Vous êtes sur la page 1sur 109

PARTIE 1 : LA PERSPECTIVE GENERALE DES VOLENCES BASEES SUR LE GENRE

Premièrement, la violence basée sur le genre, également connue sous le nom de violence basée sur
le genre, est une forme de violence qui cible spécifiquement les individus en raison de leur sexe ou
genre biologique. Ils touchent principalement les femmes et les filles, mais peuvent également
toucher les hommes, les garçons et les personnes d’autres identités de genre, sans distinction de
race, de culture, de religion ou de statut socio-économique.

Deuxièmement, les formes de VBG englobent une grande variété de comportements et peuvent
prendre de nombreuses formes, notamment la violence physique, sexuelle, psychologique ou
économique. La violence sexiste peut également prendre la forme de discrimination, de stéréotypes
sexistes néfastes et de limitations des droits et des opportunités.

Deuxièmement, cette violence est alimentée par les inégalités de pouvoir et utilisée pour créer et
maintenir le pouvoir et le contrôle dans les relations entre les sexes.

NORMES MINIMALES

https://www.unfpa.org/sites/default/files/pub-pdf/Minimum
%20Standards.FRENCH.Final_.2020.pdf
71
Characters Match
14
Words Match
web
Genre et violence | MONUSCO

https://monusco.unmissions.org/genre-et-violence
61
Characters Match
12
Words Match
web
Formes de violence | ONU Femmes

https://www.unwomen.org/fr/what-we-do/ending-violence-against-women/faqs/
types-of-violence
88
Characters Match
17
Words Match
web
Réduire radicalement les violences basées sur le genre et ...
http://deliverforgood.org/wp-content/uploads/2019/02/
Deliver_For_Good_Brief_GBV-French-5_09.17.pdf
65
Characters Match
12
Words Match
web
Égalité de genre et approche intégrée de l'égalité entre les ...

https://www.coe.int/fr/web/gender-matters/gender-equality-and-gender-
mainstreaming

Enfin, la VBG est considérée comme une violation des droits humains individuels, des droits
fondamentaux, de l’intégrité physique et de la dignité et constitue un problème mondial majeur.
Autrement dit, ils sont à l’origine de certaines des violations des droits humains les plus courantes
dans le monde, qui se produisent et se reproduisent quotidiennement dans tous les pays.

Ces actes de violence basée sur le genre constituent clairement un obstacle à l'égalité des sexes, à
l'autonomisation des femmes et à la réalisation des droits humains pour tous, quel que soit leur sexe.
Ils peuvent avoir lieu dans des espaces publics ou privés et leur impact peut être à court ou à long
terme.

Éradiquer les violences basées sur le genre, c'est possible

https://www.oxfam.org/fr/eradiquer-les-violences-basees-sur-le-genre-cest-possible
92
Characters Match
13
Words Match
web
Formes de violence | ONU Femmes

https://www.unwomen.org/fr/what-we-do/ending-violence-against-women/faqs/
types-of-violence

CHAPITRE 1 : LE CONCEPT DES VBG :

Le concept de VBG est une approche permettant de reconnaître que la violence et la discrimination
sont souvent motivées par des normes sociales liées au genre et par des inégalités de pouvoir. Cette
formulation vise à souligner le fait que les déséquilibres structurels de pouvoir basés sur le genre
soulignent que cette violence est principalement dirigée contre les femmes et les filles, qui sont les
plus touchées par la statique en raison de leur identité de genre et qui se trouvent dans une situation
qui les met en danger à plus grand risque. Soyez l’objet de plusieurs vagues de violence.
Deuxièmement, le genre fait référence aux rôles, attentes et comportements socialement construits
associés aux hommes et aux femmes dans une société donnée, c'est-à-dire la VBG, les formes de
violence perpétrées sur la base de ces attentes et normes de genre, qui sont souvent enracinées dans
la discrimination institutionnelle de genre et les inégalités.

Égalité des sexes

https://consultation.panda.org/fr/documents_par_themes/egalite_des_sexes/

En outre, il convient de souligner que les hommes et les personnes d’autres identités de genre
peuvent également être victimes de violences basées sur le genres

SECTION 1 : Historique et définitions des VBG

Sous-section 1 : La situation historique :

A-Dans le monde :

La violence sexiste a une longue histoire, qui remonte à différentes cultures et époques. Même si les
manifestations spécifiques et la manière dont cette violence se manifeste peuvent varier selon le
contexte culturel, il existe des exemples tout au long de l'histoire de discrimination et de violence à
l'égard des femmes et des personnes en raison de leur sexe.

Dans de nombreuses sociétés anciennes, la forme était considérée comme la propriété des hommes
et avait souvent un statut inférieur à celui des hommes.

La violence à leur encontre est courante, notamment des pratiques telles que le mariage forcé, le viol
de guerre, l'esclavage sexuel et d'autres formes d'exploitation.

« Voilà pourquoi nous sommes devenues des activistes » ...

https://www.hrw.org/fr/report/2023/02/14/voila-pourquoi-nous-sommes-devenues-
des-activistes/violences-contre-les-femmes

Au fil du temps, des mouvements de défense des droits des femmes ont émergé pour remettre en
question ces inégalités et lutter contre la violence sexiste. Depuis des siècles, les femmes et les
hommes se mobilisent pour exiger l’égalité des sexes, l’autonomie et la sécurité.

Le mouvement des suffragettes, qui s'est battu pour le droit de vote des femmes à la fin du XIXe et au
début du XXe siècle, est l'un des exemples emblématiques de ces luttes. Par la suite, des
mouvements féministes et des organisations de la société civile ont surgi partout dans le monde pour
sensibiliser à la violence sexiste et exiger des mesures pour y mettre fin.
Au cours des dernières décennies, la violence sexiste est de plus en plus reconnue comme une
violation des droits humains.

Les suffragettes, ou l'âpre combat des femmes pour le droit ...

https://www.histoire-et-civilisations.com/thematiques/epoque-contemporaine/les-
suffragettes-ou-lapre-combat-des-femmes-pour-le-droit-de-vote-2021.php
33
Characters Match
9
Words Match
web
Les mouvements pour le droit de vote des femmes

https://books.openedition.org/enseditions/8044?lang=fr
193
Characters Match
44
Words Match
web
Le féminisme et les mouvements de femmes

https://www.coe.int/fr/web/gender-matters/feminism-and-women-s-rights-
movements
32
Characters Match
7
Words Match
web
Suffragette

https://fr.wikipedia.org/wiki/Suffragette
62
Characters Match
14
Words Match
web
Suffragistes et suffragettes : la conquête du droit de vote
des ...
https://clio-cr.clionautes.org/suffragistes-et-suffragettes-la-conquete-du-droit-de-
vote-des-femmes-au-royaume-uni-et-aux-etats-unis.html
32
Characters Match
7
Words Match
web
Les pionnières: Emily Davison, la suffragette qui donna sa ...

https://www.bfmtv.com/societe/les-pionnieres-emily-davison-la-suffragette-qui-
donna-sa-vie-pour-le-droit-de-vote_AN-201808030001.html
66
Characters Match
14
Words Match
web
Suffragistes et suffragettes : la conquête du droit de vote ...

https://univ-droit.fr/recherche/actualites-de-la-recherche/parutions/25242-
suffragistes-et-suffragettes-la-conquete-du-droit-de-vote-des-femmes-au-royaume-
uni-et-aux-etats-unis
73
Characters Match
16
Words Match
web
Commission de la condition de la femme: société civile et ...

https://press.un.org/fr/2023/fem2227.doc.htm

Des traités internationaux tels que la Convention sur l'élimination de toutes les formes de
discrimination à l'égard des femmes et la Déclaration sur l'élimination de la violence à l'égard des
femmes ont également été adoptés pour promouvoir l'égalité des sexes et lutter contre cette
violence.

Convention sur l'élimination de toutes les formes ...

https://www.ohchr.org/fr/instruments-mechanisms/instruments/convention-
elimination-all-forms-discrimination-against-women
196
Characters Match
29
Words Match
web
L'égalité des sexes, la lutte contre la violence à l'égard des
femmes ...press.un.org › agshc4166.doc.htm

https://press.un.org/fr/2016/agshc4166.doc.htm
264
Characters Match
41
Words Match
web
Déclaration et du Programme d'action de Beijing

https://www.unwomen.org/sites/default/files/Headquarters/Attachments/Sections/
CSW/BPA_F_Final_WEB.pdf

Voici quelques points clés concernant cette situation historique des VBG :
Ø Inégalité de pouvoir : la violence basée sur le genre est souvent enracinée dans une
inégalité de pouvoir entre les hommes et les femmes. De nombreuses sociétés sont
caractérisées par des systèmes patriarcaux dans lesquels les hommes exercent le pouvoir et
contrôlent les femmes. L’inégalité entre les sexes est évidente dans les systèmes patriarcaux,
créant un environnement propice à la violence et à la discrimination à l’égard des femmes.
Ø Normalisation de la violence : dans de nombreuses sociétés historiques, la VBG était
tolérée et même encouragée en tant qu'expression de la domination masculine ; des
pratiques telles que le viol conjugal, le mariage forcé, les passages à tabac et les mutilations
génitales étaient souvent perpétuées.
Liens entre la violence basée sur le genre et
l'environnement

https://portals.iucn.org/library/sites/library/files/documents/2020-002-fr.pdf

Ø Normes sociales et culturelles : les normes sociales et culturelles jouent un rôle dans la
perpétuation de la violence basée sur le genre. Les stéréotypes de genre, les attentes traditionnelles
et les perceptions patriarcales des rôles des hommes et des femmes légitiment et perpétuent cette
violence.

Ø Luttes et mouvements pour les droits des femmes : Les mouvements féministes et les luttes pour
les droits des femmes se sont développés au fil des siècles pour lutter contre les inégalités.

Ø Violence domestique : La violence conjugale et domestique persiste dans de nombreuses sociétés.


Les épouses et les enfants sont souvent victimes de violences physiques, psychologiques et sexuelles
de la part de leur conjoint ou de leur famille.
Violence à l'encontre des femmes

https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/violence-against-women
191
Characters Match
36
Words Match
web
NORMES MINIMALES

https://www.unfpa.org/sites/default/files/pub-pdf/Minimum
%20Standards.FRENCH.Final_.2020.pdf
30
Characters Match
6
Words Match
web
Le féminisme et les mouvements de femmes

https://www.coe.int/fr/web/gender-matters/feminism-and-women-s-rights-
movements
Ø Traite des femmes et des filles : La traite des êtres humains à des fins d'exploitation sexuelle existe
depuis des siècles. Les femmes et les filles sont kidnappées ou vendues contre leur gré pour être
utilisées dans des bordels, des harems ou comme esclaves sexuelles.

Ø Chasses aux sorcières : Entre le XVe et le XVIIIe siècle, les chasses aux sorcières politiques ont
abouti à la persécution et à l'exécution de milliers de femmes accusées de chasse aux sorcières.
Cependant, malgré les progrès réalisés, la VBG persiste dans de nombreuses sociétés à travers le
monde. Des efforts continus sont nécessaires pour sensibiliser, éduquer et changer les normes
sociales qui perpétuent cette violence.

La lutte contre les violences basées sur le genre est actuellement une lutte mondiale qui nécessite à
la fois une mobilisation collective et une action individuelle.

Chasse aux sorcières

https://fr.wikipedia.org/wiki/Chasse_aux_sorci%C3%A8res
55
Characters Match
10
Words Match
web
Strategie-Nationale-de-Lutte-contre-les-VBG- ...
https://violences-sexuelles.ifjd.org/app/uploads/sites/2/2021/05/Strategie-Nationale-
de-Lutte-contre-les-VBG-ME-et-MGF-en-RCA.pdf

B-À Madagascar :

L’histoire des VBG à Madagascar est complexe et multiforme. La violence basée sur le genre dans le
pays est influencée par des facteurs sociaux, culturels, économiques et politiques ainsi que par les
normes de genre dominantes et des facteurs historiques tels que la pauvreté, l'inégalité entre les
sexes, les normes sociales discriminatoires, la violence limitant l'accès à l'éducation et aux services de
santé, les conflits et l'attente. . Le paysage politique est volatile. Dans la société traditionnelle
malgache, les rôles et responsabilités sont souvent déterminés en fonction du sexe. Les femmes se
voient généralement confier des rôles domestiques et sont subordonnées aux hommes. Cette
division des rôles est souvent associée à des normes et des attentes qui exacerbent les inégalités et
la discrimination à l'égard des femmes. Prenons par exemple les pratiques traditionnelles à
Madagascar : les mariages précoces et les mariages arrangés.

La législation Malagasy à l'épreuve de la violence ...

https://www.memoireonline.com/10/19/11068/La-legislation-Malagasy--l-epreuve-
de-la-violence-conjugale-Cas-de-la-ville-de-Toliara-2011-201.html
65
Correspondance des personnages
13
Correspondance des mots
web
Objectif de Développement Durable : égalité des sexes

https://www.un.org/sustainabledevelopment/fr/gender-equality/
31
Correspondance des personnages
6
Correspondance des mots
web
Le Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard ...

https://www.ohchr.org/fr/press-releases/2015/11/committee-elimination-
discrimination-against-women-considers-report
31
Correspondance des personnages
6
Correspondance des mots
web
Témoignages sur violences basées sur le genre

https://madagascar.un.org/fr/213574-t%C3%A9moignages-sur-violences-bas
%C3%A9es-sur-le-genre
30
Correspondance des personnages
6
Correspondance des mots
web
L'augmentation des cas de violence basée sur le genre ...

http://www.healthpolicyplus.com/ns/pubs/18608-
19052_MadagascarguidemediaslaVBGetCovid.pdf
La domination coloniale française a également eu un impact sur les relations entre les sexes à
Madagascar en raison de l’introduction de cultures et de normes sociales étrangères, qui ont favorisé
une masculinité toxique et renforcé des pratiques traditionnelles préexistantes telles que la
polygamie. Cette colonisation a également eu un impact sur la situation des femmes malgaches. Les
femmes malgaches sont confrontées à des injustices telles que l’expropriation des terres,
l’exploitation économique et la discrimination systémique. Ces facteurs contribuent à l’émergence de
formes spécifiques de violence basée sur le genre. En outre, la pauvreté et la migration rendent les
femmes et les filles vulnérables à l'exploitation sexuelle, au travail forcé et à la traite des êtres
humains.

Eau, assainissement et hygiène

https://gbvguidelines.org/wp/wp-content/uploads/2016/03/
GBV_TAG_FRENCH_WASH_Book.pdf

Aujourd’hui, les VBG à Madagascar comprennent la violence domestique, les mariages forcés, les
mutilations génitales féminines, le harcèlement sexuel et les agressions. Cette violence touche les
femmes et les filles de toutes les régions et de tous les milieux socio-économiques.

Le gouvernement malgache et les organisations de la société civile ont travaillé dur pour lutter contre
les violences basées sur le genre. Des mesures législatives ont été prises, comme la loi de 2007 sur la
lutte contre la violence à l'égard des femmes. Des programmes de sensibilisation, d’éducation et de
renforcement des capacités ont également été développés pour promouvoir l’égalité des sexes et
prévenir la violence.

SEULE L'EDUCATION DONNERA AUX FEMMES LA ...

https://press.un.org/fr/2000/20000606.ag1017.doc.html

47
Characters Match
8
Words Match
web
PRÉVENTION DES VIOLENCES À L'ÉGARD ...

https://www.unwomen.org/sites/default/files/Headquarters/Attachments/Sections/Library/
Publications/2021/Guidance-note-Preventing-violence-against-women-in-politics-fr.pdf

Il reste cependant beaucoup à faire pour éradiquer les violences basées sur le genre à Madagascar. Il
est impératif de continuer à sensibiliser, à promouvoir l'autonomisation des femmes, à renforcer les
mécanismes de protection et à encourager les changements dans les normes sociales et culturelles.$

Sous-section 2 : Définitions :
A- Les Violences Basées sur le Genre(VBG)

La loi n° 2007-038 relative à la lutte contre les violences faites aux femmes à Madagascar définit les
violences basées sur le genre comme suit :

• En vertu de la loi, la VBG fait référence à tout acte de violence physique, sexuelle, psychologique ou
économique contre une femme en raison de son sexe ou de son identité de genre. Cela inclut
également le harcèlement sexuel et d’autres formes de violence ou de discrimination fondées sur le
genre.

• La loi 2007-038 énumère également des exemples spécifiques de VBG tels que le viol, l'agression
sexuelle, le harcèlement sexuel, la violence domestique, la mutilation génitale féminine, la traite des
femmes et des filles à des fins d'exploitation sexuelle et d'autres formes de violence physique. ,
violences sexuelles, psychologiques ou économiques.

https://eige.europa.eu/publications-resources/thesaurus/terms/1113?
language_content_entity=fr

58
Correspondance des personnages
11
Correspondance des mots
web
Formes de violence | ONU Femmes

https://www.unwomen.org/fr/what-we-do/ending-violence-against-women/faqs/types-of-
violence
En théorie, la VBG inclut tous les abus, les tactiques coercitives et les menaces physiques, sexuelles,
émotionnelles, psychologiques, économiques et éducatives contre les individus en raison de leur
genre ou de leur identité sexuelle. Eh bien, la VBG est un terme qui regroupe toutes les actions
infligées à une personne contre sa volonté, et il se base sur les différentes différences sociales entre
les hommes et les femmes. Les actions en matière de VBG violent de nombreux droits humains
fondamentaux protégés par des textes et conventions internationaux. Il existe de nombreuses
formes de VBG, mais toutes ne sont pas illégales et considérées comme un crime en vertu des lois et
politiques nationales.

B- Le Genre :
Le genre est une construction sociale et culturelle qui varie selon les sociétés et évolue au fil du
temps. Les attentes en matière de genre peuvent affecter de nombreux domaines de la vie, tels que
les rôles familiaux, les normes comportementales, les opportunités économiques, les relations, la
participation politique et les attentes en matière d'apparence et d'expression de soi. Le genre fait
référence aux rôles, comportements, activités et attentes socialement construits associés au fait
d’être un homme ou une femme dans une société donnée. Il est important de noter que le genre est
distinct du sexe biologique, qui est déterminé par les caractéristiques physiques et anatomiques
d’une personne à la naissance, ainsi que par les attributs de genre, qui distinguent l’homme de la
femme. Par exemple : entre hommes et femmes (mari, femme), aussi entre hommes et femmes
(mère, fille), entre hommes et femmes (père, fils).

Profil genre et polio

https://polioeradication.org/wp-content/uploads/2022/06/Gender-and-Polio-Profile-
french.pdf

La société attribue ensuite des centaines d’attentes, de rôles et de comportements spécifiques aux
hommes et aux femmes, souvent en fonction de leur sexe. Par exemple, dans de nombreuses
sociétés, les hommes sont censés être forts, compétitifs et dominants, tandis que les femmes sont
censées être douces, maternelles et aimantes. Cependant, ces rôles et attentes liés au genre peuvent
être restrictifs et restrictifs, et conduire à la perpétuation de l’inégalité et de la discrimination entre
les sexes.

Comprendre le genre est donc essentiel pour promouvoir l’égalité des sexes, l’inclusion et le respect
des droits de toutes les personnes, quelle que soit leur identité de genre. $

C- Les Violences :

La maltraitance est généralement définie comme un comportement délibéré, répété ou ponctuel, ou


un comportement qui cause un préjudice physique, psychologique ou sexuel à une personne.

L'Organisation mondiale de la santé définit la violence comme le recours délibéré à la force ou à la


menace contre une autre personne ou contre soi-même, un groupe ou une communauté, qui
entraîne ou présente une forte probabilité de causer des blessures, des dommages psychologiques,
des problèmes de développement ou la mort. Le groupe cible de la violence peut être les enfants, les
jeunes, les femmes, les personnes âgées ou tout individu en fonction de son origine ou de sa religion.
Définition de la violence

https://www.inspq.qc.ca/rapport-quebecois-sur-la-violence-et-la-sante/vers-une-
perspective-integree-en-prevention-de-la-violence/definition-de-la-violence

Johan Galtung est le seul spécialiste connu en sciences sociales qui propose des typologies
systématiques et multidimensionnelles de la violence qu’il a reproduites sur le diagramme suivant :

SECTION 2 : Les différentes types des VBG :


La VBG peut prendre de nombreuses formes et toucher des millions de personnes dans le monde,
mais elle est souvent minimisée, niée ou tolérée dans de nombreuses cultures et sociétés.$

Sous-section 1 : La violence domestique et la violence sexuelle


A- La violence domestique :
La violence domestique, connue sous le nom de violence conjugale ou violence domestique,
est un acte de violence ou d'abus physique, sexuel, psychologique ou économique qui se
produit dans une relation intime, généralement entre partenaires mariés ou ex-conjugaux, mais
également entre membres de la famille. Il peut s'agir d'un acte de coercition, d'intimidation
pour contrôler, de menaces, de violences physiques ou sexuelles, de harcèlement ou de tout
autre moyen visant à exercer un pouvoir et un contrôle sur une autre personne.

La violence domestique et la violence dans les relations ...

https://www.coe.int/fr/web/gender-matters/domestic-violence-or-violence-in-intimate-
relationships

La violence domestique peut prendre différences formes, notamment :


1- Violence physique : Il fait référence à l'usage de la force physique pour blesser, frapper,
secouer, étouffer, brûler, attaquer avec une arme ou tout autre acte physique violent.$
2- Violence psychologique : Cela inclut les comportements visant à rabaisser, humilier, intimider,
contrôler ou manipuler délibérément la victime. Cela peut prendre la forme d’insultes, de
menaces, d’intimidations, de manipulations mentales, d’isolement social, de chantage
émotionnel.$

3- Violence économique : Cela inclut le contrôle ou la restriction des ressources économiques


de la victime, l'interdiction de travailler, la confiscation des biens, la pression financière, la
privation des moyens de survie. $

Il convient de noter que la violence domestique n’est pas justifiée et est illégale dans la plupart des
pays. Les victimes de violence domestique sont encouragées à demander de l'aide auprès
d'organisations spécialisées, par exemple des lignes d'assistance téléphonique, des centres d'écoute.
$

A- La violence sexuelle :

La violence sexuelle est tout acte de nature sexuelle commis contre le consentement ou la volonté
d'un individu. Elle aboutit à des actes aussi divers que le viol, l’agression sexuelle, le harcèlement
sexuel, l’exploitation sexuelle, la mutilation génitale, le mariage forcé, la coercition sexuelle et
d’autres formes d’abus sexuels. La violence sexuelle peut survenir dans divers contextes, notamment
dans les relations intimes, les fréquentations, le travail, les établissements d'enseignement, les
conflits armés et les contextes communautaires.

Voici quelques diverses formes qui contribuent à cette violence sexuelle :


1. Viol : : Il s'agit d'une pénétration forcée, qu'elle soit vaginale, anale ou orale, sans le
consentement de la personne concernée.
2. Agression sexuelle : Cela inclut des comportements tels que des attouchements non
désirés, des frottements ou des simulations génitales non désirées, le harcèlement
sexuel, l'exhibitionnisme, un comportement sexuel compulsif ou toute autre activité
sexuelle compulsive.
3. Exploitation sexuelle : Cela inclut des pratiques telles que l'exploitation sexuelle d'êtres
humains, la pornographie forcée ou non consensuelle et d'autres formes d'exploitation
sexuelle commerciale.

Définition de l'agression sexuelle

https://www.inspq.qc.ca/rapport-quebecois-sur-la-violence-et-la-sante/les-agressions-
sexuelles/definition-de-l-agression-sexuelle

35
Characters Match
6
Words Match
web
Violences sexuelles

https://arretonslesviolences.gouv.fr/besoin-d-aide/violences-sexuelles

35
Characters Match
6
Words Match
web
Suis-je victime de violence ou d'agression sexuelle
https://www.tivsl.ca/violence-sexuelle/

35
Characters Match
6
Words Match
web
Qu'est-ce qu'une agression sexuelle?

https://www.violsecours.qc.ca/agression-sexuelle

35
Characters Match
6
Words Match
web
Les agressions sexuelles

http://www.calacsestrie.com/informations/?lang=fr

Sous-section 2 : Le mariage forcé et le harcèlement sexuel :


A- Le mariage forcé :
Un mariage forcé est un mariage dans lequel au moins une des parties est contrainte d’accepter le
mariage contre sa volonté. Cela se produit lorsqu’une personne ne donne pas son consentement
libre et éclairé pour se marier et est souvent victime de pressions, de menaces, de manipulations ou
de violences forcées à se marier. Dans ce type de mariage, la coercition physique, émotionnelle ou
sociale pousse les gens à s’unir contre leur gré. Le mariage forcé viole les droits fondamentaux des
personnes concernées, notamment la liberté, l'autonomie et le droit de choisir un conjoint. Il est
important de faire la distinction entre les mariages forcés et les mariages arrangés, dans lesquels la
famille du futur époux joue un rôle dans le choix du partenaire, mais le consentement des deux
parties est respecté.

Le mariage forcé

https://asile-en-france.com/index.php?option=com_content&view=article&id=4:le-mariage-
force&catid=8&Itemid=117

143
Characters Match
19
Words Match
web
Doc. 14574 (2018) - Les mariages forcés en Europe

https://assembly.coe.int/nw/xml/XRef/Xref-XML2HTML-FR.asp?fileid=24806&lang=FR

52
Characters Match
10
Words Match
web
La lutte contre les mariages forcés à l'aune du Protocole de ...

https://journals.openedition.org/revdh/15435?lang=es

B- Le harcèlement sexuel :
Le harcèlement sexuel est toute forme de comportement importun et inapproprié de nature sexuelle
visant à intimider, humilier ou dégrader une autre personne. Elle peut survenir dans un contexte
professionnel, éducatif, social ou personnel et peut viser n’importe qui, sans distinction de sexe ou
d’orientation sexuelle. Le harcèlement sexuel peut impliquer des commentaires non sollicités sur
l'apparence ou l'orientation sexuelle d'une personne, des demandes ou des suggestions d'actes ou
de faveurs sexuels en échange d'avantages professionnels, ou des attouchements physiques ou des
gestes non consensuels. Le harcèlement sexuel peut survenir dans divers contextes, tels que le lieu
de travail, les établissements d'enseignement, les espaces publics ou les relations personnelles. Il
peut être exercé par une personne ayant un pouvoir, une autorité ou une influence sur la victime,
comme un supérieur hiérarchique collègue, un enseignant, un employeur ou même une personne
inconnue.

Prévention du harcèlement lors du colloque annuel

https://annualmeeting.americananthro.org/fr/informations-generales/prevention-du-
harcelement-lors-de-la-reunion-annuelle/

45
Characters Match
8
Words Match
web
Le harcèlement et harcèlement sexuel - Questions de genre

https://www.coe.int/fr/web/gender-matters/harassment-and-sexual-harassment

55
Characters Match
8
Words Match
web
Le harcèlement sexuel

https://www.inspq.qc.ca/agression-sexuelle/le-harcelement-sexuel

Sous-section 3 : La Mutilation Génitale Féminine et la traite des êtres humains :


A- La Mutilation Génitale Féminine(MGF) :
Il s’agit d’un abus qui modifie ou supprime tout ou partie des organes génitaux externes des femmes
et des filles pour des raisons non médicales. Cette pratique, qui est souvent pratiquée sans
anesthésie ni mesures d'hygiène, peut entraîner des problèmes de santé immédiats ou à long terme,
des douleurs chroniques, des difficultés de travail et des complications ultérieures dans les relations
sexuelles. Les mutilations génitales féminines se produisent traditionnellement dans certaines
communautés, principalement en Afrique, mais peuvent également se produire dans d'autres
régions du monde. Les MGF varient en termes de gravité et de méthode d'utilisation, mais peuvent
inclure l'ablation du clitoris, des lèvres vaginales ou d'autres tissus génitaux, ce qui rend l'hygiène
précaire. Cela est justifié par des croyances culturelles, des normes sociales, des pressions
communautaires ou des malentendus sur le sexe, la pureté et la tradition.$

B- La traite des êtres humains :


Il s'agit d'une forme de criminalité transnationale impliquant le recrutement, le transport, la
fourniture ou l'achat de personnes à des fins d'exploitation par la force, la coercition, la fraude ou la
tromperie. Il s’agit d’une violation flagrante des droits de l’homme et d’une forme moderne
d’esclavage. Les victimes de la traite des êtres humains sont contraintes de travailler dans des
conditions d'esclavage, d'exploitation sexuelle, de travail forcé, de mariage forcé, d'adoption illégale
ou d'autres formes d'exploitation. Ils se déplacent d’un pays à l’autre et des réseaux de trafic opèrent
dans le monde entier.
Les personnes les plus vulnérables à la traite des êtres humains sont souvent celles qui vivent dans la
pauvreté, sont marginalisées par la société, sont victimes de discrimination, sont déplacées ou
réfugiées, manquent d'éducation ou sont confrontées à d'autres formes d'oppression. $

Remarque :
Il existe également des violences fondées sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre, également
connues sous le nom de phobie de la violence LGBT, qui font référence à la discrimination, au
harcèlement, aux abus, aux préjudices ou à la violence physique, émotionnelle ou psychologique
contre autrui en raison de son orientation sexuelle ou de son genre, réel ou perçu. . identité ou
expression de genre.
Les personnes LGBT+ (genderqueer, gay, bisexuelle, transgenre, queer et autres identités et
orientations sexuelles non conformes au genre) sont souvent victimes de violences fondées sur leur
orientation sexuelle. Cela peut inclure des agressions physiques, des attaques verbales, du chantage,
des agressions sexuelles, de la violence domestique, de la discrimination sur le lieu de travail, de
l'ostracisme social, des discours de haine et même des crimes de haine.
Ces formes de violence reposent sur des préjugés et des normes sociales négatives à l’encontre des
personnes LGBT+.

