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SIMULATION NUMERIQUE

EN FONDERIE

Année Universitaire 2023-2024


PLAN

1. Introduction à la simulation numérique en fonderie


2. Formalisation du problème
3. Méthodes et logiciels de simulation
4. Démarche de simulation
5. Maillage surfacique
6. Maillage volumique
7. Mise en données
8. Pre-processing
9. Analyse des résultats

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SIMULATION NUMERIQUE EN FONDERIE

Aborder le sujet de la simulation numérique


d'une procédure de fonderie

=
Formaliser tous les phénomènes physiques
inhérents aux différentes étapes de ce procédé.

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SIMULATION NUMERIQUE EN FONDERIE

Objectif :

Reproduire, en s’appuyant sur des modèles numériques,


des processus physiques plus ou moins complexes, dont
on souhaite étudier l’évolution.

Elle permet d’éviter l’idée, trop souvent répandue, que


la fonderie est un métier de spécialistes dont les résultats
ne dépendraient que des « recettes » appliquées depuis
des lustres !

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SIMULATION NUMERIQUE EN FONDERIE

Application à la fonderie :

De multiples phénomènes physiques sont mis en jeu :


Phénomènes hydrauliques
Phénomènes thermiques
Phénomènes mécaniques
Modification de la structure des matériaux

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SIMULATION NUMERIQUE EN FONDERIE

Simulation numérique :

La simulation est l’exploitation d’un ou plusieurs


modèles physiques. Il s’agit de la partie applicative du
modèle physique.
En modifiant ses variables de départ, on peut ainsi
prédire les modifications du système physique.

 Elle n’est que la conséquence de la modélisation

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SIMULATION NUMERIQUE EN FONDERIE

Modèles numériques :

Ils sont constitués d’un ensemble de fonctions mathématiques


permettant de décrire le comportement physique d’un système au
cours du temps.

Exemples :

modèles de transfert thermique


modèles de comportement thermomécanique (linéaire élastique, élasto-plastique …)
modèles de mécanique des fluides (Newtonien, non Newtonien)
modèles de changement de phase (fraction solide)

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SIMULATION NUMERIQUE EN FONDERIE

Contraintes majeures :

• Réalisme des outils de simulations numériques


• Véracité des modèles (approximation…)
• Applicabilité au monde industriel

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SIMULATION NUMERIQUE EN FONDERIE

Si les différents outils que propose le marché deviennent de plus

en plus performants, tant par la qualité de la modélisation des

phénomènes physiques que par l'utilisation de méthodes de

résolution plus fines, il reste au fondeur, un travail d'introduction

de données et d'analyse des résultats assez notable.

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SIMULATION NUMERIQUE EN FONDERIE

Les années 2000 ont vu la résolution des mécanismes de mécanique des fluides

couplés avec la thermique (même pour les grandes vitesses comme en fonderie

sous pression) pour l’étude du remplissage, la maîtrise de la phase de

solidification avec la prédiction précise des zones de retassure, le début des

prévisions microstructurales et enfin l’aspect dimensionnel et les états de

contraintes dans les pièces grâce à l’introduction des modèles de thermo-

mécanique.

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SIMULATION NUMERIQUE EN FONDERIE

Ce travail conséquent mais ô combien motivant doit permettre à la


FONDERIE de faire un saut technologique pour être encore plus
compétitive et donner l'image d'une profession en quête
d'innovation et de performance.

Amélioration de la qualité et diminution des délais, voilà les


mots clés de la simulation numérique.

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SIMULATION NUMERIQUE EN FONDERIE

La simulation numérique en fonderie aujourd'hui : de quoi s’agit-il ?

Elle consiste à modéliser le comportement du matériau


métallique coulé dans un moule dès les premiers instants du
remplissage et ceci jusqu'à la fin du refroidissement du solide
dans son empreinte.

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SIMULATION NUMERIQUE EN FONDERIE

ETUDIER LA REALITE :

• LES PHENOMENES PHYSIQUES


• LE DOMAINE DE CALCUL
• ANALYSE DES RESULTATS

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SIMULATION NUMERIQUE EN FONDERIE

FORMALISATION DU PROBLEME

Le moule de fonderie étant défini et réalisé, le système d'alimentation ayant


fait l'objet d'une étude toute particulière, l'alliage métallique ayant été élaboré
par un moyen de fusion approprié nous pouvons passer à la phase de
remplissage de l'empreinte en coulant le métal liquide dans le moule via le
système de remplissage.

Toutes les phases qui vont suivre peuvent alors faire l’objet d’une simulation
numérique.

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SIMULATION NUMERIQUE EN FONDERIE

FORMALISATION DU PROBLEME
 Temporel : Pour que le moule soit rempli
suffisamment rapidement afin d'éviter toute
dégradation de ce dernier ainsi qu’une
augmentation prohibitive de la viscosité du liquide.

 Thermique : Pour que ni le fluide, ni son


environnement, n'atteignent certaines gammes de
températures pendant toute la durée du cycle de
remplissage (trop basses pour le fluide ou trop
élevées pour le moule).

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SIMULATION NUMERIQUE EN FONDERIE

FORMALISATION DU PROBLEME
 Cinétique : Pour éviter toute augmentation intempestive
de la vitesse du fluide qui risque de perturber l'écoulement
et générer des turbulences et des dégradations du matériau
du moule ainsi que du métal coulé.

Changement de phase : Une fois cet objectif atteint, tout


n'est pas encore réglé pour le fondeur. Il faut maintenant
pallier au problème posé par le refroidissement et la
solidification des alliages liquides qui provoquent le défaut
de retassure. C'est la contraction volumique du liquide qui
se refroidit et la contraction lors du changement d'état qui
génèrent ce problème.
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SIMULATION NUMERIQUE EN FONDERIE

FORMALISATION DU PROBLEME
 Thermomécanique : Une fois entièrement solide, le brut de
fonderie continue à se refroidir dans son environnement, c'est à dire
le moule, jusqu'à son démoulage. Les transferts thermiques et la
rigidité des matériaux en présence génèrent des contraintes et des
déformations de l’ensemble. Il serait bon de vérifier, par exemple,
si le produit réalisé est conforme au point de vue dimensionnel.

