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L'ensemble des activités qu'un usager réalise sur Internet contribuent à définir son identité
numérique.
• Les identifiants privés, soit créés à l'initiative de l'usager pour accéder à des services
en ligne pour son usage personnel (réseau social, vente en ligne, messagerie, banque
en ligne, fournisseur d'accès à internet, etc.) ou qu'ils lui soient donnés dans le cadre
des services publics en ligne (déclaration des impôts en ligne, etc.).
La e-réputation ou réputation numérique est l'image que l'on peut se faire d'un
individu, d’un organisme, d’une marque, d’un produit…à travers internet. C'est la
représentation que les internautes se font en fonction des informations auxquelles ils sont
confrontés sur le Web.
Ce concept est connu depuis le passage du Web 1.0 (Web statique) au Web 2.0 (Web social
où chacun peut partager de l’information). Aujourd’hui, chaque internaute peut créer,
diffuser et partager de l’information multimédia (texte, photos, vidéos…) sur un blog
personnel ou sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter…). La facilité de publication, sa
mise en ligne en temps réel et le fait que des millions d’internautes peuvent à leur tour la
rediffuser donnent à chacun la possibilité de valoriser – ou au contraire de détériorer – la
réputation d’un individu.
Publier un article sur un blog, un statut sur Facebook, ou même un commentaire, ont un
impact sur l’ e-reputation d’un individu.
Les bénéfices les plus clairs d'une e-réputation maitrisée concernent les entreprises
commerciales, et plus particulièrement celles qui font du e-commerce. De nombreuses
entreprises ont réussi à conquérir le monde à travers internet et une bonne notoriété : Amazon,
ebay, alibaba…
Les individus sont nombreux à vouloir créer leur identité numérique. Celle-ci peut aussi bien
leur servir (à trouver un emploi par exemple) comme les pénaliser. Les entreprises sont de plus
en plus nombreuses à utiliser google pour chercher des informations à propos des candidats
postulants à un emploi afin de pouvoir cibler leur personnalité avant un entretien ou une
embauche. Il faut donc faire attention à l'image que chacun véhicule en ligne.
Pour les entreprises, développer sa notoriété en ligne offre la possibilité de créer une image qui
la met en valeur, qui est en adéquation avec son identité et qui témoigne de son implication
dans les nouvelles technologies. Dans certains secteurs d'activités technologiques il est très
important de développer sa visibilité on-line car cela rassure le client quand aux capacités
techniques de l'entreprise. Investir des médias sociaux comme Twitter, ou alimenter un blog
d'entreprise c'est également l'occasion de montrer aux clients potentiels son niveau d'expertise
dans un domaine particulier [1].
Pour un particulier, il est important de bien paramétrer son profil sur les réseaux sociaux et les
clients de messagerie. Google met à disposition de ses utilisateurs des outils pour paramétrer
son profil et contrôler les résultats de son moteur de recherche.
Activité intégrée : Accéder à votre compte google et gérer vos informations, votre activité, vos
options de sécurité, vos préférences, contrôler les informations visibles par les autres, gérer vos
partages sur youtube…
Pour les entreprises : Il existe des outils qui permettent d’automatiser les publications,
d’assurer une veille constante de sa réputation et de générer des statistiques pour mesurer
l’efficacité des actions. Parmi ces outils : Hootsuite, AgoraPulse, Sendible et Sproutsocial [3].
Ouverture du gouvernement :
Des acteurs du numérique ou de l’économie collaborative, par leur engagement sur des
domaines administrés par les gouvernements (transports ou gestion des catastrophes), ont pu
être classés comme faisant partie du secteur des technologies civiques.
La technologie civique comprend de nombreux types d’acteurs, comme des associations, des
collectifs, des sociétés ou simplement des citoyens. Les institutions gouvernementales jouent
également un rôle prépondérant dans le développement des technologies civiques partout dans
le monde [6].
b. Outils et applications
De nombreux outils peuvent être utilisés pour mener une action citoyenne. Les réseaux
sociaux, sont les plus utilisés et bien adaptés à ce besoin.
Exemple : Yammer : réseau social professionnel, les membres d’un mouvement ou d’une
structure peuvent former différents groupes d’intérêt ou de travail et y échanger sur une
newsfeed (fil d’actualité comme celui de Facebook) qui se substitue aux échanges de mails. Cet
outil permet un agencement plus organique d’un projet, en le structurant par « cercles »
d’activités et de compétences.
Afin de garantir la pérennité d’une action citoyenne et assurer sa diffusion à grand échelle,
il est important de se doter de la démarche de la gestion de projet ( voir compétence 2.3).
La gestion de projet, essentielle dans l’action citoyenne, est basée sur des plateformes
collaboratives tel que trello, projector…qui permettent aux différents acteurs d’interagir et
collaborer… Certaines comportent même un cloud où les documents sont stockés et peuvent
être modifiés.
Ces outils permettent donc de capitaliser des volontés en les organisant autour de la réalisation
d’une action locale mais également d’un projet de société. Tel est le cas de l’action citoyenne
Tunisienne « 3ich Tounsi ».
La plateforme change.org, qui permet à tout le monde d’impulser une pétition en ligne est
devenue un outil politique puissant [10].
Activité intégrée : Avez-vous participé à une action citoyenne ? Si oui laquelle ? Quels outils
avez-vous utilisé ? Echanger avec vos collègues à propos des actions menées et des outils
utilisés.
Références :