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Domaine de competence 2 :

Communication et collaboration

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Table des matières
D2.1 Interagir à travers les technologies numériques ................................................................ 4
1. Interagir et communiquer à distance ................................................................................... 4
a. Un peu d’histoire ......................................................................................................... 4
b. La communication numérique ..................................................................................... 6
2. Maîtriser et manipuler les différents outils numériques de communication à distance ...... 6
a. La communication synchrone ...................................................................................... 6
b. La communication asynchrone .................................................................................... 8
3. Respecter les règles et protocoles liées à la communication à distance............................ 10
D2.2 Partager et publier en mode numérique ........................................................................... 12
1. Partager et publier du contenu .......................................................................................... 12
b. Types et modalités de partage ................................................................................... 12
c. Applications et services pour le partage .................................................................... 13
2. Respecter les règles liées au partage et publication numériques .................................... 15
D2.3 Collaborer et échanger à distance .................................................................................... 17
1. Collaborer dans un groupe pour réaliser un projet ........................................................ 17
a. Notion de groupe ........................................................................................................... 17
b. Rôles dans un groupe/équipe ........................................................................................... 18
c. Les modalités de collaboration ......................................................................................... 18
2. Co-produire des ressources, des connaissances, des données .............................................. 19
a. L’environnement numérique de travail ............................................................................... 19
b. Les plateformes de travail collaboratif ................................................................................. 19
c. Applications, outils et services de partage de document et d'édition en ligne .................... 20
d. Les outils de planification et d’organisation : ...................................................................... 21
e. Les outils de communication : ............................................................................................. 22
f. La gestion de versions ........................................................................................................... 22
3. La gestion de projet .............................................................................................................. 22
a. Les différentes phases de management de projet ................................................................. 23
b. Outils de planification et de gestion de projet ...................................................................... 24
D2.4 S'insérer et s’engager dans le monde numérique............................................................. 25
1. Maitriser son identité numérique....................................................................................... 25
a. L’identité numérique ..................................................................................................... 25

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b. Maitriser son identité numérique : ................................................................................ 25
2. Gérer son e-réputation .......................................................................................................... 26
a. La réputation numérique ............................................................................................... 26
b. Stratégies pour maitriser son e-réputation .................................................................... 26
3. Utiliser le numérique pour renforcer sa citoyenneté ........................................................... 28
a. Ouverture du gouvernement et participation citoyenne ................................................ 28
b. Outils et applications..................................................................................................... 29

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Introduction :

De nos jours, les activités quotidiennes ; les achats, les ventes, les études, le travail… le tout se
fait à travers internet. Ainsi, afin de mener une activité nous avons besoin d’interagir, de
communiquer et de collaborer à distance.

Dans ce module on s’intéresse à l’étude de la communication et de collaboration entre les


différents acteurs à l’ère du numérique.

Le module comporte 4 compétences. A chaque compétence est associée des activités


d’application et d’intégration.

D2.1 Interagir à travers les technologies numériques


1. Interagir et communiquer à distance
a. Un peu d’histoire

Depuis le début de l’humanité, l’être humain a besoin de communiquer et d’interagir


avec autrui. Que ce soit pour des fins professionnels ou personnels, la communication est une
composante primordiale de la vie de l’homme. Ci-dessous quelques dates clés des inventions
humaines dans le domaine de la communication à distance.

1794: Invention du télégraphe mécanique ( appelé aussi optique) par les frères Chappe : basé
sur un dispositif mécanique: trois règles mobiles au haut d’un mât codaient, par leur position,
des mots d’un lexique.

Figure 1: Télégraphe mécanique

1832: Télégraphe électrique inventé par Samuel Morse : La transmission est assurée par une
ligne électrique (fil de cuivre). Le code morse est utilisé pour coder les lettres de l’alphabet.

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Figure 2: Télégraphe électrique

1876: L'Américain Graham Bell inventa le téléphone.

Figure 3: L’ancêtre des téléphones

1895: Première transmission radio de l’histoire réalisé par l’italien Marconi.

1920: Invention de la télévision.

1962: Lancement du satellite Telstar.

Figure 4: Telstar

1969: Création d’ARPANET ( ancêtre d’Internet)

1972 : Le courrier électronique

1983: Arpanet abandonnée et apparition d’Internet

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1987: La téléphonie mobile (GSM)

2006 : Réseau social : facebook

Activité intégrée : Faire une petite recherche sur le net et déterminer les différentes évolutions
technologiques dans le domaine de la communication à distance depuis 2006.

b. La communication numérique

La communication numérique ou digitale désigne l’utilisation des technologies et


supports numériques, pour échanger et communiquer. De nos jours, avec l’évolution d’internet
et du web de nouvelles activités, de nouveaux outils et de modalités d’interaction et de
communication ont vu le jour. Les terminaux de communication sont principalement devenus
des écrans, Smartphone, PC, tablettes…

Les interactions peuvent être dans un cadre formel ou informel, professionnel ou personnel.

- Dans un cadre professionnel, la communication digitale définit les stratégie et les


actions de communication à mener à travers le web, les médias sociaux, les terminaux
mobiles et les objets connectés [1], dans le but de transmettre des messages, des valeurs
ou encore des résultats qui vont attirer l’attention des internautes cibles et améliorer la
visibilité d’une entreprise.

Attention : A ne pas confondre avec le marketing digital. Ce dernier se penche sur des questions
d’offres et d’expériences utilisateur sur le web. La communication digitale, elle, se concentre
sur l’interaction entre les internautes et les entreprises [2]. Les principaux outils de
communication utilisés : Les réseaux sociaux, Le site web, Le blog, L’application mobile, le
mailing, newsletter..

- Dans un cadre personnel, la communication digitale désigne l’ensemble des échanges


entre des personnes, en utilisant internet, pour des fins personnels. Les outils utilisés :
réseau sociaux, e-mail, outils de webconférence, messagerie instantanée…

2. Maîtriser et manipuler les différents outils numériques de communication à


distance
On peut classer les modalités de communication digitale en deux catégories: la communication
synchrone et la communication asynchrone.

De nos jours, les outils utilisés ont bien évolué. Un outil peut être à la fois utilisé pour une
communication synchrone et asynchrone.

a. La communication synchrone
Les différents correspondants sont connectés en temps réel et échangent et communiquent en
même temps ( cas de la messagerie instantanée, webconférence..)

i. La messagerie instantanée

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La messagerie instantanée est un outil permettant à des interlocuteurs distants d'échanger des
messages écrits en temps réel. Les échanges sont interactifs. On l’appelle également tchat.

