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SOUTIEN SCOLAIRE
Discipline : Mathématiques
Niveau : 4eme
Équipe de coordination technique :
Équipe de rédaction :
- Prudence MAHOUELE MFOUTOU : Inspectrice Itinérante / DFC
- Sylvain BAZOUNGOULA : Inspecteur Itinérant / IGEPSA
- TSIBA BILILOU : Inspecteur / ICEG.BII
Mise en page :
- Anders GANGA SAMBA
Je retiens :
On appelle puissance d’un nombre entier relatif, le produit de plusieurs facteurs égaux à ce
nombre. On note 𝑎𝑛 et on lit : 𝑎 exposant n. On écrit 𝑎𝑛 = 𝑎 × 𝑎 × ⋯ × 𝑎
avec n ˃ 1
Exercice : Identifie les puissances entières des nombres entiers relatifs parmi les nombres
suivants :
3
12 ; 7 ; 5−6 ; −5 ; 9,2 ; 312 ; −134
2) Notation scientifique
On appelle notation scientifique d’un nombre décimal, l’écriture 𝒂′ × 𝟏𝟎𝒑 de ce nombre avec
𝒂′ ,un nombre décimal ayant un chiffre non nul avant la virgule et 𝒑 ∈ ℤ .
Exemples : 8,64 × 10−2 ; 6,02 × 105 ; 9,146 × 10−11 ⋯sont des notations scientifiques des
nombres
Je retiens :
Pour écrire un nombre décimal en notation scientifique il faut :
- Ecrire d’abord ce nombre en notation 𝒂 × 𝟏𝟎𝒑 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒂 ∈ ℤ 𝒆𝒕 𝒑 ∈ ℤ
- Ecrire ensuite le nombre entier relatif 𝒂 sous la forme d’un nombre décimal ayant un
chiffre non nul avant la virgule puis ajouter à l’entier relatif𝒑, le nombre de chiffres qui
constitue la partie décimal 𝒂′obtenu.
Donc 78600 = 7,86 × 104 2695,3 = 2,6953 × 103 0,000709 = 7,09 × 10−4
Exercice : Parmi les nombres suivants : 0,86 × 104 ; 726 × 10−2 ; 1,45 × 106 ; 0,094 × 10−3 ,
reconnais :
a) La notation 𝒂 × 𝟏𝟎𝒑 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒂 ∈ ℤ 𝒆𝒕 𝒑 ∈ ℤ
b) La notation scientifique
III- Calculs sur les puissances d’un nombre décimal ou d’un nombre rationnel.
Exemples :
𝐴 = (−3)2 × (−3)5 × (−3)−3 = (−3)2+5−3 = (−3)4 = 34
𝐵 = (105 )3 = 105×3 = 1015
𝐶 = (3 × 5)2 = 3 2 × 52
74
𝐷= = 74−10 = 7−6
710
2 5 25
𝐸=( ) = 5
3 3
Exercice 1: En utilisant les propriétés des puissances entières d’un nombre entier relatif,
effectue les calculs suivants :
38 × 3−3 × 3−7 (−7)8 × 11−3 62 × 10−5
𝑀 = 2−5 × (23 )−1 × 26 ; 𝑁 = ; 𝑃= ; 𝑄 =
3−1 × 34 7−1 × 114 156
Réponses :
𝑀 = 2−2 ; 𝑁 = 3−5 ; 𝑃 = 79 × 11−7 ; 𝑄 = 2−3 × 3−4 × 5−11
Exercice 2: En utilisant les propriétés des puissances entières d’un nombre entier
relatif, effectue les calculs ci-dessous puis donne les résultats sous la forme 𝒂 × 𝟏𝟎𝒑 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒂 ∈
ℤ 𝒆𝒕 𝒑 ∈ ℤ
𝐾 = 27 × 104 + 22 × 104 − 104
𝐿 = 0,3 × 10−3 × 72 × 107
Solution
a) J’écris le nombre 16 sous forme de puissance de base 2
16 = 24
b) J’identifie cet exposant pour le nombre 16 en base 2
4 est le logarithme de 16 dans la base 2. On écrit :log 2 16 = 4
1) Définition :
On appelle logarithme d’un entier naturel non nul 𝑋en base 𝑎, noté log 𝑎 𝑋,l’exposant qu’il faut
élever à la base𝑎pour obtenir 𝑋.
Si 𝑋 = 𝑎𝑛 alorslog 𝑎 𝑋 = log 𝑎 𝑎𝑛 = 𝑛
𝒎
𝑷𝟐 : 𝐥𝐨𝐠 𝒂 ( ) = 𝐥𝐨𝐠 𝒂 𝒎 − 𝐥𝐨𝐠 𝒂 𝒏
𝒏
𝑷𝟑 : 𝐥𝐨𝐠 𝒂 𝑚𝑛 = 𝐧𝐥𝐨𝐠 𝒂 𝒎
Exemple : J’applique les propriétés des logarithmes des entiers naturels non nuls :
Exercice : identifie les propriétés des logarithmes des entiers naturels non nuls parmi les
propositions suivantes :
a) log 𝑝 (𝑚 + 𝑛) = log 𝑝 𝑚 × log𝑝 𝑛
1
b) log 𝑝 (𝑚) = − log 𝑎 𝑚
c) log 𝑝 𝑚𝑛 = 𝑚log 𝑎 𝑛
𝑚
d) log 𝑎 ( 𝑛 ) = log 𝑎 𝑚 − log 𝑎 𝑛
II) Calculs sur les logarithmes des nombres entiers naturels non-nuls
Exercice1 : En utilisant la définition et les propriétés du logarithme des entiers naturels non
nuls, calcule :
log5 625
𝐴 = log 2 32 + log9 81 ;B = log 3 27 − log 5 625 ; 𝐶 = log 2 4 × log 5 125 ; 𝐷 = ;
log2 4
𝐸 = log 2 (8 × 32) ; 𝐹 = log 2 165
Solution :
Je calcule
𝐴 = log 2 32 + log9 81 = log 2 25 + log 9 92 = 5 + 2 = 7
B = log3 27 − log 5 625 = log3 33 − log 5 54 = 3 − 4 = −1
𝐶 = log 2 4 × log 5 125 = log2 22 × log5 53 = 2 × 3 = 6
log 5 625 log 5 54 4
𝐷= = = =2
log 2 4 log 2 22 2
𝐸 = log 2 (8 × 32) = log 2 8 + log 2 32 = log2 23 + log 2 25 = 3 + 5 = 8
𝐹 = log2 165 = 5 log 2 16 = 5 log2 24 = 5 × 4 = 20
1) Définition:
On appelle nombre rationnel, le quotient de deux entiers relatifs.