 Métallurgique : La microstructure de la pièce dépend, entre


autre, des conditions locales de refroidissement et il est important
de se préoccuper de la qualité métallurgique du produit réalisé.
C’est bien cette microstructure locale qui va être à l’origine des
performances physiques, mécaniques, chimiques, … de la pièce
de fonderie.

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SIMULATION NUMERIQUE EN FONDERIE

FORMALISATION DU PROBLEME
En cas de non conformité au cahier des charges, il faudra à partir de ces indices
(défauts) reconstituer tout le scénario du "film" qui vient de se dérouler
pour pouvoir corriger le processus et affiner
la mise au point produit.

En effet, par simulation numérique on ne


supprime pas le défaut mais on augmente
fortement les chances de trouver sa ou ses
causes en décortiquant le mécanisme
d'apparition.

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SIMULATION NUMERIQUE EN FONDERIE

LES METHODES ET LES LOGICIELS DE SIMULATION

Certains logiciels de simulation numérique sont aujourd'hui à disposition quasi


immédiate d'un bureau des méthodes de fonderie par rapport à des outils plus
généralistes d'approche différente (utilisés dans les laboratoires de recherche
ou dans les Ecoles).

On trouve de nombreux logiciels scientifiques capables d'aider le fondeur pour


la mise au point de ces produits mais nous nous contenterons de décrire la
méthodologie utilisée par des outils de simulation complets dont l'interface
homme-machine a été conçu pour des techniciens de fonderie.

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SIMULATION NUMERIQUE EN FONDERIE

LES METHODES ET LES LOGICIELS DE SIMULATION

Ces logiciels résolvent, par des méthodes aux différences finies ou aux
éléments finis, les équations physiques des phénomènes mis en évidence
précédemment :

 équation de continuité par conservation de la masse

 équation de Navier-Stokes pour le remplissage

 équation de Fourier en enthalpie

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SIMULATION NUMERIQUE EN FONDERIE

CONSERVATION DE LA MASSE

 divV  0
t
EQUATION DE CONTINUITE

CONSERVATION DE LA QUANTITE DE MOUVEMENT


V

t
  
   .grad U   grad P    .rot rot V
EQUATION DE NAVIER-STOKES

CONSERVATION DE LA CHALEUR
H
  PdivV    div ( .gradT )
t
EQUATION DE FOURIER EN ENTHALPIE

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SIMULATION NUMERIQUE EN FONDERIE

Couplage fort de ces différents phénomènes

 Complexité d’effectuer une simulation réaliste

 Résolution

- Une discrétisation spatiale


- Une discrétisation temporelle

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SIMULATION NUMERIQUE EN FONDERIE

Fiabilité de la simulation :
Elle est essentiellement fonction de la qualité des modèles
comportementaux choisis pour décrire les phénomènes physiques
que l’on cherche à simuler.

Il n’existe pas de modèles « parfaits » (phénomènes multi-


physiques) :
• Formalisation du problème
• Simulation
• Analyse des résultats et prise de décisions
 Nécessité de valider par des expérimentations les modèles
utilisés et les simulations effectuées

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SIMULATION NUMERIQUE EN FONDERIE

Effectuer une simulation nécessite l’utilisation :


• de modèles mathématiques composés de systèmes
d'équations aux dérivées partielles
• de conditions initiales : CI
• de conditions aux limites : CL

La résolution du système nécessite :


• de remplacer les équations continues par
un ensemble d’équations discrètes

Pas de résolution :
Approximation successive (tous les pas de résolution)
de la solution du système

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SIMULATION NUMERIQUE EN FONDERIE
Pas de résolution
- Une discrétisation temporelle : pas de temps
ET
- Une discrétisation spatiale : maillage volumique

 Exemple
Modèle hydraulique x1= fonction (viscosité)
Modèle thermique x2= fonction (viscosité)

A chaque pas de résolution, x1 puis x2 seront calculés

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SIMULATION NUMERIQUE EN FONDERIE
Pas de temps variable
Température Principe

Liquidus

Solidus

10 pas de temps minimum Temps


dans l‘intervalle de solidification
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SIMULATION NUMERIQUE EN FONDERIE

LES METHODES ET LES LOGICIELS DE SIMULATION

 Volumes finis : discrétisation en


petits volumes parallélépipédiques et
résolution de type différences finies

 Eléments finis : discrétisation en petits


éléments volumiques de formes plus ou
moins "souples", ce qui permet de mieux
décrire la géométrie des frontières

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SIMULATION NUMERIQUE EN FONDERIE

LES METHODES ET LES LOGICIELS DE SIMULATION

Dans la catégorie Volumes Finis on trouve FLOW3D, MAGMA et

PAMCAST-SIMULOR qui sont des logiciels aux différences finies qui

permettent de réaliser une simulation intégrale en fonderie.

Dans la catégorie Eléments Finis on trouve le code PROCAST ainsi que des

modules éléments finis chez MAGMA et PAMCAST-COMET (sous UNIX).

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DEMARCHE DE SIMULATION
Détermination de l ’objectif
Ingénieur (projet, mise au point, vérification….)

Définition des domaines volumiques


(pièce, attaque, masselotte, moule, …)
CAO
Détermination des domaines surfaciques
(poteyage, filtre, fuite d’air, échangeur, …)

Préparation du maillage volumes finis Détermination des conditions physiques


(grille ,affectation des matériaux) (propriétés des matériaux, gamme de fabrication ...)

Préparation de la mise en données


(température, pression, conditions limites...)
Quikcast Calculs
(remplissage, solidification, défauts)

Exploitation des résultats


(carte d ’iso-valeurs, courbe, front de métal... )

Ingénieur Analyse
(phénomènes physiques, interprétations …. )

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DEMARCHE DE SIMULATION

DIFFERENTES PHASES DE LA MISE ŒUVRE D’UN CALCUL

 Définition de la géométrie : A l'aide d'un logiciel de


CAO intégré ou indépendant (interface) il faut
numériser la géométrie nécessaire à l’étude (pièce et
(ou) moule).
Dans cette première phase, il faut déjà tenir compte des
objectifs de l’étude et des conditions expérimentales
pour définir les entités de volume et de surface
indispensables à l’application de toutes les conditions
opératoires et à la spécification des matériaux.

