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La cotation définit les défauts géométriques admissibles d’une pièce

tout en respectant le bon fonctionnement d’un mécanisme. Pour


décrire ces caractéristiques géométriques, le langage de cotation ISO
est aujourd’hui adopté par les industriels.

Ce langage est devenu un moyen de communication


incontournable entre les différents intervenants du cycle
conception-production-contrôle.

Les normes ISO 14660-1 et 14660-2 de 1999 apportent


un vocabulaire très précis sur l’ensemble du concept GPS
(spécification géométrique des produits).

Elles regroupent sous forme de matrices (tableaux) les


différentes normes. La rigueur des définitions des normes
permet d’établir des documents contractuels entre les
différents partenaires (donneurs d’ordres, sous-traitants…).

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2.1 Règles générales (ISO 2768-1 et 2) :

Toutes les cotes et les tolérances sont exprimées en mm


(sauf les états de surfaces qui sont en micromètre).
Toutes les cotes non tolérancées et non encadrées sont
considérées comme soumises aux tolérances générales spécifiées
sur le dessin ou définies par cette norme.

Les cotes sans IT, ni encadré doivent respecter les tolérances


générales.

25
 (25±0,2 ) ISO 2768- mK

4
  2.2 Principe de l’indépendance (ISO 8015-1985,§7.2)

C’est le principe fondamental de lecture d’un dessin :


chaque exigence dimensionnelle ou géométrique spécifiée sur un
dessin doit être respectée en elle-même (indépendamment des
autres spécifications),

sauf si une relation particulière est spécifiée par des modificateurs :


E , L , M et P ou des commentaires . Ceux-ci peuvent être

employés pour créer des liaisons entre les spécifications).

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2.3. Indications sur le dessin :

Les dessins pour lesquels le principe de l’indépendance et les


tolèrances générales s’applique, doivent être identifiés par une
indication près ou dans le cartouche.

Tolérancement ISO 8015


Tolérances générales ISO 2768- mK*

Symboles (m : minuscule pour le dimensionnel et K majuscule pour le géométrique) qui définissent la
classe de précision des tolérances de la cotation du dessin.

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2.4. Les normes ISO proposent deux modes de tolérancement:

• le tolérancement dimensionnel: Toutes les dimensions locales


doivent respecter l’intervalle de tolérance;
 bilimite : 40±0,1 
Cote cible
 unilimite :


38 MAXI 

• le tolérancement géométrique : Ø 0,1  Ø 0,1 A

l’élément
par zonetolérancé doit être
de tolérance compris
(bilimite) : dans une zone de tolérance;
Ø 20,04

La pièce doit État virtuel


respecter une 0

Ø 20-0,2
frontière  Ø 0,04 M A
A
appelée état virtuel.

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3. Dimensions et tolérances.

40±0,1 

S 8
Dimensions
d5
locales
d1 d3
d4 mesurées
d2
3.1. Dimensions locales. d3
d2 selon les
d1 « diamètres »

Direction générale
Cote mini ≤ di ≤ Cote maxi
La base du tolérancement dimensionnel est la notion de dimension locale.

Elle permet de tenir compte des défauts géométriques des pièces dans
la définition des cotes.

Une dimension locale est mesurée entre deux points face à face.

En pratique, une dimension locale peut-être mesurée à l’aide d’un


micromètre à deux touches « face à face ». Les écarts géométriques
des pièces réelles étant faibles devant les dimensions des pièces,
l’incertitude sur la direction de mesure n’a pas d’influence sur celle-ci.

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La norme ISO 14660-2 1999, précise la définition des dimensions
locales :

• Sur un cylindre :

les diamètres sont mesurés selon une droite qui coupe l’axe du
cylindre théorique défini par le critère des moindres carrés
et qui est perpendiculaire à cet axe.

• Pour un parallélépipède :

la dimension locale est mesurée selon une direction


perpendiculaire à deux plans parallèles définis selon le critère
minimisant les moindres carrés sur l’ensemble des deux
surfaces réelles.

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3.2. Définition d’une cote (ISO 8015 1985, § 5.1.1)

Une cote est conforme : si toutes les dimensions locales di sont


comprises dans l’intervalle de tolérance.
40±0,2 39,8 ≤ di ≤ 40,2
Les deux écritures suivantes sont parfaitement équivalentes:
0,1
30 30,05  
0

3.3. Cote unilimite


La norme ne définit pas clairement la notion de cote maxi ou mini.
L’usage fréquent nécessite une définition déduite des notions de cote et de
dimensions locales:
pour une cote maxi => il faut: di ≤ cote maxi,
pour une cote mini => il faut : cote mini ≤ di.

