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Division de Français
Master académique
Domaine : Lettres et langues étrangères
Filière: Langue française
Spécialité : Sciences du langage et sémiologie de la communication
Division de Français
Master académique
Domaine : Lettres et langues étrangères
Filière: Langue française
Spécialité : Sciences du langage et sémiologie de la communication
Je ne serai le remercier assez pour le temps qu’il m’a consacré tout au long de
mon travail de mémoire ainsi que pour m’avoir écouté et conseillé.
Que tous dont j’ai oublié de mentionner leurs noms me le pardonnent, j’espère
qu’ils se montreront compréhensifs.
En fin un grand merci à tous ceux qui ont contribués à ce modeste travail que ce
soit d’une façon ou d’une autre.
Avec un immense honneur et une grande modestie que je dédie ce travail à ceux
qui m’ont donné la vie :
Mon père :
Pour tous ce qu’il a fait pour moi, pour que je sois ce que je suis aujourd’hui, je
te demande, en m’inclinant devant tes sacrifices et bonté, de bien vouloir trouver
dans ces petite mots toute ma gratitude ainsi que mon profond dévouement.
Ma mère :
Pour toute ta tendresse, ton amour et ton affection qui ont été pour moi une et
un appui d’une valeur inestimable, je te pris Mère de trouver ici le témoignage
de mes sentiments les plus distinguer et s’il y a quelqu’un au monde envers qui
je dois beaucoup, ça serait toi mère et quoique je fasse, jamais je pourrais te
revouloir ce que tu m’as donnée avec cœur et âme.
Une spéciale dédicace pour mon fiancé LAMINE RABOUHI qui m’a
beaucoup aidé et ainsi sa famille.
FOUZIA
Tableau de matière
Introduction 1
PARTIE I : PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE
Chapitre 1 : typologie et définition de la communication scientifique
1-langue général et langue de spécialité 4
2-la communication scientifique et les différents types 6
2-1- définition et typologie 6
2-2-typologie et différentes catégorie de la communication scientifique 6
2-2-1 la communication scientifique orale 7
2-2-2 la communication scientifique écrite 7
3- le discours scientifique 12
3-1- les types des publications scientifiques 12
3-2- les caractéristiques du discours scientifique 13
3-3- le discours de vulgarisation scientifique 13
Chapitre II : le plurilinguisme en Algérie
1-les langues en présence en Algérie 15
1-1-la diversité linguistique 16
2-le bilinguisme en Algérie 18
2-1-le bilinguisme : quelques définitions 19
2-2-les effets de bilinguisme 20
2-3-les types de bilinguisme 21
3-le plurilinguisme en Algérie 24
PARTIE II : PRESENTATION DE L’ENSEIGNEMENT DE BIOLOGIE
Chapitre III : présentation de l’enseignement de biologie
1-Aperçu et définition de la biologie comme discipline 28
1-1-définition général 28
1-2-les deux pères fondateurs de la biologie 28
2-présentation de département 29
2-1-offres de formation du domaine 30
3- l’enseignement de la biologie, la pratique pédagogique 31
Chapitre IV : la communication scientifique dans la science biologique
1- démarche adopté par les enseignants (la façon) 33
2-communication et choix des langues (Analyse de questionnaire) 33
2-1- l’analyse des besoins 33
2-2- les situations de communication 34
Conclusion 45
Bibliographie
Annexe
Introduction
Introduction
Introduction
La richesse de la situation linguistique de l’Algérie fait d’elle une véritable source d’interrogation et
de recherches. En effet, le marché linguistique algérien a subi et continue de subir des changements
importants, qui sont le résultat de la coexistence de plusieurs langues et plusieurs variétés, l’arabe
dialectale et le berbère d’une part, l’arabe classique et la langue française d’autre part.
Qui dit public spécialisé, dit français sur objectifs spécifiques le cadre de notre recherche, il nous
incombe d’aller dans le sens que privilégier, cette approche qui est d’amener les apprenants à une
compétence communicative (oral et écrit), cette derniers tient compte des besoins des apprenants,
des attentes institutionnelle et des exigences de la future profession des apprenant. Or c’est tout ce
dont nous n’avons pas connaissance que pouvons-nous dire de l’enseignement se fait en français ?
Mener une étude sur la communication scientifique en générale et le contexte plurilinguisme chez
les filières scientifique, la biologie en particulier.
Ainsi notre choix s’est porté sur les apprenants de 1er et la 3emes Années de spécialité de la biologie
et le corpus de la première Année master science de l’environnement, module de (biodiversité et
développement durable) la biologie étant une discipline scientifique, ce qui concerne les étudiants
étrangères aussi, leurs façon et leurs parcours d’étudier d’autre part, la 1ere Année de spécialité est
l’année durant laquelle la base de Français ,en relation avec la biologie doit être installée et
consolidée, cela est plus important que la plupart des documents mis à la disposition des apprenants,
pour parfaire leur formation en biologie sont en français.
Notre motivation est dictée, en premier lieu par le comportement langagier chez les étudiants d’une
spécialité scientifique et leurs manières efficaces au niveau de la communication linguistique, nous
1
Introduction
avons jugé utile de faire cette recherche dans l’objectif d’apporter quelques éclaircissements et des
informations sur un domaine scientifique.
Les hypothèses :
Notre travail comportera des hypothèses qui seront confirmées où infirmées à partir de notre
analyse des résultats obtenus au niveau de la pratique.
La place qui occupe le français dans les filières scientifique, pour comprendre le jargon scientifique
dans la vie quotidienne et comment les étudiants trouvent leurs cours en français de spécialité, et
surtout dans tous les modules ?
Ou réside leurs difficultés au cours de l’apprentissage et comment feront les étudiants étrangers
pour comprendre les cours ?
C’est la situation de bilinguisme et le plurilinguisme dans des filières scientifiques, autrement dit
c’est la présence de deux langues ou plusieurs langues dans la société et précisément dans les
universités.
