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2ème Année du cycle du baccalauréat

SM- PC BIOF
TA

Cours
R
G

Physique
AO

Chimie Partie 1
U

Physique 1- Ondes mécaniques progressives


IH

2- Ondes mécaniques progressives


périodiques
IC

3- Propagation d’une onde lumineuse


H

Chimie 1- Transformations lentes


et transformations rapides
AM

2- Suivi temporel d’une transformation


Vitesse volumique de la réaction

: Prof TARGAOUI HICHAM


Chimie
Paratt ie 11
TA

Transformations rapides
R

et transformations lentes
G

d'un système chimique


AO

Chapitre 1:
U

- Transformations lentes et transformations


IH

rapides
IC

Chapitre 2 :
H

- Suivi temporel d'une transformation-Vitesse


AM

de réaction

Prof : TARGAOUI HICHAM


PHYSIQUE - 2BAC - SP,SM,SVT
2 BAC : PC - SM Prof : TARGAOUI HICHAM
Rappel
1. Calcul de la quantité de matière
• Système chimique :
Un système chimique est un ensemble d’espèces chimiques susceptibles de réagir entre elles. La
description d’un système chimique nécessite de donner plusieurs informations : la pression, la
température, les espèces chimiques présentes, sous quelle forme (solide s, liquide ℓ, gazeux g ou
TA

en solution aqueuse aq) et en quelle quantité.


• La quantité de matière :
Une mole correspond à 6,02×1023 particules (nombre d’Avogadro). La quantité de matière, notée n
et exprimée en moles de symbole mol. Ainsi, la quantité de matière n d’un échantillon de N entités
R

(atomes, ions, molécules…) est :


N
n=
G

NA
Où NA = 6,02×1023 mol−1 est la constante d’Avogadro.
AO

• Détermination de quantité de matière


 Espèce à l’état solide :
Pour calculer la quantité de matière n (mol) présente dans un échantillon solide de masse m (g) d’un
composé de masse molaire M (g.mol-1), on utilise la relation :
U

m
n=
M
IH

 Espèce à l’état liquide :


Pour une substance à l’état liquide, on peut soit mesurer la masse m de l’échantillon, ce qui revient
au cas précédent, soit mesurer son volume V.
IC

m
Dans ce cas, on utilise la masse volumique ρ du liquide : =
V
On détermine donc la quantité de matière par la relation, en faisant attention aux unités :
H

.V
n=
M
AM

 Espèce à l’état gazeux :


V
La quantité de matière n d’un volume V (en L) de gaz est : n=
Vm
où Vm est le volume molaire des gaz. Par exemple, Vm = 22,4 L.mol-1 dans les conditions
normales de température (0 °C) et de pression (1 atm).
Pour un gaz parfait :

Prof : TARGAOUI HICHAM 1


P est la pression exprimée en Pa

V est le volume exprimé en m
3
P.V
n= 
R .T T la température exprimée en K : T(K) = (C) + 273,15
R = 8, 31 J.K −1 .mol −1est la constante des gaz parfaits

 Espèce dissoute en solution aqueuse :

n = C.V
TA

➢ Concentration massique :
La concentration en masse, également appelée concentration massique et notée Cm, est le rapport de
la masse de soluté msoluté en g par le volume de solution Vsolution en L :
R

msoluté
Cm =
Vsolution
G

La concentration en masse s’exprime donc en g.L−1.


➢ Concentration molaire :
AO

La concentration en quantité de matière, également appelée concentration molaire et notée C, est le


rapport de la quantité de matière de soluté n en mol par le volume de solution V en L :
n
C=
V
U

La concentration en quantité de matière s’exprime donc en mol. L−1.


➢ Relation entre les concentrations en masse et en quantité de matière
IH

msoluté C
En combinant les relations Cm = et m = n  M on montre que : C = m
Vsolution M
• La densité :
IC

 Pour un liquide ou un solide la densité est définie comme le rapport de la masse volumique
du solide ou du liquide par celle de l'eau :
subs tan ce
d= eau = 1 g.cm−3
H

avec
eau
 La densité d'un corps gazeux par rapport à l'air se calcule par le rapport entre la masse
AM

d'un volume donné de ce gaz et la masse du même volume d'air (pris dans les mêmes
conditions de température et de pression).
gaz M gaz
d=  d=
air 29
• Pourcentage massique d’une espèce X dans un mélange :

m(X) m(X) : masse de l'espèce chimique


P = %X =  100
mS mS : masse totale de la solution

Prof TARGAOUI HICHAM 2


2. Rappels d’oxydoréduction :

• Oxydant : est une espèce chimique susceptible de gagner un ou plusieurs électrons.


Ox + ne − ⎯ ⎯⎯
→ Red

 2+ − ⎯⎯
Cu(aq) + 2e ⎯ → Cu(s)

• Réducteur : est une espèce chimique susceptible de perdre un ou plusieurs électrons.
TA

Red ⎯ ⎯⎯→ Ox + ne −


⎯⎯→ Zn (aq) + 2e −
2+
 Zn(s) ⎯

R

• Couple Oxydant/Réducteur :
Le couple Oxydant/Réducteur est l’ensemble formé par un oxydant et par son réducteur
G

conjugué.
Le passage d’un oxydant à son réducteur conjugué ou vice versa est formalisé par une demi -
équation :
AO

Ox Red : ⎯⎯
Ox + ne − ⎯→ Red


 I 2 ( aq ) / I (aq) : I 2 ( aq ) + 2e − ⎯
− → 2 I − ( aq )
⎯⎯

• Oxydation : est une réaction au cours de laquelle une espèce chimique perd un ou plusieurs
électrons. L’oxydation mène à la formation de l’oxydant, c’est donc le réducteur qui s’oxyde.
U

