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SOMMAIRE

I. INTRODUCTION
I.1 Présentation du marché
I.2 Délai contractuel
I.3 Effectif sur chantier
I.4 Horaire du travail
I.5 Installation de chantier
I.6 Equipements annexes
II. PLAN D’HYGIENE ET DE SECURITE
II.1. Hygiène et Sécurité en législation
II.2. Rôle du responsable Hygiène et Sécurité
II.3. Equipe d’Hygiène et Sécurité
III. CONTENU DU PLAN D’HYGIENE ET DE SECURITE
III.1. Contenu du P.H.S
III.1.1. Plan général d’Hygiène et de Sécurité (P.G.H.S)
III.1.2. Plan d’hygiène et sécurité par tache
III.2. Organisation logistique du P.H.S
III.2.1. Personnel nécessaire
III. 2.2. Matériel nécessaire
III.2.3. Mise en place et supervision des consignes d’Hygiène et de Sécurité
III .2.4. Intervention en cas de d’urgence
III.2.5. Mise à jour du P.H.S
IV. PREVENTION PENDANT L’EXECUTION DES TRAVAUX
IV.1. MATERIELS, ENGINS, ET OUTILLAGE UTILISE SUR CHANTIER
IV.1.1. Bureau de chantier
IV.1.2. Base de vie
IV.1.3. Ateliers mécaniques
IV.1.4. Ateliers de ferraillage et façonnage

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IV.1.5. Section courante

IV.1.6. Aire de stockage – Aire de préfabrication
IV.1.7. Ateliers de travaux de fondation
IV.1.8.Centrale à béton, Centrale de Grave Reconstituée et Humidifiée – Centrale
d’Enrobé
IV.2. GESTION DES RISQUES
IV.2.1. Analyse des risques
IV.2.2. Travaux comportant des risques particuliers pour la sécurité et la santé des
travailleurs
IV.3. PREVENTION PENDANT L’EXECUTION DES TRAVAUX
IV.3.1. Organisation de chantier
IV.3.2. Mise en conformité
IV.3.3. Réalisation d’une installation électrique
IV.3.4. Protection individuelle
IV.3.5. Utilisation d’air comprimé
IV.3.6. Utilisation des outillages portatifs
IV.3.7. Périodicité des vérifications
IV.4. PREVENTION PENDANT L’EXECUTION DES TRAVAUX
IV.5. CONSIGNES ET CONTROLES
IV.5.1. Consignes
IV.5.2. Contrôle au niveau de la sécurité
IV.5.3. Registre
V. RECOMMANDATIONS GENERALES AVANT D’ENTREPRENDRE TOUTE REALISATION
VI. HYGIENE ET BIEN ETRE
VI.1. DISPOSITIONS GENERALES
VI.2. INSTALLATIONS OBLIGATOIRES SUR CHANTIERS
VI.2.1. Abri clos
VI.2.2. Cabinets d’aisance
VI.2. 3. Local lavabo
VI.2.4. Local réfectoire

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VII. CONDUITE A TENIR EN CAS D’ACCIDENTS

VII.1. LES ACCIDENTS BENINS
VII.2. LES ACCIDENTS GRAVES
VII.2.1. Protection de la victime
VII.2.2. Rôle du Conducteur des travaux
VII.2. 3. Rôle de secouriste

VII.3. DEMARCHES ADMINISTRATIVES A FAIRE IMMEDIATEMENT APRES LES

SECOURS
VII.3.1. Dans tous les cas d’accidents
VII.3. 2. Dans le cas d’accidents graves et mortels

VIII.SENSIBILISATION
IX. REFERENCES
X. CONCLUSION
XI. ANNEXES

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I. INTRODUCTION

Le Plan d’Hygiène et de Sécurité définit les dispositions prises par l’Entreprise, dans le
care de ses engagements contractuels afin d’assurer les conditions les plus favorables
d’hygiène et de sécurité durant la période de réalisation de ses travaux conformément
au code de travail et aux textes de réglementaires en matières de sécurité et en tenant
compte des recommandations du marché.

I.1. Présentation du marché

Le marché à pour objet l’exécution des travaux de construction de l’Autoroute MEDNINE-

RASJEDIR – LOT N°5.

Ces travaux comprennent essentiellement

- Aménagements pour le maintien de la circulation publique

- Débroussaillage général, décapages et toutes démolitions nécessaires.
- Réalisation d’une chaussée autoroutière complète à 2 x 2voies en partie courante
- Réalisation d’ouvrages d’art dits « passages supérieurs » et d’ouvrages d’art dit
« passage inférieur ».

Lot N°5 PK 84+320 au PK 104+400

N° OUVRAGE TYPE PK
1 OA 37 PI 2 84+407
2 OA 38 PS 2 85+887
3 OA 39 PS 2 87+193
4 OA 40 PS 2 89+442
5 OA 41 PS 2 95+782
6 OA 42 PS 2 98+201
7 OA 43 PS 2 102+227
8 OA 44 PS 2 104+316

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- Réalisation de 14 ouvrages hydrauliques

- Réalisation de 3 grands ouvrages hydrauliques
- Les travaux de drainage
- La signalisation verticale et horizontale
- Les équipements de sécurité
- Le génie civil du réseau d’appel d’urgence

I.2. Délai Contractuel

Le délai contractuel d’exécution est fixé à trente six (36) mois à partir du 14 Juillet
2013.

I.3. Effectif sur chantier

L’effectif sur chantier est variable en fonction de l’avancement des travaux de 50 à
200 personnes.

