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UNIVERSITE KASDI MERBAH-OUARGLA

FACULTE DES LETTRES ET DES LANGUES

DEPARTEMENT DES LETTRES ET DES LANGUES ETRANGERES

Division de Français

Master académique
Domaine : Lettres et langues étrangères
Filière: Langue française
Spécialité : Sciences du langage et sémiologie de la communication

Présenté par : MEDJBER FOUZIA


Thème

La communication scientifique à l’université de Ouargla


en contexte plurilingue : « cas de science biologique ».

Mme : BEN DJEDIA Imen Président UKM Ouargla


Mr : KHENNEUR Salah Encadreur / rapporteur UKM Ouargla
Mme: HARKET Sabah Examinateur UKM Ouargla

Année universitaire: 2012/2013


UNIVERSITE KASDI MERBAH-OUARGLA

FACULTE DES LETTRES ET DES LANGUES

DEPARTEMENT DES LETTRES ET DES LANGUES ETRANGERES

Division de Français

Master académique
Domaine : Lettres et langues étrangères
Filière: Langue française
Spécialité : Sciences du langage et sémiologie de la communication

Présenté par : MEDJBER FOUZIA


Thème

La communication scientifique à l’université de Ouargla


en contexte plurilingue : « cas de science biologique ».

Mme : BEN DJEDIA Imen Président UKM Ouargla


Mr : KHENNEUR Salah Encadreur / rapporteur UKM Ouargla
Mme: HARKET Sabah Examinateur UKM Ouargla

Année universitaire: 2012/2013


REMERCIEMENTS

Ce travail de la fin d’étude n’aurait jamais vu le jour sans dieu et la direction de


Monsieur KhenneurSALAH et Mme Hachani LOUISA, qui m’ont apporté des
conseils avisé ainsi que leur soutien dans la réalisation de cette recherche.

Je ne serai le remercier assez pour le temps qu’il m’a consacré tout au long de
mon travail de mémoire ainsi que pour m’avoir écouté et conseillé.

Je tiens aussi à adresser un remerciement tout particulier à Monsieur Cheabna


qui a bien voulu me fournir des documentations et à ma mère Mme Medjber au
niveau de département de biologie.

Je présente mon profond remerciement à tous les professeurs de la faculté des


lettres et des langues étrangères, département de français.

Que tous dont j’ai oublié de mentionner leurs noms me le pardonnent, j’espère
qu’ils se montreront compréhensifs.

En fin un grand merci à tous ceux qui ont contribués à ce modeste travail que ce
soit d’une façon ou d’une autre.

Merci du fond du cœur


Dédicaces

Avec un immense honneur et une grande modestie que je dédie ce travail à ceux
qui m’ont donné la vie :

Mon père :

Pour tous ce qu’il a fait pour moi, pour que je sois ce que je suis aujourd’hui, je
te demande, en m’inclinant devant tes sacrifices et bonté, de bien vouloir trouver
dans ces petite mots toute ma gratitude ainsi que mon profond dévouement.

Ma mère :

Pour toute ta tendresse, ton amour et ton affection qui ont été pour moi une et
un appui d’une valeur inestimable, je te pris Mère de trouver ici le témoignage
de mes sentiments les plus distinguer et s’il y a quelqu’un au monde envers qui
je dois beaucoup, ça serait toi mère et quoique je fasse, jamais je pourrais te
revouloir ce que tu m’as donnée avec cœur et âme.

Une spéciale dédicace pour mon fiancé LAMINE RABOUHI qui m’a
beaucoup aidé et ainsi sa famille.

…. à mes sœurs SALSABIL et LAMIA ainsi qu’à toute la famille MEDJBER


et TEGUIGE, les copines, les copains, collègues (féminin ou masculin) à mes
chère amis NADA, WAFA, MENEL, KHADIDJA.

A vous TOUS je dédie ce modeste travail.

FOUZIA
Tableau de matière

Introduction 1
PARTIE I : PARTIE BIBLIOGRAPHIQUE
Chapitre 1 : typologie et définition de la communication scientifique
1-langue général et langue de spécialité 4
2-la communication scientifique et les différents types 6
2-1- définition et typologie 6
2-2-typologie et différentes catégorie de la communication scientifique 6
2-2-1 la communication scientifique orale 7
2-2-2 la communication scientifique écrite 7
3- le discours scientifique 12
3-1- les types des publications scientifiques 12
3-2- les caractéristiques du discours scientifique 13
3-3- le discours de vulgarisation scientifique 13
Chapitre II : le plurilinguisme en Algérie
1-les langues en présence en Algérie 15
1-1-la diversité linguistique 16
2-le bilinguisme en Algérie 18
2-1-le bilinguisme : quelques définitions 19
2-2-les effets de bilinguisme 20
2-3-les types de bilinguisme 21
3-le plurilinguisme en Algérie 24
PARTIE II : PRESENTATION DE L’ENSEIGNEMENT DE BIOLOGIE
Chapitre III : présentation de l’enseignement de biologie
1-Aperçu et définition de la biologie comme discipline 28
1-1-définition général 28
1-2-les deux pères fondateurs de la biologie 28
2-présentation de département 29
2-1-offres de formation du domaine 30
3- l’enseignement de la biologie, la pratique pédagogique 31
Chapitre IV : la communication scientifique dans la science biologique
1- démarche adopté par les enseignants (la façon) 33
2-communication et choix des langues (Analyse de questionnaire) 33
2-1- l’analyse des besoins 33
2-2- les situations de communication 34
Conclusion 45
Bibliographie
Annexe
Introduction
Introduction

Introduction

La richesse de la situation linguistique de l’Algérie fait d’elle une véritable source d’interrogation et
de recherches. En effet, le marché linguistique algérien a subi et continue de subir des changements
importants, qui sont le résultat de la coexistence de plusieurs langues et plusieurs variétés, l’arabe
dialectale et le berbère d’une part, l’arabe classique et la langue française d’autre part.

Le problème de confrontation des langues dans une même communauté linguistique ou de


plurilinguisme donne naissance à des productions passionnantes à étudier, en fait, dans une même
communauté linguistique nous pouvons parler de langues d’identitaires, de langues étrangères et
aussi de nouvelles langues, c’est ainsi que notre travail de recherche s’inscrit dans le cadre de la
situation linguistique des étudiants le bilinguisme ou de plurilinguisme offrent la possibilité
d’étudier le passage d’une langue à une autre en fonction de la situation de communication.

Qui dit public spécialisé, dit français sur objectifs spécifiques le cadre de notre recherche, il nous
incombe d’aller dans le sens que privilégier, cette approche qui est d’amener les apprenants à une
compétence communicative (oral et écrit), cette derniers tient compte des besoins des apprenants,
des attentes institutionnelle et des exigences de la future profession des apprenant. Or c’est tout ce
dont nous n’avons pas connaissance que pouvons-nous dire de l’enseignement se fait en français ?

Quel choix de langues préside-t-il dans l’enseignement de science biologique en contexte


plurilingue à l’université d’Ouargla sur un plan communicative ?

Intérêt et motivation du choix du sujet :

Mener une étude sur la communication scientifique en générale et le contexte plurilinguisme chez
les filières scientifique, la biologie en particulier.

Ainsi notre choix s’est porté sur les apprenants de 1er et la 3emes Années de spécialité de la biologie
et le corpus de la première Année master science de l’environnement, module de (biodiversité et
développement durable) la biologie étant une discipline scientifique, ce qui concerne les étudiants
étrangères aussi, leurs façon et leurs parcours d’étudier d’autre part, la 1ere Année de spécialité est
l’année durant laquelle la base de Français ,en relation avec la biologie doit être installée et
consolidée, cela est plus important que la plupart des documents mis à la disposition des apprenants,
pour parfaire leur formation en biologie sont en français.

Notre motivation est dictée, en premier lieu par le comportement langagier chez les étudiants d’une
spécialité scientifique et leurs manières efficaces au niveau de la communication linguistique, nous

1
Introduction

avons jugé utile de faire cette recherche dans l’objectif d’apporter quelques éclaircissements et des
informations sur un domaine scientifique.

Les hypothèses :

Notre travail comportera des hypothèses qui seront confirmées où infirmées à partir de notre
analyse des résultats obtenus au niveau de la pratique.

La place qui occupe le français dans les filières scientifique, pour comprendre le jargon scientifique
dans la vie quotidienne et comment les étudiants trouvent leurs cours en français de spécialité, et
surtout dans tous les modules ?

Ou réside leurs difficultés au cours de l’apprentissage et comment feront les étudiants étrangers
pour comprendre les cours ?

C’est la situation de bilinguisme et le plurilinguisme dans des filières scientifiques, autrement dit
c’est la présence de deux langues ou plusieurs langues dans la société et précisément dans les
universités.

Démarche à suivre :(méthodologie)

Notre perspective de recherche telle que nous l’avons configurée, doit nécessairement poser un
problème de méthode susceptible de donner une cohérence à l’analyse.

Au-delà du schéma de la communication saussurienne ou jakobsonienne, la communication


scientifique s’établit non plus entre un émetteur et un récepteur, mais entre l’apprenant et
l’enseignant. Elle est basée sur une stratégie de persuasion / séduction .Ainsi le texte dans son
cadre énonciatif devient un impératif pour comprendre les diverses stratégies mises en jeu,
comme faisant partie d’un appareil formel. Cette communication qui prend appui sur un état des
lieux, fera mieux ressortir le visage réel de la communication scientifique et la langue en Algérie.
Il sera question à ce niveau d’étudier les circuits et mécanismes de la communication scientifique
d’un tel environnement science biologique.

Une approche sémiotique qui vise à rechercher et à décrire la structure des messages à travers leurs
différents ordres d’organisations : linguistique, argumentatif, narratif, discursif (énonciatif) et
rhétorique. En fait, il s’agira en quelque sorte d’une analyse du contenu des messages en ce qu’elle
est «un ensemble de techniques d’analyse des communications». Elle est une analyse des
«signifiés», mais peut aussi être une analyse des « signifiants ».

2
Introduction

L’enquête s’est déroulée au département de biologie ,à l’université d’Ouargla auprès des étudiants
de première et troisième Années. Nous avons réparti les enquêtes en prenant en considération les
variables suivantes : le sexe, la langue maternelle et la spécialité. Nous pensons que ces variables
jouent un rôle dans les jugements de valeur que portent les locuteurs envers les deux langues.