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4. Cote avec l’exigence de l’enveloppe.

40±0,1  E

S 12
Exigence de l’enveloppe

4.1. Définition :

Une cote est conforme si toutes les dimensions locales sont comprises
dans l’intervalle de tolérance. On ajoute une condition supplémentaire
appelée exigence de l’enveloppe, notée par le modificateur entouré

L’exigence de l’enveloppe n’est possible que pour les


cylindres complets ou des plans parallèles «face à face ».

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40,2
di 39,8 ≤ di ≤ 40,2 di

40 ± 0,2 E

On utilise l’exigence de l’enveloppe pour des ajustements simples


cylindriques ou prismatiques , afin de garantir une condition d’assemblage.
 La cote 40 ± 0,2 est respectée .

40 ± 0,2 E 39,8 ≤ di ≤ 40,2 et la pièce ne doit pas dépasser son

enveloppe au maximum de matière

La condition est-elle respectée?

 La cote 40 ± 0,2 E n’est pas respectée car l’exigence de


l’enveloppe n’est pas satisfaite.

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Le montage est garanti si D≥d

øD E ød E

 Pour un cylindre : l’enveloppe est définie par un cylindre


parfait dont le diamètre est égal au diamètre maxi pour un arbre
ou au diamètre mini pour un alésage.

L’exigence de l’enveloppe est utilisée pour garantir la montabilité


des pièces au sein des assemblages.

L’exigence de l’enveloppe impose de manière implicite une valeur


limite au défaut de forme.

Pour des pièces prismatiques, l’enveloppe est définie par deux


plans parallèles distants de la cote maxi pour un lardon et de la
cote mini pour une rainure.

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4.2. Méthode de lecture d’une cote :
Toutes les dimensions locales doivent être comprises dans
l’intervalle de tolérance : di mini ≤ di ≤ di maxi

Arbre ou lardon Alésage ou rainure

La surface réelle doit pouvoir être La surface réelle doit pouvoir


contenue dans son enveloppe de contenir son enveloppe de dimension
dimension égale à la cote maxi égale à la cote mini.

Condition de montage Arbre-Alésage Condition de montage lardon-rainure

Cours_CPGE_TSI_2008 16
L’exigence de l’enveloppe ne peut être employée avec une cote
unilimite que si la cote définit la dimension au maximum de
matière.

 pour un arbre, 20 maxi E

 pour un alésage, 20 mini E

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5. Spécifications géométriques:
tolérancement par zone de tolérance.

 Ø 0,1 A

S 18
5.1. Les spécifications sont classées en cinq catégories.

 les spécifications de forme sont intrinsèques à la surface.


 les spécifications d’ orientation ne définissent pas la position
des surfaces.
 les spécifications de position définissent les zones dans
lesquelles doivent se trouver les surfaces réelles ;
 les spécifications de battement intègrent les défauts de forme
et de position mais pas les dimensions;
 les spécifications de lignes et de surfaces quelconques définissent
la tolérance de forme de la surface lorsqu’il n’y a pas de référence.
Mais, elles peuvent définir une tolérance d’orientation ou de
position, suivant le système de références utilisé et la présence
ou non de dimensions théoriquement exactes sur la figure (cotes
encadrées).
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5.2. Tableau des symboles des spécifications géométriques :
Forme Orientation Position
Désignation Désignation Désignation
Symbole Symbole Symbole

Parallélisme Localisation
Rectitude ‖ 
Circularité Perpendicularité Concentricité
⊥ ◎
Inclinaison Coaxialité
Planéité ∠ ◎
Cylindricité Symétrie

Ligne
quelconque
Surface
quelconque

Battement Battement simple Battement total

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5.3. Les notions de base sont les suivantes:
L’ordre décroissant des tolérances est le suivant : tf<to<tp
• tolérance de position de la surface (tp);  0,6 A

• tolérance d’orientation de la surface (to); // 0,1 A

• tolérance de forme de la surface  (tf);  0,03

• état de surface : (ondulation, rugosité, arrachement). Ra 3,2


Position Élément tolérancé
nominale
Zone de tolérance de forme 
Zone de tolérance d’orientation //
Zone de tolérance de position

