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les sources d'information :

introduction
En recherche documentaire , on différencie les
instruments ...
● qui contiennent l'information recherchée : ce sont
les [documents primaires]. Ils sont directement
accessibles dans les bibliothèques. Ces
informations peuvent revêtir des types et formes
très variées sur un sujet donné ( film, ouvrage,
article, thèse, série statistique...) Elles apportent à
celui qui les cherche et de façon immédiate
l'information souhaitée .
● et ceux qui donnent la référence du document qui
contient l'information recherchée : les
[documents secondaires]. Ce sont les
informations qui donnent accès aux documents
primaires (essentiellement les banques de
données et les bibliographies).
● Tous ces types de documents se retrouvent sur
Internet.

La masse des informations disponibles est si


importante qu'il est astucieux de varier et de
juxtaposer les sources pour une meilleure couverture
et efficacité dans la recherche. Rappelez-vous : aucun
système n'est exhaustif !
les documents primaires
Ce sont les informations directement accessibles . On
distingue :

[Livres (Ouvrages)] [Revues (Périodiques)] [Littérature


grise] [Normes et brevets] [Autres types]

Livres / Ouvrages

Rédigé par un ou plusieurs auteurs, un livre est pris en


charge par un éditeur qui en assure production et
diffusion.
Les critères utilisés dans les notices des catalogues sont :
l'auteur(s), le titre en entier (s'il y a lieu, le titre propre des
différents volumes), le numéro d’édition, le lieu d’édition,
le nom de l'éditeur, la date d’édition, le nombre de
volumes, le nombre de pages, le nom de la collection, le
numéro dans la collection.

Exemple : MENDRAS (Henri), Eléments de sociologie, 4e


éd., 2e tirage, Paris, Armand Colin, 1997, 248 p. (U2 ; 50.)

On peut distinguer :

* Les ouvrages de référence :


● Les dictionnaires : de langues, de sigles,
techniques…
● Les encyclopédies générales, scientifiques…
● Les traités, manuels, précis, abrégés…
● Les données statistiques
● Les nomenclatures : molécules chimiques,
zoologie, économie…
* Les livres (monographies) qui contiennent une
description ou une étude spéciale sur un sujet.

Revues / Périodiques

Un périodique est une publication continue qui suit un


rythme de parution déterminé (jour, semaine, mois…).
C’est le principal support de diffusion des travaux de
recherche et il en donne les informations les plus
récentes.
Les critères principaux présents dans les catalogues sont :
l'ISSN, le titre, l'éditeur, le code de la (des) bibliothèques
(s), l'état de collection.

Exemple :

● ISSN 0021-9673
● Titre : Journal of chromatography.
● Titre abrégé : J. chromatogr.
● Adresse : Amsterdam : Elsevier.
● Périodique (revue), En cours de publication,
paraissant depuis 1958 aux Pays-Bas, en anglais.
Irrégulier.
● Alphabet du titre : Latin
● CDU : 543.544
● Suite de : Chromatographic Methods (ISSN
0412-3425)
● Absorbe : Chromatographic reviews (ISSN
0009-5907)
● Journal of chromatography. Biomedical
applications (ISSN 0378-4347)
● Absorbe en partie : Chromatographic reviews
(ISSN 0009-5907)
● A pour supplément : Journal of chromatography.
Biomedical applications (ISSN 0378-4347) ;
Journal of chromatography. Supplementary volume
(ISSN 0376-737X)

On peut distinguer :

● Les périodiques d'intérêt général - revues de


vulgarisation pour grand public (ex : Sciences et
Avenir, le Monde diplomatique) ou pour public
averti (ex : Nature, Sciences)
● Les périodiques spécialisés dans un domaine de
recherche plus ou moins large
● Les périodiques de synthèse sur divers sujets :
reviews, Advances, Annual reports (ex. Advances
in Insect Physiology)
Littérature grise

Il s'agit de tout document produit en dehors des circuits


commerciaux de l'édition et de la diffusion.

On trouve :

● Les rapports de recherche.


Les organismes de recherche publics doivent
rédiger régulièrement des rapports concernant leurs
travaux. En France, c'est l'INIST-CNRS qui
collecte ces documents (GRISELI, SIGLE).
● Les pré publications (preprints)
Article en attente de l'acceptation de publication
par le comité de lecture (Internet en est maintenant
le meilleur média). Exemple : le Global Directory
of Mathematics Preprint and e-Print Servers

(http://www.ams.org/global-preprints/)
● Les comptes rendus de congrès (proceedings)
Source d'information souvent essentielle par les
communications et discussions engagées sur des
travaux récents et spécialisés
● Les rapports annuels des entreprises publiques et
privées
● Les thèses
Dans toutes les disciplines existent, en France, les
thèses dites de recherche, permettant d'obtenir le
Doctorat de l'Université __. Dans les disciplines de
santé (médecine, pharmacie, odontologie,
vétérinaire) existent également les thèses dites
d'exercice permettant d'obtenir le diplôme de
docteur en ---. Elles sont répertoriées dans la base
de données Téléthèses, consultable sur CD Rom
(Docthèses) ou sur minitel (3615 SUNK).
● Les mémoires de fin d'études
consultables dans les écoles comme l'Agro.M, le
CNEARC, l'IAM, l'ENGREF, les Ecoles
vétérinaires, …

