THÉORIE DES TERRITOIRES ET PAYSAGE

Semestre 3
Pr : ELAMRANI HASSAN
Courriel : elamrani.enafes@gmail.com
LA LECTURE DU PAYSAGE

Et même au sein de chaque discipline

scientifique, de chaque courant
artistique et de chaque groupe
socioculturel, les différences de
sensibilité engendrent une diversité
de perceptions paysagères
LA LECTURE DU PAYSAGE
Regards sur le paysage
Regard formé
il est fonction des références
culturelles de l’observateur,
correspond à l’appréhension
esthétique du paysage.
Lecture esthétique
.
Regard informé
il dépend de la discipline
scientifique de l’observateur,
interroge le paysage comme
une source de connaissances
Lecture scientifique
Regard initié
Il correspond au regard intime
porté par le familier du lieu, en
contact direct avec le
territoire. Dans ce cas, le
paysage du quotidien se
rattache surtout à l’affectif, à
l’identitaire
Lecture affective
LE PAYSAGE : LA VALLÉE D’AÏT BOUGUEMEZ DANS LE MOYEN
ATLAS CENTRAL. PHOTO : YAHIA EL KHALKI.

- De quels éléments ce paysage est-il construit ?

- Comment s’est-il mis en place ?
- Comment ses différentes composantes interfèrent-elles ?
- Quel est son futur ?
 L’ANALYSE DU PAYSAGE
Les bases objectives de l’analyse du paysage
(Constituants visibles)
A.LE RELIEF:

Il constitue la structure de base du paysage : la structure

primaire. D’une part, le relief définit dans une large mesure
la limitation du champ visuel :

- Cette limitation est physiologique, liée aux capacités

visuelles de l’observateur, dans les cas où le relief est
absent : grandes plaines, mer...

- Elle est le plus souvent déterminée par l’orographie qui

place en horizon les lignes de crête principales.
A.LE RELIEF:

D’autre part, il ne faut pas négliger le fait que les pentes

restent un élément-clé de l’occupation humaine des
paysages, par l’influence qu’elles exercent à la fois :

- Sur les sites d’habitat ;

- Sur le dessin parcellaire ;
- Sur la capacité de mise en valeur agricole et forestière, en fonction
notamment de la
mécanisation ;
- Sur la localisation des reliques naturelles et subnaturelles.

Techniquement, les études de relief sont basées sur l’analyse

des cartes topographiques et complétées par les visites de
terrain.
B. LA COUVERTURE DU SOL

B.1. Les éléments naturels (végétation)

L’occupation végétale du sol est influencée par les

conditions biophysiques fondamentales. Elle est un
élément majeur de la diversité des formes et des
couleurs du paysage, compte tenu des types de temps et
des saisons influençant les végétations. La frontière entre
les diverses affectations et leur agencement dans
l’espace accentuent cette diversité et concourent à plus
ou moins d’harmonie visuelle.
B. LA COUVERTURE DU SOL

B.2. Les éléments construits

Noyaux d’habitat, constructions éparses,

agglomérations… sont des constituants importants du
paysage. Témoignant de la présence de l’homme, ils
revêtent une valeur affective non négligeable dans
l’intérêt de l’observateur et constituent, de ce fait, des
points d’appel dans le paysage.

Les gabarits, les couleurs, l’ordonnancement dans

l’espace des constructions et des réseaux de
communication influencent la structure et la lisibilité du
paysage
 L’ANALYSE DU PAYSAGE
les bases perceptives de l’analyse du paysage
(représentation mentale)

Le passage du monde réel jusqu’à l’esprit à travers nos différents sens, génère le
phénomène de perception, qui donne lieu à une image mentale ou représentation du
paysage. Celle-ci varie d’un individu à l’autre et, a fortiori, d’une société à l’autre. Elle
fluctue aussi d’un contexte à l’autre, en fonction de l’état physique, psychique et affectif
momentané de l’observateur.