Référence spécifiée
21
Mobilités des zones.
Tolérance de position  Chaque zone est
Tolérance d’orientation // limitée par la
 précédente
Tolérance de forme

Position Zone de tolérance 0,6


nominale Zone de tolérance 0,1
Zone de tolérance 0,03

Référence spécifiée

Mobilité : Aucune
12 translation
rotations
: zone+ fixée
1 translation
par la cote encadrée.
22
5.4 Principe du tolérance géométrique

Surface Surface
Cadre de Zone de nominale
tolérance Dimension tolérancée tolérance
(réelle) (idéale)
théorique
exacte
0,1

Élément de
référence (réel)

Cadre de Surface de référence


référence spécifiée (parfaite)

Élément idéal « Skin model »

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Remarque : Une tolérance géométrique est toujours appliquée à un élément réel
(sauf pour les surfaces projetées).

La tolérance indique la dimension de la zone à l’intérieur de laquelle


l’élément réel doit être compris (ce n’est jamais une distance !).

 La référence est une surface de forme parfaite associée à


l’élément de référence réel;

 La surface nominale est située à la valeur encadrée (mm) de la


référence;
 la zone de toléranceest un espace limité par deux plans parallèles au
plan de référence distants de 0,1 mm situés symétriquement par
rapport à la surface nominale;
 La surface réelle doit être comprise dans la zone de tolérance.

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5.5. Définitions
Termes Définitions
Partie de la pièce quelle qu’en soit la nature : surface, droite ou point.
Elément Il peut être qualifié de réel, extrait, associé, nominal, intégral ou dérivé.

Élément
réel s’il est une partie de la pièce.

Élément
extrait  s’il est composé de points pris de l’élément réel.

Élément s’il est géométriquement parfait et construit à


associé  partir de l’élément extrait. 

Élément s’il est une partie du modèle géométrique de


nominal définition;
 (parfait)

Élément s’il existe physiquement ;


intégral 
Élément s’il est construit à partir de l’élément intégral.  25
dérivé
Élément spécifié ou
élément tolérancé Élément réel de la pièce dont il faut limiter le défaut.

Élément de Élément réel de la pièce, extrait pour y associer une


référence référence (idéale)

Référence spécifiée Élément théorique parfait associé à l’élément de référence


selon des contraintes et des critères définis par la norme.
Ensemble d’éléments parfaits constituant un référentiel
Système de
pour la définition des positions théoriquement exactes des
références
surfaces tolérancées.
Dimension Cote encadrée (ou angle encadré) définissant la position
théoriquement théoriquement exacte de la surface nominale par rapport
exacte ou cote à la référence spécifiée.
encadrée
Élément parfait situé en position exacte par rapport au
Élément nominal ou
système de références compte tenu des cotes encadrées.
en position exacte

Volume devant contenir l’élément spécifié. La zone peut


être libre (forme), orientée par rapport à une référence
Zone de tolérance
(orientation) ou positionnée et/ou orientée par rapport à
une référence (position) 26
5.6. Méthode de lecture (sans modificateur)

Il est souvent difficile de formuler par une


seule phrase l’ensemble du codage contenu
dans une spécification.
Il est conseillé de procéder en décrivant la
spécification selon la procédure suivante:

27
Lecture de la spécification :
1) Nom de la spécification : localisation, parallélisme...;
2) Surface tolérancée : tous points de la surface ou lieu des centres
des sections ou lieu des milieux des bipoints...
3) Référence : définir son critère d’association :plan minimax, plus petit
cylindre contenant l’arbre, plus grand cylindre contenu dans l’alésage,
plan bissecteur des deux plans tangents. Pour une référence
secondaire ou tertiaire, ajouter la contrainte d’orientation voire de
position par rapport à la référence primaire et, le cas échéant, à la
référence secondaire;
4) Surface nominale : définir la méthode de construction de cette
surface théorique à partir du système de références et des
dimensions théoriquement exactes;
5) Zone de tolérance: définir la forme, la dimension, la position de la
zone de tolérance par rapport à la surface nominale.

