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SMS DICTIONNAIRE FRANÇAIS /SMS

Exemple :

lut,

La coneri ss ki l'zont fs dan un sen "FR =>> sms", l' contraire aurai é t plu
apr0prié, nn ? psk le problèm sé quon (nou les vieu) a du mal @
komprendr ske dis ls "djeuns" é nan po l contraire, ou al0rs cs vment graf
là, si les "djeuns" pigent pas ze k on dits en bonn vieu françés !!!

Traduction : [Salut,

La connerie c'est qu'ils l'ont fait dans un sens "FR =>> SMS", le contraire
aurait été plus approprié, non ?
Parce que le problème c'est qu'on (nous les vieux) a du mal à comprendre
ce que disent les "djeuns" et non pas le contraire, ou alors c'est vraiment
grave là, si les "djeuns" pigent pas ce qu'on dit en bon vieux français !!!]

Mon grain de sel :

On commence par un language que (presque) tout le monde comprend ..


le Français par exemple (je te racontes pas un SMS "jeuns en anglais ..)
On glisse progressivement vers un language plus ... marginal : le SMS
Puis on arrive à un language du genre 00001100, compris seulement par
les PC
etc.....

DICTIONNAIRE LANGAGE SMS

EXPRESSIONS

CONJUGAISONS
A
Accro : akro
Acheter : HT
Affaire : afR
Age : ag
Agé : aG
Aider : éD
Aller : go, alé
Aller-retour : AR
Apéro : APro
Après : ap
Après-Midi : aprM
Arrêter : aréT
Arriver : ariV
Aucun : ok1
Aucune : OQn
Aujourd’hui : ôjourd’8
Avant : av
Avancer : avanC

Balader : BalaD
Bavarder : bavarD
Bien : b1
Bien sûr : b1sur
Bientôt : bi1to
Bisou : bizz
Bonjour : bjr
Bonsoir : bsr
Bosser : boC

Cafard : Kfar
Câlin : Kl1
Café : kfé
Canon : Knon
Ces : cê
Cet(te) : 7
Changer : chanG
Cigare : 6gar
Cigarette : 6garett

Cinéma : 6néma
Clair : klR
Commander : komanD
Comme : kom
Concert : KoncR
Contester : ContST
Coeur : keur
Crois : x
Cruel : kruL
Cul : Q

D’accord : dak
Dans : ds
Dancer : DanC
De : 2
Des : dê
Décider : D6D
Demain : 2m1
Demander : 2manD
Dépenser : DpenC
Descends : D100
Désolé : Dzolé
Détester : DtsT
Devant : 2van
Dictionnaire : 10ko
Discuter : 10kuT
Doute : DouT
Désespéré : DzsPré
Dingue : d1gue

Écouter : écout

Elle : L

Enfer : enfR

En plus : en +

En tout cas : entouK

Énervé : NRV

Emprunter : empr1T

Épater : épaT

Exagère : XaGR

Excuser : XQzé

Exiger : XIG

Excellent : Xcellent

Début page

Faire : fR

Fête : fet
Fier : fiR

Fille : meuf

Flipper : fliP

Fou : ouf

France : FR

Français : frC

Frère : frR

Fruit : fr8t

Début page

Gants : gan

Garçon : mek, keum

Géant : Gen

Génial : Gnial

Glander : glnD

Grave : GraV

Début page

Habiter : abiT

Haine : N

Hazar : azar

Hésiter : éziT

Heureuse : Er

EzHier : IR

Horreur : orEr
Hôtel : otL

Hystérique : is Trik

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Idée : ID

Imaginer : ImaJn

Impossible : 1posibl

Indifférent : 1diféren

Intéressé : 1TreC

Internet : net

Inviter :1viT

Début page

Jaloux : jalou

Jamais : jamé

Je : j

Jeter : jT

Jeu : jE

Journal télévisé : JT

Jour : jr

Juger : JuG

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Karaté : karaT

Début page
L

Lâche : lH

Laisser :LC

Laquel : laK

Lequel : lekL

Lui :l8

Début page

Magasin : magaz1

Mais : mè

Maintenant : m1tNan

Maison : kaze

Malade : malad

Malin : mal1

Manger : manG

Matin : mat1

Méchant : chanmé

Même : mm

Ménager : ménaG

Mère : mR

Mes : mê

Message : msg

Mettre : (M)