Un lieu réel, objectif, forcément unique, donne ainsi naissance à une multitude de
représentations mentales individuelles, conduisant à des différences d’appréciation du
niveau qualitatif (esthétique) du paysage. Les appréciations individuelles se rejoignent en
fonction de sensibilités communes liées à la culture, la formation, l’appartenance sociale, ...
 Différents aspects liés à la perception

Limites du contenu du champ Facteurs Facteurs de Facteurs

paysage visuel d’ambiance variabilité climatiques

1. Les limites visuelles 1. Composantes 1. Besoin en 1. L’observateur En modifiant la visibilité,

• Physiques (topo) visuelles du paysage information (caractéristiques sociales: les textures, les
• Virtuelles (sinuosité, • Le relief et le modelé Rechercher des âge, sexe) couleurs…, les facteurs
netteté, escarpement) • Les lignes et les significations dans le 2. La position de climatiques concourent
2. l’horizon contours cadre de l’expérience l’observateur à donner, d’une saison
• L’horizon externe • La texture passée L’observateur réagit ou d’un moment à
• L’horizon interne (le • Les couleurs différemment suivant la l’autre, différents
jeu d’écrans ou zones 2. L’organisation 2. Besoin en lisibilité position qu’il occupe aspects aux paysages
d’ombre) visuelle du paysage Faciliter de regrouper pour regarder le paysage
• Lignes de force automatiquement les 3. La mobilité de
(dessin simplifié du différents éléments l’observateur
Profondeur de d’un spectacle par l’œil la structure perçue ne
paysage, structure
champ visuel cesse de se modifier et
général du paysage)
• Points d’appel 3. Besoin en de se réorganiser suite à
• Avant-plan ≤ 50 m (repères, hiérarchie, harmonie la mobilité de
(zone de détails) échelle, sensible) composition générale l’observateur
• Plan moyen • effets de contraste du paysage attrayante
(structure secondaire (identification des
du paysage, formes, éléments + attention)
masse) Satisfaire le sens
• Arrière-plan > 1 km ( esthétique de
Grands ensemble, Déterminer les l’observateur
volumes) zones homogènes (besoin d’esprit)

longueur des vues

 Profondeur de champ visuel
Plan éloigné, plan moyen, plan proche
 Composantes visuelles du paysage

• Le relief et le • Les lignes et les

modelé contours
 Composantes visuelles du paysage

• La texture

• Les couleurs
L’organisation visuelle du paysage
La position de l’observateur
 LES LIMITES DE LA LECTURE
DU PAYSAGE

La phase de lecture du paysage présente trois

inconvénients que l'on peut contourner:

❑l'analyse est ponctuelle dans l'espace : les

impressions et la structure du paysage que l'on a de
celui-ci est différent selon l'endroit où l'on se situe.

Pour remédier à cela, il suffit de multiplier les emplacements

d'observations, voire d'effectuer la lecture du paysage durant
un itinéraire qui va traverser le paysage.
❑l'analyse est également ponctuelle dans le temps,
alors qu'un paysage est dynamique. Les espaces
utilisés par l'homme ne sont jamais fixes, puisqu’il
s'adaptent en fonction de ses besoins, et ces
besoins changent au cours du temps
❑l'analyse paysagère est inévitablement
subjective, puisque d'un observateur à
l'autre la réflexion sera nécessairement
influencée par les goûts personnels, son âge,
son expérience, son métier, son intérêt pour
l'aménagement ou pour la préservation des
milieux naturels, etc;
EVOLUTION DU PAYSAGE: L’HÉTÉROGÉNÉITÉ TEMPORELLE

Le paysage se modifie dans le temps, on peut parler de

l’hétérogénéité temporelle des paysages qui s’étend sur des
périodes plus ou moins longues de temps : à l’échelle d’une
saison jusqu’à plusieurs décennies.

1. les changements progressifs

liés au cycle journalier et aux
saisons

Dans les paysages agricoles, la mosaïque de cultures change

d’un mois à l’autre en fonction de la phénologie des couverts
ou encore des pratiques agricoles comme la mise à nu et le
travail du sol
2. les mutations rapides voire brutales
des lotissements, remembrements

les habitations et infrastructures deviennent l’élément paysager le plus

marquant en lieu et remplacent des espaces ouverts
 3. Le temps insidieux du mitage de
l’espace rural par la rurbanisation

Le mitage désigne la construction d'infrastructures, de maisons isolées ou de

zones d'habitat, de zones d'activité, dans des espaces initialement ruraux
(forestiers ou agricoles),
 4. Le rythme des années associé
aux rotations agricoles

L’hétérogénéité temporelle des paysages s’observe également d’une année à

l’autre en fonction des successions des cultures. C’est ce que l’on observe
sur cette figure . Les couverts des parcelles changent d’une année à l’autre
créant des paysages différents au cours du temps
 5. les temps longs de changement

l’exemple de l’évolution
d’un paysage agricole,
depuis les années 1960
jusque dans les années
2000. Au cours du temps,
ce paysage a
progressivement évolué.
Suite au remembrement
et aux arasements
successifs de haies, le
parcellaire s’est agrandi

