course
vers la gauche va pénétrer dans les
boucles formées par les fils d’aiguilles.
On remarquera que les aiguilles ne
sont pas disposées à la même hauteur
pour que dans son mouvement
d’oscillation le boucleur pénètre bien
dans chacune des deux boucles de fil
d’aiguille.

(Agrandissement de boucle).

Le boucleur a continué sa course vers


la gauche et à pénétrer dans les deux
boucles des fils d’aiguilles. Les
aiguilles continuent leur remontée
Le fil de celui-ci forme un triangle
dans lequel les aiguilles pénètrent en
redescendant.

96
C.S.F.H.M technologie machine

les aiguilles pénètrent à nouveau dans la


matière et il faut remarquer que celle de
gauche passe dans le triangle formé par
la boucle de fil 1, l’élément de fil du
boucleur 2 et le boucleur 3, alors que
l’aiguille de droite pénètre dans le
quadrilatère formé par les deux boucles
de fil d’aiguille 1 et 4, l’élément de fil
du boucleur 2 et le boucleur 3.

Le boucleur a terminé sa course vers la


gauche, il bascule vers l’avant et revient
vers la droite.
alors que le fil du boucleur reste
maintenu par cette aiguille.

97
C.S.F.H.M technologie machine

III- Point de recouvrement 407 (4c3/1) :


III-1- Définition et aspect :
Ce point est réalisé au moyen de trois de fils d’aiguilles et un fil de boucleur.
La différence entre le point 406 et le point 407 réside dans la présence d’une troisième
aiguilles, la formation de ce point est identique.

IV- Point de recouvrement 602 (4c2/2) :

IV-1- Définition et aspect :


Ce point est réalisé au moyen de trois systèmes, 2 fils d’aiguilles en plus sont entrelacés en
dessous par le fil de boucleur et au-dessus par un fil de recouvrement.

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C.S.F.H.M technologie machine

IV-2-Les étapes de formation du point de recouvrement (602) :

Phase A : un certain nombre de


points sont déjà formé. On note que
les deux aiguilles ne sont pas réglées
à la même hauteur. L’étendeur
supérieur 1 est à droite et le fil de
recouvrement supérieur est guidé par
un contrôleur de fil 2 et un guide fil
3. la rainure en V du contrôleur de
fil et la position du guide fil vont
déterminer la position d’un brin de
la boucle du fil de recouvrement
supérieur. Ce fil est maintenu
simplement par un petit bossage de
l’étendeur (et n’est pas enfilé dans
un œillet)

Phase B : les aiguilles et le


guide-fil remontent. L’étendeur
amène le fil de recouvrement
devant les aiguilles. Les griffes
ont entraîné l’étoffe de la
longueur d’un point.

99
C.S.F.H.M technologie machine

Phase C : le boucleur est à sa


position d’avancée maximale, les
aiguilles sont à leur P.M.H. il faut
remarquer qu’en raison de la
disposition relative des aiguilles et
de la boucle de fil de recouvrement,
celle-ci est toute entière derrière
l’aiguille de droite tandis que
l’aiguille de gauche reste derrière un
brin de cette boucle. Vue de dessus
cette disposition est représentée en
C`

Phase D : l’étendeur revient à


droite abandonnant sa boucle de fil
autour de l’aiguille de gauche et
derrière celle de droite.

100
C.S.F.H.M technologie machine

Phase E : les aiguilles sont à


leur P.M.B, l’étendeur a terminé sa
course à droite et en raison de la
position du guide-fil et de celle de la
rainure du contrôleur, il va pouvoir à
nouveau saisir le fil de recouvrement
supérieur pour que le cycle
recommence.

V- Caractéristiques, avantages, inconvénients et emploi :


Le point de recouvrement se caractérise par le fait qu’il est toujours réaliser par
plusieurs aiguilles (au moins deux) avec toujours un fil de dessous et éventuellement
un fil de dessus. Donc les parties assemblées sont toujours recouvertes dessous et
éventuellement recouverte dessus. Ces points ont un intérêt ornemental. Ils sont
extensibles, bien appropriés aux tricots. Il suffit de regarder les entrelacements pour
constater que la consommation de fil est assez importante.
Les machines à point de recouvrement portent des noms variables selon
l’assemblage qu’elles effectuent et les guides et attachements dont elles sont dotées.
C’est aussi que dans les machines à point de recouvrement, on trouve :
 Assembleuse, élastiqueuse, rabatteuse, ourleuse
 Collerette ou colleteuse

101
C.S.F.H.M technologie machine

102
C.S.F.H.M technologie machine

MACHINE A BOUTONNIERE

I- Généralités :
Ce sont des machines a cycles semi automatiques ou automatiques qui après la mise en
marche et la positionnement de la pièce sur le plateau se déclenchent et s’arrêtent d’elles
même lorsque le travail est terminé.
Ces machines réalise une boutonnière qui est caractérisé par leurs formes (droite ou a
œillet) elles peuvent être à point de chaînette ou a points noué, elles font un point de zigzag
par oscillation de la barre a aiguille.