SECTION 3 : Les causes et les conséquences des VBG


Sous-section 1 : Les causes
Les Violences Basées sur le Genre ont des causes complexes et multifactorielles.
Les facteurs généralement associés à ces violences :
A- Les normes sociales et culturelles :
Les normes sociales et culturelles font référence aux attentes, croyances et comportements
considérés comme acceptables ou appropriés dans une société donnée. Ils sont influencés par des
facteurs tels que les valeurs, les traditions, les croyances religieuses, les rôles de genre et les
influences sociales.
Les normes sociales et culturelles définissent quels comportements et attitudes sont considérés
comme « normaux » ou « acceptables » dans des situations spécifiques. Ils peuvent affecter de
nombreux aspects de la vie, notamment les relations, la famille, l’éducation, le travail, la politique, la
religion et l’apparence. Ils peuvent perpétuer les inégalités de pouvoir, la discrimination et la
violence fondées sur le genre, l’orientation sexuelle, l’origine ethnique, l’exclusion sociale, la religion.
$
Des exemples de telles normes :
1. Normes de genre rigides : des rôles et des comportements rigides qui prescrivent aux hommes et
aux femmes peuvent conduire à des violences basées sur le genre. Autrement dit, les hommes
doivent être dominants, agressifs ou contrôlants, tandis que les femmes doivent être soumises,
dociles ou sexuelles, ce qui renforce les inégalités de pouvoir et peut justifier la violence contre les
femmes.

2. Culture machiste : Dans certaines cultures, la domination masculine conduit à une insistance
excessive sur la masculinité, appelée machisme. Cette culture encourage les hommes à exercer un
contrôle et une domination sur les femmes, ce qui peut conduire à la violence.

3. Cultures de violence : Dans certaines cultures, la résolution violente des conflits est valorisée ou
normalisée. Cela peut conduire à la perpétuation de la violence sexiste, dans la mesure où la violence
devient un moyen accepté de résoudre les problèmes ou d’affirmer le pouvoir. $

4- Normes de consentement t de sexualité : Les normes sociales peuvent minimiser l’importance du


consentement et perpétuer des idées sur la sexualité. Par exemple, le mythe du droit des hommes à
la sexualité sans consentement peut faciliter les agressions sexuelles et les violences sexuelles. $

B- L’inégalité économique et sociale :


L’inégalité économique et sociale joue un rôle significatif dans les VBG.
Voici quelques-unes des façons dont ces inégalités contribuent aux VBG :
1. Dépendance financière : Lorsqu’une personne dépend financièrement d’une autre personne, cela
crée une situation de vulnérabilité et de dépendance. La peur de perdre un soutien financier peut
empêcher les victimes de mettre fin à une relation abusive ou de changer d'autorité sur leur
agresseur.

2. Discrimination sur le lieu de travail : Les femmes sont souvent confrontées à une discrimination
économique sur le lieu de travail, comme des salaires inférieurs, des opportunités de promotion
limitées et un emploi instable. Cela peut rendre difficile pour les femmes de subvenir à leurs besoins
et à ceux de leur famille, ce qui les rend plus vulnérables à la violence sexiste.

L'égalité des genres dans le contexte de l'urgence ...

https://press.un.org/fr/2022/fem2213.doc.htm

3. La pauvreté et marginalisation :
Les personnes vivant dans des communautés pauvres ou marginalisées se heurtent souvent à
des obstacles supplémentaires pour accéder à une éducation adéquate, à des soins de santé,
à un emploi décent et à des ressources économiques. Ces conditions de vie précaires peuvent
créer un environnement propice à l’exploitation et à la violence, augmentant ainsi le risque
de violence sexiste.
4- Les inégalités de pouvoir :
Les normes de genre exacerbent les inégalités de pouvoir entre hommes et femmes et
peuvent conduire à des violences basées sur le genre. Les normes sociales qui valorisent la
domination masculine et l’infériorité féminine peuvent créer un environnement propice aux
abus de pouvoir et à la violence.
5- Accès limité à la justice : Les personnes vivant avec des inégalités économiques et sociales
peuvent avoir un accès limité à la justice et aux services de soutien. Cela peut être dû à des
obstacles financiers, à une discrimination institutionnelle ou à un manque de connaissance
des droits et des ressources disponibles. $

C- Les conflits, l’insécurité et l’instabilité politique :


Ces raisons constituent les principales préoccupations et peuvent varier selon les
circonstances. Les conflits armés et l’insécurité provoquent des tensions, des
traumatismes et des niveaux élevés de stress au sein des communautés. Cela peut
conduire à une augmentation de la VBG, car les individus peuvent adopter des
comportements violents et abusifs envers les autres en réponse à leur propre
douleur. La présence d’armes et la militarisation pendant un conflit peuvent donc
contribuer à la violence sexiste. Les armes à feu augmentent la gravité et les
conséquences des agressions sexuelles et de la violence domestique. Les groupes
armés peuvent également utiliser la violence sexuelle comme tactique de guerre pour
déstabiliser les communautés et humilier les populations. L’insécurité oblige alors
souvent les gens à fuir leur foyer et à chercher refuge ailleurs. $ Les personnes
déplacées sont particulièrement vulnérables à la violence sexiste en raison de
leurs conditions de vie précaires, de leur manque de protection et de leur
dépendance croissante à l’égard de tiers pour leur sécurité et leur matériel. Les
conflits armés, les tensions politiques et l’instabilité dans une région ou un
pays peuvent tous conduire à des violences basées sur le genre. Les situations
de conflit créent un climat d’impunité qui affaiblit les institutions de justice et
de protection. Elle peut également être associée à une discrimination fondée sur
des différences nationales, raciales, religieuses ou autres. Autrement dit,
lorsque certains groupes sont marginalisés, discriminés ou stigmatisés, ils
peuvent être plus vulnérables à la violence et à l’exploitation.

Remarque : L’application inadéquate de la loi est l’une des causes de la violence sexiste, en
particulier dans les pays en développement ; les failles des systèmes judiciaires et l’impunité
encouragent les auteurs et dissuadent les victimes.$

Sous-section 2 : Les conséquences :


La VBG a de graves conséquences sur les individus, les familles, les communautés et la société dans
son ensemble. $
A- Les conséquences physiques et psychologiques :
1. Les conséquences physiques :

Les conséquences physiques de la VBG sont graves et variées. Plus précisément, les
conséquences physiques courantes du VBF sont :
• Blessures et traumatismes : les victimes de VBG peuvent subir des traumatismes
tels que des fractures, des coupures, des brûlures et des blessures internes.
L’agression sexuelle peut également entraîner des coupures, des lacérations et des
traumatismes génitaux.
• Complications médicales : la VBG peut entraîner de graves complications
médicales. Par exemple, les victimes d’agression sexuelle courent un risque accru de
contracter des infections sexuellement transmissibles (IST), notamment le VIH. Les
grossesses sexuelles résultant d’une agression sexuelle peuvent également entraîner
des complications médicales.

Infections sexuellement transmissibles


https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/infections-sexuellement-
transmissibles

• Douleur chronique : les victimes de VBG peuvent souffrir de douleurs chroniques dues à
des blessures physiques. La douleur peut toucher différentes parties du corps comme la tête, le
cou, le dos, les membres et les organes génitaux.

• Handicap physique : les blessures graves causées par la VBG peuvent entraîner un handicap
physique permanent ou temporaire. Cela peut inclure des troubles du mouvement, une
déficience visuelle ou auditive, une défiguration et une déficience fonctionnelle.

• Problèmes de santé reproductive : la VBG peut avoir des effets sur la santé reproductive
des victimes. L'agression sexuelle peut entraîner des lésions génitales, des infections, des
irrégularités menstruelles, des problèmes d'inefficacité et des complications liées à la
grossesse et à l'accouchement.

Il est important de noter que ces conséquences physiques peuvent varier en fonction de la
gravité de la VBG subie et des circonstances individuelles. $

2. Conséquences psychologiques :
Les conséquences psychologiques sont les effets émotionnels et mentaux provoqués par un
événement traumatisant ou une situation difficile. Dans le cas de la VBG, les conséquences
psychologiques sont multiples et profondes.

Exemples de conséquences psychologiques de la VBG :

• Trouble de stress post-traumatique (SSPT) : les survivants de VBG peuvent


développer un SSPT, caractérisé par des flashbacks, des cauchemars, de
l'agitation, une hyperexcitation et une détresse émotionnelle intense et
persistante. Le trouble de stress post-traumatique (SSPT) peut avoir un impact
significatif sur la qualité de vie et la santé mentale.
• Dépression : les victimes de VBG courent un risque accru de dépression. Ils
peuvent éprouver une profonde tristesse, une perte d’intérêt pour les activités
qu’ils appréciaient autrefois, une léthargie, des pensées suicidaires et une perte
d’estime de soi. $

Anxiété : Il s'agit d'une conséquence courante de la VBG. Les survivants peuvent


ressentir une anxiété généralisée, des crises de panique, des phobies spécifiques, une
hyperventilation, des tremblements et des difficultés de concentration. Il peut également
exister une peur persistante d’une nouvelle agression.

• Troubles de l'alimentation : la VBG peut entraîner des troubles de l'alimentation tels


que l'anorexie, la boulimie ou des troubles alimentaires compulsifs. Ces maladies sont souvent
utilisées comme mécanisme de survie ou pour tenter de reprendre le contrôle de son corps.

• Troubles du sommeil : les victimes de VBG peuvent souffrir de problèmes de


sommeil tels que l'insomnie, des cauchemars récurrents et des troubles du sommeil liés à
l'anxiété. Ces troubles peuvent aggraver d’autres symptômes psychologiques et physiques. $

B- Les conséquences sociales et les conséquences économiques :


1. Les conséquences sociales :
Les conséquences sociales de la VBG font référence à l'impact sur les relations
familiales et amicales, la participation sociale et le statut social de la victime.
Premièrement, l’isolement social, où les victimes de VBG peuvent se retrouver
socialement isolées. Ils peuvent avoir des difficultés à entretenir des relations
avec leur famille, leurs amis ou la communauté en raison de la honte, de la
honte ou de la peur du jugement. L'isolement social peut également résulter
d'une manipulation de la part de l'agresseur, qui peut limiter l'accès de la
victime à son réseau de soutien.
Deuxièmement, la stigmatisation et le blâme Les victimes de VBG peuvent être
confrontées à la honte et au blâme pour ce qu'elles ont vécu. Des attitudes
sociales négatives peuvent entourer la victime, lui reprochant d'avoir causé ou
mérité un impact significatif sur son estime de soi, sa confiance et sa capacité à
reconstruire son estime de soi. $

Troisièmement, les difficultés professionnelles : la VBG peut affecter la participation


professionnelle des victimes. Elles peuvent avoir des difficultés à conserver leur emploi en
raison des conséquences physiques et psychologiques et du stress associés à la violence
sexiste. Les victimes peuvent également faire l’objet de représailles sur le lieu de travail.

Par conséquent, la VBG peut limiter l'autonomie et la liberté de la victime en raison


d'une perte d'autonomie et de liberté. Ils peuvent être contraints de limiter leurs mouvements,
leurs activités et leurs choix pour éviter les agresseurs ou pour se protéger. Cela peut entraîner
des opportunités limitées pour leur développement personnel, professionnel et social.
Ensuite, il y a des changements dans les relations : les VBG peuvent avoir un impact
sur les relations d’une victime. $ Elles peuvent avoir des difficultés à faire confiance aux
autres, à nouer des relations étroites ou à entretenir des relations saines et équilibrées.

2. Les conséquences économiques :

Les conséquences économiques de la VBG font référence à l’impact financier et


économique subi par les victimes. Ces conséquences peuvent être exprimées comme suit :

 Perte d’emploi : Les victimes de VBG peuvent être confrontées au chômage en


raison des effets physiques, psychologiques et du stress de la violence qu'elles
subissent. Les absences répétées, les retards, les difficultés de concentration ou
l'incapacité d'accomplir ses tâches professionnelles peuvent entraîner un
licenciement ou une démission forcée.
 Difficultés financières : les victimes peuvent être contraintes de dépenser de
l'argent pour des soins médicaux, des conseils juridiques, un hébergement sûr
ou d'autres services liés à leur sécurité. La perte d'un emploi ou l'incapacité de
travailler peuvent également entraîner une perte de revenu ou une dépendance
financière à l'égard de l'agresseur. $
 Perte de stabilité économique : les victimes peuvent être contraintes de quitter
leur domicile ou leur communauté, abandonnant ainsi leurs réseaux de soutien
et leurs ressources financières. Les victimes peuvent également perdre l’accès
aux actifs et ressources partagés, ce qui peut avoir un impact sur leur sécurité
financière à long terme.
 Difficultés d'emploi : les victimes de VBG peuvent avoir des difficultés à
trouver un emploi en raison de l'impact des expériences traumatisantes sur
leurs compétences, leur confiance en elles et leurs réseaux de soutien. Des
obstacles tels que la stigmatisation, la discrimination ou la peur de violences
futures peuvent également rendre difficile la recherche et le maintien d'un
emploi stable.
 Impact sur l'éducation et la formation : la pauvreté des apprentissages peut
être affectée par des perturbations scolaires, des difficultés de concentration ou
la nécessité de consacrer du temps à résoudre des problèmes liés à la violence.
$
C- Les conséquences intergénérationnelles :
La VBG peut affecter les générations futures, perpétuant les cycles de violence. Les enfants
qui grandissent dans un environnement où la VBG est présente peuvent être témoins de
problèmes à long terme. Ces effets peuvent se transmettre de génération en génération,
affectant les victimes directes et leurs enfants.

Ces caractéristiques sont les suivantes :

 Transmission de la violence : les enfants qui grandissent dans des


environnements où la VBG est présente courent un risque accru de
reproduire ces comportements violents à l'âge adulte. Ils peuvent
apprendre des comportements destructeurs et accepter la VBG comme
une norme acceptée dans leurs relations. $
 Traumatisme complexe : les victimes de VBG peuvent développer un
traumatisme complexe, un type de traumatisme résultant d'une
exposition répétée et prolongée à la violence. Ce traumatisme peut
affecter la façon dont ils interagissent et élèvent leurs enfants, créant
ainsi un environnement familial rempli de stress, de peur et
d’insécurité.
 Effets sur la parentalité : les victimes de VBG peuvent éprouver des
difficultés dans leur rôle parental en raison des effets psychologiques et
émotionnels de l'exposition à la violence. Ils peuvent avoir des
difficultés à établir des relations de confiance avec les enfants, à gérer
des comportements problématiques ou à fournir un environnement sûr
et sécurisé.
 Cycle de violence : Les enfants qui sont témoins ou victimes de VBG
risquent de devenir victimes ou auteurs dans leurs relations futures.
Cela peut créer un schéma de violence qui se répète de génération en
génération.$
 Effets sur le développement : les enfants exposés à la VBG peuvent
souffrir de troubles du développement, de problèmes de comportement,
de difficultés scolaires, de troubles de l'attachement et de problèmes de
santé mentale à long terme. Ces effets peuvent avoir un impact sur leur
qualité de vie. $

CHAPITRE 2 : LES CLASSEMENTS DES INFRACTIONS LIEES AUX VIOLENCES BASEES SUR LE GENRE :
Premièrement, la VBG couvre un large spectre et est principalement perpétrée contre
les femmes et les filles en raison de leur sexe ou de leur genre, mais les hommes et les
garçons peuvent également en être victimes, ce qui signifie que la VBG est un problème
majeur qui touche de nombreuses personnes. $

À Madagascar, les lois sur les violences basées sur le genre sont régies par le Code pénal
malgache et prévoient diverses infractions spécifiques. Les principaux crimes classés
comprennent le viol, la violence sexuelle, la violence domestique, la violence physique,
l'agression sexuelle, le harcèlement sexuel, le mariage précoce, la traite des personnes à des
fins d'exploitation sexuelle et la mutilation génitale féminine. La loi malgache condamne
sévèrement ces crimes et dispose de dispositions légales pour protéger les victimes et
poursuivre les auteurs de ces actes répréhensibles.

La criminalité liée à la VBG inclut donc toutes les formes de criminalité ainsi que les crimes
commis en raison du sexe d'une personne. Afin de pouvoir répondre aux questions de ce
chapitre, le système juridique du pays comprend des classifications des crimes liés à la VBG
qui sont conçues pour évaluer la gravité et la gravité des différentes formes de VBG. $

SECTION 1 : LES CRIMES DES VBG :


Le code pénal malgache prévoit plusieurs délits liés aux violences basées sur le genre, qui
sont classés selon leur gravité et leur impact sur la victime.

Selon le code pénal de Madagascar, les infractions liées à la VBG comprennent les infractions
suivantes.

Sous-section 1 : Les violences physiques et les violences sexuelles


A- Les violences physiques :
Ces types de violence physique peuvent être commis dans le contexte de violences basées sur
le genre, où les victimes sont ciblées en raison de leur sexe. La VBG peut cibler les femmes,
les filles, les hommes ou les garçons dans la société.

Il est important de souligner que la violence basée sur le genre, y compris la violence
physique, constitue un crime grave et que les personnes qui commettent ces actes peuvent être
soumises à des sanctions pénales en vertu du code pénal malgache, qui varient en fonction des
circonstances de l’affaire. $

Formes de violence | ONU Femmes


https://www.unwomen.org/fr/what-we-do/ending-violence-against-women/faqs/types-of-
violence

Selon le code pénal malgache, les violences physiques liées aux crimes des VBG peuvent inclure les
infractions suivantes :
1- Coups et blessures volontaires légers :
Les voies de fait et les coups et blessures sont considérés comme des infractions pénales
distinctes. Selon l’article 323 du CPM : « les coups et blessures volontaires légers sont définis comme
toute atteinte à l’intégrité physique ou psychique d’une personne qui n’a pas entrainé d’incapacité
totale de travail (ITT) supérieure à huit jours », c’est-à-dire provoquer intentionnellement des
blessures légères, mais pas une incapacité totale (ITT) supérieure à dix jours.

Dans le contexte de la VBG, ces attaques et préjudices intentionnels sont perpétrés contre une
personne en raison de son sexe, de son genre ou de son statut social, et sont souvent motivés
par des préjugés et des déséquilibres de pouvoir.

Ce dernier fait référence à des actes intentionnels de violence physique qui causent un
préjudice mineur à une personne en raison de son sexe ou de son rôle social. Ces actes
peuvent inclure des coups de poing, des coups de pied, des gifles, des poussées, des morsures,
des égratignures, des poussées, des égratignures ou des brûlures mineures, entraînant des
blessures. $

Article 222-13 - Code pénal

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000045071404

Ces violences peuvent être commises dans le cadre d'une relation intime ou familiale, ou plus
généralement, dans le contexte de discrimination fondée sur le sexe ou le genre.

2- Menaces de violence physique :


Les menaces de violence physique liées aux infractions de VBG sont des menaces ou des
actes d'intimidation qui causent un préjudice physique à une personne en raison de son sexe,
créant une crainte raisonnable pour sa sécurité. Cela peut inclure des situations dans lesquelles
le délinquant menace de recourir à la force pour frapper, blesser ou tuer la victime.

Dans les relations abusives ou les situations de violence domestique, ces menaces peuvent
être utilisées pour exercer un contrôle, susciter la peur ou maintenir une relation de pouvoir
sur la personne. Ces menaces peuvent donc être verbales, écrites ou non verbales. Elles sont
considérées comme des formes de violence psychologique qui créent un climat de peur et
d'insécurité pour la victime. $

Dans les crimes de VBG, les menaces de violence physique peuvent être utilisées pour
maintenir les victimes dans la soumission, les empêcher de signaler les abus ou exercer un
contrôle coercitif sur leur vie et leurs choix.

Eh bien, les sanctions spécifiques pour ce type de crime dépendent des lois en vigueur et des
circonstances spécifiques de chaque cas.$

Voici quelques articles pertinents du code pénal malgache :


 Article 324 du CPM : Menace de commettre des actes de violence : cet article
réprime les menaces verbales ou écrites visant à commettre des actes violents
contre une personne. Les menaces de violence physique liées aux VBG entrent dans
cette catégorie.
 Article 330 du CPM : Menace de mort : cet article réprime les menaces de mort
proférées contre une personne, que ce soit de manière directe ou indirecte. Les
menaces de violences physiques graves pouvant causer la mort en relation avec les
VBG peuvent être couvertes par cet article.
 Article 332 du CPM : Menace de commettre un crime ou un délit contre les
personnes : cet article punit les menaces de commettre un crime ou un délit
susceptible de causer des dommages à une personne.$

3- Les violences physiques ayant entraîné la mort sans intention de la donner :

Ce type de violence fait référence à une situation dans laquelle une personne est soumise à
une violence physique entraînant accidentellement sa mort, ce qui constitue une infraction
pénale extrêmement grave.

Alors, bien sûr, ils peuvent résulter d'une agression physique, d'un abus ou d'un service
physique infligé à une victime en raison de son sexe ou de son genre.

Ces cas peuvent alors surgir dans le contexte de violences domestiques, de violences
sexuelles, de mariages forcés, de mutilations génitales féminines, de crimes d’honneur ou
d’autres formes de violences basées sur le genre.

Même s'ils ne recherchent pas intentionnellement la mort, ces actes constituent néanmoins des
infractions graves et peuvent donner lieu à des poursuites pénales.

En vertu du code pénal malgache, la violence physique causant involontairement la mort est
punie en vertu de plusieurs articles.$
Voici quelques articles liés à ces violences prévues par le code pénal malgache :
 Article 311 du CPM : Coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort sans
intention de la donner, cet article réprime les actes de violence physique qui ont
causé la mort d’une personne sans qu’il y ait eu d’intention délibérée de donner la
mort. Cela peut inclure des situations où une personne commet des actes de
violence qui entrainent accidentellement la mort d’une autre personne.
 Article 313 du CPM : Coups et blessures volontaires ayant entrainé une infirmité
permanente ou l’incapacité de travail, cet article réprime les actes de violences
physiques qui causent une infirmité permanente ou une incapacité de travail à une
personne. Bien que cet article ne se concentre pas spécifiquement sur le cas de
décès, il peut être appliqué lorsque les violences ont causé la mort.$

4- Les mutilations volontaires :


Il s’agit d’actes intentionnels de mutilation ou de dommages physiques intentionnels à une
personne. Ces mutilations peuvent prendre de nombreuses formes, telles que les mutilations
génitales masculines, l'infibulation, la castration, la mastectomie, la scarification et les
brûlures, et ce type de violence est considéré comme l'une des formes les plus graves de
violence sexiste en raison des effets physiques durables qu'elles ont sur les personnes. leurs
victimes. , conséquences psychologiques et sociales. Par conséquent, les mutilations
volontaires sont souvent pratiquées dans le cadre de mariages forcés, de certaines pratiques
culturelles ou religieuses traditionnelles, ou comme moyen de punir les femmes ou les filles
qui violent les normes comportementales ou les règles sociales. Ces actes peuvent être
considérés comme des crimes graves et doivent faire l’objet de poursuites judiciaires, souvent
dans le but de contrôler, d’humilier, de punir ou d’exercer un pouvoir sur une personne en
fonction de son sexe ou de son genre.$

La mutilation volontaire constitue donc une grave violation des droits humains commise à
l’encontre des femmes et des filles, mais elle peut également affecter les hommes et les
garçons. Ces pratiques sont largement condamnées et interdites par le droit international, ainsi
que par de nombreux systèmes juridiques nationaux.$

Voici quelques articles concernant les mutilations volontaires selon le code pénal malgache :
 Article 316 du CPM : Atteintes volontaires à l’intégrité physique ayant entrainé une
mutilation ou une infirmité permanente, cet article réprime les actes des violences
physiques qui causent une mutilation ou une infirmité permanente à une personne.
Cela peut inclure des situations où une personne est délibérément blessée ou
mutilée de manière à causer une perte des membres ou d’une fonction corporelle.
 Article 330 du CPM : Menaces de mort, cet article réprime les menaces de morts
qu’elles soient exprimées directement ou indirectement. Dans le cadre des VBG, il
peut être appliqué lorsque des menaces de mutilation sont proférées contre une
personne. $
B- Les violences sexuelles :
Le code pénal de Madagascar considère la violence sexuelle comme un crime de violence
sexiste ; la violence est définie comme tout acte sexuel commis contre une autre personne
sans son consentement, y compris le viol, l'agression sexuelle, le harcèlement sexuel, la
prostitution forcée, le mariage forcé et l'inceste. Le code pénal malgache prévoit des sanctions
pénales sévères contre les auteurs de violences sexuelles, les peines prévues variant selon la
gravité du crime commis.$

Conformément au code pénal malgache, les violences sexuelles qualifiées crimes des VBG sont
présentées comme suit :
1- Le viol :
L’article 331 du code pénal malgache définit le viol comme : « le fait de contraindre une personne par
la violence, la menace de violence, ou en utilisant une manœuvre frauduleuse à subir un acte de
pénétration sexuelle de quelque nature que ce soit, de manière à causer à la victime une atteinte
physique ou morale ».
Le viol est un acte de violence sexuelle dans lequel une personne est contrainte d'avoir des
rapports sexuels non consensuels en raison de son sexe, dans le but de la contrôler, de la
dominer, de l'humilier ou de la violer physiquement ou psychologiquement. Cette dernière
forme de violence sexuelle est extrêmement grave et peut avoir des conséquences
traumatisantes à long terme pour la victime.

Le viol peut être commis par un individu, un groupe ou même un agent de l'État, et peut
impliquer la pénétration forcée d'un organe sexuel, qu'il s'agisse d'une pénétration vaginale,
anale ou orale ou d'autres formes de contact sexuel non consensuel. Elle peut s'accompagner
de violences physiques, de menaces, de coercition ou de consommation de drogues ou
d'alcool pour affaiblir la victime. $ Le viol est un crime dans la plupart des systèmes juridiques et
est puni par la loi, qui varie d'un pays à l'autre et dont l'objectif général est de protéger la victime, de
poursuivre l'auteur du crime et de prévenir de telles violences. $

Selon le code pénal malgache :


 Article 331-1 : « Le viol est puni de travaux forcés à perpétuité lorsqu’il est commis
avec préméditation, lorsqu’il est commis en réunion (par plusieurs personnes),
lorsqu’il est commis sur un mineur de moins de 15 ans, ou lorsque la victime est
enceinte au moment de l’infraction ».
 Article 331-2 : « Le viol est puni de travaux forcés à temps lorsque l’une des
circonstances prévues l’article 331. »$

2- L’atteinte sexuelle :
Selon le code pénal malgache, l’agression sexuelle est une infraction liée au crime de VBG ; elle est
définie comme tout acte à caractère sexuel commis contre une autre personne sans son
consentement.
L'abus sexuel peut prendre différentes formes, comme des attouchements, des caresses sans
consentement, un comportement exhibitionniste, des propositions sexuelles non sollicitées ou tout
autre comportement sexuel imposé à une autre personne contre sa volonté.
La loi malgache considère l'agression sexuelle comme un délit grave ; les sanctions pour ce délit
varient en fonction de l'âge de la victime, des violences commises, de l'existence d'une relation de
confiance entre l'agresseur et la victime et d'autres circonstances aggravantes. Selon la gravité du
délit commis, les peines peuvent aller de plusieurs années de prison à des peines plus sévères. $
Dans le contexte des VBG, ces agressions sexuelles peuvent être commises par des individus ou des
groupes. Les abus sexuels sont souvent utilisés comme moyen de domination et d'intimidation et
visent à humilier et à violer les droits fondamentaux de la victime.
Il est important de souligner que dans la plupart des systèmes juridiques, l’agression sexuelle
constitue un délit punissable et condamné par la loi.$
3- L’agression sexuelle :
Le Code Pénal de Madagascar définit l'agression sexuelle comme une violence sexuelle, qui est
considérée comme un délit de violence basée sur le genre. L'agression sexuelle est définie comme
tout acte à caractère sexuel commis contre une autre personne sans son consentement, y compris
les attouchements, les baisers forcés et toute forme d'agression sexuelle. de comportement sexuel
compulsif.