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DEMARCHE DE SIMULATION

DIFFERENTES PHASES DE LA MISE ŒUVRE D’UN CALCUL

Maillage spatial : Quelle que soit la méthode de résolution,


la géométrie précédente sera découpée en éléments simples
(dans les 3 dimensions) à l'aide de mailleurs automatiques mais
sur lequel l'opérateur aura un pouvoir d'action.
En effet ce dernier aura intérêt à économiser du maillage dans
les zones dites secondaires et au contraire à utiliser des
éléments très fins au voisinage des interfaces ou des zones à
forts gradients de température, de vitesse, ….

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DEMARCHE DE SIMULATION

DIFFERENTES PHASES DE LA MISE ŒUVRE D’UN CALCUL

 Discrétisation temporelle : Au même titre que la discrétisation spatiale, la


qualité des résultats sera d'autant meilleure que la discrétisation temporelle sera
fine au détriment du temps de calcul qui peut devenir prohibitif.

On peut conclure pour ces trois paragraphes qu'aujourd'hui encore la qualité des
calculs, donc de la simulation, dépend aussi de l'expérience et de l'intuition de
l'utilisateur. Une bonne connaissance des phénomènes physiques et métallurgiques
permet au fondeur de faire les "bons choix" pour optimiser les calculs.

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DEMARCHE DE SIMULATION

DIFFERENTES PHASES DE LA MISE ŒUVRE D’UN CALCUL

 Conditions initiales : Il s'agit des températures initiales du moule et de


l'alliage liquide au début du processus ainsi que des champs de vitesses et de la
pression métallostatique. Il faut traduire en termes numériques les conditions
opératoires de la coulée.
Ces conditions peuvent être considérées comme "Initiales" ou bien "Imposées"
(c’est à dire inchangées pendant tout le processus de simulation).

Dans les cas de moulage en coquille les températures initiales du moule


peuvent être les conditions finales du cycle précédent.

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DEMARCHE DE SIMULATION

DIFFERENTES PHASES DE LA MISE ŒUVRE D’UN CALCUL

 Conditions aux limites : Il s'agit des conditions de flux ou de températures


imposées aux frontières extérieures du moule mais aussi de conditions
particulières aux interfaces entre métal et moule (lame d’air, résistance de
contact, …).

Il est possible de travailler en moule implicite afin de minimiser le nombre de


mailles volumiques et ainsi réduire le temps de calcul.
Dans ce cas, il faudra remplacer les matériaux du moule par des conditions aux
limites sur les surfaces extérieures de la grappe.

On utilise la même solution quand il s’agit de traiter un problème


de refroidissement forcé par circulation d’un fluide.
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DEMARCHE DE SIMULATION

DIFFERENTES PHASES DE LA MISE ŒUVRE D’UN CALCUL

 Données thermo physiques : C'est un peu "le nerf de la guerre" de la


simulation numérique. Elle a révélé le besoin fondamental de la connaissance
des caractéristiques thermo physiques des matériaux avec des degrés de
précision qui dépassent très souvent ce que l'on peut trouver dans la littérature.

La solution consiste à établir, à l'aide de campagnes expérimentales, les


diverses propriétés physiques des matériaux utilisés. Ceci constitue une banque
de données coûteuse mais indispensable pour le fondeur.

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DEMARCHE DE SIMULATION

DIFFERENTES PHASES DE LA MISE ŒUVRE D’UN CALCUL

Données thermo physiques :


simulation de remplissage et de solidification
Pour les matériaux du moule et pour l’alliage coulé
 la conductivité thermique
 la capacité thermique
 la masse volumique

Pour l’alliage coulé


La plupart de ces
 l'enthalpie massique de solidification
paramètres varient avec la
 l’évolution de la fraction solide
température, donc au cours
 la viscosité dynamique de l'évolution de la coulée.

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DEMARCHE DE SIMULATION

DIFFERENTES PHASES DE LA MISE ŒUVRE D’UN CALCUL


Données thermo physiques :
simulation de remplissage, de solidification et
comportement thermo mécanique

Pour les matériaux du moule et pour l’alliage coulé

 le module d’élasticité
 le coefficient de Poisson
 l’expansion thermique

A ceci s’ajoute le choix du couplage thermique-mécanique,


la gestion des contacts thermique et mécanique, la résolution
des problèmes non linéaire, …
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DEMARCHE DE SIMULATION

ANALYSE DES RESULTATS

 Températures :

 Iso surfaces de solidification :

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DEMARCHE DE SIMULATION

ANALYSE DES RESULTATS

 Retassures :

 Zones contenant un % de liquide :

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DEMARCHE DE SIMULATION

ANALYSE DES RESULTATS


 Pressions de contact :

Contraintes locales
dans les 3 directions :

 Déformations :

41
DEMARCHE DE SIMULATION

ANALYSE DES RESULTATS


 Carte de remplissage :

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DEMARCHE DE SIMULATION

ANALYSE DES RESULTATS

 Carte de vitesses :

43
DEMARCHE DE SIMULATION

ANALYSE DES RESULTATS

 Turbulences :

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DEMARCHE DE SIMULATION

ANALYSE DES RESULTATS

De nombreux travaux en cours s'attachent à essayer de modéliser les


phénomènes microscopiques de la germination et de la croissance des cellules
pendant la phase de solidification de l'alliage métallique.
Ils permettront, à moyen terme, d'intégrer de nouveaux outils aux logiciels
existants.

La solution de ce problème semble très difficile à trouver compte tenu de la


grande diversité des alliages et des traitements métallurgiques (inoculation,
modification, affinage) effectués.

45
DEMARCHE DE SIMULATION

QUALITE DES RESULTATS

Il est difficile de donner une appréciation globale, en


terme de qualité ou de précision de résultats, d'un
logiciel de simulation numérique. Chaque code possède
des domaines de prédilection en fonction des activités
de recherche menées par le groupe qui le commercialise.

Au même titre que pour la plupart des logiciels


industriels, il est nécessaire de procéder à un jugement
de valeur des outils commercialisés par des
benchmarks sur des cas spécifiques à la fonderie
demandeuse, avant de faire son choix.
46
DEMARCHE DE SIMULATION

QUALITE DES RESULTATS

Indépendamment de la qualité de la présentation des


résultats sur les terminaux des stations de travail ou de
la célérité des calculs qui dépendent du post processeur
et des performances de la machine c'est la "crédibilité"
des résultats qui est la plus importante.