Des logiciels de tchat ont été utilisés avec le début d’internet (année 90), tel que MIRC,
actuellement ces logiciels ne sont plus utilisés par le grand public et la messagerie instantanée
est devenue un service intégré à la plupart des outils de communication, de collaboration et de
travail à distance tel que : gmail, facebook, skype, googledoc, framapad…

Figure 5: l'outil messenger de facebook

Des applications mobiles pour messagerie instantanée sont aujourd’hui disponibles sur les
appstore ou playstore des smatphones. L’application messenger de facebook en est un bon
exemple.

Pour les entreprises, on parle de livetchat, un canal de communication supplémentaire, utilisé


par les entreprises pour améliorer leurs ventes et leur service d’assistance. On le trouve intégré
aux sites web d’entreprises de services tel est le cas des agences de voyage.

Figure 6: Messagerie instantanée d'une agence de voyage

ii. Outils de visio-conférences

La visioconférence est un outil permettant à des interlocuteurs distants de se voir et de


s'entendre. De nombreuses applications en ligne permettent d'établir une communication
audio/vidéo avec une ou plusieurs personnes, on cite les exemples suivants : l'appel audio et
vidéo de Skype; l’appel vidéo de facebook, appear.in, googlehangout…

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Pour les applications mobiles, de nombreux outils ont vu le jour : imo, viber, oovoo, tango,
skype, hangout, Fring…

Exemple d’outils pour les professionnels : webex, meet, hangout, ClickMeeting, Citrix
GoToMeeting, Adobe Connect, Skype Premium, eVoice, Join.Me…
Quand il s'agit de réunions de travail à distance, certains interlocuteurs peuvent jouer le rôle
d'animateur ou de coordinateur.
Ces personnes peuvent :

• donner la parole aux différents interlocuteurs ;

• contrôler des outils collaboratifs (écran partagé, tableau blanc, ...).

Figure 7:outils de visoconférence meet

Activité intégrée : choisir un outil de webconférence de votre choix et le tester en groupe.


Attention : favoriser les outils gratuits.

b. La communication asynchrone

Les différents correspondants interagissent en temps différé (cas du forum et du mailing)

i. Le courrier électronique

La messagerie électronique est un outil permettant d'échanger des messages par l'intermédiaire
d'une boîte à lettres électronique identifiée par une adresse électronique.
Un courrier électronique s'appelle courriel ou mél. Terminologie anglaise : mail ou e-mail

- Syntaxe d'une adresse mail : Une adresse électronique est composée :

• d'un identifiant caractérisant la personne ou le service ;


• du symbole @ (arobase) ;
• d'un nom de domaine identifiant l'organisation hébergeant la boîte à lettres
électronique.

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Une adresse électronique ne peut pas contenir d'espaces, de lettres accentuées ou de caractères
spéciaux mais les séparateurs - _ ou . sont souvent utilisés [3].

Exemple d’adresse mail : ali.benhmud@gmail.com si1_fsb@fsb.u-carthage.tn dir_gen_s2mi@s2mi.tn

- Fonctionnement d'une boite mail :


Activité intégrée : Créer et paramétrer un compte gmail.

Se connecter à gmail : https://www.youtube.com/watch?v=Ms87I1SX-P4

Utiliser gmail : https://www.youtube.com/watch?v=FLzCTj83Zo4

- Connaître les champs CC, CCI :

Les champs d'expédition d'un courriel permettent de préciser le rôle des destinataires dans
l'échange. Les champs d'expédition d'un courriel sont :

Figure 8: Les champs d'expédition d’un courriel

• le champ À pour les destinataires principaux à qui le message s'adresse directement ;

• le champ Cc pour les destinataires en copie (Cc pour Copie carbone) à qui le message est
envoyé pour information ;

• le champ Cci pour les destinataires en copie invisible à qui le message est envoyé sans être
visible aux autres destinataires.

Attention le champ objet sert à préciser l’objet du message, il n’est en aucun cas dédié à
l’écriture du texte du message, ni pour taper l’adresse de l’expéditeur.

Pour plus de détails : https://www.youtube.com/watch?v=Onoa_BKt9XI

ii. Les forums de discussion

Un forum de discussion aussi appelé forum Internet est un espace qui permet à chaque
utilisateur de discuter d’un ou de plusieurs sujet, en rapport ou non avec le contenu du site.

Chaque utilisateur peut lire à tout moment les interventions de tous les autres et apporter sa
propre contribution à la discussion. Lieux de rencontre et d'échange, ces forums ont pour
principal intérêt d’être interactifs.

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Les forums sont généralement spécialisés par thème. On trouve des forums pour l’informatique,
le sport, les voyages, la médecine….

Parmi les forums francophones les plus connus : commentçamarche, 01net, forumfr…

Exemples de forum Tunisiens:

https://www.tunisia-sat.com/forums/

https://www.matunisie.com/forum/

https://www.marhba.com/forums/

Activité intégrée : Echanger avec vos collègues à propos des forums que vous connaissez et
que vous utilisez et les classer par thème.

3. Respecter les règles et protocoles liées à la communication à distance


Dans le monde numérique, des règles régissent l’usage et réglementent les interactions et
les échanges sur le net.

En communiquant sur le web, il est très important de bien en tenir compte de ces règles.
L'usager doit respecter ce qu’on appelle la netiquette, un ensemble de règles de bonne conduite
et de politesse.

a. Codes de communication et nétiquette

i. Protocoles de mail

L’e-mail est une façon de communiquer très simple, rapide et efficace. Il est devenu le moyen
le plus utilisé pour les échanges professionnels.

Rq : Il ne faut pas oublier que l’e-mail doit respecter un certain nombre de règles d’usage.

- Le style d’écriture dépendra du profil du destinataire, du cadre et de l’objet du message.


- Le mail professionnel exige une communication de qualité : vocabulaire précis, texte
concis, demande claire, orthographe irréprochable.
- L’objet du mail doit être clair, concis et explicite. Il devrait refléter le contenu du
message.
- Votre adresse devrait être crédible et adaptable. Eviter les adresses de type :
chouchou@gmail.com, tarzan@yahoo.fr .... Chercher du travail ou remplir des dossiers
administratifs avec ce genre d’adresse est vivement déconseillé.
- Eviter l’écriture en majuscules. Dans le langage cybernétique, cela signifie que vous
criez.
- Eviter le langage sms et toutes formes d’abréviations. Oui, l’orthographe et la
grammaire sont une forme de politesse.

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- Le mail est aussi privé qu’une lettre. Il est donc extrêmement inconvenant de le
transférer à autrui.
- Ne pas diffuser et transférer des messages de types hoax ( canular) ; des fausses chaines
de solidarités et de fausses alertes.
- Protéger l’anonymat de vos dentinaires en envoyant les mails avec l’option CCI (copie
cachée invisible), si nécessaire, lorsqu’il s’git d’un message informatif par exemple.