Notre perspective de recherche telle que nous l’avons configurée, doit nécessairement poser un
problème de méthode susceptible de donner une cohérence à l’analyse.
Une approche sémiotique qui vise à rechercher et à décrire la structure des messages à travers leurs
différents ordres d’organisations : linguistique, argumentatif, narratif, discursif (énonciatif) et
rhétorique. En fait, il s’agira en quelque sorte d’une analyse du contenu des messages en ce qu’elle
est «un ensemble de techniques d’analyse des communications». Elle est une analyse des
«signifiés», mais peut aussi être une analyse des « signifiants ».
2
Introduction
L’enquête s’est déroulée au département de biologie ,à l’université d’Ouargla auprès des étudiants
de première et troisième Années. Nous avons réparti les enquêtes en prenant en considération les
variables suivantes : le sexe, la langue maternelle et la spécialité. Nous pensons que ces variables
jouent un rôle dans les jugements de valeur que portent les locuteurs envers les deux langues.
Organisation du travail :
Le travail que nous proposons sera axé sur deux volets : l’un théorique l’autre pratique.
Le volet théorique regroupera deux chapitres, dans le premier chapitre nous mettrons le curseur sur
la définition et typologie de la communication scientifique dans ce cas en vas parler sur la langue
général et langue de spécialité en second lieu, la communication scientifique et ces différentes
typologie, en troisième lieu nous abonderons le discours scientifique.
Dans le deuxième chapitre nous mettrons d’abord l’accent sur la présentation de la situation
linguistique en Algérie, les langues en présence en Algérie ensuite nous mettrons le point sur les
deux notions de bilinguisme et plurilinguisme en Algérie.
Quant à la partie pratique, elle sera organisée en deux chapitres, le premier chapitre nous allons
essayer de donner une présentation de l’enseignement de la biologie comme discipline ensuite
présentation de département et enfin l’enseignement de la biologie la pratique pédagogique.
3
Chapitre I
Typologie et définition
de la communication
scientifique
Chapitre I Typologie et définition de la communication scientifique
4
Chapitre I Typologie et définition de la communication scientifique
1- Par le sujet.
2-Les caractéristiques spécifiques des interlocuteurs.
3-Les caractéristiques spécifiques de la situation de communication : lieu, temps, et nature
de communication.
4-Le canal de transmission des données.
Les textes spécialisé visent une communication technico-scientifique tout en étant : concis,
précis, impersonnels.
Les domaines de français de spécialité:
- Français des affaires et français commercial.
-Français de l'Hôtellerie et de tourisme.
-Français scientifique et technique.
-Français juridique.
-Français des relations internationales.
-Français de la médicine.
-Français de l'administration.
-Français pour la traduction ou l'interprétation.
-Français des sciences sociales et humaines (histoire, littérature, art, psychologie,
philosophie, sociologie)
Le schéma de communication spécialisée
Récepteur Message Emetteur
5
Chapitre I Typologie et définition de la communication scientifique
1
Martine Barrère ,“la communication de la science”, 1990.
6
Chapitre I Typologie et définition de la communication scientifique
2
AGOSTINI et L ,l’édition scientifique, 1994 .
7
Chapitre I Typologie et définition de la communication scientifique
(orienté vers les étudiants ou élèves) et enfin l'écrit scientifique de vulgarisation (orienté vert le
grand public).
Pourquoi les scientifiques doivent publier?
"La communication scientifique et la recherche sont étroitement liées entre elles voire même
complémentaires"3 . Mais il ne suffit pas que le scientifique communique ses résultats de recherche
aux autres chercheurs sous une forme ou une autre (communication orale dans séminaire ou congrès
par exemple), il doit publier ces résultats car "sans publication la science est morte"4
Puisque la communication écrite prend une place de plus en plus importante dans la communauté
scientifique, les chercheurs doivent publier leurs résultats ainsi que les méthodes de recherche car
l'opération de publication est l'objectif même de la recherche scientifique. En effet, dans le préface
de son ouvrage R. Doy (1989) annonce que les scientifiques qui commencent leurs carrière comme
des étudiants sont évalués non pas par leur habilité des manipulations en laboratoire (aucune peut
savoir cela sauf leurs directeurs), ni par leurs connaissances sur tel ou tel sujet est certainement non
plus par leurs charme.ils sont évolués et deviennent connus par le biais de leurs publications.
Pour mieux expliquer la valeur d'un article publié et sa place dans la carrière d'un chercheur
DEVILLARD(1991) cité dans sa thèse que "le milieu universitaire est lié de très prés au système
universitaire traditionnel de récompenses… ce qui signifier qu'en termes d'avancement de carrière,
un article publié à beaucoup plus de valeur qu'au dirigeant d'entreprise expérimenté"5.
Donc pour avancer dans ses recherches et être connu par la communauté scientifique, un chercheur
doit publier et informer les autres de ce qu'il est entrain de faire et sur quoi il travaille.il doit publié
à toutes les stades de sa recherche et ne pas attendre d'être arrivé à la fin. D'après DE VILLARD &
MARCO (1993) "pour faire carrière tout chercheur de base et astreint à publier le résultat de ses
travaux. En publiant, il s'expose à la critique de ses pairs…"6
La publication de la recherche originale ou publication primaire: "le document scientifique"7
" Un document scientifique est un rapport écrit et publié décrivant les résultat originaux d'une
recherche". T'elle est la définition donnée par Day(1989) dans son ouvrage à partir de cette
définition on peut dégager les caractéristiques d'un document scientifique; d'abord il doit être écrit
(une communication orale n'est donc pas un document scientifique), ensuite il doit être publié (ce
qu'on appelle littérature grise t'elle que la thèse, rapport… ne sont pas des documents scientifiques).
3
Cf,partie 1-2 ,p-9 .