I.4. Horaire du travail

L’horaire du travail est modifiable suivant la saison :
- 7H.00 à 17H avec une interruption d’une heure (12H00 à 13H00)
- 26 sur 30 jours de travail avec 4 jours de repos par mois.

I.5. Installation de chantier

L’installation de chantier se trouve à 1 Km au nord de la route ESSNAM ( PK 2).
Le campement comprend les installations de l’Entreprise, Les bureaux du maitre de
l’ouvrage, du consultant ainsi que le laboratoire.

I.6. Equipements annexes

- Le campement est raccordé à la ligne électrique (MT), moyennant un poste de
transformation de puissance 630 KVa assurant l’alimentation en électricité pendant
toute la période d’exécution des travaux.
- L’eau sanitaire est assurée par un raccordement au réseau SONEDE.

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- L’installation de chantier est protégée contre incendie par des extincteurs à poudre
mis en place dans les zones à risque.
- Des installations annexes prés des groupes d’ouvrages voisins et agglomérations
d’ouvriers seront installées et équipées de boites de pharmacie, moyens de
communication, personnels qualifiés pour les soins et le gardiennage et les
équipements de sécurité adéquats (casques, bottes, gants, etc. )
- Une équipe de nettoyage quotidien des locaux est fonctionnelle, elle dispose de
l’ensemble des moyens nécessaires pour assurer correctement sa tâche.
- Le campement principal du chantier est clôturé par clôture grillagé pour être protégé
contre toute intrusion, l’accès y est contrôlé par une équipe de gardiennage de jour
et de nuit.
- Le point d’alimentation en gasoil est installé au campement principal , il est isolé du
reste des installations et implantations dans endroit adéquat ( approbation par la
compagnie SHELL) tenant compte de la sécurité et de la protection de
l’environnement.

La boîte contenant la pharmacie doit être placé en des endroits situés à l’abri de
toute cause de contamination ou de détérioration. Ces moyens de soins d’urgence
seront, en tout temps, accessibles, maintenus au complet, entretenus en bon état de
conservation et devront pouvoir être utilisés immédiatement. A cet effet, la boite de
pharmacie est maintenue au campement chez le Chef personnel.

« Quel contenu minimum dans une boite à pharmacie ?

Le matériel :
- Coton hydrophile
- Compresses stériles
- Sparadrap
- Pansements prêts à l'emploi : nombreux modèles dont certains transparents
permettant de suivre visuellement l'évolution d'une plaie.
- Alcool modifié
- Antiseptiques

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- Eau oxygénée, utile pour arrêter les petits saignements.

- Stéri-strips : bandelettes autocollantes pour rapprocher les berges d'une plaie
superficielle
- Bandes en textile pour le maintien des pansements ou pour la confection de
pansements compressifs.
- Bandes autocollantes de maintien plus ou moins rigides (entorses)
Les médicaments :
- Aspirine (attention aux contre-indications nombreuses), préférez le paracétamol.
- Antipyrétiques et antalgiques type Nurofen (fièvre, douleurs dentaires, maux de tête,
etc...)
En fait l'énumération pourrait être longue et chaque cas est particulier (maladies en
cours, antécédents, éloignement de la pharmacie, etc...). »

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II. PLAN D’HYGIENE ET DE SECURITE

II.1.Hygiène et Sécurité en Législation :

La législation tunisienne définit les mesures d’hygiène et de sécurité lors de

l’utilisation des moyens et équipements de travail et d’accès dans les travaux de
génie civil à savoir :

- Les caractéristiques techniques et les conditions de mise en place des plateformes de

travail;
- La conduite et la manipulation des engins et équipements dangereux ; un projet
employant plus que 20 salariés doit désigner un Responsable d’Hygiène et Sécurité
qu’on nommera par la suite par : R.H.S

II.2. Rôle du Responsable Hygiène et Sécurité ( R.H.S) :

Le R.H.S. veillera à l’application des dispositifs légaux, réglementaires et

conventionnels relatifs à la sécurité et à la santé du travail des travailleurs. Il
contrôlera aussi les lieux de travail pour la détection des sources de danger et les
signaler afin de prévenir la survenance des risques et de s’assurer de l’utilisation des
moyens de prévention. Il veillera entre autre à l’élaboration et l’application des
procédures de sécurité, au choix des moyens de protection individuelle, à
l’aménagement des postes de travail, à l’achat de nouveaux équipements de
sécurité et bien d’autres actions visant l’amélioration des conditions de travail.

Le R.H.S. peut aussi, suivant la disponibilité et la gravité des travaux, organiser des
séances de sensibilisation des salariés aux risques professionnels.
Enfin, le R.H.S. présente les procédures d’hygiène et de sécurité dans un rapport dont
il rédige appelé Plan d’Hygiène et de Sécurité (P.H.S.) à la direction du chantier.

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II.3. Equipe d’Hygiène et de Sécurité :

L’entreprise a mis à la disposition du chantier une équipe de deux personnes à

savoir :
- Le responsable Hygiène et Sécurité (R.H.S.) : Lotfi CHANNOUFI ;
- Un Responsable personnel : ;

Une boite de pharmacie est affectée à plein temps sur chantier. En outre, des contacts
seront établis avec les plus proches infirmeries, qui apporteront les soins primaires.

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III. CONTENU DU PLAN D’HYGIENE ET DE SECURITE

III.1.Contenu du P.H.S :

Ce plan définit les sources de danger et les procédures d’hygiène et de sécurité

concernant le projet, prévoit les survenances des risques et indique les dispositions
de sécurité prévues.
Le P.H.S. sera préparé en deux parties : Plan Général et plan par Tâche.