Organisation du travail :

Le travail que nous proposons sera axé sur deux volets : l’un théorique l’autre pratique.

Le volet théorique regroupera deux chapitres, dans le premier chapitre nous mettrons le curseur sur
la définition et typologie de la communication scientifique dans ce cas en vas parler sur la langue
général et langue de spécialité en second lieu, la communication scientifique et ces différentes
typologie, en troisième lieu nous abonderons le discours scientifique.

Dans le deuxième chapitre nous mettrons d’abord l’accent sur la présentation de la situation
linguistique en Algérie, les langues en présence en Algérie ensuite nous mettrons le point sur les
deux notions de bilinguisme et plurilinguisme en Algérie.

Quant à la partie pratique, elle sera organisée en deux chapitres, le premier chapitre nous allons
essayer de donner une présentation de l’enseignement de la biologie comme discipline ensuite
présentation de département et enfin l’enseignement de la biologie la pratique pédagogique.

Le deuxième chapitre sera consacré à la présentation du corpus, la communication scientifique


dans la séance biologique, la démarche adopté par les enseignants, ensuite la communication
scientifique en réception et enfin la communication et choix des langues.

3
Chapitre I
Typologie et définition
de la communication
scientifique
Chapitre I Typologie et définition de la communication scientifique

1-Langue générale et langue de spécialité


Toutes langues possèdent un ensemble de règles et d'unités que tout ses locuteur
connaissent, cet ensemble de règles et d'unités fait partie des connaissances de la majorité de ses
locuteur et constitue ce que on appelle la langue générale ou comme employée dans des situations
non marquées –par ailleurs la langue de spécialité fait appel ou sous -code qui coïncide
partiellement avec le code de la langue commune caractérisée par un certains nombre d'éléments
particuliers, propres, scientifiques à cette langue comme le sujet, le type d'intérêts, la situation de
communication et elle se détermine par le lieu et le temps et la nature de communication, l'intention
de locuteur, le mode de chaque échange communicatif (oral ou écrit).
Elle se défini entant qu'ensemble de possibilités déterminées par les éléments qui interviennent dans
chaque acte de communication; les interlocuteurs, les circonstances de la communication ainsi que
les buts des intervenant" SagerDungurVorth.
L'appellation "langue de spécialité" ne d'désigne donc pas une langue à part, mais une terminologie
spécifique, une syntaxe spécifique, une forme discursive spécifique qui visent la non ambiguïté de
la communication dans un domaine particulier.
La spécialisation se comprend de deux façons :
1- la spécialisation par sujet.
2-la spécialisation par les caractéristiques particuliers de l'échange d'information (interlocuteur et
locuteur) .
Les caractéristiques d'une langue de spécialité:
Elle n'est pas littéralement inventée car elle est issue de la langue générale.
Elle peut admettre de nouvelles unités
Elle contient des signes non linguistiques selon les notations adoptés par les disciplines.
Elle nécessite une conceptualisation préalable assez contrôlée.

Elle utilise des termes monosémiques.


Elle a une forme écrite qui prime sur la forme orale.
Elle fait l'objet d'une validation international.
Elle n'a pas de fonction émotive ni poétique.
Elle a une syntaxe identique à celle des langues de références mais avec des prédilections
énonciatives.
Les textes spécialisés ce sont des textes qui s'éloignent des caractéristiques générales par l'un
des éléments suivant:

4
Chapitre I Typologie et définition de la communication scientifique

1- Par le sujet.
2-Les caractéristiques spécifiques des interlocuteurs.
3-Les caractéristiques spécifiques de la situation de communication : lieu, temps, et nature
de communication.
4-Le canal de transmission des données.
Les textes spécialisé visent une communication technico-scientifique tout en étant : concis,
précis, impersonnels.
Les domaines de français de spécialité:
- Français des affaires et français commercial.
-Français de l'Hôtellerie et de tourisme.
-Français scientifique et technique.
-Français juridique.
-Français des relations internationales.
-Français de la médicine.
-Français de l'administration.
-Français pour la traduction ou l'interprétation.
-Français des sciences sociales et humaines (histoire, littérature, art, psychologie,
philosophie, sociologie)
Le schéma de communication spécialisée
Récepteur Message Emetteur

Support écrit revues spécialisées Un chercheur Un chercheur


Spécialiste
Support oral, séminaires, Un Un étudiant
conférence colloque technicienUn en thés
spécialiste
émissions spécialisées
Congrès assemblés et forums

5
Chapitre I Typologie et définition de la communication scientifique

2-La communication scientifique et les différents types


2-1 Science: définition et typologie:
La science n'existe pas sans communication, cette caractéristique la distingue de toutes les activités
conduites dans la société.
Bien plus, la science est fondamentalement communication. Une avancée théorique ou un résultat
expérimental, n'acquièrent valeur de science que par leur communication à l'aide d'autres
scientifiques, et par la même la confrontation à la critique.
L'installation de la science moderne au cours des cinquante dernières années avec la création
d'organismes de recherche structurés, dotés de bugées, de personnels qualifiés et d'objectifs
planifiés s'est accompagnée de la mise en place systématique de publications spécialisées qui ont
formalisé cette communication publique des résultats scientifiques.
La validité d'un résultat a des lors été conditionné à sa publication écrite, après avoir subis un
examen d'arbitres pris parmi les pairs. C'est cette pratique qui donne à la science sa légitimé et sa
dimension universelle"1
Tous les manuels de communication scientifique commencent par là: la communication scientifique
est essentielle ou sens fort du terme puisqu'on sait que si elle n'est pas communiquée, la recherche
n'existe pas.
Donc la science est le résultat de la recherche des scientifiques .cette science progresse avec le
temps et avec les travaux des scientifiques ou chercheurs, c'est ainsi que cette seconde moitié du
XXème siècle a été qualifiée d'"age de la science". On entend souvent parler des sciences humaines,
sciences sociale, sciences fondamentales … mais comment peut-on classifier ces sciences?
Plusieurs typologies ont été proposées par les autres s'intéressant à ce domaine.
2-2 Typologie et différentes catégories de la communication scientifiques.
Les scientifiques utilisent pour communiquer entre eux les travaux et les résultats de la recherche,
plusieurs canaux. Ainsi BENICHOUX (1985) présente la communication scientifique comme suit:
"la véritable communication scientifique de fin de recherche se présente sous plusieurs formes: la
communication orale dans un congrès, un séminaire ou une réunion interne, l'article scientifique ou
la revue générale et enfin le mémoire, la thèse, le livre etc.…"
A partir de cette définition, on peut déduire les deux formes que peut prendre une communication
scientifique orale et la communication écrite ou encor les écrits scientifiques.

1
Martine Barrère ,“la communication de la science”, 1990.

6
Chapitre I Typologie et définition de la communication scientifique

2-2-1 La communication scientifique orale:


Cette communication s'établit généralement entre les scientifiques ayant des intérêts communs ou
appartenant à la même discipline.
Elle peut se présenter sous plusieurs formes:
La conférence:
avec le congrès national ou international, le séminaire, le symposium, le colloque… B.LINE(1992)
"les conférences peuvent donner une opportunité à la réalisation d'une nouvelle recherche ou à la
discussion d'une recherche récente, mais les travaux tout qu'ils ne sont pas publiés ne peuvent pas
acquérir le statut de référence".
Les réunions:
Ce sont les réunions qui s'établissent entre scientifique ou chercheures du même laboratoire ou du
même groupe de recherche ou encore entre des groupes de recherche ayant des intérêts communs.
D'autres types:
D'autres types de communication orale peuvent se présenter tel que les discussions entre
chercheurs, les communications téléphoniques…
Il est intéressent de signaler que la plus part de ces formes de communications se transforment
souvent en écrits scientifiques comme par exemple les rapports de conférences qui sont publiés sous
forme d'actes de congrès dans des livres ou journaux scientifiques.
2-2-2 La communication scientifique écrite:
Les écrits scientifiques
La communication scientifique est basé sur l'écrit. En effet, même si on trouve des communications
orales, l'écrit s'impose toujours dans la communication scientifique puisqu'il sert de preuve et c'est
par son intermédiaire que le travail de recherche originale est approuvé.
Dans leur ouvrage AGOSTINI & L (1994), en évoquant le thème de l'édition scientifique ils
déclarent que:" la production des connaissances passe toujours par l'écrit, que le support soit
imprimé ou électronique"2.
Toutefois, il est à signaler que l'écrit scientifique peut se présenter sous plusieurs formes et
plusieurs supports avec des objectifs différents. C'est ainsi qu'on trouve le support ipapier (avec la
revue, l'ouvrage, la thèse…) est le support électronique (dans ces dernières plusieurs revues et
communications scientifique).
De point de vue fonction ou objectif on trouve l'écrit scientifique primaire (qui publie les résultats
originaux de la recherche et qui écrit par des chercheurs pour ces derniers) ; l'écrit didactique

2
AGOSTINI et L ,l’édition scientifique, 1994 .

7
Chapitre I Typologie et définition de la communication scientifique

(orienté vers les étudiants ou élèves) et enfin l'écrit scientifique de vulgarisation (orienté vert le
grand public).
Pourquoi les scientifiques doivent publier?
"La communication scientifique et la recherche sont étroitement liées entre elles voire même
complémentaires"3 . Mais il ne suffit pas que le scientifique communique ses résultats de recherche
aux autres chercheurs sous une forme ou une autre (communication orale dans séminaire ou congrès
par exemple), il doit publier ces résultats car "sans publication la science est morte"4
Puisque la communication écrite prend une place de plus en plus importante dans la communauté
scientifique, les chercheurs doivent publier leurs résultats ainsi que les méthodes de recherche car
l'opération de publication est l'objectif même de la recherche scientifique. En effet, dans le préface
de son ouvrage R. Doy (1989) annonce que les scientifiques qui commencent leurs carrière comme
des étudiants sont évalués non pas par leur habilité des manipulations en laboratoire (aucune peut
savoir cela sauf leurs directeurs), ni par leurs connaissances sur tel ou tel sujet est certainement non
plus par leurs charme.ils sont évolués et deviennent connus par le biais de leurs publications.
Pour mieux expliquer la valeur d'un article publié et sa place dans la carrière d'un chercheur
DEVILLARD(1991) cité dans sa thèse que "le milieu universitaire est lié de très prés au système
universitaire traditionnel de récompenses… ce qui signifier qu'en termes d'avancement de carrière,
un article publié à beaucoup plus de valeur qu'au dirigeant d'entreprise expérimenté"5.
Donc pour avancer dans ses recherches et être connu par la communauté scientifique, un chercheur
doit publier et informer les autres de ce qu'il est entrain de faire et sur quoi il travaille.il doit publié
à toutes les stades de sa recherche et ne pas attendre d'être arrivé à la fin. D'après DE VILLARD &
MARCO (1993) "pour faire carrière tout chercheur de base et astreint à publier le résultat de ses
travaux. En publiant, il s'expose à la critique de ses pairs…"6
La publication de la recherche originale ou publication primaire: "le document scientifique"7
" Un document scientifique est un rapport écrit et publié décrivant les résultat originaux d'une
recherche". T'elle est la définition donnée par Day(1989) dans son ouvrage à partir de cette
définition on peut dégager les caractéristiques d'un document scientifique; d'abord il doit être écrit
(une communication orale n'est donc pas un document scientifique), ensuite il doit être publié (ce
qu'on appelle littérature grise t'elle que la thèse, rapport… ne sont pas des documents scientifiques).