4
Proverbe américain. « Sans publication la science est morte »Day 1989.
5
D’après Manta. L’expérience manager, le major ressource, institut management, London ,1969 .
6
DEVILLARD ET MARCO ,1993 .
7
C’est le concept que nous avons estimé le plus proche ou concept anglais « scientific paper »
8
Chapitre I Typologie et définition de la communication scientifique
Autre aspect de ces documents d'après cette définition, ce qu'ils doivent décrire les résultats
originaux d'une recherche?
Pour comprendre cela il faut tout d'abord comprendre le mécanisme de création d'un document
scientifique qui se réfère à la validation de la publication. En effet, un document scientifique est
généralement soumis à l'évaluation par le comité de lecture de la revue selon des critères
scientifiques. C'est ainsi que BEVILLARD et MARCO (1993) définissent l'article scientifique
comme suit "c'est une contribution évoluée et publiée sous une forme normalisée dans une revue
savante".
Cet article ou document scientifique va être donc publié dans une revue scientifique qui est défini
comme suit, toujours selon ces deux autres: "c'est une publication en série, à parution régulière,
dotée d'un titre déposé, et composé d'une suite d'articles évaluées par une comité de lecture en
fonction de critères scientifiques"8.
On voit bien donc que la publication des documents scientifiques a ses traditions et suit un
mécanisme particulier.
Dans ces mêmes revues dites scientifiques, d'autres types d'articles ou écrites scientifiques qui ne
peuvent pas être qualifiés comme originaux sont publiés. A titre d'exemple "la revue générale"9 est
un article qui examine soit un travail récent sur un sujet ou dans un domaine défini, ou le travail de
quelqu'un ou d'un groupe particulier.
Ce type d'articles est désigné pour résumé, analyser, évoluer ou synthétiser l'information véhiculé
par les articles contenant les résultats originaux d'une recherche.
Quant au "rapport de conférence", c'est au document publié dans un ouvrage ou journal comme
partie des débats du symposium, du congrès nationale ou international…
La présentation de l'information originale et le débats qui résultent et qui sont publiés dans un
ouvrage ou journal ne sont pas qualifiés comme publications primaires puisque ils ne sont pas
évaluées. Ces types des documents sont considérés plutôt comme " revue générale" prennent même
statut de tel publication.
Donc ce qui caractérise la recherche originale est d'être publié selon une procédure bien définie
puisque "la philosophie des sciences est basé sur l'hypothèse fondamentale que la recherche
originale doit être publiée"10
8
La définition en anglais est « A scientific paper is a written and published report describing original reearch results ».
9
En englais « Review poper »
10
Day, R .A .Comment écrire et publiée des revues scientifiques ,1989 .
9
Chapitre I Typologie et définition de la communication scientifique
11
Dans ce qui suit et en s’inspirant de cette typologie on va essayer de développer les différentes types de l’écrit
scientifique.
12
DEVILLARD et MARCO, 1993
10
Chapitre I Typologie et définition de la communication scientifique
13
C’est la définition de M .S.Peterson, scientifique oral et écrit ,1961 .
11
Chapitre I Typologie et définition de la communication scientifique
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3- LE DISCOURS SCIENTIFIQUE:
Le discours scientifique est un texte ayant pour mission la transmission d'un contenu de sens
relation a des activités cognitives (connaissance) recevables sans perte d'informations sans risque
d'ambigüité (dénotatif) dans l'interprétation du message, tout en effaçant toutes marques de sujet
annonciateur pour laisser la priorité à l'exposé des donnés de la démarche de recherche et des
résultats.
Il est médiatisé par des publications scientifiques ou par des réunions des colloques, des
conférences, des congrès, au sein des peules se font entendre des débats entre spécialiste d'un
domaine scientifique.
Les domaines du discours scientifique:
1- science exactes et naturelles: Astronomie, Astrophysique, sciences biologique, Chimie,
Mathématique, informatique, physique, sciences de la terre
2- Science médicales et pharmacologique.
3- Science humaines: Archéologie, Anthropologie, l'ethnologie, philosophie, psychologie,
sociologie, science de l'éducation histoire.
12
Chapitre I Typologie et définition de la communication scientifique
Les utilisateurs du discours scientifique: Les discours scientifique s'utilisent généralement par
trois types d'utilisateurs.
1- la catégorie sociale professionnelle: chercheur ingénieur, technicien, professeur.
2-Les groupes de travail: centre de recherche, centre technique, services de recherches des entre
prise laboratoire.
3-Les isolés: qui sont concernés par l'information scientifique et technique dans le cadre de leurs vie
professionnelle ou par leurs préoccupation( les manipulations de l'information) (étudiant stagiaires)
3-2 Les caractéristiques du discours scientifique:
Il contient un inventaire conceptuel en réutilisant des termes spécialisés en mesure de rendre
maniable cet inventaire par des opérations discursive.
Il emploie des marques impersonnelles et un vocabulaire dénotatif.
Il emplois des connecteurs logique tout en étant précis et concis grâce à une argumentation en
langage expert.
Il emplois du marque sémiologique : schéma graphique, tableau formule.
Il fait appelé au résonnement (relation causale, hypothèse, déduction) .
Il répète par fois des unités lexicales fortes.
Il peut prendre comme forme : descriptive, explicative, prescriptive, argumentative.
15
LOUIS FIGUIER ,“ Exposition et histoire des principales découvertes scientifiques. COSMOS 1852, L’ASTRONOMIE
POPULAIRE 1854 »
13
Chapitre I Typologie et définition de la communication scientifique
Elle peut prendre sa forme:" d'article dans les revues spécialisées ou dans la presse généraliste.
Dans les livres
De conférences.
D'exposition.
La vulgarisation scientifique vise à insuffler au publique le goût d'apprendre et non l'instruire c'est
pourquoi elle s'adresse aux adultes aux enfants et même aux personnes ayant fait des études
supérieur.