La pertinence de la prévision peut varier fortement en


fonction de l’étude menée, mais chaque fois que la
simulation révèle une anomalie ou un comportement
douteux c’est une information capitale pour le fondeur.

47
DEMARCHE DE SIMULATION

CONCLUSION/ QUALITE DES RESULTATS

Les progrès accomplis ces dernières années en matière de simulation de

remplissage et de solidification rendent quasi incontournables ces logiciels pour

les fonderies en quête d'innovation et de performances.

Ils deviennent des outils indispensables pour améliorer la qualité et réduire

les coûts et les délais de mise au point d'un produit.

48
DEMARCHE DE SIMULATION

QUALITE DES RESULTATS

Cela lui permettra de rester vigilant en fabrication sur ce

point précis ou bien d’apporter des corrections et de vérifier,

par simulation, la diminution de la probabilité d’apparition

de ce défaut.

Il est toujours recommandé, pour les cas complexes, d’effectuer une phase

de "recalage" grâce à des mesures expérimentales sur site industriel.

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SIMULATION NUMERIQUE EN FONDERIE

Analyse Paramètres

Boucle BE Boucle
Simulation Production Coulée
Numérique Méthodes d’essai
interne

CAO Analyse

50
DEMARCHE DE SIMULATION

CONCLUSION

Bien entendu, l'industrie attend avec un vif intérêt l'aboutissement des

recherches concernant la détermination des retassures à l'échelle

microscopique, la prévision fine des microstructures, la mise au point de

mailleurs optimisés et surtout la diffusion de banques de données, relatives

aux matériaux de fonderie, communes à toute la profession.

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SIMULATION NUMERIQUE
EN FONDERIE
Quikcast 2014

« Aperçu sur l’utilisation »


Filière GMP- 5ème année

Année Universitaire 2023-2024


QUIKCAST : les objectifs

 Solution industrielle complète fournissant des prévisions


réalistes à chaque étape du processus, du remplissage jusqu’à
la phase de solidification et de refroidissement.
 Utilisé par les fonderies pour la mise au point du moule et la
prédiction des défauts de qualité des pièces produites.

 Utilisé par les fondeurs et les biens d’équipement pour


répondre efficacement aux demandes de leur marché.

 En remplaçant les prototypes machine par la simulation, des


produits de meilleure qualité peuvent être fournis dans des
délais plus courts.

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AVANTAGES DE SIMULATION

 Réduire les délais de mise au point

 Identifier et résoudre les problèmes de fonderie


 Améliorer la communication entre l’étude
et la production
 Accumuler de l’expérience
 Améliorer l’image marketing
 Réduire les coûts de production

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DEMARCHE DE SIMULATION

Définir l’objectif de la simulation Solidification, remplissage

Brut de fonderie, SdM, SdR, moule,


Modéliser numériquement les corps évent, filtre, refroidisseur…

Générer le maillage surfacique Format stl

Générer le maillage volumique Volumes finis (QuikCast)

Effectuer la mise en données Matériaux, CI, CL, gravité…

Régler les paramètres de calculs Condition d’arrêts, discrétisation


temporelle
Lancer le calcul

Analyser les résultats Temps solidification/ remplissage,


présence et causes des défauts

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DEMARCHE DE SIMULATION

Définir l’objectif de la simulation CATIA

Modéliser numériquement les corps

Générer le maillage surfacique Format .stl

Générer le maillage volumique QuikCast 2014

Effectuer la mise en données Format .pmf

Régler les paramètres de calculs

Lancer le calcul Format .mco

Analyser les résultats VISUAL ENVIRONMENT 12.0

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OBJECTIFS DE LA SIMULATION

Etude de remplissage et/ou de solidification?

Solidification Quelles sont les positions des points chauds ?


Remplissage Existe-il des emprisonnements d’air?
Solidification Combien y a t’il de volumes isolés thermiquement ?
Remplissage Existe-t-il des risques de ligne de soudures ?
Remplissage Est-ce que la vitesse du fluide va engendrer l’érosion du sable?
Remplissage Est-ce que la totalité de l’empreinte va être remplie avant la
solidification de la pièce?

57
OBJECTIF DE SIMULATION

Les étapes
Cyclage
(moule permanent)

Remplissage

Solidification

Calcul des défauts

58
OBJECTIF DE SIMULATION

 Le remplissage

• VITESSE
• FRONT DE METAL
• POCHE D’AIR
• MAL VENUE

59
OBJECTIF DE SIMULATION

 La solidification
• THERMIQUE DE REFROIDISEMENT
• FRONT DE SODIFICATION
• VITESSE DE SOLIDIFICATION

60
OBJECTIF DE SIMULATION

 Prédiction des défauts

• RETASSURE
• POROSITE
• STRUCTURE DU METAL

61
DEFINITION DE GEOMETRIE
Créer une CAO Catia contenant différents corps :
Brut de fonderie Volume d’entrée du métal
Système de masselottage Refroidisseur
Système de remplissage Filtre
Moule Manchons
jet …
masselotte

Conditions
Extérieures

moule

échangeurs
62
DEFINITION DE GEOMETRIE

Moule implicite ou explicite ?

 Moule IMPLICITE  Moule EXPLICITE

Un volume créé en CAO est automatiquement EXPLICITE lorsqu'il est maillé


(reconnu en temps que tel par le logiciel).
Des analyses thermiques et hydrauliques pourront donc être réalisées puisque des
calculs auront été effectués (en fonction du maillage)

63
DEFINITION DE GEOMETRIE
Moule implicite ou explicite ?
Pour économiser du temps de calcul, on peut intégrer un volume
IMPLICITE : les calculs ne sont pas effectués dans ce volume mais des
conditions aux limites peuvent être intégrées.

Seuls les échanges perpendiculaires au moule implicite sont pris en compte :


les convergences ou divergences de flux ne sont pas considérées dans les
zones concaves et convexes.
64
DEFINITION DE GEOMETRIE
Moule implicite ou explicite ?