La spécification est vérifiée si la surface tolérancée est


contenue dans la zone de tolérance.
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5.7. Cadre de tolérance et convention (ISO 1101-1983)
La convention est basée sur la position de la flèche issue du cadre
de tolérance : Parallélépipède
• Cas (1), (2) et (5) : si la flèche issue du cadre de
(1)
tolérance est directement appliquée sur la surface (3)
ou sur un trait de rappel, l’élément tolérancé est
(2) (4)
directement la surface réelle (élément intégral) ;

•Cas (6) : si la flèche issue du cadre de tolérance


est en face de la cote de diamètre d’un cylindre,
l’élément tolérancé est l’axe du cylindre (élément
dérivé) ;
Cas (3) : si la flèche issue du cadre de tolérance est
en face de la cote définissant la distance entre Cylindre
deux plans parallèles, l’élément tolérancé est la
surface médiane de ces deux plans ; (7)
(5)
(6)
Cas (4) et (7) : si la flèche est positionnée par une
cote encadrée, l’élément tolérancé est limité à la
section ainsi définie, pour désigne par exemple la

Ø
Ø
ligne médiane de la section (4) ou le centre de la
section (7). 29
• Cas (8) et (9)  :
la spécification en zone commune (CZ) (8) s’applique aux deux surfaces
qui doivent être contenues dans une zone unique.
La spécification est définie sur une zone restreinte de l’élément (9).

• Cas (10) : la spécification s’applique à un groupe de surfaces (ici 9 trous).

(8)
CZ (10)
9x
Ø
Zone de
tolérance

(9)

30
6. Les références

S 31
6.1 Cadre de référence et convention (ISO 5449-1981).

Les surfaces utilisées comme référence sont indiquées par une


lettre majuscule (A) ou une lettre doublée (AA).
A
Le pied triangulaire peut être noir ou blanc.

Le nom désigne l’élément de référence (surface réelle).


Il est préférable de placer le triangle à l’extérieur de la surface,
orienté vers l’extérieur de la matière en appui sur la surface ou sur
un trait de rappel.

32
Lecture de référence
Parallélépipède
 A : plan en bout de la pièce,
A B C D
 B : plan supérieur,

 C : plan médian,

 D : droite médiane de la section,

 E: axe du cylindre,

 F: génératrice du cylindre E F G
(dans le plan de la vue),

 G : centre de la section.

Ø
Ø
Cylindre
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6.2 Système de références

- Écriture

Dans de nombreux cas, la mise en position des pièces


fait intervenir plusieurs surfaces réelles.

La spécification géométrique qui positionne une surface fonctionnelle


est indiquée par un système de références.

Le cadre de tolérance comporte la liste des surfaces de


références dans l’ordre de prépondérance des surfaces de
contact.

34
Ø 0,1 A B C

 la référence primaire A : tertiaire


est construite comme une
référence simple; secondaire

 la référence secondaire B : primaire Système


est orientée et éventuellement de
positionnée de manière parfaite, références
par rapport à la référence
primaire;

 la référence tertiaire C :
est orientée et éventuellement positionnée
de manière parfaite par rapport aux deux
précédentes.

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- Les règles de construction

A partir des éléments de référence (surfaces réelles), il faut


construire un repère parfait qui permettra de définir la position
théorique de la surface spécifiée.
Les références sont en position théoriquement exactes (NFE 04 554
1985 § 5.1 et NFE 105-1986 § 3.2.1).
A titre d’exemple, la référence primaire peut être un plan A, la
référence secondaire un plan B perpendiculaire au premier, et la
tertiaire un plan C perpendiculaire aux deux précédents.
Les règles de construction des références secondaire et tertiaire
sont les mêmes que pour les références simples en ajoutant des
contraintes d’orientation (perpendicularité, inclinaison...) et
éventuellement de position.

36
7. Tolérances projetées : P

S 37
Soit la spécification de localisation en zone projetée...
Trait mixte fin à double points

Zone de tolérance projetée


38
Lecture de la spécification :
1)  Nom de la spécification : localisation, perpendicularité... et
ajouter « en zone projetée... » ;
2)  Surface tolérancée : désignation de la surface tolérancée et, si
possible, de l’élément géométrique qui représente le prolongement de
la surface réelle (plan axe...);
3)  Zone projetée : désignation des limites de la zone projetée par
rapport aux surfaces de la pièce;
4)  Référence : plan minimax, plus petit cylindre contenant l’arbre,
plus grand cylindre contenu dans l’alésage, plan bissecteur des deux
plans tangents. Pour une référence secondaire ou tertiaire, ajouter la
contrainte d’orientation voire de position par rapport à la référence
primaire et, le cas échéant, à la référence secondaire;
5)  Surface nominale : définir la méthode de construction de cette
surface théorique à partir du système de références et des
dimensions théoriquement exactes;
6) Zone de tolérance: définir la forme, la dimension et la position de
la zone de tolérance par rapport à la surface nominale.
La spécification est vérifiée si l’élément projeté est contenu dans
la zone de tolérance de la zone projetée.
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8. Application du principe des états virtuels,
tolérancement par frontière . M L

S 40
Tolérancement au maximum M ou au minimum L de matière.