III.1.1.Plan Général d’Hygiène et de Sécurité (P.G.H.S) :

Il comprendra les consignes communes à toutes les tâches dans le cadre de

l’organisation générale de chantier et particulièrement au niveau des locaux
communs à toutes les tâches à savoir :
- Installation de chantier avec ses constituants (laboratoires, ateliers, etc.), section
courante, et notamment les ouvrages d’Art et Hydrauliques,….etc.

Le P.G.H.S comprendra en outre des consignes particulières telles que :

- Précaution à prendre pour l’électricité ;
- Précaution à prendre pour l’utilisation d’outillage coupant ;
- Plan d’urgence en cas d’accident ;
- Vérification des dates limites des plans de maintenance des équipements tels
qu’extincteurs ;
- Et toutes autres précautions permettant d’éviter les risques et accidents pouvant se
produire d’une part, et d’accélérer et faciliter les interventions en cas d’accidents
d’autre part.

III.1.2. Plan d’Hygiène et de Sécurité par Tâche :

Il comprendra les consignes particulières pour chaque tâche des travaux, à savoir :

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- Terrassements ;
- Travaux de chaussés ;
- Tranchées et caniveaux ;
- Ouvrages d’art et hydrauliques
- Et autres travaux faisant partie du marché.
Ce plan sera présenté au fur et à mesure de l’avancement des travaux.

III.2. Organisation logistique du P.H.S :

Le P.H.S nécessite un effectif spécial en personnel qui se traduit en la personne du
responsable hygiène et sécurité Mr. Lotfi CHANNOUFI assisté par le Responsable
personnel Mr. Kordi Habib afin d’appliquer les procédures de sécurité et faciliter les
interventions de protection après les accidents.

III.2.1. Personnel nécessaire :

- Un responsable d’Hygiène et de sécurité au niveau du chantier.

III.2.2.Matériel nécessaire :
- Boite à pharmacie ;
- Une infirmerie ;
- Un téléphone.

III.2.3. Mise en place et supervision des consignes d’Hygiène et de Sécurité :

Pour chaque tâche, les consignes d’Hygiène et de sécurité sont précisées et les
dispositions utiles pour éviter les accidents de travail seront consignées et largement
divulguées à tout le personnel concerné par les moyens d’information adéquats :
note, affiche, formation, etc.
Le responsable d’Hygiène et Sécurité s’assurera que toutes ces informations sont
parvenues à leurs destinations. Il veillera à leur application stricte par le personnel du
chantier.

III .2.4. Intervention en cas d’urgence :

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Des plans d’intervention d’urgence seront élaborés et divulgués à tous les

responsables des travaux.
Une équipe d’intervention (RHS, Responsable personnels) est désignée et intervient
en cas d’urgence. Elle n’est pas affectée uniquement à la sécurité mais elle est
connue à l’avance pour se former dès que le besoin s’en fera sentir.

III .2.5. Mise à jour du P.H.S :

Une mise à jour constante se fera en fonction des cas précis rencontrés sur le
chantier et un compte rendu mensuel d’Hygiène et Sécurité sera élaboré
systématiquement et transmis pour information à tous les interventions de
l’Entreprise sur chantier .

IV. PREVENTION PENDANT L’EXECUTION DES TRAVAUX

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IV.1. Matériel, engins, et outillage utilisé sur chantier :

IV.1.1. Bureaux de chantier :

- Meubles ;
- Ordinateurs ;
- Imprimantes ;
- Photocopieuses ;
- Et autres matériels de bureau.

IV .1.2. Base-vie :

- Locaux sanitaires ;
- Laboratoires : utilisation du gaz et d’électricité.

IV.1.3. Ateliers mécaniques :

- Engins de manutention et de levage ;

- Appareils de soudure ;
- Petit outillage ;
- Utilisation de l’électricité B.T et M.T.

IV.1.4. Ateliers de ferraillage et façonnage :

- Manutention des barres d’acier à l’aide d’une grue ;

- Façonnage des barres d’acier par des coupeuses et codeuses : utilisation de
l’électricité.

IV.1.5 Section courante :

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- Engins d’extraction et de chargement : chargeuses, pelles mécaniques ;

- Engins de mise en œuvre : niveleuses, compacteurs, cylindriques, camions arroseurs ;
- Engins de transport : Camions, semi-remorques.

IV .1.6. Air de stockage – Aire de préfabrication :

- Manipulation des barres d’acier et des structures en béton ;

- Engins de manutention.

IV.2. GESTION DES RISQUES :

IV .2.1 Analyse des risques :

L’analyse des risques est une identification systématique et permanente de la présence des
dangers et des facteurs de risques dans des processus et situations de travail concret sur
chantier.

Le danger consiste en la présence d’une caractéristique intrinsèquement menaçante pour la

santé de l’être humain. Le risque est la probabilité de survenue d’un dommage lors de
l’exposition au danger.

L’analyse des risques concerne l’organisation dans son ensemble, chaque groupe de postes
de travail, chaque groupe de fonction et chaque individu. Elle nécessite l’identification des
dangers, la détermination des risques et leur évaluation.

La prévention des risques professionnels sur chantier exige une connaissance des méthodes
de travail et des outils employés. Cette connaissance nécessite une organisation particulière
du travail et une conception adéquate du cadre dans lequel ce travail sera effectué.