Métro : trom

Minute : mn
Moins : -

Moyen : moy1

Début page

Nécessaire : néCsR

Nerveux : nRvE

Neuf : 9

Non : no

Nombre : nb

Nombreux : nombrE

Début page

Occupé : OQP

Oh : Ô

Ose : oZ

Ouvert : ouvR

Début page

Parents : remps

Partout : partut, partt

Passer : paC

Payer : péyé

Perturber : pRturB

Peu : pE

Photo : foto
Piger : piG

Pleurer : sniiif

Plus : +

Poids : poa

Point : po1

Poser : poz

Pour : pr

Pourtant : prtan, prtant

Pourquoi : pk

Pressé : preC

Problème : pb, blèm

Début page

Quand : qd

Que : ke

Quel : kL

Quelqu’un : kLq1, kelkun

Question : kestion

Qui : ki

Qu’il : kil

Quitter : quiT

Quoi : koi, koa

Début page

Radio : FM
Radiologie : FMloJ

Rappel : rapL

Rat : ra

Rater : raT

Rejoins : rejo1

Rendez-vous : rdv

Rèpéter : réPT

Restaurant : resto

Retarder : retarD

Réunion : réU

Réussir : réucir

Rien : ri1

Rue : rU

Début page

Sans : 100

Savoir : savoar

Semaine : semN

Série : Cri

Sérieux : CriE

Si : 6

Soeur : seur

Stressé : strC

Sympa : 5pa

Début page
T

Taire : tR

Tarder : tarD

Temps : tps

Tes : Tê

Toujours : tjr, tutjour

Tout : tut

Train : tr1

Tranquille : trankil

Travail : taf

Travailler : tafer

Début page

Un : 1

Une : 1

Utilizer : utilizé

Début page

Vélo : Vlo

Vers : vR

Viens : vi1

Voiture : KS

Vous : vs

Voyager : VoyaG

Vraiment : vrMen
Début page

Week-end : WE

Début page

Début page

Zen : zN

Début page

EXPRESSIONS

A bientôt : Ab1to

A demain : @2m1

A plus tard : A+

A un de ces quatre : a12c4

Aussi vite que possible : asap

Bon après-midi : bap

Ça y est : ayé

Ça va pa : savapa

C’est ça : C ça

C’est de la balle : C2 labal

C’est chaud : C cho

Comment ça va : komencava

Éclater de rire : lol

Elle est partie : LcKc


J’ai pété les plombs : G P Tlé plon

Je le savais : j’le sav

J’en ai marre : jenémar

J’espère que tu va bien : jSpR ktu va bi1

Je t’aime : jt’M

Je t’appelle dès que je peux : j’tapLDkej’pE

Laisse tomber : l’S tomB

Moi je vais bien : m jvb

Mort de rire : MDR

Qu’est-ce que : keske

Qu’est-ce que c’est : keske C

Qu’est-ce qu’il y a : kekina

Quoi de neuf : koi29

Répond s’il te plait : rstp

Rien à faire : rafR

Rien à signaler : ras

Salut ça va : slt cav ?

S’il te plait : stp

T’es cocu : T koQ

T’es hideux : ti2

T’es pas fâché ? : Tpa fâché

T’es le plus beau : tle +bo

Tu viens demain ? : tu vi1 2m1

Vas’y : vazy

Début page
CONJUGAISONS

Ai : è

J’ai : G

J’avais : jaV

Je suis : chuis

C’est : C

C’était : CT

Était : éT

T’es : T, tè

T’étais : TT

Faites : fêt

Dictionnaires de mots écrits en alphanumérique (texto).


B. Duburque.
(duburque@hotmail.com)

1 - Dictionnaire des noms.