3
Cf,partie 1-2 ,p-9 .
4
Proverbe américain. « Sans publication la science est morte »Day 1989.
5
D’après Manta. L’expérience manager, le major ressource, institut management, London ,1969 .
6
DEVILLARD ET MARCO ,1993 .
7
C’est le concept que nous avons estimé le plus proche ou concept anglais « scientific paper »

8
Chapitre I Typologie et définition de la communication scientifique

Autre aspect de ces documents d'après cette définition, ce qu'ils doivent décrire les résultats
originaux d'une recherche?
Pour comprendre cela il faut tout d'abord comprendre le mécanisme de création d'un document
scientifique qui se réfère à la validation de la publication. En effet, un document scientifique est
généralement soumis à l'évaluation par le comité de lecture de la revue selon des critères
scientifiques. C'est ainsi que BEVILLARD et MARCO (1993) définissent l'article scientifique
comme suit "c'est une contribution évoluée et publiée sous une forme normalisée dans une revue
savante".
Cet article ou document scientifique va être donc publié dans une revue scientifique qui est défini
comme suit, toujours selon ces deux autres: "c'est une publication en série, à parution régulière,
dotée d'un titre déposé, et composé d'une suite d'articles évaluées par une comité de lecture en
fonction de critères scientifiques"8.
On voit bien donc que la publication des documents scientifiques a ses traditions et suit un
mécanisme particulier.
Dans ces mêmes revues dites scientifiques, d'autres types d'articles ou écrites scientifiques qui ne
peuvent pas être qualifiés comme originaux sont publiés. A titre d'exemple "la revue générale"9 est
un article qui examine soit un travail récent sur un sujet ou dans un domaine défini, ou le travail de
quelqu'un ou d'un groupe particulier.
Ce type d'articles est désigné pour résumé, analyser, évoluer ou synthétiser l'information véhiculé
par les articles contenant les résultats originaux d'une recherche.
Quant au "rapport de conférence", c'est au document publié dans un ouvrage ou journal comme
partie des débats du symposium, du congrès nationale ou international…
La présentation de l'information originale et le débats qui résultent et qui sont publiés dans un
ouvrage ou journal ne sont pas qualifiés comme publications primaires puisque ils ne sont pas
évaluées. Ces types des documents sont considérés plutôt comme " revue générale" prennent même
statut de tel publication.
Donc ce qui caractérise la recherche originale est d'être publié selon une procédure bien définie
puisque "la philosophie des sciences est basé sur l'hypothèse fondamentale que la recherche
originale doit être publiée"10

8
La définition en anglais est « A scientific paper is a written and published report describing original reearch results ».
9
En englais « Review poper »
10
Day, R .A .Comment écrire et publiée des revues scientifiques ,1989 .

9
Chapitre I Typologie et définition de la communication scientifique

Les différentes catégories de l'écrit scientifique:


La littérature scientifique constitue un ensemble flou de documents. Toutefois ;il n'est pas facile
d'établir une typologie claires des écrits scientifique en particulier, ont essayé de regrouper cette
littérature selon des objectifs différents, c'est ainsi que AGOSTINI & al.(1994) ont distingué trois
pôles dans cet ensemble Flon:
- Celui des discours scientifiques primaires (écrit par les chercheurs pour les chercheurs)
Celui des discours à vocation didactique (comme les textes des manuels d'enseignement
scientifique).
Celui de l'éducation scientifique non formelle (vulgarisation, presse, document de culture
scientifique…)
D'autres auteurs proposent des typologies différentes à l'égard de celle proposée par BENICHOUX
(1985) qui divise la littérature scientifique en quatre groupes à savoir11:
Les journaux scientifiques: appelés encore les revues scientifiques, elles sont définies par
DEVILLARD & MARCO(1993) comme suit:" une publication en série, à parution régulière, dotée
d'un titre déposé et composée d'une suite d'articles évolués par un comité de lecture en fonction de
critères scientifiques"12.
Il est à signaler que les chercheurs accordent une grande importance aux périodiques et surtout aux
revues scientifiques. Selon B.LINE(1992) et d'après une traduction de BEN ABDALLAH (1992):
"le système de publication scientifique et technique est concentré sur les périodique, bien que les
rapports de conférence et les livres jouent un rôle important… les chercheurs accordent une priorité
à la rapidité … il est improbables que leurs travaux soient synthétises ultérieurement dans des
livres, d’on l'importance des périodiques".
Dans ces revues on peut trouver plusieurs types de publication ou d'articles qui diffèrent du point de
vue de leurs contenus, leurs structures et leurs rôles ainsi on trouve:
L'article scientifique proprement dit ou encore le" document scientifique":
C'est lui qui publie les résultats originaux d'une recherche.
Dans la thèse DEVILLAD(1991) le représente: "outre le fait qu'il présente pour les chercheurs le
principal moyen d'expression, il est aussi le moyen de communication le plus commode et le plus
utilisé entre les différents membres d'une même communauté scientifique".

11
Dans ce qui suit et en s’inspirant de cette typologie on va essayer de développer les différentes types de l’écrit
scientifique.
12
DEVILLARD et MARCO, 1993

10
Chapitre I Typologie et définition de la communication scientifique

Quant à CROOKES(1986), il donne la définition suivante:" un document scientifique peut être


défini comme un type d'écrit scientifique, basé sur le simple investigation dont le but est de
contribuer au progrès de la technologie"13.
Les revues générales ou encore "review poper":
Ce type d'article ne contient pas les résultats originaux d'une recherche et donc n'est pas considérée
comme publication scientifique primaire.ces types d'articles peuvent contenir des nouvelles
informations qui n'apparaissent pas dans le document originale de la recherche. Cependant le but de
ce type d'article est de réviser et critiquer la littérature précédemment publiée et la mettre dans une
certaine perspective (DAY,1989).
Le rapport de conférence: il présente une ou plusieurs interventions ainsi que les discussions dans
une conférence entre scientifiques que ce soit un congrès, séminaire ou autre.
Autres types:
Dans les journaux scientifiques on trouve d'autres types d'articles ou encore des genres spécifiques
comme les appelé DEVILLARD(1993) : la controverse (réaction directe ou indirecte d'un
spécialiste); la biographie (décrivant l'itinéraire personnel et intellectuel d'un savant);le "Survey"
(qui livre un bilan critique de la science à un moment donné)
La littérature grise: cette littérature renferme plusieurs types de documents selon
BENABDALLAH (1993) " les rapports de conférence les brevets, les thèses … sont des documents
non publiés, appelés aussi "la littérature souterraine" ou "littérature grise". Ils sont caractérisés par
des structures variables du fait qu'ils n'obéissent pas à des normes préalablement établies… ces
document circulent par des canaux formels tel que les bibliothèques spécialisées et les centre
d'information … la littérature grise peut comprendre aussi des documents circulant par des canaux
informels de prise d'information, notamment par les contacte impersonnels.
Plusieurs enquêtes ont soulignés la préférence des chercheurs pour ces canaux".14
Concernant les thèses de doctorat, elles prennent une place importante dans la littérature grise
scientifique. En effet même si les résultats de ces recherches sont publiés dans des articles
scientifiques avant même la soutenance de la thèse, elle restent des documents scientifiques de
référence puisque on y trouve les détails des recherches.
La littérature interne: elle renferme les rapports préliminaires de fin de recherche, les
correspondances entre les chercheurs, les rapports d'activités des laboratoires de recherche…

13
C’est la définition de M .S.Peterson, scientifique oral et écrit ,1961 .

11
Chapitre I Typologie et définition de la communication scientifique

La littérature "utilitaire": elle est constituée de : le dépôt de brevet, la documentation de


vulgarisation tel que les "magazines scientifiques" destinés à un public large…

Encodage Interférences Décodage

MESSAGE RECEPTEUR EMETTEUR

Feed-back

3- LE DISCOURS SCIENTIFIQUE:
Le discours scientifique est un texte ayant pour mission la transmission d'un contenu de sens
relation a des activités cognitives (connaissance) recevables sans perte d'informations sans risque
d'ambigüité (dénotatif) dans l'interprétation du message, tout en effaçant toutes marques de sujet
annonciateur pour laisser la priorité à l'exposé des donnés de la démarche de recherche et des
résultats.
Il est médiatisé par des publications scientifiques ou par des réunions des colloques, des
conférences, des congrès, au sein des peules se font entendre des débats entre spécialiste d'un
domaine scientifique.
Les domaines du discours scientifique:
1- science exactes et naturelles: Astronomie, Astrophysique, sciences biologique, Chimie,
Mathématique, informatique, physique, sciences de la terre
2- Science médicales et pharmacologique.
3- Science humaines: Archéologie, Anthropologie, l'ethnologie, philosophie, psychologie,
sociologie, science de l'éducation histoire.