 Limitations sur l’utilisation des moules implicites


o un seul volume implicite par simulation
o volume étant forcément un élément de moule

 Approximation des résultats dans les zones concaves et convexes


o Quasi-impossibilité de voir les points chauds dans les noyaux

65
MAILLAGE SURFACIQUE

Le modèle géométrique doit être :

• en format filaire
• maillé en surfacique (coque)
• avec des triangles à 3 nœuds et 1 vecteur directeur

66
MAILLAGE SURFACIQUE
 Erreur de corde
Erreur de corde

Maillage Courbe CAO


coque

Flèche= 0.6 mm Flèche= 0.01 mm


Pas= 1.5 mm Pas= 1.5 mm

67
PRECAUTIONS D’UTILISATION

Travailler sur le disque dur de votre poste de travail


1
D:\Nom\Simulation...

2 Créer un dossier dans un répertoire dont on connaît le chemin. Les noms


des fichiers et leur chemin doivent respecter les règles suivantes :
• pas d’accent
• pas d’espace
• limité en nombre de caractère : une douzaine

Le nom du dossier contenant l’étude Quikcast (.pmf et .mco) ne doit


3
jamais être modifié. Il doit toujours être similaire au nom de l’étude.

68
IMPORTATION DES FICHIERS

 Lancer le logiciel QuikCast

Cliquer sur le raccourci ESI du bureau

Double cliquer sur QuikCast 2014.0

Double cliquer sur QuikCast 2014.0

69
MAILLAGE SURFACIQUE

Définir la zone de travail

Cliquer sur l’onglet « Options »


« Study Location » …

Cliquer sur le bouton « … » pour


définir la zone d’enregistrement

Cliquer sur « Apply »

70
IMPORTATION DES FICHIERS
Menu : Fichier/Nouveau

Nom : Définit le nom du répertoire ‘étude’. Il sera aussi utilisé


comme nom générique pour l’ensemble des fichiers généré par le
programme (ne pas changer les noms des fichiers et
répertoires !)
Version : Définit le nom du répertoire ‘version’
type de fichiers:
SIMULOR (ICA) Importer un fichier PMF : certaines données, tel que la
IDEAS géométrie, peuvent être importées d’un modèle existant. Cette
zone de saisis permet à l’utilisateur de sélectionner le fichier de
STRIM100
type PMF
PATRAN
NASTRAN
stl
71
IMPORTATION DES FICHIERS

Système d’unité
 Modèle : Le système d’unité est le SI. Les longueurs
sont en mètre.
 Fichier importé : Le fichier à importer peut être défini
dans d’autres systèmes d’unités.

Fusion
 Fusionner les points : La tolérance est donnée en mètre
(pour les fichiers .stl).

72
IMPORTATION DES FICHIERS
Interface Barre de menu Barre d’outil Barre de macro

Fenêtre
graphique

Barre d’état

73
IMPORTATION DES FICHIERS
Interface Barre de menu
 Fichier : pour ouvrir et enregistrer les fichier QUIKCAST™,
préparer les fichiers à imprimer et quitter QUIKCAST™
 Edition : pour sélectionner et éditer les objets
 Affichage : pour montrer et cacher les objets et pour gérer les
options d'affichage
 Modèle : pour préparer le modèle surfacique utilisé pour la
description géométrique
 Résultats : pour afficher les informations à propos du
remplissage et de la solidification, le process synopsis et le tracé
des courbes
 Options : pour régler les transformations de vue
 Fenêtre : pour créer et organiser les fenêtres des modèles
 Aide : pour accéder à l'aide en ligne et à l'affichage de bulles
d'information

74
IMPORTATION DES FICHIERS
Interface
Barre d’outil
Impossible d'afficher l'image. Votre ordinateur manque peut-être de mémoire po ur ouv rir l'image ou l'image est endommagée. Redémarrez l'ordinateur, puis ouv rez à nouv eau le fichier. Si le x rouge est toujours affiché, vous dev rez peut-être
Impossible d'afficher l'image. Votre ordinateur manque peut-être de mémoire po ur ouv rir l'image ou l'image est endommagée. Redémarrez l'ordinateur, puis ouv rez à nouv eau le fichier. Si le x rouge est
supprimer l'image avant de la réinsérer.
toujours affiché, vous dev rez peut-être supprimer l'image avant de la réinsérer.

Elément Inactif Inactif Perspective


Surface. Suivant l'axe X Facettes Parallèle:
Volume. Suivant l'axe Y.
Facettes ombrées
Matériau. Suivant l'axe Z .
Texte
Par 3 points
Point
Facette
Barre de macro

Fichier Mode de Centrage Coupe Représentation Présélection Outils Fenêtres


sélection facettes de Vue

75
DEFINITION DE DOMAINES
Domaines surfacique
Menu: Modèle/ Domaines ...

Le domaine surfacique, se
compose des éléments 2D (facette)
qui sont employés pour représenter
les surfaces de la CAO.

 Il est identifié par son nom et


permet une sélection ou une
visualisation d’une partie de la
géométrie
 La modification d'un domaine
surfacique signifie ajouter et
retirer des facettes dans cet
ensemble. Effacer ne signifie pas
détruire les facettes.
 Note : le Domaine, nommé
‘DUMMY’, contient l’ensemble
des facettes n’appartenant à
aucun autre Domaine.

76
DEFINITION DE DOMAINES
Domaines volumiques

Le domaine Volumique est un ensemble


de domaines surfaciques clos.
• Plusieurs domaines peuvent utiliser un
même domaine surfacique.
• Un domaine volumique est défini par : un
nom, un type de matériaux (alliage ou
moule) et la liste des domaines surfaciques
qui le composent.
• Modifier un volume consiste à modifier
sa définition. Supprimer un volume
consiste à supprimer sa définition.

Renommer : permet de changer les noms


et d ’affecter les matériaux

Auto : permet de générer les domaines


volumiques automatiquement
77
DEFINITION DE DOMAINES
Domaines surfaciques de type tirage d’air

Un Domaine surfacique de type


tirage d’air est défini à partir de 2
domaines surfaciques :

• Un domaine surfacique qui


correspond à un domaine surfacique
frontière entre l’empreinte et le moule
(par sélection dans la liste de gauche ou
par sélection graphique)
• Un domaine surfacique qui
correspond à un domaine surfacique
frontière entre les 2 volumes de type
moule ( par sélection dans la liste de
droite ou par sélection graphique)

78
DEFINITION DE DOMAINES
Affectation des matériaux

Priorité des volumes. Pour modifier la


priorité dans l’affectation des mailles
‘volumes finis’, il faut activer le bouton
‘P’ ; puis sélectionner un volume dans la
liste et déplacer sa position dans la liste
avec les flèches.