2 - Dictionnaire des verbes.
3 - Dictionnaire des adjectifs
4 - Dictionnaire des adverbes 5 - Dictionnaire des pronoms.
6 - Dictionnaire des interjections.
7 - Dictionnaire des locutions.
8 - Dictionnaire des grecs

Introductions et explications a a
Mode d 'emploi des dictionnaires
Liens ii .
Licences poétiques aiiaaiiiiiiaah
Petits poèmes ii i ii ii

Introduction 1 (brève)

Nous proposons ici des dictionnaires de mots ou d'expressions


composés à l'aide de lettres qui ne sont utilisées que pour leur valeur
phonétique.
Par exemple "ir" = "hier".
C'est l'une des bases de la composition des messages appelés texto ou
sms.
Toutefois, ici, nous excluons absolument tout autre mode de composition.
Non seulement sont exclus les "smileys", mais aussi les mots qui
mélangent usage normal (ou lié) et usage phonétique pur
du genre : "Cquoi?" ou "CKi?".
Nous souhaitons rendre service non seulement aux "accros" de textos
mais aussi à tous ceux qui, dans la ligne de l'Oulipo, aiment composer des
textes selon des règles "inhabituelles", voire "non-euclidiennes".
Vos contributions quant à des erreurs, ou des mots potentiels qui ne
figureraient pas dans ces dictionnaires sont les bienvenues.

Introduction 2 (longue)

Avec les téléphones mobiles, et la vogue de la transmission de petits


messages, appelés textos ou sms, on fait de plus en plus usage de
messages composés phonétiquement. Par exemple : lm = elle aime
Mais là, tout est bon! Tantôt les mots sont écrits en entier dès lors qu’ils
sont simples et courts, mais avec généralement une orthographe
simplifiée (KI? : qui ?), tantôt ce sont des lettres utilisées pour leur seule
valeur phonétique (M : aime), tantôt ce sont des initiales qu’il faut
comprendre (CAD : c’est à dire), tantôt enfin on utilise des signes du
clavier pour composer des smileys, et tout cela se mélange gaiement .
La plus grande confusion règne, chacun fait un peu n’importe quoi, pour le
plus grand bonheur des usagers certes. D’ailleurs, ce langage aisé et
débonnaire permet à tout chacun de transcrire un vers de Racine sur les
messages de son téléphone portable avec plus de facilité qu’il n’en aurait
pour l’orthographier correctement (1). .

C’est tout autre chose qui est proposée ici avec l’usage de l’alphabet
parlant, bien connu depuis longtemps.
D’emblée, on en énonce l’unique règle qui va le différencier
fondamentalement des langages évoqués plus haut, et en constituer toute
la sévàre curiosité : les signes alphabétiques utilisés ne peuvent en aucun
cas composer des syllabes. La lecture naturelle est ici, par principe,
formellement interdite! "écla" peut se lire “et c’est Ella!”ou “et c’est elle, là”
mais il est interdit de le lire comme “éclat”. C’est la règle de base.

L’alphabet parlant a la réputation d’offrir vraiment trop peu de possibilités


pour accéder au statut de travail poétique, comme il y en a tant, depuis les
bouts rimés jusqu’aux lipogrammes. Tout au plus pouvait-on composer
quelques phrases (2).
Il est aussi utilisé pour créer des sigles : NRJ (la station de radio), ou bien
des pseudonymes, Hergé (RG) étant le plus célèbre.
Sans oublier la fameuse revue d'art italienne FMR de Franco Maria Ricci.
Il y a eu déjà quelques essais littéraires réalisées en alphabet parlant :
“l’alphabet des aveux” de Louise de Vilmorin, et un court “drame en trois
actes” de Perec - bien sûr! (3). Mais de telles tentatives sont rarissimes.