14
Chapitre II
Le plurilinguisme en
Algérie
Chapitre II Le plurilinguisme en Algérie
1
S. ABDELHAMID, pour une approche sociolinguistique de l'apprentissage .
15
Chapitre II Le plurilinguisme en Algérie
2
TABOURET-KELLER ,baylon,1996 .
3
Français langue étrangère chez les étudiants du département de français, université de Batna , thèse de doctorat,
université de Batna,2002.
16
Chapitre II Le plurilinguisme en Algérie
Le français: officiellement, 1ère langue étrangère, mais cette langue connait une certaine difficulté,
du fait que sa présence est assez importante dans la société Algérienne, par exemple, l'enseignement
universitaire est en grande partie, en français , surtout les branches médicales et techniques et
science de la nature.4
« Il est tout aussi évident que les langues algériennes de l’usage, arabe ou berbère, sont plus
réceptives et plus ouvertes à la langue française à cause de sa force de pénétration
communicationnelle. »5
Dans un domaine informel, l'arabe Algérien (dialectal ou maternelle): langue de la majorité des
Algériens, d'un point de vue sociolinguistique, le langage quotidien, l'arabe Algérien accepte des
mots et structures grammaticalement tirées de la langue française.
"L'Arabe dialectal est la langue maternelle de 72% de la population Algérienne"
« EnAlgérie, le français conserve le statut de langue seconde pour toute une génération d’Algériens
colonisés, il a laissé des traces importantes sous forme d’emprunts dans l’arabe dialectal»6.
Le berbère: l'appellation "berbère" fut en premier lieu utilisée par les romains pour désigner les
habitants de l'Afrique du Nord dont ils ne comprenaient pas la langue. Le terme "barbaros" qualifie
toute personne étrangère, celle qui ne sait pas parler et par extension, le "sauvage". Le terme a subi
des modifications phonique à travers le temps pour arriver en fin à berbère, appellation qui désigne
les habitants et le parler d'Afrique Du Nord. Les berbères préfèrent utiliser l'appellation tirée de leur
propre langue "IMAZIGHENE" qui signifie homme libre.
Concernant le nombre des berbérophones, il est difficile d'avancer des chiffres exactes vue l'absence
des recensements linguistiques systématiques. S.CHAKER nous renseigne sur ce fait, en avançant
que:
"Sur l'ensemble de la population Algérienne, les pourcentages de l'ordre de 25% à 30% de
berbérophones, retenus pendant la période colonial, sont rejetés comme nettement surévalués. En
revanche, les 17.8% de berbérophones que donne le recensement Algérien de 1966, sont en dessous
de la réalité. En tout état de cause on peut admettre que l'ensemble des berbérophones doit
représenter un pourcentage minimum de 20% de la population Algérienne"7
4
Boudjedra, 1992-1994,28/29.
5
Sebaa, culture et plurilinguisme en Algérie .
6
Dabène,1981,39.
7
S.CHAKER ,manuel de linguistique berbère, éd,bouchène,Alger,1991 .
17
Chapitre II Le plurilinguisme en Algérie
La seule étude publiée il est Basset 1893, il est étroitement lié à proximité tumzabt et teggagrent9.
Taznatit, ou berbère du Gourara, berbère du Touat, est une langue berbère Zénète, parlée dans la
région du Gourara, un archipel d’oasis environnante de Timimoune dans le sud Algérien, dans la
région du Touat10.
« L’Algérie estun pays trilingue. Elle a la chance d’ouvrir sur le monde trois fenêtres au lieu
d’une,de pouvoir s’alimenter à trois cultures au lieu d’une seule. Mais cette chance a été dèsle
départ confisquée»11
En effet, cette complexité du paysage linguistique en Algérie est due à son histoire et sa géographie.
II- Bilinguisme en Algérie:
Le bilinguisme est un phénomène universel qui est dû au besoin de monde moderne. Le besoin de
communication, les échanges, la facilité du déplacement, dans le monde moderne ne font
qu'augmenter le contact de langues; en d'autres termes ils favorisent le bilinguisme. La scolarisation
fait que dans une situation d'apprentissage l'apprenant est appelé à connaître une ou plusieurs
langues étrangères. On est dans une ère où on ne peut pas se contenter d'être unilingue. Chaque
individu atteindra un seuil de bilingualité.
8 e éd
Tugurt référence a ethnologue(17 2013
9
René Basset, étude sur la zenatia du mzab, de ouargla et de l’oued righ.1893.
10
http//www.unesco.org/language-atlas/en/atlasmap/language-id-2163-html.
11
DJAOUT, des acquis .
18
Chapitre II Le plurilinguisme en Algérie
Le bilinguisme est une situation sociolinguistique caractérisant les sujets pratiquants deux langues
ou plus (multi ou plurilinguisme).C'est un concept linguistique qui signifie l'utilisation variable des
langues ou des variétés linguistique diverses par un individu ou, par un groupe à des degrés divers.
Le concept de bilinguisme s'est beaucoup élargi dès le début du siècle. Weinrich (1953) et Mackey
(1962) définissent ce concept comme l'emploi alterné de deux ou plusieurs langues par un même
individu. Le Petit Robert le définit comme étant " l'utilisation de deux langues chez un individu ou
dans une région"12.
Etre bilingue, c'est parler parfaitement deux langues; cela consiste à une égale maîtrise de deux
langues.
J. Marouzeau définit le bilinguisme comme étant "une qualité d'un sujet ou d'une population qui se
sert couramment de deux langues sans aptitude marquée pour l'une plutôt que pour l'autre".
Bloomfield considère que le bilinguisme consiste à" parler deux langues comme ceux qui les ont
pour langues maternelles". Il ne faut pas confondre entre bilinguisme et équilinguisme.