1 −7 2 17
Exemples : 2 ; 24 ; 11 ; 3 sont des nombres rationnels
NB : L’ensemble des nombres rationnels est noté par ℚ
2) Écriture fractionnaire
L’écriture fractionnaire est une fraction quand le numérateur et le dénominateur sont des
nombres entiers.
Pour écrire un nombre décimal sous l’écriture fractionnaire :
- On écrit d’abord ce nombre sans la virgule
- On divise ensuite ce nombre par 10 ;100 ;1000 etc, s’il possède respectivement 1 ;2 ;3
etc, chiffres après la virgule
23 43 1367 79
Exemple :2,3 = 10 ;0,43 = 100 ;1,367 = 1000 ; 0,0079 = 10000
𝒂 𝒄 (𝒂×𝒅)+(𝒃×𝒄) 𝒂 𝒄 (𝒂×𝒅)−(𝒃×𝒄)
. 𝒃+𝒅 = ou −𝒅= . Avec 𝑏 ≠ 0 ; 𝑑 ≠ 0
𝒃×𝒅 𝒃 𝒃×𝒅
𝒂 𝒄 𝒂×𝒄
. × 𝒅 = 𝒃×𝒅 avec 𝒃 ≠ 𝟎; 𝒅 ≠ 𝟎
𝒃
𝒂 𝒄 𝒂 𝒅 𝒂×𝒅
. ÷ = × =
𝒃 𝒅 𝒃 𝒄 𝒃×𝒄
Exercice 1: Effectue les calculs suivants et donne les résultats sous la forme de fraction
irréductible.
20
1 7 15 5 9 2 11 5 13 6 −
3
𝐴 =3+3 ; 𝐵 = −4 ;𝐶 =4+5 ;𝐷 = −2; 𝐸 = × 5 et 𝐹 = 15
4 3 4
4
8 5 53 7 39 16
Réponses : 𝐴 = 3; 𝐵 = 2 ; 𝐶 = 20 ; D=2 ; E =10 et F= − 9
Exercice 2 : Effectue les opérations des fractions suivantes et donne les résultats sous la
forme de fraction irréductible.
𝟔 𝟏𝟑 𝟏𝟖 𝟏𝟎 𝟔 𝟏𝟑 𝟏𝟕 𝟔 𝟔 𝟏𝟑 𝟓 𝟐
𝒂) 𝟕 + = ; b) − 𝟏𝟓 = ; c) 𝟕 + =; 𝒅) − 𝟕 = ; 𝒆) 𝟕 × = ;f) ÷𝟕= ;
𝟕 𝟏𝟓 𝟐 𝟐 𝟐 𝟑
𝟓 𝟒
𝟕 𝟑 𝟓 𝟐 𝟓 𝟏 − +
𝟑 𝟑
𝒈) 𝟏𝟐 (𝟒 − 𝟐) − (𝟗 − 𝟒) = ; 𝒉) (𝟐 + 𝟑) × 𝟕) = ; 𝑖) 𝟏 𝟏 =
−
𝟒 𝟑
2) Propriétés :
Les nombres entiers relatifs a, b, c et d, rangés dans cet ordre, forment une proportion si et
a c
seulement si : ; où a et d sont des extrêmes ; b et c sont des moyens.
b d
p1 ) Dans une proportion , le produit des extrêmes est égal au produit des moyens. Cette
propriété est appelée : propriété fondamentale
a c
On écrit : équivaut à 𝑎 × 𝑑 = 𝑐 × 𝑏.
b d
a c
P2) Dans une proportion , on peut permuter les moyens ou les extrêmes et écrire
b d
a c a b a c 𝑑 c
équivaut à ou équivaut à 𝑏 = a
b d c d b d
a c
P 3) Dans une proportion , on peut permuter à la fois les moyens et les extrêmes.
b d
a c d b
équivaut à
b d c a
a c
P 4) Dans une proportion , la somme (ou différence) des numérateurs et celle des
b d
dénominateurs forment un rapport égal au deux rapports de la proportion.
a c 𝑎+𝑐 a c 𝑎−𝑐
= ou =
b d 𝑏+𝑑 b d 𝑏−𝑑
Exercice 2 :
5
Trouve deux nombres x et y sachant que leur rapport est et leur somme est 21.
2
Solution
Je trouve deux nombres x et y
𝑥 5
Je sais que : 𝑦 = 2 et x + y = 21
𝑥 5
= 2, j’intervertis les moyens
𝑦
𝑥 𝑦
= 2 , je fais la somme des numérateurs sur celle des dénominateurs
5
𝑥 𝑦 𝑥+𝑦 21
=2 = = =3
5 5+2 7
𝑥
Je pose : 5 = 3 ⇒ x= 3x5,
x= 15
𝑦
= 3 ⇒ y = 3x2,
2
y=6
2) Quatrième proportionnelle
On appelle quatrième proportionnelle aux nombres 𝑎 , 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 pris dans cet ordre, le terme
𝑎 𝑐
inconnu x tel que les nombres 𝑎 , 𝑏 , 𝑐 , et 𝑥 forment une proportion : 𝑏 = 𝑥
N.B : La quatrième proportionnelle est le nombre inconnu x qui occupe la quatrième place dans
une proportion.
Exercice 2 :
9 6
Trouve la quatrième proportionnelle x de la proportion suivante : 4 = 𝑥
Exercice 3 :
7
Deux nombres ont pour rapport et pour différence 40. Calcule ces deux nombres.
