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F.H.

Le Culte des Ghoules

Traité sur la servitude des âmes, ses rites & caues


& comment en user

Par

François-Honoré de Balfour
Comte d’Erlette

A PARIS, chez T. de Saint-Germain, rue Elzévir, à la Chaîne Noire


M. D. CC. LXXX. III. Avec Approbation & Privilège du Roy

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LE CULTE DES GOULES

LASCIATE OGNI SPERANZA, VOI CH’ENTRATE !

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LE CULTE DES GOULES

Préface
Il n’et pas de grandeur d’âme si le règne de condamné à errer sans fin; Comme Prométhée qui une
la raion ne l’emporte sur celui de la paion; fois vola le feu sacré des Dieux, il sera tourmenté pour
mais seule la paion délivre le salut de l’âme, toute l’éternité; et que son châtiment et encore bien pire.
car la foi ne peut être raionnée. Ce traité nourrit l’am- Que le lecteur sache que cette sombre detinée et aui la
bition d’aller, par le chemin de la raion tant par celui sienne, & que son devoir sera alors d’avertir l’univers des
de la paion, au coeur même d’une des arcanes les plus Ténèbres vicieues qui l’entourent au prix de son âme.
obcures de l’univers, & d’entrouvrir les voiles sulfureux Malheur à celui qui, en son coeur noir et sec, fomen-
qui occultent des scènes & des coutumes que l’eprit ne tera le déir d’uer de ces pratiques infâmes contre ses
peut ni concevoir, ni supporter. La quête de la Vérité semblables; ce traité n’a pas ce deein, et vouloit avant
nue& pure en et l’unique inpiration, et non quelques toute choe prévenir les augutes & repectables hommes
hérétiques penchants à la domination et l’eclavage de contre les Parques malveillantes qui les placèrent au sein
l’homme. Néanmoins, les théories & pratiques ici relatées de mondes hotiles. Celui qui, animé par la haine, l’ava-
ne sont pas sans conéquences pour l’élévation de l’âme; rice ou la colère, cherchera à faire entendre sa voix dans
il et donc néceaire au lecteur de s’armer pour son avan- l’Outre-Monde ne peut savoir à quelles terribles sanctions
cée dans ce souterrain univerel des lumières de la vie & il s’expoe; car seules les puiances régiant ces funetes
sans doute de la Religion. Le préent ouvrage n’et point séjours en décident; et leur pouvoir et sans fin. Il n’et
anodin. point de bonheur à suivre les pas des Sorciers, Nécro-
Je sais que je m’expoe à la critique & à la riée des manciens et autres Magiciens qui de par le vate monde
eprits forts, qui toujours sont prévenus contre les choes dialoguent avec ses êtres abjects, les subordonnent à leur
de l’Outre-Monde & les faits mytérieux; je le sais d’au- deeins toujours plus immondes; La voie des Savants, des
tant plus que ces domaines interdits sont trop souvent Théologiens & des Philoophes et la seule qui vaille. La
l’objet des mytifications les plus abjectes & les plus lumière et seule à défier les Ténèbres; et l’homme se perd
naïves, qui préparent la réitance de l’eprit à la manipu- sans lumière. Cependant trop de lumière aveugle, & le
lation groière que certains en font. Le rire et le mépris Soleil comme la Mort ne se peut regarder fixement; La
sont parfois une saine réaction, & l’auteur et le premier raion se doit d’être maîtriée afin de ne point perdre la
à en uer. Cependant, la Vérité qui poède ses lignes direction de cet apprentiage.
ne saurait aucunement être mépriable, & encore moins Il convient également de ne point se fier à nos croyances,
riible, car elles recèlent une puiance sombre qui ne prête car elles ne se meurent pas à l’aune de l’univers. De ces
à rien d’autre que la stupeur & la crainte; Mais c’et encore travaux périlleux naît la certitude des limites de nos fois;
cette Vérité qui me poue à dépaer mes réticences & mes l’idée trite que les Saints & autres Anges ne sont d’aucun
doutes pour offrir aux Lecteurs la somme d’un savoir trop secours, que peut-être l’Homme et solitaire face à ces dan-
lourd à garder en soi. gers. Des autres religions & cultes du monde, qui ici sont
Que le Lecteur sache que le cadeau et empoionné; que évoqués, il comprend les lignes inhérentes d’un évangile
la fin de ces flèches douloureues pour l’honnête homme nouveau, où se rejoignent la cruauté & l’empire des tous
et enduite d’un venin violent qui fera moult fois vaciller les Dieux & de tous les pays. L’auteur ne cherche pas
la flamme de son eprit; que son salut même et le prix de à s’éloigner dugiron de la très Sainte et très Pure Églie
la connaiance. Car l’auteur et damné, mille fois damné, Catholique, & croit avec ferveur en Dieu, le Père tout-
pour avoir épié le secret des Dieux; comme Adam & Eve puiant, créateur du Ciel et de la Terre; & en Jéus Chrit,
qui une fois dérobèrent le fruit défendu des Dieux, il et son Fils unique, notre Seigneur; qui a été conçu du Saint