Énoncé du principe. 
Ce principe de tolérencement implique que :
de forme parfaite au
l’état virtuel de l’élément tolérancé
maximum (ou minimum) de matière ne soit pas dépassé.

 L’élément de référence de forme parfaite au maximum


(ou minimum) de matière ne soit pas dépassé.

est toujours un élément parfait de même


 L’état
forme quevirtuel
l’élément tolérancé ou référencé.

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Soit la spécification de perpendicularité au maximum
de matière.

Celle-ci représente la relation entre la dimension D de l’élément


et l’écart t de perpendicularité admissible par rapport à la
position théorique. Une pièce de diamètre D et d’écart de
perpendicularité t, telle que le point (D, t) soit à l’intérieur
de la zone hachurée vérifie la spécification.

0
Ø 16 -0,06
 Ø 0,04 M A
A

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Diagramme de tolérance dynamique

La frontière définie par l’état virtuel est conservée et reste au


diamètre Ø 16,04. Le gain porte sur l’augmentation de la
tolérance de perpendicularité qui est de t= 0,1 si D= 15,94.
t (mm) Écart de perpendicularité

0,1 Zone admissible avec le État virtuel


tolérancement au
maximum de matière Ø 16,04
0,08 Droite d’équation t = -D + 16,04

0,06 Ø 0,04
Zone de tolérance
Ø 0,04
0,04

D (mm)
Diamètre de l’élément
15,94 15,96 16,00 16,04 de forme parfaite

43
Diagramme de tolérance dynamique
0
Ø 16 -0,06
 Ø 0,04 M A
A

t (mm) Écart de perpendicularité

0,1

Ø 16,04
0,08
État virtuel
16,97
0,06
15, Ø 0,04
95
0,04
15,99
D (mm)
Diamètre de l’élément
15,94 15,96 16,00 16,04 de forme parfaite

44
Soit la spécification de coaxialité au maximum de matière.

Calibre de

Ø12,04
contrôle

Ø25

45
Lecture de la spécification :
Décrire la spécification dans l’ordre suivant:
1)   Nom de la spécification : perpendicularité, coaxialité... et ajouter «  à
l’état de maximum ou au minimum de matière... » ;
 
2) Surface tolérancée : la surface réelle;
 
3)    État virtuel : forme parfaite identique à la surface nominale en position
parfaite par rapport au système de références. La dimension de l’état virtuel
est indiquée au tableau (ci-après)
 4)    Référence :
 - Pour une référence sans maxi matière :
matière plan minimax, plus petit cylindre
contenant l’arbre, plus grand cylindre contenu dans l’alésage, plan bissecteur
des deux plans tangents.
- Pour une référence avec maxi matière : La
matière dimension de l’état virtuel est
indiquée au tableau  

La spécification au maximum ou au minimum de matière est


vérifiée si l’état virtuel est respecté.
46
La dimension de l’état virtuel est indiquée au tableau :
Maxi matière Mini matière
type
M L

Arbre d maxi + tolérance d mini — tolérance


Surface
tolérancée
Alésage d mini — tolérance d maxi + tolérance

Arbre d maxi d mini


Surface de
référence
Alésage d mini d maxi

47
Annexes.

S 48
Grille de traitement
Symbole de la Analyse d’une spécification par zone de tolérance
spécification

Éléments non idéaux Éléments idéaux

Type de spécification
Forme Orientation Élément(s)
Élément(s) Référence(s)
Position  Battement de Zone de tolérance
tolérancé(s) spécifiée(s)
référence
……………………………………….

Condition de conformité: Contraintes


orientation et/ou
L’élément tolérancé doit se unique unique simple commune simple
position
situer tout entier groupe multiples système composée par rapport à
dans la zone de tolérance. la référence spécifiée

Schéma
extrait du dessin
de définition

49
EXEMPLE

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