3
(d) A B C D
-3 -2 -1 0 +1 +2
Je retiens :
Les abscisses des points d’une droite numérique sont des nombres réels.
b) Encadrement de l’opposé
Si 𝑎′ < 𝑦 < 𝑏′ , alors −𝑎′ > −𝑦 > −𝑏′ ou −𝑏′ < −𝑦 < −𝑎′
Exemple : 1 < 𝑦 < 7, alors −7 < −𝑦 < −1
1 1
Exemple : 1 < 𝑦 < 7, alors 7 < 𝑦 < 1
Exercice :
On donne les encadrements de x et y tels que : 5 < 𝑥 < 6 et 3 < 𝑦 < 4.
Détermine :
a)Un encadrement de : 𝑥 + 𝑦 ; 𝑥 + 3.
b) Un encadrement de : 𝑥 × 𝑦 ; 𝑥 × 2; −2 × 𝑥
c) Un encadrement de : 𝑥 − 𝑦 ; 𝑥 − 3𝑦
𝑥 𝑥−3𝑦
d) Un encadrement de : 𝑦 ; 𝑦
Ce qu’il faut savoir : Effectuer des calculs approchés sur les nombres dans ℚ
- Identifier les valeurs approchées ;
- Calculer les valeurs approchées.
Solution :
50
a) 7 = 7,1428571 …
b) 7,142
c) 7,143
50
d) 7,142 et 7,143 sont des valeurs approchées par défaut et par excès de au millième
7
près
50
e) 7,142 < 7 < 7,143
Je retiens
- On appelle valeur approchée d’un nombre, l’approximation décimale de ce nombre à un
rang donné. C’est aussi les bornes d’un encadrement.
- On appelle valeur approchée par défaut d’un nombre, la troncature de l’écriture décimale
de ce nombre à un rang donné.
- On appelle valeur approchée par excès, l’arrondi de l’écriture décimale de ce nombre à
un rang donné.
Exemple :π = 3,141 592 654….
3,14 est une troncature de π, d’ordre 2
3,15 est un arrondi de π, d’ordre 2
Ainsi : 3,14 < π < 3,15 est un encadrement de π à 10−2 près.
II) Calculs des valeurs approchées d’un nombre
Exercice :
9
a) Calcule les valeurs approchées par défaut et par excès de au centième près ;
7
9
b) Donne un encadrement de au centième près
7
Je retiens :
Pour trouver la somme de deux expressions algébriques :
- On écrit d’abord chaque expression avec les parenthèses
- On supprime ensuite les parenthèses en appliquant la loi de suppression des
parenthèses
- On regroupe les termes semblables
- On effectue les calculs
𝐴 − 𝐵 = (7𝑥 2 + 6𝑥 − 1) − (3𝑥 2 − 𝑥 − 4)
= 7𝑥 2 + 6𝑥 − 1 − 3𝑥 2 + 𝑥 + 4
= 7𝑥 2 − 3𝑥 2 + 6𝑥 + 𝑥 − 1 + 4
Donc 𝐴 − 𝐵 = 4𝑥 2 + 7𝑥 + 3
Exercice : on considère les expressions algébriques T et K telles que :
𝑇 = −6𝑥 2 + 15𝑥 − 7et 𝐾 = 13𝑥 2 − 𝑥 − 2
Calcule 𝑇 + 𝐾 et 𝑇 − 𝐾
2. Produit
Pour trouver la valeur numérique d’une expression algébrique, on remplace la variable par
le nombre donné,puis on effectue les calculs
Exemple :
On considère l’expression algébrique P = 2𝑥 2 + 5𝑥 − 4. Calcule la valeur numérique de P
pour 𝑥 = 3
P = 2𝑥 2 + 5𝑥 − 4 pour 𝑥 = 3
1. Développement :
Développer, c’est transformer une expression algébrique en une somme de termes.
Pour développer une expression algébrique, on supprime les parenthèses en effectuant les
multiplications
.
Exemple : Je développe l’expression algébrique A
A = 2 (x + 4)
= 2 × x + 2 × 4,
A = 2x + 8
2. Réduction
Réduire une expression algébrique, c’est additionner les termes semblables.
Exercice :
Développe, réduis et ordonne F suivant les puissances décroissante de x.
𝑭 = 𝒙𝟐 − 𝟗 + (𝒙 − 𝟑)(𝟐𝒙 + 𝟓)
4. Factorisation :
a. Activité :
On te demande de factoriser l’expression suivante : E = 2x + 2y
a) Identifie le facteur commun ;
b) Ecris E sous la forme d’un produit de facteurs.
Solution :
Je factorise E :
a) 2 est le facteur commun de 2x et 2y;
b) E = 2 (x + y)
b. Je retiens :
Factoriser une somme algébrique ou un polynôme, c’est l’écriresous la forme d’un produit
de plusieurs facteurs.
Pour factoriser une expression algébrique, on procède comme suit :
A = 5x – 15 B = x2 – 5x C = 2 (x + 1) + 8 (x – 3) ;
= 5(x) – 5 (3) = x (x) – 5 (x) = 2 [(x + 1) + 4 (x - 3)]
A = 5 (x – 3) B = x (x – 5) = 2 [x + 1 + 4 x - 12]
= 2 (x + 4 x + 1 – 12)
C = 2 (5 x – 11)
I. Résolution :
Résoudre une inéquation, c’est trouver l’intervalle des solutions.