Pour plus de détails : https://bien-ecrire.fr/rediger-mail-professionnel/

ii. Protocoles de forum :

Les créateurs de forum doivent toutefois suivre quelques règles élémentaires de prudence. Le
créateur d'un site peut en effet être tenu responsable, civilement et pénalement, de l’ensemble
des messages qui y sont publiés.

Le bon fonctionnement d’un forum de discussion nécessite l’intervention de


modérateurs et l’adoption par les utilisateurs d’un code de bonne conduite (charte).
La modération consiste pour le créateur du forum, ou d’autres personnes, à consulter
régulièrement les messages mis en ligne et à supprimer ceux qui seraient illégaux : provocation
aux crimes et délits, apologie des crimes de guerre, propos racistes, fausses nouvelles
susceptibles de troubler l’ordre public, injures, diffamation…
Cette modération peut s’effectuer soit a priori (avant la publication du message), soit a
posteriori (après la publication du message)[4].

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D2.2 Partager et publier en mode numérique

Grâce aux évolutions technologiques d'aujourd'hui, et avec l’avènement du web2 et du


web 3, la publication du contenu sur internet par des particuliers et des entreprises est devenue
une pratique quotidienne, voire un besoin incessant. Dans cette partie, on s’intéresse aux
différentes modalités et outils de partage et publication d’information sur le web. Les règles de
bonnes pratiques sont également présentées.

1. Partager et publier du contenu


a. Liberté d'expression et droit à l'information

L’expression « droit à l’information » désigne parfois des facultés ressortissant à des notions
juridiques déjà connues, comme la liberté d’expression et le droit d’accès aux documents des
organismes publics. En d’autres termes, le droit à l’information se décline différemment selon
les champs d’utilisation ou d’application. C’est un droit reconnu dans la plupart des
constitutions, notamment la constitution Tunisienne.

Cette liberté est soumise à certaines règles d’éthique et de déontologie. Le droit à l’information
ne couvre pas les données personnelles et ne devraient pas constituer une atteinte à la vie privée.

Selon la Constitution de la République tunisienne en date du 27 janvier 2014 et selon l’article


24. « L’État protège la vie privée, l’inviolabilité du domicile et le secret des correspondances,
des communications et des données personnelles ».

Dans le monde numérique, le partage, la diffusion et la publication du contenu sont devenus


des opérations quotidiennes, classiques, de plus en plus pratiqués par le grand public. Des outils,
des applications et des services sont mis en œuvre, à disposition, des internautes pour leur
permettre de partager et publier de l’information, d’une façon simple et rapide. Toutefois, ces
pratiques peuvent constituer une infraction pénale et une violation des droits si on ne respecte
pas les règles et les protocoles qui régissent le monde d’internet.

En Tunisie, l’IPNDP Instance nationale de protection des données à caractère personnel a été
créée afin de lutter contre la violation de la vie privée et protéger les données personnelles.

Article à consulter : https://my365tun.azurewebsites.net/Content/Recueil_PDP_2018.pdf

b. Types et modalités de partage


Pour les particuliers ou les entreprises, le partage de l’information sur internet est devenu une
nécessité.

Selon, la nature de l’activité, selon les besoins et les objectifs de l’utilisateur, on peut classer
les modalités de partage en deux grandes catégories : partage dans un cadre professionnel et
partage dans un cadre personnel.

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- Pour les entreprises : Diffuser du contenu sur Internet permet aux entreprises de se
démarquer de la concurrence. En effet, les clients et futurs prospects pourront être
informés des actions menées par l'entreprise. L'information véhiculée améliore aussi
leur visibilité sur le web, au niveau du référencement, et optimise leur positionnement
dans les moteurs de recherche. Egalement, ils pourront analyser les réactions et retours
des utilisateurs, pour modifier et améliorer leurs prestations. Le message transmis doit
être réfléchi, afin d'être cohérent avec l'image de l'entreprise et sa stratégie. Il est donc
préférable de choisir une ligne éditoriale et de s'y tenir. De plus, un contenu sera
pertinent, s'il est rédigé en fonction de la cible à atteindre [1].
- Pour les particuliers : Diffuser du contenu sur internet lui permet de s’exprimer, de
communiquer, de partager un point de vue, de défendre des principes, de mener une
action citoyenne, d’informer, d’alerter, de féliciter, de dénoncer…C’est un moyen de
communication simple et efficace qui atteint un plus grand nombre d’utilisateurs.
Un particulier peut également diffuer et partager de l’information pour des fins
professionnels: plus de visibilité sur le net, évolution professionnelle, décrocher un
travail…

Activité intégrée : Partagez-vous du contenu sur le web ? Si oui lequel, avec quel outil et pour
quel besoin, se soucier vous de la protection de la vie privée ? En équipe, Classer les outils et
les fins d’utilisation énumérées, en catégorie.

c. Applications et services pour le partage


De nombreux moyens et services pour le partage sont disponibles sur le net. Etant un particulier
ou une entreprise, il est important de savoir sélectionner l’outil qui va le plus avec ses besoins.

- Les médias/réseaux sociaux


Un réseau social relie des personnes entre elles sur la base de relations que les membres
établissent entre eux. L'usager d'un réseau social est représenté par son profil, dont il contrôle
la partie publique et la partie à accès restreint, réservée à ses relations. Le profil d'un usager
comporte :

• Des éléments relativement stables en rapport avec son identité ;


• Des éléments publiés au fil du temps, qui traduisent ses préférences et
préoccupations du moment.

Le microblogage consiste à publier des messages très courts ou tweets pour décrire sa propre
actualité au quotidien, ou l'actualité d'un domaine auquel on s'intéresse.

On distingue les réseaux sociaux personnels et les réseaux professionnels.

Les réseaux sociaux personnels sont initialement utilisés pour échanger avec la famille et les
amis. Ils sont des moyens d’échanges, des sources d’information et de loisirs... Plusieurs types
de réseaux sont définis :

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Les réseaux d’anciens élèves : Tels que Copain d’Avant ou Trombi. Ils permettent de se
reconnecter avec ses amis d’enfance et de pouvoir consulter ses photos de classe.

Les réseaux sociaux visuels : Tels que Pinterest, Flickr, Instagram, We Heart It. Ils permettent
le partage de photos et de vidéos en public ou en privé.

Pour les entreprises, Facebook et Twitter sont les plus fréquentés, et permettent aux entreprises
de développer des communautés ciblées, pour lesquelles il est possible de diffuser un contenu
adapté. Ils permettent également d’Améliorer la visibilité de l’entreprise, Augmenter le nombre
de prospects, fidéliser les clients, optimiser les recrutements…

https://www.youtube.com/watch?v=W9YdvRcdE60

Les réseaux professionnels : tels que Linkedin ou Viadeo, ceux-ci permettent de se connecter à
son réseau ; amis, collègues, partenaires, clients… de rechercher un emploi et de mettre en
valeur ses compétences.