→ Ox + ne−
Oxydation
Red ⎯⎯⎯⎯⎯⎯
IH

• Réduction : est une réaction au cours de laquelle une espèce chimique gagne un ou plusieurs
électrons. La réduction mène à la formation du réducteur, c’est donc l’oxydant qui se réduit.
Ox + ne− ⎯⎯⎯⎯⎯⎯
Réduction
→ Red
• Une réaction d’oxydoréduction : est une transformation chimique mettant en jeu un
IC

transfert d’électrons entre un réducteur Red1 d’un couple Ox1/Red1 vers un oxydant Ox2 d’un
couple Ox2/Red2.
Ox Red : n (Red ⎯ ⎯⎯ → Ox1 + n1e − )

1 1 2 1

H

⎯⎯
→ Red 2 )
 Ox 2 Red 2 : n1 (Ox 2 + n 2e − ⎯

Réaction bilan : ⎯⎯
n 2 Red 1 + n1Ox 2 ⎯ ⎯→ n 2Ox1 + n1Red 2
AM

• Méthode d’équilibrer une demi-équation d'un couple dans un milieu acide :

➢ Équilibrer l’élément chimique autre que l’hydrogène et oxygène :


➢ Équilibrer les atomes d’oxygène O en ajoutant des molécules d’eau H2O :
➢ Équilibrer les atomes d’hydrogène H en ajoutant des protons H+ (en milieu acide).
➢ Équilibrer les charges électriques en ajoutant des électrons.

Prof : TARGAOUI HICHAM 3


 Exemple : Cr2O72- (aq)/ Cr 3+ (aq)
➢ Équilibrer l’élément chimique autre que l’hydrogène et oxygène :

Cr2O72- (aq) ⎯⎯
→ 2Cr 3+ (aq)
⎯

➢ Équilibrer les atomes d’oxygène O en ajoutant des molécules d’eau H2O :
Cr2O72- (aq) ⎯⎯
⎯ → 2Cr 3+ (aq) + 7H 2 0(l)

➢ Équilibrer les atomes d’hydrogène H en ajoutant des protons H+ (en milieu acide).
TA

⎯⎯
Cr2O72- (aq) +14 H + ⎯ → 2Cr 3+ (aq) + 7H2 0(l)

➢ Équilibrer les charges électriques en ajoutant des électrons.
Cr2O72- (aq) +14 H+ (aq) + 6e− ⎯ ⎯⎯ → 2Cr 3+ (aq) + 7H2 0 (l)

R

Chapitre 1 : Transformations rapides et transformations lentes


1. Transformations rapides :
G

Une transformation est dite rapide lorsqu'elle se fait en une durée trop courte pour être suivie
à l’œil ou avec les instruments de mesure usuels disponibles au laboratoire.
 Exemple : Les réactions explosives, les réactions de précipitation, les réactions de
AO

dosage.
2. Transformation lente :
Une transformation lente est une réaction dont l'évolution peut être suivie à l’œil ou avec les
instruments de mesure disponibles au laboratoire.
 Exemple : Les réactions d'oxydoréduction sont souvent lentes
U

3. Facteurs cinétiques :
Le facteur cinétique est une grandeur qui influe sur l'évolution de la vitesse d'une réaction
chimique.
IH

• Influence de la concentration initiale des réactifs :


Lorsque la concentration initiale des réactifs augmente, la vitesse de la réaction augmente.
• Influence de la température :
La vitesse de réaction augmente si la température du milieu réactionnel augmente
IC

• Interprétation microscopique des facteurs cinétiques :


Pour qu’une transformation chimique ait lieu, il faut que les entités chimiques des réactifs
subissent des chocs efficaces.
H

 L’élévation de la température accroit l’agitation thermique, elle augment donc la


fréquence des chocs mais aussi leur efficacité donc augment la vitesse de la réaction.
AM

 De la même façon, si la concentration d’un réactif est augmentée, la probabilité de


trouver une molécule de ce réactif dans le volume du mélange réactionnel augmente
donc la probabilité d’un choc efficace entre ces molécules augmente elle aussi, et
avec elle la vitesse de la réaction
• La trempe chimique
La trempe chimique consiste à ajouter de l’eau glacée à un milieu réactionnel. Cela modifie
deux facteurs cinétiques la température et la concentration des réactifs ce qui bloque
instantanément la transformation. On peut réaliser une trempe chimique en modifiant l’un
des deux facteurs cinétiques seulement.
Prof :TARGAOUI HICHAM
4
2 BAC : PC - SM Prof : : TARGAOUI HICHAM
Chapitre 2 : Suivi temporel d’une transformation - Vitesse de réaction

Le suivi temporel d’une transformation consiste à connaître la composition du système chimique


(mélange réactionnel) à chaque instant, par la détermination de l’avancement x en fonction du temps.
1- Méthodes de suivi :
Diverses méthodes peuvent être utilisées pour suivre l’évolution d’un système chimique.
TA

1-1- Les méthodes physiques :


L'avancement du système est déterminé à partir de la mesure d'une grandeur physique.
 Conductimétrie (mesure de la conductance ou la conductivité ) : Pour les milieux réactionnels
R

contenant des ions subissant une transformation,


 Mesure du volume ou de la pression : Lorsque la réaction consomme ou produit des gaz
G

 pH-métrie : Pour les milieux réactionnels contenant des ions oxonium H3O+ ou HO- subissant une
transformation.
AO

Les méthodes physiques permettent des mesures en continu, ne perturbent pas le système
réactionnel (méthodes non destructives).
1-2- La méthode chimique :
On réalise un titrage (dosage avec consommation de l’espèce dont on souhaite connaître la
U

concentration, par réaction chimique). Cette méthode nécessite de bloquer la transformation à un


instant précis et donc de procéder à un prélèvement d’un volume de solution et d’effectuer « une
trempe chimique ».
IH

2- Vitesse volumique de réaction :


2-1- Définition :
La vitesse volumique de réaction est définie par la relation :
IC

1 dx
v t  =  (t)
Vs dt
dx
H

Vs est le Volume du mélange réactionnel, généralement constant, (t) est la valeur de la dérivée
dt
temporelle de l'avancement x à l'instant t.
AM

 L’unité de la vitesse volumique dans le système international des unités est : mol . m-3 . s-1 .
 Pratiquement on utilise des unités comme : mol . L-1 . s-1 ou mol . L-1 . min-1 .