Normes et brevets

● Les normes françaises sont définies par l'AFNOR


(Association Française de Normalisation):
http://www.afnor.fr/
● Les normes internationales par l'ISO (International
Organization for Standardization) :
http://www.iso.ch/

● En France les brevets sont déposés à l'INPI (Institut


National de la Propriété Industrielle) :
http://www.inpi.fr/

● L'Office Européen des Brevets délivre des brevets


pour les 17 pays signataires.
● Le PCT (Patent Cooperation treaty) est un système
de dépôt international de demandes de brevets
générés par l'OMPI (Organisation Mondiale de la
Propriété industrielle).

Autres types de documents

● Les documents audiovisuels : disques, cassettes,


photographies, films.
● Les documents cartographiques : cartes, plans,

Les documents primaires sont


maintenant disponibles sous forme
électronique
les documents secondaires
Ce sont les informations qui donnent accès aux
documents primaires

Les banques de données bibliographiques

Attention : les banques de données correspondent


rarement à la totalité du fonds documentaire. Se
renseigner sur la date de l'informatisation et le nombre
(ou la catégorie) de documents pris en compte. Les
banques de données correspondent :
* au catalogue des bibliothèques ou centres de
documentation : celui-ci est passé des fichiers manuels
aux fichiers informatisés disponibles en Intranet ou sur
Internet.

Exemple

La banque de données Meditagri du CIHEAM-IAMM est


disponible à l'adresse
http://www.iamm.fr/ist/ress_doc/Isis/isis.htm
* à la mise en réseau de fichiers venant de plusieurs
organismes :

Exemple

le SU (Système Universitaire)
Dans ce dernier cas, gain de temps pour l'usager qui ne
pose qu'une question pour accéder au contenu de
plusieurs fonds et qui peut en connaître la localisation.

* à des banques de données spécialisées

Exemple

SESAME, référentiel bibliographique en agronomie


tropicale francophone est réalisé par le CIRAD et
l'AUPELF avec le concours de plusieurs organismes. Il
existe sur CD-ROM et sous la forme d'une revue
trimestrielle papier.
Les bibliographies spécialisées

Les éditeurs proposent des bibliographies spécialisées,


produits extraits des grandes banques de données. Selon
le cas : sur abonnement ou ponctuelle, profil standard ou
profil personnalisé établi à la demande, ...

Exemple

La bibliographie "Alimentation et nutrition" est un extrait


régulier de la banque Agris de la FAO. Le réseau
IBISCUS réalise des bibliographies ponctuelles (" Projet
de développement-évaluation " " Méthodes d'enquête ",
etc.).

Les outils de veille

* bulletins de sommaires

Exemples

Les Current-Contents. Produit de l'ISI (Institute for


Scientific Information), on les trouve sur divers supports
(cédérom, disquettes, ...), de mise à jour hebdomadaire . Il
existe 7 séries thématiques de sommaires de périodiques
et résumé des articles. Les centres liés à la recherche sont
généralement abonnés à une ou plusieurs séries des
Current Contents.
Certains centres de documentation distribuent les
sommaires des périodiques reçus sous forme papier ou
électronique.
* bulletins d'acquisitions
* listes de documents acquis récemment par les
bibliothèques et centres de documentation
* bibliographies en fin d'ouvrages, d'articles et autres
documents de synthèse.

Catalogues d'éditeurs et distributeurs

La plupart affichent leur catalogue en ligne. Les librairies


électroniques spécialisées présentent l'intérêt de réunir les
documents de plusieurs éditeurs.

Exemples

La Librairie Avicenne à Paris diffuse une intéressante


sélection des documents méditerranéens et arabes. La
Librairie du Commerce International (http://www.cfe.fr)
donne des sources spécialisées dans le secteur.
Pour les institutions scientifiques, la production, pas
toujours commercialisée et diffusée par le canal des
éditeurs commerciaux peut être découverte à travers leur
site web.

Exemples

CIRAD (http://www.cirad.fr), INRA (http://www.inra.fr),


Cemagref (http://www.cemagref.fr)
les sources d'information
informelles
On peut brièvement citer ...
● les réseaux de professionnels, dans la spécialité
qui vous concerne
● les salons, expositions, visites, démonstrations...
● la littérature grise (non éditée), telle que des
rapports, mémoires, notes,
● le web, qui joue un rôle non négligeable dans la
diffusion de cette littérature non conventionnelle
et dans l'échange d'information entre experts
(listes de discussion, messagerie, forums).
Les sources d'information : Internet

Internet (International Network, ou Inter Networking) est


un réseau international qui relie des millions d'ordinateurs en
eux. C'est le "tuyau", qui véhicule l'information contenue
dans ces ordinateurs (serveurs).