79
DEFINITION DE DOMAINES
Affectation des matériaux

Domaine Alliage
Volumique Moule Base de
Poteyage données
Lame d’air
Domaine
Fuite d’air
Surfacique
Filtre
Moule implicite

80
DEFINITION DE DOMAINES
Bases de données alliages
LES DONNEES INDISPENSABLES

•La DENSITE en kg/m3


•La VISCOSITE DYNAMIQUE en Pa.s
•L‘évolution de la FRACTION SOLIDE
•La CONDUCTIVITE THERMIQUE en W/m.K
•La CHALEUR SPECIFIQUE en J/kg.K

TOUTES CES DONNEES DOIVENT ETRE DEFINIES


EN FONCTION DE LA TEMPERATURE.

Une interpolation est faite entre les valeurs


Une extrapolation est faite à l'extérieur des données.

81
DEFINITION DE DOMAINES
Bases de données alliages
| Propriétés physiques de l'alliage AS5U3_AP |
---------------------------------------------------------------------------
| Description : AS5U3_BdD |
| Température au solidus : 500.00 Celsius |
| Température eutectique : 550.00 Celsius |
| Température au liquidus : 617.00 Celsius |
| Chaleur latente : 410000.00 J/kg |
----------------------------------------------------------------
| Propriétés physiques disponibles dans la base de données |
-------------------- ---------------- ---------------- ----------------- ----------------- --------------- -
|Température.| Chaleur | Masse | Fraction | Conductivite| Viscosite |
| | Spécifique | Volumique | Solide | Thermique | Dynamique |
| (Celsius) | (J/kg.K) | (kg/m3) | (-) | (W/m.K) | (Pa.s) |
-------------------- ---------------- ---------------- ----------------- ----------------- --------------- -
| 20.00 | 840,0 ! 2762.0 | 1.000 | 138.00 | |
| 400.00 | 978.0 | 2682.0 | 1.000 | 163.00 | |
| 500.00 | 1003.0 | 2658.0 | 1.000 | 164.00 | |
| 502.00 | 1003.0 | 2655.2 | 0.974 | 162.80 | |
| 505.00 | 1003.0 | 2651.8 | 0.943 | 161.00 | |
| 611.00 | 1003.0 | 2566.4 | 0.160 | 84.06 | |
| 613.00 | 1003.0 | 2561.2 | 0.112 | 82.71 | 1.000e+02 |
| 613.50 | 1003.0 | 2559.9 | 0.100 | 82.37 | 1.000e+02 |
| 616.00 | 1003.0 | 2553.4 | 0.040 | 80.68 | 1.300e-03 |
| 617.00 | 1003.0 | 2549.0 | 0.000 | 80.00 | 1.299e-03 |
| 800.00 | 1003.0 | | 0.000 | | 1.200e-03 |
------------- ------------- ------------- ------------- ------------- ------------ -
82
DEFINITION DE DOMAINES

Cliquer sur l’onglet « 2D/3D Mesh »


« Volume/Region Manager »

Comme le maillage surfacique a


été effectué corps par corps, les
maillages générés ne sont pas
coïncidents. Cliquer donc sur
« No »
Cocher « Create contact region » pour
générer les surfaces jointives entre les
différents corps

Cliquer sur « Compute Volume » pour lancer


la recherche des volumes

83
DEFINITION DE DOMAINES

Les volumes fermés sont détectés


Les volumes fermés sont détectés Différentes régions sont créées:
o « EXTF-…» : surfaces extérieures
des différents volumes fermés
o « INTF-… » : surfaces à
l’interface entre les corps

84
DEFINITION DE DOMAINES

Illustration de la notion de surface « EXTF-… » et « INTF-… »

INTF-Inlet-Grappe
EXTF-Inlet (gris)
(gris)

85
AFFECTATION DES MATERIAUX
Définir les matériaux des différents volumes
Sélectionner le volume souhaité

Cliquer sur le bouton


« Material… »

Renommer le volume
Définir la nature du volume:
• Alloy (alliage)
• Mold (moule, noyau, broche)
• Core Blowing (Soufflage noyau)

86
AFFECTATION DES MATERIAUX
Définir les matériaux des différents volumes

Choisir la base de données matériaux


souhaitée :
• Standard database : BdD quikcast
• User database : BdD personnel

Sélectionner le matériau adapté puis


cliquer sur « OK »

Réitérer l’opération pour l’ensemble


des volumes

87
MAILLAGE VOLUMIQUE

Maillage volumes finis


Maillage surfacique Maillage volumique

Le découpage en volumes finis consiste à découper la pièce en une


multitude de parallélogrammes de dimensions différentes.

88
MAILLAGE VOLUMIQUE
Génération de la grille: maillage volumes finis
Le schéma suivant décrit en 3 étapes le but de la définition de la grille :

Etape 1 : Grille par Etape 2 : Grille définie Etape 3 : mailles volume


défaut par l’utilisateur fini du modèle.

Les figures suivantes illustrent le mode de représentation en fonction de l’axe choisi :

Axe X Modèle Axe Y Modèle Axe Z Modèle

89
MAILLAGE VOLUMIQUE
Génération de la grille
Les figures suivantes montrent le résultat des différentes combinaisons de l’usage de
l’option : Projeté sur les Surfaces

Projeté inactif Projeté actif Projeté actif


Etendre = 0 Etendre = 2

Cette option sert à obtenir une visualisation claire sur de petites surfaces
90
MAILLAGE VOLUMIQUE
Génération de la grille
Générer un maillage volumique

Cliquer sur l’onglet « 2D/3D Mesh »


« 3D Mesh »

Sélectionner l’onglet « Insert»

Sélectionner la normale des plans à ajouter


Sélectionner le nombre de plans à ajouter

Sélectionner les deux plans délimitant les


plans à ajouter (ils deviennent rouges)
Cliquer sur « Apply »

91
MISE EN DONNEES
Gravité
Sélectionner l’onglet « Cast »
« Gravity Vector/Tilt »
Sélectionner la direction de la
gravité et renseigner sa valeur