2-2- Détermination de la vitesse de réaction :

À un instant donné t ' : v ( t ' ) =


1 dx '
× (t ) .
Vs dt
dx
(t') est égal au coefficient directeur de la tangente à la courbe représentative de la fonction x au
dt
point d'abscisse t' .
5
dx ' Δx  x 2 -x1  x(mol) La tangente à la courbe à la date t
(t ) = =  
dt Δt  t 2 -t1  𝒙𝟐

x -x 
v ( t' ) = Δx
1 dx ' 1
 (t ) =  2 1  𝒙𝟏
Vs dt Vs  t 2 - t1  Prof : TARGAOUI
Δt HICHAM
TA

0
𝒕𝟏 𝒕𝟐 t
0 t' 20
2-3- Evolution de la vitesse au cours du temps :
 La vitesse volumique de la réaction est proportionnelle au coefficient directeur de la tangente à la
courbe à chaque instant. Or celui-ci diminue au cours du temps alors la vitesse diminue au cours
du temps.
R

 Au cours du temps les réactifs disparaissent donc leur concentration diminue. Or nous avons déjà
vu que la concentration des réactifs est un facteur cinétique. Plus la concentration des réactifs est
G

faible plus la réaction est lente. Donc, en général, la vitesse volumique de la réaction est maximale
à l'instant t = 0 et s'annule à l'état final.
3- Temps de demi-réaction : x(mol)
AO

25

Le temps de demi-réaction est la durée au bout xmax20


de laquelle l'avancement x atteint la moitié
x
de l'avancement final, soit : x ( t1/2 ) = f .
15

2 x max Prof : TARGAOUI


10
U

 Si la transformation est totale, ce qui 2


correspond à la disparition du réactif limitant, 5
xf = xmax
IH

0
alors : x ( t1/2 ) =
xmax 0 t1/2 40 80 120 t160
2 x1
Remarque : Lorsque la température du système
augmente, la vitesse de réaction augmente, et le temps de demi-réaction diminue.
IC

4- Expression de la vitesse volumique en fonction d'autres grandeurs :


Il est possible d'exprimer l'avancement en fonction des grandeurs comme la concentration des
espèces en solution, quantité de matière…. On peut donc également exprimer la vitesse volumique
de la réaction en fonction de ces grandeurs.
H

4-1- Expression La vitesse volumique de la réaction en fonction de la concentration des


espèces en solution:
Pour une réaction chimique d'équation : aA(aq) +bB(aq) → cC(aq) + dD(aq)
AM

 Tableau d'avancement de la réaction :

Équation de la réaction aA(aq) + bB(aq) → cC(aq) + dD(aq)

État de système Avancement Quantité de matière en mol

État initiale 0 n0(A) n0(B) 0 0

Etat intermédiaire x n0(A) -ax n0(B) -bx cx dx

État finale xmax n0(A) -axmax n0(B) -bxmax cxmax dxmax


6
 Expression de la vitesse volumique en fonction La concentration d'un produit :
- Détermination de la relation entre l'avancement x et  D la concentration effective de
l'espèce D :
D'après le tableau d'avancement : n ( D) = d.x or n ( D) =  D .VS

alors d.x =  D .VS ⟺ x =


 D .VS
d
- L'expression de la vitesse en fonction de la concentration  D :
TA

1 dx
On a v ( t ) = (t) et x =
 D .VS
Vs dt d
Rappels :
D’où puisque VS et d sont des constants :
Pour une fonction f de t, on a :
R

dx d   D .VS  VS d  D d(αf) df
=  =  =α
dt dt  d  d dt dt dt
d αf+β α df
G

D’où
( )=
1 dx 1 VS d  D 1 d  D dt γ γ dt
v(t)=  =   = 
VS dt VS d dt d dt Avec α , β et γ sont des constantes
AO

d  D
Avec est le coefficient directeur de la
dt
tangente à la courbe qui représente la  D25
concentration effective de l'espèce D en
fonction du temps.
 Dmax
U

 Le temps de demi-réaction :
 Dt .VS donc d.x(t)  Dmax
On a x(t)=  Dt =
IH

d VS 2
d.x(t1/2 ) x Prof : : TARGAOUI
À t = t1/2 :  D (t1/2 )= avec x ( t1/2 ) = max HICHAM
VS 2
d.xmax t1/2 t
donc  D (t1/2 )= 0 160
2  VS
IC

d.xmax  Dmax
Tant que  Dmax = alors  D (t1/2 )=
VS 2
On projette cette valeur sur le graphe qui représente  D  en fonction du temps et on obtient t 1/2 .
H

 Expression de la vitesse volumique en fonction La concentration d'un réactif :


AM

- Détermination de la relation entre l'avancement x(t) et [A] la concentration effective de


l'espèce A à un instant t :
D'après le tableau d'avancement : n ( A )t = n0 ( A ) - a.x(t) avec n ( A )t =  At .VS donc

n0 ( A ) - a.x(t) n0 ( A ) a a
 At .VS = n0 ( A ) - a.x(t) ⟺  At = = - .x(t) =  A 0 - .x(t)
VS VS VS VS

 At =  A0 -
a
VS
V
(
.x(t) ⟺ x(t) = S   A 0 -  A t
a
)

7
 L'expression de la vitesse en fonction de la concentration  A  :

On a v ( t ) =
1 dx V
(
 (t) et x(t)= S   A 0 -  A t
Vs dt a
)
dx d  VS  V d  A t
D’où puisque VS , a et  A 0 sont des constants :
dt dt  a
(
)
=    A 0 -  A t  = - S 
a dt

1 dx 1  VS d  A t  1 d  A t
D’où v(t)=  = × -  = - 
VS dt VS  a dt  a dt
TA

d  A
Avec est le coefficient directeur de la tangente .
dt
2
 A t  A t
R

25 25

 A 0  A 0
G

Prof : : TARGAOUI Prof : : TARGAOUI


 A t
HICHAM HICHAM
 A0 1/2
AO

2
 A f

t1/2 t 160 t1/2


0 40 80 120 0 t
160
x1 x1
1 Si A est le réactif limitant 2 Si A n'est pas limitant
U