L'information diffusée sur Internet est :

● rédigée dans des pages web ;


● stockée dans des fichiers ;
● échangée par messagerie et à travers des forums de
discussion ;
● archivée sur des serveurs d'archives et dans des
synthèses ;
● répertoriée et indexée par des spécialistes et grâce à
divers outils aux technologies en constante évolution
(robots indexeurs, ...).

Les principaux vecteurs d'information Internet

La même information peut être diffusée simultanément par


l'un ou l'autre de ces média :
[le Web] [la messagerie électronique et les listes de
diffusion] [le FTP] [les newsgroups]

Le Web (sites http://)

Ce que l'on désigne communément par ce terme est le World


Wide Web (WWW ou W3), que l'on pourrait traduire par la
"toile d'araignée mondiale".
Il s'agit de pages :
● contenant textes, images, sons, ...
● reliées entre elles par des liens hypertextes (on passe
d'une page à l'autre en cliquant sur un lien, c'est à dire
sur "l'adresse" de la page)
● organisées en sites web (serveurs d'information)
● affichables avec un navigateur (des logiciels comme
Netscape, Internet Explorer, Opera, ...)
Par exemple, ce guide est un site web. Son adresse (URL :
Uniform Resource Locator) est :
http://www.agropolis/fr/guide/ Il est constitué de pages
organisées thématiquement et reliées entre elles par des liens
(l'adresse de la page que l'on veut atteindre. Par exemple
celle-ci :
http://www.agropolis/fr/guide/sources/sources_internet.html.
Les sites web http:// ont une couverture très variable, du site
généraliste au très pointu. Pêle-mèle on peut citer annuaires
de sites web, sites bibliographiques, "portails", archives
thématiques, FAQ (Foire Aux Questions : synthèses sur des
questions fréquemment posées), documents de référence, ...
Se reporter aux sélections de la boîte à outils : par exemple
[BAO 1] [BAO 3] et [BAO 4].

La messagerie électronique et les listes de

diffusion

La messagerie électronique. Il s'agit d'une boîte aux lettres


permettant d'échanger quasi-instantanément messages et
fichiers informatiques, à l'aide d'un logiciel de messagerie
(Eudora, Outlook, ...) ou depuis un site web spécialisé dans
le courrier électronique. Chaque destinataire possède son
adresse électronique (e-mail, en français : mèl). Exemple :
toto@agropolis.fr
(nom_du_destinataire@communaute_d'appartenance.pays)
Les listes de diffusion. Outre les échanges directs via le mèl,
les échanges de messages peuvent être partagés grâce à
l'utilisation de listes de diffusion (ou listes de discussion).
Une liste regroupe les détenteurs de mèl ayant le même
centre d'intérêt. On peut s'y abonner (gratuitement), c'est à
dire solliciter son inscription en communiquant ses
coordonnées à un serveur de listes, consulter les archives si
elles sont disponibles, et bien sûr, y participer en envoyant
des messages. Ces listes sont publiques ou privées, et le plus
souvent modérées : un animateur gère, coordonne, et veille
au respect des règles d'usage et de bonne conduite (la
netiquette).
Par exemple la liste biblio.fr regroupe les professionnels et
les personnes s'intéressant au domaine
information/documentation. Elle est libre d'accès et
modérée. Les modalités d'inscription et ses archives sont sur
le site des Francopholistes.
Le FTP

Le transfert de fichiers (FTP : File Transfert Protocol)


permet de télécharger un fichier depuis un serveur ou sur un
serveur, c'est à dire de l'y récupérer ou de l'y envoyer.
Le transfert de fichiers se pratique depuis des serveurs web
(par exemple en utilisant le bouton droit de la souris pour
récupérer le fichier à disposition), ou en se connectant à des
sites ftp:// . Les sites FTP sont dédiés à la mise à disposition
des fichiers (ex. : logiciels, texte intégral, documents
multimédia, ...).Leur adresse est du type ftp.inra.fr. Ils sont
accessibles à l'aide d'un logiciel de transfert FTP (WSFTP
par exemple), ou à travers un site web (l'adresse est alors
ftp://ftp.inra.fr). A la connexion, il faut s'identifier et donner
son mot de passe. Une fois connecté, l'écran se partage : une
fenêtre représente le serveur ftp distant, une autre son propre
disque local (disque dur, disquette, ...., selon notre choix).
Un clic suffit à copier les fichiers désirés qu'une fenêtre à
l'autre.
Il existe des serveurs ftp "anonymes", c'est à dire d'accès
public (le login est : "anonymous"). Le mot de passe à
indiquer est généralement "guest", ou bien son propre e-mail
(password : guest ou password : toto@agropolis.fr).

Les newsgroups

Il s'agit de forums de discussion aux thématiques ciblées. On


peut consulter les messages déposés dans un newsgroup et y
envoyer les siens sans qu'il soit nécessaire de s'abonner. En
contre-partie, on ne reçoit pas les messages dans sa boîte aux
lettres : il faut aller consulter les newsgroups là où ils sont
disponibles, ainsi que leurs archives quand elles existent.
Pour cela il existe des logiciels spécialisés, mais on peut
aussi y accéder avec un navigateur classique (Netscape par
exemple).

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