Par conséquent, l’intégration de la sécurité dans la démarche préventive à mettre en œuvre

sur chantier devrait prévoir la prise en compte des aspects d’Hygiène et de sécurité des
conditions de travail tout au long de la phase de réalisation du projet.

Cette démarche devrait s’articuler d’une programmation (traduction des besoins et des
exigences du marché).

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IV.2.2 Travaux comportant des risques particuliers pour la sécurité et la santé des
travailleurs :

Travaux exposant les travailleurs à des risques de chute de hauteur,

particulièrement aggravés par la nature de l’activité ou des procédés de mise en œuvre ou
par l’environnement du poste de travail ;

Travaux de coffrage et façonnage des aciers ;

Travaux de terrassement, excavation et d’exécution de chaussées ;

Tavaux avec radiations ionisantes exigeant la désignation des zones contrôlées et

surveillées (utilisation de matériel de laboratoire : Troxler) ;

Travaux à proximité de ligne électriques ;

Travaux de démontage d’éléments préfabriqués lourds.

IV.3.Prévention pendant l’exécution des travaux :

Les consignes de prévention pendant l’exécution des travaux au niveau de chaque poste de
travail forment le plan d’Hygiène et de Sécurité. Néanmoins, nous signalons que des
consignes peuvent être communes à plusieurs postes tels que :

 L’organisation du campement et de la section courante ;

 La mise en conformité des engins et des équipements affectés au chantier ;
 La protection individuelle de chaque ouvrier ;
 L’utilisation du courant électrique ;
 L’utilisation d’air comprimé ;
 L’utilisation des outillages portatifs : meubles, outillage d’atelier, etc.

Dans ce qui suit, nous allons traiter tous ces cas communs.

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Par ailleurs, les fiches de sécurité par tâche seront élaborées ultérieurement au fur et à
mesure de l’avancement des travaux.

IV .3.1. Organisation de chantier :

Elle concerne le campement, la section courante, les ouvrages importants et tout autre front
de travail :

- Les accès : séparation entre flux du personnel et des matériels roulants ;

- Balisages de l’emprise du chantier, de l’emprise des ouvrages, et des fouilles ouvertes
au cours des travaux ;
- Organisation du trafic à l’intérieur de l’emprise du chantier : circulation en boucle,
largeur adaptée des voies, signalisation nécessaire.
- Délimitation des zones de stockage des agrégats, d’approvisionnement, de
préfabrication, de l’aire couverte par la grue et toute zone présentant un danger
quelconque ;
- Gestion des différents fronts de la section courante et organisation des accès de
secours
- Contrôle des permis et des autorisations de conduite des conducteurs d’engins et des
appareils de levage.

IV .3.2. Mise en conformité :

Elle consiste au contrôle et vérification technique des engins, du matériel de

transport, des appareils de levage et leurs accessoires, des équipements et matériels
lourds ou légers affectés à ce chantier conformément à la législation en vigueur.
Elle consiste aussi à l’installation, l’utilisation et l’entretien des équipements et
dispositifs de sécurité : avertisseurs de marche arrière, limiteur de charges, tableau
des charges, consignes de sécurité sur les engins, port des casques et vêtements
adéquats, etc.

IV .3.3. Réalisation d’une installation électrique :

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L’installation électrique est réalisée par une entreprise spécialisée et vérifiée par un
organisme agrée (STEG).

Elle doit être conforme et adaptée aux besoins et contraintes du chantier :

- Schéma correct de l’installation : Implantation des tableaux et sections adaptées ;

- Dispositifs de sécurité adaptés : disjoncteurs différentiels avec sensibilité adéquate,
réseau de mise à la terre, etc. ;
- Protection mécanique des conducteurs ;
- Consignation et déconsignation.

Alimentation électrique :

- Fournie à partir du secteur STEG ;

- Tension : 220v – 380v ;
- Régime du neutre : neutre relié directement à la terre ;
- Protection ;
 type de déclenchement : disjoncteur différentiel ;
 seuil de déclenchement : 30mA.

Mise à la terre des masses :

- Nature de la prise de terre : tube galvanisé 1.15m ;

- Section du câble de mise à la terre : 16 Cu ;
- Interconnexion des masses : liaison équipotentielle.

Vérification des installations électriques :

- Organisation vérificateur : STEG.

- Un schéma général de l’installation électrique du chantier.

Travail de nuit :

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En cas de nécessité du travail de nuit, les postes de travail seront éclairés à l’aide des
phares sur trépieds alimentées par un groupe électrogène avec des baladeuses sur
des outillages portatifs et des gyrophares si nécessaires.

IV.3.4. Protection individuelle :

 Moyens de protection :

Les moyens de protection individuelle indiqués ci –dessous sont attribués

personnellement à chaque ouvrier intéressé conformément à ses mensurations par
année :
Un sac comprenant : les vêtements de travail, un casque, les chaussures ou bottes de
sécurité, etc.
Certains matériels spécifiques sont fournis en complément dans le cadre des travaux
précis (casques antibruit, masques, etc.) ou dans le cadre de conditions climatiques
particulières (vêtements de pluie).