 Généralisation :
IH

La vitesse de réaction s'exprime en fonction de la concentration des espèces en solution par les
relations suivantes :
1 dx 1 d Ct 1 d  Dt 1 d  A t 1 d Bt
v(t) =  =  =  =-  =- 
VS dt c dt d dt a dt b dt
IC

Dans l'expression de la vitesse de réaction en fonction de grandeurs relatives à des réactifs, apparaît
un signe (-). Or un réactif étant consommé au cours du temps. La dérivée de sa quantité de matière ou
sa concentration est négative. La vitesse de la réaction reste donc bien une grandeur positive.
H

 Le temps de demi-réaction :
a
On a  A t =  A 0 -
AM

.x(t)
VS
a x a x
À t = t1/2 :  A t =  A 0 - .x(t1/2 ) avec x ( t1/2 ) = max alors  A t =  A 0 - . max
1/2
VS 2 1/2
2 VS
On projette cette valeur sur le graphe qui représente  A  en fonction du temps et on obtient t 1/2 .

8
5- Suivi de l’évolution temporelle d’une transformation chimique par mesure de la
pression :
L'étude cinétique par présiométrie est basée sur l'étude de l'évolution de la pression des gaz.
On introduit dans un ballon de volume V0 une masse m de ruban de Zinc, à t=0 on ajoute un volume
V S de la solution d’acide chlorhydrique de concentrations C, et on Plonge le ballon dans l’eau du
bain-marie. Cette précaution permet d’assurer une température constante au milieu. On relève la
pression du gaz dans le flacon à l’aide d’un capteur de pression.
TA

capteur de pression
1020,00 ballon
R
G

ruban de zinc la solution d’acide chlorhydrique

 Equation de la réaction :
AO

Les couples rédox sont mis en jeu dans cette réaction sont : Zn2+
(aq) Zn(s) et H3O+(aq) H 2(g)
• Zn2+
(aq) Zn(s) : ⎯⎯
→ Zn2+
Zn(s) ⎯
⎯ (aq) + 2e
-

• H3O+(aq) H 2(g) : ⎯⎯
→ H 2(g) + 2H 2O(l)
2H3O+(aq) + 2e− ⎯

U

• L’équation de la réaction : Zn(s) + 2H3O+(aq) → Zn2+


(aq) + H 2 (g) + 2H 2O(l)
IH

 Tableau d’avancement :

Équation de la réaction Zn(s) + 2H3O+(aq) → Zn2+


(aq) + H 2 (g) + 2H 2 O(l)

État de système Avancement Quantité de matière en mol


IC

État initiale 0 ni(Zn(s)) ni(𝐇𝟑 𝐎+ ) 0 0

Etat
ni(𝐇𝟑 𝐎+ ) -2x 2x
H

x ni(Zn(s)) -x x Excès
intermédiaire

État finale xmax ni(Zn(s)) -xmax ni(𝐇𝟑 𝐎+ ) -2xmax 2xmax xmax


AM

• À t = 0 : P0 = Patm donc P0Vg =nair RT où n air est la quantité de matière des espèces présentes
dans l’air contenu dans le ballon.
• À l’état intermédiaire : PVg =nt RT où P est la pression totale, n t = nair + n H2 la quantité de
matière totale des gaz et Vg =V0 -VS le volume du gaz.

PVg =n t RT= (nair + n H2 )RT =nair RT + nH2 RT avec nair RT =P0Vg

n H2 RT
Donc PVg =P0 Vg + n H2 RT ⟺ P=P0 +
Vg
x(t).RT
D’après le tableau d’avancement n(H 2 ) = x(t) alors P=P0 +
Vg
9
x(t).RT Vg
Tant que P=P0 + alors : x(t)=(P - P0 ) . (1)
Vg RT

Vg
• A l’état final : x = xmax et P =Pmax alors xmax =(Pmax - P0 ) . (2)
RT

(1) x(t)  P - P0   P - P0 
   x(t) = xmax . 
TA

= 
(2) xmax  Pmax - P0   Pmax - P0 

 ΔP 
On pose ΔP=P-P0 et ΔP=P-P0 donc x(t)=xmax .  
 ΔPmax 
R

 L’expression de la vitesse volumique de la réaction :


G

➢ L’expression de la vitesse en fonction de la pression P (t) :

Vg P(t)
➢ On a x(t)=(P - P0 ) .
AO

RT
dx d V  P max
 (t)=  (P - P0 ) . g  d’où
dt dt  RT 
V dP Pmax + P0 Prof : : TARGAOUI
dx P(t 1/2 ) =
(t)= g . 2 HICHAM
dt RT dt
U

P0
1 dx 1 Vg dP
Donc : v(t)=  =  
VS dt VS RT dt
IH

0 t1/2 t
160
x1

dP
Où est le coefficient directeur de la tangente à la courbe qui représente la pression P en fonction
dt
IC

du temps.
 P - P0  dx d  P - P0   dx x dP
➢ On a x(t) = xmax .    (t) =  xmax .    d’où (t) = max 
 Pmax - P0  dt dt   Pmax - P0   dt Pmax - P0 dt
H

1 dx 1 x dP
Donc : v(t)=  =  max 
VS dt VS Pmax - P0 dt
AM

dP
Où est le coefficient directeur de la tangente à la courbe qui représente la pression P en fonction
dt
du temps.
 Le temps de demi- réaction t 1/2 :

 P - P0 
On a x(t) = xmax .  
 Pmax - P0 
 P(t1/2 ) - P0  xmax
À : t = t1/2 on a x(t1/2 ) = xmax .   Avec : x(t1/2 ) =
 Pmax - P0  2
10
xmax  P(t1/2 ) - P0  1 P(t1/2 ) - P0
Donc = xmax .   =
2  max 0  2
P - P Pmax - P0

Pmax - P0 P +P
D’où P(t 1/2 ) - P0 =  P(t 1/2 ) = max 0
2 2
On projette cette valeur sur le graphe qui représente P en fonction du temps et on obtient t1/2 .
➢ La courbe représentant ΔP=f(t) :
TA