Un bon nombre
d’éléments semi-naturels
comme les petits bois ou
encore le linéaire de
haies ont peu à peu
disparu, De nouvelles
cultures comme le maïs
ont fait leur apparition
 6. les temps géologiques

– il y a les temps géologiques... (ZWEYACKER,1986). Quand on parle de temps

géologique, on pense à des temps qui dépassent l’imagination, on pense aux longues
durées de l’histoire de la terre.
EVALUATION DU PAYSAGE

Pourquoi évaluer les paysages ?

Paysage
EVALUATION DU PAYSAGE

Pourquoi évaluer les paysages ?

Parce qu'une forte demande sociale et

politique y incite. En France par
exemple: Dès 1993, la loi paysage invite
les collectivités territoriales à prendre
en compte les paysages dans leurs
politiques d'aménagement.
MÉTHODES D’EVALUATION DU PAYSAGE

Les méthodes d’évaluation paysagère

sont teintées par le concept du paysage
utilisé pour aborder le sujet

Approche subjective Approche objective

qui utilise la méthode qui utilise la méthode
« de l’usager » « d’expert »

Approche combinée
Utilisée pour mieux cerner la
complexité du paysage

NB: ces approches sont traitées sous la rubrique de l’approche subjective, car
elles visent toutes à qualifier le regard de l’observateur
MÉTHODES D’EVALUATION DU PAYSAGE

Approche objective
qui utilise la méthode
« de l’expert »

Lines de
Elle aborde le paysage par ses
force
éléments physiques: tangibles et
Formes
intangibles
Echelles

Elle sert dans les cas d’aménagement du

territoire, d’études d’impact et de
préoccupations écologiques (Domon et autres,
2007; Lothian, 1999)

Elle recourt au point de vue de l’écologie du

paysage, de la géographie, de l’écologie et autres
sciences de la nature

Les outils de cartographie

Les inventaires des écosystèmes
La cartographie écologique
MÉTHODES D’EVALUATION DU PAYSAGE

En Ecologie du paysage

Différentes méthodes pour qualifier des indicateurs

qui traduisent des paramètres de mesure tels que:
Les taches, Les mosaïques, la fragmentation, la
connectivité, l’échelle, l’hétérogénéité (Gustafson
1998)

Géomatique
Cartographie avancée

Dégager un portrait plus précis à la réalité

paysagère

NB: Le postulat à la base de ces approches est que le paysage existe par lui-même: ses
composantes, ses structures, et ses processus lui confèrent une existence indépendante de
la reconnaissance humaine
MÉTHODES D’EVALUATION DU PAYSAGE
Approche subjective
qui utilise la méthode
« de l’usager »

Elle repose sur le regard de

« l’utilisateur » aborde le paysage d’un
point de vue de l’usager

Les attributs physiques servent de stimulus au regard

humain. Ceux-ci seront traités par le filtre des
perceptions, des émotions et du vécu de chaque
observateur (Rivard,2008)

Cette méthode vise à faire ressortir les préférences et

opinions des utilisateurs (Bergeron,2011)
Exemple: collecte des données pour des fins de gestion
de projet

Les techniques utilisées recourent à des enquêtes, des entrevues qui utilisent
des photographies ou des visites de terrain où les gens expriment leurs
préférences

NB: Ces approches reposent sur le postulat que le paysage naît par et dans le regard de
l’observateur (Beaudet, 1999) (
MÉTHODES D’EVALUATION DU PAYSAGE

Approche combinée « holistique »

Utilisée pour mieux cerner la complexité
du paysage
Chaque
Elle aborde le paysage comme élément est
un tout différent de la somme considéré dans
de ses parties (Antrop,1997) la dynamique
du tout

Le paysage est la structure physique qui s’offre à la

vue et l’interprétation de celle-ci par l’observateur
(Domon,2004)

L’évaluation paysagère doit prendre en compte ces deux

aspects et utiliser les méthodes appropriées pour
répondre à cette complexité

Les méthodes d’évaluation objectives serviront à rendre compte de l’existence du

paysage par lui-même tandis que les méthodes d’évaluation subjectives rendront
compte de l’ensemble des éléments que l’homme transpose dans le paysage et qui
influencent sa définition et sa valorisation
 PROJET DU PAYSAGE: CONSISTANCE ET
ESPRIT