 Casque :

L’usage de cet équipement doit obéir à certaines règles de sécurité à savoir :

- Le marquage d’une conformité à une norme nationale ou internationale relative aux
performances de sécurité du casque ;
- L’identification du fabricant ;
- La signalisation de la limite d’utilisation. la calotte du casque subit en effet un
vieillissement dû aux ultra-violets qui, suivant la nature du matériau constitutif, vont
modifier la date limite d’utilisation. Celle-ci doit en outre figurer dans la notice
d’instructions du fabricant. A défaut, retenir une durée de vie de deux ans dans des
conditions normales d’utilisation.
Il est conseillé d’éliminer tout casque ayant subi un choc important même si des
dommages ne sont pas extérieurement apparents.
 Chaussures ou bottes de sécurité :

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La protection des membres inférieurs est assurée par des chaussures possédant un
marquage d’une conformité à une norme de sécurité. Cette protection est assurée
soit par l’embout de protection contre le risque d’écrasement par chute de matériels
ou de matériaux, soit par les semelles anti-perforation contre les blessures par objets
saillants traversant la semelle.
Le choix des chaussures doit se faire en fonction de la nature des travaux et des
risques rencontrés.
Les chaussures de sécurité sont un équipement de protection individuelle personnel
et doivent être échangées après toute détérioration. De même et pour des
conditions d’hygiène, l’entretien de ces équipements est vivement conseillé.

 Travaux nécessitant le port d’un équipement de protection individuelle :

Casques Tous travaux présentant le risque de chute d’objet à partir d’un niveau
supérieur.
Chaussures, Tous travaux présentant le risque de chute d’objets pointus.
bottes
Lunettes, Tous travaux présentant le risque aux yeux (burinage, meulage,
masques manipulation de produits acides ou caustiques, etc.) ou exposant à
des sources lumineuses de forte puissance (soudage).
Harnais Tous travaux exceptionnels non répétitifs ou de courte duré exposant
à un risque de chute hauteur.
Masques, Tous travaux effectués dans des milieux pollués (poussière, etc.).
cagoules
Tabliers Tous travaux présentant des risques de projections sur le corps
(soudage, manipulation produits dangereux,..).
Gants Tous travaux présentant des risques pour les mains (manutention,
ferraillage, soudage, etc.).
Casques Tous exposant à des niveaux sonores supérieurs à 85 d BA, marteaux-
antibruit piqueurs, battage des palplanches, conduite d’engins, etc.).
IV.3.5. Utilisation d’air comprimé

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La visite des raccords flexibles et accessoires est effectuée systématiquement avant

toute utilisation par le chef de chantier qui prescrit si nécessaire la remise en
conformité immédiate.

IV. 3.6. Utilisation des machines

S’assurer que la machine comporte une plaque signalétique indiquant : le nom du

constructeur, l’année de fabrication, l’immatriculation.

La notice d’instruction doit indiquer notamment les conditions d’utilisation et

d’entretien. Elle doit mentionner les caractéristiques des accessoires pouvant adapter
à la machine.

Pendant l’utilisation, veiller à l’état du cordon d’alimentation, du cordon prolongateur,

des prises et des fiches.

IV.3.7 Périodicité des vérifications

Afin de garder un bon niveau de sûreté de fonctionnement et de fiabilité, une

vérification sera faite sur le matériel et les installations de chantier de façon
périodique.

Ces vérifications doivent être faites :

- Avant la mise en service ;

- Suivant une périodicité ;
- A chaque importante modification

Ces vérifications doivent être consignées sur un registre dit « Registre de Sécurité »

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Principales vérifications

Désignation Périodicité
Locaux à pollution non spécifique Annuelle
Aération (installation) Annuelle,
Locaux à pollution spécifique
semestrielle
Appareils installés à demeure Annuelle
Appareils de levage Appareils mobiles Semestrielle
et de manutention Appareils d'élévation du personnel
Trimestrielle
(s'ils existent)
Echafaudages Echafaudages Trimestrielle
Presses Trimestrielle
Machines Matériels de terrassement et de
Annuelle
forage
Essais de matériel Semestrielle
Matériels d'incendie
Extincteurs Annuelle
Installations
La vérification à la mise en service par un organisme agrée
électriques

IV.4. Formation à la Sécurité

Pour que la gestion et la maîtrise des risques professionnels sur chantier soient
efficaces, l’équipe concernée par l’application des procédures d’hygiène et de sécurité
doit bénéficier d’une formation en sécurité, santé au travail et secourisme adaptés par
des organismes extérieurs qualifiées et agrées. En effet, une formation permet aux
intervenants de :

- Comprendre les enjeux économiques et sociaux de la prise en compte des questions

de sécurité et santé au travail ;
- Croître le niveau de perception du risque, ce qui facilitera le choix correcte et
conforme des solutions à adapter et permettra l’exécution des travaux qui leurs

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incombent tout en sauvegardant le patrimoine de l’entreprise en mains d’œuvre,

équipements et matériels.

Cette qualification permettra évidement d’avoir des impacts positifs sur la qualité du
travail, les délais, le climat social et les bénéfices.

IV.5. Consignes et contrôles

IV.5.1 Consignes

Le personnel employé sur le chantier est informé du règlement propre à ce chantier et

des mesures imposées par la sécurité.

IV.5.2. Contrôle au niveau de la sécurité

En cas de constatation du non observation d’un des éléments du P.H.S sur le site, le
responsable de travaux sera immédiatement avisé et devra faire le nécessaire pour
remettre le chantier en conformité avec le P.H.S.

Un rapport est élaboré à chaque visite hebdomadaire par le RHS et adressé au MDO et
à l’entreprise.

IV.5.3 Registres

Les registres ci-après seront tenus dans le bureau de chantier :

- Registre de contrôle ;
- Registre des observations ;
- Registre de sécurité ;
- Registre unique du personnel (au siège).

 Registre de contrôle :

Ce registre est élaboré par RHS qui effectue des visites hebdomadaires sur chantier.