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Eprit, et né de la Vierge Marie , a été crucifié, et mort notre unique garantie contre un uage à mauvais ecient
& a été eneveli, et decendu aux enfers ; le troiième jour du retour des âmes dans nos enveloppes charnelles. Pa-
et reucité des morts, et monté aux cieux, et ais à la reillement, le recours régulier à un confeeur ayant des
droite de Dieu le Père tout-puiant, d’où il viendra juger lumières sur les sciences des démons & autres diables peut
les vivants & les morts. Car il s’agit aui de decendre aux s’avérer crucial. Il y a fort grand danger à decendre seul
Enfers et d’en revenir; & la protection de l’Agnus Dei en ces états que les rayons de Dieu jamais n’atteignent.
qui nous y a précédé y sera bien souvent notre unique & Si les théories préentées peuvent parfois être dicutables,
vacillante chandelle. je déclare pour vrai les faits & exemples cités pour les avoir
On a aui averti l’auteur sur l’implacable jugement vérifiés moi-même, au cours des différents voyages &
de l’Églie au sujet de ces faits & coutumes ici narrés; Si études afférent à ce travail; pour fous ou dicordants qu’ils
jamais il avait embraé par haard ou par malheur des puient paraître, ils n’en sont pas moins réels & ont valeur
erreurs lamentables, qu’il en soit puni selon les règles, aux yeux du curieux. La progreion dans l’étude ne peut
mais à aucun intant il n’a cherché à porter préjudice au se faire sans un eprit ouvert, tout en évitant les flèches de
Roi et à Dieu, et il ne s’et attaché qu’à rapporter d’in- la furie qui trop souvent nous menacent.
fectes pratiques qu’il ne partage pas, car on ne peut com- Lecteur, juge ce travail avec abomination et colère,
battre un ennemi aui vil sans en connaître les modes & mais sois bienveillant pour son auteur, car il a offert son
manies. Ces lignes sont impures; elles sont détetables; salut en holocaute pour le tien!
mais l’auteur ne s’et point souillé en les écrivant, malgré
leurs dépravations rampantes qui partout s’immicent. Le Culte des Ghoules
Ces lignes devraient être victimes d’un acte de foi sans Si de nombreues chimères exitent dans les fables &
appel. Cependant, elles ne sont rien en vertu des réali- légendes & sont connues de tous, les ghoules n’ont pas
tés qu’elles recouvrent; un simple tocin dans la nuit, un cet heur sous nos latitudes; & de par les océans leurs
appel aux honnêtes hommes à s’allier pour combattre, un portraits varient grandement. L’obervation longue aini
avertiement eeulé qu’il serait fort malvenu de taire. Car que l’étude fatidieue des manucrits & récits des plus
connaître ces périls pour mieux les défaire, c’et servir le grandes bibliothèques & des plus vénérables collections
Roi & servir Dieu. sont l’argile avec lequel j’ai modelé un portrait saiiant de
Afin de se prémunir contre la force maléfique péni- ces hideues créatures. Cette diertation repoe donc sur
blement contenue en ces pages, je ne saurais que trop quatre parties; Dans la première, j’y parlerai de l’âme hu-
recommander au Lecteur de toujours garder auprès de lui maine & de sa relation avec les ghoules; dans la seconde,
les SainteÉcritures dont la lecture saine plus d’une fois de la préence des ghoules dans différentes contrées &
sauva l’auteur de la fureur et de la folie. Toutes les appari- pays; dans la troiième, de l’odieux culte des âmes & des
tions & réurrections y figurant sont vraies, & confirment puiances occultes y préidant; & dans la quatrième de la
l’exitence de ces sorcellerie & de la
étrangetés en notre magie pour créer
monde; la divine & commander
protection demeure aux ghoules.

