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ELECTRIQUES MODERNES
02/08/2013
NON CLASSÉ
Les premiers réseaux électriques sont apparus dans la première moitié du
XXème siècle. Leurs développements furent d’abord anarchiques, chaque
gestionnaire de réseaux développant ses moyens de distribution. Le
Cameroun conscient d’organiser ce secteur d’activité, s’est doté de la loi n°
98/022 du 24 Décembre 1998 régissant le secteur de l’électricité. Elle
s’applique aux activités de production à partir de toute source primaire ou
secondaire d’énergie, de transport, de distribution, de fourniture,
d’importation, d’exportation et de vente de l’électricité, réalisées par toute
entreprise sur le territoire Camerounais. Au Cameroun, l’arrêté
N°00000013/MINEE DU 26 JAN 2009 portant approbation du Règlement
du Service de distribution publique d’électricité de la société AES-
SONEL, octroie à ce dernier le pouvoir de satisfaire la demande des
consommateurs des services électriques. Celui-ci lui donne l’autorisation
d’exploiter les installations de production et transport d’électricité sur
l’entendu du territoire national.
L’ultra-haute tension est une solution pour fournir de l’électricité aux villes
sans augmenter le nombre de lignes de transmission. Dans des centres
urbains en expansion où la demande est en hausse mais où l’espace
manque pour l’installation de lignes de transmission supplémentaires, cette
technologie est essentielle. En effet, elle ne nécessite qu’un seul corridor
de lignes au lieu de plusieurs.
1. le choix de technologie ;
2. la fiabilité du système production- transport (Elle caractérise donc la
capacité du système électrique à fournir une énergie électrique répondant
aux standards de qualité avec peu d’interruptions par unité de temps. Elle
peut être aussi quantifiée par la fréquence, la durée et l’amplitude des
interruptions de service) ;
3. la sécurité statique ;
4. la sécurité dynamique,
5. la stabilité (Elle concerne la capacité de résister à un ensemble de
perturbations crédibles et soudaines tels que des courts-circuits ou la perte
inattendue de certains composants sans interrompre la fourniture
d’énergie) ;
6. l’adéquation du système production-transport ;
7. le phénomène de mondialisation qui impose une ouverture de marché
nécessitant de même la définition des règles du marché du secteur de
l’énergie électrique avec pour conséquences immédiates de cette directive
la privatisation progressive des secteurs de la production et de la
distribution du produit électricité et donc la désintégration verticale du
système électrique.
– La sécurité statique
– La sécurité dynamique
Echéance 2010
. Kribi – Edéa, 225 kV, 2×1140 (100 km) simple terne pour scénario S0,
. Kribi – Edéa, 330 kV, 2×1140 (100 km) simple terne pour scénario S1,
double terne pour le scénario S2,
. Nachtigal – Yaoundé, 330 kV, 2×431 double terne (75 km) pour les
scénarii S1 et S2.
Echéance 2020
. Nachtigal – Yaoundé, 330 kV, 2×431 double terne (75 km) pour le
scénario S0 (éventuellement 225 kV),
. Kribi – Memvé Elé, 330 kV, 2×431 double terne (250 km) pour tous les
scénarii (éventuellement 225 kV pour scénario S0),
. Edéa – Kikot – Yaoundé, 330 kV, 2×1140 double terne (175 km), pour
les scénarii S1et S2,
. Ligne d’exportation vers le Nigeria : Yaoundé – Bafoussam – Mandilla,
330 kV, 2×1140 double terne (570 km), pour les scénarii S1 et S2 ,
. Nachtigal – Lom Pangar, 330 kV, 2×1140 double terne (265 km), pour le
scénario S2,
. Yaoundé – Kribi, 330 kV, 2×1140 double terne pour le scénario S2 (215
km).
Echéance 2030
. Ligne d’exportation vers le sud : Bata – Memvé Elé, 330 kV, 2×431,
simple terne (165km), pour les scénarii S1 et S2,
. Ligne d’exportation vers le Nigeria (et Tchad) : Nachtigal – Yola, 330
kV, 2×1140 double terne (870 km), pour les scénarios S1,
. Ligne d’exportation vers le Nigeria (et Tchad) : Lom Pangar – Yola, 330
kV, 2×1140 double terne (605 km), pour le scénario S2,
. Eventuelles lignes supplémentaires 330 kV de connexion au réseau des
nouveaux centres de production pour le scénario S2.