Le code pénal malgache prévoit des sanctions sévères à l’encontre des auteurs de ces actes, avec des
peines allant de 20 ans d’emprisonnement à la réclusion à perpétuité pour travaux forcés en cas
d’agression sexuelle sur mineur, selon la gravité du fait. Encore plus sérieux.

Les agressions sexuelles peuvent prendre différentes formes comme le viol ; la tentative de viol ;
l’agression sexuelle avec ou sans pénétration ; l’exploitation sexuelle ; l’inceste ; le mariage forcé,
etc.$ Ces comportements se caractérisent par des contacts sexuels obtenus par la force, la menace,
la coercition, la manipulation ou l'abus de pouvoir.

Notamment, les agressions sexuelles restent un problème majeur à Madagascar, de nombreuses


victimes ne signalant pas ces actes en raison des tabous sociaux et de la peur des représailles. $

SOUS-SECTION 2 : Les violences conjugales et le mariage forcé :


A- Les violences conjugales :
La violence est également considérée comme un délit de violence sexiste dans le code pénal
malgache ; elle fait référence à tout acte de violence physique, psychologique ou sexuelle commis
par un conjoint ou partenaire intime contre un autre conjoint ou partenaire intime, comme dans le
cadre d'un mariage, d'un partenariat civil. ou une relation syndicale de fait. relation. La violence
domestique peut causer de graves dommages physiques et un traumatisme psychologique durable
aux victimes. $

La violence domestique peut prendre différentes formes, notamment :

 Violence physique : comprend les coups, les gifles, l'étranglement, les brûlures
et toute autre forme de viole
 nce physique infligée à la victime.
 Violences sexuelles : Il s'agit d'actes sexuels non consensuels tels que le viol,
l'agression sexuelle, le harcèlement sexuel et toute autre forme de coercition
sexuelle.
 Abus psychologique : implique un comportement verbal, émotionnel et mental
conçu pour contrôler, humilier, intimider ou manipuler la victime. Cela peut
inclure des insultes, des menaces, une surveillance constante, des calomnies et
une manipulation émotionnelle.
 Violence économique : Cela se produit lorsqu'un partenaire exerce un contrôle
financier sur la victime, l'empêchant d'accéder aux ressources financières, la
privant de moyens financiers ou la privant d'autonomie financière. $

Agression sexuelle et harcèlement : les faits

https://canadianwomen.org/fr/les-faits/les-agressions-sexuelles/

Ces formes de violence domestique sont considérées comme des délits car elles violent les droits
fondamentaux des personnes, portent atteinte à leur intégrité physique et mentale et créent un
climat de peur et de domination dans les relations.$

B- Le mariage forcé :
Le mariage forcé est la pratique consistant à épouser une autre personne sans son
consentement éclairé et/ou sous la contrainte, généralement dans le cadre de normes sociales
ou culturelles. Les atteintes aux libertés individuelles sont sanctionnées par l'article 330-1 du
Code pénal malgache, qui dispose que : « Le fait de soustraire un enfant mineur des mains de ceux
qui ont le droit de le garder, ou de l’emmener hors du territoire malgache, en vue de contraindre ou
de forcer cet enfant à contracter mariage ou union forcé, constituera une atteinte à la liberté
personnelle et sera puni d’une peine de travaux forcés à perpétuité. Lorsqu’il n’y a pas de
soustraction d’enfant, l’auteur encourt une peine de travaux forcés à temps de 10 à 15 ans ».

Le mariage forcé est également considéré comme un crime de violence sexiste car il s’agit
d’une pratique de mariage forcé sans le consentement libre et éclairé de l’individu. De tels
mariages violent les droits fondamentaux, notamment les droits des époux à la liberté, à
l'autonomie, à la sécurité et à la dignité.

Le mariage d'enfants à travers les yeux des adolescents

https://idrc-crdi.ca/sites/default/files/openebooks/dreamingofabetterlife/9781552506141.html
66
Characters Match
11
Words Match
web
Mariage forcé

https://arretonslesviolences.gouv.fr/besoin-d-aide/mariage-force

Voici quelques caractéristiques du mariage forcé :

 Absence de consentement libre et éclairé : dans le mariage forcé, l'une ou les


deux parties sont forcées d'accepter le mariage contre leur gré. Le
consentement libre et éclairé est crucial pour tout mariage légal et moral.
 Coercition et pression : les personnes affectées peuvent être confrontées à
différentes formes de coercition et de pression, telles que les menaces ; la
violence physique ou psychologique ; la pression familiale ou communautaire ;
les mariages arrangés imposés par les parents, les tuteurs ou d'autres membres de
la famille.
 La vulnérabilité et l'impact disproportionné des femmes et des filles : les femmes
et les filles sont souvent les principales victimes du mariage forcé et peuvent
subir de graves conséquences sur leur santé physique et mentale, leur éducation,
leur autonomie, leur liberté et leur avenir.$

SOUS-SECTION 3 : Les mutilations génitales féminines et Traite des personnes :


A- Les mutilations génitales féminines :
Les mutilations génitales féminines (MGF) sont une pratique traditionnelle néfaste qui altère
ou porte atteinte aux organes génitaux externes ou internes des femmes et des filles sans
justification médicale. Ces pratiques violent les droits fondamentaux, notamment le droit à
l'intégrité corporelle et le droit à la santé, à la sécurité. et la dignité des femmes et des filles.

Selon le Code Pénal de Madagascar, les MGF sont passibles de sanctions spécifiques aux
articles 317-1, 317-2 et 317-3 :$

Mutilations génitales féminines

https://www.unfpa.org/fr/mutilations-genitales-feminines

95
Correspondance des personnages
13
Correspondance des mots
web
Mutilations sexuelles et droit à l'intégrité physique de l' ...

https://journals.openedition.org/crdf/7383

- Article 317-1 : Les atteintes volontaires à l’intégrité des organes génitaux féminins,
impliquant une mutilation ou une infirmité permanente, sont punies de peines allant de
travaux à temps à perpétuité selon la gravité des lésions causées.
- Article 317-2 : Lorsque la mutilation génitale féminine entraine la mort de la victime,
l’auteur est puni de la réclusion criminelle à perpétuité.
- Article 317-3 : Toutes personnes participant à une pratique collective de mutilation génitale
féminine, qu’elle soit complice ou coauteur, est punie de la même. $
Voici quelques éléments caractéristiques des mutilations génitales féminines :
 Altération ou blessure des organes génitaux : la mutilation génitale féminine implique
l'excision, l'ablation ou toute autre forme de mutilation des organes génitaux externes ou
internes des femmes et des filles. Ces pratiques peuvent avoir des conséquences physiques et
psychologiques graves et durables.
 Tradition et pression sociale : Les mutilations génitales féminines sont souvent pratiquées en
raison de croyances culturelles, traditionnelles ou religieuses et de pressions sociales. Leurs
objectifs sont de contrôler la sexualité des femmes, de maintenir des normes de pureté,
d'honneur ou de respectabilité, ou de maintenir des modèles de genre inégaux.
 Violation des droits de l'homme : la mutilation génitale féminine viole les droits
fondamentaux des femmes et des filles, porte atteinte à leur santé physique et mentale, à
leur intégrité physique et à leur autonomie, et s'accompagne souvent de souffrances, de
complications médicales et d'autres conséquences néfastes. $

B- La traite des personnes :

La traite des personnes est un crime grave impliquant le recrutement, le transport, le transfert,
l'hébergement ou l'accueil de personnes par la menace, la violence, la coercition, la tromperie
ou l'abus de pouvoir à des fins telles que l'exploitation sexuelle, le travail forcé, la mendicité
forcée, la transplantation illégale ou d'organes utilisée.

À Madagascar, la traite des personnes est punie par la loi et est considérée comme un délit ; la
législation malgache prévoit des sanctions pénales pour ceux qui se livrent à de telles activités
et des mesures de protection pour les victimes. Les sanctions en cas de traite d'êtres humains
varient en fonction de la gravité du crime et peuvent inclure une peine de prison et des
amendes substantielles.$

Selon le code pénal de Madagascar, la traite des êtres humains est considérée comme un
crime et est punie en vertu de diverses dispositions du Code pénal, notamment les articles 23,
330-4 et 330-5. $

Voici les dispositions correspondantes :


- Article 23 du CPM : La traite de personne est qualifiée comme un crime contre l’humanité et
est punie de peine sévère conformément aux dispositions du code pénal.
- Article 330-4 du CPM : Le fait de recruter, transporter, transférer, héberger, ou recevoir des
personnes par la force, la fraude, la tromperie, l’abus de pouvoir, ou la vulnérabilité dans
le but d’exploitation sexuelle, de travail forcé, de servitude, d’esclavage ou de pratique
analogue constitue un crime de traite des personnes. L’auteur encourt une peine de
travaux forcés à perpétuité et une amende.
- Article 330-5 du CPM : $

SECTION 2 : LES DELITS DES VBG :

CHAPITRE 3 : LES POINTS GENERAUX CONCERNANT LES VBG À MADAGASCAR :


La VBG est une préoccupation à Madagascar, comme dans de nombreux pays.
La violence basée sur le genre à Madagascar est influencée par des facteurs socio-économiques,
culturels et juridiques. La société malgache est patriarcale, ce qui peut conduire à la perpétuation des
inégalités entre les sexes et à la violence principalement contre les femmes. Des problèmes tels que
la pauvreté, l’accès inégal à l’éducation et à l’emploi et les normes sociales discriminatoires rendent
également les femmes vulnérables à la violence sexiste. $
SECTION 1 : LA POLITIQUE PENALE SUR LES VBG :
Madagascar a également mis en œuvre un plan d'action national pour éliminer les violences
basées sur le genre. Le plan vise à coordonner et à renforcer les efforts visant à prévenir et
combattre la violence sexiste en fournissant des orientations pour la mise en œuvre de
politiques et de programmes spécifiques.

Les objectifs généraux de la politique pénale de Madagascar contre les violences basées sur le
genre sont de maintenir l’ordre public, de prévenir la criminalité, de réprimer les
comportements criminels, de protéger les victimes et de faciliter la réinsertion des délinquants
dans la société. Les autorités malgaches élaborent des politiques et des stratégies pour
renforcer le système de justice pénale, accroître l'efficacité des enquêtes pénales, garantir
l'accès à la justice et promouvoir le respect des droits de l'homme. Cette politique pénale fait
référence aux lignes directrices et mesures adoptées par les autorités publiques nationales en
matière de justice pénale.$
HUITIÈME CONGRÈS DES NATIONS UNIES POUR LA ...

https://digitallibrary.un.org/record/142947/files/a-conf-144-28-rev-1-f.pdf

54
Characters Match
8
Words Match
web
Vingt-quatre entités des nations unies exhortent à l'action ...

https://peacekeeping.un.org/fr/twenty-four-un-entities-urge-immediate-action-to-protect-
women-and-girls-sexual-violence-and-around

Sous-section 1 : Notion de la politique pénale :


A- Définitions et objectifs :
La politique pénale fait référence à un ensemble de principes, d'orientations et de mesures
adoptés par un pays pour mettre en œuvre la politique pénale nationale et appliquer le droit
pénal. Il comprend les décisions politiques, législatives et administratives liées à la
prévention, ainsi que les mesures prises par les autorités compétentes pour prévenir, détecter,
réprimer et punir les infractions pénales.

Les objectifs de la politique pénale sont de maintenir l'ordre public, de prévenir la criminalité,
de punir les auteurs de crimes, de réhabiliter les criminels et d'assurer la sécurité sociale et la
justice. Les objectifs poursuivis par le système judiciaire dans la lutte contre la criminalité, la
protection de la société et la réinsertion des délinquants dans la société. $

Elle identifie les priorités, les stratégies et les moyens pour atteindre ces objectifs, en tenant
compte des ressources disponibles, des facteurs sociaux, économiques et culturels ainsi que
des normes et valeurs du pays concerné. Il énonce donc des principes et des lignes directrices
qui guident les actions des autorités chargées de l'application des lois et du système judiciaire.

La politique pénale de chaque pays peut varier en fonction des valeurs, des priorités et des
besoins spécifiques de chaque société, et peut également être influencée par des facteurs tels
que la culture, les traditions, les normes sociales, le droit international et les principes des
droits de l'homme. $

B- Les aspects de la politique pénale :


La politique pénale comprend plusieurs aspects tels que la définition des infractions pénales,
la détermination des peines, l'organisation du système pénal, les politiques de prévention de la
criminalité, la réinsertion des délinquants dans la société, la protection des victimes et la
coordination entre les différentes agences dans le domaine de la justice pénale.

La politique pénale peut inclure les domaines suivants :

1- Législation pénale : Adopter et réformer les lois pénales pour définir les
crimes, les sanctions et les procédures juridiques.
2- Répression et application de la loi : efforts visant à détecter, enquêter,
appréhender, poursuivre et condamner les suspects criminels.
3- Sanctions pénales : Le choix et l'application des sanctions, notamment les
amendes, l'emprisonnement, les travaux d'intérêt général, etc. $

4- Prévention du crime : Mesures prises pour prévenir le crime telles que la


sensibilisation, l'éducation, le renforcement des capacités, l'élaboration de
plans de réintégration.
5- Protection des victimes : Mesures prises pour protéger les droits et intérêts
des victimes, y compris l'accès à la justice, à l'aide juridique, au soutien
psychologique et matériel.
6- Coopération internationale : Coopérer avec d'autres pays et organisations
internationales pour lutter contre la criminalité, extrader les criminels,
échanger des informations, etc. $

Madagascar a adopté une politique pénale et poursuit les auteurs de ces actes répréhensibles.
La politique pénale de Madagascar contre les VBG vise à prévenir, combattre et punir ces
violences et s’appuie sur les lois nationales en matière de lutte contre les VBG, notamment le
Code pénal malgache et la loi n°2019-008 du 13 décembre 2019. Ces lois reconnaissent
différentes formes de violence basée sur le genre, telles que la violence physique, sexuelle,
psychologique et économique, et prévoient des sanctions spécifiques pour les auteurs de ces
actes.

Il convient toutefois de noter que la politique pénale peut évoluer au fil du temps, en fonction
des priorités nationales, des besoins et des changements socio-économiques. $
Manuel sur les stratégies de réduction de la surpopulation ...

https://www.unodc.org/documents/justice-and-prison-reform/HBonOvercrowding/E-
book._HB_on_Prison_Overcrowding_F.pdf

29
Characters Match
6
Words Match
web
Formes de violence | ONU Femmes

https://www.unwomen.org/fr/what-we-do/ending-violence-against-women/faqs/types-of-
violence

A- Les défis de la politique pénale :


La mise en œuvre efficace de politiques pénales ciblant la violence sexiste peut se heurter à
des défis tels que le manque de ressources, l’accès limité à la justice, la lenteur de
l’administration de la justice, la corruption et la pression sociale. Des efforts sont en cours
pour renforcer le système judiciaire, améliorer la formation du personnel judiciaire,
sensibiliser et apporter un soutien aux victimes. Cela comprend la création de tribunaux
spécialisés, de services d'aide aux victimes et de programmes de sensibilisation pour lutter
contre l'impunité et promouvoir la justice pour les violences basées sur le genre à
Madagascar. $

Engagements nationaux | ONU Femmes

https://www.unwomen.org/fr/what-we-do/ending-violence-against-women/take-action/
commit/government-commitments

62
Characters Match
12
Words Match
web
Madagascar : sensibilisation des jeunes aux abus et ...

https://www.francophonie.org/madagascar-sensibilisation-des-jeunes-aux-abus-et-
exploitations-sexuels-en-ligne-2054
66
Characters Match
12
Words Match
web
Guide de Formation Pour les formateurs dans le ...

https://en.unesco.org/sites/default/files/guide_de_formation_version_francaise.pdf

34
Characters Match
6
Words Match
web
Plate-forme Nationale de Lutte contre les Violences ...

https://evaw-global-database.unwomen.org/en/countries/africa/madagascar/2012/
plateforme-nationale-de-lutte-contre-les-violences-basees-sur-le-genre

66
Characters Match
12
Words Match
web
Créer un centre de prise en charge des victimes de ...

https://www.afd.fr/fr/carte-des-projets/creer-un-centre-de-prise-en-charge-des-victimes-de-
violences-sexuelles

La lutte contre les VBG à Madagascar est confrontée à plusieurs défis, notamment :
1- Sensibilisation et éducation : Malgré les efforts visant à accroître la sensibilisation,
des lacunes subsistent en matière de sensibilisation et d'éducation à la VBG. Certaines
personnes ne comprennent pas encore pleinement ce qu’est la violence sexiste, ses
conséquences et comment la prévenir.

2- Stéréotypes et normes sociales : Les stéréotypes de genre et les normes sociales


dominantes conduisent à la perpétuation de la violence basée sur le genre. Les attitudes
discriminatoires à l’égard des femmes et des filles et les notions de masculinité toxique
rendent difficile la lutte contre la violence.
3- Accès à la justice : Pour de nombreuses victimes de VBG à Madagascar, l'accès à la
justice reste limité. Les obstacles comprennent le manque de ressources, la corruption, la
faiblesse des systèmes judiciaires et le manque de confiance dans les institutions. $

La promotion de masculinités saines est la clé de l'égalité ...

https://www.fillespasepouses.org/articles/la-promotion-de-masculinit%C3%A9s-saines-est-la-
cl%C3%A9-de-l%C3%A9galit%C3%A9-des-sexes-mais-comment-y-parvenir/

38
Characters Match
6
Words Match
web
Rapport 2022 sur la situation des droits de l'homme

https://mg.usembassy.gov/fr/rapport-sur-la-situation-des-droits-de-lhomme-a-madagascar-
en-2022/

31
Characters Match
6
Words Match
web
La sensibilisation des communautés pour la réduction des ...

https://www.unicef.org/car/recits/la-sensibilisation-des-communaut%C3%A9s-pour-la-r
%C3%A9duction-des-risques-de-vbg-en-rca

La lutte contre les VBG à Madagascar est confrontée à plusieurs défis, notamment :
a. Sensibilisation et éducation : Malgré les efforts visant à accroître la
sensibilisation, des lacunes subsistent en matière de sensibilisation et
d'éducation à la VBG. Certaines personnes ne comprennent pas encore
pleinement ce qu’est la violence sexiste, ses conséquences et comment la
prévenir.
b. Stéréotypes et normes sociales : Les stéréotypes de genre et les normes
sociales dominantes conduisent à la perpétuation de la violence basée sur
le genre. Les attitudes discriminatoires à l’égard des femmes et des filles
et les notions de masculinité toxique rendent difficile la lutte contre la
violence.
c. Accès à la justice : Pour de nombreuses victimes de VBG à Madagascar,
l'accès à la justice reste limité. Les obstacles comprennent le manque de
ressources, la corruption, la faiblesse des systèmes judiciaires et le
manque de confiance dans les institutions. $
d. Ressources insuffisantes : Les ressources financières, humaines et matérielles
consacrées à la lutte contre les violences basées sur le genre sont souvent
insuffisantes. Cela limite la capacité des autorités et des organisations à mettre
en œuvre des programmes efficaces de prévention, de protection et de soutien
aux victimes.
e. Coordination et collaboration : Une coordination et une collaboration efficaces
entre les différents acteurs tels que les gouvernements, la société civile, les
agences internationales et les communautés locales sont cruciales pour lutter
de manière globale contre la violence basée sur le genre. Cependant, la
coordination peut parfois être limitée, ce qui entrave les efforts de prévention
et de réponse.

Pour relever ces défis, il est clairement nécessaire de renforcer cette politique, cette loi et ces
programmes de prévention, d'améliorer l'accès à la justice, de promouvoir l'éducation et la
sensibilisation, et de mobiliser des ressources adéquates pour soutenir les initiatives de lutte contre
la violence sexiste. $

Engagements nationaux | ONU Femmes

https://www.unwomen.org/fr/what-we-do/ending-violence-against-women/take-action/
commit/government-commitments

428
Characters Match
75
Words Match
web
le débat public sur les violences sexuelles liées aux ...

https://press.un.org/fr/2023/cs15357.doc.htm

84
Characters Match
17
Words Match
web
NORMES MINIMALES

https://www.unfpa.org/sites/default/files/pub-pdf/Minimum
%20Standards.FRENCH.Final_.2020.pdf

43
Characters Match
8
Words Match
web
Ensemble » — initiative visant à faire progresser la ...

https://www.engenderhealth.org/article/engenderhealth-annonce-ensemble-initiative-contre-
la-violence-sexuelle-et-basee-sur-le-genre

56
Characters Match
10
Words Match
web
CADRE INSTITUTIONNEL DE LUTTE CONTRE LA ...

https://www.iom.int/sites/g/files/tmzbdl486/files/documents/iom-gbvic-framework-fr.pdf

B- Les mesures légales prises dans la politique pénale :


La politique pénale de Madagascar en matière de violences basées sur le genre vise à
combattre et prévenir ces comportements en mettant en place des mesures juridiques et des
procédures judiciaires spécifiques.

Les autorités compétentes de Madagascar ont pris un certain nombre de mesures, dont les
actions suivantes :

1- Renforcement de la législation : Des changements législatifs ont été adoptés pour


renforcer la protection des victimes de VBG. Cela comprend l'introduction de
nouvelles infractions pénales et des sanctions plus sévères pour les auteurs de ces
infractions. Madagascar a adopté des lois criminalisant la violence sexiste, notamment
le harcèlement sexuel, la violence domestique, le mariage forcé et d'autres formes de
violence sexiste. $
Les femmes dans la famille et la société

https://www.oecd-ilibrary.org/sites/20543d37-fr/index.html?itemId=/content/
component/20543d37-fr

2- 101
3- Characters Match
4- 16
5- Words Match
6- web
Rapport 2022 sur la situation des droits de l'homme

https://mg.usembassy.gov/fr/rapport-sur-la-situation-des-droits-de-lhomme-a-
madagascar-en-2022/

2- Sensibilisation et prévention : Mener des campagnes de sensibilisation pour


informer la population sur les conséquences néfastes de la VBG et promouvoir
l’égalité des sexes, les droits des victimes et les recours juridiques disponibles. Des
programmes éducatifs sont également développés pour prévenir la violence et
promouvoir le respect mutuel.
3- Renforcer les services de protection : Mettre en place des institutions telles que
les Centres d'écoute et d'orientation (CEO) et les Centres d'accueil des victimes de
violences (CAVV) pour apporter une prise en charge psychologique, juridique et
médicale aux victimes de VBG. $
4- Renforcement des capacités des professionnels : Le personnel du système
judiciaire, comme les magistrats, la police et les travailleurs sociaux, reçoit une
formation spécialisée dans la gestion des cas de violence basée sur le genre pour
améliorer la qualité des enquêtes, des procédures judiciaires et de
l'accompagnement des victimes, c'est-à-dire les juges, les procureurs et les agents
chargés de l’application des lois reçoivent une formation spécialisée dans la
gestion des dossiers liés à la VBG. L’objectif est d’améliorer leurs connaissances,
leurs compétences et leur sensibilité dans le traitement de ces dossiers.
5- Protéger les victimes : Prendre des mesures pour assurer la protection des
victimes, telles que des ordonnances de protection, des refuges d'urgence et des
services de conseil et de soutien psychologique. $

Conseils et soutien psychologique offerts aux étudiants-


es

https://psyced.umontreal.ca/ressources-services/conseils-et-soutien-psychologique-
offerts-aux-etudiants-es/

6- 45
7- Characters Match
8- 6
9- Words Match
10- web
PROGRAMME D'APPUI À LA JUSTICE ET LA LUTTE ...

https://www.undp.org/sites/g/files/zskgke326/files/2023-05/UNDP-HT-Prodoc-
Programme-Justice-PAJLI-2023.pdf

7- Renforcer les mécanismes d'enquête et de poursuites : Le pouvoir judiciaire crée


des unités spécialisées pour enquêter sur les cas de violence sexiste, recueillir des
preuves et engager des poursuites pénales contre les auteurs présumés afin de garantir
des enquêtes efficaces et approfondies.
8- Renforcer la coopération internationale : Madagascar travaille avec les
organisations et partenaires internationaux pour renforcer sa capacité à lutter contre les
violences basées sur le genre, notamment en partageant de bonnes pratiques et en
bénéficiant d'un appui financier et technique. $

9- Stratégie Nationale de Lutte contre les Violences


Basées ...
10-
11- https://evaw-global-database.unwomen.org/en/countries/africa/
madagascar/2017/stratgie-nationale-de-lutte-contre-les-violences-bases-sur-le-
genre
Il convient de noter que l’efficacité de la politique pénale malgache contre les violences
basées sur le genre dépend de la pleine mise en œuvre de ces mesures, de la sensibilisation
continue de la population et de la disponibilité de ressources suffisantes pour répondre à ce
problème de longue date.

La lutte contre les violences basées sur le genre à Madagascar reste un défi majeur en raison
de divers facteurs socio-économiques et culturels. Une collaboration soutenue entre les
gouvernements, la société civile et les agences internationales est nécessaire pour promouvoir
l’égalité des sexes et mettre fin à la violence sexiste. $

Plate-forme Nationale de Lutte contre les Violences ...

https://evaw-global-database.unwomen.org/en/countries/africa/madagascar/2012/plateforme-
nationale-de-lutte-contre-les-violences-basees-sur-le-genre

218
Correspondance des personnages
38
Correspondance des mots
web
Pour une meilleure prise en charge des victimes de la ...

https://reliefweb.int/report/madagascar/pour-une-meilleure-prise-en-charge-des-victimes-
de-la-violence-sexuelle

SECTION 2 : LES PRICIPALES VICTIMES DES VBG :


À Madagascar, les principales victimes des violences basées sur le genre sont les femmes, les filles et
les enfants, même si les hommes et les garçons sont également touchés dans une moindre mesure. Les
femmes et les filles sont particulièrement vulnérables en raison des normes culturelles, des pratiques
traditionnelles et des facteurs socio-économiques et structurels qui existent dans la société malgache,
qui les désavantagent souvent et les rendent plus vulnérables à la violence. De plus, les femmes et les
filles peuvent se heurter à des obstacles pour accéder à la justice et à d’autres formes de soutien en
raison du sexisme et de la stigmatisation associée à la violence sexiste.

Les femmes et les filles contribuent à cette réalité pour plusieurs raisons. $

Rapport 2023 sur la traite des personnes à Madagascar

https://mg.usembassy.gov/fr/rapport-2023-sur-la-traite-des-personnes-a-madagascar/
42
Correspondance des personnages
7
Correspondance des mots
web
Pour une meilleure prise en charge des victimes de la ...

https://reliefweb.int/report/madagascar/pour-une-meilleure-prise-en-charge-des-victimes-
de-la-violence-sexuelle

Sous-section 1 : Inégalités de genre et la pauvreté :


A- Inégalité de genre entre les hommes et les femmes :
Madagascar est confronté à de graves inégalités entre les sexes en matière d'accès aux ressources, aux
opportunités économiques, à l'éducation et au pouvoir. Ces inégalités accroissent la vulnérabilité des
femmes et des filles à la violence sexiste, car elles sont souvent considérées comme socialement
inférieures et sous-estimées.