Yammer est un réseau social d'entreprise grâce auquel il est possible de collaborer ouvertement,
partager des documents, garder des traces…Pour des démarches de B2B ( business to business)
pour les entreprises, il vaut mieux privilégier de tel espaces plus professionnels. Ils sont gratuits,
mais il est possible de souscrire à un abonnement pour avoir plus de fonctionnalités.

- Les plateformes de partage vidéo, pour un message audiovisuel efficace.


o Youtube : la plus connue et la plus fréquentée ( 1,9 milliards d’utilisateurs actifs
par mois sur Youtube (Juillet 2018))
o Dailymotion : son concurrent français
o Vimeo : convient particulièrement pour des vidéos créatives et artistiques.

- Les blogs :

Initialement conçu pour des fins personnelles par des internautes, afin de diffuser et partager du
contenu dans un thème particulier, les blogs privés sont aujourd’hui manipulés par les
entreprises afin de promouvoir leurs activités. Ce phénomène est appelé le guest blogging. Il
s'agit de proposer des articles à des blogueurs influents, et de profiter de leur notoriété, pour les
diffuser à un large public.

Il est simple voire intuitif de créer un blog, des plateformes proposent des maquettes toute faites,
il suffit d’y créer et à diffuser du contenu.

o Blogger : outil Google. Idéal pour débuter


o Wordpress et Joomla : plus professionnels, mais un peu plus compliqués à utiliser
o Tumblr et Posterous : moins fréquentés et plus intuitif.

Créer et diffuser du contenu nécessite tout de même du temps et des moyens, qui sont à prendre
en compte. Noter que le phénomène de guest blogging est présent ces dernières années sur les
réseaux sociaux, facebook, instagram…et les blogeurs arrivent à influencer le grand public…

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Exemple de blog de voyage connu : Carnets de traverse, l’oiseau rose, Alex vizeo, travel me
happy.

Figure 9: Exemple de blog de voyage

Activité intégrée : Echanger entre collègues et citer des exemples de blogeur que vous suivez.
Discuter et analyser l’influence de ces blogeurs sur vos pratiques et vie quotidiennes.

- Les wikis :

La création d'une page Wikipédia, pour une entreprise est un outil efficace qui lui permettra
d’être bien référencée, cette page est facilement modifiable par les collaborateurs.

- Les listes de diffusion ( newsletter)

Une liste de diffusion est une liste d'adresses électroniques dont la gestion est automatisée. Elle
permet de diffuser des informations par courriel à une liste de personnes sans avoir à saisir
chaque fois leurs adresses électroniques [3].

Selon son paramétrage, la liste peut jouer le rôle :

o d'une lettre d'informations (seuls quelques membres sont autorisés à écrire à la


liste) ;
o d'une liste de discussions (tous les membres peuvent écrire à la liste).

L'e-mail marketing permet de transmettre des informations dans une sphère privée et ciblée.

2. Respecter les règles liées au partage et publication numériques


a. Questions éthiques et valeurs

Fondamental : Règles à respecter sur internet :

- Respecter la nétiquette mais aussi naviguer en internaute averti,


- Surfer sur Internet, mais aussi protéger sa vie privée et respecter celle des autres,
- Respecter le droit d’auteur, citer la source d’un document et ses références.

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Ce sont les règles générales d’utilisation d’internet [4]. Pour le partage et publication sur le net
il est important de respecter le droit d’auteur et les règles de partage.

Vous verrez ces notions avec plus de détails dans le cadre du domaine 3.

En Tunisie, l’OTDAV (Organisme Tunisien des droits d’auteur et droits voisins) est
un établissement public non administratif (EPNA) doté de la personnalité civile et de
l’autonomie financière et soumis aux règles et la comptabilité commerciale. Il est placé sous la
tutelle du Ministère de la Culture . Créé en vertu du décret N°2860 –2013 du 01 juillet 2013 et
a pour principale missions :

• de sauvegarder les droits d’auteur et les droits voisins, et de défendre les intérêts matériels
et moraux des titulaires de ces droits.
• de percevoir et de répartir au profit des auteurs et des titulaires des droits voisins ou de leurs
ayants droit des redevances provenant de l’exercice de la gestion collective de leurs droits,
• de délivrer les autorisations relatives à la communication des œuvres sous toutes autres
formes matérielles quel qu’elles soient y compris les enregistrements audios et audiovisuels
ou autres,
• de fixer les conditions pécuniaires et matérielles d’exploitations des œuvres .
• de gérer tous les droits dont le produit est versé au fonds social et culturel
• d’établir en coordination avec les structure concernées des liens avec les organismes
étrangers chargés des droits d’auteur et des droits voisins.
On s’intéresse dans ce qui suit aux règles de partage sur facebook et ses paramètres de
confidentialité.

b. Cas des réseaux sociaux

La liberté d'expression n'est pas absolue et il faut en connaître les limites.

Paramétrer mon compte facebook : https://www.youtube.com/watch?v=8EWaPyg2X6Y

https://www.youtube.com/watch?v=vPARWPrxoQI

Sécuriser mon profil : https://www.youtube.com/watch?v=vPARWPrxoQI

Règles de publication sur facebook :

https://www.g1site.com/10-regles-publier-efficacement-facebook/

https://adeorun.com/blog/conseils-organisateurs/facebook-communiquer-evenement

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D2.3 Collaborer et échanger à distance

1. Collaborer dans un groupe pour réaliser un projet


a. Notion de groupe
Un groupe est un ensemble d’individu regroupés et réunis, généralement selon certains critères
afin de réaliser des activités communes. Ces activités peuvent être réalisées à distance ou en
présentiel. On les appelle activités collaboratives.

On s’intéresse dans ce cours à la notion de groupe dans le cadre d’un travail à distance.

Les activités à distance peuvent se dérouler à travers :

- Un environnement numérique de travail dans le cadre d'activités professionnelles ;


- Un réseau social personnel ou professionnel ;
- Une communauté mise en place pour échanger sur un thème particulier ;

Différents outils de communication et de collaboration de groupe peuvent être utilisés :

- Un espace de stockage partagé pour mutualiser les fichiers ;


- Un outil de sondage pour interroger ses collaborateurs sur leurs disponibilités ou leurs
préférences ;
- Un agenda partagé pour l'emploi du temps du groupe ;
- Un forum de discussion pour échanger par écrit autour d'un thème ;
- Un salon de tchat pour communiquer en temps réel
- Une liste de diffusion pour communiquer avec le groupe par courriel [1].

Dans l'activité d'un groupe en ligne on peut distinguer deux contextes très différents : le groupe
de travail et le groupe informel.

