elec TP 2223 PCSI

TP4 Différents régimes pour une bobine réelle

Capacités exigibles

* Réaliser l’acquisition d’un régime transitoire pour un circuit linéaire du premier

ordre et analyser ses caractéristiques. Confronter les résultats expérimentaux aux
expressions théoriques.

* Capacité numérique : mettre en œuvre la méthode d’Euler à l’aide d’un langage

de programmation pour simuler la réponse d’un système linéaire du premier ordre
à une excitation de forme quelconque.

* RESPECTEZ le code couleur : connexion avec la masse par un fil NOIR et pas d’autre
connexion en noir dans un circuit, le reste en rouge et appareils de mesure ajoutés en
// au circuit en jaune et vert (oscillo) ou bleu (multimètre).
* Utilisez la notice pour les réglages du GBF et de l’oscilloscope
* Toutes les incertitudes évaluées en TP sont données selon z-score = 2.

I Évaluation de L et r selon un chronogramme en régime

harmonique
— Alimenter le dipôle constitué d’une bobine et d’une résistance de R = 1000 Ω avec un GBF
harmonique de fréquence f = 1500 Hz et d’amplitude E = 2 V.
— Modifier les calibres par réglages ”FIN” en base de temps et amplitude pour avoir environ
2 périodes et des signaux occupant une grande partie de l’écran (pour assurer des mesures
précisions).
— Utiliser la première méthode pour mesurer le déphasage ϕ de CH2/CH1 en mesure automa-
π
tique. extitRmq : pour simplifier les calculs on utilisera ϕ est égal exactement à = − en
4
modifiant la fréquence si nécessaire.
— Mesurer les amplitudes (ou ”pic-pic” ) des deux tensions, uR en CH2 et ug en CH1(donc
aux bornes du générateur) en mesure automatique. En déduire le rapport H entre ces deux
amplitudes (ou pic-pic)
U
— Déterminer l’expression théorique de H = R puis les expressions théoriques de H et ϕ
Ug
— En comparant mesures et expressions théoriques, en déduire une évaluation de L et r.

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Notice d’utilisation des curseurs de l’oscilloscope

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II Évaluation de l’autoinductance par mesure de la constante

de temps en régime transitoire
II.1 Expression théorique
Déterminer les expressions théorique de la constante de temps τ , de uR (t) et de la tangente y(t) de
uR (t) en un point d’abscisse to lors de la réponse à un échelon de tension E, en fonction de L, r, R,
Rg , E et t.

Utiliser R = 100 Ω.
Changer la forme du signal en créneau 0 − E = 4 V (on explicitera la démarche pour la création de
ce signal) de fréquence f = 70 Hz et visualiser en DC sur l’oscilloscope.

II.2 Mesure à 10-90% sur l’oscilloscope

— Mesurer la constante de temps τ du dipôle (L, r) et sa précision en utilisant les curseurs en %
en ”zoomant” au mieux (6 carreaux en verticale) à l’aide du calibre ”fins” sur CH2 sélectionner
en appuyant sur les bouton de calibrage (on peut éteindre CH1).
— Justifier théoriquement cette méthode (voir TD4ex2).
— Á partir de la mesure de la durée τ et de son expression théorique, déduire une estimation de
la valeur de l’autoinductance L .

II.3 Tangente à l’origine

— Connecter les voltmètres CAMPUS de manière à acquérir les tensions ug (t) et uR (t) . Nommer
les voies ug et uR.
— Paramétrer la durée totale d’acquisition Total pour avoir l’acquisition d’une demi-période de
ug (t) pour 1000 points.
On explicitera les calculs utilisés pour le choix de cette durée.
— Choisir un déclenchement sur la voie de ug (t) pour une valeur de 1 V en sens croissant.
Acquérir.
— Tracer la tangente à l’origine de la décharge (ou/et de la charge) et en déduire une évaluation
de la constante de temps τ du dipôle (L, r).
— Á partir de la mesure de la durée τ et de son expression théorique, déduire un estimation de
la valeur de l’autoinductance L.
— Expliquer l’allure de ug (t). Mesurer sa chute de tension sur une demi-période et en déduire
une estimation de Rg .

II.4 Comparaison avec le modèle théorique

— Dans la feuille de calcul, exprimer uRth et l’équation de sa tangente à l’origine yuRth pour
une charge en utilisant Rg = 50 Ω et les valeurs de L et r évaluées expérimentalement et la
variable temps.
— Superposer uRth sur le tracé expérimental. Sauver en fichier pdf. Commenter.

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III Régime ”triangle”et méthode d’Euler

Connecter à nouveau les voies CH1 et CH2 à l’oscilloscope, changer la forme du signal précédent en
triangle et observer l’allure de uR (t) (cf TD3 exercice 2).

On souhaite comparer la réponse à un signal triangulaire par la résolution de l’équation différentielle

par la méthode d’itération d’Euler puisque la résolution de l’équation différentielle n’est pas simple
compte-tenu du second membre varaible (cf annexe ch4 de S2I).

La méthode d’Euler permet en effet de résoudre numériquement une équation différentielle du premier
ordre, linéaire ou non, quel que soit le second membre, avec une condition initiale connue (problème
de Cauchy). Soit une fonction f (t) telle que :

df
= F (f (t), t) ∀t ∈ [0, tf ] et f (0) = f0
dt
L’intervalle temporel [0, tf ] est découpé en N
pas de temps dt, il s’agit alors de calculer les
N valeurs de f (t) associées à chaque instant f (t)
f3
i · dt. Par la suite on note :

f2 0
e
nt
df

pe
f (i · dt) = fi et (i · dt) = fi0
dt f2 0
f1
te
en dt
Connaissant fi et fi0 à l’instant i · dt, f1
0
p
te f 0
on approxime fi , pour i ∈ [1, N ] par la rela- p en t
tion : t1 t2 t3 t4

0
fi = fi−1 + dt · fi−1 = fi−1 + F (fi−1 , ti−1 )

Par un processus itératif, on calcule alors f (t) sur tout l’intervalle [0, tf ].

Ici, on utilise un intervalle de temps correspondant à une demi-période de e(t) donc tf = T /2.

— Télécharger le programme Python et le fichier de données.

— Lancer l’exécution, le tracé L uRexp de uR (t) expérimentale s’affiche.
— Générer la liste des temps L tpsE des N instants de 0 à tf.
— Coder la méthode d’Euler afin de créer la liste L uRE de la tension uR (t) selon Euler de l’instant
0 à l’instant tf .
— Tracer l’évolution de uR (t) selon Euler avec différentes valeurs de N (10 et 1000 par exemple).
Sauver en fichier PY.
— En déduire l’influence du pas de temps dt sur la précision de la solution.