Après avoir établi un recensement des mots et expressions qu’il était


possible de former selon cette méthode, nous avons vite été surpris par
leur grand nombre (plusieurs milliers).
Une première recension de la sorte a déjà été organisée en 1996 visible
au site d'Eric Angelini [Bestiaire ébloui des lexies tératoïdes].
La nôtre vient en complément. Comme on le verra, elle a cette particularité
d'ajouter à l'utilisation des lettres, celle des chiffres.
Voici donc ces mots et expressions classés sous forme d'un Dictionnaire,
que nous mettons à la disposition de quiconque voudrait composer des
textes (appelés texticularia) de cette manière. (Toutefois ces dictionnaires
sont enregistrés, et leur reproduction intégrale est réservée.).

C'est à l'aide de ce dictionnaire qu'ont été composés les 36 petits poèmes


de notre recueil "Texto poèmes".

Mais d'abord quelques précisions sur la façon dont sont composés les
mots.

Les signes utilisés.

Tout d’abord, ce sont les lettres de l’alphabet.


Certaines, voyelles ou consonnes, sont simples, c’est à dire composées
d’un seul phonème : a,b,c,d,e,g,i,j,k,o,p,q,t,u,v,ww,x,y,z.
D’autres, toujours des consonnes, sont doubles en quelque sorte : f (eff’),
h(ach’), l(ell’), m(èmm’), n(ènn’), r(èrr’), s(ess’), c’est à dire qu’elles sont
composées d’une voyelle sonore, qui est toujours “è” suivies d’une
consonne puis d’une voyelle sourde qui permet la liaison.
Cela offre la possibilité de composer un second phonème avec le mot
suivant. Deux consonnes doubles permettent ainsi trois phonèmes. lm :
elle ai-me.

Beaucoup de lettres rien qu’à elles seules, constituent des mots.


h : hache
d : dé,dais,dès
j : gît
k : cas
l : aile,elle.
g : j’ai, jet, geai.

D’emblée on constate que les homonymies sont nombreuses.

Le plus souvent, plusieurs signes sont associés pour former un texticulat.


Une constatation fondamentale s’impose. De nombreux mots n’existent
qu’accompagnés d’une particule antécédente (plus rarement
subséquente) nécessaire, coagulée.
Le verbe français “lutter” n’existe que sous la forme lut : “et lutter” (ou
encore “ai lutté”). mais “lutter” “luttait”, tout seuls ne peuvent pas se
construire.
De même il existe sot : “et sauter” (“ai sauté, est sauté”....), mais on ne
pourra pas écrire “(je) saute”, “(je) sauterai”.
Même chose pour les noms, flx : “et Felix” se peut, mais “Félix” tout court
, non!
Les adjectifs également enfin, sakd : “et saccadé” ou “est saccadé” . Mais
il est impossible de construire isolément le texticulaire “saccadé”.

Est appelée particule nécessaire, ou encore particule forcée, cette


particule sans laquelle le texticulat ne peut pas se construire.
On peut aussi tout simplement l'appeler préfixe ou suffixe - ce que nous
avons fait dans ces dictionnaires.

***

Extension de la liste des signes utilisés (texticulats).

Cela amène à la première extension de notre alphabet. Officiellement, la


5e lettre de l’alphabet,“E”, se prononce “e”.
Toutefois, pourquoi ne pas annexer les formes é et è, qui sont tout de
même partie intégrante, quoique amendée, de notre alphabet?
D’autant que cette annexion élargit considérablement le champ de notre
littérature, qui sans cette possibilité, se trouverait réduite à si peu de
choses.
Cette extension impose, pour des raisons de pure technique scripturale,
d’écrire les texticules en minuscule, pour bien distinguer é,è,et e.
Mais rien ne s’oppose, dès lors qu’on possède une police de caractères
permettant de poser l’accent sur les majuscules, d’utiliser les majuscules! .

Les chiffres et les nombres.