A l'opposé de ces définitions qui sont extrêmes, Macnamara a proposé que le bilingue soit
quelqu'un qui possède une compétence minimale dans une des quatre habilités linguistiques à
savoir: comprendre, parler, lire, et écrire dans une langue autre que sa langue maternelle13.
Il est rejoint dans cette définition par Haugen pour qui le bilinguisme est " l'aptitude à produire dans
l'autre langue des énoncés bien formés, porteurs de signification"14. Nous trouvons également la
définition de Titone, pour qui le bilinguisme consiste dans " la capacité d'un individu de s'exprimer
dans une seconde langue en respectant les concepts et les structures propres à cette langue plutôt
qu'en paraphrasant sa langue maternelle"15.
Diebold (1961) propose une extension du concept, le bilinguisme comprenant, selon lui,"la
connaissance passive de la langue écrite" ou" tout contact avec des models dans la langue
maternelle".
12
Le petit Rober.
13
Macnamara , 1967.
14
Haugen,1953
15
Titone ,1972.
19
Chapitre II Le plurilinguisme en Algérie
Selon l’âge d’acquisition des langues on a pu parler de bilinguisme précoce ou tardif, selon la
distribution faite dans la communauté on parle de bilinguisme composé, individuel stylistique ou
social. Toutes ces approches défendent un point de vue différent
Cette extension du concept du bilinguisme provient du fait qu'on s'est rendu compte de la difficulté
à déterminer le moment où une personne parle une seconde langue. C'est pour cela que Mackey a
préféré parler de " bilinguisme relatif".
Toutes ces définitions qui s'échelonnent sur un continuum allant d'une compétence native dans une
seconde langue à une compétence minimale dans cette langue soulèvent un certain nombre de
difficultés. D'une part, ces définitions sont peu précises et non opératoires .
1- Sur l'individu:
Ils peuvent être aussi bien négatifs que positifs:
- Emotionnels : Les détracteurs d'une langue utilisent ces effets pour limiter le bilinguisme en
arguant que c'est par manque de maturité, de confiance en soi-même que l'enfant apprend une autre
langue. C'est en relation avec tout ce qui touche la psychologie de l'enfant.
- Intellectuels : C'est le rôle que joue la langue dans la façon dont l'enfant apprend à penser.
- Culturels: le bilingue est démuni de ses racines, et il se marginalise. Or, le bilinguisme offre un
champ de connaissance plus vaste parce qu'il améliore la personnalité de l'individu grâce
notamment à la connaissance d'autres groupes.
2- Sur la langue : la langue dominante influence la langue dominée (emprunt, les interférences).
La langue dominante est également modifiée par les individus bilingues qui l'utilisent.
20
Chapitre II Le plurilinguisme en Algérie
La plupart des définitions du bilinguisme sont basées sur une dimension à savoir la compétence du
sujet dans les langues en cause. La compétence permet de tenir compte du caractère relatif de la
bilingualité (bilinguisme individuel) puisqu'elle met en rapport deux compétences linguistiques, une
pour chaque langue. Sur cette dimension, on distingue le bilinguisme équilibré du bilinguisme
dominant16:
On dit d'un bilinguisme qu'il est équilibré lorsque, un individu a une compétence équivalente dans
les deux langues sans qu'elle soit très élevée.
Un bilinguisme est dominant, lorsqu'un individu a une compétence, généralement dans la langue
maternelle, supérieure à la compétence qu'il a dans une autre langue.
Cette distinction basée sur la compétence individuelle du bilinguisme nous amène à aborder la
distinction "bilinguisme composé"/"bilinguisme coordonné", c'est-à-dire la différence qui peut
exister chez les différents bilingues dans la relation langue/ pensée
Deux bilingues également équilibrés ou également dominants dans deux langues peuvent différer
sur d'autres dimensions (âge, le contexte d'acquisition). C'est à partir de ces deux éléments qu'on
peut parler de bilinguisme composé ou coordonné
2-1 Le bilinguisme composé acquiert les deux langues dans le même contexte (les enfants issus de
mariage mixte ou de milieux bilingues).
2-2 Le bilinguisme coordonné acquiert les deux langues dans des contextes différents (un enfant
scolarisé dans une langue autre que sa langue maternelle).
16
YAMINA MAZAR, bilinguisme en Algérie,séminaires :enseignement /apprentissage du français en Algérie , enjeux
culturels et représentations identitaires
21
Chapitre II Le plurilinguisme en Algérie
L'âge et les circonstances différentes d'acquisition peuvent conduire à des fonctionnements cognitifs
différents. Sous ce rapport, Ervin et Osgood (1954) ont défini une autre dimension de la bilingualité
qui permet de distinguer les bilingues composés des bilingues coordonnés. Cette dimension consiste
en la représentation cognitive des unités sémantique.
Le bilingue composé est celui qui possède deux étiquettes linguistiques pour une seule
représentation cognitive (une représentation commune aux deux langues). On parlera de
bilinguisme composé quand chez un sujet bilingue "un même objet correspond à un mot différent
dans chaque langue" [Hamers]. C'est la situation des sujets qui ont appris une langue étrangère à
l'école et pour qui la langue seconde traduit une même situation culturelle.
Dans le bilinguisme composé "un même signifié est susceptible d'être exprimé ou codé dans deux
langues" [J.Dubois]. Le plus souvent d'abord dans la langue une puis par la traduction dans la
langue 2. On dira qu'il est additionnel, car la langue 2 s'additionne à la langue 1. Deux signifiants
renvoient à un signifiés 2 posé à partir d'un signifié 1.
- Le bilinguisme précoce simultané est le cas ou l'enfant développe deux langues maternelles dès le
début de l'acquisition du langage.
- Le bilinguisme précoce consécutif est le cas ou l'enfant va acquérir une seconde langue tôt dans
son enfance après avoir acquis une première langue (enfant d'immigré ou dans une éducation
bilingue).
