Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1
Solutions
on obtient
f0 eω(x−1) e−ωx
y(x) = − −ω
+ −ω
− cos(πx) .
π2 +ω 2 1−e 1−e
Pour finir, considérons le cas f (x) = U(x). En raisonnant de la même manière (voir (3) et (4)),
on obtient, sachant que L(U(x)) = 1/p
1 1
L(y(x)) = +λ 2
p(p2 − ω 2 ) p − ω2
2
On écrit
1 a b c
= + +
p(p2 − ω 2 ) p p−ω p+ω
1 A B
= + .
p2 − ω 2 p−ω p+ω
1 1 λ
a=− , b=c= , A= , B = −A,
ω2 2ω 2 2ω
d’où
1 1 1 1 1 λ h 1 1 i
L(y(x)) = − + + + −
ω 2 p 2ω 2 p + ω p − ω 2ω p − ω p + ω
et ensuite
1 1 λ ωx
y(x) = − + (eωx + (e−ωx ) + (e − e−ωx ).
ω2 2ω 2 2ω
En faisant maintenant x = 1 dans l’égalité ci-dessus et en tenant compte de la condition y(1) = 0,
on obtient
1 1 λ ω
(6) − + (eω + e−ω ) + (e − e−ω ) = 0,
ω2 2ω 2 2ω
d’où
2 − eω − e−ω e2ω − eω + 1 eω − 1
λ= = − = − .
ω(eω − e−ω ω(e2ω − 1 ω(eω + 1
En remplacant dans (6) λ par sa valeur, on obtient
1 h 1 ωx −ω(x−1)
i
y(x) = − 1 + (e + e ) .
ω2 eω + 1
Exercice 2. On procéde de la même manière que l’exericice 1. On applique à l’équation (1) la
transformation de Laplace. Compte tenu de la condition y(0) = 0, on obtient
on a
q0 q1 − q0 − π p
(2) L(f (x)) = q0 L(U(x)) + (q1 − q0 )L(U(x − π/2)) = + e 2 .
p p
3
D’où
x 1 π λ x
y(x) = q0 1 − cos U(x) + (q1 − q0 ) 1 − cos x− U(x − π/2) + sin .
2 2 2 2 2
Comme y(π) = 0, en faisant x = π dans l’expression ci-dessus de y(x), on obtient
λ 1 q0
= q1 √ − 1 − √ ,
2 2 2
et en remplacant cette valeur de λ dans y(x), on obtient la solution de notre problème aux limites
(1) et (2)
x 1 π 1 q0 x
y(x) = q0 1 − cos + (q1 − q0 ) 1 − cos x− U(x − π/2) + q1 √ − 1 − √ sin
2 2 2 2 2 2
Comme on peut le voir, la solution y(x) est définie par morceaux qui, au point d’abscisse π/2
(milieu du segment [0, π]), ont même valeur et même dérivée perimière. En effet, on a
q0
q0 1 − cos x2 + q1 √1 − 1 − √ sin x2 si 0 ≤ x ≤ π2
2 2
y(x) = q0
q0 1 − cos x + (q1 − q0 ) 1 − cos 1 x − π + q1 √12 − 1 − √ sin x2 si π2 ≤ x ≤ π
2 2 2 2
qd q(l − d)
f (x) = − x si 0 < x < l − d, f (x) = − (l − x) si l − d < x < l.
l l
On pose
fa 1
(3) ω2 = , g(x) = f (x)
α α
et on récrit l’équation (1) sous la forme plus commode
avec, bien entendu les mêmes conditions aux limites (2). On applique maintenant à l’équation (1)’
la transformation de Laplace. Compte tenu de la condition y(0) = 0, on obtient
qd q(l − d) qd
g(x) = − xU(x) + − (l − x) + x U(x − (l − d)).
l l l
4
Comme
q(l − d) qd
− (l − x) + x = q(x − (l − d)
l l
qd
g(x) = − xU(x) + q[x − (l − d)]U(x − (l − d))
l
d’où
qd qd
L(g(x)) = L − xU(x) + L((x − (l − d))U(x − (l − d)) = − L(x) + qL((x − (l − d))
l l
et donc
qd 1 q
(5) L(g(x)) = − + 2 e−(l−d)p .
l p2 p
De (4) et (5) on tire
λ qd 1 q
L(y(x)) = − + 2 2 e−(l−d)p .
p2 +ω 2 l p (p + ω ) p (p + ω 2 )
2 2 2
Puisque
1 1 1 1
= −
p2 (p2 + ω) ω 2 p2 p2 + ω 2
on a
λ ω qd 1 1 q 1 1
L(y(x)) = − − + − e−(l−d)p .
ω p2 + ω 2 lω 2 p2 p2 + ω 2 ω 2 p2 p2 + ω 2
D’où
λ qd 1 q 1
y(x) = sin(ωx) − 2 x − sin(ωx) + 2 x − (l − d) − sin(ω(x − (l − d))) U(x − (l − d)).