3-1 LES TYPES DE PUBLICATIONS SCIENTIFIQUES :


On considère deux types de publications:
A- La publication primaires: où sont publié immédiatement les donnés et résultats de la recherche
(les périodiques, les comptes-rendus, les congrès, les colloques, les séminaires, les ouvrages
didactique et recherche. Les thèses, les rapports, les cours polycopiés, les notes de service, les
lettres administratives, les lettres d'affaires).
B- Les publications secondaires: chargés de représenter et de faire circuler l'information présentée
dans les publications primaires (les catalogues, les bibliographies, les bulletins signalétiques
spécialisés.

12
Chapitre I Typologie et définition de la communication scientifique

Les utilisateurs du discours scientifique: Les discours scientifique s'utilisent généralement par
trois types d'utilisateurs.
1- la catégorie sociale professionnelle: chercheur ingénieur, technicien, professeur.
2-Les groupes de travail: centre de recherche, centre technique, services de recherches des entre
prise laboratoire.
3-Les isolés: qui sont concernés par l'information scientifique et technique dans le cadre de leurs vie
professionnelle ou par leurs préoccupation( les manipulations de l'information) (étudiant stagiaires)
3-2 Les caractéristiques du discours scientifique:
Il contient un inventaire conceptuel en réutilisant des termes spécialisés en mesure de rendre
maniable cet inventaire par des opérations discursive.
Il emploie des marques impersonnelles et un vocabulaire dénotatif.
Il emplois des connecteurs logique tout en étant précis et concis grâce à une argumentation en
langage expert.
Il emplois du marque sémiologique : schéma graphique, tableau formule.
Il fait appelé au résonnement (relation causale, hypothèse, déduction) .
Il répète par fois des unités lexicales fortes.
Il peut prendre comme forme : descriptive, explicative, prescriptive, argumentative.

3-3 LE DISCOURS DE VULGARISATION SCIENTIFIQUE


La vulgarisation scientifique moderne née en 185115 lorsque paris organise sa première exposition
universelle avec LOUIS FIGUIER publiant son livre "exposition et histoire des principales
découvertes scientifique" cela donne naissance à la revue " cosmos" en 1852 et " l'astronomie
populaire" en 1854.
Elle se définie généralement comme une diffusion des sciences au prés d'un publique large. Quant
à BOUDOWIN JARDANT, il la définie en tant que "éducation scientifique universelle diffusée
principalement par les mass-médias et n'avant par pour but de former des spécialistes mais plus tôt
d'assurer, à la science une présence dans la culture générale des gens afin qu'ils puissent mieux
comprendre leur univers quotidiens".
Elle a pour mission de montrer que la science est transmissible à toutes personnes douées de
raisons.
Elle se doit d'avoir la forme d'un discours scientifique dépourvu de tous les caractères techniques
misant à son assimilation.

15
LOUIS FIGUIER ,“ Exposition et histoire des principales découvertes scientifiques. COSMOS 1852, L’ASTRONOMIE
POPULAIRE 1854 »

13
Chapitre I Typologie et définition de la communication scientifique

Elle peut prendre sa forme:" d'article dans les revues spécialisées ou dans la presse généraliste.
Dans les livres
De conférences.
D'exposition.
La vulgarisation scientifique vise à insuffler au publique le goût d'apprendre et non l'instruire c'est
pourquoi elle s'adresse aux adultes aux enfants et même aux personnes ayant fait des études
supérieur.

14
Chapitre II
Le plurilinguisme en
Algérie
Chapitre II Le plurilinguisme en Algérie

I- Les langues en présence en Algérie:


La situation linguistique en Algérie est très complexe .elle se caractérise par la présence de
plusieurs langues comme a constaté ABDELHAMID: "le problème qui se pose en Algérie
ne se réduit pas à une situation de bilinguisme, mais peut être envisagé comme un
phénomène de plurilinguisme"1.
Le paysage linguistique en Algérie offre actuellement des reflets irisés de contacts de
langues. Ce paysage linguistique, produit de son histoire et de sa géographie, est
caractérisé par la coexistence de plusieurs variétés langagières – du substrat berbère aux
différentes langues étrangères- qui l’ont plus ou moins marqué en passant par la langue
arabe, vecteur de l’islamisation et de l’arabisation de l’Afrique du Nord.
L'Algérie est un pays qui connait une situation linguistique intéressante, il est monolingue,
avec l'arabe classique comme langue officielle. Mais cela n'a pas empêché la présence
sociale d'autres langues,
La place du français, ses rapports avec les autres langues, couplés aux relations
qu’entretiennent les autres variétés langagières entre elles, font que nous sommes
confrontés en Algérie, à une situation de plurilinguisme complexe par l’imbrication des
variétés en présence tant sur le plan des domaines d’utilisation que sur celui des pratiques
effectives des locuteurs.
Ainsi, L’Algérie comme bon nombre de pays offre un panorama assez riche en matière de
multi ou de plurilinguisme.
- Quelles sont les langues en présence En Algérie et quelle place occupe la langue
française par rapport aux autres langues ?
- Comment les étudiants plurilingues se représentent-ils les différentes langues en usage,
qu’ils connaissent et qu’ils ont à apprendre ?
- A travers quelle(s) langue(s) les étudiants abordent-ils l’apprentissage de la langue
française

1
S. ABDELHAMID, pour une approche sociolinguistique de l'apprentissage .

15
Chapitre II Le plurilinguisme en Algérie

1-1 La diversité linguistique


Pour traiter des phénomènes de contact des langues, que ce soit sur le plan individuel ou groupal, le
fait qu'une personne ou groupe de personne utilisent deux langues est considéré celui bilingue ou
bilinguisme.
De nous jours ces termes tendent à être remplacé par ceux de plurilingue, plurilinguisme.
TABOURET-KELLER, cité dans Baylon (1996:146), donne la définition suivante du bilinguisme/
plurilinguisme: «Par bilinguisme ou plurilinguisme, il faut entendre le fait général de toutes les
situations qui entraînent un usage, généralement parlé et dans certains cas écrit, de deux ou
plusieurs langues par un même individu ou un même groupe."Langue" est prise ici dans un sens
très général et peut correspondre à ce qu'on désigne communément comme un dialecte ou un
patois»2
Le français en Algérie:
La langue française jouit d'une place privilégiée dans la société Algérienne, pour Sebaa (2002) elle
vit une situation unique au monde car sans être la langue officielle, elle assume une certaine
officialité. Sans être la langue d'enseignement, elle est utilisée dans la transmission du savoir. Même
si elle ne traduit pas réellement l'identité Algérienne, elle aide dans la constitution de l'imaginaire
collectif. A cela s'ajoute l'utilisation de cette langue dans le domaine administratif et de gestion.
L'Algérie peut être considérée comme étant un pays plurilingue et multilingue, dans son article sur
La culture et le plurilinguisme en Algérie, Sebaa, trouve que:
« L’Algérie se caractérise, comme on le sait, par une situation de quadrilinguité sociale : arabe
conventionnel / français / arabe algérien / tamazight. Les frontières entre ces différentes langues ne
sont ni géographiquement ni linguistiquement établies. Le continuum dans lequel la langue
française prend et reprend constamment place, au même titre que l’arabe algérien, les différentes
variantes de tamazight et l’arabe conventionnel redéfinit, de façon évolutive les fonctions sociales
de chaque idiome. Les rôles et les fonctions de chaque langue, dominante ou minoritaire, dans ce
continuum s’inscrivent dans un procès dialectique qui échappe à toute tentative de réduction. ».3
la situation linguistique Algérienne se compose essentiellement de la structure suivante:
-Dans un domaine formel, l'arabe classique: langue officielle et nationale, réservé à l'usage officiel
et religieux (langue du coran), elle jouit ainsi d'une place privilégiée,
« La langue arabe est une langue sacrée pour les Algériens, puisque langue du Texte c’est-à-dire
du texte coranique.»

2
TABOURET-KELLER ,baylon,1996 .
3
Français langue étrangère chez les étudiants du département de français, université de Batna , thèse de doctorat,
université de Batna,2002.

16
Chapitre II Le plurilinguisme en Algérie

Le français: officiellement, 1ère langue étrangère, mais cette langue connait une certaine difficulté,
du fait que sa présence est assez importante dans la société Algérienne, par exemple, l'enseignement
universitaire est en grande partie, en français , surtout les branches médicales et techniques et
science de la nature.4
« Il est tout aussi évident que les langues algériennes de l’usage, arabe ou berbère, sont plus
réceptives et plus ouvertes à la langue française à cause de sa force de pénétration
communicationnelle. »5
Dans un domaine informel, l'arabe Algérien (dialectal ou maternelle): langue de la majorité des
Algériens, d'un point de vue sociolinguistique, le langage quotidien, l'arabe Algérien accepte des
mots et structures grammaticalement tirées de la langue française.
"L'Arabe dialectal est la langue maternelle de 72% de la population Algérienne"
« EnAlgérie, le français conserve le statut de langue seconde pour toute une génération d’Algériens
colonisés, il a laissé des traces importantes sous forme d’emprunts dans l’arabe dialectal»6.
Le berbère: l'appellation "berbère" fut en premier lieu utilisée par les romains pour désigner les
habitants de l'Afrique du Nord dont ils ne comprenaient pas la langue. Le terme "barbaros" qualifie
toute personne étrangère, celle qui ne sait pas parler et par extension, le "sauvage". Le terme a subi
des modifications phonique à travers le temps pour arriver en fin à berbère, appellation qui désigne
les habitants et le parler d'Afrique Du Nord. Les berbères préfèrent utiliser l'appellation tirée de leur
propre langue "IMAZIGHENE" qui signifie homme libre.
Concernant le nombre des berbérophones, il est difficile d'avancer des chiffres exactes vue l'absence
des recensements linguistiques systématiques. S.CHAKER nous renseigne sur ce fait, en avançant
que:
"Sur l'ensemble de la population Algérienne, les pourcentages de l'ordre de 25% à 30% de
berbérophones, retenus pendant la période colonial, sont rejetés comme nettement surévalués. En
revanche, les 17.8% de berbérophones que donne le recensement Algérien de 1966, sont en dessous
de la réalité. En tout état de cause on peut admettre que l'ensemble des berbérophones doit
représenter un pourcentage minimum de 20% de la population Algérienne"7

4
Boudjedra, 1992-1994,28/29.
5
Sebaa, culture et plurilinguisme en Algérie .
6
Dabène,1981,39.
7
S.CHAKER ,manuel de linguistique berbère, éd,bouchène,Alger,1991 .