Source EDC
Source EDC
Source EDC
Le développement de l’énergie électrique nécessite la construction ou
l’aménagement croissance de centrales hydroélectriques, thermiques, des
lignes de transport haute et moyenne tension pour la production – transport
– distribution d’énergie électrique. Mais il n’est pas sans oublier que tous
ces infrastructures ne connaîtront leur exploitation optimale à condition
que les ouvrages de régulation (retenues ou déviations) des cours d’eau
soient construits pour les centrales hydroélectriques (Tab 3.5 ). Compte
tenue de l’importance de la régulation des cours d’eau pour la production
hydroélectrique, celle-ci induit des impacts de plusieurs types : Impacts sur
les écosystèmes aquatiques, Impacts sur les écosystèmes terrestres, Les
impacts hydrogéologiques et géologiques, L’impact atmosphérique, Impact
climatique, L’impact atmosphérique, Impact sur les infrastructures…etc.
Bamendjin sur la rivière Noun : sa capacité utile est de 1675 hm3 (pour
une capacité totale de 1800 hm3) ;
Mbakaou sur la rivière Djérem : sa capacité utile est de 2500 hm3 (pour
une capacité totale de 2600 hm3) ;
La Mapé sur la rivière la Mapé : sa capacité utile est de 3100 hm3 (pour
une capacité totale de 3200 hm3) ;
En projet la construction du barrage de Lom-Pangar avec une centrale au
fil de l’eau pour relever le debit d’eau permettant d’augmenter la
production de la centrale de Song Loulou.
Les réseaux électriques sont des systèmes non linéaires. La stabilité de leur
fonctionnement est assurée au voisinage d’un point d’équilibre. Ainsi nous
distinguons différentes formes de stabilités (Figure 3.5) que nous
présentons sous l’angle de phénomènes de l’amplitude de la perturbation et
des échelles de temps.
b) Stabilité de fréquence
c) Stabilité de tension
Dans cette optique il importe de moderniser les réseaux en les rendant plus
intelligent au point où il seraient capable d’anticiper face aux problémes
pouvant survenir. C’est là qu’apparaît les smart grids, Les réseaux
intelligents ou « smart grids » sont des réseaux d’électricité qui, grâce à
des technologies informatiques, ajustent les flux d’électricité entre
fournisseurs et consommateurs. En collectant des informations sur l’état du
réseau, les smart grids contribuent à une adéquation entre production,
distribution et consommation.
– Un contrôle des flux en temps réel : des capteurs installés sur l’ensemble
du réseau indiquent instantanément les flux électriques et les niveaux de
consommation. Les opérateurs du réseau peuvent alors réorienter les flux
énergétiques en fonction de la demande et envoyer des signaux de prix aux
particuliers pour adapter leur consommation (volontairement ou
automatiquement).
Source :
http://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/reseau-
intelligent-smart-grid
Source :
http://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/reseau-
intelligent-smart-grid
Tous ces efforts de développement ont été possible grâce aux progrès de
l’électronique de puissance qui ont donné naissance aux dispositifs FACTS
qui permettent de mieux maîtriser le transfert d’énergie dans les lignes et
matériels électriques, tels que les transformateurs. Les plus simples de ces
composants sont le condensateur à thyristors et le compensateur statique
d’énergie réactive SVC (Static Var Compensator), qui équipent en grand
nombre des points stratégiques du réseau de transport. De même, le TCSC
(Thyristor Controlled Series Capacitor) conjugue compensation de
puissance réactive et amortissement des oscillations de puissance. Le
fleuron des FACTS est le compensateur statique synchrone STATCOM
(STATic COMpensator), qui injecte et absorbe de la puissance réactive sur
le réseau, en fonction des fluctuations de tension du système électrique.
– Module de mesure
– Module de modélisation
– Module de calcul
– Module de contrôle
Pour une analyse d’un cas de réseau interconnecté, nous considérons une
interconnexion entre le Cameroun et la RCA à travers la centrale au fil de
l’eau de Lom Pangar (Figure 3.12 ). Le schéma illustré ci-dessous est cas
d’étude théorique qui pourrait illustrer un cas pratique sur le terrain.
Pour cet exemple, on construit les sous matrices d’admittance du réseau ci-
dessus, comme il suit :
Une présentation futuriste du réseau électrique sur le plan technique dans
une perspective d’intégration à travers l’interconnexion des réseaux
nationaux de la CEMAC, mérite un temps lieu d’être effectif afin de
promouvoir la croissance des économie et la réduction de la pauvreté dans
un contexte de promotion des
initiatives locales de développement au travers d’une gouvernance
décentralisée des activités de développement.