 ΔP  dx d   ΔP  
On a x(t)=xmax .    =  xmax .   
 ΔPmax  dt dt   ΔPmax   P
dx xmax dΔP
D’où = . P max
dt ΔPmax dt
R

Prof : : TARGAOUI HICHAM


1 dx 1 x dΔP Pmax
Donc : v(t)=  =  max .
VS dt VS ΔPmax dt
G

2
dP
Où est le coefficient directeur de la tangente à
AO

dt
0 t1/2 t
160
la courbe qui représente la pression P en fonction .
x1
 Le temps de demi- réaction t 1/2 :

 ΔP   ΔP(t1/2 )  xmax
On a x(t)=xmax .   à t = t1/2 x(t1/2 )=xmax .   avec x(t1/2 ) =
U

 ΔPmax   ΔPmax  2

xmax  ΔP(t1/2 )  ΔP(t1/2 ) 1 Pmax


Donc =xmax .   d’où = Par suite P(t1/2 )=
IH

2  ΔPmax  ΔPmax 2 2

On projette cette valeur sur le graphe qui représente ΔP en fonction du temps et on obtient t 1/2 .
6- Suivi temporel d’une transformation par conductimétrie :
IC

 Le suivi par conductimétrie permet de déterminer l'évolution de la conductance de la solution


en fonction du temps, lorsque la réaction consomme ou produit des espèces ioniques.
 Un conductimètre mesure la conductance G (en Siemens, de
symbole S) de la portion de solution comprise entre les 2 plaques de
H

sa cellule conductimétrique. La conductance dépend de la solution et


des caractéristiques de la cellule conductimétrique.
 La mesure de la conductance G permet de calculer la conductivité
AM

(en S.m–1) de la solution ionique grâce à la relation :


G=K.σ
- K : constante de la cellule de mesure de la cellule de
S
conductance k= en m, avec L distance entre les plaques de
L
la cellule en m et S, surface d’une plaque en m2
  : La conductivité : σ= λ i .  Xi  en S.m–1 avec :
i
-  Xi  : la concentration molaire effective des ions Xi en mol.m–3 .
- λ i : la conductivité molaire ionique λ i déponde de la température et la nature de l’ion en
S.m2.mol–1. 11
7- Interprétation macroscopiquement de la réaction chimique :
 Des chocs efficaces : Pour qu’une transformation chimique ait lieu, il faut que les entités
chimiques des réactifs subissent des chocs efficaces. Ceci est le cas lorsque l’énergie des
entités est suffisante pour permettre de rompre leurs liaisons.

A2 A2
A2 AB
TA

B2 B2 AB
B2
R

1 choc non efficace 2 choc efficace

 Vitesse de réaction et facteurs cinétiques :


G

Plus la fréquence de chocs est grande, plus il y aura une forte probabilité de chocs efficaces, plus la
vitesse de la réaction sera grande.
AO

➢ Influence de la température :
L’élévation de la température accroît l’agitation thermique, elle augmente donc la fréquence des
chocs mais aussi leur efficacité puisque les entités ont plus de vitesse donc plus d’énergie, donc La
vitesse d’une transformation croît lorsque la température croît.
➢ Influence de la concentration
On comprend aussi facilement que plus la concentration molaire des réactifs est grande (plus il y a
U

de matière par unité de volume), plus la fréquence des chocs est importante. La vitesse d’une
transformation est d’autant plus grande que la concentration molaire des entités réactives est grande.
IH
IC
H
AM

Prof : : TARGAOUI HICHAM


PHYSIQUE - 2BAC - SP,SM,SVT
12
Physique
Paratt ie 11
TA

Ondes
R
G

Chapitre 1:
AO

- Ondes mécaniques progressives.


U

Chapitre 2 :
IH

- Ondes mécaniques progressives


périodiques.
IC

Chapitre :
H

- Propagation d’une onde lumineuse.


AM

Prof : TARGAOUI HICHAM


PHYSIQUE - 2BAC - SP,SM,SVT
2 BAC : PC - SM Prof TARGAOUI HICHAM

Chapitre 1 : Ondes mécaniques progressives


1. Ondes mécaniques progressives :
1.1. Notion de perturbation :
La modification créée à l’extrémités S d’une corde souple,
homogène et étendue, affecte successivement les différents
points de la corde.
TA

Une perturbation est une modification locale et


temporaire d’une ou de plusieurs propriétés physiques
d’un milieu donné.

1.2. Définition d’une onde mécanique :


R

On appelle onde mécanique, le phénomène de propagation d’une perturbation dans un milieu matériel
élastique sans transport de matière mais avec un transport d’énergie.
G

L'onde mécanique progressive transporte de l'énergie sans transport de matière.


1.3. Onde transversale et onde longitudinale
a. Onde transversale :
AO

Une onde est transversale si la direction de la perturbation est perpendiculaire à la direction de


propagation.
 Exemple :
U
IH

 Onde le long d’une corde :  Onde progressive circulaire à la surface d’eau


b. Onde longitudinale
Une onde est longitudinale si la direction de la perturbation est parallèle à la direction de propagation
de l'onde.
IC

 Exemple
Direction de la propagation
Compression Dilatation
H
AM

 L’onde sonore  L’onde le long d’un ressort


2. Propriétés générales des ondes mécaniques progressives :
2.1. Direction de propagation d’une onde :
Une onde se propage, à partir de la source, dans toutes les directions qui lui sont offertes. On distinguera ainsi les
ondes à une, deux ou trois dimensions.
a. Onde à une dimension.
Une onde mécanique est à une dimension si elle se propage dans une seule direction (milieu
monodimensionnel).

 Exemple : l'onde le long d'une corde ou un ressort. 14


b. Onde à deux dimensions.
Une onde mécanique est à deux dimensions si elle se propage dans un plan (milieu bidimensionnel).

 Exemple : l'onde progressive à la surface de l'eau.


c. Onde à trois dimensions.
Une onde mécanique progressive est à trois dimensions si elle se propage dans l’espace.

 Exemple : l'onde sonore.