Les inégalités de genre à l’origine de l’épidémie de VBG :

1- Normes et attitudes :

Les normes sociales et les attitudes discriminatoires à l'égard des femmes et des filles contribuent à la
violence sexiste ; les stéréotypes sexistes perpétuent la perception selon laquelle les femmes sont
inférieures aux hommes, ce qui peut justifier la violence à leur encontre. $

Genre et égalité hommes-femmes

https://www.banquemondiale.org/fr/topic/gender/overview

2- Restreindre l’accès aux droits et ressources :

Les femmes peuvent se heurter à des obstacles socioéconomiques qui limitent leur accès à l'éducation,
à l'emploi, à la propriété foncière et à d'autres ressources de base. Cette inégalité des chances accroît
leur dépendance économique et les rend plus vulnérables à la violence.

3- Manque de participation politique :

Le manque de participation politique des femmes constitue un problème important dans de nombreux
pays, dont Madagascar. Les femmes sont souvent sous-représentées dans les domaines décisionnels
des institutions politiques, tant au niveau local que national. Cela peut être dû à divers facteurs tels que
des barrières structurelles, des pratiques culturelles discriminatoires ou le manque de soutien politique
et institutionnel aux femmes. $

Les faibles niveaux de participation politique des femmes peuvent avoir un impact négatif sur la
démocratie en réduisant la diversité des perspectives et des expériences représentées dans la prise de
décision politique. Par conséquent, la participation politique égale des femmes doit être encouragée en
dispensant une formation aux femmes et en sensibilisant les élus et les citoyens à leurs droits.

B- Pauvreté :

La pauvreté peut également rendre les femmes plus victimes de VBG ; les femmes pauvres ont
souvent des options limitées pour échapper à des situations de violence, comme demander l'asile ou
quitter leur domicile ; elles peuvent également être plus susceptibles d'accepter la violence. $

Les femmes victimes de violence domestique, de mariage forcé, de harcèlement sexuel ou d’autres
formes de violence sexiste sont souvent économiquement vulnérables et risquent de sombrer dans la
pauvreté.

La VBG peut avoir des impacts négatifs sur la santé, l'éducation, l'emploi et les revenus des femmes ;
les conséquences économiques de la VBG peuvent être multiples, allant de la perte de revenu à court
terme due à l'absence du travail ou de l'école, à la réduction des perspectives d'emploi et de leur
capacité à accéder à des services à long terme. ressources économiques à terme. $

Sous-section 2 : Le manque de sensibilisation, d’éducation et la faible autonomie :


A- Le manque de sensibilisation et d’éducation :
Le manque de sensibilisation et d’éducation sur les droits des femmes contribue à la persistance de la
violence. Une connaissance limitée des droits humains et des recours disponibles peut empêcher les
femmes et les filles de demander de l’aide ou de signaler des violences. En fait, le manque de
sensibilisation et d’éducation des femmes à Madagascar est une réalité qui permet la persistance de
problèmes tels que la violence sexuelle et domestique. L'accès limité à l'éducation et à la formation,
ainsi que les normes sociales traditionnelles, peuvent empêcher les femmes malgaches de connaître
leurs droits, de comprendre les diverses formes de violence et de savoir comment y faire face. Cela
peut également les empêcher de reconnaître les signes avant-coureurs de violence ou de demander de
l’aide s’ils sont victimes de violence. $

La sensibilisation aux droits des femmes, à la violence sexiste et aux ressources disponibles est
essentielle pour aider les femmes à reconnaître et à éviter les situations de violence, à se protéger et à
demander de l'aide, et cela peut être réalisé grâce à des campagnes d'information, des programmes de
sensibilisation dans les écoles et les communautés et à l'accessibilité. . Services de soutien adaptés aux
besoins des femmes victimes. $
Promouvoir et protéger les droits des femmes au niveau ...

https://www.coe.int/fr/web/genderequality/promoting-and-protecting-women-s-rights

B- La faible autonomie :
La faible autonomie des femmes est un facteur clé contribuant aux VBG à Madagascar. En fait, les
femmes sont souvent confrontées à la discrimination et à la violence en raison de leur statut social
inférieur, ce qui les rend dépendantes des hommes pour leur matériel et leur protection.

Des structures de soutien adaptées aux besoins des femmes victimes de violences basées sur le genre,
telles que des centres d'accueil, des lignes d'assistance téléphonique, des services de santé et des
conseils psychologiques, doivent également être mises en place.

Les femmes malgaches sont confrontées à des obstacles économiques, tels que le manque de
ressources financières et de travail décent.

Il est donc important de promouvoir l'autonomisation des femmes, de renforcer leur pouvoir de
décision et de leur fournir un accès aux ressources économiques, sociales et éducatives grâce à la
fourniture de programmes d'alphabétisation, ainsi que de services financiers et de soutien. $

Quelques faits et chiffres : la violence à l'égard des femmes ...

https://www.unwomen.org/fr/what-we-do/ending-violence-against-women/facts-and-figures

68
Characters Match
13
Words Match
web
Rapport 2022 sur la situation des droits de l'homme

https://mg.usembassy.gov/fr/rapport-sur-la-situation-des-droits-de-lhomme-a-madagascar-
en-2022/

158
Characters Match
33
Words Match
web
Prise en charge de la violence basée sur le genre dans les
https://www.unfpa.org/sites/default/files/pub-pdf/GBV%20E-Learning%20Companion
%20Guide_FRENCH.pdf

Sous-section 3 : Les normes culturelles et sociales :


Les normes culturelles et sociales qui perpétuent la discrimination à l’égard des femmes et des filles
jouent un rôle important. Les attentes traditionnelles concernant les rôles de genre, l’assujettissement
des femmes et leurs valeurs principalement liées à leurs rôles domestiques contribuent à maintenir des
structures de pouvoir inégales. $

Objectif de Développement Durable : égalité des sexes

https://www.un.org/sustainabledevelopment/fr/gender-equality/

A- Les normes culturelles :


Certaines normes traditionnelles désavantagent les femmes et les rendent plus vulnérables à la
violence. En outre, certaines pratiques traditionnelles néfastes, telles que le mariage précoce, les
mutilations génitales féminines et la préférence pour les garçons, exacerbent les inégalités entre les
sexes et exposent les femmes à un risque accru de violence sexiste.
Par exemple, les normes discriminatoires en matière de genre peuvent limiter les libertés et les choix
des femmes, les limitant aux rôles et responsabilités traditionnels liés à la famille. Cela peut conduire à
un contrôle strict sur les femmes, à des restrictions sur leur mobilité et à leur incapacité à prendre des
décisions importantes qui les concernent. $

Pratiques néfastes

https://www.unicef.org/fr/protection/pratiques-nefastes

80
Characters Match
11
Words Match
web
Protéger les enfants contre les pratiques néfastes dans les ...

https://violenceagainstchildren.un.org/fr/protecting-children-harmful-practices-plural-legal-
systems-special-emphasis-africa-0

B- Les normes sociales :


À Madagascar, les normes sociales imposent souvent des attentes restrictives aux femmes et aux filles,
les rendant vulnérables à la violence sexiste.
Les normes sociales font référence aux comportements, attitudes et valeurs partagées par la société
malgache dans son ensemble qui influencent les interactions sociales et les choix individuels. Ces
normes incluent souvent des attentes et des rôles attribués en fonction du sexe, de l'âge et d'autres
caractéristiques personnelles.
Comme dans toutes les sociétés, les normes sociales à Madagascar changent avec le temps et
dépendent de nombreux facteurs, notamment l'histoire, la religion, la langue, la géographie, l'économie
et la politique. Ces normes sociales persistantes ont un impact négatif sur les femmes et les filles,
notamment en termes de discrimination et de manque de respect. autonomie. $

PARTIE 2 : LA POURSUITE DES VIOLENCES BASEES SUR LE GENRE :


Premièrement, poursuivre les VBG devant les tribunaux de première instance est un enjeu clé dans la
lutte contre ces actes répréhensibles. Le système judiciaire malgache vise à garantir la justice et à
protéger les droits des victimes de violences basées sur le genre, en cherchant à traduire les auteurs en
justice et à prévenir de futurs actes de violence.
Ensuite, la loi N°2019-008 du 13 décembre 2$019 relative à la lutte conte les VBG dispose dans son
article 13 alinéa premier : « L’État formule et met en œuvre la politique de lutte contre les VBG. IL
mobilise les ressources nécessaires en la matière ». La présente loi renforce les dispositions
répressives à existantes et introduit des innovations en matière de prévention et de prise en charge
des victimes.
En ce qui concerne les VBG, il existe une politique pénale établie par le gouvernement à travers le
ministre de la justice.
Concernant les violences basées sur le genre, le Gouvernement, à travers le Ministre de la Justice,
mène une politique pénale.
Lorsqu'il existe une politique relative à un crime spécifique, les procureurs appliquent cette politique
car il s'agit d'une politique que le ministre de la Justice peut ordonner.
D’après l’article premier du code de procédure pénale malgache : « L’action publique pour
l’application des peines est mise en mouvement et exercée par les Magistrats, précisément le
ministère public, ou par les fonctionnaires auxquels elle est confiée par la loi. L’alinéa 2 dispose aussi
que cette action peut aussi être mise en mouvement par la partie lésée. $

Madagascar - Loi n° 2019-008 du 16 janvier 2020 relative ...

http://ilo.org/dyn/natlex/natlex4.detail?
p_lang=fr&p_isn=114716&p_count=87646&p_classification=05.01&p_classcount=883

CHAPITRE 1 : LES ACTEURS DE LA POURSUITE ET LA PHASE DU PROCES PENAL :


Dans les procédures pénales, l'intérêt est public et fait référence à la défense de comportements, de
valeurs et de normes essentielles au bon fonctionnement de la société. Les différends ont ici un impact
direct sur la société, et lorsqu'une personne commet un crime ou un crime complexe, comme un viol,
qui s'étend au-delà de la famille de la victime, le crime est considéré comme un crime contre la
communauté entière. C'est pourquoi l'État lui-même engage des poursuites pénales par l'intermédiaire
des procureurs. Il existe ainsi des institutions dont les membres n’interviennent que dans les
procédures pénales, comme les institutions policières, et certaines institutions judiciaires, comme les
procureurs et les juges d’instruction. $
Le but de l'action publique est alors de déclarer l'individu coupable en le traduisant devant une
juridiction pénale afin qu'il soit condamné.

Selon l'article 1 du Code de procédure pénale de Madagascar : « L’action publique pour l’application
des peines est mise en mouvement et exercée par les Magistrats, précisément le ministère public, ou
par les fonctionnaires auxquels elle est confiée par la loi. L’alinéa 2 dispose aussi que cette action
peut aussi être mise en mouvement par la partie lésée. $
Plus précisément, il est important de noter que la victime ou la partie civile peut devenir acteur des
poursuites et déposer plainte auprès des autorités judiciaires pour obtenir réparation de son préjudice.
Car sans leur témoignage et leur coopération, il serait difficile de poursuivre les auteurs présumés.

Les acteurs des poursuites dans le contexte de la VBG dans les TIC sont les personnes et les
institutions impliquées dans les enquêtes, les procédures judiciaires et la justice pour les victimes de
VBG, dans le but d'enquêter et de poursuivre les auteurs présumés de VBG.

La coopération entre ces différents acteurs est cruciale pour garantir des poursuites efficaces contre les
VBG devant les tribunaux de première instance.$

[PDF] Rapports d'Amnesty - Amnistie


internationaleamnistie.ca › sites › default › files

https://amnistie.ca/sites/default/files/2022-09/AFR2954102022FRENCH.pdf

SECTION 1 : La police judiciaire :


La police judiciaire fait partie intégrante des services répressifs impliqués dans l'enquête pénale et
l'application du droit pénal. Ses responsabilités sont de mener des enquêtes approfondies, d'enregistrer
les actes criminels, de recueillir les preuves nécessaires, de vérifier la vérité et d'exercer des fonctions
spécifiques liées à affaires criminelles. Enquêtes et justice pénale, entretiens avec des témoins et des
suspects. Elle se déroule sous la direction du procureur du tribunal de première instance. $
La police judiciaire a le pouvoir de signaler les actes illégaux, d'enquêter sur les délits criminels,
d'arrêter, de recueillir des preuves, d'interroger des suspects criminels, d'entendre des aveux, de
préparer des rapports d'enquête, d'interroger des suspects criminels, des témoins, des victimes et
d'autres enquêtes ; perquisitionner des lieux, saisir des preuves, recueillir des indices, mener des
recherches, arrêter des suspects ou des personnes soupçonnées d'avoir commis des crimes et préparer
des rapports ; protège également les scènes de crime et assure la sécurité des personnes impliquées. $
La police judiciaire travaille donc en étroite collaboration avec le parquet, notamment le procureur et
les procureurs adjoints, en leur fournissant les éléments d'enquête nécessaires pour engager des
poursuites pénales et peut leur demander de collecter des informations et de mener des investigations
complémentaires, ou de leur apporter une expertise technique.
Il est important de noter que la police judiciaire doit agir conformément aux lois et procédures en
vigueur, et que ses actions doivent être conformes aux garanties juridiques fournies par le système
judiciaire malgache pour sauvegarder les droits individuels et promouvoir l'équité et la justice. Le
système de justice pénale, car il est généralement spécialisé dans la lutte contre la criminalité. $

Sous-section 1 : Les autorités chargé de la police judiciaire :


Selon l’article 123 du code de procédure pénal malgache, la police judiciaire est chargé de constater
les infractions à la loi pénale, d’en rassembler les preuves et d’en rechercher les auteurs.
Elle participe l’un des principaux auxiliaires du juge des poursuites c’est-à-dire le ministère public et
du juge d’instruction.
A- La composition de la police judiciaire :
L’article 124 du code de procédure pénal malgache affirme que la police judiciaire comprend des
officiers supérieurs de police judiciaire, des officiers et des agents de police judiciaire, et des
fonctionnaires ou agents auxquels la loi attribue certaines fonctions de police judiciaire.
Plus précisément, la police judiciaire est constituée des Officiers Supérieurs des Polices Judiciaires
(OSPJ) ; des Officiers du Police Judiciaire(OPJ) et des Agents de la Police Judiciaire(APJ).

1- Officiers Supérieur de Police Judiciaire (OSPJ) :


Ce sont le procureur de la république et les substituts, les officiers du ministère public, le juge
d’instruction. Ils ont généralement acquis une professionnelle significative et ont atteint un grade
élevé dans la hiérarchie de la police judiciaire.
Selon l’article 125 du code de procédure pénal, les officiers supérieurs de police judiciaire sont :
- Le procureur de la République et ses substituts ;
- Le juge d’instruction ;
- Les magistrats des sections de tribunal
- Les officiers du ministère public.
2- Les officiers de police judiciaire (OPJ) :
Conformément à l’article 126 du CPPM, les officiers de police judiciaire sont :
Les sous-préfets, les chefs d’arrondissement et leurs adjoints lorsqu’ils ne sont pas officiers du
ministère public ;
- Les chefs des services de sécurité et de police d’une province et leurs adjoints ;
- Les commissaires de police et les officiers de police ;
- Les officiers de police adjoints et inspecteurs de la sécurité nationale investis
individuellement de cette qualité par arrêté du Ministre de l’Intérieur ;
- Les officiers de gendarmerie et les gendarmes principaux ;
- Les gendarmes exerçant effectivement les fonctions de commandant de brigade, de chef de
poste ou de commandant de peloton ;
- Les gendarmes exerçant effectivement les fonctions d’adjoint à un commandant de brigade,
à un chef de poste ou à un commandant de peloton.

3- Les agents des polices judiciaires (APJ) :


Selon l’article 127 du présent code, les agents de la police judiciaire sont :
- Les gendarmes ;
Les officiers de police adjoints et inspecteurs de la sécurité nationale qui n’ont pas la qualité
d’officier de police judiciaire ;
- Les brigadiers et agents de la police ;
- Les agents de la police rurale.

B - L’encadrement de la police judiciaire :


La police judiciaire n’est pas un organe indépendant. Dans l’exercice de ses attributions, la police
judiciaire est placé sous la direction du procureur de la République, dans la mesure où c’est ce
dernier, conformément à l’article 124 du Code pénal malgache qui a compétence pour réaliser ou
faire réaliser tous les actes nécessaires à la recherche et à la poursuite des infractions à la loi pénale
pour la manifestation de la vérité.
Selon l’article 124 alinéa 2 du code de procédure pénal malgache : le procureur de la République
dirige et coordonne l’action de tous les officiers, agents et fonctionnaires participant à la police
judiciaire, dans toute l’étendue de sa circonscription.

Sous-section 2 : L’enquête de police :


L’enquête de police peut être une enquête de flagrance, prévue pour les infractions dont la
commission est en cour ou vient de s’achever ou une enquête non dénommée appelée enquête
préliminaire.
A- Enquête préliminaire :
Ce que l’OPJ peut faire lorsque les conditions de sensibilité en vigueur ne sont pas
remplies. Elle est conduite par l'OPJ de sa propre initiative ou sur instruction du
procureur.
Une enquête préliminaire présente le double avantage : d'une part, les éléments
recueillis au cours de l'enquête peuvent éclairer le procureur sur l'opportunité de
poursuivre le crime. D’un autre côté, l’OPJ peut enquêter sur des crimes flagrants si
des signes évidents de comportement criminel apparaissent au cours de l’enquête
préliminaire.
Dans le cadre de la procédure pénale, les pouvoirs d'enquête préliminaire comprennent
les conclusions, les auditions de toutes les personnes susceptibles de détenir des
informations, les visites à domicile, les perquisitions et saisies et la détention des
suspects. $

B- L’enquête de flagrance :
C’est une enquête de police diligentée dans la situation de flagrance, d’urgence justifiée par la
nécessité d’apporter une réaction pénale rapide pour mettre fin au trouble causé par l’infraction,
pour conserver les preuves.
1- Le domaine de la flagrance :
Les flagrants délits veut dire que l’infraction se commet actuellement ou vient de se commettre.
D’après l’article 206 du CPPM : « Est qualifié crime ou délit flagrant le crime ou le délit qui se commet
actuellement, ou qui vient de se commettre. »
- Flagrant délit assimilé : Il y a aussi crime ou délit flagrant lorsque, dans un temps très voisin
de l’action, la personne soupçonnée est poursuivie par la clameur publique, ou est trouvé
en possession d’objet ou de présente des traces ou indices ne sont pensés qu’elle a
participé au crime ou au délit qui vient de se commettre.
- Est assimilé au crime ou délit flagrant : Tout crime ou délit qui a été commis dans une
maison dont le chef requière la police judiciaire de le constater.
2- La conduite de l’enquête de flagrance :
Des opérations actives d'enquête criminelle sont menées par les OPJ qui arrivent les premiers sur
place. Il a veillé à conserver les indices qui auraient pu disparaître et tous les indices qui pourraient
être utilisés pour révéler la vérité. Il peut mener lui-même les investigations nécessaires : identifier des
indices, procéder à des perquisitions à domicile, interroger des parties et exproprier des biens sans le
consentement de principe des parties. $

Sous-section 3 : Les actes d’enquête :


Il y a d’une part les mesures matérielles permettant de recueillir les indices et preuves et d’autre part
les mesures personnelles et coercitifs qui sont des mesures restrictives de liberté.
A- Les mesures matérielles :
1- Les auditions :
L’OPJ peut convoquer pour une audition, toutes personnes susceptibles de disposer d’information
utile pour l’enquête.
2- Le perquisition et saisie et les visites domiciliaires :

Ce sont des actes susceptibles d’être menés aussi bien dans l’enquête de flagrance que dans
l’enquête préliminaire. Dans le cadre de la flagrance l’OPJ procède sans autorisation à la perquisition.
Il doit simplement en informer préalablement le procureur.
B- Les mesures personnelles ou coercitifs :
Au cour de l’enquête, l’OPJ dispose de pouvoir pouvant porter atteinte de la liberté individuelle.
1- Le maintien des témoins sur place et la vérification d’identité :
Ces mesures ne sont envisageables que dans le cadre d’une enquête de flagrance.
L’OPJ peut :
- Interdire à toutes personnes sous peines de sanction pénale de s’éloigner du lieu de
l’infraction jusqu’à clôture de ses opérations.
- Vérifier ou contrôler l’identité de la personne concernée.
2- Les réquisitions :
L'OPJ, après en avoir informé le procureur, peut rassembler toutes les personnes répondant aux
besoins de l'enquête, c'est-à-dire les personnes qualifiées pour procéder à des recherches, des examens
techniques ou scientifiques (légistes et interprètes, médecins, informaticiens). $

3- La garde à vue :
Il s’agit d’une mesure contraignante qui peut être décidée lors d’une enquête publique et d’une
enquête préliminaire. Seule la police judiciaire peut arrêter des personnes. Il s'agit d'une mesure
privative de liberté déterminée par l'OPJ pour les personnes présentant des signes de grande
délinquance. $

La durée de la garde à vue ne peut excéder 48 heures d’après l’article 46 du CPPM, sauf si le
magistrat du ministère public est absente de sa résidence, dans ce cas ce délai est porté à 3 jours.
Passer ce délai, la personne retenue doit obligatoirement être relâchée ou conduite devant un
magistrat compétant.
SECTION 2 : Le ministère public :

C’est la partie publique de poursuite de l’infraction, il est la représentant de la société. Le ministère


public est un corps hiérarchisé de magistrat, qualifié de « magistrat debout » parce qu’il se lève à
l’audience pour présenter oralement leur réquisition et prononcer leur réquisitoire. Le procureur de
la République est sous la dépendance relative de l’exécutif en la personne du garde des sceaux et le
ministre de la justice, c’est lui qui est le représentant du ministère public au tribunal de première
instance. Plus précisément, c’est le procureur de la République qui dirige le parquet et ce sont en fait
tous les magistrats du parquet qui représente le ministère public, tous permettant évidement au
procureur de déléguer certaine tâche importante. $
Le ministère public représenté par le procureur de république ou les substitues des procureurs a
pour mission de veiller l’application de la loi et de poursuivre les auteurs d’infraction pénale y
compris les VBG. Cette dernière veille à la bonne application de la loi, au respect de l’ordre public et
défendre l’harmonie, l’intérêt de la société devant les juridictions qui examine les preuves, engage
des poursuites pénales et représente l’État dans les affaires judiciaires, et il est responsable de
l’analyse des preuves et de la décision de poursuivre ou non les auteurs présumés des VBG devant le
tribunal.
Conformément à l’article 147 du code de procédure pénal : « le ministère public exerce l’action
publique. Il veille à l’application de la loi. Il assure l’exécution des décisions de justice ». $
Sous-section 1 : L’organisation du ministère public :
Les organisations du ministère public sont des entités du système judiciaire chargées de représenter
l’intérêt publique et d’exercer l’action publique dans les procédures criminelles. Le ministère public
est l’autorité chargée de poursuivre les crimes en vertu de la loi et de protéger les intérêts de l’État
et de citoyens.
Dans de nombreux pays, le ministère public est une autorité indépendante composé de magistrats
du parquet, qui exerce une fonction indépendante de l’exécutif et de tribunaux. Le ministère public
au tribunal de première instance est généralement organisé en plusieurs niveaux hiérarchiques,
comprenant le procureur général près de la cour d’appel ; les avocats généraux et substituts
généraux ; le procureur de la République et les substituts du procureur, les greffiers du parquet et de
l’officier du ministère public. Ils sont chargés de représenter les intérêts de l’Etat et de veiller à
l’application de la loi lors des procès. $
Conclusions - CURIA - Documents

https://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf?text=&docid=222421

104
Characters Match
20
Words Match
web
Les magistrats du parquet

https://www.justice.gouv.fr/justice-france/acteurs-justice/magistrats/magistrats-du-parquet

59
Characters Match
10
Words Match
web
Présentation du parquet général de la Cour de cassation

https://www.courdecassation.fr/presentation-du-parquet-general-de-la-cour-de-cassation

Selon l’article 150 du code de procédure pénale malgache, le ministère public comprend :
- Le procureur général près la cour d’appel ;
- Les avocats généraux et substituts généraux ;
- Les procureurs de la République et leurs substituts ;
- Les magistrats affectés à une section de tribunal ;
- Les officiers du ministère public.
A- Le procureur général et les avocats généraux :
Le procureur général et les avocats généraux sont les procureurs qui comparaissent devant la cour
d'appel et occupent des postes supérieurs chargés de superviser et de coordonner les activités du
procureur et de son substitut devant la cour d'appel. Tribunal de première instance. Le procureur
général et les avocats généraux jouent un rôle clé dans les poursuites pénales, l'audition des appels et
la représentation de l'État dans les procédures judiciaires, c'est-à-dire qu'ils font partie du parquet et
sont chargés de représenter les intérêts de l'État devant les tribunaux. Leurs principales fonctions sont
de faire respecter la loi, de mener des enquêtes préliminaires, de poursuivre les auteurs présumés et de
soutenir les enquêtes lors des procès. Le procureur général et les avocats généraux exercent un pouvoir
et une influence considérables dans le système judiciaire malgache. $

Des attributions du procureur de la République (Articles 39 ...

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000006167418/

92
Characters Match
13
Words Match
web
Madagascar Cour suprême

https://www.ahjucaf.org/madagascar-cour-supr%C3%AAme

40
Characters Match
6
Words Match
web
Des attributions du procureur général près la cour d'appel ...

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006071154/
LEGISCTA000006167417/

1- Le procureur général :
Le procureur général est le représentant du parquet dans le ressort de la Cour d'appel, qui est la plus
haute personne chargée des poursuites dans le système judiciaire, à savoir le chef du parquet général,
l'organisme chargé de représenter les intérêts de l'État et la société dans le domaine de la justice
pénale. C'est un magistrat qui dirige le parquet dans un ressort géographique plus large que le tribunal
de première instance, il peut donner des instructions aux procureurs et statuer sur les appels contre les
décisions de justice rendues dans son ressort.
Livre II : La cour d'appel (Articles R*211-1 à R*231-1)

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006071164/
LEGISCTA000006120252/

53
Characters Match
8
Words Match
web
Les magistrats du parquet

https://www.justice.gouv.fr/justice-france/acteurs-justice/magistrats/magistrats-du-parquet
Le procureur général supervise ensuite tous les procureurs et procureurs adjoints de la Cour d'appel. Il
est chargé de coordonner les activités du ministère public, de répartir les affaires entre les magistrats et
de veiller à l'application cohérente de la loi et de la procédure pénale afin de garantir que les
procureurs respectent la procédure judiciaire et mènent les affaires de manière équitable. $ Le
procureur est également responsable de l'exercice de l'action publique : il décide de l'opportunité des
poursuites pénales et supervise les enquêtes menées par l'OPJ (police judiciaire), afin de pouvoir
décider de poursuivre ou de classer l'affaire, selon les circonstances. sur la base des preuves et des
éléments présentés, il peut adresser des questions au procureur, des instructions concernant les
enquêtes, l'audition des témoins, les arrestations, car il représente l'État dans les procédures judiciaires
et veille à ce que les intérêts de l'État soient protégés et défendus. Le procureur général entretient des
relations avec d'autres autorités du système judiciaire (telles que les juges, les avocats et les forces de
l'ordre) sur les questions juridiques, la politique de justice pénale et la réforme de la justice, et
participe à l'élaboration de la politique de justice et formule des recommandations pour améliorer
l'efficacité et l'efficience de la poursuite de justice pénale. $

Les pouvoirs du procureur général à Madagascar sont définis par la législation nationale et peuvent
évoluer en fonction des réformes et des changements institutionnels.
2- Les avocats généraux :
Le procureur général est également magistrat du parquet et est chargé de représenter l'État dans les
affaires portées devant la cour d'appel. Ce sont des fonctionnaires du parquet qui représentent l'État
dans les procédures judiciaires. Ces derniers peuvent exprimer des avis sur diverses affaires portées
devant la Cour d'appel et peuvent également faire appel des jugements du tribunal en matière pénale.