I- Les différents types de boutonnière :

Boutonnière droite Boutonnière à oeillet


Œillet et arrêt
2 arrêts carrés en pointe

Œillet sans
2 arrêts en arrêt
pointe

Œillet
1 arrêt en pointe

Œillet et arrêt
1 arrêt carré, 1 en pointe
arrêt en pointe

103
C.S.F.H.M technologie machine

II- Type de points des boutonnières :

Les boutonnières sont réalisées soit :


- Au point de chaînette à 1 fil : Type 107 (classe 100).
- Au point noué : type 304 (classe 300).

1) Formation du point de chaînette 1 fil (107) :

Balancement de la jetée à droite.


L’aiguille redescend.

Le fil d’aiguille forme la boucle.


L’étendeur arrière (de gauche) prend
cette boucle.

104
C.S.F.H.M technologie machine

l’aiguille est remontée à son PMH.


*la jetée de l’aiguille balance à gauche.
*l’entraînement de la matière
s’effectue.
*l’étendeur arrière (de gauche) agrandi
la boucle.

L’aiguille descend et plonge dans sa


propre boucle, maintenue par
l’étendeur arrière (de gauche).

*l’aiguille remonte.
*le fil d’aiguille forme la boucle.
*l’étendeur avant (de droite) prend
cette boucle.

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C.S.F.H.M technologie machine

*l’aiguille a remonté à son PMH.


*la jetée de l’aiguille balance à droite.
*l’entraînement de la matière
s effectue.
*l’aiguille redescend et plonge dans sa
boucle précédente maintenue et
agrandie par l’étendeur avant (droite).

La boucle est ensuite lâchée par l’étendeur avant (droite) et ainsi de suite pendant tout le
cycle de la machine.

2) Formation du point noué 304 :

Le principe de la formation du point noué, utilisé pour la réalisation des boutonnières est
identique aux machines à point noué type 301.
La couture décrit un mouvement zigzag. Le crochet est transversal.

1-prise de boucle. 2-agrabdissement de la 3-prise du fil de canette


boucle. par la boucle.

106
C.S.F.H.M technologie machine

4-passage de la boucle 5-la boucle est retenue 6-la boucle est lâchée.
autour de la canette. par l’archet.

A) MACHINE A BOUTONNIERE DROITE :

I- structure générale :
Les machines à faire les boutonnières sont les plus compliquées en raison de leurs
mouvements.
Elles possèdent un plateau fondamental, dégagé de tous mécanismes.
Leur fonctionnement se fonde sur l’action de cames commandant le mouvement de divers
mécanismes.
Elles sont généralement équipées :
 D’un cadre oscillant de la barre aiguille.
 D’un cadre presse tissu : destinés à assurer l’exécution des mouvements propres à la
formation des lèvres de la boutonnière.
 D’un mécanisme de transport assurant le déplacement avant arrière du tissu.
 D’un mécanisme assurant la descente et la montée du couteau.
107
C.S.F.H.M technologie machine

 D’un système automatique permettant l’arrêt de la machine en fin de cycle.


 D’un système de coupe fils.

108
C.S.F.H.M technologie machine

II- caractéristiques d’une boutonnière :

Arrêt initial

Lèvre gauche Lèvre droite

Arrêt final

L : longueur de la boutonnière.

109
C.S.F.H.M technologie machine

L1 : impact droit de la lèvre droite.


L2 : impact gauche de la lèvre gauche

III- Cycle de réalisation d’une boutonnière droite :


En appuyant sur la pédale, la machine commence son cycle et exécute la première lèvre
de la boutonnière (lèvre gauche), celle-ci est terminé, le cadre oscillant bascule vers la
droite et exécute les points d’arrêt arrière (initial), puis réalise la deuxième lèvre de
droite et finir par l’exécution de l’arrêt avant (final) pendant les derniers points,
enclenchements du mouvement de coupe du couteau vertical et du mouvements des
coupes fils.

IV- Description des mouvements d’une boutonnière droite :


IV-1- mécanisme zigzag :

Ce mécanisme à une double fonction : d’une part il commande le largueur de jetée de


l’aiguille pour la couture des lèvres et des arrêts d’autre part il assure le déplacement du
mouvement zigzag pour l’exécution des lèvres de la boutonnière.
Il est obtenu par l’oscillation du cadre support barre a aiguille qui est commandé par
l’intermédiaire d’un système bielle excentrique.

110
C.S.F.H.M technologie machine

IV-2- Disques a cames :


Le disque a cames commande tous les mouvements nécessaires pour :
 Entraînement de la matière.
 Le débrayage de tensions.
 le largueur et le transfert des lèvres.
 L’arrêt avant et arrière.
 La descente du couteau.
 Passage petite vitesse.
 Arrêt de la machine.

111
C.S.F.H.M technologie machine

V-3-entrainement de la matière :
L’entraînement de la matière est assure par le déplacement de la pince presse étoffe.
Le mouvement de la pince est commandé par la came en forme du cœur.

V-4- dispositif de coupe des fils supérieur et inférieur :


Le dispositif de coupe des fils sup et inf se fait après l’exécution de la boutonnière
l’aiguille s’arrêt au PMB.

 Coupe des fils supérieur :

Il, se fait par l’intermédiaire des ciseaux qui a une double fonction il retient le fil puis il le
coupe.

Il est situé au dessus de la plaque a aiguille et il est composé d’une lame ressort fixe, d’une
lame mobile et d’une lame fixe.