Définition:
Le plan de paysage est une démarche de projet
dont l’objectif est de faire réfléchir ensemble
habitants, usagers et aménageurs pour élaborer
des stratégies d’adaptation qualitatives,
choisies et partagées afin d’en préserver la qualité.
 PROJET DU PAYSAGE: CONSISTANCE ET
ESPRIT

Objectif:
Le projet de paysage se soucie davantage d’être
porteur d’une identité qu’il s’agit de révéler et
mettre en valeur. Ainsi il vise une bonne gestion
des paysages « du quotidien », garante de l’accès à
tous à un cadre de vie de qualité.
 PROJET DU PAYSAGE: CONSISTANCE ET
ESPRIT

Son identité:
Le Plan de paysage est un outil de prise en
compte du paysage – qu’il s’agisse de sa
protection, sa gestion ou de son aménagement –
dans les politiques sectorielles d’aménagement du
territoire (urbanisme, transports, infrastructures,
énergies renouvelables, agriculture) à l’échelle
opérationnelle du paysage et du bassin de vie, que
sont les unités paysagères.
 PROJET DU PAYSAGE: CONSISTANCE ET
ESPRIT

Utilité:
Il permet d’appréhender l’évolution et la
transformation des paysages de manière
prospective, transversalement aux différentes
politiques à l’œuvre sur un territoire, et de définir le
cadre de cette évolution, sous l’angle d’un projet
de territoire.
PROJET DU PAYSAGE: CONSISTANCE ET ESPRIT

Le projet de paysage, D’une part, il est

considéré comme un processus intellectuel
cheminant à partir d’un dessein initial jusqu’à une
réalisation matérielle.
 PROJET DU PAYSAGE: CONSISTANCE ET ESPRIT

La transversalité
du paysage... pour
penser le projet

Un paysage
dynamique...
pour guider vers
demain

L’imbrication des
échelles... pour
aller vers le
Le paysage est concret
l’affaire de
tous... pour
construire
ensemble
PROJET DU PAYSAGE: CONSISTANCE ET ESPRIT

D’autre part, il est, à la fois ou

alternativement, un acte de conception et
un acte de médiation. Dans ce dernier cas,
l’intervention consiste à animer le dialogue
entre les différents acteurs du territoire et à
résoudre les conflits potentiels.
PROJET DU PAYSAGE: CONSISTANCE ET ESPRIT

Comme le mentionne la CEP, Ce Plan a pour

ambition de formuler des objectifs de
qualité paysagère à l’échelle d’un paysage
donné, a priori une unité paysagère, et de
les traduire en actions.
PROJET DU PAYSAGE: CONSISTANCE ET ESPRIT

le Plan de paysage ne s’arrête pas au stade

des orientations ou des intentions, mais il
définit des actions relevant du champ de
différentes politiques sectorielles qui
façonnent le territoire contribuant ainsi à
l’atteinte des objectifs de qualité
paysagère définis.
 PROJET DU PAYSAGE: CONSISTANCE ET ESPRIT

Contenu

A. L’analyse du paysage et des dynamiques

paysagères

L’analyse initiale du paysage s’attache à définir les

éléments constitutifs et structurants du paysage
(les structures paysagères) à l’échelle du territoire.
Cette phase d’analyse du paysage doit s’appuyer sur
des observations et lectures paysagères de
terrain, sur une étude documentaire mais elle
doit également être enrichie du point de vue des
acteurs.
 PROJET DU PAYSAGE: CONSISTANCE ET ESPRIT
Contenu

A. L’analyse du paysage et des dynamiques

paysagères

L’analyse des dynamiques en cours et la définition des enjeux

est réalisée conjointement à cette étude du paysage. Elle vise
le recensement des projets en cours ou à venir sur le
territoire et les modifications observées ces dernières
années. l'identification des acteurs moteurs de ces
évolutions, afin de faire émerger les points forts et les
fragilités du paysage, de mettre en évidence les
problématiques paysagères de ce territoire et d’appréhender
le(s) scénario(s) d’évolution
 PROJET DU PAYSAGE: CONSISTANCE ET ESPRIT
Contenu

B. La détermination des objectifs de qualité

paysagère

Une fois le diagnostic et les enjeux paysagers partagés, il

convient ensuite de hiérarchiser ces enjeux et de formuler
des objectifs de qualité paysagère. Ce sont ces objectifs de
qualité paysagère qui constitueront la base du projet de
paysage de ce territoire.