22
Chapitre II Le plurilinguisme en Algérie
- Le bilinguisme d'adolescence est celui relatif à l'apprentissage ou l'acquisition d'une langue entre
10 et 16 ans, quant à celui d'adulte est relatif à la période de 16 à17 ans quand la langue est apprise
tardivement.
Sur le plan du développement cognitif le type du bilinguisme est également tributaire du milieu
socioculturel en particulier du statut relatif aux langues dans la communauté. Suivant que les deux
langues sont valorisées ou non dans l'entourage de l'enfant, celui-ci développera des formes
différentes du bilinguisme.
Si les deux langues sont suffisamment valorisées, l'enfant pourra tirer un bénéfice maximum sur le
plan du développement cognitif et projeter d'une stimulation enrichissante qui lui permettra de
développer une plus grande flexibilité cognitive que l'enfant monolingue. L'ensemble de cet
avantage cognitif dont peut bénéficier l'enfant qui vit une expérience bilingue est le bilinguisme
additif.
Au contraire, si le contexte socioculturel est tel que la langue maternelle est dévalorisée dans
l'entourage de l'enfant, son développement cognitif pourra être freiné et dans des cas extrêmes
accuser un retard. Dans ce cas- là, on parlera de bilinguisme soustractif.
Un bilingue peut être biculturel, c'est-à-dire qu'il s'identifie positivement avec l'un et l'autre groupe
culturel auxquels il appartient et est reconnu par les membres de chacun des groupes comme un des
leurs. Cette identité culturelle adaptée aux deux cultures est probablement sur le plan de l'affectivité
l'analogue de la bilingualité additive sur le plan cognitif. Le biculturalisme équilibré va souvent de
pair avec le bilinguisme équilibré.17
17
Séminaires, Bilinguisme en Algérie, Acculturation et Bilinguisme en Algérie, Détail: Catégorie : Enseignement/
Apprentissage du Français en Algérie: Enjeux culturels et représentation identitaires.
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Chapitre II Le plurilinguisme en Algérie
Le développement bilingue peut amener un individu à renoncer à l'identité culturelle de son groupe
d'appartenance et à adopter celle du groupe de la langue2. C'est ce qu'on appelle le bilinguisme
acculturé.
Toutefois le bilingue peut tenter d'adopter la culture de la langue au détriment de la sienne sans y
parvenir. Dans ce cas-là l'acculturation peut aboutir à l'anomie. On parlera donc de bilingue
acculturé anomique, c'est-à-dire que l'individu ne pourra exprimer son allégeance à aucune des deux
cultures. Le type d'acculturation dépendra non seulement de l'individu mais aussi du système
Les mouvements des populations, les invasions, les colonisations et les infiltrations ont introduit en
Algérie des populations de langues diverses. Le contact des langues et des cultures orientales et
occidentales a contribué à l’émergence du bilinguisme et du plurilinguisme.Il est cependant
important de signaler que la réalité des pratiques langagières est formée de tout le réseau des
relations sociales et individuelles que les locuteurs mettent en œuvre lors des interactions. en
Algérie la situation est loin d’être pour tous « conflictuelle », tout semble indiquer que les deux
langues sont employées de différentes manières comme langues de communication dans le
quotidien, même si les attitudes et les représentations de beaucoup de locuteurs montrent parfois
une stigmatisation de l’emploi du français .
III- Plurilinguisme en Algérie
L'Algérie est un pays historiquement plurilingue, de son histoire, l'Algérie a vu déferler sur son sol
une pléiade de langues acquises suite soit à dés échanges commerciaux, soit à une expansion
culturo-civilisationnelle ou à une conquête coloniale ont fini toutes par laisser des traces sur la
langue devenue plus tard la langue majoritaires et identitaire des Algériens.
Le plurilinguisme en Algérie: la place du français, ses rapports avec les autres langues, couplé aux
relations qu'entretiennent les autres variétés langagières entre elles, font que nous sommes
confrontés en Algérie, à une situation de plurilinguisme complexe par l'imbrication des variétés en
présence tant sur le plan des domaines d'utilisation que sur celui des pratiques effectives des
locuteurs.
Ainsi, l'Algérie comme bon nombre de pays offre un panorama assez riche en matière de multi ou
de plurilinguisme. Cette situation ne manque pas alors de susciter des interrogations quand au
devenir des langues en Algérie.
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Chapitre II Le plurilinguisme en Algérie
La sphère arabophone
Elle est la plus étendue par le nombre de locuteurs mais aussi par l’espace qu’elle occupe. En
Algérie, mais aussi dans le monde arabe, elle aurait tendance à se structurer dans un continuum de
registres (variétés langagières) qui s’échelonnent du registre le plus normé au moins normé. En
premier lieu vient l’arabe fusha (ou classique)1, puis l’arabe standard ou moderne, véritable langue
d’intercommunication entre tous les pays arabophones, ensuite ce que nous appelons le « dialecte
des cultivés » ou l’arabe parlé par les personnes scolarisées, enfin le registre dont l’acquisition et
l’usage sont les plus spontanés, ce que l’on nomme communément les dialectes ou parlers qui se
distribuent dans tous les pays en variantes locales et régionales.
Cette répartition permet de distinguer, en Algérie, les parlers ruraux des parlers citadins (en
particulier ceux d’Alger, Constantine, Jijel, Nedroma et Tlemcen) et de voir se dessiner quatre
grandes régions dialectales : l’Est autour de Constantine, l’Algérois et son arrière-pays, l’Oranie
puis le Sud qui, de l’Atlas Saharien aux confins du Hoggar, connaît lui-même une grande diversité
dialectale d’Est en Ouest.
Par ailleurs, il faudrait que les spécialistes de langue arabe (linguistes, lexicologues,
lexicographes…) se libèrent des réflexes de purisme et de normativité extrêmes pour mener une
réflexion hardie sur la manière d’aborder les problèmes de leur langue pour en faire un outil
efficace pour le développement et la modernisation de leurs sociétés.