ω lω ω ω ω
Pour finir, il reste à déterminer la constante λ en utilisant la condition y(l) = 0. En effet, en faisant
x = l dans l’expression ci-dessus de y(x), on obtient
λ q sin(ωd) qd
= 3 − 3,
ω ω sin(ωl) lω
et en remplacant cette valeur de λ dans y(x), on obtient la solution de notre problème aux limites
(1) et (2)
h q sin(ωd) qd i qd 1
y(x) = 3
− 3 sin(ωx) − 2
x− sin(ωx)
ω sin(ωl) lω lω lω
q 1
+ 2
x − (l − d) − sin(ω(x − (l − d))) U(x − (l − d))
ω ω
Comme on peut le voir, la solution y(x) est définie par morceaux qui, au point d’abscisse l − d,
ont même valeur et même dérivée perimière. En effet, on a
q sin(ωd) qd
ω 3 sin(ωl) sin(ωx) − lω 2 x si 0 ≤ x ≤ l − d
y(x) =
q sin(ωd) sin(ωx) − q sin(ω(x − (l − d))) − q(l − d) (l − x) si l − d ≤ x ≤ l
ω 3 sin(ωl) ω3 lω 2
Puisque
q sin(ωd) q
sin(ωx) − sin(ω(x − (l − d))
ω 3 sin(ωl) ω3
q sin(ωd)
= sin(ωd) sin(ωx) − sin(ωl) sin(ω(x − (l − d)))
ω 3 sin(ωl)
5
et grâce aux fromules trigonométriques,
Dans le cas particulier où la charge est appliquée au milieu de la poutre, donc d = l/2, la
ligne élastique de la poutre est symétrique et on peut donc considérer que la partie gauche de la
déformation, c’est-à-dire
q sin(ωd) qd
(7) y(x) = sin(ωx) − 2 x 0 ≤ x ≤ l − d avec d = l/2.
ω 3 sin(ωl) lω
Le déplacement maximun ymax dans ce cas est obtenu en remplacant tout simplement x = d = l/2
dans (7), ceci nous donne
q sin(ωd) ql
ymax = y(l/2) = sin(ωx) − − 2
ω 3 sin(ωl) 2ω
Puisque sin(ωl) = 2 sin(ωl/2) cos(ωl/2), on a
q h ωl ωl i
ymax = tg − .
2ω 3 2 2
Quant au moment de flexion maximal, il est donné par
L(y (4) (x)) = p4 L(y(x)) − p3 y(0) − p2 y 0 (0) − py 00 (0) − y 000 (0) = αL(q(x))
En posant
y 00 (0) = λ, y 000 (0) = µ
(on déterminera plus tard ces deux constantes) et en tenant compte des conditions y(0) = 0 et
y 0 (0) = 0, de l’égalité ci-dessus on tire
(1) p4 = λp + µ + αL(q(x)).
6
Cas 1 : q(x) = q0 où q0 est une constante.
Dans ce cas,
q0
L(q(x)) =
p
de sorte que
λ µ αq0
L(y(x)) = + 4+ 5 .
p3 p p
D’où
λ 2 µ 3 αq0 4
y(x) = x + x + x
2 6 24
Pour finir, il nous reste à déterminer les deux constantes λ et µ en utilisant les conditions y(l) = 0
et y 0 (l) = 0. Comme
µ αq0 3
y 0 (x) = λx + x2 + x
2 6
alors
λ µ αq
l2 + l3 + 0 l4 = 0
2 6 24
λl + µ l2 + αq0 l3 = 0
2 6
d’où l’on tire
αq0 2 αq0
λ= l , µ=− l.
12 2
Ainsi l’unique solution du problème aux limite (1) et (2) est donnée par :
αq0 2 2
y(x) = (l x − 2lx3 + x4 ).
24
Le déplacement maximal ymax dans ce cas est obtenu en faisant tout simplement x = l/2 dans
l’expression y(x). On obtient
αq0 l4
ymax = y(l/2) = .
384
Quant au moment de flexion maximal Mmax , il est donné par
1 q0 l2
Mmax = − y 00 (l/2) = .
α 24
Cas 2 : q(x) = q0 δ(x − l/2).
7
d’où on tire
αq0 αq0
λ= l µ=−
8 2
et par suite l’unique solution du problème aux limite (1) et (2) est :
αq0 h l 2 1 3 1 l 3 i
y(x) = x − x + x− .
2 8 6 3 2
Dans ce cas aussi
αq0 l3 1 q0 l
ymax = y(l/2) = , Mmax = − y 00 (l/2) = .
192 α 8
Cas 3 :
l l
q(x) = 2q0 si 0 ≤ x ≤ , q(x) = q0 si ≤ x ≤ l.