- Le groupe de travail :

Dans un groupe de travail, les membres sont rassemblés autour d'un projet commun. Les
activités qu'ils mènent en ligne sont essentiellement : partager, décider, produire des documents
à plusieurs. Un groupe peut être divisé en sous groupe ou équipe. Une équipe est généralement
composée de 3 à 5 membres. Un groupe de travail peut comporter une dizaine de personnes (12
à 15).

Plusieurs modalités peuvent être retenues pour constituer des groupes/équipes. Nous
distinguons quatre modalités principales :

o Aléatoire : c’est-à-dire sur la base de regroupements liés au hasard


o Opportuniste : en tenant compte de critères de facilité basé par exemple sur le fait que
plusieurs membres sont proches géographiquement ou relèvent du même fuseau horaire.

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o Raisonnée : en fonction de certains critères permettant de fonder le travail de groupe,
par exemple des compétences qui se complètent, des affinités entre les membres…
o Autonome : par les membres eux-mêmes, en fonction de leurs préférences.

- Le groupe informel :

Les internautes collaborent en ligne à travers les réseaux sociaux; ils partagent des ressources,
des connaissances et développent des relations sociales sur le web. L'éventail des activités que
ces internautes mènent en ligne peut se résumer ainsi ; contribuer, participer et relayer, retrouver
des informations.

b. Rôles dans un groupe/équipe


Dans un groupe, il est important de spécifier des rôles pour les différents membres, afin de
réussir l’activité collaborative. Selon la nature de cette activité, des rôles sont à jouer par les
différents membres. Généralement, dans tout type de collaboration, trois rôles au minimum se
distinguent :

- Le coordinateur ou gestionnaire : Il organise le déroulement de la collaboration, il


définit des tâches, des échéances… il est Mature, confiant, attentif aux autres, le
coordinateur clarifie les objectifs et fait progresser les prises de décision. Il s'assure que
les efforts et les qualités des coéquipiers sont employés au mieux.
- L’animateur : anime les débats, ayant les compétences d’un animateur, modérateur,
propose de nouvelles idées et des solutions créatives…
- Le rapporteur : attentif, calme, discipliné, fiable, ordonné, méthodique et efficace, il
prend des notes, rédige des comptes rendus, aide le groupe à progresser.
- Les membres : les autres membres qui exécutent des tâches et qui peuvent avoir d’autres
rôles, selon le type de l’activité ( expert, concepteur, perfectionneur, promoteur….)

c. Les modalités de collaboration


Dans un travail collaboratif, il est important que tous les co-équipiers soient impliqués. Le
travail mené devrait être le fruit des efforts de tous les membres.

Dans le travail collaboratif, tous les membres travaillent ensemble, un partage des tâches peut
avoir lieu, mais chaque co-équipier prend connaissance du travail des autres, ils échangent
fréquemment, éditent ensemble, planifient des réunions de travail, définissent des objectifs
communs, communiquent quotidiennement, construisent des informations et des compétences
ensemble…Une bonne coordination devrait avoir lieu. Dans le travail final, on n’arrive pas à
distinguer le travail mené par chacun. Ce type de travail se base sur les capacités de
communication et d'interaction de chacun.

Certains groupes, favorisent le travail coopératif et non collaboratif. En effet, un travail


coopératif signifie, se partager les tâches au sein d’un groupe sans se soucier des travaux
individuels menés par chacun, le travail final serait une juxtaposition des travaux individuels.
Dans cette forme de travail l'apprenant sera responsable de sa propre production, mais il devra
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néanmoins apprendre à interagir avec les autres participants afin que le travail final puisse être
cohérent.

2. Co-produire des ressources, des connaissances, des données


a. L’environnement numérique de travail
Un Environnement Numérique de Travail est un dispositif global fournissant à un usager un
point d'accès à travers les réseaux à l'ensemble des ressources et services numériques en rapport
avec son activité. Un ENT se présente comme un bouquet modulaire et extensible de services
intégrés ou connectés, et interopérables. Les ENT contiennent des plateformes collaboratives.

http://eduscol.education.fr/cid55726/qu-est-ce-qu-un-ent.html

Figure 10 : Espace numérique de travail de l'université virtuelle de Tunis

b. Les plateformes de travail collaboratif


Une plateforme de travail collaboratif est un site qui centralise des outils pour travailler à
plusieurs à distance. Elles mettent à leur disposition des outils collaboratifs. Ainsi il est possible
de partager des informations, prendre des décisions collectives, produire un document à
plusieurs, communiquer en synchrone ou asynchrone, lancer un sondage, partager des
documents…

Les plateformes pédagogiques sont un type particulier de plateforme de travail collaboratif


organisées autour de la relation pédagogique entre l'enseignant et les apprenants. Elles
permettent de créer des sites de cours auxquels sont inscrits les enseignants et étudiants
concernés par le cours.

Les rôles dans une plateforme pédagogique sont plus spécifiques : administrateur, gestionnaire,
enseignant, enseignant non éditeur ou tuteur, étudiant, visiteur anonyme.

Exemple de plateforme pédagogique : Moodle, claroline, Sakai, chamilo, e-space…

19
c. Applications, outils et services de partage de document et d'édition en ligne
De nombreux outils et applications sont disponibles en ligne, favorisant le travail collaboratif
à distance.

Les outils de partage et de stockage en ligne :


Ces outils sont basés sur la technologie du cloudcomputing. Voir capsules ci-dessous :

https://developer.ibm.com/africa/skills/explorer-cloud/?course=begin#11811

Parmi ces applications on cite : googledrive, dropbox, Wetransfer, sendspace, justbeamit…

https://outilstice.com/2015/03/5-outils-en-ligne-pour-partager-des-fichiers-avec-vos-eleves-
ou-avec-vos-collegues/

Cas de googledrive :

On peut y accéder à travers un compte gmail ou en tapant l’URL.

Figure 11 Accès à travers gmail

Figure 12: accès par lien : https://www.google.com/drive/

Le lien suivant présente un tutoriel sur google drive :


https://www.youtube.com/watch?v=iaG025WQwUA

20
Les outils d’édition en ligne :
Parmi les applications disponibles, on cite : Framapad, TitanPad, Google Docs, Word Online,
fiduswriter, penflip….

https://outilstice.com/2015/02/4-outils-en-ligne-pour-ecrire-ou-editer-un-texte-plusieurs/

Le lien suivant présente un tutoriel sur googledoc :

https://www.youtube.com/watch?v=OBITNezSmLY

Des outils de brainstorming et de carte mentale sont aussi disponibles en ligne et qui peuvent
être utilisées en groupe : canva, lucidchart, coggle, texttomindmap….

Activité intégrée : Réaliser une carte mentale en équipe qui présente une synthèse des différents
outils de travail collaboratif qu’on peut utiliser.

d. Les outils de planification et d’organisation :


Pour la planification et l’organisation du travail au sein d’un groupe ou une équipe, des outils
tel que le sondage et l’agenda partagé peuvent être utilisés.