112
C.S.F.H.M technologie machine

 Coupe Fil inférieur :


Ce dispositif de coupe se situe sous la plaque a aiguille il est composé d’un tire fil et d’une
lame montés sur un levier mobile et d’une contre lame montée sur la plaque.
V-5- couteaux :
L’ouverture est faite automatiquement, le découpage est réalisé par un couteau
V-6- Blocs tensions :
Les blocs tensions d’une machine a boutonnière ont pour but de serrer le fil en cours de
couture et de le libérer en fin de cycle.
Ils sont également équipés de tires- fils qui ont pour but de tirer suffisamment fil de telle
sorte qu’au premier point, le fil ne soit ni tendu, ni tiré par les ciseaux.

 Réalisation de la première lèvre : 2 blocs sont fermés.


 Réalisation de l’arrêt initial : débrayage d’un bloc.
 Réalisation de la deuxième lèvre : 2 blocs sont fermés.
 Réalisation de l’arrêt final : débrayage d’un bloc.
 Machine s’arrête : débrayage des 2 blocs.

VI- problèmes de couture :

 Casse fil d’aiguille :


 La tension du fil est excessive.
 Le trou de la plaque à aiguille comporte des aspérités.
 Irrégularité du fil.
 Tension du ressort contrôleur.
 Le crochet est endommagé.
113
C.S.F.H.M technologie machine

 Réglage de crochet est incorrect.


 Aiguille trop fine.
 Mauvais enfilage.
 Glissement du fil hors de l’aiguille :
 Coupe fil supérieur mal réglé.
 Disque de tension trop serré.
 Enfilage incorrect.

 Irrégularité du point au début de la couture :


 Tension du disque insuffisante.
 Position en coupe fil d’aiguille trop haute.

 Points manqués :
 Presse tissu trop grand pour la boutonnière.
 Tissu léger.

 Le couteau à boutonnière ne descend pas sur la position correcte :


 Régler la position de descente du couteau.
 L’aiguille est tirée par le tissu lors de l’exécution d’un arrêt.
 La machine est mal enfilée.

 L’aiguille est cassée :


 L’aiguille est courbée.
 L’aiguille et la pointe du crochet sont en contact.
 La coupe fil supérieur heurte l’aiguille lorsque ses lames s’ouvrent.
 L’aiguille ne descend pas par le centre du trou de l’aiguille de la plaque à aiguille.

114
C.S.F.H.M technologie machine

MACHINE POSE BOUTONS

I- Généralités :
Les machines pose boutons réalisent de très courtes coutures destinées à fixer les boutons
sur les vêtements.
Il existe de nombreux modèles effectuant des coutures à points de chaînette 1 fil type(101)
et (1074) ou à point de chaînette 2 fils type (401) et(404) ou points noués types(301) et
(304).
La couture est de même type que celle des piqueuses, le bouton est placé au dessus du
tricot, le fil de l’aiguille forme des brides passant au dessus et au dessous du bouton dans le
cas du point de chaînette et seulement au dessus dans le cas du point de navette.
Les boutons sont maintenus par une pince boutons pouvant s’ajuster à des boutons de
divers diamètres.
I- Forme générale d’une machine pose bouton :
Il existe deux types de machines pose bouton :
Sans ou avec un dispositif permettant de positionner les boutons avant de les coudre
appelé distributeur automatique de bouton, pour ce dispositif les boutons sont placés
dans un distributeur à vibration qui alimente automatiquement la pince bouton sans que
l’ouvrière s’intervienne mais elle doit positionner la pièce

115
C.S.F.H.M technologie machine

III- fonctionnement d’une machine pose bouton :

Le fonctionnement de la machine se présente en deux cas :


 L’aiguille est animée d’un mouvement vertical sans déplacement transversal, c’est le
bouton maintenu dans une pince spéciale qui se déplace alternativement de gauche à
droite et de droite a gauche.
Parfois la pince reçoit également un mouvement complémentaire d’avance et de recul
dans le cas des boutons à quatre trous.
 L’aiguille est animée d’un mouvement oscillatoire par contre les boutons et le tissu
ne sont déplacé que longitudinalement au mouvement du changement d’une rangée
de trous.

IV-les pinces boutons :

La pince bouton assure le positionnement et le maintien des boutons pendant la couture, il


est porté par un bras articulé qui se déplace latéralement pour coudre les boutons à 2 trous,
latéralement et longitudinalement pour coudre les boutons 4 trous.

Il existe deux types de pinces :

116
C.S.F.H.M technologie machine

 Pince simple : de taille appropriée à celles des boutons utilisés pour les machines qui
doivent toujours coudre des boutons de même forme et de même dimension.

 Pince universelle : il est réglable en écartement et en profondeur, il est utilisé pour


la couture des boutons de dimensions et de forme quelconque.

V- Mode de couture des boutons :


V-1- les principaux types de boutons :
 Boutons plats :
 avec deux trous

 Avec quatre trous

Boutons à queue :

V-2- les différentes possibilités de fixation :


1- boutons plats à deux trous :
117
C.S.F.H.M technologie machine

 le bouton est placé sur la pince à bouton.


 La barre aiguille est animée d’un mouvement rectiligne alternatif.
 La pince est animée d’un mouvement circulaire alternatif.
La coordination de ces deux mouvements permet de posé un bouton à 2 trous.
Le nombre de point se situe en générale au tour de 10 à 20.