17
Chapitre II Le plurilinguisme en Algérie

Le berbère se présente sous forme de plusieurs dialectes sont:


Le kabyle: pratique dans le nord de pays, principalement dans les wilayas de Tizi-Ouzou, Bejaia,
Bouira et boumerdas.
Le Chaouia: parlé par les Chaouis qui occupent les autres, massif montagneux de l'Algérie
méridionale.
Le M'Zab: employé par les mozabites qui vivent dans le nord du Sahara Algérien dont la
principale ville c'est Ghardaïa.
Le Targui: pratiqué par les touaregs qui vivent dans le Sahara, communauté que l'on appelle aussi
"les hommes bleus".
Tugurt : également connu sous le nom de d’oued righ berbère et temacine tamazight, est un zanati
berbère variété parler dans certaines oasis du oued righ région de Touggourt en Algérie.

En 1893, il a été parlé dans temacine, Blidet-Amor , maggarine et ghomra8.

La seule étude publiée il est Basset 1893, il est étroitement lié à proximité tumzabt et teggagrent9.

Taznatit, ou berbère du Gourara, berbère du Touat, est une langue berbère Zénète, parlée dans la
région du Gourara, un archipel d’oasis environnante de Timimoune dans le sud Algérien, dans la
région du Touat10.

« L’Algérie estun pays trilingue. Elle a la chance d’ouvrir sur le monde trois fenêtres au lieu
d’une,de pouvoir s’alimenter à trois cultures au lieu d’une seule. Mais cette chance a été dèsle
départ confisquée»11
En effet, cette complexité du paysage linguistique en Algérie est due à son histoire et sa géographie.
II- Bilinguisme en Algérie:

Le bilinguisme est un phénomène universel qui est dû au besoin de monde moderne. Le besoin de
communication, les échanges, la facilité du déplacement, dans le monde moderne ne font
qu'augmenter le contact de langues; en d'autres termes ils favorisent le bilinguisme. La scolarisation
fait que dans une situation d'apprentissage l'apprenant est appelé à connaître une ou plusieurs
langues étrangères. On est dans une ère où on ne peut pas se contenter d'être unilingue. Chaque
individu atteindra un seuil de bilingualité.

8 e éd
Tugurt référence a ethnologue(17 2013
9
René Basset, étude sur la zenatia du mzab, de ouargla et de l’oued righ.1893.
10
http//www.unesco.org/language-atlas/en/atlasmap/language-id-2163-html.
11
DJAOUT, des acquis .

18
Chapitre II Le plurilinguisme en Algérie

Le bilinguisme est une situation sociolinguistique caractérisant les sujets pratiquants deux langues
ou plus (multi ou plurilinguisme).C'est un concept linguistique qui signifie l'utilisation variable des
langues ou des variétés linguistique diverses par un individu ou, par un groupe à des degrés divers.

2-1 Le bilinguisme : Quelques définitions:

Le concept de bilinguisme s'est beaucoup élargi dès le début du siècle. Weinrich (1953) et Mackey
(1962) définissent ce concept comme l'emploi alterné de deux ou plusieurs langues par un même
individu. Le Petit Robert le définit comme étant " l'utilisation de deux langues chez un individu ou
dans une région"12.

Etre bilingue, c'est parler parfaitement deux langues; cela consiste à une égale maîtrise de deux
langues.

J. Marouzeau définit le bilinguisme comme étant "une qualité d'un sujet ou d'une population qui se
sert couramment de deux langues sans aptitude marquée pour l'une plutôt que pour l'autre".

Bloomfield considère que le bilinguisme consiste à" parler deux langues comme ceux qui les ont
pour langues maternelles". Il ne faut pas confondre entre bilinguisme et équilinguisme.

A l'opposé de ces définitions qui sont extrêmes, Macnamara a proposé que le bilingue soit
quelqu'un qui possède une compétence minimale dans une des quatre habilités linguistiques à
savoir: comprendre, parler, lire, et écrire dans une langue autre que sa langue maternelle13.

Il est rejoint dans cette définition par Haugen pour qui le bilinguisme est " l'aptitude à produire dans
l'autre langue des énoncés bien formés, porteurs de signification"14. Nous trouvons également la
définition de Titone, pour qui le bilinguisme consiste dans " la capacité d'un individu de s'exprimer
dans une seconde langue en respectant les concepts et les structures propres à cette langue plutôt
qu'en paraphrasant sa langue maternelle"15.

Diebold (1961) propose une extension du concept, le bilinguisme comprenant, selon lui,"la
connaissance passive de la langue écrite" ou" tout contact avec des models dans la langue
maternelle".

12
Le petit Rober.
13
Macnamara , 1967.
14
Haugen,1953
15
Titone ,1972.

19
Chapitre II Le plurilinguisme en Algérie

Selon l’âge d’acquisition des langues on a pu parler de bilinguisme précoce ou tardif, selon la
distribution faite dans la communauté on parle de bilinguisme composé, individuel stylistique ou
social. Toutes ces approches défendent un point de vue différent

Cette extension du concept du bilinguisme provient du fait qu'on s'est rendu compte de la difficulté
à déterminer le moment où une personne parle une seconde langue. C'est pour cela que Mackey a
préféré parler de " bilinguisme relatif".

Toutes ces définitions qui s'échelonnent sur un continuum allant d'une compétence native dans une
seconde langue à une compétence minimale dans cette langue soulèvent un certain nombre de
difficultés. D'une part, ces définitions sont peu précises et non opératoires .

2-2 Les effets du bilinguisme

1- Sur l'individu:
Ils peuvent être aussi bien négatifs que positifs:

- Emotionnels : Les détracteurs d'une langue utilisent ces effets pour limiter le bilinguisme en
arguant que c'est par manque de maturité, de confiance en soi-même que l'enfant apprend une autre
langue. C'est en relation avec tout ce qui touche la psychologie de l'enfant.

- Intellectuels : C'est le rôle que joue la langue dans la façon dont l'enfant apprend à penser.

- Culturels: le bilingue est démuni de ses racines, et il se marginalise. Or, le bilinguisme offre un
champ de connaissance plus vaste parce qu'il améliore la personnalité de l'individu grâce
notamment à la connaissance d'autres groupes.

2- Sur la langue : la langue dominante influence la langue dominée (emprunt, les interférences).
La langue dominante est également modifiée par les individus bilingues qui l'utilisent.

3- Sur la société : Un bilinguisme harmonieux (réfléchi, intelligemment installé) peut unifier


deux communautés ou plusieurs.

20
Chapitre II Le plurilinguisme en Algérie

2-3 Les types du bilinguisme

1 - Bilinguisme équilibré/ bilinguisme dominant

La plupart des définitions du bilinguisme sont basées sur une dimension à savoir la compétence du
sujet dans les langues en cause. La compétence permet de tenir compte du caractère relatif de la
bilingualité (bilinguisme individuel) puisqu'elle met en rapport deux compétences linguistiques, une
pour chaque langue. Sur cette dimension, on distingue le bilinguisme équilibré du bilinguisme
dominant16:

1-1 Le bilinguisme équilibré

On dit d'un bilinguisme qu'il est équilibré lorsque, un individu a une compétence équivalente dans
les deux langues sans qu'elle soit très élevée.

1-2 Le bilinguisme dominant

Un bilinguisme est dominant, lorsqu'un individu a une compétence, généralement dans la langue
maternelle, supérieure à la compétence qu'il a dans une autre langue.

Cette distinction basée sur la compétence individuelle du bilinguisme nous amène à aborder la
distinction "bilinguisme composé"/"bilinguisme coordonné", c'est-à-dire la différence qui peut
exister chez les différents bilingues dans la relation langue/ pensée

2- Bilinguisme composé/ bilinguisme coordonné:

Deux bilingues également équilibrés ou également dominants dans deux langues peuvent différer
sur d'autres dimensions (âge, le contexte d'acquisition). C'est à partir de ces deux éléments qu'on
peut parler de bilinguisme composé ou coordonné

2-1 Le bilinguisme composé acquiert les deux langues dans le même contexte (les enfants issus de
mariage mixte ou de milieux bilingues).

2-2 Le bilinguisme coordonné acquiert les deux langues dans des contextes différents (un enfant
scolarisé dans une langue autre que sa langue maternelle).

16
YAMINA MAZAR, bilinguisme en Algérie,séminaires :enseignement /apprentissage du français en Algérie , enjeux
culturels et représentations identitaires

21
Chapitre II Le plurilinguisme en Algérie

L'âge et les circonstances différentes d'acquisition peuvent conduire à des fonctionnements cognitifs
différents. Sous ce rapport, Ervin et Osgood (1954) ont défini une autre dimension de la bilingualité
qui permet de distinguer les bilingues composés des bilingues coordonnés. Cette dimension consiste
en la représentation cognitive des unités sémantique.

Le bilingue composé est celui qui possède deux étiquettes linguistiques pour une seule
représentation cognitive (une représentation commune aux deux langues). On parlera de
bilinguisme composé quand chez un sujet bilingue "un même objet correspond à un mot différent
dans chaque langue" [Hamers]. C'est la situation des sujets qui ont appris une langue étrangère à
l'école et pour qui la langue seconde traduit une même situation culturelle.

Dans le bilinguisme composé "un même signifié est susceptible d'être exprimé ou codé dans deux
langues" [J.Dubois]. Le plus souvent d'abord dans la langue une puis par la traduction dans la
langue 2. On dira qu'il est additionnel, car la langue 2 s'additionne à la langue 1. Deux signifiants
renvoient à un signifiés 2 posé à partir d'un signifié 1.

3- Bilinguisme précoce/ bilinguisme d'adulte

L'âge et le contexte d'acquisition et d'utilisation permettent de distinguer entre la bilingualité


d'enfance et la bilingualité d'adolescence ou de l'âge adulte.

Dans la bilingualité d'enfance ou le bilinguisme précoce, l'expérience bilingue a lieu en même


temps que le développement général de l'enfant. L'expérience a lieu alors que l'enfant n'a pas encore
atteint une maturité dans les diverses composantes de son développement et peut donc intervenir
dans ce développement. Ce bilinguisme est celui de l'enfant ayant appris à parler en deux langues en
même temps.