Un outil de sondage permet d'interroger ses collaborateurs sur leurs disponibilités ou leurs
préférences. Il peut être intégré dans une plateforme de travail collaboratif, sinon des outils de
sondage sont disponibles sur le net telque : doodle, getresponse, surveymonkey, checkbox…

Figure 13: Exemple d’outil de sondage intégré à la plateforme Moodle

Le lien suivant présente un tutoriel d’utilisation de Doodle :

https://www.youtube.com/watch?v=YDH18tNPs8A

La plupart des plateformes de travail collaboratif contiennent un agenda partagé.

21
Figure 14: Exemple d’agenda partagé dans une plateforme collaborative

e. Les outils de communication :


• Les listes de diffusion (mailinglist) est une liste d'adresses électroniques dont la gestion
est automatisée. Elle permet de diffuser des informations, des documents… par courriel
à une liste de personnes sans avoir à saisir chaque fois leurs adresses électroniques.
• Les forums permet de centraliser des échanges écrits autour d'un thème, en les
structurant par fil de discussion ou sujet de discussion. Les messages échanges sont
déposés ou consultés dans le forum, une notification par mail est envoyée dans le cas de
plateforme de travail collaboratif. La communication est asynchrone.
• Les réunions synchrones : peuvent être en mode scripto (tchat) ou audiovisuel (
webconférence) : c’est un mode de communication en temps réel très utilise dans le
cadre de travail à distance ( voir partie C2.1 du cours)

f. La gestion de versions
On parle de production collaborative lorsque plusieurs auteurs apportent des modifications
et des commentaires à un document. Dans ce contexte, il est utile de suivre les modifications
au sein du document, gérer les versions successives du document, gérer les conflits d'accès…

On distingue deux cas d'édition collaborative : l'édition en ligne et l'édition hors ligne.

Pour l'édition en ligne, le document est intégré à une application en ligne (googledoc,
framapad…) permettant de le modifier directement. Plusieurs outils sont utilisés : le traitement
de texte ou tableur en ligne, le wiki, le bloc-note collaboratif, le tableau blanc. Les contributeurs
peuvent modifier le document en même temps, comme ils peuvent le faire en temps différé.
Généralement l’outil tchat est intégré à ces application d’édition en ligne.

Avec l'édition hors ligne, le document est souvent sur un espace de stockage partagé, ou partagé
par mail. Lorsqu'un auteur veut l'éditer, il le télécharge pour le modifier puis il le rediffuse de
nouveau.

La gestion manuelle des versions consiste à conserver systématiquement les fichiers


correspondant aux versions précédentes en les nommant de façon permettant leur repérage.

La gestion automatisée des versions consiste à :

• associer automatiquement au document la date de dépôt et le nom de celui qui le dépose,


• permettre de consulter les versions précédentes du document ;
• permettre de rétablir une version plus ancienne en cas d'erreur.

3. La gestion de projet
Pour réussir un projet, il est très important de le préparer, le planifier, le suivre et
l’évaluer. En général, un projet est mené en groupe et en équipe, donc une bonne collaboration,
une coordination efficace constituent l’un des clés de réussite d’un projet.

22
Un projet est un ensemble d’actions menées par une équipe projet, dans un but unique
répondant à un besoin. Il débouche sur la production de livrables et vise à atteindre
un objectif précis, défini en amont.

La gestion de projet consiste à organiser et à suivre l’avancement de ces actions, tout en


assurant la gestion raisonnée des ressources et en garantissant un niveau d’information toujours
optimal pour l’ensemble des parties prenantes du projet.

La méthode QQOQCP (Qui ? Quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Combien ? Pourquoi ?) permet


de dessiner les contours de votre projet[2].

Un projet repose sur trois composantes principales, qu’il fallait bien en prendre en compte :
les ressources ( humaines, financières, matérielles ou logicielles), les coûts et les délais.

Pour plus de détails veuillez consulter la vodéo :


https://www.youtube.com/watch?v=96J3eNnr42M

a. Les différentes phases de management de projet


Etape 0 : Définir les besoins, composer une équipe du projet (team work), fixer les objectifs
du projet. Il est essentiel de clarifier les objectifs du projet et ce que l’on attend (le produit
final). Egalement, il est important d’identifier la gouvernance du projet (modalité de
collaboration, les rôles et les responsabilités…)
Etape 1 : Découper le projet en tâches

Etape 2 : Définir l’enchainement logique des tâches

- Prédécesseurs et successeurs

-Types de liaisons

- Délais

Etape 3 : Ajouter les durées et les contraintes sur certaines tâches et intégrer des tâches externes

- Durées ou charge de travail

- Contraintes

- Tâches externes

Etape 4 : Définir et attribuer les ressources

- Dresser la liste des ressources

- Définir les contraintes pour les ressources

- Affecter les ressources

23
Etape 5 : Planifier et assurer le suivi du projet

- Planifier

- Assurer le suivi

- Clôturer le projet

Etape 6 : Faire un retour d’expérience post projet [3]

b. Outils de planification et de gestion de projet

Plusieurs logiciels de gestion de projets sont disponibles et utilisés par les professionnels, les
débutants, les étudiants… toute personne désirant entamer un projet.

- MS Project: le plus complet, mais aussi le plus complexe… à réserver aux gros projets
très structurés avec gestion du temps passé, du coût…

- Redmine : c’est un logiciel de gestion de Projets Open Source.

- Wrike est un logiciel de gestion de projets complet, avec une gestion des tâches liées
aux projets, avec la gestion des images, vidéos…

- Gantt : Le diagramme de Gantt est un outil de planification et d’organisation des tâches.


Il facilite la visualisation des tâches dans le temps ainsi que l’attribution des tâches à
des responsables de tâches en fonction des ressources disponibles.

Ses avantages :

• la dépendance entre les tâches pour en maîtriser l’enchaînement,


• l’établissement de jalons aux moments clés du projet,
• la validation de certaines tâches nécessaires avant de passer aux suivantes,
• le pilotage du le projet d’un point de vue global,
• la construction d’un réseau PERT (Program Evaluation and Review Technic)
pour mieux maîtriser les délais de réalisation [2].

Ce lien présente une liste non exhaustive de plateforme collaborative de gestion de projet :

https://ledigitalizeur.fr/outils/plateforme-collaborative/

Quelques conseils pour garantir la réussite d’un projet

• Maintenir une bonne communication au sein du groupe : la circulation de l’information


est la clé pour mener à bien un projet dans de bonnes conditions ;
• Avoir une vision globale et en amont : essayer de tout prévoir en amont, avant le
lancement du projet, pour éviter l’improvisation par la suite.