Le procureur général est chargé de diverses tâches, notamment l'enquête sur les affaires pénales, la
poursuite des infractions devant les tribunaux et la présentation des arguments de l'État lors des
audiences du tribunal. Il contribue au processus judiciaire en témoignant, en plaidant et en défendant
les intérêts de l'accusé. un rôle vital. entreprise. Ils interviennent à différents niveaux de juridiction
depuis les tribunaux de première instance jusqu'aux cours d'appel et à la Cour suprême. $

Les magistrats du parquet

https://www.justice.gouv.fr/justice-france/acteurs-justice/magistrats/magistrats-du-parquet

B- Le procureur de la république et ses substituts :


1- Le procureur de la république :
Le procureur est la plus haute autorité qui le représente au niveau du tribunal de première instance. Il
est chargé de traiter les affaires pénales au nom de l'État et est chargé de superviser et de coordonner
toutes les activités du procureur. Le bureau dirige les enquêtes et engage des actions publiques devant
les tribunaux autres que les affaires pénales.

Le procureur peut être assisté par d'autres magistrats tels que des procureurs adjoints pour l'aider à
exercer ses fonctions de procureur général au niveau juridictionnel ainsi qu'au tribunal de première
instance. Il joue un rôle clé dans l'administration de la justice en exerçant des pouvoirs importants dans
les procédures pénales, notamment la présentation des causes devant les tribunaux et la direction des
poursuites pénales. $ Elle joue un rôle essentiel dans l’application de la loi dans les procédures
pénales, dans la recherche de la vérité et dans la protection des intérêts sociaux. Plus précisément, les
fonctions du procureur peuvent inclure : diriger les enquêtes et décider d'engager ou non des
poursuites pénales sur la base des preuves recueillies ; soumettre les dossiers d'acquisition aux
tribunaux pour infractions pénales ; représenter l'État dans les procédures judiciaires et sauvegarder
l'intérêt public ; superviser et coordonner les l'étendue de ses activités de compétence du ministère
public interne ; fournit des conseils juridiques aux autorités et aux organismes d'application de la loi
sur les questions pénales ; et coopère avec les partenaires de la justice pénale pour garantir
l'application efficace et équitable de la loi. $

2- Les substituts du procureur :


Ensuite, les substituts sont des magistrats du ministère public qui exerce des fonctions importantes
dans le cadre de l’administration de la justice pénale, ils sont généralement placés sous l’autorité
hiérarchique et fonctionnelle du procureur de la république dans ses fonctions.
Ainsi, les substituts du procureur sont chargés de représenter l’Etat et de défendre l’intérêt public
dans les affaires pénales, participe aux audiences, formule les réquisitions et représente le ministère
public dans les affaires qui leur sont assignées. Ils jouent un rôle actif dans la représentation des
intérêts de l’Etat et de la société lors des procès pénaux, ils ont plusieurs responsabilités, notamment
la participation à l’audience, la présentation des charges contre les prévenus, la collecte des preuves,
l’interrogatoire des témoins et des experts, la rédaction des réquisitions (demande de condamnation
ou d’acquittement) et la prise de position sur les peines à infliger. Ils travaillent en étroite
collaboration avec les enquêteurs de polices et les juges d’instructions pour assurer la bonne
conduite des affaires pénales, les substituts du procureur sont des acteurs clés du système judiciaire
malgache, contribuant à la mise en œuvre de la justice et à l’application de la loi.$
Les magistrats du parquet

https://www.justice.gouv.fr/justice-france/acteurs-justice/magistrats/magistrats-du-parquet

Bref, les fonctions principales des substituts du procureur devant le tribunal de première instance
peuvent inclure : engager des poursuites pénales contre les personnes soupçonnées d’avoir commis
des infractions criminelles ; analyser les éléments de preuves et enquêter sur les affaires pénales
pour déterminer s’il y a lieu de poursuivre ; présenter des accusations criminelles devant le tribunal
de première instance et fournir des preuves pour étayer leur cas ; représenter l’Etat dans les
procédures judiciaires et faire valoir les intérêts publiques en matière pénale ; fournir des avis
juridiques aux autorités et force de l’ordre en matière pénale. $
Titre III : Des juridictions d'instruction (Articles 79 à 230)

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006071154/
LEGISCTA000006138090/

C- L’officier du ministère public et les greffiers du parquet :


1- L’officier du ministère public :
L’officier du ministère public est une fonction clé dans le système judiciaire à Madagascar. Il
représente l’accusation dans les affaires pénales, et chargé d’engager des poursuites contre les
auteurs présumés d’infractions pénales et de présenter les dossiers et preuves devant le tribunal.
L’officier du ministère public mène des enquêtes préliminaires sur les infractions pénales afin de
déterminer s’il y a suffisamment de preuves pour engager des poursuites. Ainsi, il peut ordonner des
perquisitions, interroger des suspects et recueillir des éléments de preuve. Cette dernière formule
des requêtes devant le tribunal, telles que des demandes de mandats d’arrêt, de prolongation de
détention provisoire ou de saisie des biens, et il représente également les arguments de l’accusation
lors des audiences et des plaidoiries. L’officier du ministère public supervise aussi les enquêtes
menées par la police et d’autres organismes chargés de l’application de la loi pour respecter les
droits des suspects.
Dans certains cas, l’officier du ministère public joue donc un rôle essentiel dans la poursuite des
infractions pénales à Madagascar et dans la défense de l’intérêt public en matière de justice, et il a le
pouvoir de requérir des peines et de faire appel des décisions de justice.$
Conclusions - CURIA - Documents

https://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf?text=&docid=222421

2- Les greffiers du parquet :


Les greffiers du parquet sont des fonctionnaires judiciaires qui travaillent sous la direction du
parquet, chargés de la gestion administrative et du suivi des procédures pénales, ils dirigent les actes
d’acquisition, les réquisitions du ministère public et les autres documents nécessaires aux procédures
pénales. Leur rôle consiste à assurer le bon fonctionnement administratif et procédural des affaires
pénales traitées par le tribunal. Les principales responsabilités des greffiers du parquet comprennent
la gestion des dossiers, ils sont chargés de l’enregistrement, de la numérotation liée aux affaires
pénales, cela implique de veiller à ce que tous les documents pertinents soient correctement
archivés et accessibles ; la préparation des audiences, les greffiers du parquet aident à préparer les
audiences en rassemblant les pièces du dossiers, en convoquant les parties et les témoins, et en
s’assurant que tous les actes nécessaires sont accomplis ; ils assistent les magistrats du parquet en
rédigeant des a, des actes, des courriers, des décisions et autres documents juridiques nécessaires. $
Ainsi, les magistrats du parquet ont plusieurs responsabilités, notamment la réception et
l’enregistrement des plaintes et des procédures pénales, la tenue des registres et des dossiers
judiciaires, la préparation des actes des procédures telles que les convocations, les réquisitions et les
notifications, ainsi que la rédaction des procès-verbaux d’audience pour prendre des notes,
enregistrer les débats, gérer les pièces à conviction et les documents relatifs à l’affaire. $
Sous-section 2 : Les attributions du ministère public :
Le ministère public au tribunal de première instance appelé parquet a pour mission de représenter
l’Etat et d’assurer la défense de l’ordre public et des intérêts de la société dans le cadre des
procédures judiciaires. Il est un parti principal à un procès, soit en qualité de demandeur, soit en
qualité de défendeur. Ce dernier est le juge d’opportunité des poursuites des infractions, seul le
ministère public a le pouvoir d’exercer la mise en œuvre de l’action publique c’est-à-dire que lui seul
va avoir la possibilité, le pouvoir d’effectuer des actes de procédure qui sont nécessaire à cette
exercice. Concrètement, les attributions du ministère public au TPI comprennent : $
A- L’action publique :
Le ministère public est chargé d’exercer l’action publique, c’est-à-dire de représenter l’intérêt de la
société dans les procédures pénales, il est responsable de l’engagement des poursuites lorsque des
infractions sont commises.
L’action publique désigne le pouvoir et la responsabilité de l’Etat d’engager des poursuites judiciaires
contre les personnes soupçonnées d’avoir commis une infraction pénale, il s’agit d’un principe
fondamental du système juridique qui vise à protéger l’ordre public et à sanctionner les
comportements répréhensibles. Il est exercé par le ministère public représenté par les procureurs,
les substituts du procureur ou les magistrats du parquet et qui a pour rôle principal à l’application de
la loi et à la poursuite des infractions pénales. $

L’action publique peut être aussi engagée suite à une plainte déposée par la victime de l’infraction,
mais elle peut également être déclenchée d’office par le ministère public, même en l’absence de
plainte. L’objectif est de garantir que les infractions pénales ne restent pas impunies et que les
auteurs de ces infractions soient traduits en justice. L’exercice de l’action publique implique plusieurs
étapes, telles que l’enquête préliminaire, l’instruction, le jugement et l’éventuelle exécution des
sanctions
Il est important de souligner que l’action publique est distincte de l’action civile, qui vise à obtenir
une réparation pour les préjudices subis par la victime de l’infraction, l’action publique concerne
l’intérêt générale de la société, tandis que l’action civile vise à compenser les dommages spécifiques
causés à la victime. $
Responsabilité civile : des évolutions nécessaires - ...

https://www.senat.fr/rap/r08-558/r08-558_mono.html

66
Characters Match
13
Words Match
web
Le choix des modalités de réparation du préjudice en droit ...

https://www.revuegeneraledudroit.eu/blog/2021/02/08/reparation-du-prejudice-
responsabilite-civile/

B- La poursuite des infractions :


Le ministère public a pour mission de poursuivre les auteurs d’infractions pénales et de veiller à ce
que la loi soit respectée. Il représente l’accusation lors des audiences devant le tribunal de première
instance, et présente les charges, interroge les témoins, fait valoir les preuves et plaide en faveur de
la condamnation des personnes accusées d’infractions, c’est-à-dire que le ministère public engage
des actions pénales contre les personnes accusées d’avoir commis des infractions.

L’article 172 du code pénal malgache relative de la poursuite des infractions dispose : « Tous les actes
de poursuite de ministère public tendant à une inculpation, à la saisine d’un juge d’instructions ou
d’un tribunal et à l’exécution de leur décision sont faits à la requête du procureur de la république ou
en son nom ». L’alinéa 2 du présent code énonce : « lorsque les actes tendent à la saisine des cours
criminels ou à l’exécution de leurs décisions, ils sont faits à la requête du procureur général en son
nom » ; c’est-à-dire que s’il s’agit d’une affaire criminelle, c’est le procureur général qui va présenter
le ministère public devant une juridiction compétant. $

Livre II - De la poursuite et de l'instruction - Droit Malagasy

https://textes.lexxika.com/lois-malagasy/droit-penal/code-de-procedure-penale/livre-ii-de-
la-poursuite-et-de-linstruction/

C- L’instruction :

Le ministère public est chargé de mener l’instruction des affaires pénales en collaboration avec les
enquêteurs de police, les juges d’instructions, il mène des enquêtes préliminaires pour rassembler les
éléments de preuves et évaluer la culpabilité présumée des personnes impliquées dans une affaire
pénale et peut ordonner des actes d’enquête comme des interrogatoires, des perquisitions ou des
expertises.
Une instruction dans le contexte juridique, désigne le processus par lequel un juge examine les
éléments de preuves et rassemble les informations nécessaires pour statuer une affaire, l’instruction
est généralement menée dans le cadre d’une procédure pénale pour déterminer la culpabilité ou
l’innocence d’une personne accusée d’une infraction. Pendant l’instruction, le juge peut effectuer
différentes actions telles que l’interrogatoire des témoins, l’audition des parties impliquées, la
collecte des documents, les expertises techniques, les perquisitions et d’autres mesures
d’instructions jugées nécessaires. L’objectif principal de l’instruction est de rassembler les éléments
de preuves afin de permettre aux juges de prendre une décision éclairée sur l’affaire ; une fois que
l’instruction est terminée, le juge peut rendre une décision ou transmettre le dossier à une juridiction
supérieure pour un jugement ultérieur. $
D- La protection des intérêts de la société :

Le ministère public représente l’Etat dans les procédures judiciaires et défend l’intérêt générale de la
société dans le respect du droit, c’est-à-dire qu’il veille à ce que les intérêts de la société soient
préservées lors des procédures judiciaires. Il peut demander des mesures de protection pour les
victimes, demander des peines appropriées pour les accusés et faire appel de certaines décisions
judiciaires s’il le juge nécessaire.
La protection des intérêts de la société fait référence à la notion selon laquelle les actions et les
décisions prises par les institutions, les autorités et les individus devraient être guidés par le souci de
préserver et de promouvoir le bienêtre collectif, le bien commun et les intérêts de l’ensemble de la
société. Cela signifie que les mesures prises par les gouvernements, les organismes règlementaires,
les entreprises et les citoyens devraient tenir compte des conséquences sur l’ensemble de la société,
plutôt que de se concentrer uniquement sur des intérêts particuliers ou individuels. La protection des
intérêts de la société implique une approche équilibrée qui vise à assurer le progrès social,
économique et environnemental, tout en préservant les droits et les valeurs fondamentales de la
collectivité.
Bref, les domaines dans lesquels la protection des intérêts de la société est souvent mise en avant
comprennent la législation, les politiques publiques, la règlementation économique, la protection de
l’environnement, les droits de l’homme, la justice sociale et l’équité. L’objectif est de trouver un
équilibre entre les intérêts individuels légitimes et les intérêts collectifs, afin de favoriser le bien-être
commun et la durabilité à long terme de la société dans son ensemble. $

Remarque :
Il est important de noter que le ministère public est responsable de l’exécution des décisions de
justice rendus par le tribunal de première instance, il veille à ce que les peines prononcées soient
appliquées et que les mesures de réparation prévue soit mise en œuvre mais il ne juge pas et ne
prononce aucun jugement.

Voici quelques dispositions générales concernant les attributions du ministère public prévues dans
le code de procédure pénal malgache :
 Attributions du procureur général près la cour d’appel,
-L’article 151 du CPPM : « Le procureur général est chargé de veiller à l’’application de la loi
sur tout le territoire de la république.
A cette fin, il lui est adressé tous les mois, par chaque procureur de la République, état des
affaires de son ressort.
Le procureur général a, dans l’exercice de ses fonctions, le droit de recueillir directement la
force publique ».
-L’article 152 du CPPM : « Le Ministre de la Justice peut dénoncer au procureur général les
infractions à la loi pénale dont il a connaissance, lui enjoindre d’exercer ou de faire exercer
des poursuites, ou de saisir la juridiction compétente de telles réquisitions écrites que le
ministre juge opportunes. »
-L’article 154 du CPPM : « Le procureur général représente en personne ou par ses
substituts le ministère public auprès la cour d’appel et des cours criminelles.
Il assiste aux débats ; il requiert l’application de la peine ; il est présent au prononcé de
l’arrêt ; il exerce, s’il y a lieu les voies des recours.
Il peut faire, au nom de la loi, toutes les réquisitions qu’il juge utiles. La cour est tenue de lui
en donner acte et d’en délibérer. »
 Des attributions du procureur de la République et ses substituts,
-L’article 158 alinéa premier : « Le procureur de la République est chargé de la recherche et
de la poursuite de toutes les infractions dont la connaissance appartient aux juridictions répressives
de son ressort. »
-L’article 162 du CPPM : « Le procureur de la République procède ou fait procéder à tous
les actes nécessaires à la recherche et à la poursuite des infractions.
A cette fin il dirige, dans toutes l’étendue du ressort de son tribunal, l’activité des magistrats et
officiers du ministère public, ainsi que celle de tous les officiers et agents de la police judiciaire. »
 Des attributions de l’officier du ministère public,
-L’article 164 du CPPM : « L’officier du ministère public exerce, dans l’étendue de sa
circonscription, les pouvoirs du procureur de la république concernant la recherche et la
poursuite des crimes et des délits.
A cet effet, les officiers de police judiciaire opérant sur le territoire de sa circonscription lui
rendent compte des crimes et délits qui y sont commis, et lui défèrent les individus
appréhendés comme auteurs présumés. »
-l’article 165 alinéa premier du CPPM : « Agissant soit d’office, soit sur réquisition du
magistrat du ministère public dont il dépend, il peut commencer une procédure
d’information sommaire dans les cas prévus à l’article 178 du présent code. »
-L’article 170 alinéa premier du CPPM : « Lorsque l’officier du ministère public, après
examen des procès-verbaux ou après interrogatoire des individus appréhendés, estime
qu’il n’y a ni crime ni délit ou que le délit examiné est susceptible d’être poursuivi par voie
de citation directe, il transmet dans les plus brefs délais la procédure d’enquête au
magistrat du ministère public dont il dépend, seule habilité à prendre une décision. » $

Chapitre II : Du ministère public (Articles 31 à 47)

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006071154/
LEGISCTA000006151873/1958-04-08

690
Characters Match
111
Words Match
web
Des attributions du procureur général près la cour d'appel ...

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006071154/
LEGISCTA000006167417/1959-03-02

602
Characters Match
97
Words Match
web
Maroc: Code de procédure pénale

https://www.refworld.org/docid/3ae6b5104.html

572
Characters Match
95
Words Match
web
Des attributions du procureur général près la cour d'appel ...

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006071154/
LEGISCTA000006167417/

314
Characters Match
49
Words Match
web
Article 36 - Code de procédure pénale

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006574923/1994-03-01

265
Characters Match
42
Words Match
web
Loi n° 1-63 du 13 janvier 1963 portant code de procédure ...

https://www.ilo.org/dyn/natlex/docs/ELECTRONIC/64272/60922/F-1711290090/COG-
64272.pdf

131
Characters Match
21
Words Match
web
Chapitre VI : Des débats (Articles 306 à 354)

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006071154/
LEGISCTA000006151893/

104
Characters Match
22
Words Match
web
PDF
https://www.ilo.org/dyn/natlex/docs/ELECTRONIC/94534/110962/F1001075440/BDI-
94534.pdf

86
Characters Match
11
Words Match
web
Des attributions du procureur de la République (Articles 39 ...

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000006167418/

Au tribunal de première instance, il existe ainsi des chaînes des juges sur les VBG, qui sont les juges
d’instructions ainsi que les juges du siège telles que les juges d’enfants, les juges des majeurs assistés
chacune par des greffiers.

SECTION 1 : LE JUGE D’INSTRUCTION :

Le juge d’instruction possède dans la recherche des preuves des pouvoirs considérables, il jouit d’une
grande indépendance dans la conduite de l’instruction. Une fois qu’il a les preuves, il peut estimer
que l’affaire mérite d’être jugé et il peut rendre une ordonnance de renvoi devant la juridiction de
jugement.

Sous-section 1 : La saisine du juge d’instruction :


C’est une méthode d’approche de manière à provoquer l’action. L’article 245 du code de procédure
pénale dispose que : « Le juge d’instructions ne peut informer qu’après avoir été saisi soit par le
ministère public, ou par le plaignant constitué partie civile, soit par une administration publique. »
A- Les modes de saisine de juge d’instruction :

Il a déjà été dit que c’est le ministère public qui saisit le juge d’instruction, c’est-à-dire que le
procureur de la République met l’action publique en mouvement. Ses pouvoirs se borne lorsqu’il est
saisie d’une dénonciation, d’un délit ou d’un crime, à recueillir le juge d’instruction, d’ordonner qu’il
en soit informé et toutes autres mesures nécessaires. D’autre part, le juge d’instruction ne pouvant
se saisir lui-même, ne peut ni commencer ni terminer une instruction sans la réquisition écrite du
procureur de la République. Selon l’article 249 du CPPM : « A tout moment de l’instruction, soit le
procureur de la République par réquisitoire supplétif, soit le conseil de l’inculpé et celui de la partie
civile par requête, peuvent requérir le juge d’instruction de procéder à tous actes qu’ils jugent utile à
la manifestation de la vérité. »

B- La plainte avec constitution de la partie civile :

Le juge d’instruction peut aussi être saisi par une plainte avec constitution de partie civile. Cette
forme de plainte est un moyen entrepris par une victime qui constitue à déposer directement une
plainte au cabinet du juge d’instruction. L’article 123 du CPPM affirme que : « Toute personne qui se
prétend lésé par un crime ou un délit peut, en portant plainte, se constituer partie civile devant le
juge d’instruction. »
La partie civile peut se désister dans les 24 heures de la remise de la plainte, la procédure a voulu
qu’après la remise de la plainte, la partie civile doit payer une somme appelée « provision » pour que
la plainte soit reçue. Donc, au cas où la partie civile ne paie pas la somme, la plainte sera rejeté
d’office.

C- Détendue de la saisine :

Le juge d’instruction ne peut instruire que pour l’infraction dont il est saisi. On dit qu’il est saisi « in
rem », mais à l’inverse, le juge d’instruction peut être saisi contre une personne dénommée ou non
selon l’article 246 du présent code : « le juge d’instruction peut être saisi contre personne
dénommée ou non dénommé. » Il peut donc poursuivre toute personne qui lui paraisse avoir
participer à l’infraction même si leur nom n’est pas spécifié dans la requête. On dit que le juge
d’instruction n’est pas saisi « in personae ».

Sous- section 2 : Le pouvoir du juge d’instruction :

L’instruction préparatoire est une phase ou une autorité appelée juridiction d’instruction et saisi
pour chercher, trouver et manifester la vérité afin de décider le renvoi ou non d’une personne
inculpée devant une juridiction de jugement. En principe, cette procédure est mise en œuvre lorsqu’il
s’agit d’un crime flagrant puni par la loi d’une peine de mort ou de travaux forcés à perpétuité ; des
crimes et délits dont les auteurs sont inconnus ou enfuis à l’étrangers et des infractions dont les
auteurs sont mineurs.

Par rapport à sa mission, le juge d’instruction va alors accomplir un certain nombreux d’acte utiles à
la manifestation de la vérité, ce sont les actes de l’instruction et parmi ces actes, il peut notamment à
l’audition des personnes poursuivies, il peut faire des perquisitions ou encore il peut également
procéder à les expertise.

Le juge d’instruction est un magistrat chargé d’instruire à charge et à décharge une affaire, il doit
prendre les actes nécessaires à la manifestation de la vérité. C’est pourquoi le juge d’instruction
dispose des deux grands pouvoirs :

- Le pouvoir d’information ;
- Le pouvoir juridictionnel.
A- Le pouvoir d’information :

Le juge d’instruction est un magistrat chargé des enquêtes judiciaires dans les affaires pénales. C’est
un enquêteur qui cherche des preuves, dont la loyauté et impartialité c’est-à-dire trouver les preuves
qui peuvent servir à charge et à décharge de l’inculpée. Il fait des investigations en vue de la
manifestation de la vérité. Il a aussi à sa disposition tous les moyens pour exercer une mesure
coercitive.

1- Le pouvoir d’enquête et d’investigation :

Pour arriver à la manifestation de la vérité, un magistrat instructeur a le pouvoir d’interroger toutes


les personnes dans la déposition ou l’explication lui parait indispensable. Ensuite, il y a un pouvoir
d’instruction qui tend à prendre l’initiative d’une constatation matérielle ou d’une visite domiciliaire.

a- Le pouvoir d’interroger les personnes concernées :

Pour avoir plus d’informations, le juge d’instruction peut convoquer et interroger les parties en
procédant l’interrogatoire de l’inculpée et à l’audition des autres personnes concernées.
Il a le pouvoir d’entendre toutes les personnes concernées pour faire une analyse de chaque version
de fait car cette vérité doit être le renvoi de l’innocent et la punition de coupable.

Les personnes concernées sont :

- La partie civile : c’est le déclenché de l’action publique ou aussi la partie demanderesse. Il


faut souligner que la partie civile peut déclencher l’action publique mais c’est le ministère
public qui est chargé de son exercice. Le juge d’instruction est libre de convoquer et
d’entendre la partie civile.
- Les témoins : sont des témoins toutes personnes ou simple particulière invitée à faire une
déposition ou capable de donner des informations dans le cadre d’une enquête. Les
témoins prêtent seulement avant de faire sa déposition.
- Les témoins récalcitrants : Il peut arriver que des témoins, même convoquer plusieurs fois,
s’abstiennent de comparaitre devant la justice, ce sont les témoins récalcitrants. Peuvent
aussi être considérés comme témoins récalcitrants, toutes personnes qui refusent de
dénoncer, de répondre aux questions du juge d’instruction, ou de prêter seulement. Dans
ce cas, ces personnes feront l’objet d’un mandat d’amener et d’une condamnation
conformément à l’article 263 alinéa 3 et 264 du CPPM.
b- Le pouvoir d’instruction du juge d’instruction :
- Les visites domiciliaires : Les visites domiciliaires consistent pour le juge d’instruction à se
transporter au sein du domicile d’une personne pour y effectuer des perquisition et saisie.
- Le transport sur le lieu de crime : Le juge d’instruction peut, s’il croit nécessaire, se
transporter sur le lieu du crime afin de procéder à la constatation matérielle. Par
définition, le transport sur le lieu est un procédé par lequel une juridiction serrant sur le
lieu où se dérouler de l’information pour y effectuer des constatations matérielles.
c- Les actes accomplis par l’intermédiaire des autres personnes :

Il y a des actes qui nécessite l’intervention des autres personnes. Tout au long de l’instruction
préparatoire, le juge d’instruction a le pouvoir de faire appel des hommes de l’art ou à une autre
autorité d’agir en son nom, c’est le cas de l’expertise et de commission rogatoire.

La commission rogatoire, en cas de difficulté ou manque de temps, le juge d’instruction peut


déléguer son pouvoir à une autre autorité, soit l’autorité policière soit une autorité judiciaire, d’agir
ou d’accomplir un acte en son nom. Par définition, la commission rogatoire est l’acte par lequel un
magistrat délègue ses pouvoirs à un autre magistrat ou à un officier de police judiciaire, pour qu’il
exécute à sa place un acte d’instruction.

2- Le pouvoir coercitif du juge d’instruction :

Pour la nécessité de l’instruction, le magistrat instructeur a le pouvoir de convoquer toutes


personnes pouvant donner des renseignements ou des dépositions. Il peut aussi recourir à une
mesure coercitive qui peut priver l’individu de sa liberté.

a- Les mandats :
- Les mandats de comparution :

Avant d’interroger une personne, une convocation de la part du magistrat instructeur doit d’abord lui
être envoyé par le billet de mandat de comparution. Ce dernier peut être défini comme étant un acte
par lequel le juge d’instruction met en demeure une personne de se présenter devant lui à la date et
heure indiquée par le mandat.

- Le mandat d’amener :
Pour la manifestation de la vérité, le juge d’instruction est parfois obligé de contrainte une personne
de coopérer en usant d’un mandat d’amener. Celui-ci peut être défini comme étant un acte par
lequel une autorité donne l’ordre à la force publique de conduire une personne devant lui afin de
l’entendre.

b- Le pouvoir d’atteindre la liberté :

La convention européenne de droit de l’homme (CEDH) stipule que : toute personne a droit à la
liberté et à la sureté. Nul ne peut priver de sa liberté. Mais cette convention a aussi énoncé quelques
exceptions à cette règle en disant que la liberté d’un individu peut lui être enlevé dans certains cas et
selon la voie légale.

- Le mandat privatif de liberté :


 Le mandat de dépôt : Le mandat de dépôt, ou aussi appelé mandat d’incarcération,
est un ordre donné à un chef d’établissement de recevoir et de détenir
préventivement une personne citée dans le mandat. Le mandat de dépôt est
souvent décerné par le juge d’instruction, contre la personne inculpée ou accusée
d’une délictuelle ou criminelle. C’est à la fin d’un interrogatoire que le juge
d’instruction décide, selon son intime conviction de mettre ou non l’inculpée en
détention.
Le juge instructeur doit bien penser sur l’indispensabilité de la détention si cela est
nécessaire à la sureté ou à l’instruction. Ce manat connait aussi une durée bien
déterminée par la loi selon le cas qui se présente.
 Le mandat d’arrêt : Le mandat d’arrêt est par définition juridique, l’ordre émanant
du juge d’instruction ou une autre juridiction pénale à la force publique de
rechercher et d’appréhender un inculpé ou un accusé et ensuite de conduire dans
une prison pour qu’il y soit détenu.
c- La détention préventive :

La détention préventive se définit comme une mesure d’incarcération d’un inculpé pendant
l’information judiciaire, ou d’un prévenu dans le cadre de la comparution immédiate. Ce pouvoir
connait des limites qui se présente sous la forme de limitation de la durée de cette détention, qui est
dorénavant préventive, et d’une faculté d’octrois de liberté provisoire de la part de la personne mise
en détention.