1-Notion d’intervalles :
Notation Lecture Graphique Solution
𝑥<k 𝑥est strictement inférieur
àk ]−∞; 𝑘[
−𝟏
DoncS = ] 𝟓 + ∞; [ DoncS = [−3; + ∞[
𝟐
D’où 𝑺 = ]−∞; 𝟑] ∪ [1; +∞[
𝑎𝑥 + 𝑏 < 0
I.9. Systèmes d’inéquations du 1er degré à une inconnue : {
𝑐𝑥 + 𝑑 > 0
1.9.1. Activité :
Résous dans ℝ, les systèmesd’inéquations ci-dessous :
2𝑥 − 1 < 𝑥 + 4
a) {
5𝑥 + 3 ≥ 𝑥 − 1
𝑥 − 3 > 3𝑥 − 2
b) {
𝑥 − 6 ≤ 3𝑥 + 2
Solution :
Je résous dans ℝ, les systèmes d’inéquations :
2𝑥 − 1 < 𝑥 + 4
a) {
5𝑥 + 3 ≥ 𝑥 − 1
Je résous chacune des deux inéquations qui constituent ce système
2𝑥 − 1 < 𝑥 + 4 5𝑥 + 3 ≥ 𝑥 − 1
2𝑥 − 𝑥 < 4 + 1 5𝑥 − 𝑥 ≥ −1 − 3
𝑥<5 𝑥 ≥ −1
S2 =[−1; +∞[
S1 = ]−∞; 5[
Conclusion :
La solution du système d’inéquations s’écrit : S =S1 ∩S2 = [−𝟏; 𝟓[
1.9.2. Je retiens :
Pour résoudre un système d’inéquations du premier degré à une inconnue, il faut :
Résoudre séparément chaque inéquation
Déterminer les solutions communes aux deux inéquations
1 2
𝑥 < 3𝑥 + 3
b) { 1 5
𝑥 − 2 < 2𝑥 + 2
Caractères 𝑥𝑖 𝑥1 𝑥2 𝑥3 ……..
Effectifs 𝑛𝑖 𝑛1 𝑛2 𝑛3 ………
Exercice : Voici les notes obtenues par les élèves de 4 è lors d’un devoir de mathématiques :
10 ; 11 ; 10 ; 12 ; 14 ; 8 ; 9 ; 15 ; 16 ; 13 ; 14.
Repartir une population en classe revient à dresser un tableau des données regroupant les
classes de cette population et leurs effectifs.
1) Compilation
Compiler une série statistique, c’est l’écrire sous la forme d’un tableau des données
2) Intervalle pour un caractère quantitatif
On appelle clases d’amplitudes égales, les intervalles pour un caractère quantitatif ayant les
mêmes longueurs. On note par −𝑎 , l’amplitude de la classe [𝑎 ; 𝑏[
Exemple : les classes [3 ; 5[ et [5 ; 7[ ont la même amplitude 2
Exercice1 : Un professeur de mathématiques rend un devoir à douze (12) élèves d’une classe
de 4ème. Voici la liste des notes obtenues : 11; 8; 4; 13; 12; 9; 14; 6 ; 10 ; 15 ; 7 ; 10.
1. Ordonne ces notes suivant l’ordre croissant.
2. Regroupe ces notes dans des intervalles d’amplitude 4.
3. Trouve l’effectif de chaque intervalle.
4. Identifie ces intervalles.
5. Dresse un tableau regroupant les classes et leurs effectifs
.
Exercice 2 :
On relève les âges des élèves d’une classe de 3e.
14 ; 15 ; 13 ; 20 ; 15 ; 17 ; 14 ; 19 ; 15 ; 20 ;
14 ; 15 ; 18 ; 14 ; 16 ; 13 ; 15 ; 14 ; 16 ; 21 :
Répartis ces âges dans un tableau de classes d’amplitude 3
Solution
Je regroupe ces âges dans un tableau de classes d’amplitude 3
1) Diagramme en bandes
Exercice 2: Une étude a porté sur la taille en centimètre des élèves d’une classe et donne la
série statistique suivante : 160 ; 150 ; 164 ; 158 ; 152 ; 158 ; 156 ; 164 ; 160 ; 148.
a) Repartis cette série en quatre (4) classes d’amplitude 4;
b) Représente par un diagramme en bandes cette série statistique
Solution :
a) Je repartis cette série en quatre (4) classes d’amplitude 4
Pesée (en g) 50 55 60 65 70
Effectifs 3 1 5 2 3
Solution
1. J’indique l’effectif correspondant à chaque bâton
Bâton 15 a pour effectif 3
Bâton 20 a pour effectif 1
Bâton 25 a pour effectif 2
Bâton 30 a pour effectif 4
2. J’identifie ce diagramme
Ce diagramme est un diagramme en bâtons
3. Je dresse le tableau des données
Taille 15 20 25 30
effectifs 3 1 2 4
Exercice :
Identifie la position relative des droites dans chacun des cas ci-dessous :
𝑎) (d) et (d′)
𝑐) (d) et (d′)
Exercice :
Identifie la position relative des droites(𝑑1 ), (𝑑2 )et(𝑑3 ) par rapport au cercle (C)
Solution :
Remarques :
- Si 0𝐴 < 𝑟 , alors la droite (𝑑1 ) et le cercle (C) ont deux points communs ; A est intérieur
à (C).
- 0𝐵 = 𝑟, alors la droite (𝑑2 ) est tangente au cercle ; 𝐵 ∈ (𝐶 ).
- 𝑂𝐶 > 𝑟, alors la droite (𝑑3 ) et le cercle n’ont aucun point commun ; C est extérieur à (C).
Exercice 2 :
1- Reproduis la figure ci-dessous (qu’on complètera) dans laquelle : (d) et (d′) sont
parallèles ; la perpendiculaire (D) à la droite (d) passant par leur point commun B, coupe
(d′) en A.
2- En utilisant les propriétés des droites, démontre que les droites (AB) et (d′) sont
perpendiculaires.
3- Place sur la droite (d), un point E quelconque, distinct de B, puis trace la droite
(Δ) perpendiculaire à (d) et passant par E. Cette droite coupe (d′) en F
4- Démontre que le quadrilatère ABEF est un rectangle.
5- En déduis de la question précédente, l’égalité : 𝐴𝐵 = 𝐸𝐹.
La tangente à un cercle, est une droite qui coupe un cercle en un point et perpendiculaire au
rayon de ce cercle.
Programme de construction :
Pour construire une tangente à un cercle, de centre (par exemple O et de rayon [𝑂𝐵] où 𝐵 ∈
(𝐶))
On construit le cercle (C) et on trace le rayon [𝑂𝐵] ;
On trace la droite (D) perpendiculaire à la droite (OB) et coupant (C) en B. (D)
est donc cette tangente.
(D)
Exercice1 :
a- Construis un cercle (C) de centre I et de rayon de longueur 5cm.
b- Place les points A, B, C,D et E tels que : 𝐼𝐴 = 5𝑐𝑚 ; 𝐼𝐵 = 4𝑐𝑚 ; 𝐼𝐶 = 3,5𝑐𝑚 ;
𝐼𝐷 = 7𝑐𝑚 et 𝐼𝐸 = 6𝑐𝑚
c- Pour chacun de ces points, indique ceux qui appartiennent au cercle (C) ou disque (𝒟),
puis ceux qui n’appartiennent pas à (C) ou disque (𝒟).