2- boutons plats à 4 trous :


Pour le bouton à 4 trous la pose s’effectue en trois temps :
 Piquage dans les deux trous comme pour le bouton à 2 trous.
 Avance automatique de la pince à bouton de la valeur des trous du bouton : cette
avance étant commandée par une came réglable.

 Piquage dans les deux autres trous comme les boutons à 2 trous.

 Pour ce type de boutons il existe plusieurs possibilités de fixation.

118
C.S.F.H.M technologie machine

VI- boutons a queue :


la machine est dotée d’une pince à boutons spécial qui permet de positionner le bouton.

119
C.S.F.H.M technologie machine

120
C.S.F.H.M technologie machine

LES MACHINES COUPES FILS

I- Présentation d’une machine coupe fil :

Des nombreuses progressions ont été données à une piqueuse simple à point noué parmi
les qu’elles on site :
 Un moteur positionneur qui fait fonctionner la machine à grande, moyenne
et petite vitesse en réponse aux signaux reçus de la boite.

 L’exécution automatique des points d’arrêt au début et à la fin de la couture :


 Lorsqu’on appuie sur l’avant de la pédale, la machine exécute des
points arrière à vitesse constante.

 Une boite de commande permet à l’opérateur de contrôler facilement la


position de l’interrupteur, l’exécution automatique de points arrière au début
et à la fin de couture et les configurations de points choisies (panelle de
programmation).

 Un synchroniseur pour la détection de la position d’aiguille.

 L’exécution automatique du coupage des fils d’aiguilles et de canette (coupe


fil).

121
C.S.F.H.M technologie machine

1 Interrupteur d’alimentation

2 Boite de commande

3 Synchroniseur

4 Porte bobines

5 Boite électronique

6 Bouton de réglage de vitesse

7 Moteur

8 Pédale

9 Levier de commande d’entraînement arrière


automatique
10 Tire-fil

11 Vis de réglage

12 Bouton de réglage de vitesse par pas

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C.S.F.H.M technologie machine

II- Moteur positionneur :

Pour la commande d’une machine coupe fils et l’immobilisation automatique


de l’aiguille, il faut utiliser un moteur positionneur, un synchroniseur et une
boite de commande électronique.
Ce moteur a pour rôle de fonctionner la machine à :
 Grande vitesse (vitesse max)
 Moyenne vitesse (vitesse intermédiaire)
 Petite vitesse (vitesse lente)

II-1-Relation entre moteur, pédale, plaque et synchroniseur :

Synchronisateur

(2)

Moteur positionneur
Embrayage freinage

(3)

Plaque électronique

(1)

Pédale

123
C.S.F.H.M technologie machine

D’après le graphique on constate une relation entre les différentes parties :


On appui sur la pédale, la plaque électronique donne une excitation au électro aiment
embrayage, à ce moment le volant tourne et le synchroniseur calcule la vitesse de rotation
et renvoie le signal vers la plaque qui à son tour effectuera les corrections nécessaires à fin
de stabiliser la vitesse voulue.
II- Panel de programmation :
a. F 40 :

Nom des touches du panel :

1 Affichage LED
2
3 Touche de point d’arrêt au début de couture
4 Touche de point d’arrêt a la fin de la couture
5 Touche de point d’arrêts continus.
6 Touche de point à longueur fixe
7 Touche d’étiquette d’identité
8 Touche de couture de presse plis
9 Touche auto
10 Touche coupe fils

124
C.S.F.H.M technologie machine

11 Touche de démarrage à vitesse lente


12 Témoin de vitesse de couture
13 Témoin de point d’arrêt
14 Touche de correction
15 Touche de demi-points
16 Touche d’elevement et d’abaissement de l’aiguille

IV- Synchroniseur :

C’est élément incorporé au bout du volant de la machine, il est relié à la boite de


commande et il permet de détecter la position de l’aiguille à l’arrêt de la machine avant et
après la coupe des fils.
V- Coupe fil :

V-1- Définition :
La coupe fil est un dispositif permettant de couper les fils inférieur et supérieur.
Il est constitué par un couteau fixe et une attrape fils.

V -2- Principe de fonctionnement :

L’ouvrier, en commandant automatiquement l’action de coupe, déclanche le mouvement


de l’attrape fils qui se déplacent et prend les fils de l’aiguille et de la canette et les entraîne
sous le couteau fixe, le croisement de ces deux organes permet la coupe des fils.

125
C.S.F.H.M technologie machine

V -3-les étapes du coupage des fils :


 La pointe du crochet accroche le fil d’aiguille.

 Le couteau mobile écarte les fils.

 Le couteau mobile accroche les fils d’aiguille et de canette.

 Le couteau mobile se croise avec le couteau fixe et les fils sont coupés.

126
C.S.F.H.M technologie machine

IV -4- les types de coupe fils :

 Horizontale

 Rotatif

 Semi automatique

127
C.S.F.H.M technologie machine

128
C.S.F.H.M technologie machine

HISTORIQUE DU REPASSAGE

Le repassage, on disait autrefois « lissage » des étoffes. Le repassage des étoffes est
destiné à faire disparaître les faux plis résultant de manipulations qu’elles subissent au
cours des opérations d’assemblage ou provoquer plus tard par le lavage et le port des
vêtements.

Ils peuvent également donner à certaines pièces, une forme particulière d’une pratique
courante, il remonte à une époque extrêmement ancienne des moyens divers mettant en jeu
les actions combinées de l’humidité, de la chaleur et de la pression ont été employé.