2 2
En écrivant q(x) à l’aide de la fonc tion unité sous la forme
on a l
2q0 e− 2 p
L(q(x)) = 2q0 L(U(x)) − q0 L(U(x − l/2)) = − q0 .
p p
Ainsi, en procédant de la même manière que dans les deux premiers cas, on a obtient
λ µ 2αq0 αq0 l
L(y(x)) = 3
+ 4 + 5 − 5 e− 2 p
p p p p
d’où
x2 x3 x4 αq0
y(x) = λ + µ + αq0 − (x − l/2)4 U(x − l/2)
2 6 12 24
La fonction inconnue y sera donc complètement déterminée quand nous connaı̂trons les constantes
λ et µ. Elles seront obtenues en utilisant les conditions y(l) = y 0 (l) = 0 qui donnent
αq0 4 αq0 l4
λ µ
l2 + l3 + l − =0
2 6 12 24 16
3
λl + µ l2 + αq0 l3 − αq0 l = 0
2 3 6 8
On tire
39 19
λ=− αq0 l2 , µ= αq0 l,
64 32
et donc
αq0 h 39l2 2 19l 3 4 4 8 i
y(x) = − x + x + x − (x − l/2)4 U(x − l/2) .
8 16 24 3 3
On voit qu’elle se compose de deux polynômes du quatrième et du troisième degré qui, au pont
d’abscisse l/2 (milieu de la poutre), ont même valeur et mêmes dérivéées perimière, seconde et
troisième
∂2u ∂2u
(1) − = 0, a < x < b, t>0
∂t2 ∂x2
avec les conditions aux limites
8
et les conditions onditions initiales
∂u
(3) u(0, x) = u0 (x), (0, x) = u1 (x) pour tout a < x < b.
∂t
Cas 1.
π
(4) f (t, x) = 0, u0 (x) = sin( x), u1 (x) = 0, a = 0, b = l.
l
En appliquant la transformation de Laplace à l’équation (1) on obtient
∂u ∂2
(5) p2 L(u(t, x)) − pu(0, x) − (0, x) − L(u(t, x)) = L(f (t, x)).
∂t ∂x2
Si on pose pour tout x fixé L(u(t, x)) = yp (x), en considérant les conditions initiales (3) (voir aussi
(4)), de (5) il vient
π
(6). p2 yp (x) − yp00 (x) = p sin( x) 0<x<l
l
Puisque u(t, 0) = u(t, l)) = 0, on a
et donc
p π
yp (x) = Aepx + Be−px + π2
sin x .
p2 + l2
l
Pour finir, il nous reste à déterminer les constantes A et B en utilisant les conditions aux limites
(7). En faisant x = 0 et x = l dans l’expression ci-dessus de yp (x), on trouve
ce qui donne A = B = 0. Donc la seule soultion du problème aux limites (6) et (7) est donnée par
p π
yp (x) = π2
sin x .
q2 + l2
l
9
car
∂u π π π
(t, x) = − sin t sin x
∂t l l l
Verifiant maintenant que u(t, x) satisfait à l’équation (1) avec f (t, x) = 0. Des calculs simples nous
donnent
∂2u ∂2u π2 π π π2 π π
2
− 2
= − 2 sin t sin x + 2 sin t sin x = 0
∂t ∂x l l l l l l
Cas 2. Nous considérons ici l’équation (1) avec les conditions aux limites et initiales (2) et (3)
dans le cas
π
(8) f (t, x) = sin t sin x , u0 (x) = 0, u1 (x) = 0, a = 0, b = l.
l
Puisque
π π 1 π
L(f (t, x)) = L(sin t sin x ) = sin x L(sin t) = 2 sin x ,
l l p +1 l
dèune manière analogue au premier cas, avec les mêmes on obtient le problème aux limites suivant
1 π
(9) −yp00 (x) + p2 yp (x) = sin x , 0 < x < l, yp (0) = yp (1) = 0.
p2 +1 l
où, rappelons le, yp (x) sest l’image de u(t, x), c’est-à-dire yp (x) = L(u(t, x)).
On sait que toute solution yp (x) de (9) s’écrit : yp (x) = y0 (x) + z(x) où y0 (x) est la solution
générale de l’équation (9) sans second membre et z(x) une solution particulière de l’équation
complète. Puisque le polynôme caracrtétistique −r2 + 1 posséde deux racines réelles distinctes,
y0 (x) = Aepx + Be−px où A et B sont deux constantes réelles. Quant à z(x), on la cherchera de
la forme : z(x) = a sin πl x . Des calculs simples donnent
1 π
z(x) = sin x =.
(p2 + π 2 l2 )(p2 + 1) l
Ainsi
1 π
yp (x) = Aepx + Be−px + π2
sin x
(p2 + l2 )(p
2 + 1) l
et en faisant x = 0 et x = l dans l’expression ci-dessus de yp (x), on obtient sachant que yp (0) =
yp (l) = 0
A + B = 0 et Aepl + Be−pl = 0 =⇒ A = B = 0,
donc
1 π
(10) yp (x) = π2
sin x .
(p2 + l2 )(p
2 + 1) l
1 1 h 1 1
(10) π2
= 2 π2
− ,
(p2 + l2 )(p
2 + 1) 1 − πl2 p2 + l2
p2 + 1
l2 l π π
u(t, x) = 2 2
sin t − sin t sin x .
l −π π l l
De manière analogue, on peut facilement vérifier que u(t, x) est l’unique solution de l’équation (1)
avec les conditions aux limites et initiales (2) et (3) dans les cas (8).
10