24
D2.4 S'insérer et s’engager dans le monde numérique

Avec l’apparition du web 2, l’internaute est devenu actif, collaborateur et créateur de


contenu, ainsi les possibilités offertes aux internautes font d'Internet le lieu par excellence de la
fabrication de l'opinion publique. Particuliers et entreprises cherchent à y faire valoir leur
position, à contrôler leur image. Dans ce contexte, la notion d’e-réputation a vu le jour et prend
de plus en plus de valeur chez les individus et les entreprises. Aujourd’hui pour assurer sa
pérennité et pour atteindre un maximum de public cible, une entreprise est appelée à gérer son
identité numérique et protéger son e-réputation. Qu’est ce que donc l’identité numérique et l’e-
réputation ?

1. Maitriser son identité numérique


a. L’identité numérique

L'ensemble des activités qu'un usager réalise sur Internet contribuent à définir son identité
numérique.

L'identité numérique d'un usager se construit donc à partir de plusieurs éléments :

• Les données personnelles associées à son ou ses profils;

• Les informations qu'il publie sur le web;

• Les informations que d'autres publient à son sujet;

• Les traces qu'il laisse consciemment ou non.

Selon le contexte, l'usager peut utiliser des identifiants différents:

• Les identifiants professionnels ou institutionnels créés par l'employeur et liés à


l'activité professionnelle, permettant souvent d'accéder à un environnement
numérique de travail;

• Les identifiants privés, soit créés à l'initiative de l'usager pour accéder à des services
en ligne pour son usage personnel (réseau social, vente en ligne, messagerie, banque
en ligne, fournisseur d'accès à internet, etc.) ou qu'ils lui soient donnés dans le cadre
des services publics en ligne (déclaration des impôts en ligne, etc.).

b. Maitriser son identité numérique :

Pour maîtriser son identité numérique :

• L'usager choisit judicieusement l'identifiant à utiliser en fonction de son activité;

• L'usager limite l'accès aux informations qu'il publie;

• L'usager contrôle régulièrement son image sur le web ou e-réputation.

25
Pour plus de détails consulter la vidéo suivante sur l’identité numérique et traces :
https://education.francetv.fr/matiere/education-aux-medias/seconde/video/donnees-personnelles-et-
reseaux-sociaux

2. Gérer son e-réputation


a. La réputation numérique

La e-réputation ou réputation numérique est l'image que l'on peut se faire d'un
individu, d’un organisme, d’une marque, d’un produit…à travers internet. C'est la
représentation que les internautes se font en fonction des informations auxquelles ils sont
confrontés sur le Web.

Ce concept est connu depuis le passage du Web 1.0 (Web statique) au Web 2.0 (Web social
où chacun peut partager de l’information). Aujourd’hui, chaque internaute peut créer,
diffuser et partager de l’information multimédia (texte, photos, vidéos…) sur un blog
personnel ou sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter…). La facilité de publication, sa
mise en ligne en temps réel et le fait que des millions d’internautes peuvent à leur tour la
rediffuser donnent à chacun la possibilité de valoriser – ou au contraire de détériorer – la
réputation d’un individu.

Publier un article sur un blog, un statut sur Facebook, ou même un commentaire, ont un
impact sur l’ e-reputation d’un individu.

Les bénéfices les plus clairs d'une e-réputation maitrisée concernent les entreprises
commerciales, et plus particulièrement celles qui font du e-commerce. De nombreuses
entreprises ont réussi à conquérir le monde à travers internet et une bonne notoriété : Amazon,
ebay, alibaba…

Les individus sont nombreux à vouloir créer leur identité numérique. Celle-ci peut aussi bien
leur servir (à trouver un emploi par exemple) comme les pénaliser. Les entreprises sont de plus
en plus nombreuses à utiliser google pour chercher des informations à propos des candidats
postulants à un emploi afin de pouvoir cibler leur personnalité avant un entretien ou une
embauche. Il faut donc faire attention à l'image que chacun véhicule en ligne.

Pour les entreprises, développer sa notoriété en ligne offre la possibilité de créer une image qui
la met en valeur, qui est en adéquation avec son identité et qui témoigne de son implication
dans les nouvelles technologies. Dans certains secteurs d'activités technologiques il est très
important de développer sa visibilité on-line car cela rassure le client quand aux capacités
techniques de l'entreprise. Investir des médias sociaux comme Twitter, ou alimenter un blog
d'entreprise c'est également l'occasion de montrer aux clients potentiels son niveau d'expertise
dans un domaine particulier [1].

b. Stratégies pour maitriser son e-réputation


Pour contrôler sa réputation numérique ou sa e-reputation, il est recommandé aux marques et
aux particuliers de :

26
- Taper régulièrement leur nom ou celui de leur marque dans un moteur de recherche en
tant que mots clés. Ainsi, ils auront en quelque sorte une “image de synthèse” de
leur identité numérique.
- Ils existent aussi plusieurs outils de veille pour la contrôler. Pour aider les entreprises et
les particuliers à contrôler leur e-réputation.

Pour un particulier, il est important de bien paramétrer son profil sur les réseaux sociaux et les
clients de messagerie. Google met à disposition de ses utilisateurs des outils pour paramétrer
son profil et contrôler les résultats de son moteur de recherche.

La figure ci-dessous montre comment accéder à la gestion de son profil gmail :

Figure 15: Paramétrage compte google

Activité intégrée : Accéder à votre compte google et gérer vos informations, votre activité, vos
options de sécurité, vos préférences, contrôler les informations visibles par les autres, gérer vos
partages sur youtube…

Pour les entreprises : Il existe des outils qui permettent d’automatiser les publications,
d’assurer une veille constante de sa réputation et de générer des statistiques pour mesurer
l’efficacité des actions. Parmi ces outils : Hootsuite, AgoraPulse, Sendible et Sproutsocial [3].

Maitriser son e-réputation sur les réseaux sociaux :


https://www.reputationvip.com/fr/blog/4-conseils-pour-maitriser-son-e-reputation-sur-les-
reseaux-sociaux

Pour plus de détails :

- Guide e-réputation : https://www.reputationvip.com/fr/guide/e-reputation


- Vidéo e-réputation : https://www.youtube.com/watch?v=w7qEbPVw3hA

27
3. Utiliser le numérique pour renforcer sa citoyenneté
a. Ouverture du gouvernement et participation citoyenne
Il est considéré citoyen celui qui, voyant un problème au sein de sa communauté, tente
de le résoudre à travers une action plus ou moins structurée, étendue dans le temps et en
coopération avec d’autres [4].

Avec l’avènement d’internet et l’ouverture du web, les technologies numériques permettent de


plus en plus de structurer et renforcer les actions citoyennes. On parle de citoyenneté
numérique.