Les premières outillent utilisés ont été des galets chauffants, des rouleaux en bois, en pierre
roulant sur le tissu mouillé puis apparaissant des fers creux en bronze ou en fente, chauffé
par le charbon qu’il contenait.

A une époque plus récente on utilise des fers appelés carreaux en fente et réchauffés sur
des réchauds à gaz.

Enfin les fers électriques, les fers chauffés par la vapeur et les presses ont supplanté les fers
à gaz.

129
C.S.F.H.M technologie machine

LES FERS A REPASSER

I- Introduction :

Le repassage est une technique qui fait disparaître les faux plis apparus lors de la
fabrication ou de l’entretien des vêtements.

Pour obtenir un repassage de qualité, il est indispensable d’utiliser un matériel combinant


chaleur, humidité et pression.

II- Les différents types des fers :

II-1- Fer électrique simple ou ordinaire :

1- définition :
Ce sont les fers à repasser, ils utilisant la propriété du courant électrique caractérisée par
l’échauffement des conducteurs (résistance) qu’il traverse.

2- schéma du fer :

130
C.S.F.H.M technologie machine

3- les principaux partis du fer :

organe définition
Poignet Le poignet, constituer du bois ou en matière plastique,
il ne conduit pas la chaleur ni de l’électricité.
Carter Un carter métallique recouvre l’ensemble, il porte des
broches d’arriver du courant.
Plaque métallique La plaque recouvrant la résistance, elle est constituée
d’une matière isolante.
Résistance Elle enroulé sur un isolant : noyé dans un bloc de
ciment ou de céramique.
semelle Elle en fente chromée ou en aluminium.

II-2- Fer électrique :

1- définition :

Ce sont les fers à repasser utilisés actuellement, ils utilisent la propriété du courant
électrique caractérisée par l’échauffement des conducteurs (résistance) qu’il traverse. Ces
fers sont équipés d’un dispositif de réglage de température appelé thermostat.

2- principaux constituants :

 résistance chauffante :

Les fers électriques contiennent tous une résistance chauffante constituée par un mince
fil d’un alliage spécial (Ferro nickel).
Cette résistance est noyée dans un bloc isolant de ciment ou de céramique.
La chaleur est transmise à une semelle en fente ou en métal léger.

131
C.S.F.H.M technologie machine

 Thermostat :
 Définition :
Un thermostat joue le même rôle qu’un interrupteur, il est toujours branché dans
le circuit d’alimentation d’un organe qu’il est chargé de protéger ou de réguler, il
provoque la coupure de courant lorsque le fer atteint la température pour laquelle il a été
réglé.

 Principe de fonctionnement :
L’élément principal d’un thermostat est le bilame, c’est une pièce formée de deux
lames minces et étroites de métaux dilatables.
Cette disposition permet la formation des lames sous l’effet d’une variation de
température.
Deux lamelles métalliques sont en contact avec le courant électrique.
Une des extrémités du bilame est fixe et l’autre est en contact avec une des lamelles,
sous l’effet de la chaleur, le bilame va s’incurver et soulever la lamelle ce qui va
rompre le contact électrique et par la même arrêter le fonctionnement de l’appareil.

132
C.S.F.H.M technologie machine

II-3- Fer sans fil :


Le fer sans fil a les mêmes constituants intérieurs que celle de fer simple mais le courant
souple est supprimé

Ce type de fer est alimenté en courant électrique par une grosse prise pénétrant sans effort
dans la mortaise du support.

Celui ci contient un thermostat réglable.

Pour un travail contenu, deux fers sont nécessaires ; pour que l’opérateur puisse repasser
continuellement.

La lame métallique sur laquelle repose le fer pendant Le chauffage conduit la chaleur à un
thermostat situé dans la partie verticale de l’appareil avec un cadran de réglage à l’arrière.

133
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II-4- Fer électrique à vapeur :

Ce type de fer utilise aussi la propriété du courant électrique caractériser par


l’échauffement d’une résistance de plus il est caractérisé par la présence d’un réservoir
d’eau ou générateur à vapeur qui contient une quantité d’eau suffisante.

Ce réservoir comporte une pompe à air qui permet d’augmenter la pression qui est indiquée
par un manomètre, l’eau est envoyé par un tuyau souple jusqu’au fer, à l’intérieur duquel
est vaporisée par une résistance chauffante.

Un clapet, commandé par une manette qui laisse l’arrivé de l’eau, la vapeur produite
s’échappe par des petits trous de la semelle et vient humidifier le tissu.

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II-5- - fer à vapeur familiale :

Le fer familial se diffère du fer industriel par la production du vapeur.

Il comporte don de plus :

 Un réservoir d’eau.

 Un système d’ouverture et de fermeture pour le passage d’eau.

 Des lampes témoins.

 principe de fonctionnement :

Le fer s’échauffe à une température strictement supérieure à la température d’ébullition


d’eau, on appui sur la manette d’ouverture du clapet qui permet l’écoulement des goutte
d’eau qui se vaporise au contact avec la plaque chauffée par la résistance.