TA

2.2. Superposition de deux ondes.


.
Deux ondes mécaniques peuvent se superposer sans se
perturber. Lorsque les deux perturbations se croisent, leurs
amplitudes s’ajoutent algébriquement. Après le croisement,
R

chaque perturbation reprend sa forme propre.


G

3. Célérité de propagation d’une onde.


3.1. Définition de la célérité d’une onde :
AO

la célérité v d'une onde est le quotient de la distance d parcourue par la perturbation sur la
durée t que dure ce parcours.

d en m
d Δt en s
V=
Δt
V en m.s 1
U

3.2. Facteurs influençant la vitesse de propagation :


IH

Pour un milieu matériel et homogène, la célérité de propagation d’une onde ne dépend pas de la forme du signal
(amplitude et durée). En revanche elle dépend de la nature du milieu de propagation, C’est -à-dire de sa rigidité
(élasticité), et de son inertie et de sa température.
 Que représentent l’inertie et la rigidité d’un milieu ?

 L’inertie d’un milieu ou d’un système représente la résistance que ce milieu ou ce système oppose
IC

lorsqu’on cherche à le mettre en mouvement.


 L'élasticité d’un milieu mesure la résistance que ce milieu oppose lorsqu'on cherche à la
déformer.
 Exemples :
H

 Célérité des ondes dans une corde tendue :


AM

On peut calculer la célérité d'une onde le long d'une corde de longueur L et de masse mpar la relation.

F : la tension de la corde en N=Kg.m.s-2 .


F
v= m
μ μ= : la masse linéique de la corde Kg.m-1 .
L

Le long d’une corde tendue, la célérité augmente avec la tension F de la corde et diminue avec la masse
linéaire de la corde  .
- L’inertie d’une corde est représentée par sa masse linéique et la rigidité représentée par sa tension.
- La célérité augmente avec la rigidité du milieu et diminue avec son inertie.
15
 Analyse dimensionnelle :

Grandeur unité sympole de la dimension


longeur: d m L
masse : m Kg M
temps :t s T
force :F N=Kg.m.s-2 M.L.T-2
pression : P P= Kg.m-1.s-2 M.L-1.T-2

d  = L =L.T -1
TA

d
On a v =   v =
Δt Δt  T
F F  M.L.T2
Pour pour la realtion v =  v =  L2 .T 2  L.T 1
μ 
: 1
R

μ M.L
 Célérité d’onde mécanique progressive à la surface d’eau peu profonde :
G

Si l'eau est peu profonde et si la profondeur vaut h, la vitesse est donnée par la relation:

g : l'intensité de la pesanteur en m.s-2 .


v  g.h
AO

h : la profondeur de l'eau en m.
"Peu profonde" signifie que la profondeur de l'eau est faible par rapport à la distance entre les crêtes successives
de l'onde.
 Vitesse du son dans un gaz :
U

P : la pression en Pa
γ.P
v= ρ : la masse volumique en kg.m -3 .
IH

ρ
γ : une constante sans unité dépend du gaz ( pour l’air γ=1,4)
nRT
Pour un gaz parfait : PV = nRT ⟹ P =
V
IC

n.RT
γ. γR
γ.P γRT γR
Donc : v   V   T  K T avec K 
ρ m M M M
V
H

M : la masse molaire du gaz en kg.mol-1.


T : la température en K.
R : la constante des gaz parfait  R= 8,31 J. K -1.mol-1  .
AM

4. Notion de retard :
Soit une onde émise par la source S et se propageant avec la
célérité v le long d'une corde.
Lorsque l'onde se propage avec une célérité v d'un point M
à un point M', la perturbation au point M' est celle qui était
en M à la date antérieure t=t'-τ. La perturpation parvient en
M' avec un retard τ par rapport à sa date t de passage de M.

MM'
τ=
v
16
5. Elongation : l’élongation d’un point est la valeur de l’écart de ce point par rapport à la position d’équilibre.

Ys(t)

𝒚𝑴 (𝒕) = 𝒚𝑺 (𝒕 − 𝝉)
𝒚𝑺 (𝒕) = 𝒚𝑴 (𝒕 + 𝝉)
t(s)
0
YM(t) SM Avec τ le retard temporel du point M par rapport au
=
TA

V point S

t(s)
0
R

6. L’élongation dépend du temps et de la position du point


G

y y
AO

x=cste t=cste

t x
U

l’élongation d’un point en fonction du temps t l’aspect à l’instant t


IH

Prof : : TARGAOUI HICHAM


IC

PHYSIQUE - 2BAC - SP,SM,SVT


H
AM

17
2 BAC : PC - SM Prof : TARGAOUI HICHAM

Chapitre 2 : Ondes mécaniques progressives périodiques


1. Onde mécanique progressive périodique
Un phénomène périodique est un phénomène qui se répète de la même manière à intervalles du temps réguliers
Une onde mécanique progressive est périodique si la perturbation qui se propage se produit identique à
elle –même et de façon régulière dans le temps.
TA

Une onde mécanique progressive périodique est caractérisée par une périodicité temporelle et une périodicité
spatiale. Chapitre 2
1.1. Périodicité temporelle et périodicité spatiale de l’onde :
R

a. Périodicité temporelle : période T


La période temporelle es la plus petite durée au bout de laquelle un point du milieu retrouve le même
G

état de vibration .
yS Prof : BENRAMDANE
 La fréquence est le nombre de fois de phénomène effectue par TAOUFIK
AO

1 T
seconde N= la fréquence s’exprime en Hz (hertz).
T
 On determine la période T graphiquement à partir de t
l'élongation d'un point du mlieu
U

L’élongation de la source S
b. Périodicité spatiale: la longueur d’onde 
IH

La distance qui sépare deux points consécutifs qui vibrent en phase.