Si la direction souhaitée correspond


à celle indiquée par le repère,
cliquer sur le bouton « OK »

92
MISE EN DONNEES
Type de conditions initiales et de conditions aux limites

Domaines Température Thermique


Volumiques Présence fluide
Pression
Hydraulique
Fuite d’air
Filtre
Domaines
Surfaciques Echanges thermiques
Poteyage
Thermique
Lame d’air
Le moule implicite
93
MISE EN DONNEES
Type de conditions initiales et de conditions aux limites
Il existe deux types de conditions :

Les conditions hydrauliques

Arrivée de métal Initial Fluid


Débit Inlet
Pression Pressure
Vitesse Velocity
Déplacement d’un piston (injection) Piston
Perméabilité Permeability
Évent Air Venting
Filtre grille Filter
Filtre mousse céramique Ceramic foam filter
Rugosité de paroi Region roughness

94
MISE EN DONNEES
Type de conditions initiales et de conditions aux limites
Il existe deux types de conditions :

Les conditions thermiques

Température Temperature
Coefficient d’échange thermique Heat Transfert Coefficient
Échange thermique avec l’extérieur External Exchange
Moule implicite Implicit Mold
Poteyage Die Coating
Flux de chaleur Heat Flux
Matériau exothermique Exothermic Material
Lame d’air Air Gap
Refroidissement Cooling
Pulvérisation air/eau (sous pression) Die spray
Ouverture du moule Mold Opening

95
MISE EN DONNEES

Principes
 Les conditions initiales et aux limites sont appliquées sur des
domaines volumiques ou surfaciques

 Une condition peut être:


 imposée (indépendante du calcul)
 initiale (dépendante du calcul)

 Toutes les conditions imposées peuvent être définies en fonction du


temps. Il y a interpolation entre les valeurs imposées

 La condition n'existe pas en dehors de la plage de temps où elle est


définie

 Toute surface extérieure qui ne porte pas de condition aux limites est
considérée comme surface de symétrie (flux = 0)
96
MISE EN DONNEES

Conditions minimales pour effectuer un calcul

• Température de coulée
• Présence de fluide
• Mise en charge de l’écoulement
(pression ou vitesse )
Remplissage • Fuite homogène ou tirage d’air
• Pression atmosphérique sur les surfaces
débouchantes
• Température du moule et de l’empreinte
Solidification
• Echange thermique avec l’extérieur
97
MISE EN DONNEES
Mise en charge en coulée gravité
PRESSION
La condition de pression doit s'appliquer sur une surface de
fluide libre et non à l’intérieur du moule. Sa valeur est
équivalente à P =  g h . Lorsqu’une condition de remplissage
en vitesse est utilisée vous devez définir une pression de TEMPERATURE de COULEE
référence = 0 sur une surface libre du domaine ou de définir et PRESENCE FLUIDE
une condition de tirage d’air. Ces conditions s’appliquent au
volume de métal initial (Volume
Conditions de Surfaces et volumes
coulées industrielles nécessaires d’entrée)
C'est une condition limite
Surface : Sentramont Volume entrée imposée en général. On l'utilise
h section de en condition limite initiale en
filet : S coulée basculée.

vue de dessus Surface : Sentosup

Aire de Sentramont = Aire du filet de métal

98
MISE EN DONNEES

Faire échapper l’air


L a m ise à l'air est suffisam m ent large
P Ex : m asselotte

U ne pression P = 0 est im posée au som m et de la surface


Il s'agit d'une pression relative (P = 0 = Patm o)

L 'évent qui laisse éch app er l’air est suffisam m ent étroit
pou r qu’il freine la fu ite
S
U ne condition de tirage d’air est appliquée sur la surface S

Il n'y a aucu ne m ise à l'air libre, l'air s'échapp e par le sable.

U ne condition de fuite hom ogène d’air est appliquée sur la surface


de l’em preinte

99
MISE EN DONNEES
Extraire ou donner des calories
PUISSANCE VOLUMIQUE (ex : réaction exothermique)
Permet d’imposer une puissance (en W/m3)
Elle s’applique à un domaine volumique

FLUX THERMIQUE IMPOSE (ex : brûleurs)


Impose sur une surface extérieure un flux (en W/m3)

ECHANGE IMPOSE (ex : circuit de refroidissement)


Le flux est caractérisé par un coefficient d’échange à la paroi et une
température extérieure. Sa grandeur est en W/m2.K

ECHANGE EXTERIEUR
Le flux échangé est composé d'une part radiative et d'une part
de convection naturelle. Les coefficients à fournir sont l'émissivité
du matériau et la température extérieure.
Un modèle d'échange purement radiatif est aussi disponible.

100
MISE EN DONNEES
Echange avec l’extérieur
La condition revient à imposer un flux surfacique égal à :
1 ,2 5 4 4
    h o  ( T - Te x t ) +      ( T - Te x t )
T e rm e d e T e r m e d it
c o n v e c t io n d e "ra y o n n e m e n t
s u r l'in f in i"
avec h 0 = 2 ,5 1 e t  = 5 ,6 7 .1 0 -8 w / m 2 / K 4

Le premier terme est le flux échangé avec l’air.


Le second terme est le bilan d’énergie émis par la surface.
L’émissivité du corps est caractérisée par le coefficient 
Valeurs types:
Moule sable e = 0.9
Fonte e = 0.9 - 0,8
Aluminium e = 0.15
Poteyage e = 0.1 - 0.4

101
MISE EN DONNEES
Résistance de contact
Quikcast utilise une loi de choc thermique entre l’alliage et le moule. Les résistances
thermiques sont définies ensuite par l’utilisateur.
interface

Maille
Maille xm Xa alliage
moule

  H eq T all  T moule  avec 1 1 1


H eq  H all  H moule

et H  où a =  / Cp
at  erf ( x )
2 at
 conductibilité en W/m.°K

Dans le cas de l’ajout d’une résistance de contact r’ on a :