Dans la bilingualité d'enfance, il faut distinguer la bilingualité précoce simultanée et celle


consécutive :

- Le bilinguisme précoce simultané est le cas ou l'enfant développe deux langues maternelles dès le
début de l'acquisition du langage.

- Le bilinguisme précoce consécutif est le cas ou l'enfant va acquérir une seconde langue tôt dans
son enfance après avoir acquis une première langue (enfant d'immigré ou dans une éducation
bilingue).

22
Chapitre II Le plurilinguisme en Algérie

- Le bilinguisme d'adolescence est celui relatif à l'apprentissage ou l'acquisition d'une langue entre
10 et 16 ans, quant à celui d'adulte est relatif à la période de 16 à17 ans quand la langue est apprise
tardivement.

4 -Bilinguisme additif/ bilinguisme soustractif

Sur le plan du développement cognitif le type du bilinguisme est également tributaire du milieu
socioculturel en particulier du statut relatif aux langues dans la communauté. Suivant que les deux
langues sont valorisées ou non dans l'entourage de l'enfant, celui-ci développera des formes
différentes du bilinguisme.

Si les deux langues sont suffisamment valorisées, l'enfant pourra tirer un bénéfice maximum sur le
plan du développement cognitif et projeter d'une stimulation enrichissante qui lui permettra de
développer une plus grande flexibilité cognitive que l'enfant monolingue. L'ensemble de cet
avantage cognitif dont peut bénéficier l'enfant qui vit une expérience bilingue est le bilinguisme
additif.

Au contraire, si le contexte socioculturel est tel que la langue maternelle est dévalorisée dans
l'entourage de l'enfant, son développement cognitif pourra être freiné et dans des cas extrêmes
accuser un retard. Dans ce cas- là, on parlera de bilinguisme soustractif.

5- Bilinguisme/ identité/ culture et acculturation

Un bilingue peut être biculturel, c'est-à-dire qu'il s'identifie positivement avec l'un et l'autre groupe
culturel auxquels il appartient et est reconnu par les membres de chacun des groupes comme un des
leurs. Cette identité culturelle adaptée aux deux cultures est probablement sur le plan de l'affectivité
l'analogue de la bilingualité additive sur le plan cognitif. Le biculturalisme équilibré va souvent de
pair avec le bilinguisme équilibré.17

Un individu peut être "parfaitement" bilingue, tout en restant monoculturel et en maintenant


l'identité culturelle de son groupe d'appartenance. Dans ce cas bilinguisme n'entraîne pas
biculturalisme.

17
Séminaires, Bilinguisme en Algérie, Acculturation et Bilinguisme en Algérie, Détail: Catégorie : Enseignement/
Apprentissage du Français en Algérie: Enjeux culturels et représentation identitaires.

23
Chapitre II Le plurilinguisme en Algérie

Le développement bilingue peut amener un individu à renoncer à l'identité culturelle de son groupe
d'appartenance et à adopter celle du groupe de la langue2. C'est ce qu'on appelle le bilinguisme
acculturé.

Toutefois le bilingue peut tenter d'adopter la culture de la langue au détriment de la sienne sans y
parvenir. Dans ce cas-là l'acculturation peut aboutir à l'anomie. On parlera donc de bilingue
acculturé anomique, c'est-à-dire que l'individu ne pourra exprimer son allégeance à aucune des deux
cultures. Le type d'acculturation dépendra non seulement de l'individu mais aussi du système

Les mouvements des populations, les invasions, les colonisations et les infiltrations ont introduit en
Algérie des populations de langues diverses. Le contact des langues et des cultures orientales et
occidentales a contribué à l’émergence du bilinguisme et du plurilinguisme.Il est cependant
important de signaler que la réalité des pratiques langagières est formée de tout le réseau des
relations sociales et individuelles que les locuteurs mettent en œuvre lors des interactions. en
Algérie la situation est loin d’être pour tous « conflictuelle », tout semble indiquer que les deux
langues sont employées de différentes manières comme langues de communication dans le
quotidien, même si les attitudes et les représentations de beaucoup de locuteurs montrent parfois
une stigmatisation de l’emploi du français .
III- Plurilinguisme en Algérie
L'Algérie est un pays historiquement plurilingue, de son histoire, l'Algérie a vu déferler sur son sol
une pléiade de langues acquises suite soit à dés échanges commerciaux, soit à une expansion
culturo-civilisationnelle ou à une conquête coloniale ont fini toutes par laisser des traces sur la
langue devenue plus tard la langue majoritaires et identitaire des Algériens.
Le plurilinguisme en Algérie: la place du français, ses rapports avec les autres langues, couplé aux
relations qu'entretiennent les autres variétés langagières entre elles, font que nous sommes
confrontés en Algérie, à une situation de plurilinguisme complexe par l'imbrication des variétés en
présence tant sur le plan des domaines d'utilisation que sur celui des pratiques effectives des
locuteurs.
Ainsi, l'Algérie comme bon nombre de pays offre un panorama assez riche en matière de multi ou
de plurilinguisme. Cette situation ne manque pas alors de susciter des interrogations quand au
devenir des langues en Algérie.

24
Chapitre II Le plurilinguisme en Algérie

Le plurilinguisme, en Algérie, s’organise autour de trois sphères langagières :18

La sphère arabophone

Elle est la plus étendue par le nombre de locuteurs mais aussi par l’espace qu’elle occupe. En
Algérie, mais aussi dans le monde arabe, elle aurait tendance à se structurer dans un continuum de
registres (variétés langagières) qui s’échelonnent du registre le plus normé au moins normé. En
premier lieu vient l’arabe fusha (ou classique)1, puis l’arabe standard ou moderne, véritable langue
d’intercommunication entre tous les pays arabophones, ensuite ce que nous appelons le « dialecte
des cultivés » ou l’arabe parlé par les personnes scolarisées, enfin le registre dont l’acquisition et
l’usage sont les plus spontanés, ce que l’on nomme communément les dialectes ou parlers qui se
distribuent dans tous les pays en variantes locales et régionales.

Cette répartition permet de distinguer, en Algérie, les parlers ruraux des parlers citadins (en
particulier ceux d’Alger, Constantine, Jijel, Nedroma et Tlemcen) et de voir se dessiner quatre
grandes régions dialectales : l’Est autour de Constantine, l’Algérois et son arrière-pays, l’Oranie
puis le Sud qui, de l’Atlas Saharien aux confins du Hoggar, connaît lui-même une grande diversité
dialectale d’Est en Ouest.

Par ailleurs, il faudrait que les spécialistes de langue arabe (linguistes, lexicologues,
lexicographes…) se libèrent des réflexes de purisme et de normativité extrêmes pour mener une
réflexion hardie sur la manière d’aborder les problèmes de leur langue pour en faire un outil
efficace pour le développement et la modernisation de leurs sociétés.

La sphère berbérophone

Elle est constituée par les dialectes berbères actuels, prolongement des plus anciennes variétés
connues dans le Maghreb, ou plutôt dans l’aire berbérophone qui s’étend en Afrique de l’Égypte au
Maroc et de l’Algérie au Niger. Ces parlers amazighs, comme on les dénomme maintenant,
constituent le plus vieux substrat linguistique de cette région et sont, de ce fait, la langue maternelle
d’une partie de la population. Nous ne sommes, malheureusement, pas en mesure d’avancer des
chiffres précis sur le nombre de locuteurs berbérophones, tant ceux déjà publiés ont été contestés et
surtout en raison de l’absence de statistiques récentes et fiables19. Au-delà des chiffres, le plus

18
Khaoula Taleb Ibrahimi "L'Algérie: coexistence et concurrence des langues" , I, 2006, p 207,218.
19
Voir, Salem Chaker, Berbères Aujourd'hui, Paris, l'Harmattant, 1989.

25
Chapitre II Le plurilinguisme en Algérie

important à nos yeux est d’intégrer ces parlers dans le paysage sociolinguistique algérien au même
titre que les parlers arabes auxquels ils sont apparentés puisqu’ils appartiennent à la même famille
chamito-sémitique.

Face à l’islamisation et à l’arabisation du Maghreb, ces parlers ont reculé et se sont réfugiés dans les
contrées au relief et à l’accès difficile : Aurès, Djur-djura (Kabylie), Gouraya, Hoggar et Mzab ainsi
que quelques îlots disséminés ici et là dans le pays. À cette extension géographique répond une
diversité étonnante et parfois préjudiciable à l’intercompréhension. Les principaux parlers amazighs
algériens sont le kabyle ou taqbaylit (Kabylie), le chaoui ou tachaouit (Aurès), le mzabi (Mzab) et le
targui ou tamachek des Touaregs du grand Sud (Hoggar et Tassili).

Pour ce faire, l’Algérie dispose d’un autre atout important, celui que son histoire mouvementée lui a
donné à travers le passage sur son territoire de plusieurs civilisations et peuples différents qui ont,
chacune et chacun à sa façon, laissé leurs empreintes, leurs traces, leurs cultures et leurs langues. Ce
sont ces autres langues qui vont structurer la dernière sphère du plurilinguisme algérien.

La sphère des langues étrangères

Après l’Antiquité où la présence du punique et du latin était attestée, le long séjour des Ottomans à
partir du XVIe siècle va, sans bouleverser le paysage linguistique désormais partagé entre régions
berbérophones et régions arabophones, va sensiblement influer sur les variétés langagières urbaines
(Alger, Béjaïa, Médéa, Constantine et Tlemcen) qui ont emprunté nombre de vocables turcs dans
des domaines divers de la vie quotidienne (cuisine, habillement, noms de métiers, patronymes etc.).

Durant toute cette période et même avant l’arrivée des Ottomans, les Algériens ont aussi été en
contact avec des langues européennes. Ce fut, notamment, le cas de l’espagnol dans l’Ouest du
pays, en raison d’abord de la présence coloniale espagnole durant trois siècles dans la ville d’Oran.
Puis, plus tard, de la présence sous l’occupation française d’une forte proportion de colons d’origine
espagnole, réfugiés économiques profitant des opportunités offertes par le développement de la
nouvelle colonie ou réfugiés républicains fuyant la répression franquiste. Ce fut le cas aussi de
l’italien dans les villes côtières de l’Est, longtemps en contact avec les grands ports italiens
(échanges commerciaux, rivalités entre marins italiens et corsaires algériens), puis devenues villes
d’accueil de colons d’origine italienne attirés eux aussi par la colonisation française.