Cette première extension ayant été faite, survient une deuxième


possibilité : peut-on inclure ou non les chiffres?
Certes, ceux-ci n’appartiennent pas à l’alphabet proprement dit. Mais le
but de cette littérature étant de réduire les textes au signe de leur
phonème, l’utilisation des chiffres semble licite.
D’autant que par cette seconde extension, nous nous enrichissons
considérablement. Accepter l’usage des chiffres, c’est se donner, outre les
numéraux, cela va de soi, le pronom indéfini “un” (1), la particule
conjonctive “de” (2), la particule “si” (6), etc.
Ceci étant admis, un problème se pose.
Nos chiffres ont souvent deux prononciations, selon qu’on fait ou non la
liaison, qu’on sonorise ou non leur consonne finale.
Ainsi, 6 a pour prononciation officielle “sisse”.
Mais on prononce “si mille” plutôt que “sisse mille”.
Un excès de rigueur, qui aurait consisté à n’accepter que la prononciation
“sisse”, outre son illogisme, nous aurait privé de ce “si” gramatical si utile,
comme de o6 : aussi.
Le même raisonnement vaut pour 5 qui se prononce “cinque mille” mais
aussi, ou plutôt, “sin mille”.
Nous avons donc .
5 : “cinque” ou “sin”
6 : “sisse” ou “si”

Autre petit problème concernant le chiffre 1.


Il se prononce évidemment “un”.
Mais au féminin il fait “une”. A notre époque de parité homme/femme il
semblait acceptable sinon recommandable de lui accorder ces deux
prononciations, ce qui fournit quelques texticulats de plus, comme 1i6t :
unicité

Nous terminerons avec le délicat problème des nombres.


Avec 45,87,18, nous sortons évidement des limites qui sont les nôtres :
écrire des textes en utilisant rien que les signes de l’écriture.
Toutefois, quoique arithmétiquement parlant 10 soit un nombre, pour le
sens commun il est un chiffre au même titre que les 9 premiers. Il désigne
notre dixième doigt.
Il était donc acceptable de l’inclure dans la liste des texticulèmes. Il
l’enrichit du phonème “di”, et nous offre comme sur un plateau plusieurs
conjuguaisons du verbe “dire” (dis,dit...). A propos de 10, notons que
comme 6, il admet deux prononciations : “disse” ou di” (comme dans dix-
mille).

Mais jusqu’où étendre l’usage des nombres?


11,20,30,cent, mille?
Faisons le remarque suivante.
Si 485 est comme un mot, composé de plusieurs chiffres, 10, 100, 1000
même, sont bien des entités. Qu’ils s’écrivent avec plusieurs chiffres est
une affaire de convention, d’origine indienne (l’apport du zéro), mais dans
de nombreuses langues, le chinois et le japonais par exemple, le romain
(pour dix, cinquante ,cent et mille), ils ont aussi leur signe.
Acceptons-donc les nombres “simples”, c’est à dire dont la prononciation
ne résulte pas de la coagulation de plusieurs chiffres.
12,13,20,30 d’accord, mais pas 17, ni 18, ni 21, ni 112.
Cette dernière annexion accroît encore un peu les potentialités de la
littérature texticulaire.
Ainsi, par exemple, avec 20, nous avons le “vin” et le verbe “vint”.
Avec 100, nous avons l’adverbe “sans”, si précieux, et la locution
préverbale “s’en...”.
Avec 1000, nous avons “mit le”.
Avec 13, nous avons “très...+ Z’ (c’est à dire que “très” doit
obligatoirement être suivi d’un phonème commençant par z’).
Par exemple, 13.lé : très zélée.

Ceci nous fait poursuivre avec une remarque.


L’utilisation des nombres oblige, afin de les différencier de l’usage de
chiffres purs, à les isoler pour qu’il soit bien compris qu’on doit les
prononcer en tant que nombre.
Par exemple, 131101 écrit sans séparateur peut induire en erreur, et se
prononcer : un trois un un zéro un, ce qui ne signifie rien
Pour bien faire comprendre que c’est de “treize indiens” qu’il s’agit, on
utilisera par convention le point comme séparateur, avant et après le
nombre (13.1.10.1).
Le point apparaît plus discret que le tiret qui allonge et alourdit le
texticulat.
De même, é.1000.iné. : Emilie est née. (ou “Emile y est né”).

Mode d'emploi de ces dictionnaires.

Sont appelés texticulaires les mots ainsi composés.