- Des durées limitées :

C’est la loi N°2007-021 du 30 juillet 2007 modifiant et complétant certaines dispositions du CPPM
relative à la détention préventive qui a apporté une innovation à la durée de la détention préventive.
En effet, cette durée se trouve différencier selon la qualification de l’infraction.

 En matière délictuelle : Le juge d’instruction ne peut détenir un


inculpé pendant plus de six mois de son écrou. Lorsqu’il est jugé que
le maintien de détention est encore utile, cette durée peut être
prolongée de trois mois renouvelables une fois (6-3-3=12 mois).
Dans le cas où le jugement n’a pu s’effectuer dans l’intervalle de cette
durée, l’inculpé sera libéré.
 En matière criminelle : La durée de la détention préventive est de huit
mois. Ce délai peut être prolongé de six mois qui est encore
renouvelable pour une durée de quatre mois (8-6-4=18 mois.
- Possibilité d’octrois de liberté :

Le placement en détention préventive se prescrit par une ordonnance spécialement modifiée qui
doit énoncer les considérations de droits et de faits qui constituent le fondement de cette décision.
Par cet effet, il y a une possibilité d’octroi de liberté provisoire de la personne poursuivie.

 Définition de liberté provisoire : Elle désigne la remise en liberté


d’une personne placée en détention préventive ; à la suite d’une
incarcération, soit par un mandat du juge d’instruction, du ministère
public ou d’une juridiction du jugement. Le régime de la détention
préventive est que les personnes détenues préventivement ne sont
pas forcées de porter de costume pénale et de travailler.
 Procédure de la liberté provisoire : En ce qui concerne la procédure
des demandes de liberté provisoire, il sera procédé comme suit :

*l’inculpé dépose sa demande au greffier d’instruction ;

*le juge d’instruction communique celle-ci au procureur de la


République ;

*le procureur de la République fait mention de son avis dans


la demande : « si oppose, si n’y oppose pas ou s’en rapporte à la
justice. »

*le dossier sera enfin transmis et traité par la chambre


spéciale appelée chambre de détention préventive.

Il faut souligner que si la réquisition du ministère publique porte la mention de ne si oppose pas,
l’inculpé sera mis en liberté provisoire.

B- Le pouvoir juridictionnel :

Le juge d’instruction est un magistrat. En tant que tel, il a le pouvoir de prendre une décision, c’est le
pouvoir décisionnel ou juridictionnel. Les décisions du juge d’instruction sont rendues sous forme
d’ordonnance. Ces ordonnances sont des actes administratifs.

1- Les ordonnances du juge d’instruction au début de l’information :


a- Ordonnances d’informer :

C’est la décision de juge d’instruction d’instruire une affaire qui lui a été remis de la part du ministère
public. Cette ordonnance est prise par le juge d’instruction dans deux cas : lorsqu’il a été saisi par le
ministère public et lors de l’arrivée d’une plainte avec constitution de partie civile.

b- Ordonnances de refus d’informer :

En principe, même si le juge d’instruction est en permanence communication avec le ministère


public, il n’est pas pourtant lié par les réquisitions de cette autorité. Donc, même si c’est le ministère
public qui a saisi l’autorité d’instruction, le juge instructeur peut refuser d’instruire l’affaire en
émanant une ordonnance de refus d’informer. Une ordonnance refus peut être rendue par le juge
d’instruction dans l’une de ces trois conditions :

- Si l’infraction n’est pas constituée ;


- Si l’action est prescrite ;
- Si l’action publique n’est pas recevable sur la forme.
2- Les ordonnances au cour de l’information :

C’est l’Ordonnance de soit communiquer, toutes au long de la procédure d’instruction, le juge


instructeur doit toujours communiquer le déroulement de la procédure au ministère public, cette
acte s’appelle ordonnance de soit communiquer.

3- Les ordonnances de clôture de l’information :


a- Ordonnance de non-lieu :

Le juge instructeur a la possibilité de ne pas donner suite à un dossier même si le ministère public a
pris ses réquisitions. L’ordonnance de non-lieu peut s’intervenir dans les cas suivants :

- Le fait ne constitue ni un crime ni un délit


- Il n’existe pas décharge suffisante ou aucune charge contre l’inculpé
- Si l’accusé ou l’inculpé est un incapable.
b- Ordonnance de renvoi devant la juridiction compétente :

Cette ordonnance est prise par le juge d’instruction lorsqu’il estime les faits poursuivis constitues un
délit (c’est-à-dire renvoi devant le tribunal correctionnel) ou un crime (c’est-à-dire renvoi devant le
cour criminel ordinaire ou spécial).

c- Ordonnance de transmission du dossier de la procédure à la


chambre d’accusation :

Cela nécessite d’incompétent d’information. La chambre d’accusation c’est le deuxième degré de


juridiction d’instruction près de la cour d’appel. $

SECTION 2 : LES JUGES DU SIEGE ET LES JURIDICTIONS :

Sous-section 1 : Les juges du siège :

A- Définitions :

Le terme « juge du siège » est un juge qui siège au sein des juridictions et qui est responsable de
rendre des décisions dans les affaires judiciaires. Le juge de siège est chargé d’examiner les preuves,
d’appliquer la loi et de rendre des jugements dans les procédures judiciaires. Il entend les arguments
des parties, examine les preuves présentées, évalue la crédibilité des témoins et applique la loi
pertinente pour rendre une décision juste et fondée sur les faits de l’affaire.

Le juge du siège également connu sous le nom de juge professionnel ou juge du fond, est un
magistrat qui occupe un poste permanent au sein du système judiciaire ; il est le professionnel du
droit qui est nommé ou élu pour une durée déterminée ou indéterminée d’exercer ses fonctions à
temps plein. Ce dernier est responsable de garantir un procès équitable et impartial. Il peut être
rattaché à une cour supérieure, une cour d’appel, un tribunal ou un autre type de juridiction.

Le juge de siège est responsable de garantir un procès équitable est impartiale, il examine les
preuves présentées, écoute les arguments des parties et applique le droit pertinent pour rendre une
décision fondée sur les faits et la loi. Il doit assurer le droit des personnes impliquées dans l’affaire et
veille à ce que les procédures judiciaires se déroulent dans le respect des règles et des principes
juridiques. $

Principes fondamentaux relatifs à l'indépendance de la ...

https://www.ohchr.org/fr/instruments-mechanisms/instruments/basic-principles-
independence-judiciary

B- Les rôles du juge du siège :

Le juge de siège a pour mission de résoudre les différents civiles tels que les conflits de propriété, les
demandes de dommage et intérêt ainsi que les affaires pénales telles que les infractions criminelles,
les délits et les contraventions.

Le juge de siège qu’il soit au tribunal de première instance ou d’autre juridiction, en plusieurs rôle
important.

1- Présider les audiences :

Il est responsable de présider les audiences judiciaires car c’est lui qui dirige les débats et qui écoute
les arguments des parties. Il garantit que toutes les parties impliquées dans un litige ont la possibilité
d’exprimer leurs arguments et de présenter leurs preuves de manière équitable. Ce dernier contrôle
la légalité des décisions pour respecter les droits des citoyens.

2- Interpréter et appliquer la loi :

Le juge de siège interprète et applique les lois, les règles et les règlementations en vigueur dans le
système juridique malgache. Leur rôle est de garantir que les décisions judiciaires respectent la
législation en vigueur. Il applique le droit pertinent et étudie les questions juridiques soulevées dans
les affaires qui lui sont soumises, et analyse les faits et les preuves pour rendre des décisions justes
basées sur l’analyse de la législation applicable conformes à la loi et la jurisprudence pertinente.

3- Prendre des décisions judiciaires :

Le juge de siège rend des décisions et des jugements dans les affaires qui lui sont présentées, il
tranche les litiges et détermine la responsabilité ou l’innocence des accusés dans les affaires pénales.

4- Détermination des peines :

Lorsque les accusés sont reconnus coupables, le juge de siège est responsable de déterminer les
peines appropriées en fonction de la gravité de l’infraction, des circonstances de l’affaire et des
dispositions légales applicables.

Principes fondamentaux relatifs à l'indépendance de la ...

https://www.ohchr.org/fr/instruments-mechanisms/instruments/basic-principles-
independence-judiciary
Sous-section 2 : Les juridictions :

A- Les juridictions du droit communs :


1- La juridiction de première instance :
- Pour la contravention : le tribunal de simple police est compétent pour connaitre et juger
les contrevenants.
- Pour les délits : c’est le tribunal correctionnel qui est compétent. Il peut aussi se
prononcer sur l’action civile en réparation du préjudice causé par le délit. Le tribunal
correctionnel peut aussi reconnaitre les délits et contravention commis au cours de ces
audiences.
- Pour les crimes : ce soit la cour criminelle ordinaire (CCO), soit la cour criminelle spéciale
(CCS) qui est compétente. En effet, elle se tient périodiquement par session fixée par
décret (deux sessions par an).
2- Les juridictions pénales statuant en appel :
a- La chambre correctionnelle et de simple police :

Il s’agit d’une chambre de la cour d’appel. Elle peut se prononcer sur les appels formés contre le
jugement de tribunaux correctionnels et de simple police.

b- La chambre criminelle de la cour de cassation :

Il s’agit d’une des chambres de la cour de cassation au niveau de la cour suprême. Elle statue
seulement sur le droit et non sur le fait et aussi sur le pouvoir contre toutes les décisions pénales
rendues en dernier ressort. $

B- Les juridictions spécialisées :


1- Les juridictions pour mineur :

C’est une branche dans le tribunal de la première instance qui est apte de juger les mineurs de 18
ans. Il connait tous les délits ou crimes commis par des mineurs de 18 ans.

Il peut être saisi :

- Par voie de citation directe.


- Par ordonnance de renvoi du juge d’enfants.
- Par ordonnance de renvoi du juge d’instructions.

Cette juridiction se divise en trois catégories : premièrement le juge d’enfants ; le juge pour l’enfant
et enfin la cour criminelle des mineurs.

2- Les juridictions militaires :

Le tribunal militaire connait les crimes et délits d’ordre militaire, les infractions de toutes natures
commises dans le service ainsi que dans les casernes, quartier, aux bords des navires ou
aéronefs, base maritime, etc.

Des crimes et délits contre la sureté extérieure de l’Etat prévus dans l’article 518 du code de
procédure pénal malgache. $

CHAPITRE 3 : PROCEDURES PAR RAPPOT AUX VBG :

La procédure pénale c’est l’ensemble des règles relatives au déroulement du procès pénal ou
poursuite pénale à la constatation des infractions qui ont été commises à la question de la preuve
des infractions en matière pénale ainsi que la question du jugement. Le procès pénal commence
généralement à partir de la commission d’une infraction, c’est-à-dire que le procès pénal s’ouvre à
partir du moment où une infraction a été commise.

La procédure pénale dont concrètement fait le lien entre le moment où l’infraction est commise et le
moment où l’auteur des faits va être condamné. Ce qu’on étudie dans la procédure pénale, c’est la
poursuite pénale, l’instruction et la détention provisoire ou commission rogatoire.

Au tribunal de première instance, c’est le procureur de la République qui est le représentant de l’Etat
est le premier responsable de la poursuite de ces infractions de ce qu’on appelle aussi parfois le
parquet ou le ministère public. Le procureur de République qui décide s’il faut poursuivre tel ou tel
individu.

Selon l’article 172 du code de procédure pénale malgache : « Tous les actes de poursuite du
ministère public tendant à une inculpation, à la saisine d’un juge d’instruction ou d’un tribunal et à
l’exécution de leur décision sont faits à la requête du procureur de la République ou en son nom.
Lorsque les actes tendent à la saisine des cours criminelles ou à l’exécution de leur décision, ils sont
faits à la requête du procureur général ou en son nom. » $

SECTION 1 : LA POURSUITE PAR LE MINISTERE PUBLIC :

Durant la poursuite, la personne qui est poursuivie est appelée met en cause au suspect. La poursuite
c’est la première étape du procès pénal après l’enquête préliminaire. Cette poursuite consiste au
déclenchement de l’action publique, elle peut être déclenchée par le procureur de la République au
tribunal de première instance ou même par la victime de l’infraction qui peut se consulter par des
civiles ou même si des traitements d’une personne devant le juge pénal. L’action publique c’est
l’action qui est exercée au nom de la société à l’encontre de l’auteur d’une infraction, et seul le
ministère public peut exercer cette action.

Ensuite, l’individu qui est suspecté d’avoir commis une infraction après son enquête à la police
judiciaire va être présenté au procureur de la République au TPI, et lorsque le ministère public
estime, après la dénonciation de cette infraction fait par la police judiciaire ou par la victime estime
qu’il y a lieu de poursuivre l’auteur d’une infraction.

Puis le procureur de la République déclenche la poursuite par des voies de droits, c’est-à-dire qu’il
peut utiliser par des quatre procédures, à savoir la comparution volontaire, la citation directe,
l’information sommaire et l’instruction préparatoire. $

Information judiciaire

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1456

91
Characters Match
16
Words Match
web
Tâches et missions - Ministère public

https://www.om-mp.be/fr/propos-mp/taches-missions
En revanche, il faut préciser que le procureur de la République a aussi la possibilité d’abandonner les
poursuites soit par le classement sans suite c’est-à-dire qu’il va considérer qu’il n’a pas assez de
preuves pour pouvoir poursuivre l’individu devant la juridiction, une classe sans suite veut dire fin de
l’affaire ; soit après une médiation pénale.

Cependant, si le procureur de la République décide de poursuivre l’individu et qu’il va engager des


poursuites, dans ce cas-là, il peut décider entre quatre options qui a été déjà mentionné ci-dessus,
premièrement, la comparution volontaire des parties poursuivie, c’est pour envoyer directement le
suspect pour une comparution rapide devant la juridiction de jugement ; deuxièmement, la citation
directe ; troisièmement, une information sommaire et puis enfin l’instruction préparatoire.

Conformément à l’article 175 du CPPM : « lorsque le ministère public estime qu’il y a lieu de
poursuivre l’auteur d’une infraction, il peut utiliser l’une des quatre procédures ci-après, suivant le
cas :

1° La comparution volontaire des parties poursuivies, après notification d’un avertissement ;

2° La citation délivrée directement au prévenu et aux personnes civilement


responsables ;

3° L’information sommaire ;

4° L’instruction préparatoire.

Il est important de mentionner qu’en ce qui concerne la poursuite des VBG au tribunal de première
instance, le ministère public ne peut pas accorder la liberté provisoire au prévenue, mais la personne
inculpée doit être placée en détention provisoire. $

« LA COMPARUTION VOLONTAIRE »

http://biblio.univ-antananarivo.mg/pdfs/andriantsoamanalinaRadoniainaE_DT_IEJ_14.pdf

Sous-section 1 : LA COMPARUTION VOLONTAIRE ET LA CITATION DIRECTE :

A- LA COMPARUTION VOLONTAIRE DES PARTIES POURSUIVIES :

La comparution volontaire est une procédure dans laquelle une personne soupçonnée d’avoir
commis une infraction pénale se présente volontairement devant le tribunal ou les autorités
compétentes chargées de la procédure pénale, sans que la police ne l’arrête ou ne l’appréhende.

S’il résulte de l’information sommaire, des charges sont suffisantes contre l’inculpé d’avoir commis
un délit ou contravention, cet inculpé est cité à comparaître à la première audience utile, avant
l’expiration du délai du 3 mois, le procureur de la République peut saisir d’une procédure de citation
directe. La citation clôture l’information sommaire ou d’autre procédure et saisie la juridiction de
jugement.
Cela peut être considéré comme un acte de coopération avec les autorités en charge de l’enquête et
du procès, permettant ainsi d’accélérer la procédure et de participer activement à sa défense. La
comparution volontaire peut être effectuée par un suspect présumé, un témoin ou même une
victime, cette une décision qui sommet une personne à une juridiction pour répondre à des
accusations portées contre lui ou témoignés contrairement à une arrestation ou une convocation
officielle. $ Lorsqu’une personne est soupçonnée d’avoir commis une infraction et qu’une procédure
pénale est engagée à son encontre, elle peut être convoquée à comparaitre devant le tribunal de
première instance.

Selon l’article 176 du CPPM : « La comparution volontaire après avertissement peut être utilisée pour
la poursuite des délits et des contraventions, sauf dans les cas spécialement représentés par des lois
particulières. » C’est-à-dire après notification d’un avertissement. $

Livre II - De la poursuite et de l'instruction - Droit Malagasy

https://textes.lexxika.com/lois-malagasy/droit-penal/code-de-procedure-penale/livre-ii-de-
la-poursuite-et-de-linstruction/

104
Characters Match
18
Words Match
web
le code de procédure penale

https://wipolex-res.wipo.int/edocs/lexdocs/laws/fr/tn/tn032fr.html

65
Characters Match
11
Words Match
web
Citation directe - cabinet d'avocat droit pénal Paris

https://www.cabinetaci.com/citation-directe/

Livre II - De la poursuite et de l'instruction - Droit Malagasy

https://textes.lexxika.com/lois-malagasy/droit-penal/code-de-procedure-penale/livre-ii-de-
la-poursuite-et-de-linstruction/

104
Characters Match
18
Words Match
web
le code de procédure penale

https://wipolex-res.wipo.int/edocs/lexdocs/laws/fr/tn/tn032fr.html

65
Characters Match
11
Words Match
web
Citation directe - cabinet d'avocat droit pénal Paris

https://www.cabinetaci.com/citation-directe/

B- La citation directe :

La citation directe est la saisine directe des juridictions pénales de jugement par laquelle l’auteur
supposé de l’infraction est cité à comparaitre à l’audience du jugement. Cette procédure n’est
passible que pour les délits et la contravention. D’après l’article 177 du code de procédure pénal
malgache : « La citation directe peut être utilisée pour la poursuite des contraventions ainsi que pour
celle des délits qui paraissent suffisamment établie par l’enquête préliminaire et dont les auteurs,
identifiés et ayant une résidence connue, ne justifient pas une mise en détention préventive. »

La citation directe est aussi une procédure qui permet soit au ministère public ou même soit à la
victime de l’infraction de saisir directement la juridiction de jugement en informant le prévenu par
exploit d’huissier de la date et du lieur de l’audience ainsi que des faits à lui reprochés, ou même
c’est le magistrat du parquet assisté par le greffier qui donne à une personne soupçonnée une date
précise du jugement. Par rapport à cet exploit, cela doit également préciser les textes applicables, et
il est remis à l’intéressé contre signature de l’original.

Lorsque la citation directe est faite à l’initiative de la victime, sa recevabilité est subordonnée au
versement d’une consignation fixée par la juridiction de jugement. $

Livre II - De la poursuite et de l'instruction - Droit Malagasy

https://textes.lexxika.com/lois-malagasy/droit-penal/code-de-procedure-penale/livre-ii-de-
la-poursuite-et-de-linstruction/

352
Characters Match
52
Words Match
web
Code de procédure pénale
https://sherloc.unodc.org/cld/uploads/res/document/mdg/code-de-procedure-
penale_html/Madagascar_Code_de_procedure_penale.pdf

Sous-section 2 : L’information sommaire :

L’information sommaire de ce qu’on appelle aussi délit flagrant, lorsque le fait est puni d’une peine
d’emprisonnement ou alors lorsqu’il existe contre une personne des indices graves et coordonnant
de nature à motiver son inculpation pour une infraction correctionnelle. Ainsi, lorsque cette
personne reconnait devant le procureur de la République d’avoir commis les faits constitutifs du délit
considéré.

A- La procédure d’information sommaire :


1- Champs d’application :

La procédure d’information sommaire est une procédure pénale utilisée pour enquêter sur une
infraction de manière rapide et simplifiée. Cette procédure est généralement appliquée pour des
crimes et délits flagrant et ne nécessitant pas une instruction complète.

Ensuite, la procédure d’information sommaire est également appelée « procédure simplifiée » ou


« procédure de flagrant délit «, elle permet les autorités compétentes, telles que la police ou la
gendarmerie, d’agir rapidement pour recueillir les preuves et les témoignages nécessaires à la
poursuite pénale.

D’après l’article 178 du code de procédure pénale malgache, la procédure d’information sommaire
peut être utilisée pour la poursuite :

1°Des crimes flagrants autre que ceux punis par la loi de la peine de mort ou des travaux
forcés à perpétuité ou de la déportation ; $

2°Des délits flagrants et réputés flagrants d’après les dispositions de l’article 206 du présent code ;

3° Des délits établis par des procès-verbaux faisant foi jusqu’à inscription de faux ou jusqu’à
preuve de contraire ;

4° Des délits non flagrants dont les auteurs sont identifiés et contre lesquels peuvent être
retenus soit des aveux confirmés, soit des charges manifestes.

L’information sommaire n’est pas applicable à tous les délinquants car l’ordonnance n°62-038 du 19
septembre 1962 sur la protection de l’enfance, l’exclue à l’égard des mineurs de 18 ans. $

Livre II - De la poursuite et de l'instruction - Droit Malagasy

https://textes.lexxika.com/lois-malagasy/droit-penal/code-de-procedure-penale/livre-ii-de-
la-poursuite-et-de-linstruction/

454
Correspondance des personnages
84
Correspondance des mots
web
Maroc: Code de procédure pénale

https://www.refworld.org/docid/3ae6b5104.html

90
Correspondance des personnages
15
Correspondance des mots
web
Code de procédure pénale

http://www.justice.mg/wp-content/uploads/textes/1TEXTES%20NATIONAUX/DROIT
%20PRIVE/les%20codes/CODE%20DE%20PROCEDURE%20PENALE.pdf

42
Correspondance des personnages
7
Correspondance des mots
web
En partenariat avec

https://www.undp.org/sites/g/files/zskgke326/files/migration/mg/
PUB2021_GOUDMADA_MANUEL_PRATIQUE_DU_GREFFE.pdf

42
Correspondance des personnages
7
Correspondance des mots
web
LOI N° 60-366 DU 14 NOVEMBRE 1960 PORTANT CODE ...

https://sherloc.unodc.org/cld/uploads/res/document/civ/1960/loi-no-60-366-du-14-
novembre-1960-portant-code-de-procedure-penale_html/Cote_dIvoire_Loi_No_60-
366_du_14_Novembre_1960_portant_code_de_procedure_penale.pdf

La procédure est différente suivant qu’il s’agit d’un délit ou d’un crime. Mais le CPPM contient des
dispositions qui sont communes aux crimes et aux délits. En réalité, ce sont le procureur de la
République.

Selon l’article 223 du CPPM, la procédure d’information sommaire peut être diligentée par les
magistrats du ministère public. En réalité, ce sont le procureur de la République, ses substituts et les
officiers du ministère public, ces derniers sont le représentant de l’Etat.

La durée de l’information sommaire doit se terminer en même temps que la durée de billet d’écrou,
le cas échéant, qui est de 3 mois.
Lorsque le procureur de le République décide de recourir la procédure de flagrant délit et interroge
la personne déférée sur son identité et sur les faits qui lui sont reprochés, ce dernier en présente son
avocat à l’occasion d’un procès-verbal d’interrogatoire de flagrant délit, qui est l’acte des saisines du
magistrat du parquet. Après avoir recueilli ces déclarations, cela permet éventuellement à son
conseil de lui poser des questions, puis le procureur de la République peut décider de placer le met
en cause ou accuser sous mandat de dépôt ou il peut également le laisser en liberté provisoire.

Bref, au moment de l’interrogatoire du ministère public ou magistrat du parquet, il peut avoir


l’identification des prévenus ; les faits qui lui sont reprochés ; les procès-verbaux d’interrogatoire
ainsi que le placement sous mandat de dépôt ou le laisser en liberté provisoire. $

Chapitre Ier : Du juge d'instruction : juridiction d' ...

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006071154/
LEGISCTA000006151881/

74
Correspondance des personnages
14
Correspondance des mots
web
Maroc: Code de procédure pénale

https://www.refworld.org/docid/3ae6b5104.html

57
Correspondance des personnages
11
Correspondance des mots
web
code de procedure penale de la republique de guinee

http://gn.china-embassy.gov.cn/jsfw/zcfg/201504/P020210828305812708954.pdf

41
Correspondance des personnages
9
Correspondance des mots
web
Du contrôle judiciaire, de l'assignation à résidence ...

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006071154/
LEGISCTA000006167427/
37
Correspondance des personnages
7
Correspondance des mots
web
De la détention provisoire (Articles 143-1 à 148-8)

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006071154/
LEGISCTA000006182890/

37
Correspondance des personnages
7
Correspondance des mots
web
Burundi

https://www.wipo.int/wipolex/en/text/491084

B- Les pouvoirs du ministère public lors de l’information


sommaire :

Les magistrats du ministère public disposent d’une part d’un pouvoir d’enquête et d’autre part il
peut rendre des décisions qui va clôturer la procédure de l’information sommaire.

1- Le pouvoir d’enquête du ministère public :

Les magistrats du ministère public, selon l’article 230 du CPPM, peuvent soit par eux même, soit en
déléguant à cet effet des OPJ :

- Entendre toutes personnes en témoignage ;


- Interroger de nouveau l’inculpé et le confronter avec les témoins (interrogatoire et
confrontation).
- Commettre un ou plusieurs hommes de l’art à cet effet de procéder à un examen
(expertise).
- Procéder à une perquisition soit dans les lieux publics ou vers le public, soit au domicile de
l’inculpé (perquisition).
- Rechercher tous indices ou renseignements (constatation matérielle)
- Procéder à la saisie de pièces à conviction ou des objets et valeur procurés par le délit
(saisie). $
2- Le pouvoir décisionnel du ministère public :
a- La détention préventive lors de l’information sommaire :

Le ministère public peut priver la personne inculpée de sa liberté en la détenant préventivement.


D’après l’article 103 alinéa 2 du CPPM : « La durée de validité d’un mandat de dépôt décerné par un
magistrat du ministère public ne peut dépasser 3 mois à compter de la date d’écrou. »
Le délai de 3 mois dépassé, et si l’information n’est toujours pas terminée et que le tribunal ne peut
pas statuer au fond avant ce délai, le tribunal doit statuer d’office sur la situation du détenu préventif
soit le libérer, soit confirmer par un jugement, soit le maintenir en détention.

b- La décision de main levée :

C’est le magistrat du ministère public même qui à délivrer le mandat de dépôt qui peut en donner la
main levée à tout moment de la procédure d’information sommaire.

c- Classement sans suite :

Une décision de classement sans suite peut être décerné par le ministère public lorsque :

- Il n’y a pas de charge suffisante ;


- Il est intervenu des nouveaux motifs de fait (démence de l’inculpé), des motifs de droit
(amnisties, prescription de l’action publique, incompétence). $

- Livre II - De la poursuite et de l'instruction - Droit


Malagasy
-
- https://textes.lexxika.com/lois-malagasy/droit-penal/code-de-procedure-penale/
livre-ii-de-la-poursuite-et-de-linstruction/

- 321
- Correspondance des personnages
- 54
- Correspondance des mots
- web
- Code de procédure pénale
-
- http://www.justice.mg/wp-content/uploads/textes/1TEXTES%20NATIONAUX/
DROIT%20PRIVE/les%20codes/CODE%20DE%20PROCEDURE
%20PENALE.pdf

Au cours de cette étape du procès pénale, le magistrat connu sous le nom de juge d’instruction
résulte en effet les preuves de l’infraction, faire des enquêtes et décide si on renvoie le suspect
devant la juridiction de jugement, dans ce cas-là s’il décide de le renvoyer, la personne n »’est plus
appelée suspect ou met en cause mais elle est appelée inculpée.

Pour les affaires graves et les affaires complexe, le procureur est obligé de saisir un juge d’instruction
et ce juge qui est chargé de conduire une instruction et qui va mener l’instruction, on dit que ce
magistrat instruit à charge et décharge. A charge veut dire qu’il va trouver des preuves qui vont être
dans le sens d’une culpabilité de la personne qui est poursuivie. Mais l’inverse à décharge veut dire
les éléments qui au contraire démontrent que la personne poursuivie n’est pas coupable.

Donc, l’instruction est une enquête approfondie qui peut être durée plusieurs mois et cette enquête
à la fin va avoir un gros dossier avec tous les éléments, tous les rapports d’expertise, tous les procès-
verbaux de perquisition, etc. Ce gros dossier a issue l’instruction, et le juge d’instruction peut alors
décider de renvoyer s’il y a cette charge contre la personne ou de décider de renvoyer la personne
qui est mise à l’examen devant la cours d’assise, notamment qu’il s’agit d’une matière criminelle
pour que la cours d’assise statue sous la culpabilité de cet individu et dire si oui ou non que si cet
individu est coupable.