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II-6- -Fers à thermostat électrique :

Sur la semelle est fixée une composante électronique qui change de valeur avec la
température.
Dans le boîtier électronique, un autre composant change de valeur(potentiomètre) avec le
quelle on affiche la température désirée.
Ce dernier composant commandant la résistance chauffante du fer, celle-ci ne reçoit pas du courant, donc
le fer ne chauffe pas.

II-6- Système des fers a repasser « aqualit » :

Le système aqualit permet d’alimenter les fers avec de l’eau froide, déminéraliser à
pression constante.

Ces fers sont équipés d’une semelle de chauffage très puissante transformant l’eau en
vapeur sèche et régulière de pression 1.2 bar.

Dans l’atelier ou l’on désire un nombre important de fer a vapeur, on place un appareil de
déminéralisation de base aqualit prés d’une arrivée d’eau brute.

Cet appareil est alimenté directement en eau brute et la déminéraliser.

Par un détendeur l’eau déminéralisée sort sous pression constante. A partir de l’appareil de
base, on installe une canalisation en tuyau plastique selon l’implantation désirée dans
l’atelier.

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A chaque place où l’on désire un fer à vapeur, on fixe un poste de raccordement sur la
canalisation pour y brancher un fer.

Il est toujours possible ultérieurement de compléter la canalisation pour ajouter des fers (de
8 à 30 fers et même plus).

II-7- fer industriel :

Le fer industriel est un fer qui utilise une chaudière pour la formation des vapeurs.
La vapeur est amenée au fer en actionnant sur une électrovanne commandée par un contact
vapeur (micro-switch.)

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7 Thermostat bilame 15 Boulons de fixation


6 Chicanes 14 Pulvérisation d’eau
5 Chambre de vapeur 13 Micro contact vapeur
4 Semelle perforée 12 Commande de thermostat
3 Résistance 11 Poigné isolante
2 Etrier 10 Arrivé d’eau
1 Capot 9 Cardon E.D.F
8 Arrivée vapeur
Reps Désignation Reps Désignation
LE FER VAPORISANT

Fonction de chaque élément:

ELEMENTS FONCTIONS
Capot Protéger l’intérieur de fer
Poignée isolante Maintenir le fer
Isolation de la chaleur et de l’électricité
Semelle perforée Contact avec le textile
Repasser ; Humidifier ; sécher
Alimentation électrique Chauffer la résistance par l’intermédiaire
du thermostat
Commande électrique (micro contact)
Bouton thermostat Régler la température
thermostat Maintenir la température nécessaire et
désirée
Résistance Chauffer la semelle

Etrier Maintenir la résistance


Tuyau d’arrivée de vapeur Sert à véhiculer vers le fer le vapeur
venant de la chaudière
Micro contact Commander l’électro – vanne d’arrivée de
vapeur
Chambre de vapeur Stocker et distribuer le vapeur

Chicanes Retenir la condensation

Tuyau d’arrivée d’eau Alimenter la pulvérisation

Pulvérisation d’eau Humidifier les vêtements

Boulons de fixation Maintenir l’ensemble de fer

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III- Entretien de fer à repasser :

III-1- but :

L’entretien est nécessaire Pour que le matériel reste productif, consomme moins d’énergie
et dure plus longtemps.

III-2- Entretien du fer industriel :

 Tous les soirs, le thermostat du fer doit être remis à la position zéro « 0 ». Cela ne
signifie pas seulement de tirer le prise de courant pour débrancher le fer mais de remettre le
commutateur du thermostat sur la position zéro « 0 » du disque de sélection de
température.
Si ce ne pas fait ; au bout d’un certain temps, la partie filetée tournante se grippe ou les
contacts du bilame restent collés. Le thermostat est alors à remplacer et il a in risque de
griller la semelle de fer.

 La semelle du fer doit être nettoyée (trois fois par semaine au moins) des saletés et de
bourres de tissu qui s’y sont collés. Ne jamais utiliser de produits abrasifs, mais un pain de
paraffines une paille de fer très fine (pain de paraffine et cire). La semelle doit être
nettoyée à chaud et terminée avec un chiffon sec qui enlèvera les dernières traces de
paraffine.
 La semelle anti-lustre en téflon doit être nettoyée une fois par semaine à l’eau
savonneuse avec une petite brosse en nylon.
 La semelle triple sécurité doit être nettoyée dés qu’elle est salée. Nettoyer le tamis
grillage à l’air comprimé.
 Il ne faut jamais faire passer de l’eau adoucie dans une déminéralisation d’eau car il
aurait des réactions contraires et à la sortie d’eau serait nocive pour les fers.

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III-2- Entretien du fer familial :


L’entretien se résume au détartrage du circuit de production du vapeur
 Si on utilise de l’eau distillée ce qui est préconisé pour la production de vapeur, on ne
devra pas avoir de problème d’entartrage. Si par contre on utilise de l’eau de robinet, on est
animé à des entartrer le fer à repasser plus souvent. Il existe dans le commerce des produits
adéquats mais on peut utiliser la formule suivante.
-2cuillères à soupe de vinaigre dans 20cl d’eau.

-Verser ce mélange dans le réservoir de fer.

-Mettez l’en chauffe et actionner la commande ; Production de vapeur jusqu’au vidange


complète du réservoir.

 Une bonne connaissance des différents circuits et un entretien préventif permet de


maintenir en bon état de fonctionnement le fer à repasser.
.

-Vérifier le bon fonctionnement du mico-contact.