Le projet de paysage s’attache ainsi à définir un ou plusieurs

objectifs de qualité paysagère, sur lesquels s’accordent les
acteurs du territoire et les populations et qui seront ensuite
traduits concrètement en un programme d’actions.
 PROJET DU PAYSAGE: CONSISTANCE ET ESPRIT

Contenu

C. La définition des actions

La traduction concrète des objectifs de qualité
paysagère doit nécessairement aboutir à des actions
qui ancrent le Plan de paysage dans
l’opérationnalité.

Les actions définies peuvent aussi bien être

opérationnelles ou réglementaires que
correspondre à des recommandations, des actions
de sensibilisation ou d’information. Le programme
 PROJET DU PAYSAGE: CONSISTANCE ET ESPRIT

Contenu

C. La définition des actions

techniques, administratifs, juridiques ou financiers

clairs. Ces actions peuvent être d’ampleur très
diverse, avec une mise en œuvre rapide (telles que
la résorption de points noirs paysagers, ou des
actions de communication) ou une mise en œuvre
plus complexe nécessitant des montages et
financements spécifiques.
 PROJET DU PAYSAGE: CONSISTANCE ET ESPRIT
✓ Le projet du paysage est l’articuler des
approches économiques, environnementales,
démographiques et culturelles pour valoriser la
qualité du cadre de vie et l’identité des lieux.
✓ Le projet de paysage fait appel à plusieurs
spécialistes chacun dans son domaine pour
réussir l’objectif de consensus
✓ Le projet du paysage comme un fait ressenti: ne
pas penser le paysage comme un ailleurs, isolé,
mais comme quelque chose qui participe à la
création du territoire en essayant d’assurer la
continuité paysagère
✓ Pour le Projet de paysage, il faut savoir que le
paysage n’est jamais démodé, mais un jardin l’est
✓ Dans le paysage, il y a toujours cette énergie de
site donc il ne faut pas aller chercher à
emporter, à être prédateur artistique
✓ Le projet doit être modulable, n’est pas basé sur
les usages non pérennes
✓ Le projet doit être basé sur un centre
(mer, montagne)
✓ Le projet du paysage : idée originale qui
peut inspirer des références artistiques
paysagères mais sans compromettre
l’identité spécifique du paysage
✓ Le projet paysage réussi utilise des
moyens très légers
✓ Le projet du paysage doit favoriser la
cohésion sociale et renfoncer les liens
sociaux
✓ Le projet du paysage doit promouvoir la
protection, la gestion et l’aménagement
des paysages
✓ Projet de paysage doit prendre en
considération la sécurité et la circulation
PROJET DU PAYSAGE: IMBRICATION DES ÉCHELLES ET ÉTAPES

Chaque échelle de projet doit prendre en compte et/ou être compatible

avec les orientations prises dans les échelles au-dessus.

Diagnostic territorial

Elaboration d’un plan de gestion de paysages

ruraux

Extension urbaine
Echelle
territoriale
Aménagement d’un espace
public

Conception d’un
jardin

Planification Programmation Conception Réalisation Gestion

Chaque document de planification oriente les documents de

planification des échelles en dessous
PROJET DU PAYSAGE: IMBRICATION DES ÉCHELLES ET ÉTAPES

Conception d’un jardin

Définition: Un plan de conception et de gestion d’un jardin

est un document de conception et de programmation qui aide
le propriétaire ou le gestionnaire à planifier sur une durée
déterminée les actions à entreprendre sur un parc ou un
jardin
PROJET DU PAYSAGE: IMBRICATION DES ÉCHELLES ET ÉTAPES
Conception d’un jardin

L’arche de Linné de la conception…à la réalisation © D.R

PROJET DU PAYSAGE: IMBRICATION DES ÉCHELLES ET ÉTAPES
Conception d’un jardin

L’arche de Linné de la conception…à la réalisation © D.R

PROJET DU PAYSAGE: IMBRICATION DES ÉCHELLES ET ÉTAPES
Conception d’un jardin

L’objectif a été de créer des jardins éphémères sur l’eau à destination

du public : le résultat est appelé « La Plateforme », inspirée des formes
de la nature.
PROJET DU PAYSAGE: IMBRICATION DES ÉCHELLES ET ÉTAPES
Conception d’un jardin
PROJET DU PAYSAGE: IMBRICATION DES ÉCHELLES ET ÉTAPES

Aménagement d’un espace public

Définition « Un espace public est un espace accessible n'importe

quand - c'est-à-dire n'ayant ni heure d'ouverture, ni heure de fermeture:
rues, places publiques - par n'importe qui, sans aucune discrimination,
pour des activités qui ne sont pas explicitement déterminées, à
condition que celles-ci se conforment à un règlement d'usage, établi par
l'autorité publique.