En fonction de l’infraction qui a été commise, ce n’est donc pas la même juridiction du jugement qui
est compétente pour connaitre l’affaire pour les crimes, mais c’est la cour d’assise ou alors la cour
criminelle dans certains cas. Mais s’il s’agit d’un délit c’est le tribunal correctionnel et pour les
contraventions c’est le tribunal de simple police.

L’instruction saisie est en principe tenue d’informer sauf si le fait visé ne supporte aucune
qualification pénale ou sont affectés par une cause d’extinction de l’action publique.

Il est utile de préciser que si c’est la victime qui saisit le juge d’instruction par une plainte avec
constitution des parties civiles, elles engagent sa responsabilité. Quand, après une information
ouverte sur constitution de partie civile, une décision de non-lieu a été rendue, l’inculpé et toutes
personnes visés dans la plainte, et sans préjudice d’une poursuite pour dénonciation calomnieuse,
peuvent, s’ils n’usent de la voie civile, demander des dommages et intérêts aux plaignants. L’action
endommage et intérêt doit être introduite dans les 3 mois du jour où l’ordonnance de non-lieu est
devenue définitive. Elle est portée par voie de citation directe devant le tribunal où l’affaire a été
instruite. $

A- L’ouverture d’une instruction :

L’instruction c’est la phase du procès au cours de laquelle le juge d’instruction saisi par le parquet ou
par une plainte avec constitution de partie civile accomplit les actes utiles à la manifestation de la
vérité. Cette instruction pénale est différente de l’instruction civile qu’on ne retrouve dans le juge de
la mise en état, ces juges vont recueillir les différents documents, les différentes preuves pour
permettre à ce que le dossier soit consulter et que l’affaire soit jugée définitivement, mais le juge de
la mise en état ne pose pas des actes utiles à la manifestation de la vérité ; contrairement au juge
d’instruction en matière pénale. Au cours de cette étape du procès pénale, le magistrat connu sous le
nom de juge d’instruction résulte en effet les preuves de l’infraction, faire des enquêtes et décide si
on renvoie le suspect devant la juridiction de jugement, dans ce cas-là s’il décide de le renvoyer, la
personne n »’est plus appelée suspect ou met en cause mais elle est appelée inculpée. $

Information judiciaire

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1456

103
Correspondance des personnages
17
Correspondance des mots
web
Chapitre Ier : Du juge d'instruction : juridiction d' ...

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006071154/
LEGISCTA000006151881/
101
Correspondance des personnages
16
Correspondance des mots
web
Comment se déroule une procédure pénale, de l'infraction ...

https://consultation.avocat.fr/blog/nathalie-preguimbeau/article-46699-comment-se-
deroule-une-procedure-penale-de-l-infraction-a-une-decision-penale-definitive.html

147
Correspondance des personnages
23
Correspondance des mots
web
Plainte avec constitution de partie civile

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F20798

226
Correspondance des personnages
34
Correspondance des mots
web
Les droits de la partie civile dans le procès pénal

https://www.soulie-avocat.fr/categories/actualites-102/articles/les-droits-de-la-partie-civile-
dans-le-proces-penal-8.htm

Pour les affaires graves et les affaires complexe, le procureur est obligé de saisir un juge d’instruction
et ce juge qui est chargé de conduire une instruction et qui va mener l’instruction, on dit que ce
magistrat instruit à charge et décharge. A charge veut dire qu’il va trouver des preuves qui vont être
dans le sens d’une culpabilité de la personne qui est poursuivie. Mais l’inverse à décharge veut dire
les éléments qui au contraire démontrent que la personne poursuivie n’est pas coupable.

Donc, l’instruction est une enquête approfondie qui peut être durée plusieurs mois et cette enquête
à la fin va avoir un gros dossier avec tous les éléments, tous les rapports d’expertise, tous les procès-
verbaux de perquisition, etc. Ce gros dossier a issue l’instruction, et le juge d’instruction peut alors
décider de renvoyer s’il y a cette charge contre la personne ou de décider de renvoyer la personne
qui est mise à l’examen devant la cours d’assise, notamment qu’il s’agit d’une matière criminelle
pour que la cours d’assise statue sous la culpabilité de cet individu et dire si oui ou non que si cet
individu est coupable.
En fonction de l’infraction qui a été commise, ce n’est donc pas la même juridiction du jugement qui
est compétente pour connaitre l’affaire pour les crimes, mais c’est la cour d’assise ou alors la cour
criminelle dans certains cas. Mais s’il s’agit d’un délit c’est le tribunal correctionnel et pour les
contraventions c’est le tribunal de simple police. $

L’instruction saisie est en principe tenue d’informer sauf si le fait visé ne supporte aucune
qualification pénale ou sont affectés par une cause d’extinction de l’action publique.

Il est utile de préciser que si c’est la victime qui saisit le juge d’instruction par une plainte avec
constitution des parties civiles, elles engagent sa responsabilité. Quand, après une information
ouverte sur constitution de partie civile, une décision de non-lieu a été rendue, l’inculpé et toutes
personnes visés dans la plainte, et sans préjudice d’une poursuite pour dénonciation calomnieuse,
peuvent, s’ils n’usent de la voie civile, demander des dommages et intérêts aux plaignants. L’action
endommage et intérêt doit être introduite dans les 3 mois du jour où l’ordonnance de non-lieu est
devenue définitive. Elle est portée par voie de citation directe devant le tribunal où l’affaire a été
instruite. $

Chapitre Ier : Du juge d'instruction : juridiction d' ...

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006071154/
LEGISCTA000006151881/

434
Correspondance des personnages
65
Correspondance des mots
web
Code de procédure pénale

https://legimonaco.mc/code/code-procedure-penale

224
Correspondance des personnages
34
Correspondance des mots
web
la plainte avec constitution de partie civile

https://www.rhone.gouv.fr/content/download/38756/216117/file/FICHE%20MALETTE
%20JURIDIQUE%20N%C2%B018.pdf

Synthèse : Les actes de l'instruction - Lexbase


https://www.lexbase.fr/article-encyclopedie-juridique/56137400-synthese

40
Correspondance des personnages
5
Correspondance des mots
web
Le déroulement de l'instruction préparatoire

https://www.cabinetaci.com/le-deroulement-de-linstruction-preparatoire/

243
Correspondance des personnages
21
Correspondance des mots
web
Maroc: Code de procédure pénale

https://www.refworld.org/docid/3ae6b5104.html

54
Correspondance des personnages
9
Correspondance des mots
web
Chapitre Ier : Du juge d'instruction : juridiction d' ...

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006071154/
LEGISCTA000006151881/

101
Correspondance des personnages
16
Correspondance des mots
web
Plainte avec constitution de partie civile

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F20798
1- Les dispositions légales prévues dans le CPPM relative de la mise en
mouvement de l’action publique par la partie civile :

Selon l’article 182 du CPPM : toute personne qui se prétend lésée par un délit peut citer directement
l’auteur de celui-ci, les personnes qui en sont civilement responsables et, le cas échéant, l’assureur
de leur responsabilité devant le tribunal correctionnel. Toute personne qui se prétend lésée par une
contravention peut citer les mêmes défendeurs devant le tribunal de première instance ou la section
du tribunal, statuant en matière de simple police, ou le tribunal de simple police territorialement
compétent. La citation doit être délivrée suivant les formes et modalités fixées par les articles 76 et
suivant du présent code. La partie civile doit faire dans l’acte de citation élection de domicile dans la
commune siège du tribunal saisi, à moins qu’elle y soit domiciliée. La partie civile ne peut utiliser la
procédure de citation directe dans les cas où la juridiction de jugement doit être saisie
obligatoirement en suite d’une instruction préparatoire.

D’après l’article 183 du présent code : toute personne qui se prétend lésée par un crime ou un délit
peut, en portant plainte, se constituer partie civile devant le juge d’instruction. Elle peut se désister
dans les vingt-quatre heures. A défaut, l’action publique est mise en mouvement sans qu’un
désistement ultérieur puisse en arrêter le cours.

L’article 184 dispose aussi : le juge d’instruction ordonne communication de la plainte au procureur
de la République pour que ce magistrat prenne ses réquisitions. Le réquisitoire peut être ne pris
contre personne dénommée ou non dénommée. En cas de plainte insuffisamment motivée ou
insuffisamment justifiée par les pièces produites, le procureur de la République requérir qu’il soit
provisoirement informé contre toutes personnes que l’instruction fera connaitre. Dans ce cas, les
personnes visées par la plainte peuvent être entendues comme témoins dans l’informe et conditions
prévues aux articles 262 et suivants du présent code, jusqu’au moment où pourront intervenir des
inculpations ou, s’il y a lieu, de nouvelles réquisitions contre personnes dénommées.

Conformément à l’article 185 du présent code : la recevabilité de la constitution de partie civile peut
être contestée, soit par le ministère public, soit par une autre partie civile, soit par l’inculpé. Dans ce
cas, le juge d’instruction statue par ordonnance, après communication du dossier au ministère
public. Le procureur peut saisir le juge d’instruction de réquisition de non informer si les faits
dénoncés ne peuvent légalement faire l’objet d’une poursuite pour des causes affectant l’action
publique ou si ces faits, même démontrés, ne peuvent recevoir aucune qualification pénale. Si le juge
d’instruction passe outre, il doit statuer par une ordonnance motivée. $

Livre II - De la poursuite et de l'instruction - Droit Malagasy

https://textes.lexxika.com/lois-malagasy/droit-penal/code-de-procedure-penale/livre-ii-de-
la-poursuite-et-de-linstruction/

555
Correspondance des personnages
93
Correspondance des mots
web
En partenariat avec
https://www.undp.org/sites/g/files/zskgke326/files/migration/mg/
PUB2021_GOUDMADA_MANUEL_PRATIQUE_DU_GREFFE.pdf

156
Correspondance des personnages
27
Correspondance des mots
web
la plainte avec constitution de partie civile

https://www.rhone.gouv.fr/content/download/38756/216117/file/FICHE%20MALETTE
%20JURIDIQUE%20N%C2%B018.pdf

147
Correspondance des personnages
26
Correspondance des mots
web
DE L' ACTION PUBLIQUE ET DE L' ACTION CIVILE.

https://www.imolin.org/doc/amlid/Madagascar_Code_procedural_Penal_1962.pdf

180
Correspondance des personnages
26
Correspondance des mots
web
Article 85 - Code de procédure pénale

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000038312069

169
Correspondance des personnages
30
Correspondance des mots
web
Livre Ier : De l'exercice de l'action ...

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006071154/
LEGISCTA000006121321/2004-06-22/

127
Correspondance des personnages
23
Correspondance des mots
web
Chapitre Ier : Du juge d'instruction : juridiction d' ...

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006071154/
LEGISCTA000006151881/

169
Correspondance des personnages
30
Correspondance des mots
web
Code de procédure pénale

https://sherloc.unodc.org/cld/uploads/res/document/mdg/code-de-procedure-
penale_html/Madagascar_Code_de_procedure_penale.pdf

111
Correspondance des personnages
15
Correspondance des mots
web
Code de procédure pénale

http://www.justice.mg/wp-content/uploads/textes/1TEXTES%20NATIONAUX/DROIT
%20PRIVE/les%20codes/CODE%20DE%20PROCEDURE%20PENALE.pdf

110
Correspondance des personnages
15
Correspondance des mots
web
Loi n° 1-63 du 13 janvier 1963 portant code de procédure ...

https://www.ilo.org/dyn/natlex/docs/ELECTRONIC/64272/60922/F-1711290090/COG-
64272.pdf

60
Correspondance des personnages
12
Correspondance des mots
web
Titre II : Du jugement des délits (Articles 381 à 520-1)
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006071154/
LEGISCTA000006138093/2022-01-26/

35
Correspondance des personnages
6
Correspondance des mots
web
Chapitre Ier : Du tribunal correctionnel (Articles 381 à 495- ...

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006071154/
LEGISCTA000006151898/

B- Les procédures d’une instruction préparatoire :

L’instruction préparatoire qui est la procédure par laquelle, le procureur de la République, par la
délivrance d’un « réquisitoire introductif » demande au juge d’instruction de mener une enquête sur
des faits qu’il considère comme une violation de la loi pénale. C’est-à-dire que si une instruction est
obligatoire ou si elles sont nécessaires au ministère public, celui-ci va mettre l’action publique en
mouvement au moyen d’un réquisitoire introductif d’instance envoyé au doyen de juge, qui a pour
effet de saisir le juge d’instruction du prévenu, c’est le cas en matière de crime ou délit flagrant ; soit
aussi par le dépôt d’une plainte avec la constitution de partie civile en matière de délit ou en matière
de crime.

Le réquisitoire introductif peut être délivré soit contre une ou des personnes dénommées
(réquisitoire nominatif) soit contre un inconnu que le juge d’instruction devra identifier. Il doit
cependant obligatoirement qualifier les faits et viser les textes de loi applicable ce d’autant qu’il fixe
la saisine du juge d’instruction.

En matière criminelle, il faut savoir que la procédure d’instruction préparatoire est obligatoire. Mais
en revanche en matière correctionnelle ou délictuelle, la voie de l’information sommaire est utilisée
lorsque les faits sont complexes et nécessitent des investigations poussées. C’est le cas par exemple
lorsque l’auteur est inconnu ou en fuite. $

La pratique judiciaire devant les juridictions pénales

https://www.ivoire-juriste.com/2015/11/la-pratique-judiciaire-devant-les-juridictions-penales-
ivoiriennes.html

1- Champs d’application :

Conformément à l’article 179 du CPPM : La procédure d’instruction préparatoire doit être


obligatoirement utilisée pour la poursuite :

- Des crimes flagrants punis par la loi de la peine de mort, ou des travaux forcés perpétuité,
ou de la déportation ;
- Des crimes non flagrants ;
- Des crimes et délits dont les auteurs sont inconnus ou sont en fuite à l’étrangers ;
- Des infractions prévues par les articles 419 à 421 du code pénal ou par des lois
particulières rendant nécessaires l’intention d’un juge d’instruction.

La procédure d’instruction préparatoire peut toujours être utilisée, soit initialement, soit en cour
d’information sommaire, pour tous les crimes et délits lorsque le ministère public l’estime
nécessaire.

SECTION 2- LA PHASE DE JUGEMENT :

Dans cette phase de jugement, la personne n’est plus appelée suspect, met en cause ou inculpée, la
personne est appelée prévenue. Il s’agit de la dernière phase de la procédure du procès pénal qui
suit normalement la phase de l’instruction. A cours de cette étape les juridictions de jugement se
prononcent sur la culpabilité des personnes poursuivies, en rendant une décision de relaxe
d’acquittement ou de condamnation.$

Sous- section 1 : La compétence des juridictions répressives :

A- Compétences personnelles ou rationae personae :

Cette catégorie de compétences prend en compte la qualité du délinquant, comme par exemple si on
a affaire à un mineur, il relèvera de juridiction pour mineur et il en est ainsi pour le tribunal militaire.

B- Compétences matérielles ou rationae materiae :

La compétence matérielle prend en compte la nature de l’infraction commise s’il s’agit d’une
contravention, d’un délit ou d’un crime. C’est pourquoi, il faut préalablement qualifier les faits pour
savoir quelle est la nature de l’infraction poursuivie.

En cas de disqualification, la juridiction saisie peut juger si la qualification retenue reste dans le cadre
de sa compétence dans deux cas se présentent :

- Si la qualification retenue est plus grave, la juridiction doit se déclarer incompétente et


renvoyer l’affaire devant la juridiction compétente.
- Si la qualification retenue est moins grave, la juridiction saisie de leur compétence.
C- Compétences territoriales ou rationae loti :

La compétence territoriale vise à déterminer géographiquement le tribunal compétent pour une


infraction commise. Elle va déterminer le lieu du tribunal compétent en utilisant le lien de
rattachement.

En droit malgache, la compétence territoriale est déterminé par l’article 31 du CPPM qui sont :

- Le lieu de l’infraction
- Le lieu du domicile du délinquant
- Le lieu de l’arrestation.$

- Actualité: Compétence juridictionnelle : examen


d'office et ...
-
https://actu.dalloz-etudiant.fr/a-la-une/article/competence-juridictionnelle-examen-doffice-
et-dessaisissement/h/c33f1c8a2d4197701724bcd9ae04

Sous-section 2- Les dérogations aux règles des compétences :

A- La dérogation à la compétence matérielle :


a- Plénitude de juridiction de la cour criminelle :

Selon l’article 18 du CPPM, la cour criminelle s’étant aux crimes, délits et contravention qui se
forment avec le crime objet de la poursuite, d’où l’adage qui peut le plus qui peut le moins.

b- La connexité ou l’indivisibilité :

Selon l’article 19 du CPPM, il y a indivisibilité lorsque l’infraction a été commise par plusieurs
personnes agissant comme co-auteur ou complice. Ensuite, d’après l’article 20 du CPPM, les
infractions soient connexes : soit lorsqu’elles ont été commises en même temps par plusieurs
personnes réunies ; soit lorsqu’elles ont été commises par différentes personnes même en différents
temps et en divers lieux mais par suite des concerts formés à l’avance entre elles ; soit lorsque les
coupables ont commis les unes pour se procurer les moyens de commettre les autres ; soit lorsque
des choses relevées, ou détournées ou obtenues à l’aide des crimes ou d’un délits ont été recélés.

c- L’existence d’une exception préjudicielle :

Lorsqu’au cour d’un procès, une question qui n’est pas de la compétence du juge répressif se pose et
conditions ne l’issue du procès pénal. Dans ce cas, le principe est que le juge d’action est juge de
l’exception.

B- Dérogations à la compétence territoriale :


1- La prorogation de compétence :

Il y a prorogation de compétence lorsqu’un conflit de compétence oppose la juridiction répressive.


Dans ce cas, on va joindre les procédures dépend les tribunaux c’est-à-dire connexité ou indivisibilité.

2- Le renvoi de la juridiction à un autre :

Selon l’article 40 du CPPM une juridiction peut être divisée au profit d’une juridiction de même
ordre, dans 3 cas :

- Soit pour cause de suspicion légitime


- Soit pour éviter que la cour de la justice se trouve interrompue
- Soit pour cause de sureté publique. $

Chambre criminelle - Cour de cassation

https://www.legifrance.gouv.fr/juri/id/JURITEXT000028641470

716
Correspondance des personnages
112
Correspondance des mots
web
Compétence, indivisibilité et connexité

https://ledroitcriminel.fr/la_science_criminelle/penalistes/le_proces_penal/generalites/
faustin_indiv_connex.htm

309
Correspondance des personnages
56
Correspondance des mots
web
Loi n° 1-63 du 13 janvier 1963 portant code de procédure ...

https://www.ilo.org/dyn/natlex/docs/ELECTRONIC/64272/60922/F-1711290090/COG-
64272.pdf

128
Correspondance des personnages
22
Correspondance des mots
web
Madagascar - Code de procédure pénale

https://www.droit-afrique.com/upload/doc/madagascar/Madagascar-Code-1962-procedure-
penale-MAJ-2007.pdf

119
Correspondance des personnages
17
Correspondance des mots
web
Rapport de stage effectué au PALAIS DE JUSTICE ANOSY ...

http://biblio.univ-antananarivo.mg/pdfs/rakalamiarinjato.pdf

Sous-section 3 : L’audience et les débats :

Dans l’étude de l’étape de jugement, il faut analyser l’audience et les débats avant d’étudier la
décision rendue au terme de la procédure.

L’audience et les débats occupent une place importante dans la prise de décision finale. C’est la
raison pour laquelle ils sont régis par des principes directeurs à savoir la publicité, l’oralité et la
contradiction.
D’abord les débats ont lieu publiquement, il s’agit de l’une des plus solides garanties des droits de la
défense et d’une bonne justice. Mais cette principe souffle à des quelques exceptions, en effet le
tribunal peut en quoi d’attend que la publicité est dangereuse pour l’ordre et pour les mœurs mais
par le jugement rendu en audience publique que devra auront lieu ou seront poursuivis à huit-clos
c’est le cas dans la célèbre affaire comme par exemple meurtre de la victime des VBG.$

Ensuite, il faut préciser que lors de l’audience, si le ministère public fait une réquisition, il n’est pas
autorisé à faire rapport, mais il doit exiger l’application de la loi.

Enfin, les débats sont marqués par le principe du contradictoire. Les parties devant le tribunal sont
placées à égalité. La partie civile et le prévenu ont les mêmes droits et notamment celui de poser des
questions aux témoins. Concrètement, les débats commencent par l’appel des parties à savoir les
prévenus, la partie civile et éventuellement les civilement responsables, les témoins et les experts.
Puis, il est procédé à la vérification de l’identité du prévenu à qui le tribunal dont la lecture de l’acte
de saisine, le président du procès. A l’instruction d’audience commence bien oralement par
l’interrogatoire du prévenu, cet interrogatoire est ensuite complété par les questions des assesseurs,
du ministère public et éventuellement des juges, les témoins qui avaient été au préalable isolés
experts défilent ensuite à côté de la barre pour déposer et répondre aux questions qui leur sont
posées.$

La pratique judiciaire devant les juridictions pénales

https://www.ivoire-juriste.com/2015/11/la-pratique-judiciaire-devant-les-juridictions-penales-
ivoiriennes.html

1033
Characters Match
158
Words Match
web
Section 4 : Des débats (Articles 406 à 461)

https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006071154/
LEGISCTA000006167482/

Au terme de cette phase commence celle des observations durant laquelle la partie civile est
entendue puis le ministère public a ses réquisitions avant que le prévenu ne présente sa défense. Le
ministère public ainsi que la partie civile peuvent user de droit de réplique. Mais en tout état de
cause, les prévenus ou son conseil c’est-à-dire son avocat doivent avoir la parole en dernier. Il faut
préciser que la constitution des parties civiles après les réquisitions du parquet y recevable, pour
faire une constitution des parties civiles, il faut la faire avant les réquisitions du procureur, une fois
que tous les parquets se sont prononcés et que le président estime suffisamment l’élément pour
décider, les débats seront clôturés et le jugement pourra alors être rendu à l’audience. $
ETUDE : La clôture de l'instruction - Lexbase

https://www.lexbase.fr/encyclopedie-juridique/56371569-etude-la-cloture-de-lrinstruction

71
Characters Match
11
Words Match
web
Audience correctionnelle

https://www.avocat.fr/audience-correctionnelle

45
Characters Match
8
Words Match
web
Tribunal correctionnel : composition, saisine, procédure.

https://www.village-justice.com/articles/Tribunal-correctionnel-composition-saisine-
procedure,22822.html

Sous-section 4 : Jugement :

Seule la loi peut déterminer ce qui constitue une infraction et les peines applicables. Avant la notion
clé pour condamner un individu c’est de constater sa culpabilité pour savoir les critères pour entrer
en voie de condamnation.

Un jugement ne s’applique que pour une situation qui est strictement et expressément définie par le
texte. On n’applique rien que la loi pénale et le code pénale malgache ainsi que ce qui est prévue
dans le code de procédure pénale malgache.

L’audience devant chacune des juridictions compétentes est en principe publique et contradictoire et
l’addition qui est rendue peut faire l’objet de voie de recours, demande un appel éventuellement
d’un pourvoi en cassation.

Et si la décision prise par le magistrat du siège n’est pas conforme à celle du ministère public, ce
dernier doit faire appel immédiatement ou le pourvoi en cassation.$

Principe :

Classification des peines :

Infractions Tentatives Peines sans Peines avec Commis par


circonstances préméditation descendants
aggravantes ou guet-apens

PARTIE 3 :

Lorsque la décision prise par le siège n’est pas conforme à celle du ministère public, ce dernier doit
faire appel ou pourvoi en cassation immédiatement.

CHAPITRE 1 : LES VOIES DE RECOURS :

Les voies de recours sont des moyens de procédures par lesquels la loi met la disposition des parties
au procès, elles ont pour but soit d’une part, de modifier la décision de justice, soit d’autre part
d’obtenir une nouvelle décision d’une justice. Selon le code de procédure pénal malgache, les voies
de recours peuvent être classifiées en deux catégories : les voies de recours ordinaires et les voies de
recours extraordinaire.

SECTION 1 : LES VOIES DE RECOURS ORDINAIRES :

Les voies de recours entrainent l’opposition et l’appel.

Sous-section 1 : L’opposition :

A- Détermination :

L’opposition est le nom donné à une voie de droit qui est ouverte à la personne qui, n’ayant pas reçu
personnellement la notification ou la signification d’un avis d’avoir à comparaitre à l’audience, de
sorte que le tribunal a rendu un jugement « par défaut », demande au juge qu’il l’entende et qu’il
modifie sa décision. $

Opposition - Définition

https://www.dictionnaire-juridique.com/definition/opposition.php

213
Characters Match
40
Words Match
web
Opposition en droit français

https://fr.wikipedia.org/wiki/Opposition_en_droit_fran%C3%A7ais

B- Jugement par défaut :

Un jugement est dit rendu par défaut lorsque :

- Le jugement ou l’arrêt sont rendus contre un prévenu non comparant.


- A l’égard de l’accusé qui n’a pas comparu, et à l’égard des autres parties qui n’ont ni
comparu ni représenté au débat.
C- Délai :

D’après l’article 399 du code de procédure pénale, l’opposition doit être dans le dix jours qui suivent
la date de la signification, si l’intéressé réside à Madagascar ou dans le mois qui suit la même date si
l’intéressé réside à l’étrangers.

D- Effets :

L’opposition est une voie de rétractation qui suppose que la première décision a été prise en absence
du prévenu. L’affaire est portée de nouveau devant les mêmes juges ou juridiction. En d’autre terme,
l’opposition comporte un double effet : suspensif et extinctif.

- Effet suspensif : l’exécution de l’opposition suspend le jugement par défaut.


- Effet extinctif : selon l’article 337 du CPPM, la décision frappée d’opposition anéantie ou
non avenu. $

Livre III - Des juridictions de jugement - Droit Malagasy

https://textes.lexxika.com/lois-malagasy/droit-penal/code-de-procedure-penale/livre-iii-des-
juridictions-de-jugement/

Sous-section 2 : L’appel :

L’appel est une voie de reformation qui suppose qu’une première décision est rendu
contradictoirement et qu’un nouvel examen de l’affaire est porté devant une juridiction supérieure.

A- Délai :

Selon l’article 466 du CPPM, le délai pour l’interjeté appel est en principe de dix jours. L’appel est
interjeté contre les jugements contradictoires, à compter du prononcé, entre les jugements réputés
contradictoire et rendu par défaut à compter de la signification.

B- Effets :
L’appel a à la fois un effet suspensif et dévolutif, premièrement l’effet suspensif prévu dans l’article
474 du CPPM dispose que pendant les délais de l’appel et pendant l’inétaxe d’appel, l’inexécution du
jugement est différée. Deuxièmement, l’effet dévolutif, cela veut dire que la juridiction qui juge
l’appel recommence le procès qui elle en considère les circonstances de fait que les éléments de
droits.$

SECTION 2 : LES VOIES DE RECOURS EXTRAORDINAIRE :

Les voies de recours extraordinaires sont : le pourvoi en cassation et le pourvoi en révision.

Sous-section 1 : Le pourvoi en cassation :

Les arrêts et les jugements rendus en dernier ressort en matière criminelle, correctionnelle et de
simple police peuvent être annulés en toute ou partie sur pourvoi en cassation.

A- Délai :

Pour toutes les parties, le délai ordinaire est de 3 jours. Le pourvoi est fait par déclaration faite au
greffe de la juridiction qui a rendu la décision attaquée, par l’intéressé, ou un avocat.

B- Effets :

Le pourvoi en cassation comporte à la fois un effet suspensif et à l’effet dévolutif.