-Contrôler toutes les connexions électriques (serrage et état des fils).

 Nettoyage de la semelle :
-Il peut s’effectuer à l’aide d’un papier abrasif très fin
-Appliquer ensuite une couche de paraffine.

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TABLES DE REPASSAGE

I- Les différents types des tables de repassage :

I-1- Table chauffante non aspirante :

La table chauffante non aspirante se caractérise par :


 Un plateau.
 Chauffage de la table par une résistance électrique ou par vapeur grâce à un
tyau de raccordement branché sur générateur.
 Repassage amélioré grâce au chauffage de la table, qui garde les molletons
toujours secs.
 Humidification des pièces, grâce au fer à vapeur relié au générateur.
 Dégagement sous plateau permettant le repassage de n’importe quel vêtement.

I-2-Table chauffante aspirante :

La table chauffante aspirante se caractérise par :

 Un grand plateau plat pour traiter tous les articles, il est recouvert d’une garniture
composé par une grille, un molleton et d’une housse.
 Une forte aspiration qui a pour rôle de maintenir l’article en position pendant le
repassage et assurer la performance des plis, l’élément principale c’est un
électromoteur a turbine commander par une pédale.
L’aspiration et le soufflage sont commandés par une pédale.
 La présence d’une jeannette pivotante chauffante et aspirante.
Chauffage par une résistance électrique chauffante commandé par un thermostat réglable.
 Chauffage du plateau et du jeannette indépendamment.
 Orientation de l’aspiration dans la table et dans la jeannette.

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I-3- Table chauffante aspirante a plateau rectangulaire :

 humidification des pièces par fer à vapeur relié à un générateur autonome.


 Chauffage indépendant de la table, du coussin et de la jeannette.
 Séchage par aspiration, a travers des plateaux de table, de coussin et de jeannette,
reliées séparément à la turbine d’aspiration.
 Commande automatique de l’aspiration au niveau des accessoires en amenant ces
derniers en position de travail.

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II- description du plateau des tables de repassage :


Le plateau est constitué d’une surface plate, lisse et souple.
Il est recouvert d’une garniture constituer par :
 prefitt (grille ou filtre) : c’est un graissage il joue le même rôle q’un filtre et
empêche les bourres de fibre de traverser le plateau.
 Feutre : c’est du non-tissé.
 Housse : c’est une surface lisse, perméable, n’absorbe pas de l’humidité et ne
laisse pas détache des fibres.
Les fibres utilisées pour la fabrication des housses sont des fibres chimiques qui
n’absorbent pas d’eau ou des fibres continues qui ne contiennent pas des fibres qui
se détachent.

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LES PRESSES

I- DEFINITION :

On appelle presse tous machines destinées à presser fortement les pièces entre deux
plateaux de forme appropriées.
Le principe de repassage est le même : chaleur, vapeur, pression et temps.

II- DESCRIPTION :

Une presse est constituée par deux plateaux :


 Un plateau inférieur.
 Un plateau supérieur.
II-1- plateau inférieur :
Ce plateau est fixe, bombé et perforé, il permet un bon fonctionnement des vêtements
par l’intermédiaire d’une chambre chauffante situé à la partie inférieur du plateau par
une résistance électrique et de la vaporiser par l’intermédiaire d’une chambre de
vaporisation situé dont la partie supérieur constitue le plateau et percé des trous aussi il
permet d’aspirer et de refroidir par la chambre supérieur et les même trous de
vaporisage.

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II-2- plateau supérieur :


Ce plateau il est mobile, perforé et a pour rôle de chauffé vaporisé et presser.

III- PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT D’UNE PRESSE :

Le plateau supérieur est fixé à un levier qui pivote sur un axe d’avant en arrière et
inversement.
Le mouvement alternatif est communiqué au levier par un vérin, la tige de celui-ci
s’articule sur un axe monté sur le pied du levier.
Lorsque le levier s’abaisse-t-il entraîne le plateau supérieur contre le plateau inférieur.
Un deuxième vérin placé à la tête de levier exerce une forte pression sur le plateau
supérieur : c’est le pressage.

IV- DESCRIPTION DE LA GARNITURE D’UNE PRESSE :


La garniture à pour rôle essentiel la bonne répartition de la vapeur.
Elle est composé d’une grille métallique en cuivre qui à pour rôle la diffusion régulière
de la vapeur et la protection du molleton c’est une mèche qui permet la diffusion
régulière et la douceur de la vapeur.
D’une fanelle qui sert à aplatir la surface de pressage.
Une housse qui maintient l’ensemble des garnitures et elle protège le molleton et évite
les peluches sur les vêtements et permet la facilité d’entretien.

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V- LES DIFFERENTS TYPES DES PRESSES :


V-1- presse universelle :
La presse universelle est le matériel de base de l’atelier de finition.
Sur cette presse on peut repasser tout élément à plat de même elle est composée de deux
plateau :
Un plateau inférieur qui permet le bon positionnement des vêtements et qui a pour
fonction le chauffage, le vaporisage et l’aspiration pour le refroidissement.
Un plateau supérieur qui a pour fonction le chauffage, le vaporisage et la presser.
Et pour assurer le bon pressage, le plateau supérieur doit être parallèlement au plateau
inférieur, il doit s’ouvrir clairement pour faciliter la mise en place du vêtement sur le
plateau inférieur.