 On détermine la longueur d'onde  graphiquement à y λ


partir de l'aspect du milieu de propagationde l'onde.
 On peut définir la longueur d’onde comme la
IC

distance parcourue par l’onde pendant la période T. x


Alors
λ
=λ  N
Prof : BENRAMDANE
V=
H

TAOUFIK
T
L'aspect de la corde l'instant t (la forme à l’instant t)
AM

1.2. Comparaison du mouvement de deux point du milieu de propagation – état de vibration :


On considère deux points M et N :
y
M λ N
 Si SN  SM  MN  K   avec Kℤ∗ alors M et N vibrent en
phase ont à tout instant même élongation yM=yN
 x
SN  SM  MN   2K  1 S A B C D
 Si avec Kℤ alors M et N
2
vibrent en opposition de phase yM=-yN. λ P Prof : BENRAMDANE
2 TAOUFIK

18
2. Détermination de la célérité des ondes sonores dans l’air :
 Méthode : on relie un haut-parleur à un générateur de base fréquence GBF, pour déterminer la
célérité d’onde ultrason on réalise le montage suivant
générateur de base fréquence GBF
2500.0

R1
TA

R2 Y1 Y2
Prof : BENRAMDANE
haut -parleur d
TAOUFIK

 Lorsque le récepteur R2 est situé à la distance d du récepteur R1 les signaux reçus par les deux
R

récepteurs sont en phase. Donc la distance d= K avec Kℕ*.


 La première phase correspond à K=1 c –à- d : d=.
 On éloigne R2 lentement le signal reçu par R2 se décale vers la droite, on continue à éloigner R2 jusqu’à
G

ce que les deux signaux reçus par les deux récepteurs soient à nouveau et pour la première fois en phase
la distance sépare R1 et R2 :

d’= (k+1) donc =d’-d par suite la vitesse est 𝐕 = 𝐓 avec T la période.
AO
U
IH
IC

 Lorsque en éloigne M2  Lorsque en éloigne M2


 Les deux signaux sont  Lorsque e éloigne M2 de de M1 d’une distance d2
en phase de M1 d’une distance d1 les signaux reçus par les
M1 d’une distance d les
  est le retard entre les deux microphones sont
signaux reçus par les deux
H

en opposition en phase.
microphones sont en phase deux courbes  la durée t mise par
 la durée t mise par
l’onde sonore pour
d= K  avec Kℕ*
AM

parcourir la distance d1
 la durée t (ou ) mise l’onde sonore pour entre M2 de M1 :
𝑻
par l’onde sonore pour parcourir la distance d1 ∆𝒕 = (𝟐𝒌 + 𝟏)
𝟐
parcourir la distance d entre M2 de M1 : avec Kℕ*
 la distance entre les
entre les 2 microphones t =K T+
deux microphones
 la distance entre les deux 
t =K T microphones 𝐝𝟐 = (𝟐𝐤 + 𝟏)
𝟐
2. d1=k+Va.
avec Va la célérité du son
dans l’air.

19
3. Ondes à la surface de l'eau :
3.1. Les ondes circulaires :
90°+
TA

3.2. Les ondes rectilignes :


R
G
AO

4. Diffraction :
La diffraction est le phénomène qui se produit quand on fait passer une onde sinusoïdale par une
U

ouverture dont la langueur est de l’ordre de la longueur d’onde de cette onde. Alors l’ouverture se
comporte comme une source ponctuelle qui émet une onde de même fréquence que l’onde incidente
dans toutes les directions qui sont offerts
IH

 Diffraction d'une onde progressive sinusoïdale à la surface de l’eau :


Prof : BENRAMDANE
TAOUFIK
λ
IC

λ λ λ
a a
H

onde incidente onde diffractée onde incidente onde diaphragmée


λ≥ a

a>λ
diffraction 
pas de diffraction
AM

5. milieu dispersif :
Un milieu est dispersif si la célérité des ondes dépend de leur fréquence ; on dit alors que les ondes qui se
propagent dans ce milieu subissent un phénomène de dispersion.

 L’eau est un milieu dispersif : f = 14 Hz λ = 0,58 cm donc v = λ. f = 0,081 m.s–1


f = 17 Hz λ = 0,48 cm donc v = λ. f = 0,082 m.s–1
 L’air n’est pas dispersif pour les ondes sonores : dans les mêmes conditions, des ondes sonores de
fréquences différentes se propagent avec la même célérité.

20
2 BAC : PC - SM Prof :TARGAOUI HICHAM

Chapitre 3 :
1. Nature ondulatoire de la lumière :
1.1. phénomène de diffraction de la lumière :
On éclaire avec un faisceau laser une fente (ouverture, fil), on observe sur un écran des tâches brillantes séparées
par des tâches sombres dont la tâche centrale est la plus lumineuse et épaisse. La fente se comporte comme une
source virtuelle de la lumière.
TA

Fente Ecran
Écran
Laser
R

Figure de diffraction
G

 Le phénomène de diffraction met donc en défaut le principe de propagation rectiligne de la lumière.


 La fente et la figure de diffraction sont perpendiculaires.
AO

 On remarque qu'un fil à la même figure de diffraction qu'une fente.


1.2. Diffraction par un trou circulaire :
On éclaire un écran percé de trou circulaire avec un faisceau de lumière du laser. Sur un écran placé
perpendiculairement à la direction du faisceau, nous observons alors une tache lumineuse entourée d'anneaux
alternativement éclairés et noirs.
U

Ouverture Figure de diffraction


circulaire Écran
IH

Laser
IC

La diffraction étant caractéristique des ondes, ces expériences montrent la nature ondulatoire de la lumière.
2. Ondes lumineuses - Ondes électromagnétiques :
H

La lumière est une onde électromagnétique c’est la combinaison de deux perturbations l’une est magnétique,
l’autre est électrique. Ces deux perturbations oscillent en même temps dans deux plans perpendiculaires. La
lumière se propage dans le vide et dans les milieux transparents homogènes.
AM

2.1. Lumière monochromatique- lumière polychromatique :


La lumière blanche est une lumière composée de plusieurs radiations monochromatiques. La lumière blanche
est une lumière polychromatique.