Exercice2 :
a- Construis un cercle (Γ) de centre O et de rayon de longueur 3,5cm, puis place un point
M sur (Γ)
b- Trace la droite (Δ), tangente au cercle (Γ) au point M.
c- Trace la droite (D), passant par O, sécante au cercle (Γ) aux points D et C.
d- Place un point E, extérieur au cercle (Γ), puis trace la droite (d), passant par E, pour
que (d) (Γ) et soient disjoint.
Activité :
̂ ) et (𝐵𝐶𝐴
Identifie les angles (𝐵𝑂𝐴 ̂) :
Solution :
̂ ) est l’angle au centre qui intercepte l’arc 𝐴𝐵
(𝐵𝑂𝐴 ̂
Je retiens :
Un angle inscrit, est un angle dont le sommet est sur le cercle
Un angle au centre, est un angle dont le sommet est le centre du cercle
Un arc intercepté, est un arc qui ne contient pas le sommet de l’angle
Exemple 1:
Propriété 1 : Dans un cercle, la mesure de l’angle inscrit, est égale à la moitié de celle de
l’angle au centre, lorsque ces deux angles interceptent le même arc de cercle.
Exemple 2 :
̂ ) et (𝐴𝐶𝐷
Les angles inscrits : (𝐴𝐵𝐷 ̂ ) interceptent le même arc de cercle A͡D alors :
̂ ) = 𝑚𝑒𝑠(𝐴𝐶𝐷
𝑚𝑒𝑠(𝐴𝐵𝐷 ̂ ) ͡Tapez une équation ici.
̃ et 𝑇𝐹
Les arcs 𝑃𝐸 ̂ ) et (𝑇𝑀𝐹
̃ ont la même longueur, alors les angles inscrits :(𝐸𝑀𝑃 ̂)
̂ ) = 𝑚𝑒𝑠(𝑇𝑀𝐹
sont égaux, c’est-à-dire : 𝑚𝑒𝑠(𝐸𝑀𝑃 ̂)
̃ et N un point de l’arc opposé 𝐸𝐹
si M est un point de l’arc 𝐸𝐹 ̌ , alors les angles inscrits
̂ ) et (𝐸𝑁𝐹
(𝐸𝑀𝐹 ̂ ) sont supplémentaires :𝑚𝑒𝑠(𝐸𝑀𝐹 ̂ ) + 𝑚𝑒𝑠(𝐸𝑁𝐹
̂ ) = 180°;
Propriété 2 :
Dans un cercle, les angles inscrits qui interceptent le même arc de cercle, ont la
même mesure ;
Dans un cercle, les angles inscrits qui interceptent deux arcs de cercle de même,
longueur, ont la même mesure ;
Dans un cercle, deux angles inscrits interceptant deux arcs opposés, sont
supplémentaires.
. Les angles alternes-internes sont des angles situés à l’intérieur des droites parallèles
coupées par une sécante. Ces angles forment deux paires de même mesure
. Les angles alternes-externes sont des angles situés à l’extérieur des droites parallèles
coupées par une sécante. Ces angles forment deux paires de même mesure
- 𝑚𝑒𝑠𝐴̂3 = 𝑚𝑒𝑠𝐵
̂1 ; 𝑚𝑒𝑠𝐴
̂4 = 𝑚𝑒𝑠𝐵̂2
- ̂1 = 𝑚𝑒𝑠𝐵
:𝑚𝑒𝑠𝐴 ̂3 ; 𝑚𝑒𝑠𝐴̂2 = 𝑚𝑒𝑠𝐵
̂4 ;
3) Angles correspondants
Les angles correspondants sont des angles qui sont situés d’un même côté de la sécante, à
l’extérieure et à l’intérieure des droites parallèles (ou non) coupées par une sécante. Ils
forment quatre paires des angles de même mesure
̂1 et 𝐵
Exemple : Les angles 𝐴 ̂1 ; 𝐴
̂3 et 𝐵
̂3 ;𝐴
̂2 et 𝐵
̂2 ; 𝐴
̂4 et 𝐵
̂4 , de la figure ci-dessous sont
correspondants
̂1 = 𝑚𝑒𝑠𝐴
𝑚𝑒𝑠𝐴 ̂3 ; 𝑚𝑒𝑠𝐴
̂2 = 𝑚𝑒𝑠𝐴
̂4 ; 𝑚𝑒𝑠𝐵
̂1 = 𝑚𝑒𝑠𝐵
̂3 ; 𝑚𝑒𝑠𝐵
̂2 = 𝑚𝑒𝑠𝐵
̂4 ;
Exercice 3 : (C) est un cercle de centre G et de rayon de longueur 4cm. Soit M, N et P, trois
̂ ) = 75°
points distincts de (C) tels que : 𝑚𝑒𝑠 (𝑁𝑀𝑃
1- Construis la figure
2- ̂ ) et (𝑁𝐺𝑃
Identifie les angles (𝑁𝑀𝑃 ̂)
3- Compare ces angles.
4- Place un point O sur (C) de telle sorte que les points M, N, P et O pris dans cet ordre,
soient distincts.
̂ ) et (𝑁𝑃𝑂
5- Identifie les angles (𝑁𝑀𝑂 ̂ ), puis compare-les.