26
Chapitre II Le plurilinguisme en Algérie

Toutefois, c’est le français qui a le plus perduré et influencé les usages, bouleversé l’espace
linguistique et culturel algérien. Les circonstances de son intrusion, dans cet espace, lui ont conféré
un statut particulier dans la société algérienne coloniale et post-coloniale.
Le français, langue imposée au peuple algérien par le feu et le sang, a constitué un des éléments
fondamentaux utilisés par le pouvoir colonial pour parfaire son emprise sur le pays conquis et
accélérer l’entreprise de déstructuration, de dépersonnalisation et d’acculturation d’un territoire
devenu partie intégrante de la « mère patrie », la France.

27
Chapitre III
Présentation de
l’enseignement de la
biologie
Chapitre III Présentation de l'enseignement de biologie

1- Aperçu et définition de La biologie (une discipline)


1-1 définition : étymologique :
Le terme biologie est formé par la composition des deux mots grecs (bois) en français "la vie" et
logos qui signifie "l'étude". Donc la biologie appelée couramment le bio est la science du vivant.1
Ce mot a été défini a la fin du XVIII ème siècle par le naturaliste français Jean-Baptiste de
Lamarck :" tout ce qui est généralement commun aux végétaux et aux animaux comme toutes les
facultés qui sont propre à chacun de ces êtres sans exception , doit constituer l'unique et vaste objet
d'une science particulière qui n'est pas encor fondée , qui n'a même pas de nom, et a laquelle je
donnerai le nom de biologie"2
1-2- définition générale:
La biologie est l'étude du vivant, elle est la science qui étudié 1 la vie sous toutes ces formes. La
biologie englobe toutes les sciences ayant pour objet l'étude de tous les etres vivants dont
l'homme.il est difficile de comprendre les grands débats sur l'écologie sans connaitre quelques
notions de base en biologie, notamment sur les notions d'écosystème, de biome, de milieu, de
biotope ou de vivants.
1 -3- les deux pères fondateurs de la biologie
Le naturaliste Allemand TREVIRANUS est le premier à avoir utilisé le mot biologie en 1802. Dans
son ouvrage il donne la définition suivante de la biologie: "elle doit appréhender les différents
phénomènes et formes de vie, les conditions et les lois qui régissent son existence et les causes qui
déterminent son activité".
Dans le même temps, le zoologiste français LAMARCK propose lui aussi une science étudiant les
"phénomènes divers' des êtres vivants qu'il propose d'appeler biologie.
1- 4 Biologie aujourd'hui
La conception large donne aujourd'hui une bonne représentation des principales branches de la
biologie.

1
GERALD KARP,"biologie cellulaire et moléculaire", conception et expérience ,traduction de la 1er édition américain
par JULES BOULARMONT.
2
. -(http:www.biologie.com.htm)

28
Chapitre III Présentation de l'enseignement de biologie

2-Présentation de département

La biologie

MorphologieAnatomie Embryologie Physiologie

Psychologie
Botanique,
zoologie,

anthropologie

Ecologie, éthologie, sociologie

La biologie rassemble les sciences suivantes:


 Botanique, zoologie, anthropologie : classification des êtres vivants. -
-Ecologie, éthologie, sociologie : analyse et étude des sociétés et organisation des êtres vivants.
Embryologie: développement, des êtres vivants.-
-Morphologie- Anatomie: description de la forme intérieure et extérieure des êtres vivants.
Psychologie: comportement des êtres vivants pris individuellement et entre eux.-
-Physiologie: analyse des fonctions et du fonctionnement des êtres vivants.

29
Chapitre III Présentation de l'enseignement de biologie

Offres de formations du domaine SNV : 2012/2013

Licenc Master
e

Biochimie Biochimie
Fondamentale
Filières et Appliquée Appliquée

Microbiologie Microbiologie
Fondamentale et
Biologie Appliquée Appliquée

Biologie et Biotechnologie
Physiologie
Végétale végétale

Sciences de
Ecologie
Ecologie Générale l'environneme
nt

Domaine
SNV Aquacultur Pisciculture
e Saharienne

Gestion des
ressources
de sol

périmètres agricole
et technique
biologique
Agronomie
Gestion et maitrise
des techniques
d’élevage

Phytoprotection

Agronomie
Saharienne

30
Chapitre III Présentation de l'enseignement de biologie

3- L ’enseignement de la biologie, la pratique pédagogique


La pratique pédagogique dans l’enseignement de la biologie se fasse en utilisent les langue, la
langue française et les illustrations le datacho , les sciences de TD et le TP dans chaque module
complémentaire pour pratiqué et assimilé ce qui était étudier dans le cour, et pour certain spécialité
comme l’écologie et l’aquaculture ,des sciences de terrain programmé soit ou niveau de
l’exploitation ou bien des sorties pédagogique a Ouargla ou en dehors de la ville pour bien assimilé
les cours et comprendre mieux les cours et le plus important le résultat.

31
Chapitre IV
La communication scientifique
dans la science biologique
Chapitre IV La communication scientifique dans la science biologique

1- Démarche adopté par les enseignants (la façon) :


La méthodologie adoptée par l’enseignant varie selon les modules et les niveaux, les cours sont
diffusées au niveau de l’anphis ou des salles, pour les licences l’enseignant commence par un
rappel et ensuite il diffuse le nouveau chapitre, tout en rependant aux questions posées par les
étudiants, les travaux dirigés et les travaux pratiques et le terrain permettent à l’étudiant de
comprendre le cours et d’évaluer les connaissances acquises par l’étudiant.

2 -Communication et choix des langues (Analyse)


L’analyse des besoins :
Cette analyse consiste à anticiper les situations de communication en français auxquelles les
apprenants de 1er année et 3 années de spécialité seront confrontés aux cœurs de leur apprentissage,
compréhension selon l’usage universitaire et dans l’exerce de leur fonction en tant que biologistes.
Nous avons adapté au besoin de notre enquête un questionnaire, donc il ne restait plus qu’a tester ce
questionnaire sur un échantillon d’apprenants afin de pouvoir au mieux cerner les problèmes
inhérents à la compréhension des questions. On pouvait penser qu’il aurait été facile aux
apprenants, avec dix ans d’apprentissage du français depuis l’école jusqu’à l’université, de répondre
à un questionnaire en français.
La forme finale du questionnaire prend 13 questions ; à travers ces questions nous avons cherché à
mieux connaitre les apprenants et rassembler les informations relatives à leurs processus
d’apprentissage précisément la communication scientifique et sa relation avec les apprenants
plurilingue.
Recueil et analyse des données du teste :
Les questionnaires ont été confiés aux apprenants en 1 er années et 3ème années biologie, écologie de
la promotion 2012-2013, l’enquête s’est déroulée le 16 Juin, la difficulté c’est que la période de la
grève. Le questionnaire a été distribué à 25 apprenants, le taux de retour des questionnaires c’est 19.
Par le biais de contacts informels avec les apprenants et leurs enseignants, nous savions qu’il
y’avait un problème de langue surtout pour la 1er année.

33
Chapitre IV La communication scientifique dans la science biologique

Les situations de communications :


Les situations de communication en français ayant trait à la biologie, se déroulent essentiellement
au sein de l’université. Celles-ci ont lieu entre l’enseignement et les apprenants, et la
communication le plus souvent est dite descendante de haut en bas).
Les moyens de communication sont principalement le discours oral, le tableau et les polycopiés
pour l’écrit. Plus de ça on a remarqué que les enseignants font des sorties d’études au terrain, ou ils
sont obligés de faire une communication dite orale.
Analyse :
Question 1: Apprendre le français comme une langue de spécialité (motivation l’apprentissage) :
Oui : 100%
Non : 0%
Cela prouve qu’ont privilégié plus le français pour la communication et que les apprenants veulent
communiquer avec cette langue.

100%

Question 2: formation de spécialité en français :


Non : 57.89%
Oui : 21.05% 1 2 3
Pas de réponse : 21.05%
21%
Cela prouve que le français n’est pas le seul moyen de
Communication et qu’il y a un manque d’orientation. 21% 58%

34
Chapitre IV La communication scientifique dans la science biologique

Question 3 : Documents en français/ l’université.


Oui : 89.47%
Non : 10.52% 2
11%
Cela nous montre que les documents sont rédigés en français dans
80% au niveau de la bibliothèque.
Les apprenants s’intéressent à la documentation.
1
89%

Question 4 : localisation des problèmes des apprenants


1-difféculté à écrire :
Exposé : 52.63%.

1 2 3 4

0%
25%

12% 63%

Schéma : 21.05%.
Cours : 10.52%.
Pas de réponse : 15.08%.

1 2 3 4

21% 32%

42%
5%

2- Difficulté à lire
Livre : 31.57%
Exposé : 5.26%

35
Chapitre IV La communication scientifique dans la science biologique

Revues : 42.10%
Pas de réponse : 21.07%
3-Difficulté à comprendre :

1 2 3
5%

42%
53%

Exposé : 42.10%
Conférence : 52.63%
Pas de réponse : 5.26%
On constate que la plupart des apprenants trouve des difficultés au niveau des exposés et les
conférences, c’est-à-dire difficultés au niveau de communication en langue française.
Question 5 : le choix de spécialité :
Imposé : 31.57%
Au choix : 68.42%
Cela nous montre que les apprenants choisissent cette spécialité volontairement.

Question 6: l’enseignement en français :


Oui: 84.21%
Non : 15.78%
Veut dire que les apprenants veulent étudiés et apprendre le français comme langue de spécialité.

36
Chapitre IV La communication scientifique dans la science biologique

1 2
16%

84%

Question 7: la nature des cours:


Difficiles : 42.10%
Faciles : 15.78%
Complexes : 36.84%
Pas de réponses : 5.26
D’après les résultats on constate que la moitié des étudiants ont des difficultés à la langue française.

1 2 3 4

5%

42%
37%

16%

Question 8: l’acception du français dans tous les modules :


Moyen : 36.84%
Bien : 63.15%
Compliqué : 0%
Dans ce cas on voit que le français est dominant dans tous les modules de la spécialité et que les
apprenants sont d’accord.