La sphère berbérophone
Elle est constituée par les dialectes berbères actuels, prolongement des plus anciennes variétés
connues dans le Maghreb, ou plutôt dans l’aire berbérophone qui s’étend en Afrique de l’Égypte au
Maroc et de l’Algérie au Niger. Ces parlers amazighs, comme on les dénomme maintenant,
constituent le plus vieux substrat linguistique de cette région et sont, de ce fait, la langue maternelle
d’une partie de la population. Nous ne sommes, malheureusement, pas en mesure d’avancer des
chiffres précis sur le nombre de locuteurs berbérophones, tant ceux déjà publiés ont été contestés et
surtout en raison de l’absence de statistiques récentes et fiables19. Au-delà des chiffres, le plus
18
Khaoula Taleb Ibrahimi "L'Algérie: coexistence et concurrence des langues" , I, 2006, p 207,218.
19
Voir, Salem Chaker, Berbères Aujourd'hui, Paris, l'Harmattant, 1989.
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Chapitre II Le plurilinguisme en Algérie
important à nos yeux est d’intégrer ces parlers dans le paysage sociolinguistique algérien au même
titre que les parlers arabes auxquels ils sont apparentés puisqu’ils appartiennent à la même famille
chamito-sémitique.
Face à l’islamisation et à l’arabisation du Maghreb, ces parlers ont reculé et se sont réfugiés dans les
contrées au relief et à l’accès difficile : Aurès, Djur-djura (Kabylie), Gouraya, Hoggar et Mzab ainsi
que quelques îlots disséminés ici et là dans le pays. À cette extension géographique répond une
diversité étonnante et parfois préjudiciable à l’intercompréhension. Les principaux parlers amazighs
algériens sont le kabyle ou taqbaylit (Kabylie), le chaoui ou tachaouit (Aurès), le mzabi (Mzab) et le
targui ou tamachek des Touaregs du grand Sud (Hoggar et Tassili).
Pour ce faire, l’Algérie dispose d’un autre atout important, celui que son histoire mouvementée lui a
donné à travers le passage sur son territoire de plusieurs civilisations et peuples différents qui ont,
chacune et chacun à sa façon, laissé leurs empreintes, leurs traces, leurs cultures et leurs langues. Ce
sont ces autres langues qui vont structurer la dernière sphère du plurilinguisme algérien.
Après l’Antiquité où la présence du punique et du latin était attestée, le long séjour des Ottomans à
partir du XVIe siècle va, sans bouleverser le paysage linguistique désormais partagé entre régions
berbérophones et régions arabophones, va sensiblement influer sur les variétés langagières urbaines
(Alger, Béjaïa, Médéa, Constantine et Tlemcen) qui ont emprunté nombre de vocables turcs dans
des domaines divers de la vie quotidienne (cuisine, habillement, noms de métiers, patronymes etc.).
Durant toute cette période et même avant l’arrivée des Ottomans, les Algériens ont aussi été en
contact avec des langues européennes. Ce fut, notamment, le cas de l’espagnol dans l’Ouest du
pays, en raison d’abord de la présence coloniale espagnole durant trois siècles dans la ville d’Oran.
Puis, plus tard, de la présence sous l’occupation française d’une forte proportion de colons d’origine
espagnole, réfugiés économiques profitant des opportunités offertes par le développement de la
nouvelle colonie ou réfugiés républicains fuyant la répression franquiste. Ce fut le cas aussi de
l’italien dans les villes côtières de l’Est, longtemps en contact avec les grands ports italiens
(échanges commerciaux, rivalités entre marins italiens et corsaires algériens), puis devenues villes
d’accueil de colons d’origine italienne attirés eux aussi par la colonisation française.
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Chapitre II Le plurilinguisme en Algérie
Toutefois, c’est le français qui a le plus perduré et influencé les usages, bouleversé l’espace
linguistique et culturel algérien. Les circonstances de son intrusion, dans cet espace, lui ont conféré
un statut particulier dans la société algérienne coloniale et post-coloniale.
Le français, langue imposée au peuple algérien par le feu et le sang, a constitué un des éléments
fondamentaux utilisés par le pouvoir colonial pour parfaire son emprise sur le pays conquis et
accélérer l’entreprise de déstructuration, de dépersonnalisation et d’acculturation d’un territoire
devenu partie intégrante de la « mère patrie », la France.
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Chapitre III
Présentation de
l’enseignement de la
biologie
Chapitre III Présentation de l'enseignement de biologie
1
GERALD KARP,"biologie cellulaire et moléculaire", conception et expérience ,traduction de la 1er édition américain
par JULES BOULARMONT.
2
. -(http:www.biologie.com.htm)
28
Chapitre III Présentation de l'enseignement de biologie
2-Présentation de département
La biologie
Psychologie
Botanique,
zoologie,
anthropologie
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Chapitre III Présentation de l'enseignement de biologie
Licenc Master
e
Biochimie Biochimie
Fondamentale
Filières et Appliquée Appliquée
Microbiologie Microbiologie
Fondamentale et
Biologie Appliquée Appliquée
Biologie et Biotechnologie
Physiologie
Végétale végétale
Sciences de
Ecologie
Ecologie Générale l'environneme
nt
Domaine
SNV Aquacultur Pisciculture
e Saharienne
Gestion des
ressources
de sol
périmètres agricole
et technique
biologique
Agronomie
Gestion et maitrise
des techniques
d’élevage
Phytoprotection
Agronomie
Saharienne
30
Chapitre III Présentation de l'enseignement de biologie
31
Chapitre IV
La communication scientifique
dans la science biologique
Chapitre IV La communication scientifique dans la science biologique
33
Chapitre IV La communication scientifique dans la science biologique
100%
34
Chapitre IV La communication scientifique dans la science biologique
1 2 3 4
0%
25%
12% 63%
Schéma : 21.05%.
