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GÉOMÉTRIQUES
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TOLÉRANCES GÉOMÉTRIQUES
Ce cours est en grande partie issu du Guide des Sciences et Technologies Industrielles.
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I – Inscriptions normalisées
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II – Tolérances de forme
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III – Tolérances d’orientation
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IV – Tolérances de position
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V – Tolérances de battement
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VI – Éléments tolérancés
Un élément tolérancé est un élément non idéal. C’est en général l’élément réel lui-même, une partie de
celui-ci ou un élément élaboré à partir de celui-ci.
C’est l’élément sur lequel une tolérance est appliquée, c’est-à-dire qu’il doit être situé à l’intérieur
d’une zone de tolérance afin de satisfaire une condition de conformité.
Convention : dans ce document, les éléments tolérancés et les surfaces réelles correspondantes
seront en rouge.
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VII – Références spécifiées
1. Définitions
L’élément pointé par le triangle noirci est la référence spécifiée. C’est un élément idéal (élément
géométriquement parfait) construit à partir d’une surface réelle appelée surface de référence.
REMARQUE :
les tolérances linéaires et les tolérances géométriques de forme ne nécessitent pas de référence
spécifiée puisqu’il s’agit d’un tolérancement intrinsèque (elles se suffisent à elles-mêmes).
Convention : dans ce document les références spécifiées et leurs surfaces réelles correspondantes
seront en bleu.
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Référence spécifiée commune
Dans le cas d’une référence spécifiée commune, la surface de référence réelle à prendre en compte
est l’ensemble des surfaces pointées.
Exemple 1 : Coaxialité
La surface de référence est l’ensemble des surfaces réputées
cylindriques de même diamètre nominal pointées en A et en
B.
La référence spécifiée est donc l’axe idéal d’un cylindre
idéal tangent extérieur matière minimisant les écarts, à la
fois de la surface réelle réputée cylindrique pointée A et
celle pointée B.
Exemple 2 : Symétrie
Les surfaces de référence sont les quatre surfaces réputées
planes (coplanaires deux à deux).
La référence spécifiée est donc le plan médian des deux
plans idéaux, associés l’un aux surfaces A et B de gauche,
et l’autre aux surfaces A et B de droite.
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VIII – Exigence d’enveloppe
1. Notion d’enveloppe
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2. Diamètre d’un arbre avec exigence d’enveloppe
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IX – Exigence du maximum de matière
L’objectif de cette exigence est de pouvoir assembler un arbre dans un alésage cylindrique, à
moindre coût.
L’exigence d’enveloppe permet déjà d’assurer cet assemblage de façon sûre, mais il est trop
restrictif car il exclu des cas où l’arbre et l’alésage pourraient être assemblés. L’exigence du
maximum de matière permettra d’augmenter certaines tolérances (dans le cas où la dimension réelle
n’est pas à son maximum de matière) et donc de diminuer le coût de fabrication de cette tolérance.
Concrètement, l'exigence de maximum de matière est utilisée pour des assemblages avec plan
prépondérant et centrage court (afin de s'assurer que le contact plan se fera, et que l'arbre entrera
dans l'alésage). Pour un assemblage à centrage long, l'exigence de l’enveloppe de matière suffit.
Pour contrôler une exigence d’enveloppe ou une exigence de maximum de matière, on utilise un
gabarit (arbre ou alésage dont le diamètre est très précis), en plus des tolérances dimensionnelles :
- Pour vérifier l’exigence d’enveloppe, il faut que le gabarit puisse pénétrer entièrement
- Pour vérifier l’exigence du maximum de matière, il faut non seulement que le gabarit pénètre
entièrement, mais aussi que le contact plan prépondérant se fasse.
1. Principe
¨ Etat au maximum de matière : lorsque toutes les dimensions locales sont maximales (ici : d i = 20,2).
¨ Etat virtuel : enveloppe des états au maximum de matière en géométrie parfaite, avec la prise en
compte de toutes les tolérances géométriques.
Ici, la tolérance géométrique à prendre en compte est la perpendicularité (de tolérance t = 0,3).
L’état virtuel est alors un cylindre parfait de diamètre 20,5 (DMaxi + t), dont l’axe est
perpendiculaire au plan de référence A.
Pour un alésage, l’état virtuel est un alésage cylindrique de diamètre (Dmini – t) dont l’axe
est perpendiculaire au plan de référence.
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2. Diagramme dynamique de la tolérance
La tolérance géométrique admissible dépend du diamètre réel maximal atteint par l’ensemble des
bipoints tolérancés en maximum de matière :
3. Exemple 1
Diamètre maxi réalisé Gain obtenu Nouvelle tolérance de rectitude Diamètre de l’enveloppe
50,00 0 0,20 50,20
49,95 0,05 0,20 + 0,05 = 0,25 50,20
49,90 0,10 0,20 + 0,10 = 0,30 50,20
49,85 0,15 0,20 + 0,15 = 0,35 50,20
49,80 0,20 0,20 + 0,20 = 0,40 50,20
4. Exemple 2
A
0,3
0,4
19,8 20,2
Diamètre réel maximal d
5. Exemple 3