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V-2- presse a carrousel :


Ce type de presse, permet un travail en temps masqués, pendant qu’un plateau est en
phase de pressage l’opérateur évacue puis alimente l’autre plateau, ces phases sont
composées de 2 à 4 stations de pressage.

V-3- presse double jambe :


Ce type de presse est destiné au pressage des pantalons composés de deux plateaux
inférieurs tournants, aspirants et vaporisant.
Un plateau supérieur vaporisant et un plateau intermédiaire toilé permettant le repassage
simultané des deux jambes.

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LE MANNEQUIN UNIVERSEL

I- Définition :

Le mannequin universel est un appareil de finition muni d’une soufflerie qui défroisse
le vêtement en le vaporisant.

II- Fonction du mannequin :

Il convient plus particulièrement pour les vestes, les manteaux, les robes. Sans conduite
à la même qualité de repassage que celle du fer.
Son fonctionnement s’opéré en deux phases :
Vaporisation : injection de vapeur vive dont on contrôle la durée.

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Ventilation : avec soufflerie qui assure le séchage dont on contrôle également la durée.

III- Description du mannequin :


Il comporte :
 Un corps ou bâti avec ou sans chaudière incorporée, sur lequel repose.
 Une housse à glissière permettant d’épouser parfaitement la forme des vêtements.
 Des serres bords assurant la tenue des vêtements sur le mannequin.
 Des manettes de réglage.
 Un petit matériel annexe est nécessaire : brosses, pinces, extenseurs.

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LE MATELASSAGE

I- Définition :
Le matelassage est la superposition de plusieurs épaisseurs de tissu sur une table de
longueur variable.

II- Différents types de matelassage :


Les couches sont placées les uns sur les

Simple autres endroits contre envers, utilisée


dans la coupe d’un prototype de
vêtement.
Les couches n’ont pas la même longueur,

En escalier elles sont placés endroit contre envers


disposées en escalier, utilisées pour les
plans de coupe comportant des pièces de
différentes tailles.
Les couches sont placées endroit contre

A sens et a endroit et envers contre envers et sont


coupées a chaque extrémité.
pair
Cette méthode est utilisée pour tissus à
sens comme le velours.
La matière est déroulée en mode continu

tubulaire selon un mouvement de gauche à droite


et vis versa.
Cette méthode est utilisée pour les tricots
et les mailles.

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III- Les tables de matelassage :


III-1- Table rectometre :
Le plateau de la table étant en position verticale, les rectangles de tissu sont accrochés
manuellement, les uns après les autres et dans la lisière, dans la partie supérieure du
plateau.
Une fois constitué, le matelas passera de la position verticale à la position horizontale, par
basculement du plateau de la table.
Ce système convient pour tissus légers, difficiles à matelasser sur des tables classiques.
III-2- Table a taquet :
Ces tables sont des tables classiques sur lesquelles sont fixés des taquets stabilisés par
serre-joints facilement démontables. Ces tables conviennent pour matelassage à la
baguette, qui correspond au matelassage en zigzag.
Les taquets verticaux sont déplacés en fonction de la longueur de matelas désirée.

III-3- Table de transfert :


C’est une table de matelassage et de coupe ; permet le déplacement de tout chariot plieur
entre plusieurs tables disposées en parallèle.
Déplacement sur 4 roues caoutchoutées de grande dimension. Guidage de translation par
rail encastré. Dispositif de verrouillage en bout de table .blocage automatique du chariot
plieur pendant le transfert.
III-4- Table a coussin d’air :
Les tables à coussin d’air assurent un déplacement des matelas sans frottement, la
résistance de l’étoffe étant réduite au minimum.
Certaines de ces tables sont équipées de cylindres mobiles, destinés à faire avancer le
matelas. Chaque cylindre est mécanisé et aspirant de façon à éviter le patinage de
l’entraînement contre le papier placé sous le matelas.

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L’aspiration se fait au travers des perforations des cylindres, l’ensemble est raccordé au
dispositif de turbine utilisée pour le coussin d’air.
III-5- Table a aiguille :
Ce sont des tables spécialement conçues pour matelassage des tissus à motifs, tissus a
carreaux en particulier.
Le matelassage se fait en principe : une longueur d’étoffe, correspondant à la longueur du
placement et coupée aux extrémités sur une rayure trame est étalée sur la table.
La trame du pli-témoin est redressée sur des rangées d’aiguilles situées en bords de table,
afin que l’ensemble du quadrillage soit parfaitement perpendiculaire sur toute la surface du
pli témoin. Un certains nombre d’aiguilles sont placés en surfaces pour fixer les points
critiques
III-6- Table aspirante :
Utilisées pour le matelassage des matières gonflantes et compressibles notamment les
nappes de ouate.
Le matelassage s’effectue à partir d’un chariot ou d’un dérouleur de matière. Lorsque le
matelas est terminé une couverture de polyéthylène recouvre la matière et le placement,
lorsque l’on met en marche le système d’aspiration situé sous la table tout l’air se trouvent
sous la couverture de polyéthylène et entre les couches de la matière est expulsé par les
trous d’aspiration percés sur le plateau de la table.

IV- Les chariots matelasseurs :


Les chariots matelasseurs sont généralement classés en 3 catégories :

 Chariots manuels
 Chariots semi-automatiques
 Chariots automatiques

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