Cours : 10.52%.
Pas de réponse : 15.08%.
1 2 3 4
21% 32%
42%
5%
2- Difficulté à lire
Livre : 31.57%
Exposé : 5.26%
35
Chapitre IV La communication scientifique dans la science biologique
Revues : 42.10%
Pas de réponse : 21.07%
3-Difficulté à comprendre :
1 2 3
5%
42%
53%
Exposé : 42.10%
Conférence : 52.63%
Pas de réponse : 5.26%
On constate que la plupart des apprenants trouve des difficultés au niveau des exposés et les
conférences, c’est-à-dire difficultés au niveau de communication en langue française.
Question 5 : le choix de spécialité :
Imposé : 31.57%
Au choix : 68.42%
Cela nous montre que les apprenants choisissent cette spécialité volontairement.
36
Chapitre IV La communication scientifique dans la science biologique
1 2
16%
84%
1 2 3 4
5%
42%
37%
16%
37
Chapitre IV La communication scientifique dans la science biologique
80
60
40
20
0
3 2 1
Question 9: la terminologie:
Faciles : 36.84%
Complexe : 47.36%
Pas de réponse : 15.8%
Cela nous montre que le dictionnaire est très outil surtout dans l’écriture et sa pose un problème
chez les étudiant plurilingue.
1 2 3
16%
37%
47%
38
Chapitre IV La communication scientifique dans la science biologique
1 2 3
0%
5%
95%
1 2 3
5%0%
95%
39
Chapitre IV La communication scientifique dans la science biologique
1 2 3
26%
63%
11%
1 2 3
21%
16%
63%
40
Conclusion
Conclusion
Conclusion
Nous nous somme retrouvez devant cette modeste recherche pour évoquer un thème jusqu’ici
peu traité, et que l’orientation politique culturelle d’un pays dont l’histoire est associée au
français et qui continue de l’être, d’une autre manière, d’où la conséquence d’une réduction
du temps d’exposition de cette langue dans les universités. D’un autre côté, les apprenants se
voient dans l’obligation de fournir des efforts, en faisant appel à une compétence
communicative, la communication scientifique.
Parmi les propositions que nous avons faits celle de lui faire opérer une distanciation par
rapport aux acquis de sa spécialité et cela en lui faisant suivre une formation théorique ou
pratique sur l’enseignement du français de travailler avec une méthode adapté au besoin de ce
type d’apprenants, le recours aux documents authentique.
Nous avons essayé à travers ce travail de décrire les pratiques linguistiques bilingues et
plurilingues dans la communication scientifique à l’université d’Ouargla, y voir, notamment
dans la diffusion, l’utilisation et la diffusion des langues.
D’après notre recherche nous avons pu constater, d’une part, les résultats obtenus nous ont
permis de confirmer nous hypothèses que le choix de langues préside dans l’enseignement de
science biologique en contexte plurilingue à l’université d’Ouargla sur le plan communicative
est le français.
Dans ce cas nous pouvons dire que l’enseignement se fait en français parfois l’arabe chez les
apprenants de première Année.
Il est important que les apprenants fassent le point sur leurs connaissances en français et sur
les objectifs qu’ils veulent atteindre par biais pour partir ensuite sur une représentation claire
et motivante de ce qui leur reste à accomplir.
Les besoins des apprenants relèvent des quatre compétences communicatives (compréhension
oral, compréhension écrite, expression orale, expression écrite) mais forcement est de
constater que ce sont les conditions dans lesquelles se déroulent l’enseignement du français et
l’usage qui est fait de cette langue, qui ont terminé ce qui doit être enseigné aux apprenants
dans un premier temps.
Chacun des parties permet un processus d’apprentissage à savoir l’apprenant l’enseignant du
français, l’enseignant de la spécialité à l’université est intensément sollicité pour aboutir à une
démarche optimale de l’enseignement et de communication. Les efforts ainsi harmonisés sont
un gage de réussite présagée une grande attention aux besoins des apprenants et un
enseignement efficient pour un réinvestissement immédiat des acquis. Désormais nous
sommes en mesure d’élargir le champ de nos recherches en ce qui concerne le français sur
42
Conclusion
objectifs spécifiques cette fois ci pour aller au-delà du cadre des caritifs qu’il a été nécessaire
de réaliser , afin d’approfondir notre connaissance au sujet des compétences de réception qui
sont les plus utilisées dans les filières scientifiques. Il est désormais à la charge de
l’expérimentation d’établir la pertinence de nos propositions dans les recherches qui vont
suivre.
43
Réferences
bibliographies
Références bibliographique :
46
21- LOUIS FIGUIR ,« Exposition et histoire des principales découvertes scientifique
,cosmos 1852, l’ASTRONOMIE POPULAIRE 1854 ».
22- MANTA, L’expérience manager, le major ressource, institut management, London, 1969.
23- MARTINE BARRERE, « la communication de la science »,1990.
46
Annexes
Annexes
Département de français
Non Oui
Si oui, pourquoi?
Une année
6- Est-ce que vous savez au départ que cette spécialité est enseignée en français?
Oui Non
10- Est-ce que vous comprenez l'enseignant lorsqu'il explique avec des termes
scientifiques ?
11- Est-ce que vous prenez des notes pendant les cours ?
Au niveau de la prononciation
Au niveau d'écriture
13- Comment feront les étudiants étrangers pour comprendre les cours?
La richesse de la situation linguistique en Algérie fait d’elle une véritable source d’interrogation
de recherche et lorsque en parle de la situation linguistique en parle sur la communication
scientifique et le plurilinguisme qui aide à étudier le passage d’une langue a une autre langue.
Summary
The richness of the linguistic situation in Algeria makes it a source search query
and when talking about the linguistic situation speaks on science communication
and multilingualism helps to study the transition from one language to another
language.