Activité :
Identifie chacune des droites remarquables des figures suivantes
Je retiens :
1) Médiane d’un triangle
a) Définition :
On appelle médiane d’un triangle, toute droite qui passe par un sommet et par le milieu du côté
opposé à ce sommet.
b) Propriétés :
Les trois médianes d’un triangle sont concourantes (se coupent) en un même point ;
Le point de concours des trois médianes d’un triangle, est appelé : Centre de gravité de
ce triangle
Exemple : Les trois médianes (𝐴𝐴’), (𝐵𝐵’) et (𝐶𝐶’) sont concourantes au point G, appelé :
Centre de gravité du triangle
2 2
Tel que : 𝐴𝐺 = 𝐴𝐴′ ; 𝐵𝐺 = 𝐵𝐵′
3 3
a) Définition :
On appelle hauteur d’un triangle, toute droite qui passe par un sommet et qui est
perpendiculaire au support du côté opposé à ce sommet.
b) Propriétés :
Les trois hauteurs d’un triangle sont concourantes (se coupent) en un même point ;
Le point de concours des trois hauteurs d’un triangle, est appelé : Orthocentre de ce
triangle
Exemple : Les trois hauteurs (𝐴𝐴’), (𝐵𝐵’) et (𝐶𝐶’) sont concourantes au point H, appelé :
Orthocentre.
a) Définition
On appelle bissectrice d’un angle, toute droite (ou demi-droite) qui passe par le sommet de
l’angle et qui partage cet angle en deux angles de même mesure.
b) Propriétés :
Exercice 1 :
En te servant de la leçon sur les droites remarquables vu en classe, complète le tableau
suivant :
Droites remarquables d’un triangle Points de concours
Hauteurs …………………………………………………..
Médianes …………………………………………………..
Bissectrices ……………………………………………………
Exercice 2 :
Identifie les droites (D) et (d) dans la figure ci-dessous :
1) Triangle isocèle
On appelle axe de symétrie d’un triangle isocèle, toute droite remarquable issue du sommet
principal de ce triangle A
Exemple :
A
Axe de symétrie
B C
2) Triangle équilatéral
On appelle axe de symétrie d’un triangle équilatéral, toutes les droites remarquables issues de
chaque sommet de ce triangle
B C
Solution
1. Je fais la figure
Propriété2 :
Dans un triangle, si une droite passe par le milieu d’ un côté et est parallèle à un
deuxième côté, alors elle coupe le troisième côté en son milieu.
Solution
1. Je fais la figure
Exemples
𝐺𝐸𝐹 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑡𝑟𝑖𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 𝑟𝑒𝑐𝑡𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 𝑒𝑛 𝐺
{ , alors
𝐻 𝑚𝑖𝑙𝑖𝑒𝑢 𝑑𝑒 𝑙 ′ ℎ𝑦𝑝𝑜𝑡é𝑛𝑢𝑠𝑒
𝐸𝐹
𝐻𝐺 = 𝐻𝐸 = 𝐻𝐹 = 2 .
Exercice 1 :
1- Construis un triangle MNP, rectangle en N tel que : 𝑀𝑁 = 6𝑐𝑚 ;
𝑁𝑃 = 8𝑐𝑚 et 𝑀𝑃 = 10𝑐𝑚
2- Place le point O milieu du segment [𝑀𝑃]
3- Identifie segment [𝑂𝑁] ou le support (𝑂𝑁) de ce segment, pour le triangle MNP.
4- Trace le cercle (C), circonscrit au triangle MNP...
Exercice 3 :
a- Construis un triangle isocèle ABC, tel que : 𝐸𝐹 = 𝐸𝐺 = 4𝑐𝑚 et 𝐹𝐺 = 7𝑐𝑚
b- Construis la hauteur (FH) relative au côté [𝐸𝐺 ]
c- . Construis la médiatrice (D) du côté [𝐺𝐹 ]
Exercice 4 :
2) Définition :
Un polygone, est une figure fermée ayant au moins trois côtés.
Exemples : Les triangles ; les quadrilatères, le pentagone, l’hexagone… sont des polygones.
1) Définition : Un polygone régulier, est un polygone dont tous les côtés ont la même
longueur et dont les angles ont la même mesure.
2) Propriétés :
Un polygone régulier est toujours inscriptible dans un cercle ;
Si [𝐴𝐵] est un côté d’un polygone régulier, de centre O à n côtés, alors l’angle au
̂ a pour mesure 360° : 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑂𝐵
centre 𝐴𝑂𝐵 ̂ = 360°.
𝑛 𝑛
Exemples :
Trois (3) côtés : Triangle équilatéral ;
Quatre (4) côtés : Carré ;
Cinq (5) côtés : Pentagone régulier ;
Six (6) côtés : Hexagone régulier
Sept (7) côtés : Heptagone régulier
Huit (8) côtés : Octogone régulier
Neuf (9) côtés : Ennéagone régulier
Dix (10) côtés : Décagone régulier
Onze (11) côtés : Hendécagone régulier
Douze (12) côtés : Dodécagone régulier
1) Activité :
Sur les figures ci-dessous,
Les droites (d) et (d’) sont sécantes en O
Les droites (AB) et (CD) sont parallèles.
Solution :
a) Identifie les segments correspondants
- Le segment correspondant à [OA] est [OB]
- Le segment correspondant à [OC] est [OD]
- Le segment correspondant à [CA] est [DB]]
𝑂𝐴 𝑂𝐶 𝐶𝐴
= =
𝑂𝐵 𝑂𝐷 𝐷𝐵
Les droites parallèles déterminent sur deux droites sécantes quelconques des segments
correspondants dont les longueurs sont proportionnelles.
Ces trois figures sont les formes clés de l’énoncé du théorème de THALES.
De façon générale :
Si (DC)//(AB) alors d’après le théorème de THALES on a :
𝑂𝐴 𝑂𝐶 𝐶𝐴
= =
𝑂𝐵 𝑂𝐷 𝐷𝐵
Exercice :
Donne les différentes formes de l’énoncer du théorème de THALES de la figure ci-dessous
sachant que les droites (BC) et (DE) sont parallèles.
Les droites (BC) et (DE) sont parallèles et AB= 3cm, AD = 9cm, AC=4cm. On te demande de
calculer la longueur AE :
a) Donne une forme de l’énoncé du théorème de THALES
Solution :
a) Je donne une forme de l’énoncé du théorème de THALES
𝐴𝐵 𝐴𝐶 𝐵𝐶
= =
𝐴𝐷 𝐴𝐸 𝐷𝐸
b) Je choisis une proportion dont les longueurs des trois termes sont connues
𝐴𝐵 𝐴𝐶
=
𝐴𝐷 𝐴𝐸
3 4
=
9 𝐴𝐸
3𝐴𝐸 = 36
36
𝐴𝐸 =
3
𝐴𝐸 = 12𝑐𝑚
Je retiens :
Pour calculer une longueur des figures clés de THALES, il faut :
- Donner une forme de l’énoncé du théorème de THALES
- Choisir une proportion dont les longueurs des trois termes sont connues ;
- Effectuer le calcul.