37
Chapitre IV La communication scientifique dans la science biologique

80
60
40
20
0
3 2 1

Question 9: la terminologie:
Faciles : 36.84%
Complexe : 47.36%
Pas de réponse : 15.8%
Cela nous montre que le dictionnaire est très outil surtout dans l’écriture et sa pose un problème
chez les étudiant plurilingue.

1 2 3
16%

37%

47%

38
Chapitre IV La communication scientifique dans la science biologique

Question 10 : la compréhension des termes scientifique :


Oui : 94.73%
Non : 5.26%
Cela prouve que les apprenants suivent leur enseignant et ils sont intéressés par les cours.

1 2 3

0%
5%

95%

Question 11: technique de pris de note :


Oui : 94.73
Non : 5.26
Cela nous montre que les apprenants n’ont pas des difficultés de la compréhension pendant
l’explication.

1 2 3

5%0%

95%

39
Chapitre IV La communication scientifique dans la science biologique

Question 12: la difficulté de l’apprentissage :


La prononciation : 26.3
L’écriture : 10.52%
Des termes scientifiques : 63.15%
Dans ce cas on remarque qu’il y’a un problème au niveau de l’orale et surtout dans les termes
utilisés.

1 2 3

26%

63%
11%

Question 13: la compréhension pour les étudiants plurilingue et (étrangères)


Traduction : 63.15%
L’interprétation : 15.78%
La comparaison : 21.05%
On remarque que la plupart des apprenants utilisent la traduction que ce soit arabe français ou bien
français arabe.

1 2 3

21%

16%
63%

40
Conclusion
Conclusion

Conclusion
Nous nous somme retrouvez devant cette modeste recherche pour évoquer un thème jusqu’ici
peu traité, et que l’orientation politique culturelle d’un pays dont l’histoire est associée au
français et qui continue de l’être, d’une autre manière, d’où la conséquence d’une réduction
du temps d’exposition de cette langue dans les universités. D’un autre côté, les apprenants se
voient dans l’obligation de fournir des efforts, en faisant appel à une compétence
communicative, la communication scientifique.
Parmi les propositions que nous avons faits celle de lui faire opérer une distanciation par
rapport aux acquis de sa spécialité et cela en lui faisant suivre une formation théorique ou
pratique sur l’enseignement du français de travailler avec une méthode adapté au besoin de ce
type d’apprenants, le recours aux documents authentique.
Nous avons essayé à travers ce travail de décrire les pratiques linguistiques bilingues et
plurilingues dans la communication scientifique à l’université d’Ouargla, y voir, notamment
dans la diffusion, l’utilisation et la diffusion des langues.
D’après notre recherche nous avons pu constater, d’une part, les résultats obtenus nous ont
permis de confirmer nous hypothèses que le choix de langues préside dans l’enseignement de
science biologique en contexte plurilingue à l’université d’Ouargla sur le plan communicative
est le français.
Dans ce cas nous pouvons dire que l’enseignement se fait en français parfois l’arabe chez les
apprenants de première Année.
Il est important que les apprenants fassent le point sur leurs connaissances en français et sur
les objectifs qu’ils veulent atteindre par biais pour partir ensuite sur une représentation claire
et motivante de ce qui leur reste à accomplir.
Les besoins des apprenants relèvent des quatre compétences communicatives (compréhension
oral, compréhension écrite, expression orale, expression écrite) mais forcement est de
constater que ce sont les conditions dans lesquelles se déroulent l’enseignement du français et
l’usage qui est fait de cette langue, qui ont terminé ce qui doit être enseigné aux apprenants
dans un premier temps.
Chacun des parties permet un processus d’apprentissage à savoir l’apprenant l’enseignant du
français, l’enseignant de la spécialité à l’université est intensément sollicité pour aboutir à une
démarche optimale de l’enseignement et de communication. Les efforts ainsi harmonisés sont
un gage de réussite présagée une grande attention aux besoins des apprenants et un
enseignement efficient pour un réinvestissement immédiat des acquis. Désormais nous
sommes en mesure d’élargir le champ de nos recherches en ce qui concerne le français sur

42
Conclusion

objectifs spécifiques cette fois ci pour aller au-delà du cadre des caritifs qu’il a été nécessaire
de réaliser , afin d’approfondir notre connaissance au sujet des compétences de réception qui
sont les plus utilisées dans les filières scientifiques. Il est désormais à la charge de
l’expérimentation d’établir la pertinence de nos propositions dans les recherches qui vont
suivre.

43
Réferences
bibliographies
Références bibliographique :

1- BANIEL BOUYNOUX, Introduction aux sciences de la communication (approches),


édition casbah, Saïd Hamdine, Hydra, 16012, Alger, 2001.
2- JEAN-MARC DEFAYS, Principes et pratiques de la communication scientifique et
technique, 1er édition, 2006.
3- KHAOULA TALEB IBRAHIMI, l’Algérie : concurrence des langues, l’Année du
Maghreb, 2006, p207-218.
4- SALEM CHAKER, Berbères aujourd’hui, paris l’harmattan, 1989.
5- Mme YAMINA MAZAR, Séminaires Acculturation et bilinguisme en Algérie, catégorie
enseignement apprentissage du français en Algérie : enjeux culturels et représentations
identitaires.
6- ASSELAH- RAHAL S , Pratique linguistiques ou plurilingue chez des Algériens , in
langues et littératures. N8, Univ . Alger (ILE),1998.
7- BOYER H, les représentations de la langue :approches sociolinguistiques, in
Larousse,1990 .
8- HAMERS J.F BLANC , bilingualité et bilinguisme, 1983.
9- DEVILLARD , JOELLE ; maroc ,revue scientifique. Les éditions d’organisation, Paris,
1993.
10- TIMBAL-DUCLAUX ,« la communication écrite scientifique et technique, Paris moderne
édition, 1990.
11- http://anneemaghareb.revues.org.
12- GERALD KARP , « biologie cellulaire »,conception et expérience de la 1 er édition
américain par JULES BOULARMONT.
13- http : www.biologie.com.htm.
14- YAMINA MAZAR ,séminaires, bilinguisme en Algérie, acculturation et bilinguisme en
Algérie, détail :catégorie, enseignement / apprentissage du français en Algérie :enjeux
culturels et représentation identitaires.
15- RENE BASSET, étude sur la zenatia du mzab, de ouargla et de l’oued righ ,1893.
16- http:// www.unisco.org/language-atlas/en/atlasmap/language-id-2163-html.
17- BOUDJEDRA, 1992-1994,28/29.
18- S.CHAKER, manuel de linguistique berbère, éd, bouchène, Algérie, 1991.
19- TABOURET-KELLER, baylon, 1996.
20- S.ABDELHAMID, pour une approche sociolinguistique de l’apprentissage.

46
21- LOUIS FIGUIR ,« Exposition et histoire des principales découvertes scientifique
,cosmos 1852, l’ASTRONOMIE POPULAIRE 1854 ».
22- MANTA, L’expérience manager, le major ressource, institut management, London, 1969.
23- MARTINE BARRERE, « la communication de la science »,1990.

46
Annexes
Annexes

UNIVERSITE KASDI MERBAH –OUARGLA

Faculté des langues Etrangères

Département de français

Questionnaire pour les étudiants

1-Voulez –vous apprendre le français comme une langue de spécialité ?

Non Oui

Si oui, pourquoi?

Pour comprendre le jargon scientifique dans la vie quotidienne.

Pour comprendre les cours.

Pour faire des exposés et recherche scientifique.

Pour mieux réussir vos études.

Pour poursuivre des études universitaires à l'étranger.

2- Etes-vous déjà inscrit dans une formation de spécialité?

Oui Non Pas de réponse

Moins d'une Année

Une année

Plus d'une année

3- Etes –vous en contact avec des documents écrits en français : à l'université?

Oui Non Pas de réponse

Si oui, vous- les comprenez?

Oui Non Pas de réponse

4- Quelle sont vos principale difficultés en français?

A écrire: Exposé Cours Schéma

A lire: Livres Exposés Revues

A comprendre: Exposes Conférence


Annexes

5- Pourquoi avez-vous choisi cette spécialité?

Elle est imposée C'est votre choix

6- Est-ce que vous savez au départ que cette spécialité est enseignée en français?

Oui Non

7- Comment avez-vous trouvé les premiers cours en français de spécialité?

Difficiles Faciles Complexes

8- Comment acceptez-vous l'utilisation du français dans tous les modules?

Moyenne Bien Compliqué

9- Comment retrouvez-vous les termes scientifiques et terminologie?

Faciles Complexe Facile Pas de réponse

10- Est-ce que vous comprenez l'enseignant lorsqu'il explique avec des termes
scientifiques ?

Oui Non Pas de réponse

11- Est-ce que vous prenez des notes pendant les cours ?

Oui Non Pas de réponse

12- Ou réside votre difficulté au cours de l'apprentissage?

Au niveau de la prononciation

Au niveau d'écriture

Au niveau de la difficulté des termes scientifiques utilisé

13- Comment feront les étudiants étrangers pour comprendre les cours?

La traduction L'interprétation La comparaison

14- Comment trouvez-vous votre niveau du 3éme Année ?

Il ya une amélioration C'est le même Pas de réponse


Résumé

La richesse de la situation linguistique en Algérie fait d’elle une véritable source d’interrogation
de recherche et lorsque en parle de la situation linguistique en parle sur la communication
scientifique et le plurilinguisme qui aide à étudier le passage d’une langue a une autre langue.

L’objectif c’est de savoir le choix de langues préside-t-il dans l’enseignement de science de la


biologie en contexte plurilingue.

D’après la recherche le résultat c’est que l’enseignement se fait en langue française.

MOT CLES : SITUATION LINGUISTIQUE – LE PLURILINGUISME –


LA COMMUNICATION SCIENTIFIQUE - BIOLOGIE.

Summary

The richness of the linguistic situation in Algeria makes it a source search query
and when talking about the linguistic situation speaks on science communication
and multilingualism helps to study the transition from one language to another
language.

The objective is to know the language choices he presides in teaching science in


biology in a multilingual context.

According to the research result is that the instruction is in French.

KEY WORD: LANGUAGE SITUATION - PLURILINGUALISM - COMMUNICATION


SCIENCE - BIOLOGY.

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