Définition Un Plan d’Aménagement d’un espace libre public conçu

comme un atout, portant sur l’ensemble de ce qui le constitue :
traitement du sol, mobilier urbain, édicule, cadre architectural, mise en
lumière, vert.
PROJET DU PAYSAGE: IMBRICATION DES ÉCHELLES ET ÉTAPES

Aménagement d’un espace public

Ce projet concerne une échelle intermédiaire, celle de

l'aménagement d'un espace public
PROJET DU PAYSAGE: IMBRICATION DES ÉCHELLES ET ÉTAPES

Aménagement d’un espace public

PROJET DU PAYSAGE: IMBRICATION DES ÉCHELLES ET ÉTAPES

Aménagement d’un espace public

PROJET DU PAYSAGE: IMBRICATION DES ÉCHELLES ET ÉTAPES

Extension urbaine
PROJET DU PAYSAGE: IMBRICATION DES ÉCHELLES ET ÉTAPES

Extension urbaine

Qu’entend-on par « extensions urbaines » ? Aujourd’hui, les extensions urbaines

prennent souvent la forme controversée de zones pavillonnaires ou d’activités peu
économes d’espace et sans lien avec la ville existante.

On a longtemps opposé extension et intensification urbaines. Mais penser la ville

de demain, c’est justement savoir articuler ces deux processus de manière
complémentaire. Dans la mesure où ces extensions urbaines sont maîtrisées et
pensées globalement en cohérence avec le territoire, elles sont l’occasion de créer
des «morceaux de ville» et ainsi de développer une offre urbaine nouvelle.

Pour réussir un réel « morceau de ville » en extension, il est nécessaire de réunir

plusieurs conditions : le respect du site, le lien avec le territoire, une certaine
densité, une diversité des fonctions et une mixité sociale.

Une extension urbaine peut se concevoir à différentes échelles qui vont de l’îlot au
quartier, voire à la ville. Les réponses apportées en termes de dessertes, de trame
urbaine, de mixités et de formes architecturales seront à combiner avec les
différentes échelles de l’opération.
PROJET DU PAYSAGE: IMBRICATION DES ÉCHELLES ET ÉTAPES

Principes de l’Extension urbaine

PROJET DU PAYSAGE: IMBRICATION DES ÉCHELLES ET ÉTAPES

Principes de l’Extension urbaine

PROJET DU PAYSAGE: IMBRICATION DES ÉCHELLES ET ÉTAPES

Principes de l’Extension urbaine

PROJET DU PAYSAGE: IMBRICATION DES ÉCHELLES ET ÉTAPES

Principes de l’Extension urbaine

PROJET DU PAYSAGE: IMBRICATION DES ÉCHELLES ET ÉTAPES

Elaboration d’un plan de gestion de

paysages ruraux

Les compagnes ont subi une crise caractérisé par trois effets:

▪ Une modernisation
▪ Une concentration
▪ Une spécialisation des exploitations

Depuis les années 1970: « Placement sous assistance » des

campagnes

La promotion des richesses naturelles, culturelles et touristiques;

Un Plan La valorisation et la gestion des bio-ressources;
pour L’offre de services et l’accueil de nouvelles population;
L’excellence pour les productions agricoles et artisanale
PROJET DU PAYSAGE: IMBRICATION DES ÉCHELLES ET ÉTAPES

Elaboration d’un plan de gestion de

paysages ruraux
PROJET DU PAYSAGE: IMBRICATION DES ÉCHELLES ET ÉTAPES

Diagnostic territorial

Un Observatoire Photographique
du Paysage permet de comparer
plusieurs images réalisées avec un
même point de vue, au même
cadre, mais à des moments
différents espacés généralement
d’une ou plusieurs années.
PROJET DU PAYSAGE: IMBRICATION DES ÉCHELLES ET ÉTAPES

Diagnostic territorial