Exercice 1 :
Pour la figure ci-dessous, complète le texte et écris les rapports égaux .On a : (FG) // (DC)
𝐸𝐹 ….. …..
= =
….. 𝐸𝐶 …..
Exercice 2 :
Dans la figure ci-dessous :
Les points A, M et B sont alignés,
Les points A, N, C sont alignés.
(BC) // (MN). On donne : AM = 5 cm, AN = 4 cm, AB = 8 cm et BC = 4,8 cm.
Les droites (MB) et (NC) sont sécantes en A, les droites (MN) et (BC) sont parallèles, donc
d’après le théorème de Thales on a :
𝐴𝑁 𝐴𝑀 𝑀𝑁
= =
𝐴𝐶 𝐴𝐵 𝐵𝐶
a) Calcule la longueur AC :
………. ………. ……....×……….
= ;𝐴𝐶 =
………. 𝐴𝐶 ………..
… … . . . .× … … … . .
𝐴𝐶 =
………….
𝐴𝐶 = ⋯ …
b) Calcule la longueur MN :
………. ………. ……....×………..
= ; 𝑀𝑁 =
………. 𝑀𝑁 ………….
… … . . . .× … … … . .
𝑀𝑁 =
………….
Solution 1 :
Je complète le texte et écris les rapports égaux.
Les droites (GC) et (FD) sont sécantes en E.
Les droites (FG) et (CD) sont parallèles.
𝐸𝐹 𝑬𝑮 𝑭𝑮
= =
𝑬𝑫 𝐸𝐶 𝑪𝑫
Solution 2 :
a) Je calcule la longueur AC :
𝐴M 𝐴𝑁 𝐴𝐵×𝐴𝑁
𝑠𝑖 = , alors 𝐴𝐶 =
𝐴𝐵 𝐴𝐶 𝐴𝑀
8×4
𝐴𝐶 =
5
𝑨𝑪 = 𝟔, 𝟒 cm
b) Je calcule la longueur MN :
𝑀𝑁 𝐴𝑀 𝐵𝐶×𝐴𝑀
Si = , alors 𝑀𝑁 =
𝐵𝐶 𝐴𝐵 𝐴𝐵
4,8 × 5
𝑀𝑁 =
8
𝑴𝑵 = 𝟑 𝒄𝒎
Exercice 3 :
Soit IJK un triangle rectangle en I tel que IJ = 3,6cm, IK = 4,8cm et KJ = 6cm.. On place le point L de la
demi-droite [KI) tel que KL = 8cm. La parallèle à la droite (IJ) passant par L coupe (KJ) en M.
a) Construis la figure
b) Calcule KM
A B
A est l’origine B est l’extrémité
On note :⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩 et lit : le « Vecteur AB ».
2) Caractéristiques d’un vecteur
Exemple :
A B
Identifions les caractéristiques du vecteur⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est caractérisé par :
Le vecteur𝑨𝑩
-Sa direction : celle de la droite(𝑨𝑩)
-Son sens : celui de A vers B
- Sa longueur : celle du segment
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ B
𝐴𝐷 + 𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐷𝐶
ABCD est un parallélogramme car 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐴𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗
2) Relation de Chasles
A, B, et C désignent trois points non alignés. On dit que la somme de vecteurs
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑩𝑪 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑪
Cette égalité s’appelle : « La relation de Chasles ».
Exemple :
B
A C
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 = ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 +𝐵𝐶
3) Vecteur nul
⃗
C’est un vecteur dont l’origine et l’extrémité sont confondues. On le note par 0
⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
Exemple : 𝐴𝐴 ⃗
A B
5) Vecteurs égaux
Deux vecteurs sont dits égaux lorsqu’ils ont la même direction, la même longueur et le même
sens. B D
Exemple :⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐶𝐷
A
C
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑡𝑺𝑹
Continue de caractériser les vecteurs 𝑸𝑷 ⃗⃗⃗⃗⃗ en complétant les pointillés.
−𝐷𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛: … … … … … … … … … . .
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ { −𝑆𝑒𝑛𝑠: … … … … … … … … … … … …
𝒃) 𝑸𝑷
−𝐿𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟: … … … … … … … … … . .
−⋯……………………………...………
⃗⃗⃗⃗⃗
c) 𝑺𝑹 { − ⋯ … … … … … … … … … … … … … … …
−⋯………………………………………
Exercice 3 : On donne les figures suivantes :
R b) Fig.2
a) Fig.1 R
S
M
M S
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝑺𝑹
Solution 2: Je caractérise les vecteurs 𝑸𝑷 ⃗⃗⃗⃗⃗
Solution 3 :
Je construis le vecteur d’origine M représentant la somme :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑴𝑹 + ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑹𝑺
R
b) Fig.1 b) Fig.2 R
S
M S M
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑹𝑺
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑹𝑺
𝑴𝑹 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑴𝑹
Solution 4 :
Je réduis les sommes suivantes en utilisant la relation de Chasles :
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑺𝑻
𝑹𝑺 ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑹𝑻
⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑺𝑻 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑻𝑼 = ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑺𝑼
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑺𝑹 + 𝑻𝑺 = 𝑻𝑹 ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ + 𝑼𝑹
𝑹𝑻 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑻𝑼
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1) Activité
a) Marque trois points non alignés A, A’ et M.
b) Construis le point M’ tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MM′ =AA′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
c) Justifie que MM’A’A est un parallélogramme.
d) Identifie la transformation géométrique qui fait passer le point M en M’
Solution
Je construis la figure
2) Définition
On appelle translation de vecteurU ⃗⃗ ,notée 𝒕𝒖⃗ , toute transformation du plan dans lui-même qui à
tout point M associe le point M’ tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
MM′ = U ⃗.
On note : M’ = 𝑡𝑢⃗ (𝑀)et on lit : M’est l’image de M par la translation de vecteur ⃗U ou M’est le
translaté de M par la translation de vecteur⃗⃗⃗U.