 = (T all-Tmoule)/R avec R = 1/H+ r’ = Résistance thermique

102
MISE EN DONNEES
Poteyage
Ils sont stockés en base de données (résistance d'accrochage ra et conductivité thermique ).
Produit résistance d’adhérence Conductivité
(m.K. W-1) (m.K. W-1)
DYCOTE_140 2.59E-5 0.706
DYCOTE_32 1.29E-4 0.703
DYCOTE_34 2.60E-4 0.714
DYCOTE_39 2.82E-4 0.865
DYCOTE_5 1.76E-4 0.542
GRAPHITE 1.00E-5 1.05
Il faut les affecter sur des domaines surfaciques propres à chaque type de poteyage et chaque
épaisseur (e).
La résistance d’accrochage est la résistance minimale.
La résistance thermique induite sera prise en compte dans les échanges entre le métal et le
moule.
Le flux de chaleur s’écrit: =(Ts1-Ts2)/(ra + e /)
Il peut arriver que les facettes constituant les
!
domaines surfaciques comportent des trous.
103
MISE EN DONNEES

Fuite d’air homogène


Cette condition est destinée à tenir compte de la perméabilité du sable. Le coefficient
utilisé est calculé à partir de l'indice Per de perméabilité GF.
Cet indice n'est pas défini dans le système international.
Per (S.I.) = 1.69 E-08 Per (G.F.)

1.69 E-08 * Per


Per est lu sur le cadran du perméamètre E=
e

Paramètres à fournir
Théorie : La Perméabilité Per
e = épaisseur moyenne du moule en cm indique le volume d’air en cm3
Per (G.F.) qui passe à travers une colonne
de sable en un temps donné.
La formule est :
Cette condition s'applique sur des surfaces en contact
! avec l’empreinte P : Perméabilité ( SI )
V : Volume d’air
h : hauteur de sable
S : section de sable
p : pression appliquée
t : temps

104
CONDUITE DES CALCULS

CONDITIONS D’ARRET DE CALCULS

Conditions d’arrêt de la phase de remplissage

o Temps de remplissage (temps physique)


o Pourcentage de la cavité remplie

Conditions d’arrêt de la phase de solidification

o Temps de solidification
o Seuil de température

105
CONDUITE DES CALCULS

Fichiers
La terminologie des noms de fichier
chaque module a ces propres fichiers :
- *.Mxx génération de maillage.
- *.Rxx séquence de remplissage
- *.Sxx séquence de solidification
- *.Pxx module défauts

Le fichier cas contient le nom de l’étude et les noms des versions de l’étude.

Les fichiers *.MIF (dans le dossier Etude) et *.PHY, *.RIM, *.SIM,*.SYN


(dans le sous dossier Version) peuvent être lus avec WORPAD ou Bloc-notes.

106
CONDUITE DES CALCULS

Fichiers
< ENTREE mailleur volumique > SORTIE mailleur volumique

Fichier Géométrique Information sur le maillage


- *.ICA - *.MIF
Fichier Surfaces Air-Vent Description du maillage
- *.MTA - *.MCO
Définition de la grille - *.MTR
- *.MGR Maillage volumique
- *.MGE
- *.M00
- *.MPB

107
CONDUITE DES CALCULS

Fichiers
< ENTREE pour le solveur > SORTIE du solveur

Fichier Maillage Information sur le calcul


-*.MGE - *.*IM
-Nn - *.PEX
Fichier Matériaux Fichier Résultats
- *.PHY - *.*AR
Consigne de calcul - *.SS
SS22
- *.*DI Fichiers de redémarrage
- *.*S
*S11
- *.*SA
- *.*RE
Fichiers de courbes
- *.*EV
108
CONDUITE DES CALCULS

Fichiers
Quikcast
Geo1.unv Fichiers (maillage surfacique) de la
Geo2.stl géométrie à importer
Geo3.ica

/Etude
Fichier d’entrée du pré-processeur
Etude.pmf
Etude.ICA
Etude.MCO Fichier d’entrée du post-processeur
Etude.MGE
….
• Etude.M** sont des fichiers résultats de maillage
/Version
• Etude.S** sont des fichiers résultats de solidification
Etude.*AR • Etude.M** sont des fichiers résultats de remplissage
….

109
VISUALISATION DES RÉSULTATS

Le maillageMenu : Resultats / Resultats de maillage

Ce menu donne principalement


les porosités volumiques générées
par le mailleur volumique.

• Volume
• Eléments isolés

110
VISUALISATION DES RÉSULTATS

Le remplissage
• TAUX DE REMPLISSAGE
• TEMPERATURE
• FRONT DE METAL
• VITESSE
• FRACTION SOLIDE

111
VISUALISATION DES RÉSULTATS

La solidification
Menu : Resultats / Remplissage/Solidification

• FRACTION LIQUIDE
• TEMPERATURE
• RETASSURE
• FRACTION SOLIDE

• POCHES LIQUIDES

112
VISUALISATION DES RÉSULTATS
Données pour la retassure
Le calcul de retassure s'appuie sur :
 la contraction entre l'état liquide et la fin de solidification,
 la fraction solide critique de fin d'alimentation en masse
 la fraction solide critique de fin d'alimentation interdendritique

Ces deux derniers paramètres ont été entrés avant le calcul de solidification.
Le premier paramètre va piloter le volume de la retassure, il est connu par
l'intermédiaire des résultats obtenus sur des coulées d'éprouvettes par
exemple.
Exemple: Fontes
La contraction à prendre en compte est environ 1,5 % puisque le gonflement
est déduit de la contraction du début de solidification (cas plutôt typique d'un
moule rigide).
113
VISUALISATION DES RÉSULTATS
Retassures
Menu : Resultats / Remplissage/Solidification

114
VISUALISATION DES RÉSULTATS

Synthèse de la solidification Menu : Resultats / Process Synopsis

Visualise les variables stockées au cours du calcul :


- les isotemps d'atteinte du solidus,
- les isotemps d'atteinte :
. de la fraction solide critique
. du liquidus
. du solidus –x °C
. du début du palier eutectique
- gradients thermiques locaux par rapport à la maille
voisine la plus chaude en début de palier eutectique
(GEC)
- gradients thermiques locaux par rapport à la maille
voisine la plus chaude au solidus –x °C (GSC)
- vitesses de refroidissement locales au solidus –x °C

115
VISUALISATION DES RÉSULTATS
Les vecteurs vitesse

116
VISUALISATION DES RÉSULTATS

 Les courbes
Menu: Résultats /Trace de courbes

117
ANALYSE DES RÉSULTATS

Simulation

Analyse des résultats

118
Merci de votre attention

119

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