2.2. Propriétés d’onde lumineuse :


2.2.1. L’onde lumineuse monochromatique
L’onde lumineuse monochromatique est une onde électromagnétique progressive sinusoïdale caractérisée par :

 Une fréquence υ imposée par la source


 Une longueur d’onde  et une célérité V dépendent du milieu : V=.υ
8
 La célérité de propagation dans le vide : c = 3.10 m.s -1
21
2.2.2. Vitesse de la lumière dans un milieu transparent.
a. Indice de réfraction
L'indice de réfraction d'un milieu transparent est le rapport entre la célérité d'une onde se propageant dans le
c
vide et sa célérité dans le milieu considéré. n=
v
L'indice de réfraction d'un milieu transparent est sans unité et supérier à 1 : n  1 puisqu’il ne peut exister de
célérité plus grande que celle de la lumière dans le vide.
TA

 c : célérité dans le vide  c  3,00.108 m.s 1   Dans le vide :c=λ 0 .υ  c λ


 n= = 0
 V : célérité dans le milieu transparent  Dans un milieu :V=λ.υ v λ

 Remarques
R

 La fréquence υ d'une onde électromagnétique ne dépend que de la fréquence de la source, elle ne


dépend pas du milieu de propagation de l'onde. La fréquence est invariante lors d’un changement de
milieu.
G

 La célérité d'une onde électromagnétique dépend du milieu de propagation, par conséquent la longueur
d’onde varie lorsqu’on change de milieu de propagation.
 L'indice de réfraction de la lumière dans l'air nair =1 : c  vair
AO

 Relation de Cauchy :
L'indice de réfraction dépent du milieu et du rayenemment selon la relation de Cauchy :
b
n=a+
λ2
Avec a et b des constantes positives dépendent du milieu et λ est la longueur d’onde de la lumière étudiée dans
U

le vide.
2.2.3. Domaine des ondes lumineuses visibles :
IH

𝟒𝟎𝟎𝒏𝒎 ≤ 𝒗𝒊𝒔𝒊𝒃𝒍𝒆 ≤ 𝟖𝟎𝟎𝒏𝒎


(dans le vide)
IC
H
AM

2.3. Diffraction de la lumière monochromatique :


2.3.1. L’écart angulaire :
L’écart angulaire 𝜃 (en rad) est l’angle entre le milieu de la tâche centrale et la première extinction du faisceau
diffracté. θ = λ
a
Dans le cas d’un trou circulaire : θ = 1,22  λ
a 22
2.3.2. L’expression de la langueur de la tache centrale L en fonction de, a et D :
L
On a tanθ= 2 = L , pour des petits angles tanθ = θ donc :
D 2D la largeur a de la fente
2D.λ
 L=
a θ
L
L et comme λ L λ 2D.λ
θ= θ= alors =   a=
2D a 2D a L
D
TA

La
 λ=
2D

Pour une longueur d’onde donnée, le phénomène de diffraction est d’autant plus marqué que la dimension de
l’ouverture ou de l’obstacle est plus petite. La largeur de la tache centrale L est inversement proportionnelle
R

avec largeur de la fente a.

 Condition de la diffraction : λ a
G

2.3.3. Détemination de la langeur d’onde graphiquement :


AO

La coube : L = f( 1 ) 1
La coube :  = f( )
a a
L 𝜃
U

Prof : BENRAMDANE
IH

Prof : BENRAMDANE TAOUFIK


TAOUFIK

1 1
a a
IC

1 1
L en fonction de est une fonction linéaire 𝜃 en fonction de est une fonction linéaire
a a
1
H

s’écrit sous la forme L = K  1 avec K le 1


s’écrit sous la forme θ = K  1 avec K le
a a
ΔL Δ
coefficient directeur : K= coefficient directeur : K=
AM

1 1
Δ Δ
a a

2D.λ 1 λ
Et on a L=  L=2Dλ.  2 Et on a θ=  2
a a a
En combinant les deux relations (1) et (2) on En combinant les deux relations (1) et (2) on
K obtient : λ=K
obtient : K=2Dλ donc λ=
2D

23
3. Dispersion de la lumière
3.1.Rappel : Lois de réfraction :
On parle de réfraction lorsqu’il y a un changement de la direction de propagation de la lumière quand celle-ci
traverse un dioptre et change le milieu transparent de propagation.
Dioptre : surface de séparation entre deux milieux transparents.
TA
R
G
AO

L’expérience montre que la réfraction obéit aux lois suivantes :


 Lois N° 1. Le rayon incident, le rayon réfracté et la normale à la surface sont dans le même plan
d’incidence.
 Lois N°2. Les angles d’incidence i1 et de réfraction i2 sont liés par la loi de Snell-Descartes :
n1sin i1  n 2sin i 2 où n1 et n2 sont les indices absolus de réfraction.
U

 Conséquences :
 Quand un rayon arrive de l’air et se  Inversement s’il arrive d’un milieu
IH

réfracte dans un milieu transparent transparent quelconque et se réfracte dans


quelconque, il se rapproche de la normale. l’air, il s’éloigne de la normale.
'a
IC
H
AM

neau  1, 33  nair  1
3.2.Déviation de la lumière monochromatique par un prisme :

Le prisme est un milieu transparent limité par deux faces planes qui se
coupent en une ligne appelée arête du prisme. Il est caractérisé par son
angle au sommet A et par son indice de réfraction n.

24
TA
R

 Les relations caractéristiques du prisme

sini = n sinr 1 
G

n sinr’ = sini’  2
r + r’ = A  3
AO

D = i + i’- A 4
D : l'angle de déviation est l'angle copris entre le rayon incident et le rayon emergent.
U

3.3.Dispersion de la lumière blanche


Lorsque la lumière polychromatique traverse un prisme , chaque radiation lumineuse de fréquence υ déviée
différemment donc l’indice de réfraction dépend de la fréquence et comme n=c/v alors la vitesse de propagation
IH

dans le prisme dépend de la fréquence et par suite le prisme est un milieu dispersif .

υ v > υR
IC

λv < λR
nv > nR
D v > DR
H
AM

 Remaque : l'air et le vide sont deux milieu non dispersifs pour la lumière.

Prof : TARGAOUI HICHAM


PHYSIQUE - 2BAC - SP,SM,SVT 25

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