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LE CULTE DES GOULES

Chapitre I
De l'existence des Ghoules, leurs modes et ceux qui les ont vues ; ètymologie &
dèmonologie traditionnelle

Au début était le Verbe, & le mot Ghoule ne par des hommes de raion dont les oeuvres ont échappé
parut sous nos climats que fort récemment. à la mie à l’Index; cependant leurs écrits conacrés aux
En cela ne veut point dire que l’être détetable Djynnes et aux Ghoules sont succincts; la source la plus
aini déigné en était abent ; néanmoins il faut attendre complexe en la matière et sans nul doute un grimoire
l’Arabe & sa religion païenne pour nommer l’innom- fort rare et particulièrement impie nommé Al-Azif d’un
mable. Venus des déerts stériles et brûlants de l’orient, obcur écrivain Arabe nommé Abdoul Al-Hazred, à
les mahométans parlent, chantent & écrivent au sujet moins que cet immonde texte hérétique n’ait été écrit par
de Âl-Ghûl: le démon, le fléau, la calamité. Elles sont Satan lui-même. Les clefs qu’il recèlent, si jamais elles
d’infects génies, des Djynnes aini que les Arabes les sont vraies, n’offrent que bien peu d’epoir pour l’Homme
nomment, qui pouruivent l’Homme & le tourmentent. & sa detinée; & le rôle des Ghoules y et évoqué à l’ex-
Ces Djynnes sont fort anciens, & que l’on remonte aux cès. Pour notre plus grande infortune, les faits & choes
Babyloniens ou aux Égyptiens ne suffit pas pour en trou- contatés ici abondent les thèes délétères du Al-Azif sur
ver la source; Selon pluieurs récits antiques mahomé- lequelles nous nous ferons violence pour revenir; En l’état
tans, les Ghoules seraient une race de ces Djynnes, une ces ghoules sont des êtres intermédiaires entre l’Homme et
race vicieue & cruelle inpirée par leur diable Sheitan. l’animal, qui poèdent certaines propriétés montrueues;
Si certains ouvrages parlent clairement des Djynnes, de tous concordent cependant à préenter des Ghoules
leur origine & de leur formidable cité perdue, Shadüu- comme des charognards malfaiants, en différant toute-
qiam, la ville roe où l’homme n’et point le bienvenu, les fois sur la nature exacte de leur nourriture. Afin de mieux
traités sur les ghoules sont beaucoup plus rares. Quelques saiir les divers apects de ces créatures, il faut retourner à
livres hérétiques livrent de brèves decriptions effarées de ces trois choes citées dans ces antiques ouvrage: le génie
ces engeances; & ceux qui ont eut le front de paer outre « Al Djînn », l’âme « Al Djân » & le poédé « Al Jnoun
la cenure païenne ont été très souvent détruits par la très ». Si aucun ne nous reneigne sur la nature précie de ces
Sainte Inquiition. Selon l’alchimite Jabyr Ibn Hayyan eprits, ils inpirent tous l’idée que le génie et le fruit de
dans les Arcanes de Koufa, un incunable du VIIIème l’âme et du poédé; ou plutôt le génie serait le poédé
siècle, les Ghoules surviennent lors des enterrements, des dépourvu de son âme, ce qui et expoé de façon fort
épidémies & des guerres & se nourrient des hommes; limpide dans la traduction grecque du Al-Azif. Avant
Elles vivent dans les déerts & ne sont viibles qu’une fois donc de pouruivre plus avant nos travaux, il convient de
leur victime perdue; Elles servent leur maître Sheitan, ou s’appeantir sur l’eence même de l’âme.
Iblis, pour lequel elles exécutent les baes beognes. Jabyr
Ibn Hayyan, & après lui Abou Bacre Mahomet Ibn Za-
quarie alrâzi au IXème siècle initent sur la trinité diabo-
lique Djynn, Djân & Jnoun: le Génie, l’âme et le poédé.
Sans toutefois éclaircir le lien entre ces trois choes, ces
médecins Arabo-Perans nous préviennent avec véhé-
mence de grands dangers, auxquels nous tenteront de
trouver une explication. Ces faits nous sont rapportés