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Il indique dans ce registre ses constatations enregistrées et ses recommandations

adéquates afin de remettre le chantier en conformité avec les mesures générales de
sécurité du P.H.S.

Ce registre est transmis directement aux intervenants sur chantier.

 Registre des observations :

Ce registre est élaboré par le R.H.S. lorsqu’il détecte des non conformités avec le P.H.S.
dans le chantier. Il identifie dans ce registre les problèmes rencontrés et leurs causes
et propose les mesures nécessaires pour remédier aux non conformités rencontrées. Il
transmet ce registre directement au personnel concerné du chantier.

 Registre de sécurité :

Ce registre est élaboré mensuellement par le R.H.S. en collaboration avec les

intervenants et comprend les meures de sécurité présentes sur chantier et celles
prévues suivant l’avancement des travaux. Il transmet ce registre au Chef de projet et
au directeur technique.

 Registre unique du personnel :

Ce registre est élaboré par le R.H.S. en collaboration avec le Chef personnel du chantier
et comprend la liste du personnel et main d’œuvre affectés sur chantier et leur états
de santé afin de prévoir le nombre d’équipements nécessaires pour tous les
travailleurs (casques, masques, bottes, chaussures, etc.).

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V. RECOMMANDATIONS GENERALES

AVANT D’ENTREPRENDRE TOUTE REALISATION

1/ S’assurer de la présence d’un responsable d’exécution de position hiérarchique

convenable ayant les connaissances et l’information requise pour diriger et faire
exécuter le travail considéré.

2/ S’assurer du niveau de qualification, de compétence, d’aptitude et de connaissance

des consignes de sécurité de chaque membre de l’équipe d’exécution.

3/ Désigner et faire reconnaitre par chaque membre de l’équipe, pour chaque engin de
production ou de service, une seule personne par engin habilitée à donner des ordres
au conducteur et à le guider (code des manœuvres – gestes de commandement).
Pas de manœuvre sans ordre et sans guidage. S’assurer au préalable de l’éloignement
suffisant du personnel et de l’absence d’obstacle matériel.

4/ Eloigner les membres de l’équipe qui ne sont pas strictement nécessaires à la

réalisation d’une manœuvre.

5/ Faire porter à chaque membre de l’équipe individuel de protection : casque, bottes

ou chaussures de sécurité, gants, vêtements spéciaux, etc.

6/ S’assurer de la présence sur l’engin des pièces de bord : plans, schémas, abaques,
notices, registres de sécurité et d’observations, etc.

7/ Pour les engins soumis aux vérifications périodiques obligatoires, s’assurer de la

date à laquelle la dernière vérification a été faite. En fonction de la durée du chantier,
se rapprocher en cas de besoin de la Direction Matériel pour provoquer une nouvelle
vérification.

8/ S’assurer du niveau convenable de remplissage des différents réservoirs de l’engin :

carburant, huile hydraulique, eau, lubrifiant, etc. … Veiller à ce que les complètements
des pleins soient effectués avec les produits adéquats.

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9/ Si l’engin comporte des câbles, rallonges-câbles, élingues, serre-câble, attaches, etc.

s’assurer de leur bon état, avant, pendant et après chaque manœuvre. Procéder au
remplacement dès que nécessaire.

10/ S’assurer du bon état mécanique de tous les organes mis en mouvement pour
effectuer une manœuvre, avant, pendant et après chaque manœuvre. Stopper
immédiatement la manœuvre si des bruits ou des phénomènes anormaux sont perçus
à partir de l’engin.

11/ Pour y remédier, arrêter le fonctionnement de tous les moteurs. Ne pas se fier au
débrayage, à la mise au point mort. Pas de réparation ni d’entretien sur des organes
en mouvement.

12/ La reprise de la manœuvre est conditionnée par la correction des défauts

constatés. La remise en route de l’engin ne doit être faite que si tous les organes de
protection et de sécurité sont remis en place et en état de fonctionnement correct.

13/ Faire assurer en temps utile et régulièrement toutes les opérations d’entretien.

14/Faire maintenir en permanence en parfait état les accès et le plancher du poste de

conduite de l’engin ainsi que les barreaux des échelles permettant d’y accéder.

15/ Prendre les mesures de calage nécessaires pour assurer la stabilité de l’engin.

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VI. HYGIENE ET BIEN ETRE

VI.1. Dispositions générales

Les abris, les cabinets d’aisance, les lavabos et les vestiaires devraient être
convenablement éclairés et aérés et en état constant de propreté et de
fonctionnement.

Dans tous les postes de travaux, au campement ou sur section, les travailleurs
devraient toujours utiliser les installations sanitaires mises à leur disposition.

VI.2. Installations obligatoires sur le chantier

VI.2.1. Abris clos

 Constitutions et utilisation :

- Ce local doit être fermé et aéré ;

- Sol et parois imperméables avec une isolation thermique ;
- Nettoyé au moins une fois par jour.
 Equipements obligatoires
- Local vestiaire pour les vêtements de ville ;
- Patère pour accrocher les vêtements de travail ;
- Lavabos avec alimentation Sonede ou par cuve-réservoir ;
- Sièges et tables en nombre suffisant ;
- Poubelle avec couvercle, balai et pelle.

VI.2.2. Cabinets d’aisance

 Constitutions et utilisation
- Ce local doit être clos et couvert ;
- Sols et parois imperméables, couleur claire ;
- Porte munie d’un loquet ;
- Ventilation haute et basse ;
- Eclairage convenable.