- Effet suspensif : l’exécution de la condamnation pénale est suspendue. Mais les


condamnations civiles peuvent être exécutées. Les mandats de dépôts et d’arrêt et les
ordonnances de prise de corps sont aussi maintenus.
- Effet dévolutif : la cour de cassation est saisie dans les limites du pourvoi. Celle-ci peut
être partielle c’est-à-dire le visé qu’une partie de la décision.
C- La conséquence de la cassation :
- Cassation avec renvoi : la cour suprême renvoie le procès et les parties devant la
juridiction autrement composé ou devant la juridiction de même ordre et degré que celui
qui a rendu les décisions annulées. La cour de cassation rend ici une décision « casse et
annule » décision du cours de cassation diffère de la cour d’appel.
- Cassation sans renvoi : si l’arrêt déclare qu’il n’y a plus matière à poursuivre, la demande
en pourvoi sera rejetée. Ici la cour de cassation rend une décision de rejet « rejette de
pourvoi » c’est-à-dire que la décision de la cour de cassation est égale à la décision de la
cour d’appel. $

- Des arrêts rendus par la Cour de cassation (Articles


605 à ...
-
- https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000006151915

- 77
- Correspondance des personnages
- 14
- Correspondance des mots
- web
- Le pourvoi en cassation
-
- https://www.courdecassation.fr/la-cour/les-procedures-devant-la-cour-de-
cassation/le-pourvoi-en-cassation

- 71
- Correspondance des personnages
- 13
- Correspondance des mots
- web
- Dispositions particulières à la Cour de cassation.
(Articles ...
-
- https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000006117257/

Sous-section 2 : La demande en révision :

La demande en révision est une voie de recours extraordinaire, ouverte contre les décisions ayant
autorité de la chose jugée. Elle a pour but de réparer les erreurs de fait. Selon l’article 545 du CPPM
la demande à la révision est portée à la cour suprême.

A- Cas d’ouverture :
- Après une condamnation pour homicide, des pièces sont représentées propre à faire
naitre des indices suffisants sur l’existence de la prétendue de la victime d’homicide.
- Après une condamnation pour crime ou délit, une nouvelle arrêt ou jugement a
condamné pour le même fait un autre accusé ou prévenu et les deux condamnations ne
pouvant se concilier, leur contradiction est la preuve de l’innocence de l’un ou de l’autre
condamné : deux condamnations inconciliables.
- Après une condamnation, un des témoins entendus a été poursuivi et condamné pour
faux témoignage contre l’accusé et le prévenu : faux témoignage.
- Après une condamnation, un fait viendra à se produire ou à se révéler ou lorsque des
pièces inconnues des débats seront représentées de nature à établir l’innocence du
condamné.

B- Effets de la demande en révision :

L’innocence proclamée emporte l’effacement de la condamnation, laquelle est censée n’être


intervenue. La demande en révision peut être demandée par le ministre de la justice par le
condamné ou en cas d’incapacité par son représentant légal, et en cas de mort ou l’absence déclarée
du condamné, par le conjoint, ses enfants, ses parents, ses légataires et toutes personnes qui ont
reçu de la condamnation à mission exprès.$

Article 622 - Code de procédure pénale


https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000006577082/2011-05-19

347
Correspondance des personnages
56
Correspondance des mots
web
SÉNAT

https://www.senat.fr/leg/1988-1989/i1988_1989_0106.pdf

80
Correspondance des personnages
12
Correspondance des mots
web
Des demandes en révision et en réexamen (Articles 622 à ...

https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?
idSectionTA=LEGISCTA000006138099&cidTexte=LEGITEXT000006071154

67
Correspondance des personnages
11
Correspondance des mots
web
Décision - Pourvoi n°68-92.343

https://www.courdecassation.fr/decision/6079a88e9ba5988459c4df5b?search_api_fulltext=
%22L%20622-3%22%20%22Code%20minier%20%28nouveau
%29%22&judilibre_juridiction=cc&op=Rechercher%20sur
%20judilibre&page=10&previousdecisionpage=10&previousdecisionindex=5&nextdecisionp
age&nextdecisionindex

SECTION 3 : LES STATISTIQUE DES VBG AU TPI :

CHAPITRE 2- LES PERSONNES IMPLIQUEES APRES UN ACTE DES VBG :

Comme l’on a déjà été mentionné, les personnes qui pourraient impliquées à un acte des VBG sont
les femmes ; les filles ; les enfants ainsi que les hommes et les garçons, cela peut être aussi des
personnes autre identité de genre. Plus précisément, les personnes impliquées après un acte des
VBG peuvent inclure les éléments suivants, notamment la victime qui est la première personne subi
la violence ; les proches de la victime ; les agresseurs qui a commis l’acte de violence ; ainsi que la
famille des victimes qui pourrait être toucher dans le soutien de la victime et de la recherche de
justice pour celle-ci et puis son ensemble dans la société. $

SECTION 1 – LES ETATS DE LA VICTIME DES VBG AU NIVEAU DE LA SOCIETE :

Après un acte des VBG, la victime peut subir à des différents états au niveau de la société qui
peuvent être durée à long terme.

Sous-section 1 : La stigmatisation et l’exclusion :

A- La stigmatisation :

La victime peut être victime de la stigmatisation de la part de la société en raison du préjugé ou des
normes sociales. Elle peut être considérée comme responsable de l’acte de violence qu’elle a subi, ou
bien être considérée comme n’ayant pas respecté les règles sociales ou les prescriptions culturelles.

La stigmatisation est un phénomène dans lequel une personne ou un groupe est marqué, exclu ou
discriminé en raison d’un trait, d’une caractéristique ou d’une situation spécifique, cela peut inclure
des visions négatives, des préjugés, des jugements ou des rejets sociaux. Elle peut toucher différents
aspects de la vie d’une personne, tels que la santé mentale, les maladies, l’apparence ethnique, la
religion, l’orientation sexuelle, l’identité de genre, et qui pourrait être basée sur l’ignorance, la peur,
la désinformation ou les normes sociales prédominantes.

Ensuite, la stigmatisation entraine le blâme et la honte qui lui est arrivé comme si elle était
responsable de son propre agression, par rapport à cela, elle peut se sentir honteuses et subir la
pression sociale de garder le silence. Puis, ça entraine aussi le déni de l’expérience car certaines
personnes peuvent nier la réalité des VBG ou minimiser leur impact ce qui peut rendre les
survivantes moins enclines à rechercher de l’aide et du soutien. Ainsi, la victime des VBG peut être
exclues ou rejetées par leur famille, leurs amis et leur communauté en raison de la stigmatisation
associée aux VBG. $

B- L’exclusion :

La victime peut être exclus ou rejetées de sa famille, de ses amis et leur communauté ou même
l’ensemble de la société en raison de la stigmatisation associée aux VBG ou la peur de subir aussi
d’un tel acte. Ces violences peuvent être accusée de honte ou de déshonneur, ou bien être tenue
responsable de la rupture de la paix sociale, car la victime est blâmée par la société pour ce qui lui
arrivé.

L’exclusion se produit lorsque la société marginalise la victime, l’évite ou la discrimine en raison de


leur statut de survivante d’un acte des VBG, et cette dernière peut être isolée socialement et avoir du
mal à partager des expériences, de trouver des personnes compréhensives et bienveillantes, et cela
peut lui contribuer à la détresse émotionnelle et à la solitude. Ainsi, elle peut faire face à une
discrimination dans différents domaines de sa vie, tels que l’emploi, le logement, l’éducation ou les
soins de santé, ça peut lui conduire à des obstacles pour accéder à son droit fondamental et à des
ressources.$
Sous-section 2 : La pauvreté et les maladies :

A- La pauvreté :

Après un acte de violence, la victime peut être trouver en état de pauvreté car elle peut perdre son
accès à l’emploi ou à une source de revenus à cause de la discrimination, ce qui peut la plonger dans
la pauvreté. Les normes et les croyance sociale qui perpétuent la discrimination envers la victime qui
peuvent limiter son opportunité économique et aux ressources, cela crée une inégalité économique
structurelle qui met en cause à l’emploi décent, aux services de santé et à d’autre services
nécessaire.

B- Les maladies :

La victime des VBG peut subir un large éventail de problèmes de santé, tant physiques que mentaux,
en raison de la violence qu’elle a subie. Ainsi, les maladies qui pourraient affecter la victime des VBG
sont les blessures physiques ; les infections sexuellement ; les problèmes gynécologiques ainsi que
les troubles mentaux. Puis, la victime peut subir à des blessures physiques comme des fractures, des
coupures, des brûlures ou d’autres blessures corporelles ; à ce qui concerne l’infection sexuel, la
victime peut être exposée à des infections sexuellements transmissibles. Ces violences entrainent
aussi des traumatismes gynécologiques, des problèmes de menstruation, des douleurs génitales
chronique, des infections et d’autres problèmes de santé similaires, et puis enfin des troubles
mentaux tels que le trouble de stress post-traumatique.$

Agression sexuelle et viol - Problèmes de santé de la femme

https://www.msdmanuals.com/fr/accueil/probl%C3%A8mes-de-sant%C3%A9-de-la-
femme/violences-domestiques-et-agressions-sexuelles/agression-sexuelle-et-viol

SECTION 2- LES AUTEURS DES VBG APRES SON EMPRISONNEMENT :

Il peut y avoir plusieurs raisons pour lesquelles les auteurs des VBG peuvent récidiver après leurs
emprisonnements. A ce qui concerne cette raison, ils existent de manque de prise de conscience ; la
pression du groupe social ; les problèmes de santé mentale ainsi que les facteurs socioéconomiques.

Sous-section 1 : Le manque de prise de conscience et de pression du groupe


sociale :

A- Le manque de prise de conscience :

Certains auteurs peuvent ne pas reconnaître la gravité ou l’impact de leur comportement violent, et
continuer à croire que leurs actions sont justifiées.
La manque de prise de conscience est un manque de compréhension ou de reconnaisse de la gravité
ou de l’impact des actions ou comportements d’une personne. Dans le contexte des VBG, cela
signifie que les auteurs peuvent ne pas réaliser pleinement la sévérité des conséquences de leurs
actes violents sur les victimes, et ils peuvent minimiser, rationaliser ou justifier leurs comportements
en niant la gravité de la violence ou en croyant qu’elle est légitime.

Ce manque de prise de conscience peut être attribué à des nombreux facteurs tels que le manque
d’éducation, les normes sociales prévalentes qui tolèrent ou encouragent la violence et les croyances
culturelles qui minimisent l’importance des droits et de la sécurité des femmes. $

B- La pression du groupe sociale :

Il existe certains auteurs qui peuvent être contraints par des pressions sociales pour poursuivre un
comportement violent ou pour continuer à contrôler leur partenaire. La pression du groupe sociale
est une influence exercée par le cercle social ou la communauté dans laquelle une personne évolue,
elle peut avoir un impact significatif sur les comportements d’un individu y compris dans le contexte
des VBG.

Dans le cas des auteurs des VBG, la pression du groupe social peut se manifester de différentes
manières, par exemple, un homme peut être encouragé par ses pairs à adopter des comportements
violents ou dominants envers sa partenaire, perpétuant ainsi des normes toxiques de masculinité. Ils
existent des groupes qui valorisent la domination et le contrôle peuvent exercer une pression sur
l’auteur pour qu’il maintienne un certain comportement violent afin de maintenir son statut au sein
de ce groupe. Ensuite, la pression sociale peut aussi s’exercer par le biais de normes sociales ou
religieuses qui légitiment ou tolèrent encore un acte de violence.$

Sous-section 2 : Les problèmes de santé mentale et les facteurs socioéconomiques :

A- Les problèmes de santé mentale :

Certaines personnes peuvent souffrir de troubles psychologiques ou de santé mentale qui peuvent
contribuer à des comportement violent, et dont le traitement pourrait être nécessaire pour prévenir
la récidive.

Les problèmes de santé mentale sont une vaste gamme de conditions et de troubles qui affectent la
pensée, l’humeur et le comportement d’une personne, et qui peuvent altérer son fonctionnement
quotidien, ses relations et sa qualité de vie.

Ces problèmes peuvent inclure des troubles tels que la dépression, l’anxiété, la schizophrénie, les
troubles de la personnalité et bien d’autres, ils peuvent avoir diverses origines y compris des facteurs
génétiques, biochimiques, environnementaux, sociaux et psychologiques.

Cependant, il existe plusieurs facteurs qui peuvent influencer la récidive d’un acte des VBG chez les
auteurs : premièrement, les problèmes de gestion des émotions, les personnes souffrant ces
problèmes peuvent avoir des difficultés à gérer leurs émotions et à contrôler leurs impulsions ce qui
peut augmenter le risque de récidive des comportements violents. Deuxièmement, le manque de
traitement adéquat, si les auteurs des VBG ne reçoivent pas un traitement approprié pour leurs
problèmes de santé mentale pendant ou après son emprisonnement, cela peut contribuer à une
récidive des actes de violence.$

À propos des troubles mentaux

https://www.quebec.ca/sante/conseils-et-prevention/sante-mentale/informer-sur-troubles-
mentaux/troubles-mentaux/a-propos-troubles-mentaux

64
Characters Match
9
Words Match
web
Santé mentale, maladie mentale et criminalité chez les ...

https://www.securitepublique.gc.ca/cnt/rsrcs/pblctns/2017-h01-cp/index-fr.aspx

B- Les facteurs socioéconomiques :

Il s’agit des éléments liés à la fois à la société et à l’économie qui influencent le fonctionnement d’un
individu ou d’une communauté. Le revenu d’une personne ou d’une communauté peut avoir un
impact considérable sur son accès aux ressources et aux opportunités, un niveau de revenu faible
peut être aussi associé à des difficultés financières, à une insécurité économique et à des privations
matérielles.

Cependant, plusieurs facteurs socioéconomiques peuvent contribuer à la récidive des auteurs des
VBG après leur emprisonnement, ces facteurs comprennent :

1- Le manque d’accès à l’éducation et à l’emploi :

Lorsqu’un auteur des VBG sort de prison, s’il rencontre des difficultés pour obtenir une éducation ou
un emploi stable, cela peut augmenter les risques de récidive. Le manque de compétences
professionnelles ou d’opportunités d’emploi peut les pousser à reprendre des comportements
violents pour satisfaire leurs besoins économiques.

2- L’insécurité économique :

Les auteurs des VBG qui se trouvent dans des situations d’insécurité économique peuvent éprouver
des frustrations et des tensions, ce qui peut contribuer à leurs actes violents et à leur récidive. Les
difficultés financières peuvent également les placer dans des contextes sociaux précaires.$
CHAPITRE 3- LES SOLUTIONS POUR LUTTER CONTRE LES VBG A MADAGASCAR :

Les solutions visant à lutter contre les VBG à Madagascar nécessitent un engagement à la fois au
niveau national, communautaire et individuel. Elles reposent sur divers piliers, tels que le
renforcement des lois et des mécanismes de protection, la sensibilisation et l’éducation, la formation
professionnelle et la mise en place de service de soutien aux victimes.

Face à cette réalité préoccupante des VBG, des solutions doivent être mises en place pour lutter
efficacement contre ces violences et garantir la sécurité et le bien-être de tous les membres de la
société.

En renforçant la loi et les mécanismes de protection, Madagascar a adopté des dispositions


législatives spécifiques pour criminaliser les VBG, cette loi définit clairement les VBG et englobe les
différentes formes de violence existant à Madagascar et prévoir des sanctions appropriées. La loi
spécifique contre les VBG à Madagascar est la loi N°2019-008 du 13 décembre 2019 relative à la lutte
contre les VBG, cette loi expose dans ses motifs : En ratifiant les instruments internationaux sur les
droits humains, l’Etat Malagasy s’est engagé dans la lutte contre les Violences Basées sur le Genre. A
travers la constitution, Madagascar s’est approprié des principes sacro-saints tels que le respect et la
protection des libertés et droits fondamentaux, l’instauration d’un Etat de droit et l’élimination de
toutes les formes d’injustice, de corruption, d’inégalités et de discrimination. C’est dans ce contexte
qu’il est apparu important d’élaborer une loi spécifique en la matière. La présente loi renforce les
dispositions répressives existantes et introduit des innovations en matière de prévention et de prise
en charge des victimes. Cette loi instaure un mécanisme national de lutte contre es Violences Basées
sur le Genre, il réprime en outre de nouvelles catégories d’infractions telles que le viol conjugal, les
pratiques traditionnelles préjudiciables, l’outrage sexiste et la violence économique, et met en place
un système de protection des victimes.$

Loi relative à la lutte contre les violences basées sur genre

https://fpfe-madagascar.com/wp-content/uploads/2020/02/PROMULGATION-DE-LA-LOI-
VBG.pdf

101
Characters Match
14
Words Match
web
GBV-SEAH-HS action plan Madagascar National Water ...

https://documents1.worldbank.org/curated/en/099840202222218264/
P1774770Plan0Action0VBG0Janvier022.docx

100
Characters Match
14
Words Match
web
******* LE RÔLE DE LA TRANO ARO ZO DANS LA LUTTE ...

http://biblio.univ-antananarivo.mg/pdfs/andriantsoaRojoS_DT_IEJ_20.pdf

56
Characters Match
8
Words Match
web
Madagascar - Loi n° 2019-008 du 16 janvier 2020 relative ...

http://ilo.org/dyn/natlex/natlex4.detail?
p_lang=fr&p_isn=114716&p_count=87646&p_classification=05.01&p_classcount=883

SECTION 1- LA MANIFESTATION DE CES SOLUTIONS :

Cependant, il existe ainsi des solutions pour lutter contre les VBG à Madagascar, notamment : le
renforcement des lois et des politiques, de la législation, des institutions ainsi que des systèmes
juridiques ; la sensibilisation et l’éducation ; l’engagement politique ainsi que l’autonomisation
économique des femmes.

Sous-section 1- Le renforcement des lois et des politiques :

Il s’agit de promulguer des lois strictes qui punissent les auteurs des VBG et de mettre en place des
politiques efficaces contre ces violences. Cela peut être des programmes de formation pour les
professionnels chargés de l’application de la loi, ainsi que des programmes de sensibilisation pour le
grand public et les communautés locales. Ainsi, le renforcement de la législation et des institutions
sont aussi très importants pour garantir la protection des victimes des VBG. Les institutions chargées
de l’application de la loi et de la justice doivent être renforcées pour assurer une enquête efficace,
des poursuites et un accès rapide à la justice pour les victimes. Ensuite, cela comprend l’adoption de
lois spécifiques, leur mise en œuvre effective et la sensibilisation des acteurs judiciaires et des forces
de l’ordre.

Puis, ce renforcement des lois et des politiques vise à lutter contre les VBG de manière plus efficace
impliquant à des plusieurs mesures.$

A- L’adoption et mise en application de lois :

Par définition, l’adoption et mise en application de la loi est une procédure de création, de
ratification et de la mise en œuvre de lois, cela implique la participation des différentes institutions
étatiques telles que l’Assemblée Nationale, le Sénat, le Conseil des Ministres et la Président de la
République. Ensuite, cette adoption commence souvent par une proposition de loi émanant des
membres de l’Assemblée Nationale ou du Sénat ; une fois que la proposition est déposée, elle est
examinée et débattue par les membres du parlement ; si la proposition est adoptée, elle est ensuite
transmise au Président de la République pour promulgation ; et après cette loi peut être publier dans
le journal officiel de la République. Puis, la mise en application de la loi consiste à veiller à ce que les
lois soient appliquées sur le terrain, conformément à leurs dispositions, cela implique souvent la
création de mécanismes d’application et de surveillance pour garantir que les lois sont suivies et
appliquées.$

La participation des chambres hautes à l'élaboration de la loi

https://www.senat.fr/lc/lc95/lc95_mono.html

B- Améliorer la formation des professionnels :

C’est une formation spécialisée destinées aux travailleurs de différents secteurs afin d’améliorer leurs
compétences et leurs connaissances dans les domaines d’activité.

Dans la lutte contre les VBG, la formation des professionnels revêt une importance particulière et qui
vise à sensibiliser sur les différentes formes de VBG, à promouvoir une approche sensible au genre et
à renforcer les compétences nécessaires pour identifier, prévenir et poursuivre efficacement les cas
des VBG. Cela inclut les agents des forces de l’ordre où il y a la police judiciaire ; puis, les juges ainsi
que les procureurs et les travailleurs sociaux.$

Sous-section 2 : La sensibilisation et l’éducation :

Des campagnes de sensibilisation doivent être menées pour éduquer la population sur les VBG,
promouvoir l’égalité des sexes et encourager la dénonciation des violences, et sensibiliser les
communautés aux conséquences des VBG. Il est essentiel d’éduquer la population sur les droits
humains et à l’égalité des genres, des programmes de sensibilisation, éducatifs et des formations
doivent être mis en place à tous les niveaux de la société, y compris dans les écoles, les
communautés et les médias.

Ensuite, la sensibilisation et l’éducation de la population, en particulier des jeunes, des hommes et


des communautés sont essentielles pour changer les attitudes et les comportements envers les VBG.

En investissant dans la sensibilisation et l’éducation, Madagascar peut promouvoir des changements


de mentalité et des normes sociales positives.$

Sous-section 3 : L’engagement politique et l’autonomisation économique des femmes :

A- L’engagement politique :

L’engagement continu du gouvernement malgache à lutter contre les VBG est essentiel, il est
important que les autorités reconnaissent l’ampleur du problème, adoptent et mettent en œuvre des
politiques et des lois adéquates pour protéger les victimes et traduire les auteurs de VBG en justice.
Ensuite, cette engament politique par rapport aux VBG se varie en fonction des politiques, des
priorités et des actions prises par le gouvernement telle que la législation et politique ; des politiques
et des plans d’action nationaux peuvent également être élaborés pour aborder de manière globale la
question des VBG.

B- L’autonomisation économique des femmes :

Pour promouvoir l’autonomisation économique des femmes en leur offrant des opportunités
d’éducation, de formation professionnelle et d’accès aux ressources économiques, afin de réduire
leur dépendance économique et leur vulnérabilité aux VBG.

Ensuite, l’autonomisation économique des femmes peut être un moyen efficace pour prévenir les
actes des VBG en permettant aux femmes d’acquérir leurs propres ressources financières, de gagner
en indépendance et en réduire leur vulnérabilité.

Les mesures qui doivent être prises pour autonomiser économiquement les femmes sont :
premièrement, il faut fournir un accès au financement car les femmes peuvent souvent rencontrer
des obstacles pour accéder aux services financiers traditionnels. Des programmes de microfinance,
des coopératives de crédit ou des programmes soutenant l’entrepreneuriat féminin peuvent aider les
femmes à accéder aux fonds nécessaires pour créer ou développer une entreprise.$

Favoriser l'autonomisation économique des femmes

https://deliverforgood.org/fr/investment/economic-empowerment/

77
Correspondance des personnages
8
Correspondance des mots
web
Le Conseil de sécurité débat de l'inclusion et la ...

https://press.un.org/fr/2022/cs14825.doc.htm

SECTION 2 : L’ACCOMPAGNEMENT DES VICTIMES DES VBG :

L’accompagnement des victimes des VBG est essentiel pour leur permettre de se remettre de
l’agression et pour prévenir des de récidive. Mais cependant, il reste encore beaucoup à faire pour
améliorer les services disponibles pour les victimes.

Sous-section 1 : Les services disponibles :

Un service disponible pour les victimes des VBG peut être un centre d’accueil, un ligne d’assistance
téléphonique, un service de soins de santé ou une clinique juridique spécifiquement dédiés à la prise
en charge des victimes des VBG. Ces services sont conçus pour offrir un soutien, des conseils, des
soins médicaux, une assistance juridique et psychosociale aux survivants d’un acte de VBG. Ils
peuvent également fournir un hébergement temporaire, de la nourriture, des formations à
l’autonomisation économique et d’autres services pour aider les victimes à se reconstruire et à se
rétablir.

Cependant, il existe différents services disponibles pour les victimes de VBG, bien que leur qualité et
leur accessibilité puissent varier :

A- Les centres d’accueil :

Il y a plusieurs centres d’accueil pour les survivants d’un acte de VBG à Madagascar, ils offrent un
hébergement temporaire, de la nourriture, des soins de santé, une assistance juridique et
psychosociale, ainsi que des formations à l’autonomisation économique.

B- Les lignes d’assistance téléphonique :

Il y a une ligne d’assistance téléphonique nationale gratuite pour les victimes de VBG, qui leurs
permettent de se renseigner sur les services disponibles et de recevoir une assistance immédiate.

C- Les services de soins et santé :

Ce sont les hôpitaux et les dispensaires de santé proposant des soins gratuits pour les victimes, y
compris des traitements médicaux d’urgence, des examens médicolégaux et des consultations
psychosociales. $

Sous-section 2 : La protection et la prise en charge :

A- Dispositions légales :

La protection et prise en charge sont des mesures mises en places pour veiller à la sécurité, au bien-
être et aux droits des personnes dans des situations de vulnérabilité, de danger ou de traumatisme.
Cela implique de fournir un soutien et des services appropriés pour répondre aux besoins physiques,
émotionnels et juridique des individus touchés.

Ainsi, cette protection consiste à prévenir les situations de violence, d’abus, de négligence ou
d’exploitation, et à intervenir lorsque ces situations surviennent, ce qui peut inclure à ses mesures
telles que la surveillance, l’accès à un abri sûr, la prévention de l’accès des agresseurs ou de
personnes malveillantes, et la garantie des droits fondamentaux des individus.

Ensuite, la prise en charge concerne les services et l’accompagnement fournis aux personnes
victimes, cela peut comprendre des interventions médicales, psychologiques ou sociales, l’accès à
l’information, à l’éducation, à la justice et aux ressources pour aider les victimes à se reconstruire et
à se remettre.$

B- La prise en charge de la victime selon la loi N°2019-008 :

D’après cette loi relative à la lutte contre les VBG, il existe de la prévention, de la protection et de la
prise en charge de victimes des VBG.
 L’article 14 de la présent loi, l’Etat assure la prise en charge sanitaire, psychosociale
et accompagnement juridico-judiciaire des victimes pour valoir leurs droits.
 L’article 15 de la présente loi, toutes personnes, notamment les membres de la
famille, les voisins, les amis, les autorités locales, les dignitaires religieux, les
travailleurs sociaux, le personnel médical, ayant connaissance d’un cas de violence
basée sur le genre, doit le signaler aux autorités administratives ou judiciaires
compétentes sous peine des sanctions prévues par l’article 62 alinéa premier du
code pénal.
 L’article 17 de la présente loi, le résident du tribunal compétent, à la requête de la
victime ou de son représentant légal, après communication au ministère public,
peut rendre une ordonnance de protection. Il peut notamment :
 Sans préjudice du droit de Misintaka, autoriser la victime à quitter
temporairement le domicile commun ou conjugale et interdire l’auteur
présumé de s’approcher de la victime.
 Autoriser la dissimulation du domicile de la victime et l’élection du
domicile.
 L’article 20 de la présente loi, les autorités ayant reçu le signalement ou toutes
autres personnes effectuant la prise en charge de la victime sont tenus à
l’obligation de confidentialité. Le non-respect de cette obligation est passible des
peines prévues par l’article 378 du code pénal. $

Loi n°2019-008 du 16 janvier 2020 relative à la lutte contre ...

https://textes.lexxika.com/lois-malagasy/loi-n2019-008-du-16-janvier-2020-relative-a-la-
lutte-contre-les-violences-basees-sur-le-genre/

930
Correspondance des personnages
137
Correspondance des mots
la toile
P1774770Plan0Action0VBG0Ja...

https://documents1.worldbank.org/curated/en/099840202222218264/text/
P1774770Plan0Action0VBG0Janvier022.txt

117
Correspondance des personnages
14
Correspondance des mots
la toile
Pensez Plaide Ose ! - 2IDHP
https://2idhp.eu/wp-content/uploads/2021/07/Recueil-plaidoiries-9e-Concours-lyceen-
Madagascar-2020.pdf

91
Correspondance des personnages
12
Correspondance des mots
la toile
Plan d'action GBV-SEAH-HS Madagascar National Water ...

https://documents1.worldbank.org/curated/en/099840202222218264/
P1774770Plan0Action0VBG0Janvier022.docx

74
Correspondance des personnages
dix
Correspondance des mots
la toile

Sous-section 3 : Les associations existant contre les violences :

A Madagascar, plusieurs associations et organisations se mobilisent pour soutenir les victimes après
un acte de VBG pour leur apporter une aide et un soutien nécessaire.

SECTION 3 : LA PERSPECTIVE D’AVENIR DE MADAGASCAR FACE AUX VBG :$

Vous aimerez peut-être aussi