Et texticulats les signes alphanumériques qui servent à les composer.
Ils sont rangés sur deux colonnes principales : à gauche le mot
(texticulaire), à droite les signes utilisé (texticulat).
Des colonnes adjacentes viennent compléter chaque tableau : les
préfixes nécessaires ou les suffixes nécessaires s'il y a lieu.
Par exemple "uz" permet de faire "user" ou "usé(e)"à condition d'être suivi
d'un mot qui accepte de commencer par "D" (puisque "z" se prononçant
"zed'" nécessite une liaison impérative).
Si "usé" tout seul est impossible, on peut faire "usé d'acides" (uza6.2). En
ce cas un (D') adjacent au mot indique la nécessité d'une liaison suffixale.
Et puisque nous usons et abusons du verbe "nécessiter", on note qu'il
peut s'écrire nsé6t, mais à condition d'être impérativement précédé du son
"é" comme dans "et nécessiter". Là encore ce "préfixe nécessaire" est
indiqué dans une colonne latérale.
Enfin les variantes orthographiques (concernant surtout les différentes
possibilités conjugatoires des verbes) occupent une autre colonne
accessoire. En effet, cc peut se lire : cesser, cessai ou cessé.

Licences poétiques

Compte-tenu de la pauvreté du matériau utilisable nous nous sommes


accordé quelques "licences poétiques" dans l'emploi des lettres, surtout
relativement à leur prononciation.
Ainsi concernant les sons "é" et "è".
Par exemple la lettre "C" se prononce officiellement "cé" et permet de
fabriquer "ses" ou "ces".
Il nous a paru licite d'en "tordre" un peu la prononciation pour obtenir
"c'est" qui est officiellement phonétiquement plus proche de "cè" que de
"cé".
Pareillement "g" se prononce officiellement "gé"
Mais avec c’est faire une petite entorse que d’en permettre la
prononciation “gè” comme “j’ai” (d'autant que ce deux prononciations ne
se distinguent guère dans la langue parlée courante). Cela permet par
exemple dans le cas de g de conjuguer les verbes à la première personne
du passé. gmé : j’ai aimé.
De même nos "S" ont parfois été un peu artificiellement mouillés.
Par exemple avec "mus1" qui devrait se lire "et muessin" nous avons fait
"et muezzin".
Etc, etc.
Il nous semble que ces licences, qui restent vénielles, demeurent donc
excusables!
Les interdire par un excès de rigidité appauvrirait considérablement les
possibilités combinatoires de l'alphabet parlant, déjà si réduites.
Toutefois certaines sont peut-être discutables. Merci de me donner votre
opinion.

_____________________________________

NOTES.

(1) Pour Ki son C Crpents Ki 6flent sur vos Ttes.

(2) Histoire d'Hélène :LNNEOPY, LIATT, LIAVQ, LIAETLV, LIAETOQP,


LIAETED;
LIAME, LIAETMEEAI; LIAETDSEDIT, LIACD, LIAOBI, LIAETHT,
LIAETAJT, ABC, KOT, LIAVGT LIARITEIEDCD, AGEKC
(le e se prononce é)
Mais voir surtout à l'excellent site Fatrazie la page "alphabet" où une
quinzaine de ces phrases sont colligées.
Et au non moins excellent site d'Eric Angelini un récit entier en alphabet
parlant.

(3) in Littérature potentielle, Gallimard, 1973, p111.


Liens utiles

1) Les sites sur l'Oulipo (Ouvroir de littérature potentielle)


http://www2.ec-lille.fr/~book/oulipo/
http://www.oulipo.net/
http://www.fatrazie.com/oulipo.htm

2) La mailing-list consacrée à l'oulipo


http://www.graner.net/nicolas/OULIPO/liste-oulipo.html

3) Le site d'Eric Angelini


http://www.cetteadressecomportecinquantesignes.com

4) Le site de Stéphane Barbery.


http://www.barbery.net/

5) Sites sur Georges Perec.


http://www.associationperec.org/

6) "Texto poèmes" de Bernard Duburque


http://mapage.noos.fr/bdgaspar/poemesaccueil.html

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