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 Equipements obligatoires
- Siège à la turque ou à l’anglaise ;
- Chasse d’eau ;
- Urinoir ;
- Point d’eau avec un tuyau pour le nettoyage

VI.2.3. Local lavabo

 Constitutions et utilisation :
- Ce local doit être clos et couvert ;
- Sol et parois en matériaux imperméables ;
- Eclairé et aéré ;
- Maintenu en état de propreté constante ;
- Un point d’eau pour l’entretien du local.

 Equipements obligatoires
- Lavabo en forme d’auge ou de vasque circulaire ;
- Produit de nettoyage spécial pour mains : tronçons changés régulièrement ;
- Evacuation des eaux usées.

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VII. CONDUITE A TENIR EN CAS D’ACCIDENT

Uniquement les dommages occasionnés par les accidents ainsi que les secours qu’il
faut dispenser aux victimes seront considérés et par suite la conduite à tenir par les
responsables d’exécution en cas d’accident.

VII.I. Les accidents bénins

Pour traiter ce type d’accidents, on fera recours aux moyens d’intervention existants
sur chantier :
- Une Infirmerie ;
- Boite de pharmacie (consommable entretenue non périmée).

La victime peut éventuellement aller seule ou être accompagnée chez l’infirmerie la

plus proche.

VII.2. Les accidents graves

Ils nécessiteront le recours aux moyens existants sur chantier ainsi qu’aux moyens
extérieurs.

Une simulation doit être programmée au cours des travaux sans réclamation pour
entrainer le personnel de sécurité de bien réagir en cas d’accident préalable.

VII.2.1. Protection de la victime : Rôle du secouriste ou du chef de chantier

- Déterminer très rapidement la cause de l’accident :

 Cause immédiate évidente ;
 Cause immédiate non évidente (électrocution, intoxication, malaise, etc.).
- Soustraire la victime en danger en évitant :
 Les actions dangereuses pour la victime
 Les actions dangereuses pour les sauveteurs (atmosphère toxique, électrocution,
éboulement, incendie, etc.).

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N.B. Important : Si les moyens dont on dispose ne sont pas suffisants et si les
actions entreprises dans ces conditions risquent d’être préjudiciables à la victime, il
faut alerter de suite, dans l’intérêt de la victime : sang froid et lucidité sont de rigueur.

VII.2.2. Rôle du Conducteur des travaux

 Alerter

L’ingénieur résident et le MDO, Police de secours, garde nationale, protection civile,

hôpital, ambulance, SAMU, médecin, etc. en suivant les indications de l’organisation
des secours et en indiquant :

- Le lieu exact de l’accident ;

- La nature de l’accident ;
- Le nombre de blessés et leurs états,
- Les risques particuliers.

 Préparer

L’arrivée des secours :

- En assurant le fléchage de l’accès du chantier ;

- En disposant des personnes relais de l’entrée du chantier au lieu de l’accident ;
- En prenant toutes les dispositions pour faciliter le transport du ou des blessés :
dégagement des accès et des abords en évitant toutefois de toucher aux éléments
reliés directement aux causes de l’accident.

VII.2.3. Rôle du secouriste

Dans tous les cas, la victime doit être maintenue dans la position dans laquelle elle a
été découverte (son déplacement peut créer le risque d’une fracture au niveau de la
colonne vertébrale).

- D’abord, s’assurer que la victime respire : Extraire d’éventuels corps étrangers au

niveau des voies aériennes tout en évitant de bouger la tête (risque de fracture du
rachis cervical) ;

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- La victime ne respire toujours pas : procéder à la ventilation par bouche à bouche par
une personne spécialisée.

→ Saignement, fractures :

- Le saignement peut être extériorisé : dans ce cas, comprimer énergiquement la zone

qui saigne à l’aide d’un pansement compressif ;
- Au niveau de la plaie, rincer à l’eau, utiliser un antiseptique si possible, veiller à ce que
la plaie ne soit pas souillée lors de la confection du pansement surtout s’il s’agit d’une
fracture ouverte ;
- S’il s’agit d’une fracture ouverte qui saigne : comprimer sans déplacer les fragments
osseux et mettre une attelle pour l’immobiliser en plus du pansement compressif ;
- Le saignement peut être interne, non visible, reconnaissable à la pâleur de la victime
le plus rapide : dans ce cas, surélever les membres inférieurs (toujours en maintenant
stable une éventuelle fracture).

→ Brûlures :

La victime présente des brûlures par du feu, un liquide bouillant :

- Eloigner la source de flammes, de chaleur ;

- Asperger la victime abondamment d’eau froide ;
- Ne pas tenter de déshabiller la victime si les vêtements collant à la peau ;
- Enlever sa bague, ses alliances, ses bracelets… ;
- Couvrir la victime dans des draps propres en attendant son transfert à l’hôpital.

→ Electrisation :

C’est le passage d’un courant électrique dans l’organisme suite à un contact

accidentel avec un fil conducteur ou un appareil électrique sous tension.

Il peut être à l’origine d’une simple secousse, une brûlure, des troubles respiratoires et
cardiaques qui peuvent aller jusqu’à l’arrêt cardiaque.

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Dans ce cas, le secouriste doit s’abstenir de toute intervention directe sur la victime ou
les installations et alerter immédiatement :

- L’électricien ou le service sécurité ;

- La protection civile, la STEG ;
- Le responsable Hygiène et Sécurité.