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Chapitre II
De l’âme humaine, ses propriètès sacrèes & ses thèoriciens

Le Grand Homère nous suggère une dichoto- humain en signifiant à Abraham d’épargner son fil
mie simple de l’âme entre Thumos, l’âmeang, Iaac. Les paroles du Seigneur sont ici d’ordre symbo-
& Pyché, l’âme-ouffle. Le premier étant liques & ce danger n’et pas préent dans nos coutumes
l’énergie vitale qui nous anime, pendant que le second à nous autres Chrétiens; il ne nous et pas néceaire de
déigne l’ombre du souvenir qui nous survit ; la ditinction vider le sang du boeuf ou du veau, mais l’avertiement
entre sang et souffle et ici cruciale pour comprendre les vaut aui pour nous. In Deutéronome 12:23, « Seulement
secrets de l’âme qui nous sont difficilement garde-toi de manger le Sang, car le Sang,
acceibles. Le philoophe Platon apportera c’et l’âme, & tu ne mangeras pas
une lumière à l’analye d’Homère en l’âme avec la Chair ». On ne
créant une âme intinctive, Epithu- saurait être plus formel tant
mia, qui poue les ba-intincts dans le propos que dans le
de l’Homme, et aociera l’âme- contenu. Ces deux âmes
ouffle Pyché à la penée, Noüs. coexitent donc, y inclus
Quant à Aritote, retitué par dans la Bible, & l’on
les traducteurs Arabes, il main- peut y voir d’une part la
tient la séparation entre le corps Pyché, l’âme, & d’autre
et l’âme; & que ces deux entités part la Thumos, l’Eprit,
sont séparables. Selon Aritoxène le Sang, l’eence; Cepen-
de Tarente, l’âme et l’Harmonie dant au huitième Concile
du Monde; il rejoint en ce sens les de Contantinople, il sera
Pythagoriciens & la théorie de la décidé de la suppreion de
muique des Sphères, & comment la Thumos; & le onzième ca-
l’âme et proprement l’une des neuf non de précier: « Anathème
sphères qui se meuvent pour générer à Quiconque Soutien qu’il
le comos. Le lien entre muique et âme y a Deux Âmes en l’Homme
nous et particulièrement important, pour ». Depuis, l’homme et compoé
l’uage qu’en font certains rites secrets. Dans d’un corps & d’une âme. Dans le
les Saintes Écritures, l’âme apparaît en tant que cas spécifique de l’étude des Ghoules,
Pyché, âme-Souffle. Cependant, l’âme-Sang Thu- nous serons toutefois amenés à enviager
mos n’en et point abente; l’interdiction que Dieu lui- la poibilité de la Thumos, l’âme-ang, car
même fait à Noah de boire le sang en et bien l’expreion; comme nous le verrons il et des intants odieux où l’âme
& la tradition survivante chez le Juif & le Mahométan en peut quitter un corps mais une force peut reter y habiter;
et la conéquence. En empêchant l’Homme de boire le & pour hérétiques que soient ces conidérations, il faut
sang de l’animal, le Seigneur tout-puiant nous fait com- donc rappeler au lecteur que la Bible nous parle d’une
prendre le grand danger qu’il y a à acquérir l’âmeang âme contenue dans le sang; et que le Trè-Haut lui-même
d’un autre être; de même qu’il nous écarte du sacrifice nous mets en garde contre ce péril.