Si M’ = 𝒕𝒖⃗ (𝑴) alors ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐌𝐌′ = 𝐔 ⃗
Pour construire une image d’un point donné par une translation de vecteur donné à l’aide d’une
règle graduée et d’un compas, on construit un vecteur ayant une même direction ; un même
sens et une même longueur que le vecteur donné. Ce point image est le quatrième sommet
d’un parallélogramme.
Exemple : Le triangle A’B’C’ est l’image du triangle ABC par la translation de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐶
A A’
B C’
C=B’
Exercice
BIN est un triangle équilatéral de côté 5𝑐𝑚.
a) Construis ce triangle
⃗⃗⃗⃗ .
b) Construis le point E, image du point N par la translation de vecteur𝐵𝐼
Solution
a) Je construis la figure
On a : AO = OA’
b) La transformation géométrique qui fait passer le point A en A par rapport au point O, est la
symétrie centrale
2) Définition :
On appelle symétrie centrale de centre O, notée So , toute transformation du plan P dans lui-
même qui à tout point M, associe le point M’ tel que O soit le milieu de [MM’].
On écrit M’ = So(M) ; et on lit : M’est l’image de M par la symétrie de centre O.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑶𝑴′
SiM’ = So(M) alors 𝑴𝑶
II) Constru
ction des
figures
symétriques :
Pour construire
le symétrique
d’un point M
par rapport au
centre O :
On trace la
demi-droite
[MO).
On place le point M’ de l’autre cote du point O sur la demi-droite [MO) tel que⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑴𝑶 = 𝑶𝑴′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
M O M’
Exemple :
Identifie la transformation géométrique qui fait passer le rectangle ABCD au rectangle A’B’C’D’.
……………………………………………………………………………………………………
Exercice 2 :
On te donne la figure suivante :
Exercice 3 :
Construis le symétrique du trapèze AZUE par rapport au point O.
Solution
a) J’identifie la droite (d) pour le segment [MM’]
La droite (d) est la médiatrice du segment [MM’]. C’est aussi l’axe de symétrie.
b) Identifie la transformation géométrique qui fait passer M en M’ par rapport à la droite (d).
Cette transformation est une symétrie orthogonale d’axe (d).
2) Définition :
Une symétrie orthogonale d’axe (d), notée 𝑺(𝒅) est une transformation géométrique du
plan dans lui-même qui à tout point M associe son symétrique M’ tel que la droite (d) soit la
médiatrice du segment [MM’].
On écrit M’= 𝑺(𝒅) (M), et on lit M’est l’image de M par la symétrie orthogonale d’axe (d)
Si M’ =𝑺(𝒅) (M) alors (d) est la médiatrice du segment [MM’].
Solution
Je trace une droite (d).
b. Plan de construction
Pour construire l’image d’un point M par une symétrie orthogonale d’axe (d), on construit le
point image M’ de façon que la droite (d) soit la médiatrice du segment [MM’].
Exercice 1 :
On donne le triangle EFG et la droite (d) :
Leçon 17 : PROJECTION
Activité 1 :
On considère la figure ci-dessous :
Identifie la transformation géométrique qui fait passer les points A ; B ; C et Dpour les points A’ ;
B’ ; C’ et D’ suivant la droite (d’’)
Solution :
C’est une projection parallèle
Je retiens :
Une projection est dite parallèle, quand la direction de la projection est parallèle à la droite.
Activité 2 :
On considère la figure ci-dessous :
.
Solution :
C’est la projection orthogonale.
Je retiens :
Une projection est dite orthogonale quand la direction de la .projection est perpendiculaire à la
droite sur laquelle on projette.
Exercice 2 :
Identifie la transformation géométrique de chacune des figures ci-dessous :
Exercice:
Construis les projetés des points E ; F et G sur la droite (d) suivant la droite (d’) :
(d’)
1) Repère
On appelle repère, un système formé d’un ou de plusieurs axes.
Exemple :
O I
2) Couple de points
Exemple :
O I
3) Triplet
On appelle triplet, le repère du plan.
O I
1) Repère cartésien :
o 𝑖
Je retiens :
On appelle repère cartésien du plan, le triplet (𝒐, 𝒊, 𝒋) dont les axes (𝒐, 𝒊) et (𝒐, 𝒋) sont sécants et
non perpendiculaires.
- O est appelé origine du repère (𝒐, 𝒊, 𝒋) ;
- Le couple (𝒐, 𝒊) est appelée axe des abscisses.
- Le couple (𝒐, 𝒋) est appelée axe des ordonnées.
- Le couple ( 𝒊, 𝒋) est appelé base du plan.
2) Repère orthogonal
3)
4)
𝑗
5)
6)
7)o
𝑖
4) Repère orthonormé
Je retiens :
On appelle repère orthonormé du plan, le triplet (𝒐, 𝒊, 𝒋) dont les axes (𝒐, 𝒊) et (𝒐, 𝒋) sont
perpendiculaires et de même longueur égale à 1.
On appelle coordonnées d’un point M du plan, les nombres réels 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 tels que :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝒙𝒊 + 𝒚𝒋
𝑶𝑴
Exemple :
Le point A a pour coordonnées -2 et 3, on note A (-2 ; 3) dans ce repère.
Exercice 3 :
Place le point Q (2 ; 1) dans un repère orthonormé (𝑜, 𝑖, 𝑗)
1. Définitions :
a. Longitude : Une longitude est une distance angulaire (en degré) d’un lieu au méridien de
Greenwich.
Remarque : Les longitudes d’un lieu à l’Est ou à l’Ouest du méridien d’origine sont comprises
entre 0o et 180o. C’est donc un angle orienté soit Ouest, soit Est.
b. Latitude : Une latitude est une distance angulaire (en degré) d’un lieu à l’équateur.
Remarque : Les latitudes d’un lieu au Nord ou au Sud de l’équateur sont comprises entre 0o et
90o. C’est donc un angle orienté soit Ouest, soit Est.
Solution :
Je détermine les coordonnées géographiques des points F ; G, H et K
Le point F (30o E ; 30o N)
Le point G (60o E ; 30o S)
Le point H (0o ; 0o)
Le point K (30o ; 60o N)