Il est interdit à quiconque de s’approcher à la zone dangereuse. Si la victime est

suspendue, il faut prévoir sa chute au moment de la coupure du courant.

VII.3. Démarches administratives à faire immédiatement après les secours

VII3.1. Dans tous les cas d’accidents

- Etablissement d’une déclaration d’accident du travail à envoyer par lettre

recommandée avec accusée de réception au plus tard 48 heures après l’accident à la
Caisse Nationale de Sécurité Sociales (CNSS) dont dépend la victime.
- Envoi d’une copie de cette déclaration à l’Inspection de travail dont dépend le
chantier ;
- Envoi d’une deuxième copie de cette déclaration et d’un compte rendu d’étude de
l’accident au siège de l’Entreprise ;
- L’établissement de la fiche d’information.

La victime conserve une copie de cette déclaration chez lui pour l’utiliser encas de
besoin.

VII.3.2. Dans le cas d’accidents graves et mortels

En plus des démarches précédentes :

- Alerter qui droit dans l’entreprise ;

- Prévenir la famille de la victime ;
- Saisir les autorités de police ou de garde nationale ;
- Préparer l’arrivée des enquêteurs en procédant immédiatement aux premières
constatations, en recueillant les premiers témoignages, en faisant respecter l’ordre et
en restant organisé.

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VIII. SENSIBILISATION

Pour maintenir vivant l’esprit de sécurité et pour garder la perception du risque par
tous les actifs du chantier à un niveau appréciable, des actions de sensibilisation
doivent être entreprises tout le long de la durée du chantier.

Ces actions peuvent être sous forme de manifestations pour large public du chantier
(mois sans accidents, compagne de sensibilisation d’ordre général ou d’ordre
spécifique contre un risque bien déterminé, etc.), des séances de sensibilisation pour
un public spécifique sous forme d’encouragement pour le respect des règles de
sécurité ou sous forme de concours et bien d’autres façons…

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IX. REFERENCES

Les lois et les articles de références sont les suivants :

 La loi N°66-27 du 30 avril 1996 dans sa teneur révisée au 15/07/1996.

 La loi 93-1418 du 31 décembre 1993 et ses décrets d’application.
 Titre III - Article 154-5 du code du travail en Tunisie.
 Chapitre VII – Article 325 du code du travail en Tunisie.
 Neuvième partie du CCTP : Spécification pour le respect de l’environnement.
 Article 1.2.9 du CCAP.
 Article 28.3 du CCAG.
 Article 31.4 du CCAG.

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X. CONCLUSION

En conclusion, nous attirons l’attention de tout le personnel du chantier sur les

recommandations suivantes :

→ L’engagement effectif des dirigeants du chantier dans la réalisation de tous les axes
de ce programme est la plus importante des garanties pour sa réussite ;

→ La concertation surtout, le plus en amont possible, entre les différents acteurs du

chantier (Entreprise, Maître d’Ouvrage, Maître d’œuvre, sous-traitants etc.) sur toutes
les questions de santé et de sécurité au travail, les choix des méthodes de travail, les
délais, les coûts, etc., restera une approche privilégiée pour la maîtrise des risques
professionnels ;

→ Les sanctions pour le non respect des règles de sécurité resteront l’ultime recours
pour la sensibilisation des salariés aux risques professionnels.

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ANNEXES

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. Tableau Récapitulatif des Intervenants sur chantier

Intervenant Etablissement Représentant Fonction Coordonnés

Maitre De SOCIETE TUNISIE Arbi Dhieb Directeur de projet 29559828
l’Ouvrage AUTOROUTES Sanhati Chokri Chef du lot 29588414
Consultant SETTING Fradi Adel Chef de mission 29588411
Laboratoire
BECA Dahouathi Nabil Chef Laboratoire 29588412
Externe
Najjar Naoufel Chef de projet 22133105
Ben Abdallah Directeur
29484155
Entreprise ETEP Habib technique
Agent d’hygiène et
Grafi Rochdi 29566735
de sécurité
Sous-traitant
Bellassoued
Travaux BETBEL Gérant 20316136
Tijani
Topographiques
Sous-traitant
CETA Mahjoub Ridha Gérant 28454105
Etudes
Sous-traitant
Travaux TGRS Bouhajja Nejib Gérant 98416834
Géotechnique

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Tableau Récapitulatif des coordonnées des services concernés

par le présent plan d’hygiène et de sécurité

Numéros
ETABLISSEMENTS Utiles
‫أرقام مهّم ة‬ ‫خدمات‬
Municipalité 75 640 041 ‫البلدية‬
Gouvernorat 75 640 018 ‫الوالية‬
Garde Nationale 75 632 894 ‫الحرس الوطني‬
Police 75640 901-75 644 267 ‫الشرطة‬
Sécurité Publique 75 632 894 ‫األمن العام‬
Hôpital 75 640 044 ‫المستشفى‬
Clinique Ibn Arafa 75 640 166 ‫مصّح ة ابن عرفة‬
Urgence 75 640 830 ‫أالستعجالي‬
Protection civile 75 640 481 ‫الحماية المدنّية‬
Agence Nationale de protection de
74 407 590 ‫الوكالة الوطنّية لحماية المحيط‬
l’environnement ( ANPE )
Service d’hygiène industriel 75 660 259 - 75 660 256 ‫خدمات الصّح ة الصناعّية‬

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Tableau Récapitulatif des risques d’hygiène, de sécurité et

d’environnement par poste

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PLAN MASSE DU PROJET

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PLAN D’INSTALLATION DE CHANTIER

 ETEP
 MDO

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