La citoyenneté numérique « digital citizenship » se réfère à la capacité de s'engager


positivement, de manière critique et compétente dans l'environnement numérique, en
s'appuyant sur les compétences d'une communication et d'une création efficaces, pour pratiquer
des formes de participation sociale respectueuses des droits de l'homme et de la dignité grâce à
l'utilisation responsable de la technologie [5].

La civictech : La technologie civique est l’usage de la technologie dans le but de renforcer le


lien démocratique entre les citoyens et le gouvernement. Cela englobe toute technologie
permettant d’accroître le pouvoir des citoyens sur la vie politique, ou de rendre le gouvernement
plus accessible, efficient et efficace

Ouverture du gouvernement :

• Ouverture des données et transparence


• Facilitation du processus de vote
• Cartographie et visualisation des données publiques
• Exploitation et utilisation des données publiques
• Co-création des lois et décisions gouvernementales
Participation citoyenne :

• Développement de réseaux citoyens


• Engagement de communautés locales
• Financement participatif
• Partage des données citoyennes

Des acteurs du numérique ou de l’économie collaborative, par leur engagement sur des
domaines administrés par les gouvernements (transports ou gestion des catastrophes), ont pu
être classés comme faisant partie du secteur des technologies civiques.
La technologie civique comprend de nombreux types d’acteurs, comme des associations, des
collectifs, des sociétés ou simplement des citoyens. Les institutions gouvernementales jouent
également un rôle prépondérant dans le développement des technologies civiques partout dans
le monde [6].

28
b. Outils et applications
De nombreux outils peuvent être utilisés pour mener une action citoyenne. Les réseaux
sociaux, sont les plus utilisés et bien adaptés à ce besoin.

Exemple : Yammer : réseau social professionnel, les membres d’un mouvement ou d’une
structure peuvent former différents groupes d’intérêt ou de travail et y échanger sur une
newsfeed (fil d’actualité comme celui de Facebook) qui se substitue aux échanges de mails. Cet
outil permet un agencement plus organique d’un projet, en le structurant par « cercles »
d’activités et de compétences.

Afin de garantir la pérennité d’une action citoyenne et assurer sa diffusion à grand échelle,
il est important de se doter de la démarche de la gestion de projet ( voir compétence 2.3).

La gestion de projet, essentielle dans l’action citoyenne, est basée sur des plateformes
collaboratives tel que trello, projector…qui permettent aux différents acteurs d’interagir et
collaborer… Certaines comportent même un cloud où les documents sont stockés et peuvent
être modifiés.

Finalement, d’autres outils permettent de structurer l’action citoyenne, notamment en ce qui


concerne la comptabilité et les finances, des outils de gestion des adhésions en ligne, ou encore
les boites mails et sites web…

En plus de structurer l’action citoyenne, de nouvelles modalités de gestion, de financement ont


vu le jour :

- Nouveau mode de financement : le financement participatif ou crowdfunding. Des


plateformes, comme Helloasso sont, elles, spécialisées dans le financement d’actions
citoyennes. Les dons directs en ligne se multiplient. Par rapport aux campagnes de dons
classiques, les campagnes de dons en ligne sont plus ciblées, plus étendues..
- La force du nombre : il existe également le crowdsourcing, le crowdtiming ou encore le
crowdpowering. Exemple : Uber, car pooling, Bike to School… Aux États-Unis,
HopSkipeDrive, une application plébiscitée par des parents, aide ces derniers à
coordonner et gérer en commun les trajets de leurs enfants à l’école.

Ces outils permettent donc de capitaliser des volontés en les organisant autour de la réalisation
d’une action locale mais également d’un projet de société. Tel est le cas de l’action citoyenne
Tunisienne « 3ich Tounsi ».

La plateforme change.org, qui permet à tout le monde d’impulser une pétition en ligne est
devenue un outil politique puissant [10].

Caractéristique d’un bon citoyen numérique


• https://www.youtube.com/watch?v=Ww8s7DHvz00

Activité intégrée : Avez-vous participé à une action citoyenne ? Si oui laquelle ? Quels outils
avez-vous utilisé ? Echanger avec vos collègues à propos des actions menées et des outils
utilisés.

29
Références :

[1] « Qu’est-ce que la communication digitale ? | Le blog de la Communication digitale ». [En ligne].
Disponible sur: https://www.communication-web.net/2014/02/03/quest-ce-que-la-
communication-digitale/. [Consulté le: 07-mai-2019].
[2] « Qu’est-ce que la communication digitale ? | agence AntheDesign ». [En ligne]. Disponible sur:
https://www.anthedesign.fr/communication-2/communication-digitale/. [Consulté le: 07-mai-
2019].
[3] « Silini - 2013 - Travailler en réseau, communiquer et collaborer.pdf ». .
[4] « Forum de discussion : quelle réglementation ? », Gralon. [En ligne]. Disponible sur:
https://www.gralon.net/articles/internet-et-webmaster/communiquer/article-forum-de-discussion--
-quelle-reglementation--3861.htm. [Consulté le: 13-mai-2019].
[5] « Publier du contenu gratuitement sur Internet ». [En ligne]. Disponible sur:
https://www.commentcamarche.net/faq/35434-publier-du-contenu-gratuitement-sur-internet.
[Consulté le: 14-mai-2019].
[6] « Respecter les règles (aspects juridiques) — Enseigner avec le numérique ». [En ligne].
Disponible sur:
http://eduscol.education.fr/numerique/dossier/competences/rechercher/methodologie/regles.
[Consulté le: 14-mai-2019].
[7] M. D. Santis, « Seulement 10 étapes pour une gestion de projet réussie », appvizer Magazine, 01-
févr-2019. [En ligne]. Disponible sur: https://www.appvizer.fr/magazine/operations/gestion-de-
projet/etapes-gestion-projet. [Consulté le: 15-mai-2019].
[8] collaborateur, « Les 6 étapes incontournables pour bien gérer un projet ! »,
ConseilsMarketing.com, 09-déc-2017. .
[9] « La mise en place d’une stratégie d’e-réputation en entreprise », p. 65.
[10] « Comment maîtriser son e-réputation ? », Reputation VIP. [En ligne]. Disponible sur:
https://www.reputationvip.com/fr/guide/e-reputation. [Consulté le: 20-mai-2019].
[11] G. des communications, « 14 outils pour améliorer sa présence en ligne », RDÉE Canada, 10-nov-
2016. .
[12] S. Shulz, « OUTILS NUMÉRIQUES, BIG DATA ET CITOYENNETÉ », p. 28.
[13] « Citoyenneté numérique et éducation à la citoyenneté numérique », Education à la citoyenneté
numérique. [En ligne]. Disponible sur: https://www.coe.int/fr/web/digital-citizenship-
education/digital-citizenship-and-digital-citizenship-education. [Consulté le: 20-mai-2019].
[14] « Technologie civique », Wikipédia. 15-mai-2019.

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