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LE CULTE DES GOULES

Chapitre III
Du devenir de l’âme aprés le trèpas ; l’accés à l’au-delà & la version orientale

Un des plus grand mytère et le devenir de & rejettent les rites de la vraie foi, & surtout la sainte
l’âme depuis la mort; & bien des théologiens eucharitie, car ils ne veulent pas boire le sang du Chrit,
& des philoophes ont cherché sans succès à qui a leurs yeux sacrilèges et un eprit. Ces croyances
l’éclaircir. Que le lecteur se raure, il ne sera pas quetion faues conquirent la vate Septimanie & l’Occitanie,
ici d’y trouver une solution. Nous voyons seulement deux juque le Pape & les purs y mirent un jute terme. Néan-
grands trait: l’âme va dans les cieux ou aux enfers, ou moins, pour aberrante qu’une telle foi puie être, elle
bien l’âme retourne immédiatement sur terre. Dans les contient en elle les ferments de l’exitence des Ghoules.
Indes & l’Orient, cette dernière verion fait office de doc- Ici, ces mécréants ont le front de voir en Marie & Jéus
trine, selon une succeion de cycles ayant pour but de faire eux-mêmes d’infâmes eprits; & ledits eprits enferme-
sortir l’homme de sa préence terretre pour obtenir le salut raient les âmes de génération en génération; Remercions
suprême; il s’agit donc réellement de la même doctrine Dieu et tous les saints pour la diparition de cette épou-
qu’en occident, avec cette variation que l’âme et conte- vantable secte. Il n’et point aié de savoir où les âmes vont,
nue plus longtemps dans le monde corporel. Selon les ni même si pluieurs âmes exitent; néanmoins de nom-
indiens, l’âme et une parcelle divine que chaque homme breux peuples s’accordent sur la poibilité que l’âme sur-
& chaque être a en soi, et qui serait déchue dans ce monde vit au corps & puie errer en ce monde dans un nouveau
& apirerait à retourner dans un monde pur. Il nous et corps. Pour corollaire, un homme connaiant les secrets
donc intéreant de noter que ces croyances, partagées par des Dieux saurait poiblement commander aux âmes.
de nombreux peuples, conidèrent l’emprionnement de
l’âme sur Terre comme un mythe fondateur; il et à noter
également que ces mêmes peuples conidèrent la préence
de pluieurs Dieux, ou d’eprits; des Indes à Cipango ce
sont pluieurs panthéons complexes qui défilent; & ces
Dieux semblent se contenter de l’emprionnement des
âmes juqu’à ce que un homme soit aez fort ou bon
pour brier ce cycle. Pareillement, Platon développe dans
le Phédon l’idée de la Métempychoe, le retour de l’âme
dans une enveloppe charnelle selon les actions de la vie
précédente, ou bien son départ pour le monde des idées.
En occident, si l’âme rejoint souvent l’au-delà, celui-ci
varie également selon les actions de la vie précédente, pour
le paradis ou l’Enfer. Remarquable cependant, l’excep-
tion Albigeoie décrite sous Calixte II. Les Albigeois
reconnaient l’âme, & développent qu’elle se propage de
génération en génération depuis un ancêtre commun. Ces
mêmes Albigeois reconnaient que ni Jéus ni la Sainte
Vierge Marie ne sont des hommes mais bien des eprits;

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